![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/0c610b25b0efdaa151d80cf2afb7722e.jpeg)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/60b34ce6b5ad3c089b1f63aa7e3292f7.jpeg)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/ccb7dd059c540824faaeefaacfd3f01a.jpeg)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/45f48ac224c73ca44eca68aebee0c650.jpeg)
CHALLENGE UN MENU GASTRONOMIQUE À MOINS DE 30 EUROS
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/a1f4527aed0c8590d05e29802ac921f9.jpeg)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/69a195b978af95debe26ec9495614e7e.jpeg)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/40004217f2d65eaf7b87cd1523baf229.jpeg)
TENDANCE
LES PÂTISSERIES TROMPE-L’ŒIL
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/3e8412a71c5ace690273796e643e6ad1.jpeg)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/4af962f2204f9517d57e8668ac6623f4.jpeg)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/d4d297e234e7cde00175ed80b3d7072e.jpeg)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/042241f1a227210df7959ce2e20bd3cc.jpeg)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/f44a10f5e83bfc56d58fc3ca75e6951c.jpeg)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/e1e4a5935c6df075e7631a38108ec069.jpeg)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/7ca5f79145c0b21c99b74f80c81c3b39.jpeg)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/18388d06c90639fe597d9c7909db6850.jpeg)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/b5b1c29495732119823cdff70aabf0fa.jpeg)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/241129110430-7be2a0a76cbb81ecd63ec1035a330106/v1/29334cc27519e07788d75a25bac6c6c0.jpeg)
CHALLENGE UN MENU GASTRONOMIQUE À MOINS DE 30 EUROS
TENDANCE
LES PÂTISSERIES TROMPE-L’ŒIL
Assiettes* en porcelaine agrémentée d'un délicat filet d'or, collections Victoria et Ardec.
*Dans la limite des stocks disponibles.
Depuis quelque temps, à chaque nouveau numéro de l’Instant Ardennais, nous vous proposons une thématique qui officie tel un fil conducteur pour dérouler de belles initiatives, des portraits inspirants, et vous faire découvrir ou redécouvrir des figures, des lieux ou des événements emblématiques de notre département. Pour tout vous avouer, l’exercice n’est pas simple. Pas tant au niveau des nouvelles idées, mais surtout parce que, pour chacune d’elles, il y a tant à dire, tant à écrire et tant à dévoiler. Les Ardennes regorgent de talents connus, ou qui méritent de l’être, et qui se renouvellent à vitesse grand V. L’année dernière, à la même époque, nous vous proposions une thématique autour de la gastronomie et de l’art de vivre. À la suite de vos nombreux témoignages et retours positifs – gourmands que vous êtes –, nous nous sommes confortés dans l’idée que nous avions encore beaucoup de choses à raconter. Alors, quand nous nous sommes réunis pour réfléchir à ce nouveau numéro, nous nous sommes dit que nous avions encore pas mal de fil à tirer autour de la gourmandise. Qu’ils soient salés ou sucrés, quotidiens ou ponctuels, à la bonne franquette ou gastronomiques, en mode grande table ou plus économiques, le terroir, le savoir-faire, la tradition et la passion pour les bons produits se conjuguent de nombreuses façons. Nous les avons saupoudrés d’un soupçon de festivité pour clôturer cette année en beauté. Bon appétit et surtout, bonnes fêtes de fin d’année !
Alizée Szwarc Meireles
Site internet, page Facebook, compte Instagram, chaîne Whatsapp, newsletter hebdomadaire... Peu importe le moyen, restons connectés
HORS SÉRIE du journal l’Union l’Ardennais. Éditeur de la publication : journal l’Union. Directrice générale et directrice de la publication : Géraldine Baehr-Pastor. Éditeur délégué : Nicolas Fostier. Responsable éditorial : Alizée Szwarc Meireles. Coordination : Manon Postal et Léa Laurent. Pour contacter la rédaction : redactioninstant@rosselestmedias.fr. Pour contacter la publicité : bsimar@rosselconseilmedias.fr. Photo de couverture : Hervé Dapremont. Régie publicitaire : Rossel Conseil Médias Est - 8 bis place de la Gare - 08000 Charleville-Mézières. CPPAP n° 0425 C 86339. Direction artistique et conception : Prémédias du journal l’Union. Imprimé par Le Réveil de la Marne, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Epernay Cedex. ISSN 2968-7128. Dépôt légal : à parution. Provenance du papier : Maastricht (Pays-Bas). Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Le chef cuisinier Romaric Olivot
du restaurant La Principauté de l’hôtel du Château Fort de Sedan a trouvé l’alliance parfaite pour sublimer la pomme de terre. Il a associé le légume populaire à un produit noble : le caviar.
À l’approche des fêtes de fin d’année, nous avons voulu défier un chef, afin qu’il sublime un produit non noble, populaire par excellence : la pomme de terre, la patate. Romaric Olivot du restaurant La Principauté de l’hôtel du Château Fort de Sedan ne s’est pas laissé prier. Il a non seulement relevé ce défi haut la main, mais en plus, il a prouvé que la pomme de terre a toute sa place à une table gastronomique.
Il a fallu d’abord au chef cuisinier trouver l’alliance parfaite pour lui rendre ses lettres de noblesse. « Je vous propose une entrée de saison, automnale, à base de pommes de terre grenaille de Juniville qui en cette saison ne sont pas farineuses », présente le chef ardennais et normand âgé de 43 ans, qui dirige le restaurant La Principauté depuis 2018.
«
Du croquant en bouche avec la p omme de terre grenaille.
Le côté iodé et saumure du caviar est subtil. »
Les pommes de terre grenaille dressées dans l’assiette ne sont pas seules. « Je les ai accompagnées de caviar d’Aquitaine. » L’alliance parfaite trouvée par le chef Olivot, entre un produit qui évoque le luxe et le légume le plus utilisé en cuisine, a de quoi surprendre. « C’est ce qui est intéressant, justement, de pouvoir allier un produit noble comme le caviar et un produit moins noté, qu’on travaille tous les jours, défend-il. C’est bien de marier les deux. L’un est originaire d’une grande région gastronomique, même si dans nos Ardennes nous avons de bons produits à mettre en valeur. »
Comme la pomme de terre grenaille de Juniville que Romaric Olivot est parvenu à sublimer. « La pomme de terre grenaille avec son caviar d’Aquitaine, que j’ai accompagnée d’une crème épaisse aigre-douce avec des agrumes, un zeste de citron vert. Des pickles de radis red meat et des pousses de Vene Cress », détaille Romaric Olivot. Les couleurs de l’automne dominent dans l’assiette du chef. C’est un vrai plaisir des yeux. « Je regarde les produits de saison, puis je crée ce qui peut s’associer dans un prix raisonnable », ajoute l’artiste. L’entrée gastronomique reste effectivement accessible à 24 euros.
J’ai eu la chance de la déguster. « Du croquant en bouche avec la pomme de terre grenaille. Le côté iodé et saumure du caviar est subtil, je m’attendais à ce que les œufs d’esturgeon soient plus forts en goût, ce n’était pas le cas. Une belle découverte. »
La famille Cogniard élève des volailles depuis plus de 45 ans dans le sud des Ardennes. Un produit de qualité qui égaye chaque année les tables de fête et séduit vos invités.
Jean-Godefroy Varoquaux - Alexis Zanchetta
Ça glougloute, ça caquette, et ça glousse. Dans la jolie ferme familiale des Cogniard, basée à Pauvres, les volailles sont partout et se font entendre de loin. Cette joyeuse basse-cour est dirigée depuis plus de 40 ans par Christian Cogniard. « J’ai repris l’exploitation en 1979, sourit-il. Et j’ai développé la volaille. » Des gallinacés qui se sont depuis frayé un chemin jusque dans les assiettes des plus grands restaurants de la région. Le secret d’une volaille de qualité ? « Nous ne prenons que des souches fermières. Nous ne voulons pas de souche à croissance rapide, assure l’éleveur expérimenté. On n’est pas là pour faire pousser des bêtes à vitesse grand V. » Ici, on prend le temps et on respecte l’animal. « Il faut beaucoup d’amour pour les volailles, tous les jours, 24 heures sur 24 », enchérit Julien Cogniard, le fils de Christian.
Le produit phare sur les tables de Noël reste pour eux la dinde rouge des Ardennes. Elle s’envole en haut des ventes dans les commandes groupées ou sur les marchés de Reims, Charleville ou encore Rethel que ces éleveurs écument pour proposer leurs volailles festives prêtes à cuire.
Volaille farcie : plat réussi
Et dans la famille Cogniard, on ne manque pas d’idées pour sublimer les volailles et ravir les papilles. Corentine, la fille de Christian, élabore, entre autre de savoureuses recettes. Son meilleur conseil pour une dinde réussie : « Arroser régulièrement avec le fond de sauce. »
La priorité selon elle : garder la chair humide. « Il ne faut pas que la viande s’assèche. Vous pouvez donc mettre des fruits frais ou secs à l’intérieur de la dinde. On peut également mettre du boudin blanc ou encore de la farce. Ensuite pour la cuisson, c’est 20 minutes pour 500 grammes. » Si vous hésitiez encore pour votre repas de Noël, pensez aux volailles festives, un délicieux mets pour régaler vos convives.
« J‘ai créé Carré Du Monde® afin d’allier gourmandise et équité en sélectionnant des matières premières ultra-premium et des fèves de cacao rares 100% tracées. Je crois que la gourmandise peut être à la fois éthique et savoureuse. Notre ambition est de créer du bon chocolat artisanal naturellement riche en goût, avec des matières premières premium cultivées dans le respect de l’environnement et de l’Homme. Toutes nos créations chocolat sont fabriquées artisanalement avec tradition et modernité, dans mon atelier à Charleville-Mézières. »
7 rue du Moulin & 18 avenue d’Arches Charleville-Mézières
www.carredumonde.com et dans les Boulangeries Pâtisseries du Mont Olympe
Les frères Vital et Valère Rozet, les nouveaux jeunes chefs de La Gourmandière à Carignan, ont imaginé un menu gastronomique à moins de 30 euros pour ces fêtes de fin d’année.
Vital, le chef cuisinier, et Valère, le chef pâtissier, nous ont fait la démonstration qu’il est possible de faire bonne chère pour pas cher. « On peut très bien manger à moins de 30 euros. Mieux vaut prendre des choses simples et prendre le temps de les cuisiner », défend Vital, l’aîné âgé de 26 ans. Le plus important pour tous les deux, « c’est d’avoir tout préparé à temps, pour profiter pleinement du repas avec ses invités ».
Vital et Valère sont partis sur des plats classiques en y apportant chacun leur petite touche personnelle. « Une crème brûlée salée à la patate douce, pour le cadet âgé de 21 ans. Je trouve que la patate douce n’a pas la place qu’elle mérite en cuisine, alors qu’on peut faire des choses incroyables avec ce légume. » Pour relever le goût de la patate douce, les chefs ont bien voulu dévoiler leur secret. « Il faut en fait cuire la patate douce sur du gros sel au four. Ça lui retire toute son eau et ça rehausse aussi le goût. C’est un régal », expliquent-ils avec gourmandise.
En plat principal, Vital a revisité le bœuf Wellington. « C’est un bœuf en croûte, roulé dans de la pâte feuilletée, avec des champignons de Paris. À la place du jambon, j’ai mis du lard fumé, je préfère au goût. » Le tout accompagné d’un écrasé de pommes de terre à la française. « Avec une sauce au vin, un peu plus classique. On sait que ça plaît et qu’en plus on peut le préparer en avance », détaille Vital Rozet.
Pour le dessert, le chef pâtissier a imaginé pour nous une tarte à la poire et au chocolat avec de la poire cuites subtilement caramélisée en dessous, et de la poire crue au-dessus, sans oublier la mousse au chocolat pour le fond de la tarte. Et les tuiles qui la recouvrent... leur côté croquant est à tomber par terre.
Retrouvez l’intégralité des recettes
Vital et Valère Rozet se sont fait plaisir à faire ce menu. Hervé et moi pouvons vous assurer qu’il fera son effet pendant ces fêtes de fin d’année, nous avons l’honneur d’en savourer une partie. L’écrasé de pommes de terre, qui est pourtant très simple, accompagne merveilleusement bien le bœuf Wellington enroulé dans des crêpes et de la pâte feuilletée. La crème brûlée à la patate douce va impressionner vos convives, le goût est inoubliable.
UN NOËL HAUT EN COULEUR AVEC LA MAISON
FRANÇAISE MICHEL HERBELIN ET LA MAISON
HORLOGÈRE HAMILTON.
Herbelin - Collection Antares
Choix et élégance. Montres féminines dotées d’un système de bracelets interchangeable pour refléter votre style unique.
Herbelin - Diver Automatique Acier
Partez à l’aventure en pleine mer avec la montre
Cap Camarat Diver Automatique Acier Herbelin. Inspirée des créations emblématiques de Michel Herbelin dans les années 70, cette montre incarne l’élégance et l’aventure.
Herbelin - Square Automatique Bleu
Découvrez Cap Camarat Square Automatique Bleu, une création horlogère d’exception ! Cette montre pour homme se distingue non seulement par sa mécanique de précision mais aussi par son esthétique audacieuse, dominée par une couleur bleu cobalt captivant.
Hamilton - Khaki Navy Scuba
Sur la plage, à la piscine ou au fond de l’océan, la nouvelle Khaki Navy Scuba va faire des vagues dans l’univers du style. Conçue pour les marins, les plongeurs, les surfeurs et les simples baigneurs des temps modernes, elle est aussi belle que fonctionnelle grâce à son bracelet en caoutchouc.
Bijouterie MOGLIA
5 rue du Théâtre - Charleville-Mézières 03 24 33 03 94
APPARTEMENTS
Girly et colorée, la roulotte d’Élodie s’est lancée depuis un an et demi sur les routes pour proposer délices sucrés et salés.
De ces 4 m2, elle en a fait « un cocon pour s’éclater ! ». Couleurs girly, fleurs et lierre au plafond, cupcakes sous cloche… Bienvenue dans la roulotte d’Élodie. Depuis un an et demi, cette trentenaire originaire de Chémery-sur-Bar trimballe sa bonne humeur et une flopée de délices sur les routes ardennaises et au-delà.
Son concept ? Une roulotte gourmande qu’elle propose de privatiser pour les particuliers comme pour les entreprises. Le bouche-à-oreille aidant, elle est devenue une incontournable des mariages et baptêmes. « La roulotte, c’est aussi la liberté d’aller partout. »
Mais c’est surtout grâce à sa carte qu’elle cartonne. Cupcakes, tartelettes, layer cakes, petits fours, planchas, assiettes apéritives ou sous forme de box… « La créativité de mon métier me plaît, révèle cette ancienne assistante commerciale au CAP… pâtisserie.
C’est assez libérateur et gratifiant de donner du plaisir aux gens. »
Une reconversion heureuse
C’est après « une grosse remise en question professionnelle » – et une discussion avec son mari –, qu’elle a décidé de se lancer dans l’aventure afin de retrouver « du sens ». Un labo bricolé à la maison, la recherche de recettes et un brin de « folie » l’ont amenée à se consacrer à 100 % à son activité. Le top 3 de cette gourmande assumée ? Un petit burger foie gras et confit d’oignons, une verrine pesto fusilli et un râpé de par mesan. Et pour les palets sucrés, elle proposera un trio de bûches de Noël pour les fêtes. Attention les papilles, au menu, un trio choco et croustillant, bûche passion et mousse vanille, fruits rouges et compotées.
On peut le croiser dans tous les coins des Ardennes, parfois au-delà. Il a le goût du produit et son étal fait saliver les gourmets.
Julien Leprieur - Hervé Dapremont
Il y a des vocations qui se transmettent de génération en génération. C’est à peine cliché d’écrire ça dans le cas de Clark Gaudelet. Il a vu son père et sa mère se lever aux aurores, rouler, déballer, patienter, conseiller, bavarder. Un jour à CharlevilleMézières, un autre à Sedan, le surlendemain à Givet.
« Un lieu de vie où il est toujours agréable de se promener »
Son père avait délaissé le monde de la fête foraine par amour pour sa mère. Lui n’a pas voulu se lancer dans le vêtement et la chaussure comme ses parents. Clark Gaudelet sentait déjà le vent tourner, celui d’un changement de consommation. Il a préféré rôtir du poulet plutôt que vêtir la mariée, mais toujours sur les marchés. « Il y a plus de vingt ans, j’ai vu que les rôtisseries se développaient et qu’il y avait encore la place pour se faire un petit trou », rembobine celui qui a fait une école de commerce. Parce que le marché, c’est ce « lieu de vie où il est toujours agréable de se promener », éloigné des néons des supermarchés et de l’écran de son ordinateur. Cet endroit où l’on zieute, où l’on sent, où l’on écoute encore les quelques gueulards prompts à proposer leur promo.
Clark Gaudelet convainc avec ce poulet qui grille lentement sur sa broche et dont l’odeur se répand sur les places de Tournes, à la Ronde-Couture, jusqu’à Fourmies. Il fait aussi saliver avec son étal de fromages, lancé « il y a six-sept ans », motivé par « l’envie de faire autre chose ». De valoriser cette tomme ardennaise, cette bûche de chèvre, ce « véritable rocroi », ce thiérachien ou cette boulette d’Avesnes.
« Les gens viennent sur les marchés chercher du local, du conseil, un échange »
Il est là aussi le plaisir du marché, ce dialogue direct et vivant avec les clients « qui viennent chercher du local, du conseil, un échange ». Des retraités en semaine, du trentenaire ou du quadra le weekend, faisant dire à Clark Gaudelet que « les gens, aisés ou moins riches, seront toujours attirés par les marchés ». Cette ambiance de marché, « le plaisir de mettre en avant les producteurs locaux », c’est ce qu’il aime, Clark Gaudelet. Cette parenthèse de mélanges où ce voisin taille le bout de gras avec un vieil ami entre deux stands, ces odeurs et ces couleurs qui se mêlent le temps de quelques heures, cette tradition du marché « très français » pour laquelle, lui, il a toujours la vocation.
Accorder de bons petits plats avec la boisson qui va les sublimer, c’est tout un art. On a demandé à Éric Arnaud, patron de La Table du Concept, place Ducale, de nous imaginer un véritable repas de fête, belles bouteilles comprises.
Julien Azemar - Arnaud Gratia
Pour se mettre en appétit, quelques huîtres, des fines de claire, sans artifice. Ou un carpaccio de Saint-Jacques, pour ceux qui n’aimeraient pas. On accompagne d’un grand cru blanc de blanc, « extra-brut, avec des notes salines, un peu iodées ». Un Bonnaire (Cramant) sera parfait.
Pas de prise de tête, on fait classique. Produit brut de qualité sublimé par des accords simples. Éric Arnaud propose une ballottine de foie gras. On l’accompagne d’un « petit confit de figues et d’un poivre de Sechuan qui va relever un peu ». Un beau pain grillé comme le pain des Poilus de Guénard, à Sedan, fera la maille. Avec ça, un blanc de noir de la maison Giraud (Aÿ) avec son champagne « Hommage au Pinot Noir ». Si par philosophie ou goût vous n’êtes pas foie gras, va pour un avocat et de belles gambas. « On va cuire les gambas dans un beau petit bouillon, avec de la laitue de mer et des algues. C’est l’assaisonnement à la minute de l’avocat, très frais, qui va faire l’intérêt » de cette entrée aux saveurs marines, qui se mariera très bien avec un champ’ blanc de blanc, « un chouilly de la maison Vazart-Coquart ».
Commandez à votre boucher un sauté de marcassin : ce n’est pas fort, c’est très tendre, ça fond dans la bouche quand c’est bien mijoté, dans une « belle sauce au vin rouge réduite, liée au cacao, qui apporte de l’amer, mais pas de sucre ». On l’accompagne de beaux légumes : topinambours blanchis dans l’eau salée, finis au four avec un peu d’huile de noisette ou de châtaigne. Un peu de verdure graphique avec du chou romanesco, vous voilà avec un plat authentique et chaleureux. « On accompagne avec un vin rouge qui a du caractère, de la Vallée du Rhône. Un Crozes-Hermitage, c’est un syrah avec une belle structure. » Pas fan de viande ? Idée poisson : « On va faire un dos de cabillaud, si possible avec sa peau. On le sert avec une sauce émulsionnée au safran d’Ardennes de la Ferme du Pré Grandin, et un risotto safrané. Pour garder le côté orange, on ajoute des carottes des sables, et quelques herbes fraîches. » Et on boit « un blanc corse, du domaine Vaccelli. C’est magnifique, ça fait voyager. C’est un cépage vermentino avec une belle fraîcheur, assez rond en bouche et charnu ».
Pour le dessert, simple et efficace. « Un fondant mi-cuit au chocolat, c’est facile à réaliser, et c’est un classique : le dessert préféré des Français. » Pour faire encore plus gourmand : quelques cerises à l’eau-de-vie, de la chantilly, maison ou pas, et c’est parti ! « Avec ça, on part sur un rouge du Roussillon, banyuls ou maury, des vins moelleux, parfaits avec le chocolat. »
Aménagement élagage et entretien de parcs et jardins - 36 ans de savoir-faire6 rue de l’Artisanat - Charleville-Mézières 03 24 33 25 25 www.dehaye-espacesverts.fr
PLONGÉE DANS LA CUISINE DE
Rendu célèbre par son passage dans l’émission « Ma recette est la meilleure de France » le 11 septembre 2024, le Carolo Juanito Rondeau nous a reçus dans sa cuisine.
Pauline Godart - Hervé Dapremont
« Mon passage à la télé ? C’est un super souvenir. L’accueil a été top, on a même fait la fête avec la production. » Juanito Rondeau se souviendra longtemps de son heure de célébrité, vécue le 11 septembre 2024 sur l’antenne de M6 aux alentours de 18 h 30. Il avait alors revisité la recette de la cacasse à cul nu, grâce à l’aide d’Éric Hubert, chef à La Table d’Arthur, pour espérer remporter le titre de « meilleure recette de France. »
Modestie, sobriété, satiété
Un mois plus tard nous l’avons retrouvé, chez lui, à deux pas de la gendarmerie de Charleville-Mézières. « Vous allez voir, ma cuisine, c’est tout ce qu’il y a de plus modeste, lance, avec humilité, le cuistot amateur de 44 ans. Mais c’est bien la preuve qu’on peut se faire plaisir avec pas grand-chose ! ».
Une gazinière traditionnelle, un vieux meuble en bois et un sobre réfrigérateur meublent en effet les lieux. « J’aime les choses simples. Ces deux magnets-là, Paris et Marrakech, c’est uniquement pour faire plaisir à ma fille », dit Juanito. Un robot ménager permet de mixer quelques soupes, et puis c’est tout. L’incontournable de son frigo ? « Ce sur quoi je ne transige pas, c’est sur le beurre et la crème. AOP, pour une vraie texture. C’est la base », sourit-il.
Trois objets, tout de même, méritent un coup d’œil supplémentaire. « Ce couteau à viande, déjà, offert par l’ancien coach de l’Étoile, Alexandre Casimiri, il y a quelques années. C’était pour mon anniversaire, je ne le quitte jamais », éclaire Juanito. Il y a ce tablier, aussi, d’un autre âge, « offert par ma fille quand elle avait 3 ans. Il est tout sale mais c’est un peu comme une relique ! » Enfin, ce vieux bouquin, daté de 1955, est comme un coffre aux trésors. « Cuisine et pâtisserie au gaz », lit-on sur le titre. « La dernière recette que j’ai faite, c’est un pâté de campagne. Ma grandmère ne m’a pas appris à cuisiner, mais à manger ! » complète Juanito, amateur de boudin noir-purée et de blanquette de veau : des bons plats traditionnels des familles, en somme, comme dans le livre. « La cuisine, c’est une passion mais je n’en ferai jamais mon métier. C’est toute la différence entre travail et plaisir, commente-t-il encore. Le plaisir, c’est quand je veux. Ça n’a jamais rien d’obligatoire. » L’obligation, c’est pour sa fille de 9 ans, Louise, que ce veilleur de nuit s’y colle dès qu’il peut. Sur les réseaux sociaux, il n’est pas rare de voir le duo arpenter les bons restaurants, de la table aux coulisses des cuisines, mais aussi s’adonner à la confection de recettes à domicile.
Et c’est dans le jardin, à l’arrière de la maison, que la cuisine se prolonge. « Mon potager, j’y passe environ 40 minutes par semaine. Et puis il y a les fruits pour les confitures, framboises, groseilles, rhubarbe… » Trois poules gambadent dans la pelouse tandis qu’un généreux noyer livre ses fruits d’automne. « Je fais du troc avec des amis ou des voisins. » Voici tout l’art de vivre de Juanito : générosité, bienveillance, comme en cuisine.
Opticien familial régional et indépendant engagé dans la santé par la vision depuis 35 ans.
Nos opticiens Clin d’œil, formés par les Meilleurs Ouvriers de France, vous proposent de réparer vos montures avec soin et précision dans leur atelier.
13 avenue Jean Jaurès 03 24 33 55 14 www.clin-doeil.fr
La boulangerie-pâtisserie GM de Bazeilles propose des pâtisseries trompe-l’œil. Une manière de ramener ces gâteaux « très parisiens » à la campagne. Le tout inspiré par le célèbre chef Cédric Grolet.
En passant la porte de la boulangerie-pâtisserie GM de Bazeilles, impossible de ne pas être attiré par ces trompe-l’œil. Des pommes, des citrons, des framboises, une gousse de vanille ou encore une mangue… Guillaume Jelu a commencé à en réaliser il y a presque dix ans, bien avant le buzz sur les réseaux sociaux. « Je suis fan de Cédric Grolet, j’ai lu tous ses livres. Il a donné la recette de la pomme trompe-l’œil, bien avant de la montrer sur les réseaux sociaux. Je me suis dit que c’était vraiment sympa, alors j’ai essayé de reproduire la même chose », confie le gérant.
SAVONS ET COSMÉTIQUES ARTISANAUX
FABRIQUÉS DANS LES ARDENNES
C’est donc par ce fruit que Guillaume a commencé. Une mousse à la pomme, un insert à la pomme et au gingembre, le tout couvert d’une purée de pommes, avant de congeler la pâtisserie pour qu’elle garde sa forme de fruit. Une fois décongelée, le pâtissier vient l’enrober d’une coque au chocolat. Ce qui paraît rapide à faire, Guillaume Jelu met environ une heure pour une dizaine de pommes.
Une fois habitué aux pommes, Guillaume est passé à d’autres fruits. « J’ai été inspiré par différentes personnes, comme le chocolatier Amaury Guichon, ou encore ma formatrice Morgane Traffort, et j’essaie toujours d’en tester des nouveaux », avec sans cesse la même envie, celle de « proposer des pâtisseries dites « parisiennes » à la campagne ardennaise à des prix raisonnables », confie l’Ardennais.
Au total, aujourd’hui, lui et ses deux alternants sont capables de réaliser presque une vingtaine de sortes. Sa préférée ? « La gousse de vanille avec sa ganache vanille caramel praliné. » Des pâtisseries proposées principalement le week-end. « Ce n’est pas le genre de gâteau que l’on mange dans sa voiture le midi, ça se déguste », souligne le gérant.
Et il faut croire que ça marche : « On a des clients qui viennent de Reims, de Rethel ou même de Belgique, parce qu’ils nous ont repérés sur les réseaux sociaux. »
INCONTOURNABLE DES FÊTES DE FIN D’ANNÉE, LA BÛCHE
1
S’INVITE TRADITIONNELLEMENT À LA TABLE DE NOËL. QU’ON LA PRÉFÈRE GLACÉE, PÂTISSIÈRE OU MERINGUÉE, LA BÛCHE DE NOËL
EST UN GÂTEAU SOPHISTIQUÉ QUI PERMET DE CLÔTURER EN BEAUTÉ UN REPAS DE FÊTE. DÉCOUVREZ ÉTAPE PAR ÉTAPE LES SECRETS
D’UNE DES NOUVEAUTÉS 2024 DE LA MAISON BILLARD.
Biscuit chocolat sans farine
38 g de pâte d’amande 60% • 0.90 g de sel 22 g de beurre • 60 g de jaunes d’œufs 24 g de poudre de cacao • 5 g de purée de banane • 14 cl de lait • 39 g de pâte de cacao • 86 g de blancs d’œufs • 19 g de sucre semoule • 0.50 g de blancs secs
Mixer au robot-coupe la pâte d’amande avec le sel puis détendre avec les jaunes d’œufs et bien monter. Monter et serrer les blancs d’œufs avec le sucre et les blancs secs. Fondre ensemble la pâte de cacao avec le beurre à 45°C. Ajouter la purée de banane et le lait chaud. Ajouter délicatement et progressivement les blancs d’œufs au mélange pâte d’amande. Ajouter beurre + pâte de cacao purée en réalisant au préalable une émulsion. Terminer le mélange avec le cacao. Etaler dans un cadre sur un tapis siliconé. Cuire au four ventilé à 180°C, 12 minutes porte du four légèrement entrouverte (cuisson oura).
3
Retrouvez toute notre collection de Noël sur www.maison-billard.fr
Coulis de griottes
240 g de purée de griottes surgelées • 60 g de griottes entières surgelées • 60 g de griottine Cointreau
42 g de sucre • 4,2 g de pectine
Dans une casserole mettre la purée et les cerises surgelées et ajouter le mélange sucre et pectine, cuire jusqu’à ébullition, puis tempérer et couler.
4
Mousse chocolat noir fruits rouges
28 g de purée de griottes • 106 g de chocolat
Caraïbe • 41 g de sucre semoule • 18 cl d’eau
30 g de jaunes d’œuf • 148 cl de crème
Chauffer les purées de fruits à 65°C, ajouter la gélatine hydratée puis verser sur le chocolat et créer une émulsion. Réaliser une pâte à bombe et la verser sur la ganache à 38°C puis la crème montée. Couler dans le cadre.
2
Crème brûlée Pistache
400 g de crème fleurette • 80 cl de lait 2 gousses de vanille • 110 g de sucre 110 g de jaunes • 4 g de gélatine en poudre 24 cl d’eau • 60 g de pâte de pistache
Réaliser une crème anglaise, incorporer la gélatine gonflée dans l’eau et couler en gouttière le liquide tiède.
Pâtisserie / Chocolaterie
Traiteur / Salon de thé
24 rue de la République
08000 Charleville-Mézières 03 24 29 13 63
6
5
Finition
Verser la crème brulée dans le moule insert puis réfrigérer. Couler la griotte sur la crème brûlée puis aussitôt déposer votre bande de biscuit chocolat afin d’obturer votre insert, puis surgeler l’ensemble. Couler la mousse chocolat puis déposer l’insert et obturer avec le croquant Duja et surgeler
Démouler les bûches, glacer au miroir brillant.
Pâtisserie / Boulangerie
Chocolaterie
4 rue de l’Église
08000 Charleville-Mézières 03 24 33 35 27
Pâtisserie / Boulangerie
Chocolaterie
Rue Maurice Perrin 08090 Tournes 03 24 54 88 57
maison-billard.fr |maisonbillardludovic@gmail.com | MaisonLudovicBillard
CHEZ BIOCOOP, L’ÉQUIPE DE LA COOPÉRATIVE ARDENNAISE REND
LA QUALITÉ BIO ACCESSIBLE ET DONNE LA PRIORITÉ AU LOCAL,
POUR LE PLUS GRAND PLAISIR DES SAVEURS, DE LA FRAICHEUR, DE L’ENVIRONNEMENT, DE LA SANTÉ ... ET DES PORTES-MONNAIES.
HORS D’ŒUVRE
Un cocktail d’engagements et de valeurs
Le magasin Biocoop Le Pissenlit est une coopérative constituée de 240 ardennais paysans bio, de consommateurs et de salariés. Biocoop est une coopérative de magasins indépendants et de groupements agricoles bio. Ensemble, ce sont engagements et des résultats qui rendent fier :
• 100 % Bio exigeante.
• Priorité au local puis au national. Nous sommes à 90 % français (contre 33 %).
• Commerce équitable origine France pour un prix digne pour nos paysans !
• 100 % de saison.
• Mais aussi : semences paysannes, réduction des déchets, Zéro OGM, pas de transports en avion, etc.
FORMULE DE TOUS LES JOURS
La qualité et le prix au quotidien
Manger tous les jours avec plaisir et sans se ruiner c’est chez Biocoop ! L’ensemble des approvisionnements en direct de 65 producteurs locaux et par la coopérative Biocoop permettent une offre primeur quotidienne saisonnière au prix juste pour des produits de qualités et pour le paysan et le consommateur. Le prix est juste et aussi engagé. Des produits à la marge réduite de la part du producteur et du distributeur sont proposés et balisé sous le nom de “Prix engagé”.
ENTRÉE DU JOUR
L’agriculture Bio, un mode de production exigeant
L’agriculture Bio est soucieuse du respect des équilibres naturels et du rapport à la terre. Si vous ne connaissez pas personnellement votre producteur, la Bio est une source de confiance. Ce label Bio est une source contrôlée de qualité et de respect d’un minimum sur les méthodes de production. C’est un des rares labels reconnu et encadré par l’État aux côtés des AOP, IGP et AOC.
ENTRÉE DU JOUR
Au goût du jour
Le goût dans le Bio c’est quoi ? C’est l’interdiction des intrants chimiques et ça change tout le mode de production. Le paysan est obligé de respecter le temps du cycle de vie du vivant, il travaille avec un sol vivant. Les dernières études scientifiques le prouvent : les produits bio ont plus de goût et en même temps, sont meilleurs pour la santé.
DESSERT
Des pépites aux produits d’exception Tradition, nouveauté, et innovation, relocalisation, terroir. Ensemble, les producteurs bio proposent des produits rares. Que ce soit pour le plaisir de l’ancien, la redécouverte du disparu, ainsi que la recherche de la saveur et de l’authentique.
PLANCHES REPAS
Plaisir partagé
Pour un partage convivial, les solutions collective existent avec les plateaux raclettes et apéritifs de fromages et charcuterie. Le tout possible en offre végétale. Chez Biocoop, il y en a pour tous !
Chez Biocoop, Notre équipe est là pour vous accompagner et servir au quotidien.
L’amour de la Bio ça se transmet !
Elle n’a pas encore 15 ans mais elle est déjà promise à une belle carrière de pâtissière. La Givetoise Vaïana
Danloux nous livre une recette facile et délicieuse, pour ces fêtes de fin d’année.
Elle a tellement de choses en tête, Vaïana Danloux. Elle qui vient d’intégrer les Compagnons du Tour de France à Reims. Elle qui bossera ces deux prochaines années son alternance à la boulangerie Les Halles, chez le chef Sylvain Guglielmi. Elle qui s’est encore investie en faveur du Téléthon – dont elle a d’ailleurs été marraine alors qu’elle n’avait que 11 ans – dans les Ardennes avec ses biscuits si savoureux. Elle qui, au milieu de tout ça, trouve le moyen de se creuser un peu la tête lorsqu’on lui demande une pâtisserie pas trop compliquée qu’elle pourrait réaliser avec nous pour embellir une table de fête.
« Se détendre au milieu des devoirs »
Vaïana et la pâtisserie, c’est une incroyable histoire née en 2020, en plein confinement. Lorsqu’elle s’est mise à faire gâteaux au yaourt et tiramisu, encouragée par le palais gourmand de son petit frère Mika, pour se « détendre au milieu des devoirs ». Elle avait 10 ans et n’a plus jamais rangé ses spatules, ses maryses, ni débranché son robot. Les placards de la cuisine familiale se sont remplis. Son petit carnet de recettes s’est étoffé, jusqu’à ce qu’elle accède en septembre au rêve qu’elle nourrissait depuis la naissance de cette passion : intégrer les Compagnons. Ce lundi-là, c’est dans cette même cuisine qui nous semble désormais si familière que nous la retrouvons, à Givet, plus épanouie que jamais. Elle a ressorti son carnet à l’écriture si enfantine. Taché d’être si utilisé, les pages scotchées. « J’en ai commencé un nouveau aux Compagnons », s’excuse-t-elle presque. Il est ouvert à la page des cupcakes. C’est ce petit dessert réconfortant qu’elle a choisi de nous faire cuisiner. « C’est une recette que je fais déjà depuis longtemps. J’ai toujours gardé la même. » « J’aime bien quand elle en fait, ça me permet d’en emmener dans mon camion quand je pars », valide son papa, Arnaud.
Ceux de Noël, Vaïana a choisi de les fourrer de sa poche à douilles à la pâte de spéculoos, après avoir percé les gâteaux à l’aide d’un vide-pomme. Et de les décorer d’une chantilly colorée pour en faire de jolis sapins qu’elle a ornés de petits décors en sucre. « C’est simple à faire et ça plaît à tout le monde, y compris aux enfants, vante-t-elle. Et puis chacun peut le faire au goût qu’il aime. Là je mets du spéculoos mais ça peut être de la confiture, du praliné, de la pâte à tartiner… » En tout cas, nous, la recette, on l’a goûtée et validée !
Pour la base cupcake vanille
110 g de farine • 60 g de beurre • 150 g de sucre • 3 œufs 1 sachet de sucre vanillé • 1 cc d’arôme vanille • 1 pincée de sel • 1 cc de levure chimique
Séparer le blanc des jaunes d’œufs. Ajouter le sucre et le sucre vanillé dans les jaunes d’œufs, puis mélanger jusqu’à rendre le mélange mousseux. Ajouter le beurre préalablement fondu et l’arôme de vanille, mélanger, puis incorporer la farine et la levure. À côté, monter les blancs d’œufs en neige avec la pincée de sel. Puis les ajouter petit à petit, jusqu’à obtenir une préparation homogène. Répartir à mi-hauteur dans les moules à cupcake, cuire a 180 °C pendant 15 minutes. Les laisser refroidir.
Pour la chantilly
500 g de crème liquide entière 30 % • 40 g de sucre glace 1/2 gousse de vanille • Colorant vert Mettre cul-de-poule et fouet au congélateur, et avoir une crème bien froide. Gratter sur toute la longueur de la gousse pour extraire les graines. Verser la crème, le sucre glace et les graines de gousse de vanille dans le cul-de-poule bien froid, puis monter la chantilly. Ajouter le colorant alimentaire, mélanger jusqu’à ce qu’elle soit assez ferme.
Montage
Pâte de spéculoos : décorations en sucre (vermicelle, flocons de Noël, étoiles…) Inciser le cupcake pour pouvoir le garnir de pâte de spéculoos. Mettre en poche à douille munie d’une douille cannelée, la crème chantilly, puis pocher en forme de petit sapin la crème sur le cupcake et répéter l’opération pour tous les cupcakes. Poser les décorations harmonieusement sur la crème comme pour imiter des boules de Noël, puis finir par une perle dorée en sucre sur le dessus pour la touche finale.
La Ville de Sedan présente La saison culturelle Marcillet 2024 - 2025
Vendredi 13/12
20h30 - Salle Marcillet
ANDER Concert French Pop
Samedi 15/03
20h30 - Pôle culturel
Dimanche 25/05 15h - Salle Marcillet
Vendredi 24/01
20h30 - Salle Marcillet
20h30 - Salle Marcillet ELTONOLOGY
Tribute à Elton John
Samedi 24/05
Suivez l’actualité de la Ville de Sedan
« Une bonne playlist est une playlist qui rassemble »
Les incontournables de Max Collet
Hips don’t Lie - Shakira
Temperature - Sean Paul
Family Affair - Mary J. Blige
Baby one more time - Britney Spears
David Guetta
Freed from Desire - Gala
I Gotta Feeling - Black Eyed Peas
La Goffa Lolita – La Petite Culotte
Les Lacs du Connemara - Christophe Michel
Pour un flirt - Michel Delpech
Les Champs-Élysées - Joe Dassin
Dans les yeux d’Émilie - Joe Dassin
Emmenez-moi - Charles Aznavour
Bailar - Elvis Crespo
Danza Kuduro
Coco Loco - Maluma
Je te donne - J.-J. Goldman
Gimme Gimme - Abba
Femme libérée - Cookie Dingler
Mourir sur scène - Dalida
Le secret d’une bonne soirée entre amis tient aussi à son ambiance musicale. Pour Maxime Collet, le patron du Banana Joe et du Quai de la Maline, il en faut pour tous.
Avant d’ambiancer les soirées carolos, Max Collet a été DJ, notamment pour des mariages. Alors, la bonne musique au bon moment pour faire danser les invités, il connaît. Et pour lui, l’un des secrets, c’est de « ne pas attendre que tout le monde soit fatigué pour chercher à les faire danser. Avant, pendant, après le repas, on danse ! ». Une fois cette logique bien intégrée, ce sont les choix du DJ qui vont faire la différence. Car oui, pour le patron du Banana Joe, il faut qu’un être humain gère la playlist. « Sur les plateformes, il y en a plein des toutes faites. Il existe plein de choses pas mal. Mais il faut toujours que quelqu’un s’en occupe, qu’il puisse réagir si le titre ne prend pas ou s’il y a un problème technique. »
Les filles en premier
Le petit truc de Max Collet pour remplir la piste, c’est de commencer par des titres sur lesquels les femmes adorent se lâcher. « On ne voit jamais les hommes venir en premier sur la piste. Souvent il faut convaincre un public féminin et les garçons suivront. » Une énergique Céline Dion, avec J’irai où tu iras marche toujours, ou Ella Elle l’a de France Gall, voire Djadja de Aya Nakamura.
Le bon timing
Une fois tout le monde sur la piste (ou dans le milieu de votre salon réagencé), attention à ne pas lasser les fêtards. « Il ne faut pas des chansons trop longues, insiste Max Collet. Deux minutes trente, c’est bien. Au-delà de 3 minutes, 3 minutes 30, c’est trop long ». Et surtout, il faut varier les styles, les époques. « Celui qui met la musique, ne choisit pas les musiques que lui préfère. La musique doit rassembler, une bonne playlist, est une playlist qui rassemble. »
Les incontournables
Pour cela, il y a des incontournables, comme les années 1980, mais, prévient le pro, « il ne faut pas faire sa playlist par décennie pour éviter de perdre ceux qui ne se retrouvent pas dans telle ou telle époque. Il faut passer d’une génération à une autre et mêler tous les styles. Il faut s’adapter à son public ». D’où l’intérêt d’avoir un(e) préposé(e) à la playlist qui aura d’ailleurs pris le temps de la tester avant la soirée. Dernier petit truc de Max Collet : « Pourquoi ne pas commencer la soirée par un blindtest ou un karaoké ? Ça met très vite l’ambiance. »
Thomas Delobelle - Hervé Dapremont
Alarme télésurveillance • Alarme incendie
Portail coulissant-battant
Automatisation barrière
Interphonie • Télécommande
Badges • Claviers
Depuis 40 ans notre société est à votre côté pour veiller à votre sécurité.
Interphone vidéo V4
La brasserie artisanale de Monthermé, comme d’autres brasseries ardennaises, a embouteillé sa fameuse bière de Noël. Un breuvage houblonné
« plus rond, plus fort », parfumé d’épices festives.
Mélanie Demarest - Hervé Dapremont
Une agréable odeur parfume la rue du Docteur-Lemaire, à Monthermé. « Là, c’est le houblon qu’on sent », renseigne Greg. Ce matin-là, il est en plein brassage d’une nouvelle bière sur laquelle il ne préfère pas s’étendre pour l’instant. « On n’en parle pas tant qu’on n’est pas sûrs qu’elle sera buvable », rigole-t-il les yeux un peu tirés. Il est là depuis 5 heures du mat. « Je viens plus tôt, même, généralement. On a tous des jobs à côté, alors il faut s’organiser pour caler les brassages. »
150 hectolitres par an
Devant lui, la fameuse fumée houblonnée s’échappe d’une immense cuve en inox. C’est là que sont préparés les quelque 150 hectolitres de bière que produit chaque année le groupe de copains de la brasserie de Monthermé, qui a rejoint en mars 2024 le cercle prisé des producteurs
estampillés « Valeurs Parc naturel régional » des Ardennes. Des bières aux noms patois qu’ils vendent entre 2,60 € pour les régulières et 2,90 € pour les spéciales, comme la bière de Noël qui, comme les trois dernières années, sera leur produit phare de cette fin 2024. « Dans le monde de la bière, ça a évidemment un côté marketing, ça fait partie du paysage des bières proposées, comme les bières de printemps d’ailleurs. Même si le problème de la bière de Noël, c’est que dès le premier de l’an, c’est passé. » La bière d’hiver, c’est une bière réconfortante. Moins légère. « C’est une bière que j’imagine bien accompagnée de tout ce qu’on trouve à Noël : les petits biscuits, les gaufres… » Une bière qui a sa légende, aussi. « L’idée était de finir le grenier de malts avant la rentrée et la récolte du printemps, raconte le brasseur. Et on mettait plein d’épices parce qu’on n’était pas vraiment sûrs du goût que ça aurait ! On dit aussi qu’on l’offrait aux ouvriers de la brasserie. » C’est une bière qui, généralement, « a plus de rondeur, est plus forte ». Et qui doit sa couleur plus foncée aux malts eux-mêmes plus foncés. « Ce sont ceux qui restent, parce qu’on les utilise très peu dans les autres recettes. »
1 200 bouteilles de 33 cl
Clous de girofle, coriandre, écorce d’oranger, spéculoos lui confèrent ensuite toute son originalité. « La base d’épices est identique à l’année dernière, on avait eu d’excellents retours parce que ça reste discret. Il ne faut pas qu’on boive un gâteau, et puis je n’aime pas trop les côtés clivants. Ce sont les malts qui ont changé. » L’autre différence cette année, c’est qu’en plus des quelque 1 200 bouteilles de 33 cl, la bière sera disponible à la pression sur les marchés de Noël auxquels ils participeront. « Le premier, ce sera les Hautes-Rivières les 30 novembre et 1er décembre ; Monthermé, naturellement, le 8 décembre ; Nouzonville le 15, liste-t-il. Après il y en aura peut-être d’autres. »
nos nombreux modèles exposés de vans, fourgons, camping-cars et caravanes
- 08160 DOM-LE-MESNIL Tél. 03 24 54 51 46 www.centre-caravaning-est.com
Vous souhaitez une table de fête agrémentée du savoir-faire des Ardennes ? L’Instant Ardennais a sillonné le territoire pour vous à la recherche de ses pépites et vous propose une sélection de produits à petit-prix. Joyeuses fêtes !
Tartinables : Potimarron châtaigne et fromage de chèvre de la Réserve Gourmande à Douzy. Gâteaux apéritifs : Sablés thym et safran de la Ferme du Pré Grandin à Le Thour. Boisson : Le jus de pomme pétillant bio du Pressoir des Gourmands à Douzy. Chocolat : Les ardoises de la Confiserie du Vieux Moulin à Charleville-Mézières. Thé : Le thé de Noël de Jour de Bon Thé à Charleville-Mézières (thé vert, pomme, cannelle, vanille, amande amère, orange sanguine, gingembre). Sucrerie : Le sucre rouge de la Maison Simon à Bogny-sur-Meuse.
Pour vos fêtes de fin d’année, nature, truffe, aux escargots ou à l’oignon.Fabrication artisanale. Jambon, poitrine, sel, poivre 4 épices, lait, œuf. 1
LES DOMAINES ROBERT VIC Ce rouge est flatteur. Il vous plonge dans les fruits noirs, avec un nez expressif de baies mûres. La bouche est éclatante, sur le fruit et les épices douces, juteuses comme on aime ! Ses légers tannins fins accompagnent une rondeur appétante. 2
Le Barbencroc, du nom d’un célèbre bandit des Ardennes du 9e siècle, est une eau de vie de pommes vieillie en fût de chêne du limousin neufs et passée ensuite dans un fût ayant contenu du cognac, ce qui lui donne un goût subtil en fin de bouche. 3
Volailles festives pour les fêtes de fin d’année, oies, chapons, poulardes et pintardes. 4
1 L’Aire à Grange
Châtelet-sur-Retourne
03 24 72 80 69
www.laireagrange.fr
2 La Cave de Nevers
13 place de Nevers - Charleville-Mézières
03 24 32 28 46
3 Cidrerie de Warnécourt
8 Grande Rubrique - Barbaise
06 74 66 00 41
4 Les Volailles et Agneaux de la Ferme
Famille COGNIARD - Pauvres
03 24 30 33 06
5 La Fromagerie
21 rue du Daga - Charleville-Mézières
06 02 72 95 85 - www.fromagerie-seurat.fr
6 Chocolatier Pol Bouchex
5 rue du Daga - Charleville-Mézières
03 24 52 66 52
C’est un fromage régional, au lait cru fermier, produit par le Gaec Leclerc. Une valeur sûre pour les fêtes qui trouve sa place aisément sur un plateau de fin de repas. 5
Une alliance entre le croquant de l’enrobage à l’extérieur et la douceur et l’onctuosité de la ganache au chocolat noir 66% avec une pointe de vanille à l’intérieur ! 6
Sur la route avec Jean-Christophe
Sur les petites routes départementales ardennaises, rendues délicates avec les feuilles mortes, le confort et les qualités du GLC Coupé, un élégant SUV familial plein de tempérament, ont été grandement appréciés par notre essayeur d’un jour, Jean-Christophe Leclère, propriétaire du magasin Les Illuminations.
Mirko Spasic - Arnaud Gratia
L’été est passé, le plaisir automobile se conjugue davantage en SUV qu’en cabriolet. Chez MercedesBenz, après avoir goûté aux joies du CLE 200 Cabriolet dans le dernier numéro de l’Instant Ardennais, place à un autre essai d’exception, avec le nouveau GLC Coupé 220 D. Nous avons demandé à une personnalité carolomacérienne, Jean-Christophe Leclère, d’en prendre le volant, sur ses routes de prédilection autour de Charleville-Mézières. Spécialisé dans le commerce du vin depuis 34 ans, il est propriétaire du magasin Les Illuminations, rue de Mantoue, mais aussi depuis 24 ans, de l’artisan torréfacteur Océ, rue Noël, référence nationale en matière de café et de thé. Mieux encore, grâce à son site internet, la clientèle de cet expert dans les grands crus et millésimes rares est internationale.
Déjà utilisateur de la marque pour ses véhicules utilitaires qui parcourent toute l’Europe, Jean-Christophe Leclère a pris un grand plaisir à cet essai mené sur les petites routes entre Boutancourt, Élan et Balaives-et-Butz. Habitué des modèles allemands hautes performances, il a particulièrement apprécié ce SUV à l’élégante ligne coupé. « Je ne suis pas amateur de grande technologie, annonce-t-il en s’installant au volant du GLC, mais l’affichage tête haute est vraiment plaisant. Le véhicule lui-même est spacieux et beau. Le design et les finitions sont remarquables, quant à la boîte automatique à 9 rapports, elle procure un confort exceptionnel. C’est du Mercedes ! C’est une boîte extraordinaire. On ne sent même pas le passage des rapports. »
Idéal sur les petites routes ardennaises d’automne
Le moteur 2 litres de 197 chevaux dispose d’une micro-hybridation.
Le modèle est doté de la transmission 4Matic qui répartit la transmission vers les essieux avant ou arrière en fonction du terrain et des conditions de conduite. Autant dire qu’à l’automne, sur les petites routes départementales ardennaises, humides et glissantes avec les feuilles mortes, les qualités dynamiques du nouveau GLC font merveille.
Le modèle essayé est la Mercedes-Benz GLC Coupé 220 D 197 chevaux AMG Line, 4Matic, 9G-Tronic, diesel micro-hybride.
Entreprise familiale depuis 1912
FLEURISTERIE - JARDINERIE
LAISSEZ-VOUS TENTER !
A l’approche des fêtes de fin d’année, venez découvrir nos compositions florales à offrir ou pour décorer votre intérieur
Notre équipe de fleuristes qualifiées reste à votre disposition pour vous aider et vous guider dans vos choix
183, rue de Berthaucourt - Charleville-Mézières 03 24 57 48 48 - les serres du vivier guyon
BMW ENVERGURE CHARLEVILLE
ZAC La Croisette, Rue André Joseph, 08000 Charleville-Mézières 03 24 35 56 56
Consommation mixte combinée de la BMW Série 1 selon motorisations : 4,3 à 7,8 l/100 km. Émissions de CO₂ combinées : 112 à 185 g/km. Depuis le 01/09/2018, les véhicules légers neufs sont réceptionnés en Europe sur la base de la procédure d’essai harmonisée pour les véhicules légers (WLTP), procédure d’essai permettant de mesurer la consommation de carburant et les émissions de CO₂, plus réaliste que la procédure NEDC précédemment utilisée.
BMW France S.A. au capital de 2 805 000 € - 772 000 965 RCS Versailles - 5 rue des Hérons, 78180 Montigny-leBretonneux.