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DESTINÉE

Elle a quitté sa terre natale très jeune et insouciante, afin d’accomplir une carrière professionnelle aux côtés des plus grandes stars de ce monde.

Des rêves de grandeur devenus réalité

Julie Paquit, qui a grandi à Nouvion-sur-Meuse, est productrice de films chez Vantage Media International (VMI), une société californienne. Acharnée de travail, elle mène une vie de rêve, à la hauteur des ambitions élevées qu’elle s’est fixées quand elle était adolescente. Elle habite à Los Angeles, à deux pas de Beverly Hills, mais passe plusieurs mois par an à l’étranger, au gré des plus grands rendez-vous du cinéma.

Trois jours en Corée du Sud, une semaine au Festival de Cannes… En février, la Nouvionnaise était à Berlin pour l’un des plus prestigieux rassemblements autour du Septième art. Avec, en point d’orgue, un business lunch en compagnie de l’ambassadeur américain en Allemagne.

Son travail, c’est de faire affaire avec les plus grands distributeurs mondiaux pour leur vendre ses films et ceux de l’entreprise.

Une mission, mais pas impossible

Pas une mince mission, pour une jeune ardennaise qui ne parlait absolument pas anglais et a fait son trou dans un univers hautement masculin. « Être une femme dans le cinéma, c’est plus difficile. J’ai l’impression qu’il faut faire deux fois plus pour prouver sa valeur, pour gagner sa vie ou tout simplement être prise au sérieux. Mais les choses changent petit à petit », entrevoit Julie, non sans une pointe d’accent américain. « Par contre, l’entraide entre femmes est essentielle et courante. »

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