20240927_INSTANT_ARDENNAIS_14

Page 1


L’ART DU RENOUVEAU

Nouveau CLE Cabriolet | Consommations : 4,9-8,4 l/100 km (cycle combiné WLTP); Émissions de CO2 : 128-192 g/km (cycle combiné WLTP). RCS Sedan. 787020114

NOUVEAU CLE

Une entreprise familiale engagée !

Acteur de la seconde main solidaire.

Réduction de + de 40% de la consommation électrique en 4 ans.

Installation photovoltaïque unique en site classé.

Plan de réduction de 80% des déchets enfouis.

Ré-emploi systématique des matériels déclassés avec la ressourcerie Bell’Occas.

Don des invendus.

Mobilier fabriqué dans la région.

Les sneakers et certains vêtements de la photo sont disponibles au magasin, 80% des pièces Faguo sont aujourd’hui composées partiellement ou intégralement de matières recyclées.

Ce

qu’il reste de nous

Dans chaque histoire, il y a un début, une fin, et potentiellement beaucoup de choses qui se passent entre les deux. Il arrive aussi qu’une nouvelle histoire recommence là où celle d’avant s’est achevée. Avec un narrateur différent, une vision et une sensibilité qui lui sont propres. D’autres protagonistes qui vont se réapproprier le récit initial. Des éléments de décors changeants. Des époques révolues qui laissent des souvenirs que l’on ravive en quelques instants.

Ainsi, chaque objet, chaque lieu, chaque fait peut se voir doté d’une, voire de plusieurs nouvelles vies. Tel un éternel recommencement. Dans notre beau département, il suffit de regarder autour de nous et de s’attarder un peu sur ces bâtiments qu’on ne remarque même plus tellement ils font partie des meubles. Ceux qui ont marqué l’âge d’or de l’industrie dans les Ardennes et qui vont bientôt connaître un nouveau souffle. Et puis il y a ces passionnés qui s’amourachent d’un endroit cabossé par le temps qui passe et qui le font renaître de ses cendres. Ces objets laissés sur le trottoir qui retrouvent une autre utilité dans un nouveau foyer. Ces vocations trouvées après s’être perdues dans une vie professionnelle un peu trop rangée. Ces projets qui deviennent nos béquilles quand la vie vient nous tester. Au final, peu importe la raison qui pousse à la transformation. Faire perdurer la mémoire, nourrir sa nostalgie, aller de l’avant, construire sur les fondations du passé, ou tout simplement rendre hommage. Il restera de nous ce que d’autres décideront de faire avec ce que nous leur laisserons en héritage.

Site internet, page Facebook, compte Instagram, chaîne Whatsapp, newsletter hebdomadaire...

Peu importe le moyen, restons connectés

HORS SÉRIE du journal l’Union l’Ardennais. Éditeur de la publication : journal l’Union. Directrice générale et directrice de la publication : Géraldine Baehr-Pastor. Éditeur délégué Nicolas Fostier. Responsable éditorial : Alizée Szwarc Meireles. Coordination Manon Postal et Léa Laurent. Pour contacter la rédaction : redactioninstant@rosselestmedias.fr. Pour contacter la publicité bsimar@rosselconseilmedias.fr. Photo de couverture : Alexis Zanchetta. Régie publicitaire Rossel Conseil Médias Est - 8 bis place de la Gare - 08000 Charleville-Mézières. CPPAP n° 0425 C 86339. Direction artistique et conception : Prémédias du journal l’Union. Imprimé par Le Réveil de la Marne, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Epernay Cedex. ISSN 2968-7128. Dépôt légal : à parution. Provenance du papier : Maastricht (Pays-Bas). Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. CATALOGUE

© Photo non contractuelle.

FOOD

Les bons petits plats de Marithé 22

6

8

UPCYCLING

La seconde vie du bois d’Olivier Perpète

HORLOGERIE

Le savoir-faire de l’entreprise

DH Quartz

ART

Dans l’atelier de Serge Anton 12

RECONVERSION

Macérienne, la réinvention d’une usine 28

SÉLECTION

Claire Diehl redonne vie aux vieilles assises 18

Les 5 pépites de Romy la chineuse

DÉCO

aux églises et clochers des villages ardennais

DH Quartz, dont les locaux sont installés à Charleville-Mézières, s’occupe de la rénovation des horloges et clochers des villages. À travers ses actions, l’entreprise familiale participe activement à la sauvegarde du patrimoine.

Christian Durut est campaniste. C’est-à-dire qu’il entretient les cloches et les horloges dans les églises et grands édifices. Il leur donne une seconde vie. Sans lui, beaucoup de clochers des villages ardennais ne sonneraient plus. Un métier qui sonne aujourd’hui pour lui comme une évidence. « J’ai toujours aimé donner vie aux horloges », confie-t-il dans l’atelier de DH Quartz, l’entreprise qu’il a créée.

Une méthode de travail qui évolue avec le temps

Il s’est dernièrement occupé du cadran de l’église de MontcyNotre-Dame, tout juste rénovée. Un cadran qui dispose d’une horloge électronique. Preuve de l’évolution du métier. « Avant, c’étaient surtout des horloges mécaniques, puis elles sont devenues électromécaniques et enfin électroniques », explique-t-il. À l’extérieur, aucun changement notable. Tout se passe à l’intérieur. Mais pour Christian Durut, le changement n’est pas si simple. « C’est différent. C’est comme les voitures, il y a les vieilles voitures et les voitures électriques. Les horloges, c’est pareil. On ne lui redonne pas vie de la même manière, mais il faut reconnaître qu’il faut évoluer avec son temps et que l’électronique, c’est plus fiable. La modernité, c’est bien, mais ça serait mentir de dire que je ne suis pas nostalgique. »

Margaux Plisson - Hervé Dapremont
COMMENT DH QUARTZ DONNE UNE SECONDE VIE

L’entreprise DH Quartz a d’ailleurs évolué avec son temps, avec l’arrivée de Véronique Dapremont-Durut et Benjamin Durut, les enfants de Christian. Ils gèrent notamment les commandes. « La majorité de nos contrats, c’est de l’entretien. Mais parfois on a de nouvelles commandes. Quand c’est comme ça, on va sur place, on fait un diagnostic, puis un devis avant la réalisation », explique Véronique Dapremont-Durut.

Un véritable impact sur le patrimoine

Et si leur métier, c’est de donner une seconde vie aux clochers et horloges, parfois ils permettent par hasard aux églises d’avoir elles aussi une seconde vie. « Quand on va faire un diagnostic, ça arrive de voir que le plancher de l’église est trop fragile pour que l’on intervienne, donc les communes le refont. Les horloges sont à des endroits que généralement seuls nous accédons. »

C’est donc un rôle sur le patrimoine dans son entièreté que porte DH Quartz. Véronique Dapremont-Durut confie : « On est fiers de permettre la conservation du patrimoine. Dès qu’une horloge ne fonctionne plus, les gens s’en rendent compte. Pareil pour les clochers qui rythment la vie d’un village. On pourrait penser que ça n’intéresse personne mais pas du tout ! »

SAVONS ET COSMÉTIQUES ARTISANAUX

FABRIQUÉS DANS LES ARDENNES

Whenua, ce sont des matières premières exceptionnelles, peu transformées, regorgeantes d’actifs naturels et presque exclusivement en circuit court & local.

L’atelier

de SERGE ANTON

Au cœur de Sedan, le photographe franco-belge Serge Anton a entièrement rénové la maison de l’aviron pour en faire un atelier et un lieu de vie hors du commun. Retour sur la résurrection du site, après des années d’abandon.

Sur la Corne de Soissons, il a changé une vieille coque en bulle enchantée. Pour ça, il a fallu travail et imagination. Beaucoup de l’un, énormément de l’autre, l’édifice ayant fini par sombrer dans l’abandon. C’est un peu par hasard que Serge Anton l’a découverte et aimée, cette baraque délabrée dont la mairie voulait se défaire. Il la rachète en 2020. Imaginez-le assis des heures au milieu d’une grande pièce : il n’y a plus rien, ni fenêtre, ni meuble. Le vent joue entre les poutres vermoulues. Lui rêve, compose les espaces. Dans sa tête, ça assemble, cherche la perfection des volumes, dans un espace contraint de 124 m². Quand il émerge, il sait comment il va opérer. Priorité des priorités, laisser entrer la lumière, qui donne vie à des matériaux d’une aimable rusticité, donnant leur pleine mesure caressés par le soleil ou l’éclairage chaud et indirect d’un spot. « La lumière est un faire-valoir pour la matière, la texture d’un mur. » Amen. Il y a une frugalité

Julien Azemar - Serge Anton

dans le choix des matériaux : étagères en bois brûlé, béton brut, portes faites du bois de coffrage de deux monolithes de béton. « Il n’y a pas de peinture, pas de placo, juste de l’éclairage, ça fait des économies », s’amuse le photographe dans son paradis anthracite et ocre.

De l’éden, on était loin au début, sans égout ni eau. Des fenêtres murées ont dû être rouvertes. Un système de chauffage au plafond a été imaginé, zone inondable oblige. Pas grave, « ça permet d’éviter les radiateurs. C’est moche, un radiateur ». Plus difficile, il a fallu convaincre l’architecte des Bâtiments de France d’utiliser des huisseries en aluminium. Partout, des trouvailles pour économiser espace, énergie ou les deux. Grâce à des partenaires,

‘‘Et sur la Corne de Soissons, la lumière fut.’’

on retrouve un chauffage de Belges qui ont œuvré sur l’aéroport de Pékin, des stores filtrants qu’on ne trouve que dans des musées… La facture doit avoisiner « les 400 000 euros. J’ai retroussé mes manches, et quasiment arrêté mon métier pendant deux ans. J’ai du mal à déléguer, et je voulais sentir le lieu ».

Il parle en pro qui a travaillé pendant 25 ans avec La Libre Immo, en Belgique, ce qui lui a donné « la passion de l’architecture », mais aussi en héritier d’un père ancien des Beaux-Arts et architecte paysagiste. Ça vous pose le niveau d’exigence. Chaque étape, ce sont des heures de discussion, comme pour cet escalier en « acier invisible » créé par son ami Paul Buyse. « Tout doit être bien de A à Z, c’est un travail d’ensemblier décorateur. J’ai joué avec toutes les contraintes du bâtiment », résume Serge Anton. Il en a tiré une âme.

LE SPÉCIALISTE DE TUBAGES TOUTES ÉNERGIES

Nous pouvons créer de nouveaux bijoux à partir de ceux qui vous ont accompagnés, vous ou les personnes qui vous sont chères. Les avantages d’une telle transformation sont nombreux. Cela permet de disposer d’un bijou écologique, en limitant votre impact environnemental, mais aussi économique, selon le type de transformation, puisque vous disposez de la matière première nécessaire à la création de votre bijou.

MOGLIA BIJOUTIERS

LA SAGA FAMILIALE

La seconde vie pour vos bijoux en or est possible ! Nous vous accompagnons pour transformer ceux-ci en des bijoux uniques imprégnés d’une histoire.

Nous pouvons aussi donner une seconde vie à vos bijoux en les réparant s’ils sont cassés ou en les restaurant afin de leur redonner tout leur éclat. La mise à taille de vos bijoux, les soudures, rhodiages ou le réenfilage de votre collier en perles sont tout autant de prestations qui vous permettront de profiter de vos bijoux en leur redonnant vie.

Enfin, nous vous proposons de valoriser les bijoux en or que vous ne souhaitez plus porter ou dont l’état d’usure ne permet pas une réparation pérenne. Pour ce faire, il est possible de les valoriser en fabricant un bijou neuf au de l’apport de matière première en or fourni par vos soins*.

Nous sommes à votre disposition pour vous accompagner au mieux dans la réalisation de vos projets.

*Nous vous précisons que l’or confié par vos soins n’est pas l’or que vous retrouverez dans la réalisation de votre bijou neuf.

5 rue du Théâtre - Charleville-Mézières 03 24 33 03 94

DERNIÈRE CHANCE POUR INVESTIR !

LA MACÉRIENNE

RÉINVENTION D’UNE USINE

C’est un projet gigantesque difficile à résumer en trois mots. L’ancienne usine de la Macérienne, à CharlevilleMézières, renaît et devient un lieu de vie culturel, économique, de loisirs.

Imaginez un lieu dans lequel vous pouvez venir construire un meuble en bois, écouter un concert et voir un film. Imaginez un endroit où il est possible de grignoter une pâtisserie et siroter un café puis chiner de la seconde main avant d’aller réparer votre vélo. Imaginez un espace où il est possible de louer un bureau pour bosser et une salle pour s’enjailler, mais aussi de fabriquer sa bière. Imaginez enfin dîner sur un toit terrasse, se baigner dans la Meuse et se coucher sur place. Imaginez que tout ça sera bientôt réalité.

Dans un dédale de bâtiments façonnés à la pierre jaune et à l’architecture particulière, c’est une transformation globale qui se dessine. Une seconde vie à la Macérienne, fermée en 1984. De ce site industriel sont sorties des pièces pour vélos et pour voitures Clément-Bayard, mais aussi des bombes et des obus. Une usine typique des Ardennes devenue friche. Classée aux Monuments historiques, la Macérienne aurait pu continuer à se faner progressivement, demeurer un refuge pour volatiles et un seul espace de stockage pour les voisins du Cabaret Vert. « La Macérienne, on l’a tout le temps sous les yeux, elle est en plein cœur du festival et on commence seulement à l’apprivoiser », raconte Julien Sauvage, le directeur de l’association FLaP. Pas simple de se projeter dans 10 000 m² de bâtiments tout en longueur, sur des espaces extérieurs qui s’étendent sur plusieurs hectares et où les possibilités semblent infinies.

LA MACÉRIENNE

FUTUR PÔLE D’ATTRACTIVITÉ

La reconquête de la Macérienne va permettre de créer un lieu de vie et de rencontre mêlant entre autres commerces, diffusion culturelle, tourisme ou développement durable avec pour ambition d’attirer des visiteurs venus de bien au-delà des Ardennes.

Découvrez nos projets pour le territoire www.ardenne-metropole.fr

« J’ai pris une grosse baffe »

Le début de sa seconde vie a plusieurs points de départ. D’abord, d’un début de ras-le-bol des bénévoles de FLaP. En 2016, ils sont plusieurs à commencer à tourner en rond avec le Cabaret Vert. « On fait 100 000 personnes, on est arrivés au bout du terrain, alors on réunit les adhérents et les responsables et on lance une concertation sur l’avenir, résume Julien Sauvage. Ce n’est pas la musique qui nous réunit, ce sont les Ardennes, l’attractivité touristique et économique du territoire. » C’est ensuite une pique lancée par un préfet qui, lors de son pot de départ, prend Sauvage et sa bande à part, et leur dit en substance : « C’est super le Cabaret Vert. Vous avez les milieux politiques, socio-économiques et les Ardennes dans votre poche et vous en faites quoi ? Juste un festival. »… « J’ai pris une grosse baffe, rigole aujourd’hui la tête de proue du Cab’. Mais en réfléchissant, on était d’accord avec lui. Peut-être qu’on pouvait avoir un impact plus important. » Enfin, c’est une rencontre avec Boris Ravignon avec qui FLaP veut parler réhabilitation. Ça tombe bien, le maire de Charleville rentre de Bordeaux où il a visité Darwin, « le modèle du tiers-lieu », endroit alternatif, écoquartier, laboratoire regroupant 190 entreprises. « C’est ça qu’il faut faire à la Macérienne », lance le président d’Ardenne Métropole.

‘‘On ne laisse pas cette friche sans vie’’

L’aboutissement, c’est potentiellement pour 2028. Une éternité. « Mais on ne laisse pas cette friche sans vie, note Alexis Robin. On est aujourd’hui très bien avancé sur les activités qui seront à l’intérieur des bâtiments, très peu sur celles de l’extérieur. » L’embarcadère de la Meuse à vélo c’est pour plus tard, le parc ludico-sportif, en réflexion. Mais l’atelier bois, sous la halle Eiffel, est prêt. Un lieu de production pour les professionnels, les particuliers, les étudiants, les artistes. « On met des outils de production à disposition de plein de gens. Les intermittents des décors de spectacles passent de semiamateurs à semi-professionnels. » Aussi, trois éditions d’Échappées belles, sorte de minifestival, « préfiguration » du futur lieu, ont animé l’espace où, jadis, les ouvriers trimaient. Parce que « la Macérienne ne sera pas qu’un lieu culturel », jure Alexis Robin. Un endroit plein de vie, peut-être autonome en électricité, ouvert sur l’extérieur. Imaginez.

DU HANGAR AU CONCEPT-BAR

pari réussi chez

YAUQUE

En matière de transformation, on ne pouvait pas rêver mieux. Imaginé de toutes pièces dans le hangar d’une ancienne concession agricole, le bar-boutique et lieu de vie situé à Sault-lès-Rethel, ouvert en mai 2024, tient jusqu’ici ses promesses.

Pauline Godart - Alexis Zanchetta

Un incroyable coup de cœur pour cet ensemble immobilier hors d’âge, tout droit sorti d’une autre époque avec ses trous, ses failles et ses pièces de métal éparpillées partout : il a fallu une bonne dose d’imagination pour se lancer dans l’affaire, au milieu d’un immense jardin vert. Mais c’est bien comme ça que l’histoire a commencé entre Sophie Capitaine, petite trentaine, son amoureux et cet incroyable lieu, lors du retour du couple dans le Rethélois en 2019. L’idée ? « Se mettre au vert, fonder une famille, voir grandir des enfants dans un cadre optimal », dit la jeune femme, alors désireuse de quitter la capitale où elle évoluait dans l’univers du luxe.

Un lieu de vie abandonné… en 1996

Situé sur un axe passant à deux pas de Rethel, le bâtiment de 270 m2 prolonge en fait l’habitation de la famille, également transformée par leurs soins dès leur arrivée et dont la verrière en façade est couverte de plantes vertes. Il aura ensuite fallu attendre quelques années pour achever les travaux du hangar, abandonné par le concessionnaire agricole Henri Chéret en 1996, et effacer les traces de mécanique pour mieux laisser place au charme poétique du projet. Du sol au plafond, tout a retrouvé vie. « On a seulement gardé ces incroyables étagères qui servaient jadis de rangement », poursuit Sophie. Quelques mois après son ouverture, le 18 mai 2024 donc, la patronne se dit totalement enchantée. Chez elle les événements s’enchaînent, tous plus variés les uns que les autres : concert de djembé, dégustation de champagne, soirée jeux de société, spectacle de danse orientale, cours de yoga au grand air et vernissages d’expositions se suivent sans jamais se ressembler. « Pour la fête de la Musique, le jardin était plein, on a vu énormément de monde », dit-elle.

Sur place ou à emporter

Mais le mieux reste quand même les rayonnages de son « magasin », où bouteilles et savants breuvages, avec ou sans alcool, ont remplacé fioles et boulons de l’époque agricole. Une véritable caverne. Quant au nom du concept, il ne s’adresse qu’aux initiés ou à ceux qui voudraient en être. En patois ardennais, dont les mots sont d’ailleurs finement parsemés du menu aux différentes affichettes (où l’on apprend ainsi que le lundi, la boutique est tout simplement « froumé »), Yauque signifie « quelque chose » : parce qu’il y a toujours quelque chose à faire ou à contempler sur place.

- 36 ans de savoir-faire6 rue de l’Artisanat - Charleville-Mézières 03 24 33 25 25 www.dehaye-espacesverts.fr

la vie passée des ardoisiers À RIMOGNE SOUS NOS PIEDS

Les fosses ont vu remonter les derniers ardoisiers il y a 53 ans. Nous sommes descendus, 50 m sous terre, à Rimogne, découvrir ces lieux restés comme figés dans le passé.

Une porte scellée à l’écart de la ville nous plonge dans le quotidien de ces hommes. Un quotidien qui appartient désormais au passé. Une descente glissante dans une obscurité totale parsemée de souvenirs. Ici, des pitons en métal enfoncés dans les murs qui retenaient un tuyau d’exhaure qui n’existe plus. Là, un wagon balancé à la fermeture, retenu en travers des rails qui permettaient à l’époque de les remonter à la surface chargés d’ardoises. De l’autre côté, les vestiges d’un escalier en bois qui servait à la maintenance.

Galeries englouties

Depuis la fermeture des ardoisières en 1971, seuls quelques chanceux sont descendus dans la fosse Saint-Brice, à Rimogne. L’une des rares praticables. Car depuis l’arrêt des pompes, l’eau a englouti la plupart des galeries. Quatre plongeurs spéléologues belges, la Team Cavex Minex Belgium, ont d’ailleurs remonté d’époustouflantes photos et vidéos dans la Maison de l’ardoise de cette vie minière restée figée sous les eaux.

« Ici, nous sommes sous le centre ancien, annonce Yannick Rossato, à 50 m sous terre. On se trouve sur les plus vieux ouvrages et puis on va remonter pour aller rechercher des ouvrages encore plus vieux. » Le maire de Rimogne connaît le site comme sa poche. Il maîtrise son histoire à la perfection. Casque vissé sur la tête, il poursuit la visite, perçant l’obscurité de sa lampe. Montrant, ici, les traces noires sur les parois, « là, où les ardoisiers accrochaient leur lampe ou leur bougie ». Là, une impressionnante fissure. « Il faut s’imaginer que tout ça, ça va tomber. »

Mélanie Demarest - Hervé Dapremont
« Il se dégage une sérénité d’une

exploitation ardoisière comme

celle-là. »

Espoir d’ouverture au public

Toutes lampes éteintes, assis sur un morceau d’ardoise et bercés par un ruissellement d’eau, l’homme profite de « la sérénité qui se dégage d’une exploitation ardoisière comme cellelà », aujourd’hui. Maintenant que la roche n’est plus percée par des mèches de plusieurs mètres de long. Maintenant que les artificiers n’y glissent plus d’explosifs chargés de faire tomber les blocs. Qu’une armée de scies et de pics ne casse plus l’ardoise pour en obtenir des morceaux transportables – « entre 50 et 80 kg, ça dépendait des porteurs ». Lesquels les hissaient sur leur dos pour les ramener aux wagonnets. « Les rouleurs d’écaille étaient ensuite chargés de pousser les wagons jusqu’au pied de Saint-Brice, où les treuils les remontaient. »

Des treuils désormais camouflés par une porte scellée. Une porte qui, peut-être, se rouvrira un jour pour offrir aux visiteurs la chance de découvrir cette vie passée des ardoisiers.

2 ADRESSES DANS LES ARDENNES 62 rue du Moulin - Boulzicourt 1 place de la République - Givet

www. chemineesherraiz.com 03 24 32 76 39

Les 5 pépites extraordinaires

DE ROMY LA CHINEUSE, BROCANTEUSE À LUCQUY

LE PLUS INSOLITE

LE PLUS VIEUX

« La télé Philips ! Une pièce rare de nos jours, tout droit venue des années 50. »

LE PLUS MYSTÉRIEUX

« Le téléphone en forme de canard. Au départ, on ne sait pas vraiment à quoi il sert et c’est là toute la magie. Ici, on vit dans le souvenir. Un jour, une cliente m’a pris un lot d’assiettes juste parce qu’elle avait connu les mêmes chez sa grand-mère. »

« La chaise McDo, même si elle ne date pas des années 60’s et 70’s dont on a fait notre spécialité. Et ce surprenant berceau de maternité, aussi. Quand je les ai vus, je n’ai pas résisté et je peux vous dire qu’en poussant ça sur une brocante, on ne passe pas inaperçu ! »

MON COUP DE CŒUR

« Je suis fan de chaises en tout genre, c’est ce que je préfère. Et puis il y a cette suspension en bois aussi, en fil tendu des années 70. »

L’OBJET LE PLUS COÛTEUX

« J’essaye de garder des prix raisonnables, à la fois pour gagner ma vie et pour que les gens puissent se faire plaisir. Ma pièce la plus chère a été un bureau scandinave à 1 000 euros. En ce moment, c’est ce tableau d’Ida Bagus Made Pugug, artiste indonésien né en 1919 et mort en 2006. » Il est mis en vente à 500 euros.

Installée depuis novembre 2023, Romy la chineuse, alias Emma Supply, s’est spécialisée dans le souvenir des années 60 et 70.

Meubles, friperie, vaisselle, déco, objets insolites... Il y en a pour toutes les envies.

Passion brocante et vieux objets pour « Romy », chineuse depuis toujours, qui est passée à l’étape supérieure en ouvrant sa caverne, non pas d’Ali Baba mais d’Emma Supply (son véritable nom) les vendredis, samedis et chaque deuxième dimanche du mois. « J’aimais bien Romy Schneider, le nom est resté », sourit la patronne. C’est à Lucquy, dans un hangar à côté de la gare, qu’elle a posé ses trouvailles après 16 ans passés dans l’administratif. « Dans ma boutique, on voyage dans le souvenir, la nostalgie, la mémoire. Ça procure souvent une vive émotion aux personnes qui rentrent. La semaine dernière encore, une cliente m’a pris un lot d’assiettes juste parce qu’elle avait connu les mêmes chez sa grand-mère », dit-elle au milieu de son bric-à-brac bariolé, orange, rose, vert, bleu. Un véritable feu d’artifice « mais attention, ici tout est rangé, lavé, valorisé ! C’est une boutique, pas un grand foutoir ». À chaque séance de chine, dans les vide-maisons ou les ventes aux enchères ailleurs que dans les Ardennes, Romy ramène une pièce insolite. « Je marche au coup de cœur, j’aime tout ce que j’achète », dit-elle simplement, qui peine parfois à se séparer de ses objets fétiches. « Mais je sais qu’ils poursuivront leur vie quelque part. » Une ludothèque vintage est également tenue sur place par son mari Anthony (vieux puzzles, jeux de société et autres consoles à emprunter).

Pauline Godart - DR

L’HISTOIRE DU SEDAN RICHE D’AUTREFOIS se lit sur les belles façades

Soyons honnêtes, avant la rédaction de cet article, j’ignorais tout de l’histoire des façades représentées ici. Pire, derrière l’une d’elles au n° 30 de l’avenue Philippoteaux du journal L’Ardennais, où j’officie quotidiennement, j’étais loin d’imaginer que dans ces mêmes murs, une grande famille sedanaise a écrit une partie de l’histoire du textile sedanais. Merci à Martine Bellot, l’administratrice de la Société d’histoire et d’archéologie du Sedanais (SHAS). Maintenant tout prend sens grâce à elle. Je raconterai ici les belles façades du Sedan riche d’autrefois, en longeant l’avenue Philippoteaux.

30 avenue Philippoteaux : de la draperie au journal L’Ardennais

L’avenue Philippoteaux est née de la défaite de 1870. « Sedan comme place forte qu’on croyait infranchissable n’est plus, après la défaite de 1870. Auguste Philippoteaux, le maire de Sedan, fait alors voter le déclassement de Sedan comme place forte », rappelle Martine Bellot. La Ville récupère les terrains militaires pour qu’ils deviennent constructibles.

Des maisons de maître ou des hôtels particuliers vont alors se construire principalement le long de l’avenue Philippoteaux. « On s’est pris une claque en 1870 et on veut rebondir, poursuit l’administratrice de la SHAS. À l’époque Sedan est très riche, les manufacturiers sedanais vont vouloir en mettre plein la vue. À l’arrière de la maison, dans les cours, on range les affaires. Et devant on se construit une belle façade, pour impressionner. »

C’est vrai que la façade du numéro 30 se dresse fièrement devant nous. Mais pour pouvoir la couvrir intégralement du regard, Il faut prendre suffisamment de recul et se poster sur le trottoir d’en face.

Au n° 30, de l’avenue Philippoteaux, deux immeubles ne font qu’un dans une parfaite symétrie. Les Froissard d’un côté, les Gilbert de l’autre, cette ancienne maison de drapiers est le symbole de l’union de deux familles, rappelle un descendant, Pascal Froissard.

« L’utile est derrière et caché, le beau est devant et est montré. »
Au n° 63 de l’avenue Philippoteaux, la maison Stackler bordée par la Meuse se dresse tel un palais vénitien.
Au n° 68, le cimentier Bourdet se construit sa propre maison en béton armé dans le style Art nouveau.
Housnat Salim - Arnaud Gratia

Au 2, rue de Phalsbourg, à proximité du Jardin botanique, le cimentier Bourdet a apporté sa touche dans cette belle maison style Art nouveau.

« La maison Froissard a été construite sur trois niveaux. C’était aussi une façon pour le drapier de se distinguer et montrer à son voisin qu’on est capable de s’élever aussi haut », détaille Martine Bellot. La réussite des anciens drapiers se devine encore sur cette façade. « Si votre façade est belle, c’est que les draps de laine que vous vendez ici au rez-de-chaussée sont de qualité. L’étage noble audessus était lui occupé par les familles », présente Martine.

Aux nos 63 et 68, deux façades en vis-à-vis se toisent du regard

Au n°68, juste après le pont qui surplombe la Meuse, une façade se distingue de ses voisines par sa couleur jaune passée et son style Art nouveau. Si l’immeuble est encore debout et reste le témoin de sa gloire passée, c’est qu’il a été réhabilité par le bailleur social Espace Habitat. « Cette maison appartenait à un riche cimentier, Eugène Boudet. Il l’a construite lui-même avec tout ce qu’il pouvait proposer à ses clients sur catalogue. » Nous laissons cette façade majestueuse du numéro 68 pour nous tourner vers celle de la famille Stackler. Ces deux façades ont l’air de se toiser du regard. « Vous avez d’un côté Eugène Bourdet qui vous dit : « cette maison, je l’ai bâtie moi-même. Et de l’autre Charles Joseph Stackler qui répond : « Moi j’ai payé pour qu’on me construise cette maison », interprète Martine Bellot. Cette histoire de deux familles qui rivalisent par leur architecture extravagante me séduit bien. « La famille Stackler était de riches drapiers installés à Sedan. Ils l’étaient suffisamment pour se construire une maison dans le style palais vénitien. » Martine Bellot est intarissable. Ce n’est pas un article mais plusieurs qu’il nous faudrait pour continuer à raconter l’histoire de ces belles façades, témoins du passé prospère sedanais.

SEDAN Saison culturelle Marcillet 2024/2025

Vendredi 11 octobre 2024 20h30 - Salle Marcillet

Dimanche 17 novembre 16h - Salle Marcillet

Vendredi 13 décembre 20h30 - Salle Marcillet

Vendredi 24 janvier 2025

20h30 - Salle Marcillet Olivier De Benoist

ELTONOLOGY

Tribut a Elton John

Samedi 24 mai 2025

20h30 - Salle Marcillet

D’autres spectacles à découvrir en flashant ce QR-code :

Musique

Dimanche 3 novembre 2024 15h - Pôle culturel

LES BONS PETITS PLATS de Chez Marithé

Au Bistrot des Chineurs, Marithé concocte une cuisine généreuse faisant la part belle aux épices et produits ardennais. Éclectique. Comme la déco, entre bricoles et trouvailles de brocante, qui est entièrement à vendre.

Éclectique et généreuse. En déco comme en cuisine, c’est la seule recette que Marithé connaît. Au Bistrot des Chineurs, rue Gillet à Charleville, mobiliers et objets ont tous été dénichés dans un vide-grenier de la région ou bricolés par ses soins. Et tout est à vendre ! C’est lové dans un fauteuil orange pop des années 1970 que vous pourrez entamer l’apéro récupéré au zinc... un ancien porte-manteau d’école détourné. Les luminaires ? Originaires d’une usine désaffectée de Charleville.

Ravioles au piment d’Espelette et tomme d’Ardennes

« Je suis plutôt années 1950 et 1970 surtout, mais je prends tous les styles, confie Marithé, celle qui a tenu Art et Lumières dans la galerie Lenoir. Ce que j’aime, c’est faire de la mise en scène, créer un décor. Et détourner, récupérer… » Mettre son grain de sel en somme, elle adore. Comme dans les plats qu’elle propose. Une salade ? Oui, mais « avec mes petites sauces », du genre huile de tournesol, vinaigre et… Viandox « pour le côté noisette », le tout « rallongé à l’eau pour l’aérer ».

Manessa Terrien - Arnaud Gratia

Du made in Ardennes

Les épices lui offrent un panel de saveurs avec lesquelles elle n’hésite pas à jouer. Du poivre ? Oui, mais un délicat poivre à queue d’Indonésie, dont l’effluve n’est pas sans rappeler le champignon, « très bien pour les desserts aussi », ou encore un poivre du Timut, aux notes délicates d’agrumes. À sa carte, jamais plus d’une entrée, deux plats et deux desserts. Et parmi ses best-sellers, les ravioles du Dauphiné au piment d’Espelette saupoudrées de fenugrec et gratinées à la tomme d’Ardennes. Car la dame met un point d’honneur à cuisiner un maximum de produits ardennais. Les viandes viennent de Clavy-Warby, le poulet de chez Morel à La Granville ou les légumes de chez Dessailly à Montcy-Notre-Dame… et sélectionne ses vins à Toges, chez les cavistes Jacqueline et Georges.

Du restau éphémère au concept

store

Du bon, du local et de l’imagination. Car il en a fallu pour inventer ce concept store dès 2018 à Charleville. À la base, Marithé tenait une boutique de vêtements (Hommes et Gars) dans cette boutique de la rue Gillet. Mais tous les deux ans, son activité était à l’arrêt pendant le Festival des marionnettes. « Du coup, je me suis dit pourquoi pas faire un restaurant éphémère. Il a fallu que je déménage le magasin pour installer une cuisine et une salle, et voilà… » Un brin bohème, elle accueille des spectacles en tout genre, vend des bijoux créés par des artisans locaux et n’a pas renoncé au prêt-à-porter. « Oui, je crois que je ne sais pas tenir en place… Je dois être un peu hyperactive », résume celle qui assure toute seule en cuisine.

NOUVEAU C3

Design audacieux • Confort et modularité

Diverses

options de motorisation

RENAISSANCE ET DÉTENTE AU SPA CÉLINIE

Des cheminées d’époque et des moulures en marbre confèrent au spa une touche de luxe discret et intemporel. Avec une superficie de 600 m², l’idée de transformer cette demeure en spa s’est imposée d’elle-même, inspirée par une piscine déjà présente. L’intégrité des murs épais et des pierres massives soigneusement préservée souligne l’authenticité de l’endroit. Niché à la campagne tout en étant à seulement 10 minutes de la place Ducale, le Spa Célinie propose une véritable évasion loin de l’agitation urbaine, dans une ambiance intime et accueillante.

SITUÉ DANS UNE ANCIENNE MAISON DE MAÎTRE, LE SPA CÉLINIE EST BIEN PLUS QU’UN SIMPLE ESPACE DE BIEN-ÊTRE. JADIS PROPRIÉTÉ D’UN RÉPARATEUR DE CHARS DE L’ARMÉE, PUIS TRANSFORMÉ EN USINE, CE LIEU FASCINANT A SU CONSERVER SES PIERRES APPARENTES, TÉMOINS DE SON HISTOIRE.

Dans un cadre où rien ne laisse deviner de l’extérieur, l’expérience proposée est à la fois exclusive et sereine. Parmi les soins, le massage polynésien qui fait la renommée de la maison, avec son utilisation de monoï, de pochons de sable chaud et de musiques emblématiques des îles, promet un voyage sensoriel unique, que ce soit en solo, en duo ou en trio.

Le Spa Célinie renouvelle l’approche du spa en offrant un mélange harmonieux de tradition et de modernité, invitant chacun à se ressourcer dans un lieu où le passé et le présent se rejoignent pour une expérience de bien-être inégalée.

SPA CÉLINIE

Maison de bien-être à Warcq

7 prom. des Remparts 08000 Warcq 07 82 99 88 57 spa-celinie.com

1

« LE MERVEILLEUX » CROQUEZ, VOUS LE SAISIREZ !

PARCE QU’ELLE PORTE BIEN SON NOUVEAU NOM, CETTE

PÂTISSERIE ANCIENNE RAVIRA VOS PAPILLES. LUDOVIC BILLARD

VOUS OFFRE LE PRIVILÈGE DE DÉCOUVRIR LA REVISITE D’UNE

PÂTISSERIE QUE L’ON CONNAIT SI BIEN.

Meringue française

2 000 g blancs d’œufs, 1 000 g sucre semoule, 850 g sucre glace.

Monter au fouet les blancs, avec le sucre, verser progressivement.

Une fois monté et bien meringué, incorporer le sucre glace à la Maryse.

Pocher les meringues en petite sphère et cuire 100°C sur plaque pendant 2h30.

3

Sabayon Guanaja

Recette pour 210 moules : 900 g jaunes d’œufs, 750 g œufs, 1 050 g sucre, 300 g eau, 2 400 g Guanaja, 3 750 g crèmes fouettés.

Faire fondre le chocolat à 55°C environ, monter la crème fleurette. À l’aide d’un fouet, incorporer un minimum de crème montée au chocolat chaud afin d’obtenir une consistance lisse et élastique similaire aux autres mélanges. Vérifier la température, 50°C, terminer en mélangeant efficacement à la Maryse la pâte à bombe et le reste de la crème montée.

2

Pâte sablée aux amandes

Recette pour 105 fonds : 360 g beurre, 6 g sel fin, 270 g sucre glace, 90 g poudre d’amande,150 g œufs entiers, 180 g farine, 525 g farine.

Procéder à un premier mélange avec le beurre pommade, le sel fin, le sucre glace, la poudre d’amande, les œufs et les 180 g de farine. Attention à ne pas monter. Dès que le mélange est homogène, ajouter les 525 g de farine restant, ceci de façon très brève. Réserver au réfrigérateur quelques heures avant d’étaler. Foncer les tartes et laisser reposer ½ heures au réfrigérateur. Cuire au four à 150/160°C, jusqu’à ce que la pâte obtienne une jolie couleur brun claire.

Pâtisserie / Chocolaterie

Traiteur / Salon de thé 24 rue de la République

08000 Charleville-Mézières 03 24 29 13 63

5

4

Glaçage chocolat

200 g de couverture, 1 000 g de pâte à glacer noire, 400 g de sirop à 30°B, 500 g de crème fleurette, 100 g de glucose, 200 g nappage neutre. Faire bouillir le sirop, la crème fleurette et le glucose, verser sur la couverture et la pâte à glacer finement hachée. Utilisation à 38/40°C environ.

Montage des petits gateaux (montage à l’endroit)

Commencer par mettre un disque de sablé pistolé entièrement, puis une couche de mousse, une meringue, mousse chocolat, meringue puis lisser. Finir avec une meringue et couche de mousse, glacer de sauce chocolat, finir avec les copeaux chocolat et éventail puis passer au pistolet et sucre glace.

Pâtisserie / Boulangerie

Chocolaterie 4 rue de l’Église

08000 Charleville-Mézières

03 24 33 35 27

Pâtisserie / Boulangerie

Chocolaterie

Rue Maurice Perrin

08090 Tournes

03 24 54 29 25

maison-billard.fr |maisonbillardludovic@gmail.com | MaisonLudovicBillard

D’anciennes poutres aux fonds de tiroirs de meubles ardennais, Olivier Perpète leur donne une seconde vie en créant bijoux, décorations et même des enseignes. Une démarche 100 % upcycling et locale.

Sa carte de visite ? Du bois. Du merisier très exactement. Une très fine plaquette, sans doute issue d’un fond de tiroir, qu’Olivier Perpète a découpée en losange avant d’y graver le nom de sa marque : Cerf. Quand il vous tend cette feuille de bois, c’est toute sa passion et plus encore ses convictions qu’Olivier vous transmet. Fasciné par ce matériau aussi « noble » que « magique », le sexagénaire le récupère avant qu’il ne finisse au rebut. Chêne, merisier, frêne… que du massif. « Et c’est du bois ardennais, ça ne va jamais au-delà des Ardennes, j’y tiens », souffle-t-il.

Des Américains emballés par ses boucles d’oreilles

Woinic

Des fonds de placards en passant par les chevrons, les palettes ou simples planches, pas de gâchis, il en fait des bijoux, de la décoration ou des jeux. « J’ai commencé pour mon plaisir à la maison. J’ai créé ces boucles d’oreilles qui représentent des feuilles et des animaux. » Des hiboux, des sangliers, bien évidemment, et des feuilles qui ressemblent à de la dentelle. Des motifs très délicats, naturels et poétiques grâce à une découpe laser qu’il effectue dans l’atelier dont il a bricolé toutes les machines et amélioré le process dans son atelier, chez lui à Évigny. Facile pour celui qui fut expert métiers et bureau d’études dans l’industrie une grande partie de sa carrière.

L’enseigne Vulco a dit « banco »

La fibre artistique est venue après. « J’ai toujours aimé travailler le bois, je ne pourrais pas vous dire pourquoi… Ces motifs, on m’a dit qu’ils étaient chouettes et que je devrais me lancer. » Et il l’a fait. Ces bijoux, pin’s et magnets sont vendus à Woinic sur l’autoroute. « On m’a dit que des Américains étaient repartis avec des boucles d’oreilles Woinic… », sourit-il. Se diversifiant petit à petit et se lançant sur Instagram, il commence à se faire remarquer. Sa dernière création ? Une enseigne en merisier, légèrement vintage, pour la chaîne de pneus et auto Vulco. « Le responsable régional du réseau a apprécié celui que j’avais fait pour Reims et a décidé de m’en commander pour toutes ses agences du quart Nord-Est », raconte-t-il, encore étonné d’avoir décroché le marché.

Un arbre de Noël 100 % bois et led

Un autre best-seller ? Son sapin de Noël 100 % bois, réalisé à partir de bûchettes qu’il découpe une par une dans des palettes et chevrons. Particuliers, boutiques ou associations… Il en a réalisé pour tous et de toute taille pour un rendu ultra-naturel et écolo. Mais pas austère du tout, grâce aux lumières led qu’il y a intégrées, la magie est au rendez-vous. Cette année, il sera présent au Cabaret Vert sur le stand des artisans et savoir-faire ardennais. À cette occasion, il présentera une création originale : une tour à empiler dont les 60 pièces forment un puzzle au logo du festival. Des heures et des heures de travail qu’il réalise en parallèle de son métier. Au civil, il est formateur au sein d’une association d’insertion. Sa matière première ? Le bois, bien sûr.

DIAGNOSTIC IMMOBILIER

Performance énergétique (DPE)

Amiante - Plomb - Termites

Electricité - Gaz

Audits énergétiques

DTG, PPPT, Amiante avant travaux

DIAGADOM

REMISE

Profitez d’une réduction de 10% sur vos diagnostics immobiliers grâce au code Instant10

DIAGADOM ARDENNES

3 rue Henri Dunant - 08140 Bazeilles 03 53 72 00 16

Elle redonne vie AUX VIEILLES ASSISES

Un

licenciement

économique.

Une formation à l’aube de ses 50 ans. Et voilà quinze ans maintenant que Claire Diehl garnit et tapisse les vieux fauteuils, dans son petit atelier de Fromelennes.

Elle a vécu deux vies, Claire Diehl. Celle du salariat, après ses études d’esthéticienne ou quand elle a bossé neuf années durant pour une boutique de sport, rue Gambetta à Givet. Et puis celle d’après le licenciement économique. Celle où il faut tout repenser à 47 ans. Celle où elle a osé reprendre une formation à mille lieues de ce qu’elle avait fait jusque-là. « Les meubles, le tissu, la déco, ça m’a toujours fait vibrer. »

Tapissier-garnisseur. « Tout s’est enchaîné rapidement. » Les neuf mois entre l’école de Chartres et les stages en entreprise. C’est là que la révélation s’est confirmée, à la Gare aux Sièges, à Bazeilles. « Là, waouh, je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de choses chouettes à faire. C’est une technique, mais aussi un peu d’artistique, ça correspondait à ce que je voulais. » Puis après l’Afpa, elle s’est installée. « C’était le but, ça me semblait cohérent. » D’autant que l’offre manquait, ici, dans la Pointe des Ardennes.

Petit atelier chez elle

En décembre 2009, elle s’installe pour de bon. Aménage un petit atelier chez elle, à Fromelennes. Entasse ses fournitures de la cave au grenier. « J’avais déjà reçu des coups de fil. » Cerise sur le gâteau, elle est reçue à Matignon, elle qui était la 500 000e entreprise à s’installer cette année-là. « J’ai eu du bol », sourit celle qui a choisi aussi de transmettre l’usage du marteau garnisseur ou la technique du guindage dans des ateliers à Rancennes. Elle y réunit chaque semaine des passionnés qui, comme elle, donnent une seconde vie à leurs chaises, fauteuils ou autres assises d’époque. Ses préférés ? « J’adore tous les fauteuils. Ce que j’aime le moins, ce sont les séries de chaises parce que c’est répétitif, mais ça ne me déplaît pas pour autant. Ce qui est excitant, forcément, c’est de faire quelque chose dont on n’a pas l’habitude. Ou alors j’aime aussi quand on me dit « faites ce que vous voulez, mais ça n’arrive pas souvent », sourit la sexagénaire, enfoncée dans un canapé qu’elle a totalement refait il y a des années. « Ça tient bien, et on ne se lasse pas », apprécie en feuilletant le book qui abrite toutes ses réfections celle pour qui tout peut se mêler, neuf et ancien. « C’est quand même dommage de jeter le fauteuil de mamie, parce que ça s’intègre même dans un intérieur moderne. C’est ça qui est agréable dans le métier, c’est que ça change tout le temps, ça évolue en permanence. »

c’est l’automne, prÉparez vos plantations !

183 rue de Berthaucourt - Charleville-Mézières 03 24 57 48 48 les serres du vivier guyon

MERCEDES CLE 200 CABRIOLET

Un jour d’été pas comme les autres

Si l’été 2024 ne laissera pas de souvenirs inoubliables côté météo, l’essai du nouveau cabriolet Mercedes-Benz CLE, par une magnifique journée de juillet, a conquis son essayeur.

Mirko Spasic - Arnaud Gratia

Oh, la belle vie ! Impossible de ne pas avoir ce sentiment, au moment de partir aux côtés de Charles-Antoine Clabaux, à bord de cette superbe Mercedes-Benz CLE 200 Cabriolet, AMG Line. « Avant même le départ, c’est très agréable. Elle est superbe et le gris alpin de ce modèle est très moderne », explique le directeur général de la brasserie Ardwen, à Launois-sur-Vence. Biologiste et biochimiste de formation, le jeune homme a travaillé dans le Nord et la Picardie, avant de revenir dans les Ardennes. « Je voulais développer un projet père-fils, mais rien ne me prédisposait à élaborer de la bière. » En 2017, ils reprennent ensemble la brasserie emblématique et son restaurant, avant de se développer avec la reprise de la Petite Brasserie Ardennaise. Avec une dizaine de personnes, il développe des bières refermentées en bouteilles, élaborées au cours d’un processus d’un mois et demi « pour une expérience gustative différente, des bières goûteuses et rondes ».

CABINET D’AFFAIRES RIMBAUD IMMO

Expert en transaction

Location|Gestion de locaux d’activités professionnelles

Cession|Transmission d’entreprises et fonds de commerces

Adhérence exceptionnelle et souplesse de conduite

« Je suis fidèle à Mercedes depuis longtemps, pour les camions aussi, et le relationnel est très bon avec la Covema. C’est un très bon service. » La CLE Cabriolet, elle, est un salon roulant haut de gamme, qui ne donne qu’une envie: flâner au grand air, en écoutant de la bonne musique, bien protégé de l’air, « sans envie d’accélérer, malgré son style sportif. Elle est assise sur la route, avec une qualité d’adhérence exceptionnelle, un freinage top, sans à-coups. Sa conduite est très souple. On a l’impression de conduire un véhicule familial, avec des accélérations très agréables. »

Un salon roulant, cheveux au vent

Dans l’écrin d’Élan et de la fontaine Saint-Roger, la belle est à l’honneur. À bord, nouveau volant deux branches, ambiance carbone, affichage tête haute, grand écran se redressant pour éviter le contre-jour, kit son avec une installation hi-fi Burmester à couper le souffle, déflecteurs devant et derrière pour éviter toute turbulence, Capote ouverte, le coffre propose un beau contenu de 380 litres. La capote, elle, peut s’ouvrir jusqu’à 50 km/h, en 10 à 20 secondes maximum, selon les modèles. Côté motorisation, cette propulsion arrière est dotée d’un moteur 4 cylindres de 204 CV, avec une micro-hybridation de 23 CV supplémentaire. Le modèle présenté, avec son équipement AMG Line, s’affiche à près de 85 000 €, toutes options comprises, notamment la très belle teinte gris alpin.

Mercedes-Benz CLE 200 Cabriolet 4 cylindres en ligne, 204 CV + micro-hybridation 23 CV Propulsion, boîte automatique 9G-Tronic. Poids : 1 925 kg.

Gastronomie by Olivot

Pensez à vos repas de n d’année entre collèges, amis, famille...

REDÉCOUVERTE DE L’ÎLE MAURICE

LE RETOUR DES HOTELS RIU

LES HÔTELS RIU ARQUENT LEUR RETOUR À L’ÎLE MAURICE AVEC

L’INAUGURATION, LE 31 MAI 2024, DE DEUX ÉTABLISSEMENTS

TOTALEMENT REPENSÉS, SITUÉS AU PIED DU MORNE BRABANT. APRÉS DEUX ANS D’ABSENCE, RIU HOTELS & RESORTS OFFRE UNE EXPÉRIENCE UNIQUE, COMBINANT NATURE, DÉTENTE ET LUXE.

VACANCES PARADISIAQUES

Le Riu Turquoise 4*NL

L’adresse idéale pour les familles et les voyageurs en quête d’aventure. Dans une ambiance chaleureuse, cet hôtel propose une cuisine raffinée à travers son restaurant principal et ses deux restaurants thématiques. Les trois piscines et le club pour enfants RiuLand, avec ses espaces de jeux, garantissent des moments de plaisir pour tous. De nombreuses animations sont proposées en journée et en soirée, ainsi que des sports nautiques, pour une évasion totale. Pour les amateurs de bien-être, un centre de soins est également disponible.

PAUSE ZEN

Le Riu Palace Mauritus 4*SUP NL

Réservé aux adultes il se distingue par son service haut de gamme avec l’Elite Club, offrant une expérience sur mesure.

Cet hôtel propose un service de chambre 24h/24, des cocktails raffinés préparés par des experts en mixologies, et un accès exclusif aux installations du Riu Turquoise.

Dans une démarche écoresponsable, ces hôtels ont installé 2 418 panneaux solaires, couvrant 80 % de leurs besoins énergétiques diurnes, reflètant ainsi l’engagement de RIU en faveur d’un tourisme durable.

Ces nouveaux hôtels RIU promettent une escapade mémorable, où chaque moment est conçu pour combler toutes les attentes. L’expérience All Inclusive 24h/24 garantit un séjour sous le signe du confort et du plaisir.

Mélanie, certifiée Île Maurice

BIOCOOP LE PISSENLIT UN MODÈLE POSITIF DE TRANSITION À CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

Depuis son ouverture en août 2022, Biocoop Le Pissenlit à CharlevilleMézières s’est imposé comme un acteur incontournable de la transition écologique. C’est une coopérative d’intérêt collectif, constituée de la rencontre de paysans bio ardennais, de consommateurs et de ses (futurs) salariés, qui a donné lieu à ce projet, qui a mûri pendant quatre années. En son cœur se trouve une ambition claire : offrir une alternative durable et locale à la consommation traditionnelle industrielle et détachée des territoires.

Conception durable

Dans cette boutique éco-responsable, chaque détail a été pensé pour minimiser l’impact environnemental. Les meubles, par exemple, sont le fruit du travail de partenaires locaux qui ont conçu du mobilier commercial avec du bois récupéré et du bois de la forêt ardennaise que le marché ne veut pas. Autre exemple, l’entreprise ardennaise évolution a installé une technologie de froid à la pointe moins émissive et moins énergivore, jusqu’alors réservée aux grandes surfaces.

Produits bio et responsables

Si les bienfaits de l’agriculture biologique ont déjà fait leurs preuves dans nos produits vendus, certains de nos 70 producteurs locaux s’engagent pour fournir leurs produits en vrac. Nous avons déjà plusieurs producteurs qui se sont engagés dans la consigne en verre. Ces choix incarnent parfaitement l’ADN de Biocoop et de notre coopérative, où l’écologie et le recyclage ne sont pas seulement des valeurs, mais une réalité quotidienne. Ici, rien ne se perd.

Pratiques cohérentes

Même les fruits et légumes sont avec presque zéro emballage plastique et les pertes deviennent la ressource en compost de nos maraîchers.

La coopérative nationale Biocoop s’engage aussi avec les groupements paysans associés sur de nombreux aspects, dont la réduction des déchets.

Pionnier de la réduction des déchets, le papier alimentaire Biocoop est compostable, les yaourts ont leurs propres couvercles réutilisables et nos dernières barquettes de produits bouchers réduisent de 64 % les emballages plastiques et se composent de produits recyclables.

Une équipe salariée à votre service !

Dans les rayons, le vrac est roi, permettant aux clients de réduire leur consommation de matières superflues.

Séverine et Maggy aux fruits et légumes, Nicolas et Sandrine à l’épicerie et vrac, Thomas à la coupe et au frais, et Pauline au vrac non alimentaire, chacun dans son domaine partage son savoir-faire avec passion, guidé par une même volonté : promouvoir une consommation plus responsable.

Ce modèle d’entrepreneuriat coopératif prouve qu’il est possible de conjuguer engagement social et réussite économique. Sous la présidence d’Étienne Mineur, la coopérative poursuit son objectif ambitieux de mettre en œuvre l’intégralité des actions prônées par l’entreprise. En s’entourant de producteurs locaux bio qualifiés et en valorisant le circuit court, Le Pissenlit se positionne comme un véritable moteur dans les Ardennes. À l’heure où la boutique souffle sa deuxième bougie, elle continue d’inspirer en plaçant la durabilité au cœur de son activité.

Aux fruits et légumes : Séverine.

Biocoop Le Pissenlit

ZAC La Croisette / Bois Fortant 2 rue André Joseph - 08000 Charleville-Mézières 03 24 42 34 20 /contact@biocoopardennes.fr

Au vrac : Sandrine et Nicolas.

HAUTE COUTURE AUTOMOBILE À CHARLEVILLE-MEZIERES

CHOISIR SA VOITURE REQUIERT DU TEMPS ET UN CERTAIN SENS DU DÉTAIL

AU MÊME TITRE QUE LE SOIN QUE DS AUTOMOBILES APPORTE AUX FINITIONS

EXCEPTIONNELLES DE SES MODÈLES. UNE QUÊTE DE DESIGN AU CŒUR DE L’EXPÉRIENCE UTILISATEUR… ZOOM SUR QUELQUES FINITIONS.

Des volants issus de l’artisanat

Le saviez-vous ? Les volants DS sont revêtus d’un gainage cuir intégralement réalisé à la main : les gabarits sont découpés à la forme avec minutie par des artisans, qui le recouvrent ensuite d’une protection conçue pour résister au temps.

La Haute Joaillerie pour inspiration...

Parmi les nombreuses sophistications des modèles DS on retrouve : le guillochage. Ce motif ciselé est une exclusivité DS Automobiles. Il embellit l’intérieur de l’ensemble de la gamme est inspiré d’une technique traditionnelle de gravure des surfaces métalliques, issue de l’horlogerie de luxe.

Volant Cuir Gainé.
Guillochage Clous de Paris.

Des finitions haute couture

Pour concevoir l’assise des dossiers de fauteuils, les designers ont puisé leur inspiration dans les bracelets de montres de luxe. On retrouve dans les modèles de la toute nouvelle Collection Antoine de Saint Exupéry des dossiers inspirés des lignes du bracelet de la montre Chanel J12. Comble du confort, les dossiers sont rembourrés d’une mousse haute densité pliée par les maîtres selliers de la marque.

Une signature lumineuse avant-gardiste

Dès 1968 avec les phares directionnels, DS devenait précurseur de l’éclairage automobile. Récemment, la DS7 a introduit le phare DS pixel led Vision 3.0, un projecteur intelligent qui s’adapte à son environnement.

Qu’il soit quotidien ou extraordinaire, chaque trajet se transforme en expérience incomparable avec DS Automobiles. Laissez-vous convaincre par son design exclusif et ses motorisations hybrides ou thermiques. Notre équipe de conseillers sera ravie de vous présenter les nombreux atouts de la gamme au DS Store Autobernard de Charleville. Renseignements : 03 24 55 51 00 / 06 42 16 47 00

PENSEZ À COVOITURER. #SEDÉPLACERMOINSPOLLUER

ABCA CHARLEVILLE

ZAC de La Croisette - Chem. de la Croisette

08000 Charleville-Mézières

Signature lumineuse innovante, gage de visibilité haut niveau.
Sièges confection bracelet de montre.

BMW ENVERGURE REIMS

BMW ENVERGURE CHARLEVILLE

3, 5 et 7 rue Léna Bernstein, 03 26 08 63 68

ZAC La Croisette, Rue André Joseph, 03 24 35 56 56

The new = La nouvelle

The new = La nouvelle

THE NEWX3

THE NEW

X3

BMW X3 M50 xDrive 398 ch : consommation de carburant (cycle mixte, W LTP) en l/100 km : 7.7 ­ 8 ; émissions de CO2, cycle mixte W LTP en g/ km : 175 – 181. Depuis le 1er septembre 2018, les véhicules légers neufs sont réceptionnés en Europe sur la base de la procédure d’essai harmonisée pour les véhicules légers (W LTP), procédure d’essai permettant de mesurer la consommation de carburant et les émissions de CO2, plus réaliste que la procédure NEDC précédemment utilisée. BMW France, S.A. au capital de 2 805 000 € ­ 722 000 965 RCS Versailles5 rue des Hérons, 78180 Montigny­le­Bretonneux.

BMW X3 M50 xDrive 398 ch : consommation de carburant (cycle mixte, WLTP) en l/100 km 7.7 ­ 8 ; émissions de CO2, cycle mixte WLTP en g/ km : 175 – 181. Depuis le 1er septembre 2018, les véhicules légers neufs sont réceptionnés en Europe sur la base de la procédure d’essai harmonisée pour les véhicules légers (WLTP), procédure d’essai permettant de mesurer la consommation de carburant et les émissions de CO2, plus réaliste que la procédure NEDC précédemment utilisée. BMW France, S.A. au capital de 2 805 000 € ­ 722 000 965 RCS Versailles5 rue des Hérons, 78180 Montigny­le­Bretonneux.

Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo. #SeDéplacerMoinsPolluer

Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo. #SeDéplacerMoinsPolluer

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.