Instant Rémois

PA G E A U - M A N S E N C A L

LES FRÈRES ENNEMIS DU COMMERCE LGM-1

© LGM1

DANS L’IMAGINAIRE DE L’ARCHI DESSINATEUR

sans limite

#24

PRINTEMPS 2022

EN PARTENARIAT AVEC

nouveau

SUIVEZ-NOUS

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HORS SERIE du journal l’Union. Éditeur de la publication : journal l’Union.

Directeur de la publication : Daniel Picault. Éditeur délégué : Sébastien Lacroix. Photo de Une : LGM1. Photos pages intérieures : Frédéric Leroux, Aurélien Laudy, Adobestock. Régie publicitaire : Global Est Médias, 6 rue Gutenberg, 51083 Reims. CPPAP n° 0425 C 86339. Coordination : Estelle Baudelot. Conception : Prémédias du journal l’Union. Imprimé par Le Réveil de la Marne, Jérome Jorda, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Epernay Cedex. ISSN : en cours. Dépôt légal : à parution. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

LO U N G E Du mercredi au dimanche à partir de 15 heures Ouverture le dimanche de 12 heures à 20h30 Tél. 06 09 07 43 82 11 rue des Fuseliers à Reims

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un instant de légèreté

Comment conjuguer la légèreté de l’Instant avec la gravité de l’Histoire ? Vaste débat. Quand nous parviennent les échos de la guerre, est-il raisonnable de s’attarder sur des futilités telles que les oreilles de Simone, le basset hound de l’hôtel de la Paix, sur la meilleure façon d’améliorer son profil diététique ou sur les mérites comparés des vins tranquilles produits en Champagne ? Eh bien oui, il faut savoir vivre sous les épées, comme Damoclès. L’épée de la guerre imprévisible, l’épée de l’inflation bourgeonnante, l’épée de la pandémie s’endormant d’un œil. Et il y en a bien d’autres, des épées. Alors oui, la vie continue. Notre belle ville nous ménage de larges espaces de distraction, d‘émerveillement, des adresses pour goûter le sel de la vie, que ce soit sous forme d’une exposition, d’une bonne bouteille à partager, d’un coupé mythique à essayer, d’une poule à rechercher dans le jardin du voisin. Le sel de la vie, c’est aussi le commerce. Sous toutes ses formes. Nous l’avons vérifié, l’hyper et le « petit » commerce du centre ne sont pas antinomiques. Vincent, Paul et les autres nous le prouvent. La vie continue, dans la légèreté avec l’Instant, dans la gravité avec l’Histoire.

Sébastien

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I N F L U E N C E

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Elise Bougy CHINEUSE DE VINS

Laetitia Venancio

Pauline Godart alias Paulette

TESTEUSE DE CHOC

LE SOURIRE ET LA PLUME

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Mathilde Demonceaux DIÉTÉTICIENNE

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Peggy Léoty

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Olivier Durand

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LAURIE ANDRES

Alice RENARD

Aurélien Laudy

YOU TALKIN’ TO ME ?

DÉCORATRICE

EXPLORATEUR URBAIN

CHASSEUSE DE TRÉSORS

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PETITS COMMERCES ET GRANDE DISTRIBUTION

VINCENT, PAUL ET LES AUTRES Texte : Paulette - Photos : Aurélien Laudy

L’UN DIRIGE L’HYPER E.LECLERC DE SAINT-BRICE COURCELLES ET SES 600 SALARIÉS. L’AUTRE, PATRON DU LION PLACE D’ERLON, PRÉSIDE LES 325 COMMERÇANTS DES VITRINES DE REIMS. TOUT LES OPPOSE, ILS NE SE CONNAISSAIENT PAS ET SE SONT QUITTÉS (QUASI) COPAINS APRÈS QUE NOUS LES AVONS FAIT SE RENCONTRER. BILAN : PAUL PAGEAU (À GAUCHE) ET VINCENT MANSENCAL SONT DEUX GRANDS GAILLARDS SYMPAS, QUI NE MÂCHENT PAS LEURS MOTS ET PRENNENT LE TEMPS DE (VRAIMENT) S’ÉCOUTER.

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abord, le rendez-vous était prévu un mercredi. Du moins jusqu’à ce que, la veille, Paul Pageau m’appelle : « je suis coincé à Bruxelles pour la nuit... Je ne pourrai pas être à Reims, désolé. » À Bruxelles, Paul Pageau négocie, avec les industriels, les prix des produits pour sa centrale d’achat. C’est le genre d’homme qui, à une heure du matin, se connecte en visio pour tenter d’en découdre avec des géants encore plus géants que son enseigne : Lactalis, Danone, qui font le beau temps, et surtout la pluie.

Finalement, c’est donc un vendredi, a priori en territoire ennemi, que le duel aura lieu. À 10 heures, au Lion de Belfort. Vincent Mansencal, qui a fini de racheter cette institution rémoise avec vue sur la fontaine Subé à son beau-père en 2019, est tendu. « Paul ? Je ne le connais pas. Mais je me suis frité avec son père pendant le confinement... Du coup, je tends le dos. » Pour une sombre histoire de « commerce non-essentiel », je crois, alors que les hypermarchés étaient restés ouverts et tous les autres magasins, condamnés. De l’histoire ancienne, déjà, mais dont les traces sont indélébiles.

Voici Paul Pageau qui arrive – son grand retour au Lion depuis ses 17 ans.

C’est le fils de Jean-Paul, créateur des deux E.Leclerc du secteur et défricheur de la grande distribution. Tutoiement, tout de suite. « Ça bosse ? » lance Paul

au cafetier en montant l’escalier. « Pas trop... La limonade n’est pas top en ce moment », répond Vincent. La « limonade », dans le jargon, ce sont les à-côtés, hors restauration, à toute heure de la journée. « Chez nous, par contre, c’est très régulier. Les habitués viennent chaque mardi faire leurs courses, le chiffre est toujours stable », rétorque Paul, non sans, lui aussi, revenir sur l’immense absurdité du Covid : « nous aussi, on a été obligés de barricader des rayons. J’ai même été contrôlé et redressé parce qu’on avait oublié de cacher le papier cadeau...

J’en faisais des cauchemars la nuit. »

« L’avenir est dans le centre » Ensuite, je n’ai eu qu’à les écouter dérouler seuls une rencontre qu’ils avaient, visiblement, mieux préparée que moi. Les drives qui s’emparent des centres villes ? « Même si ça me coûte cher de les approvisionner, 80 000 euros par an environ, le chiffre progresse constamment. Les gens ne veulent plus perdre de temps à se déplacer en zone. On s’y gare bien, mais ça ne fait plus rêver », constate Paul, comme la fin d’une époque. « Au début, vos drives, ça ne m’a pas trop plu », tempère le patron des Vitrines. « Mais finalement, ça fait du flux. » Le drive, d’ailleurs, il n’y connaît rien du tout et s’étonne en découvrant

« POUR REIMS, ON PEUT RÊVER D’UNE VRAIE GALERIE DU CHAMPAGNE, AVEC DES PRODUITS DE LUXE ET LE PLUS GRAND BAR À BULLES DU MONDE. » VINCENT MANSENCAL, PRÉSIDENT DES VITRINES DE REIMS

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« LE COMMERCE, C’EST COMME UNE ÉQUIPE DE RUGBY. IL FAUT DES GROS, DES PETITS ET DES COSTAUDS. » PAUL PAGEAU, GÉRANT E.LECLERC À SAINT-BRICE COURCELLES

le concept : « Ah oui ? Vous allez jusqu’à mettre les sacs dans le coffre ? » Apparemment, Vincent ne fait pas trop les courses en périphérie (son épouse, peut-être ?)... « Alors que moi, je déjeune souvent en centre-ville », provoque son acolyte. Rire général.

Non. Aux Vitrines de Reims, ce sont les épiceries fines qui ont la cote, pleines de produits du terroir. « Nos régions ont du talent ! », s’amuse Vincent, plagiant le célèbre slogan d’E.Leclerc. « Six ou sept ouvertes l’année dernière, c’est incroyable. » De l’alimentaire, donc, chez les petits commerçants, preuve d’une parfaite complémentarité entre nos deux compères : « le commerce, c’est comme une équipe de rugby. Il faut des gros, des petits et des costauds pour que ça marche. À la fin, c’est le client qui fait le marché », résume Paul Pageau.

Vincent Mansencal, qui tente d’animer le centre-ville au sein de l’association de commerçants, rêve enfin de boutiques éphémères pour aider les installations, d’une galerie de produits de luxe pour éviter la fuite vers Paris et du plus grand bar à champagne au monde. « Pour ça, il faut faciliter l’accessibilité et le stationnement, pour drainer les chalands des villes voisines », disent-ils ensemble.

Et d’énumérer, de concert, les atouts de Reims, « ancienne belle endormie qui s’éveille » : festivals, Arena, quartier du Boulingrin « où l’on mange si

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bien », iconique place d’Erlon et ses monuments historiques (le Gaulois, Waïda, le Café du Palais pas loin et le Lion, évidemment), aménagement des promenades, Sciences Po, Neoma (dont le président n’est autre que Michel-Edouard Leclerc, tiens, tiens)... « Dommage qu’on ne puisse pas changer les mentalités », regrette Vincent. « Parce qu’on parle beaucoup d’attractivité mais c’est quand même difficile d’obtenir un bonjour à Reims. » « Là, je ne suis pas d’accord », conclut Paul. « La ville change. Soit on passe du temps à se plaindre, soit on exploite le potentiel. Les cartes sont entre nos mains. » Champagne, pour fêter ça, et la promesse de bientôt se revoir.

Leurs points communs • Vincent Mansencal a 52 ans. Il est originaire de Tarbes, est arrivé à Reims en 1998 pour prendre la direction de la brasserie Flo, place d’Erlon, est passé par le Jardin des Crayères avant de rejoindre son beau-père au Lion en 2012.

• Paul Pageau a 38 ans. Petit-fils d’agriculteur, il arrive à Reims à 6 ans et réside aujourd’hui en plein centre-ville.

• Tous les deux avoisinent le mètre 85, sont physiquement imposants et très fiers de leurs jobs. Ils se définissent « avant tout comme des chefs d’entreprise, avec une boutique à faire tourner ».

• Ils trouvent rapidement un terrain d’entente autour du rugby.

Vincent parce qu’il est Gascon, Paul parce qu’il en a fait 15 ans.

Le comble : leurs fils respectifs, 11 et 12 ans, jouent tous les deux au RUC (Reims Université Club) sans qu’ils s’en soient aperçu jusqu’ici.

• Si Vincent a travaillé un an dans le luxueux hôtel Westminster au Touquet, Paul y possède une maison. « Mais on y croise trop de Rémois », s’accordent les deux hommes.

• Ils sont tous les deux élus à la Chambre de Commerce et d’Industrie depuis peu.

LE SPÉCIALISTE E DE LA TABLE CÉRAMIQU

Ça ne rentrait pas dans la page, mais nous en avons aussi parlé • De Lidl qui vend de la Charolaise sur le salon de l’agriculture et des petits bouchers qui ne veulent donc plus en proposer.

• Des maraîchers et 70 producteurs locaux avec lesquels la famille Pageau travaille depuis 35 ans chez E.Leclerc.

• Du véritable ennemi commun : Amazon, plus fort que les deux réunis. « Un chef d’entreprise doit contribuer à enrichir, à donner du temps ou des taxes. Amazon ne fait rien de tout cela... »

LE PLUS GRAND CHOIX en tables et chaises du Nord de la France

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LA GALERIE

BY ROMARIC SEGALEN Texte : Peggy - Photos : Frédéric Leroux

Virginie Vialle et Romaric Segalen sont tous deux passionnés d’art contemporain. Au gré de leurs voyages à travers le monde, d’expositions en visites d’ateliers, ils font depuis des années la connaissance d’artistes et de leur travail. Le couple partage désormais ses coups de cœur dans une élégante galerie d’art à la fois ouverte et confidentielle.

Inaugurée le 1er mars, la Galerie by Romaric Segalen est un bijou architectural. Cette verrière cachée en fond de cour, rue de Talleyrand, abrite essentiellement des sculptures mais aussi des peintures et dessins. « C’est en voyageant en Europe, notamment en Belgique et aux Pays-Bas, que nous cherchons l’inspiration et dénichons des talents » indique Virginie, fondatrice du centre rémois de thérapies et de médecines douces Harmonie.

Ode à la matière Qu’il s’agisse d’artistes de renommée internationale ou d’étoiles montantes, les œuvres sélectionnées par le couple font la part belle à la matière : bronze, bois ou encore marbre. Romaric Segalen, directeur de Cuisinium, explique : « Je suis diplômé d’une école

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Plus de contenu sur Instant Lifestyle

d’arts appliqués. Dans les aménagements d’espaces que nous réalisons chez Cuisinium, j’exprimais déjà cette sensibilité autour des matériaux ». Parmi la dizaine d’artistes mis à l’honneur, les sculptures sur bois de Jürgen Lingl interpellent. « Il réalise des têtes de félins à l’aide d’une tronçonneuse.

Ce travail de la matière, la précision des sculptures et leur relief nous touchent particulièrement » souligne Virginie. Le plasticien Léo Caillard est quant à lui passionné par la Grèce antique qu’il revisite ; il transforme des statues grecques… en hipsters !

Transmettre « L’art nous rassure, provoque en nous des émotions car il s’agit d’une démarche vivante, d’un témoignage. Et depuis plusieurs années, il est également devenu une valeur refuge » selon Virginie. Particuliers, collectionneurs ou entreprises, la Galerie s’adresse à tous et les artistes seront systématiquement conviés lors des vernissages. « Notre volonté en ouvrant cette galerie est de transmettre notre passion. Pour cette raison, nous souhaitons également permettre aux visiteurs de rencontrer et d’échanger avec les artistes autour de ces pièces d’exception. »

43 rue de Talleyrand, Reims Du mardi au samedi, sur rendez-vous - www.lagaleriebyrs.com

Saveurs d'Antan vous accueille à Reims Retrouvez dans notre épicerie fine indépendante des maisons emblématiques du sud-est : Maison Brémond, François Doucet, Roy René et bien d'autres...

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l’ensemble de nos modèles ou accessoires », note Katia Duva, gérante de la boutique Liu Jo de Reims. « Très vaste, notre linéaire de vitrine donne la possibilité aux nombreux passants de poser un premier regard sur notre gamme de l’extérieur. Très épuré, l’intérieur est quant à lui organisé autour de corners thématiques, largement espacés entre eux. Le premier est tout naturellement dédié au denim, spécialité historique de la marque, déclinée en jeans, robes ou vestes. Le deuxième est consacré au décontracté chic et au style sportwear, qui reprend les codes des vêtements jogging mais en plus chic, avec des couleurs très flashy et des motifs animaliers, floraux ou végétaux.

Un troisième espace, qui rencontre de plus en plus de succès, regroupe les accessoires (sacs à main ou à dos, à bandoulière, shoppers, sneakers, baskets, bottes, bottines, escarpins, sandales…). Là encore, notre gamme conjugue couleurs originales, confort et élégance. »

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Bienvenue chez LUNETIERS & CRÉATEURS Lunetiers et Créateurs, c’est un concept store unique en son genre. Une équipe vous accueille dans un univers où la lunette retrouve toutes ses lettres de noblesse.

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ÉTABLIR SON

profil diététique Texte : Mathilde

AVANT DE COMMENCER, LA LOGIQUE M’OBLIGE À ÉCRIRE QU’IL EST BÉNÉFIQUE D’ÉVITER LES TOXIQUES… (TABAC,

ADDITIFS,

POLLUANTS

ALIMENTAIRES,

ALIMENTS TRANSFORMÉS, EXPOSITIONS AU SOLEIL, ALCOOL...) VOILA… C’EST PARTI :

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Vous sentez-vous stressé, avec des difficultés de concentration, de l’anxiété, et davantage attiré par le goût sucré ?

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Non : Super ! vous êtes donc à la coooool…

Oui : Il faut augmenter le tryptophane. C’est un acide aminé (protéine) permettant la synthèse de sérotonine qui module l’humeur. Cela booste le bonheur ! Augmentez les produits laitiers, le poulet, les légumes secs, les graines d’oléagineux, le soja. Aussi, respectez votre cycle horaire pour la prise de repas.

Ne restez pas des heures à avoir faim, fractionnez avec une collation si besoin.

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Avez-vous un sommeil chaotique, c’est-à-dire des difficultés à l’endormissement, des réveils nocturnes répétitifs et une sensation de ne pas être reposé ?

Non : La chance… clairement, c’est tellement bon de bien dormir !

Oui : Ici aussi il peut s’agir d’un déficit en tryptophane, un bol de lait chaud au coucher, permet de sécréter de la sérotonine, car il est riche en tryptophane. (Ainsi que les aliments précédemment cités.) Mangez léger, mais sans oublier les féculents, lesquels apportent les glucides enclenchant un meilleur endormissement.

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Vous sentez vous au ralenti et irritable, manquez-vous de motivation, avez-vous des difficultés à prendre du recul vis-à-vis des événements ?

Non : Sérieusement, vous êtes efficace et raisonné.

Oui : On s’enrichit de tyrosine, un autre acide aminé entraînant la sécrétion de dopamine, qui aidera à se sentir apaisé. Elle est présente dans les produits laitiers, les viandes, la banane et le chocolat par exemple.

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Vous sentez vous fatigué, c’est-à-dire avec des difficultés à vous lever le matin, un manque d’entrain ?

Non : … Pas la peine de crâner !

Oui : On combine un mix qui redonne de l’énergie.

Avec du magnésium, présent dans le chocolat noir, les graines et oléagineux, les fruits secs, la banane et les eaux riches comme l’Hépar. Avec du fer, dans le boudin noir, les abats, les viandes rouges maigres et les crustacés. Et enfin, grâce au sport, qui favorise la sécrétion d’endorphines (contraction d’endogène et morphine) donc cela nous booste.

Avez-vous un déficit d’immunité, c’est-à-dire des rhumes à répétitions, la sensation d’être un peu fragile, souvent de petites infections ou des réactions allergiques récurrentes ?

Non : Yeah, good for you !

Oui : Il peut s’agir d’un manque de vitamines, donc augmentez votre consommation de crudités, fruits et légumes. Aussi un possible déficit de votre microbiote peut en être la cause. Je conseille les probiotiques (yaourt, kéfir, fromage, aliments fermentés…) et enfin le plein de zinc et sélénium avec les fruits de mer et le poisson.

EN ESPÉRANT QUE VOUS NE COCHEREZ PAS TOUTES LES CASES « OUI », SINON, EN PLUS DES CONSEILS SUR L’ALIMENTATION, JE VOUS SUGGÈRE DE PRENDRE DES VACANCES !

‘‘L’identité naît de la différence’’

FOOD FO & DRINK

la rue de l HENRI-IV

Texte : Marion - Photos : Frédéric Leroux

© Benjamin Segura

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PLUTÔT RÉPUTÉE POUR SES ANTIQUITÉS, LA RUE HENRI-IV FAIT DÉSORMAIS DANS LE VIN !

AVEC UN TROISIÈME CAVISTE FRAÎCHEMENT INSTALLÉ, LA PETITE SŒUR DE LA RUE DE MARS PREND DE LA BOUTEILLE…

Le Pressoir

e la soif

Dernière arrivée dans la rue, au n° 21, cette cave a déjà tout d’une grande ! Derrière le bar et au chai, Victor Alberge et son associé Théo Richard, deux amoureux du monde du vin de 26 et 24 ans, inséparables depuis une dégustation en 2019. « C’était mon rêve de devenir caviste et d’ouvrir ma propre boutique », confie le premier, formé aux grands crus chez le regretté Alain Balourdet. « Il m’a transmis sa passion, que j’ai cultivée toutes ces années et que je compte bien encore cultiver pendant longtemps ! » Mais pas au sens « traditionnel » du caviste, prévient-il. « Ce qu’on veut, c’est que nos clients passent, dans ce lieu avant tout de partage, un bon moment autour d’une bouteille », en prolongeant – c’est possible – le plaisir, à table, avec une petite planche de charcuterie/fromage.

Le cadre, unique, avec sa cave voûtée majestueuse, où le duo a transposé ce qu’on aime chez le vigneron : le chai, le fût (des dizaines de tonneaux servent de range-bouteilles) et le pressoir à l’ancienne. A la carte, 300 références de vins et champagnes, des spiritueux, des bières et un rayon épicerie.

« Jean-Baptiste Lointier, à Crézancy (Aisne), qu’on est les seuls à distribuer sur Reims, et qui a commencé il y a quelques années sur un précepte de biodynamie, de travail du bois, et en amphore, pour des vins uniques. »

Aux Trois P’tits Bouchons Née en 2014 rue Gambetta, la petite cave – bar à vin est devenue grande « à son rythme », avec l’aide de la famille et des copains, en déménageant rue Henri-IV en juin 2017.

Ici, point de planche « classique », mais du chèvre mariné ou du jambon de parme, en plus du célèbre burger, de la galette de pomme de terre végé ou des rillettes de poulet rôti. Sachant que tout, on dit bien tout, est fait maison et bio, même la glace vanille… Mais que les gourmands ne se méprennent pas. Le credo de Lucile Mourot et Salomé Lebas, c’est avant tout le vin. Et pas uniquement au bar.

Le lieu, planté à l’angle de la rue Jovin, est aussi une cave - « on a tendance à l’oublier » -, désormais aménagée au pied d’un bel escalier métallique, qui recèle plus de 300 références en biodynamie certifiée ou en conversion. Avec un nouveau logo, des horaires d’ouverture élargis pour la partie caviste et des rencontres avec les vignerons le mardi soir, le duo compte bien remettre les pendules à l’heure.

« On a un bon conseil, on connaît bien nos vins, nos vignerons. On n’est pas des marchands, mais des passionnés », insiste Lucile Mourot, qui préfère mettre en avant des appellations parfois dénigrées. « Si on est curieux, il faut pousser notre porte ! »

« Le Clos Troteligotte, par Emmanuel Rybinski, certifié en bio. Le cahors était un vin compliqué à boire ; c’est devenu plus fin, plus élégant. Il fait une cuvée élevée en amphore, ça donne un touché de bouche plus velouté.

C’est un vin aussi bien de copains, que des élevages beaucoup plus longs. »

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FOOD FO & DRINK

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« L’accueil et le contact, avec une large gamme de prix. Toutes les régions sont représentées, avec beaucoup de vins en biodynamie. Tout a été goûté ; c’est un choix de cœur. Un rayon épicerie fine apporte le petit plus, avec une belle sélection de poivres et d’épices, c’est notre côté gourmand. »

Chez Marie & Maxime Dynamique et vivante. La cave de Marie et Maxime Chantereau est à leur image ! Elle, était sommelière dans un très bel établissement de Guewenheim en Alsace, lui, officiait dans l’ingénierie du bâtiment dans la région. Il y a un peu plus d’un an, cet « épicurien professionnel » et sa sœur, qui lui a transmis le « virus » du vin, ont décidé de se lancer ensemble rue Henri-IV, au n° 25. « C’est quelqu’un de très curieux, qui apprend très très vite, il s’en sort divinement bien », glisse la passionnée. Le vendredi, sur réservation, le duo, qui a grandi au Maroc, propose des dégustations à l’aveugle. « Pas dans le principe de briller en société, car c’est un exercice très dur, mais pour faire découvrir des régions qui ont moins la cote. » Jura, Savoie, Alsace… « Ça met tout à plat. C’est le palais qui parle, pas l’étiquette !

Avant de trouver ce que c’est, l’essentiel est de prendre du plaisir. » Leur leitmotiv.

« J’ai passé 15 ans en Alsace, alors je dirais un Riesling Grand cru Geisberg 2017 de chez Kientzler. Ce sont des vins qui traversent le temps, majestueux.

En magnum, c’est encore mieux ! »

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le balto L’ÂME D’UN QUARTIER Texte : Peggy - Photo : Frédéric Leroux

RENCONTRE AVEC KARINE GENAILLE ET GAUTHIER INNOCENTE AUX MANETTES, DEPUIS OCTOBRE DERNIER, DU BAR TABAC SITUÉ RUE DE MARS.

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l y a les abonnés au café à la première heure le matin, les assidus à l’apéritif du vendredi ou du samedi midi après le marché du Boulingrin, les adeptes du loto ou encore les fidèles commerçants du coin. Ce petit monde se croise, le plus souvent en terrasse, autour d’une bière ou d’une coupe de champagne de vigneron soigneusement sélectionné par Karine, accompagnée d’une terrine ou d’un pâté croûte. « C’était notre rêve avec mon conjoint de trouver une affaire à reprendre dans ce quartier que l’on connaît bien et

que l’on aime. Le défi était de conserver la clientèle très attachée à Marie-Christine et Denis Poncelet, propriétaires du lieu depuis 24 ans ! » explique-t-elle. En effet, au 22 rue de Mars, rien n’a vraiment changé : « C’est pour nous une reconversion et un vrai défi. L’équipe composée de deux serveuses continue de travailler à nos côtés. On accueille les clients dans la bonne humeur, en conservant l’esprit du lieu. Moi je fais l’ouverture » précise Gauthier Innocente, ancien menuisier.

Quant à Karine, elle retrouve au Balto une partie de la clientèle du Central Park Café dans lequel elle a servi pendant plusieurs années. Et tous deux attendent un heureux évènement qui viendra agrandir la famille au mois de mai….. alors, comme on dit « Champagne ! ».

DEPUIS 1983

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PISCINES

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ABRIS

• CORMONTREUIL - 35 Rue des Blancs Monts - 03 26 09 46 31 T T-MEMMIE - ZAC de Voitrelle - 03 26 68 28 39 • SAINT-MEMMIE - 7 Avenue Pierre Bérég Bérégovoy - 03 25 05 27 83 T T-DIZIER • SAINT-DIZIER RCS : 389 334 632 RCS CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

Crédits photos os : ©Charlet Piscines, ©Phot’Image, ©EuroPiscine uroPiscine et ©Shutterstock

charletpiscines.fr - charletpiscines@europiscine. charletpiscines@europiscine.com

Soyez patients...

des bars qui « QUAND ON FAIT LA JAVA, LE SAMEDI PLACE D’ERLON, IL Y A DES CHIENS DANS LES BARS », A (PRESQUE) CHANTÉ MICHEL SARDOU. VOUS EN DOUTEZ ? ON VOUS EMMÈNE POUR UNE VIRÉE CABOTINE À LA RENCONTRE DE SIMONE ET ELLIOT.

...C’est bientôt Pâques !

Elliot, sentinelle du Glue Pot Les habitués de ce pub emblématique de la place d’Erlon ont tous déjà vu ce bouledogue français déambuler nonchalamment entre les tables. Avec sa robe bicolore et sa silhouette trapue, l’animal est une figure emblématique du Glue Pot, dont il a bien souvent fait la fermeture. « Ce chien est un oiseau de nuit », résume son maître Stéphane Arion, qui n’a de cesse de le chouchouter. Elliot, qui vient de souffler ses treize bougies, en a vu passer des clients. Le bar, « c’est sa deuxième maison ». Mais avec l’âge, l’attachant bouledogue n’est plus tout à fait aussi assidu. Une hernie discale l’oblige à se déplacer avec un chariot médical. Son pas hâtif et familier sur la moquette se fait moins fréquent, mais notre ami à quatre pattes fait toujours son petit effet. Une blogueuse finlandaise, en goguette à Reims, lui a même consacré un article. De la cité du champagne à la mer Baltique, Elliot est unique.

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& DRINK

Texte & photos : Olivier

Simone, ambassadrice de la Paix

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Avec ses longues oreilles tombantes et ses grands yeux ronds, Simone est un personnage du café-restaurant et hôtel de la Paix. Trottant au gré de ses envies, ce basset hound de tout juste un an, sosie du proverbial chien de télé Z, n’en finit pas d’explorer les coins et les recoins du célèbre établissement situé à l’angle de la place d’Erlon et de la rue Buirette. Les clients, et les Anglais en particulier, l’adorent. Le patron Antoine Renardias prévient, en la couvant du regard : « Elle se faufile partout, elle a un flair très développé. » Rien d’appétissant n’échappe à sa truffe espiègle. À l’instar de Colette, autre basset qui l’avait précédée durant treize ans, Simone est une véritable vedette. Et entre deux promenades dans les couloirs de la Paix, c’est sur Instagram qu’elle soigne sa popularité. Sur sa page, des photos à la pelle publiées par son maître, qui lui fait voir du pays. En voiture, Simone !

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EN PART ENARI AT AV EC M E UBLE R I E CHAM P E NO I S E

T N E M E L B U E M A

MOBILIER PETITCOLIN À CHÂLONS S’ASSOCIE À STORY LA PASSION DU BEAU EN PARTAGE

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mplantée à Reims et à Châlons-en-Champagne, l’entreprise familiale de mobilier haut de gamme Petitcolin ouvre un nouveau chapitre à son histoire en rejoignant la franchise française STORY.

Un nouveau chapitre s’ouvre pour Mobilier Petitcolin En 2021, l’enseigne Petitcolin située au Val de Murigny à Reims s’associait à la marque française STORY et proposait à sa clientèle un choix plus vaste dans un seul et même lieu. Fort de ce premier succès, le show-room de Châlons, installé dans le cœur historique de la ville, vient d’opérer les mêmes transformations. C’est dans cet espace de vente réinventé que s’expriment et cohabitent désormais les emblématiques marques sélectionnées par Petitcolin et les collections STORY. De superbes mises en scène inspirantes vous invitent à rêver et choisir la décoration qui vous ressemble.

PU B LI -I N F O RM AT IO N

STORY : une référence dans le mobilier contemporain & tendance « En rejoignant la franchise STORY qui est un des acteurs les plus actifs sur le marché de l’ameublement, nos clients ont accès à une offre plus large, permettant ainsi à chacun de trouver son bonheur » précise Stéphanie Petitcolin, directrice de l’enseigne familiale fondée en 1958. La force de son réseau, sa présence active sur les réseaux sociaux et son offre de mobilier et décoration à la fois qualitative et contemporaine, ces qualités ont convaincu Stéphanie

Rue Grande Etape Châlons-en-Champagne 03 26 64 06 36 chalons@petitcolin.fr

Rue E.-Rostand Val Murigny Reims 03 26 36 27 27 murigny@petitcolin.fr

Petitcolin de s’engager en toute confiance avec Story dont la maison mère est basée à Nantes. « Grâce à ce partenariat avec STORY, notre clientèle plus jeune qui est à la recherche de mobilier bien pensé pour un intérieur à la fois cosy et design aura l’embarras du choix » ajoute Stéphanie. Une gamme de prix plus accessible conjuguée à des lignes de mobilier au caractère affirmé et des aménagements modulables et astucieux : l’enseigne STORY répond aux envies de transformer son intérieur en havre de paix confortable, personnalisé et stylisé.

Mobilier Petitcolin : expert de votre aménagement & décoration depuis 64 ans Véritable référence du mobilier et décoration haut de gamme à Reims et à Châlons, l’enseigne Petitcolin accueille STORY au sein de son espace vente mais garde son indépendance ainsi que son identité. On retrouve les marques iconiques comme Ligne Roset, Duvivier, Leolux, Stressless, Himolla, Lattoflex associées à une expertise d’aménagement sur-mesure de votre intérieur et de vos espaces professionnels. « Nous pouvons équiper toute la maison, en dehors des pièces d’eau et nous répondons aux attentes personnalisées en mobilier et décoration.

Notre accompagnement passe par des plans en 3D, réalisation de mobiliers sur-mesure (bibliothèque, meuble TV, dressing, placards…) avec également des conseils sur les textiles d’intérieur : rideaux, tapis, couettes et parures de lit… En somme, un intérieur clé en mains ! » conclut la professionnelle.

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JOLIS BIDONS ELLE RHABILLE LES VIEUX BARILS Texte : Alice - Photos : Frédéric Leroux

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ffrir une deuxième vie à des barils qui ont déjà servi et auraient dû finir à la déchetterie : c’est la bonne idée de Juliette Cercus, étudiante rémoise.

Etudiante en DUT commerce, Juliette Cercus est fan de déco. Tout l’intéresse, avec un gros penchant pour le style industriel. Depuis un bout de temps, les gros bidons décoratifs l’intriguent. Alors pendant le premier confinement, elle retrousse ses manches.

Son papa travaille dans le machinisme agricole : il dégote un premier fût de presque un mètre de haut. Auparavant commercial dans une entreprise de peinture, il la conseille sur les produits à utiliser.

Après de longues heures et beaucoup d’huile de coude, le vieux baril métallique est méconnaissable, recouvert de blanc laqué et du logo noir d’une marque de luxe. La jeune femme poste une photo sur Instagram. « J’ai eu plein de retours positifs. On me demandait des conseils techniques, comment en avoir, où et pour quel prix… J’ai décidé de me lancer. » Sa petite entreprise de barils personnalisables était née. Ses premiers clients ? Des particuliers, pour pimper leur salon, mais aussi des entreprises et des commerces qui apprécient l’objet pour son originalité : il peut servir à la fois de totem publicitaire, de mangedebout, de présentoir… à l’intérieur, comme à l’extérieur.

Régulièrement, Juliette fait le tour des garagistes du coin. C’est là qu’elle récupère les barils.

Commence alors « un gros boulot de nettoyage ».

Pour la mise en peinture, elle a transformé son garage en atelier. « Je fais ça au pistolet, en combinaison intégrale. On dirait un cosmonaute ! » Aujourd’hui, Juliette a déjà livré une vingtaine de barils entièrement rhabillés. « Ça reste un passetemps plus qu’un business. » Certains trônent par exemple rue de Mars à Reims à l’effigie de La Biscuiterie de Reims ou encore de l’épicerie La Bottega Della Villa. D’autres sont visibles à la discothèque Le Vogue, dans un BDE à Neoma ou encore au Champagne Payelle à Ambonnay.

Renseignements : le.baril À partir de 140€

Plus de contenu sur Instant Lifestyle

PRINTEMPS 2022 | 27

le rétro dans la déco O B J E T S C U LT E S D U D E S I G N

Texte : Amélie

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u’il s’agisse d’une lampe posée sur une enfilade vintage, d’un tapis ou d’un téléphone, ce sont ces pièces de collections uniques ou ces « détails » emblématiques du style, qui apporteront la touche fatale à votre ambiance rétro chic !

Luminaires, assises, accessoires, ou même, papiers peints aux imprimés psychédéliques, vous l’aurez compris, pour adopter le style vintage, il sera indispensable de distiller quelques objets iconiques, de l’époque, dans votre intérieur ! Ouvrez grands les yeux : le formica, les velours côtelés, le verre fumé et les couleurs flashy de nos grandsparents sont les stars de cette tendance ! Si de nombreuses marques contemporaines ont réédité ou réinventé le design vintage en ligne ou en boutiques, de son côté, l’univers du seconde main n’est pas en reste bien au contraire ! Chiner ou récupérer, n’a jamais été autant dans l’air du temps ! Profitez donc du printemps, pour vous promener dans les brocantes ou faites un tour chez Emmaüs, vous dénicherez, à coup sûr, de fabuleuses trouvailles pour presque rien.

FIFTIES, SIXTIES OU SEVENTIES SONT TOUTES DES ANNÉES EMBLÉMATIQUES OÙ LES PLUS GRANDS DESIGNERS SONT ENTRÉS EN GRANDES POMPES AU PANTHÉON DU DESIGN !

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un espace privilégié, toujours dédié à votre intérieur

Débutants ? Voici quelques astuces Pour réussir votre quête aux trésors, partez avec une idée précise, vous éviterez ainsi, d’être totalement perdus au milieu de tous ces objets ! Tournez-vous vers des pièces faciles à chiner : miroirs joliment patinés par le temps, vaisselle old school ou verres d’antan, ils seront parfaits pour décorer une cheminée ou donner du charme à vos tables lors de vos prochains dîners. Dépareillez les chaises, les cadres, les styles et les époques : osez le Mix and Match ! N’hésitez pas, non plus, à détourner de vieux objets. Pour une décoration unique et pleine de cachet, le mobilier de famille, se mariera avec tous les types d’intérieurs et réchauffera l’ambiance, de son authenticité surannée. Ainsi, faites du neuf avec du vieux en composant avec l’existant : transformez une table usée par le temps en meuble vasque pour la salle de bain ou un comptoir de famille en guise d’îlot de cuisine. Avec un peu d’huile de coude, une couche de peinture et de nouvelles poignées, voilà votre commode, qui semblait démodée, qui reprend du service pour quelques années. Alors, collectionneurs ou amateurs, si vous craquez pour ces ambiances déco remplies d’histoires, il est temps de jouer les contrastes et de laisser parler votre imagination !

TAPIS D’ORIENT ET CONTEMPORAINS CANAPÉS & MOBILIER SUR MESURE

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Patrick Boucher et son équipe vous accueillent dans leur boutique Forum Décor depuis plus de 40 ans

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Toujours à brasser de l’air

Un sacré numéro

Aux Petits Oignons, avenue de Laon, Sybille et Guillaume Moraux ont un précieux ventilateur. Posé sur le comptoir (chaque été) ou remisé au placard (le reste de l’année), l’appareil a été fabriqué dans les années 1960 à... Witry-lès-Reims, chez Marelli. « Mon père y était apprenti électricien », raconte la patronne de ce bistrot. Depuis, l’engin tourne dès les premières chaleurs. « Il est bien plus silencieux que les actuels et il n’est jamais tombé en panne ! Certains clients ont déjà proposé de le racheter, mais j’y tiens trop !

Chez Célinature, toujours avenue de Laon, c’est un antique téléphone en bakélite qui attire tous les regards. Impossible de connaître son âge. « Je l’ai trouvé il y a quelques années en fouinant dans un placard caché sous l’escalier, dévoile Céline Barnier.

Seul indice : le numéro de téléphone du commerce inscrit sous le cadran compte six chiffres. Mais les lieux abritent un salon de coiffure depuis plus d’un siècle…

La patronne l’a nettoyé et raccroché au mur, bien en vue. « Il ne fonctionne plus mais qu’est-ce qu’il fait causer ! »

LES PATRONS CHANGENT MAIS EUX RESTENT, IMPERTURBABLES. DÉCOUVREZ CES OBJETS RÉTRO, À HAUTE VALEUR SENTIMENTALE, QUI SE CACHENT ENCORE DANS QUELQUES BOUTIQUES RÉMOISES !

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Texte : Alice - Photos : Frédéric Leroux

Jolie caisse

Boîtes à secrets

D’aussi loin qu’il se souvienne, Olivier Traeger a toujours vu la caisse enregistreuse trôner dans la boutique A l’Iris de Florence, reconstruite par son grand-père rue de Talleyrand après la Première Guerre mondiale.

Si l’imposante machine, de marque National, n’avale plus de menue monnaie depuis longtemps, son tiroir-caisse, sous sa tablette de marbre, permet toujours au commerçant de ranger pièces et billets. « Beaucoup de clients la prennent en photo. C’est LA star du magasin ! », s’enorgueillit M. Traeger qui jure qu’il ne s’en séparera jamais, malgré les nombreuses propositions d’achat qu’il aurait reçues.

Quand elle s’est installée il y a une dizaine d’années dans cet ancien immeuble d’habitation de la rue Condorcet, Pauline Ferry a remanié les lieux. Pour faire place à l’une des deux vitrines de sa boutique Tandem, un couloir a disparu. Mais pas les boîtes aux lettres des anciens locataires. « On a juste refait un petit coffrage, ça habillait bien le mur et je trouvais que c’était sympa de les garder ! » Pauline Ferry n’a pas conservé que les boîtes… Quelques courriers, dont certains datent de 1996, s’y trouvent encore. « Je n’ai jamais voulu y toucher ! » Facture ou lettre d’amour, « on peut tout imaginer... »

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Texte : Marion - Photo : Frédéric Leroux

la playlist d

JEAN-PHILIPPE COLLARD

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l a occupé les plus grandes scènes internationales, joué avec les plus éminents chefs d’orchestre de notre époque. Le pianiste classique Jean-Philippe Collard, directeur artistique des Flâneries musicales de Reims depuis une décennie, lève le voile sur ces titres qui le font vibrer… en dehors du clavier.

1. Jean-Sébastien Bach, Suite en ré majeur (Ouverture) « Un chef d’œuvre de la musique baroque, matière première de la musique classique. »

2. Voces 8, The sound of silence « L’art de Simon and Garfunkel revisité par ces magnifiques chanteurs anglais. »

3. Franz Schubert, Impromptu n°3, Vladimir Horowitz « Un géant du piano, immortel, dans cette sublime page de Schubert. »

4. John Williams, La liste de Schindler, Itzhak Perlmann, violon « La douleur des années sombres apaisée par ce thème miraculeux. »

5. Yves Duteil, La langue de chez nous « Hommage au plus poète de nos chanteurs, un hymne à la langue française.

Yves Duteil, qui chantera (et que j’accompagnerai pour quelques titres) le 21 juin à 20 heures dans le parc des Crayères dans le cadre des Flâneries musicales de Reims. »

6. Queen, Wembley, Freddy Mercury, Bohemian Rhapsody « Une voix pour toujours, Wembley transformé en temple de la musique. »

La Maison Caffet présente

sa collection Pâques 2022

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« MON SOUVENIR LE PLUS CHER, C’EST BIEN LE CONCERT QUE J’AI DONNÉ À L’INTÉRIEUR DE LA MAISON D’ARRÊT, DANS LA COUR DE PROMENADE, DEVANT QUELQUES DIZAINES DE DÉTENUS. »

Souvenir de Flâneries Ces Flâneries musicales 2022, du 16 juin au 8 juillet (sans oublier le concert piquenique le 16 juillet au parc de Champagne), seront les dernières pour Jean-Philippe Collard en tant que directeur artistique. Le pianiste a décidé de tourner la page de cette belle partition pour se consacrer à sa carrière de soliste.

Quel moment retiendra-t-il de ces 11 années ? « Mon souvenir le plus cher, c’est bien le concert que j’ai donné à l’intérieur de la Maison d’arrêt, dans la cour de promenade, devant quelques dizaines de détenus.

Je me souviens de mon émotion, d’abord, en songeant à l’enfermement de ces personnes. Je me souviens aussi de la qualité de l’écoute de la musique. J’avais parsemé mon concert de courtes interventions verbales pour présenter les œuvres, lesquelles étaient pour la plupart connues. J’ai eu le sentiment d’apporter à tous un moment de détente, d’intérêt, de silence en tout cas, et au fur et à mesure, de voir s’installer une forme de complicité avec les prisonniers. Plus tard, je suis allé à leur rencontre et j’ai eu le privilège de m’entretenir avec certains d’entre eux. De ces conversations, je garde un souvenir précis, écoutant les uns et les autres parler de leurs conditions, de leur désespoir, de leur destin. La musique avait favorisé cet échange. C’était une journée de canicule, le soleil faisait briller l’asphalte. Le piano luisait : je n’oublierai jamais. »

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EN PART ENARI AT AV EC DP G ALLE R Y

DP GALLERY PRÉSENTE 21 GRAMMES Catherine Stevenot et François Schmidt Exposition du 18 mars au 30 avri

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Infos et Catalogue de l’exposition en scannant le QR Code ci-dessus

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n ce début de printemps, DP GALLERY a le plaisir d’accueillir dans son nouvel espace dédié à l’Art et aux artistes, les talentueux Catherine Stevenot et François Schmidt pour une exposition de 21 dessins, comme autant d’histoires écrites à quatre mains.

Et si les coquillages de Catherine, habités d’êtres en tous genres, transportés dans des univers sans limites par l’encre de François traçaient un chemin ? Dessiner est une forme de voyage sans fin. Un hommage à l’âme. Une âme dont le poids serait de 21 grammes...

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Catherine a enseigné les arts appliqués et développé un atelier collectif de gravure pendant que François a abandonné la gravure au profit du dessin et de l’édition. Durant ces années, au fil des rencontres, ils s’étaient promis de travailler ensemble, rien que pour le plaisir. Le temps est venu !

Leur projet réunit trois ingrédients : le chiffre 21, les coquillages et les contes, mythes, récits, épopées, histoires… autant d’idées entassées, intriquées dans leur imaginaire.

La partition au crayon est jouée par Catherine, tandis que François exécute la partie à l’encre. Le changement d’échelle joue avec la perspective pour partager un imaginaire où le fantastique rejoint le surréalisme. La rencontre avec François permet cela.

Le dessin à la mine comme à l’encre se veut précis, réel, impeccable. Les outils tracent, noircissent, traînent sur le support lisse, élaborent des parcours, construisent des paysages, installent des scènes, racontent des histoires pour chacun. Les idées se couchent sur le papier. Cela sent l’encre et le papier, le parfum de l’amitié et la mémoire.

Exposition à découvrir chez DP GALLERY du mardi au samedi de 10h à 19h.

Présence des artistes chaque samedi durant toute la durée de l’exposition.

Ateliers d’artiste les samedis 9 et 16 avril

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la photo du photographe Texte : Peggy

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RÊVE PARTY C’est une chasse aux trésors qui nécessite recherches, repérages et patience. Equipé d’un sac à dos, de quelques indices et d’un peu de chance, Julien part à la rencontre de manoirs abandonnés, de demeures oubliées, en France et ailleurs. Il épluche les faits divers, les cartes IGN ou encore les photos d’archives. La végétation, la pierre sont autant d’indications qui le guident. À l’approche de la découverte, l’adrénaline monte et puis c’est la récompense. Un mur éboulé lui a donné la clé pour pénétrer dans cette maison de maître située quelque part dans l’Est de la France, en grande partie détruite et taguée. Le jardin d’hiver, englouti par le lierre, était devenu un jardin éternel.

Un secret On ne sait pas toujours pourquoi un lieu de vie se fige. Parfois, le propriétaire est en prison. Parfois, c’est un problème de succession. Julien s’attache à ne laisser aucune trace de son passage, hormis ses pas et ses clichés. « On ne divulgue jamais l’adresse d’un château abandonné parce qu’il risquerait d’être pillé et détérioré. C’est un voyage dans le temps et une course contre la montre car, un jour, il sera probablement rasé ». Puis Julien repart et la demeure conserve son mystère. Elle continue d’abriter ses fantômes et de porter sa nostalgie.

« LORSQUE J’ENTRE DANS UN LIEU ABANDONNÉ, TÔT LE MATIN, JE L’EXPLORE DANS SES MOINDRES RECOINS ET SES CACHETTES. J’Y PRENDS PART ET ME DEMANDE TOUJOURS COMMENT IL EN EST ARRIVÉ LÀ. »

JULIEN HARLAUT Julien Harlaut dirige l’agence Reims Publicité.

Depuis dix ans, ce passionné d’architecture photographie des lieux en friche. Moitié détective moitié aventurier, sa quête est celle du passé et de la mémoire.

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EN PART ENARI AT AV EC LE DO UX J AR DI N

VÉGÉTALISER SON ENVIRONNEMENT EXTÉRIEUR AVEC LEDOUX JARDIN

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hangement climatique, crise sanitaire et ses multiples confinements ou baisse drastique de la biodiversité : face à tous ces bouleversements, de plus en plus de français prennent conscience de l’importance qu’il y a à prendre soin de la nature, notamment en mettant davantage de vert et de vivant au sein de leurs jardins, leurs terrasses ou encore leurs balcons.

Végétaliser ne se fait pas au hasard, et il faut prendre en compte un grand nombre de critères pour faire en sorte qu’un véritable écosystème prenne vie.

Ledoux Jardin, spécialiste de l’aménagement extérieur depuis 2013

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Avec près de 20 ans d’expérience dans la création de jardins chez les particuliers, la société Ledoux Jardin est reconnue au sein du département de la Marne comme une référence en la matière.

Un showroom présentant tout son savoir-faire est d’ailleurs implanté au sein de la petite commune de Marfaux, implantée au sein du parc naturel régional de la Montagne de Reims. Un expert accompagne ainsi les projets de A à Z pour coller

Ledoux Jardin 6 rte Pourcy 51170 Marfaux

au plus proche à vos attentes. Et c’est en travaillant avec des fournisseurs attentifs aux saisonnalités et aux spécificités de chaque environnement que Ledoux Jardin fait ensuite valoir son rôle de spécialiste.

Après un premier rendez-vous qui vise à cibler les besoins du client, Ledoux Jardin propose une ambiance correspondant aux souhaits de ce dernier et sélectionne des végétaux susceptibles de bien s’adapter à l’environnement dans lequel ils seront amenés à se développer. À l’issue de la plantation, un carnet personnalisé sur l’entretien spécifique de ces végétaux est remis au propriétaire afin d’optimiser leur durée de vie. Un travail est fait afin de sensibiliser les clients à l’importance de la biodiversité, par le biais des végétaux, mais aussi via la mise en place de nichoirs à oiseaux dans le jardin qui vont permettre au vivant de trouver un refuge au sein d’environnements souvent très urbanisés.

Vous avez un projet d’aménagement de jardin et souhaitez apporter une dose d’éco-responsabilité à vos extérieurs ? Ledoux Jardin a sans doute des réponses à vous apporter.

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ILS ONT ENTRE 20 ET 30 ANS. ILS ABORDENT LE CHAMPAGNE DE FAÇON FUN ET COOL. ILS TAPENT À LA PORTE DES VIGNERONS CHAMPENOIS. ILS ONT RÉPONDU À L’INSTANT RÉMOIS POUR EXPLIQUER LEURS CONCEPTS

Chez nous, les lapins en chocolat sont nourris avec des carottes bio

Zéro Dosage Pseudo Instagram : @zero_dosage_ Nombre d’abonnés : 1 664 Derrière l’écran : Enzo Houssays

Explique-nous ton concept Zéro Dosage, c’est avant tout une page créée par un passionné, pour les passionnés. L’idée est de mettre en avant les vignerons de la Champagne et ceux qui la représentent : sommeliers, chefs de cuisine, cavistes… Mon concept : transmettre un savoir-faire aux abonnés, montrer leur savoir-être. Le but est de les présenter le plus simplement possible, avec un contenu varié et un format vidéo court.

Qui sont tes suiveurs ?

On trouve beaucoup de vignerons de Champagne et d’autres régions viticoles. Également des sommeliers, cavistes et restaurateurs.

Pour résumer, beaucoup de professionnels du vin. Mais pas que !

Raconte-nous une anecdote lors d’une de tes interviews.

Lorsque j’ai posté la vidéo du champagne Vincey, une abonnée a réagi et m’a questionné sur le compte. Cette conversation s’est avérée très longue, et n’a d’ailleurs jamais pris fin puisque nous allons fêter notre première année ensemble.

Ton restaurant préféré sur Reims ? Ou un lieu adoré ?

Le “The Glue Pot”, j’adore ce lieu. Convivialité, partage et vin d’exception sont les maîtres mots. En plus de cela, le patron est adorable !

Chocolaterie artisanale & bio 5 rue Emile Dorigny - St Brice Courcelles Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h www.leschocolatsdemaud.com 2001035813adt

Donne un mot pour définir ton compte Instagram. Passion.

LES NÉO CHAMP’ FLUENCEURS

ILS SONT RÉMOIS !

Texte : Elise

Expliquez-nous votre concept.

Avant d’être une page Instagram, Grappers est d’abord une plateforme communautaire en ligne dédiée au champagne. Amateurs et professionnels du Champagne peuvent s’inscrire pour bénéficier de multiples avantages : un média 100 % Champagne à la pointe de l’actu, un réseau de match-making où professionnels et amateurs de Champagne peuvent échanger entre eux, un agenda et des expériences inédites. Depuis notre lancement en octobre 2020, notre compte Instagram a été le fer de lance de Grappers. Sur notre compte, nous partageons surtout des articles, des quizz, des jeux-concours, nos dernières découvertes ou nos multiples visites à travers la Champagne…

Grappers Pseudo Instagram : @grappers_ Nombre d’abonnés : 23 500 Derrière l’écran : Laura Perrin et Pauline Guérin

Qui sont vos suiveurs ?

Nos followers sont surtout des amateurs et des professionnels du Champagne.

Des Champenois, des étrangers.

Avec un point commun : ils aiment les bulles et les découvertes !

Racontez-nous une anecdote lors d’une de vos interviews.

Ce n’est pas tout à fait une anecdote, mais le souvenir d’une super journée. L’année dernière, nous avons tourné une vidéo intitulée « Un Jour avec Frédéric Savart ». Interview et visite du domaine avec Fred, avant de partager un moment incroyable en compagnie de la famille Savart et ses amis, Arnaud Lallement, Stéphane Arion, Alex Chartogne… Allez regarder la vidéo sur www.grappers.fr !

Votre restaurant préféré sur Reims ? Ou un lieu adoré ?

Laura : mon incontournable du midi, le Central Park ! Pour Steph et son équipe, déjà, pour l’ambiance chaleureuse où tout le monde se connaît, la super carte des vins et Champagnes et les plats faits maison ! Le soir, il est fort probable de me croiser au Clos ou au Wine Bar Pauline : sans hésiter, le Thiers pour déjeuner et le Glue Pot pour dîner ! Ce sont deux endroits chaleureux où on est certain de passer un bon moment et de se régaler. Et pour boire un verre, j’aime beaucoup le Clos aussi et une autre petite adresse pétillante : aux 3 P’tits Bouchons !

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Epicurieux !

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Expliquez-nous votre concept Le concept est né du constat que les interviews de vignerons qu’on voit sur le web, sont souvent similaires. Nous voulions changer la façon de les interroger, pour adopter un style plus « fun », en créant des vidéos courtes autour de deux propositions. Comme par exemple, assemblage ou monocépage, rognage ou tressage... Nous avons récemment fait évoluer notre concept en demandant à l’interlocuteur de nous expliquer un sujet en particulier, comme par exemple les Champagnes sans sulfite avec Fabian Daviaux (Champagne Chavost).

Qui sont vos suiveurs ?

Les personnes qui nous suivent sont souvent des acteurs du monde du vin ou qui s’y intéressent.

Ce sont beaucoup de personnes de la région.

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Wine and Curious

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Pseudo Instagram : @wine_and_curious Nombre d’abonnés : 1 465 Derrière l’écran : Léna Taillet et Eloi Parent

Racontez-nous une anecdote lors d’une de vos interviews Pour chaque interview, on essaie de faire une photo drôle. Cédric Moussé a eu la brillante idée de nous faire rentrer dans des cuves. Léna étant très claustrophobe, l’entrée a été assez périlleuse.

Il a fini par se pendre par les pieds à la barrière de sécurité en haut de ses cuves. Le rendu est assez sympa !

Votre restaurant préféré sur Reims ?

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Le Gueuleton pour manger et Le pressoir pour boire un verre !

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Renseignements

NICHÉ AU CŒUR DU MASSIF DE SAINT-THIERRY, SUR LA ROUTE TOURISTIQUE DU CHAMPAGNE, HERMONVILLE EST UN CHARMANT VILLAGE FLEURI, DOTÉ D’UNE ÉGLISE CLASSÉE MONUMENT HISTORIQUE ET COMPOSÉ D’ANCIENNES DEMEURES AUX FAÇADES COSSUES. ET IL SE TROUVE QUE LES HÉRÉMONDOIS PARTAGENT DEUX PASSIONS COMMUNES : L’ART ET LA CONVIVIALITÉ !

L’Artelier dans ma cour Le concept imaginé par Isabelle et Stéphane Keyser est de réunir, dans cet ancien atelier de mécano-soudure et de serrurerie de 300 m², un bar à champagne, trois chambres d’hôtes et une galerie d’art. « En 2010, mon épouse et moi avons créé avec une bande de copains le festival biennal Art & Jazz dans ma cour. On a ensuite eu envie de créer dans notre village un lieu permanent dédié à l’art afin de donner une visibilité régulière à des artistes que nous aimons » explique Stéphane. C’est chose faite après deux années de travaux. La sélection des artistes, c’est Isabelle qui s’en charge. « Nous faisons découvrir une dizaine d’artistes de la région et d’ailleurs. Jusqu’au mois d’avril, nous avons notamment la chance d’exposer des œuvres du sculpteur rémois Angelo Lembo, du peintre Wone ou du photographe parisien Julian Harold » précise Isabelle. Les artistes qui exposent, bien souvent amis du couple, y sont présents régulièrement, installés confortablement au coin du feu. artelier-dans-ma-cour.fr

Hermonville C O M M E U N A I R D E S A I N T - PA U L - D E - V E N C E Texte : Peggy - Photos : Peggy - Frédéric Leroux

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LIVRAISON ème 4

TRIMESTRE

2023 Bientôt le commencement des travaux !

DÉCOUVREZ LES CHAMPÉLITES À EPERNAY !

La résidence Les Champelites est située à proximité du quartier central, à deux pas de la gare, des commerces et des services, de la mairie et de la célèbre avenue de Champagne.

Les 50 logements de haut standing du 2 au 4 pièces sont répartis sur 3 bâtiments labellisés Bepos Effinergie 2017, à énergie positive, permettant économie et respect de l’environnement.

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La Grange aux couleurs Cette ancienne ferme abrite un restaurant, une boutique de décoration et des chambres d’hôtes. La cour arborée, le terrain de pétanque ou encore les concerts et les marchés de créateurs sont autant d’invitations à venir déguster une boisson artisanale au goûter ou à partager un apéro entre amis. la-grange-aux-couleurs.eatbu.com

DÉCOUVREZ LE PROGRAMME

Un festival de musique : Art & Jazz dans ma cour Les 11 et 12 juin prochain, le village vibrera au son des concerts de jazz. Nils Landgren, tromboniste et chanteur de jazz suédois, est l’une des têtes d’affiche de cette 6e édition. Les festivaliers pourront également déambuler dans le village pour apprécier le travail des artistes qui exposeront leurs œuvres dans les cours et chartils. www.artetjazzdansmacour.fr

De l’artisanat : La Tonnellerie de Champagne Créée en 1998 par Jérôme Viard, elle est la seule tonnellerie artisanale du Nord-Est de la France et fabrique environ 1 500 fûts pas an avec des chênes provenant des forêts de Champagne-Ardenne.

Son produit-phare est la « pièce champenoise », contenant historique de 205 litres pour la vinification des vins de Champagne. tonnellerie-artisanale.com (visite guidée sur rendez-vous)

INFORMATIONS & RÉSERVATIONS APPELEZ-NOUS GRATUITEMENT

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*Programme éligible dispositif Pinel : le non respect des engagements de location entraîne la perte du bénéfice des indications fiscales. Voir l’intégralité des mentions légales du dispositif Pinel.

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B MAGAZINE rend hommage à notre région et à nos marques

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Collection Art Deco

La beauté peut se cacher partout à Reims, il suffit de lever les yeux pour découvrir des lieux et façades emblématiques. Union, Intemporelle, Bulles ou Art Déco, nos collections joaillières s’inspirent de ces lieux d’exceptions !

Le saviez-vous ? Réalisée par Jacques Simon, la verrière Art Déco ornait le plafond de la bijouterie Bassereau avant d’être cédée, en 1991, à Jean-Louis Vogt, patron du Café du Palais, afin qu’elle perpétue l’héritage rémois. Un exemple de lieu qui imprègne notre collection Art Déco, des créations qui s’affranchissent des formes classiques, pour un résultat étonnant !

26 rue de Talleyrand - Reims www.bassereau.com

Emilie Bassereau

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NON MAIS... « ALLOW » L’EAU PÉTILLANTE ALCOOLISÉE ÉLABORÉE EN CHAMPAGNE Texte : Laurie - Photos : Llow - Le Hard Seltzer

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ictor Derigny, 27 ans et Laura Panni, 30 ans, viennent bousculer le marché des bulles en Champagne. Allow, un hardseltzer (hard pour alcool contrairement aux soft drinks et Seltzer pour l’eau gazeuse de Seltz) à base de citron et fleurs de sureau promet une consommation responsable et décomplexée. Non mais « Allow »… L’arrivée sur le marché d’une eau pétillante, alcoolisée dans la région du roi des vins… Si cela peut en froisser certains, pour le reste, il faut chercher au-delà des clivages.

Faisant partie de la famille des hardseltzers (un marché encore timide mais qui a généré 246 000 euros depuis le lancement de cette catégorie de produits depuis novembre 2020 en GD source NielsenlQ), les eaux pétillantes alcoolisées ont de beaux jours devant elles. Boissons « plaisir », saisonnières pour certains, fraîches, « naturelles », peu caloriques, les hardseltzers collent aux desiderata de la société de consommation actuelle. « Allow » lancée grâce à une campagne de financement participatif sur la plateforme Ulule en juin 2021 reflète l’engouement des consommateurs pour ces boissons « healthy ».

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Boisson alternative Élaborée avec peu d’ingrédients mais « beaucoup d’eau » (jus de citron, eau gazeuse, arôme de fleur de sureau, fermentation naturelle à base de sucre de betterave bio française) mais surtout sans sucres ajoutés, sans conservateurs ni arômes de synthèse, la magie opère rapidement. Titrant à 4,5 %, avec ses 88 calories (c’est environ 3 fois plus pour 33 cl de champagne), Allow (permettre en anglais mais aussi pour « Low alcohol ») est reflet de la consommation plus alerte qui s’intensifie et qui est perceptible en France depuis son déclin à partir des années 1960-1970. « Avec cette boisson nous voulons attirer une cible assez large, les consommateurs de champagnes aussi, en leur proposant une alternative qui n’existait pas. Nous faisons de plus en plus attention à ce que l’on consomme, au niveau alimentaire, pour les boissons c’est pareil. Allow vient répondre à ce besoin », affirme Laura Panni. Se démarquant du modèle américain des hardseltzers, souvent élaborés avec des arômes de synthèse, Allow joue la carte de la transparence jusqu’au bout avec un sourcing local « Nous travaillons avec un producteur de jus et de boissons situé à l’extérieur de Reims », ajoute Laura Panni, quant au reste, le sucre de betteraves vient d’Île-de-France, les arômes de Grasse… Taxée de « boisson d’été », peut-être à tort, le duo affiche une première production à 20 000 bouteilles et travaille sur une nouvelle recette à base de fruits rouges et d’hibiscus qui sera lancée d’ici mars 2022.

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Plus d’infos sur Instagram : @allow_hardseltzer En vente chez les cavistes et distributeurs à Reims 3,50 € / 33 cl. Disponible chez certains restaurateurs.

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AMUSE-BOUCHE TARTARE DE THON ROUGE par Tony Blasco Ingrédients

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• 600 g de thon rouge • 2 citrons verts • 200 g de tomates à chair ferme • 2 avocats • 2 échalotes • Huile d’olive • Vinaigre balsamique • 1 bouquet de ciboulettes • Sel, poivre (mélange)

Technique 1. Épluchez les échalotes et coupez-les finement.

2. Lavez et coupez finement la ciboulette.

3. Pressez le jus du citron vert.

4. Détaillez le thon en petits dés.

POUR 10 PERSONNES

5. Rincez les tomates puis coupez-les en deux, épépinez-les et détaillez-les en petits dés.

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6. Épluchez l’avocat, coupez-le en petits morceaux puis arrosez-le du jus de citron vert pour le parfumer et éviter qu’il noircisse.

7. Mélangez tous les ingrédients dans un saladier avec l’huile d’olive et le vinaigre balsamique. Salez, poivrez et servez aussitôt.

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Tél.03 26 09 78 41 www.tentation-traiteur.pro Nouvelle adresse e-mail : contact@tentation-traiteur.pro

LES COTEAUX CHAMPENOIS LA VAGUE DES VINS TRANQUILLES Texte : Laurie

PRÉCÉDANT L’ÉLABORATION DES VINS EFFERVESCENTS, LES VINS TRANQUILLES NE SONT PAS VRAIMENT UNE NOUVEAUTÉ EN CHAMPAGNE. MAIS UNE POIGNÉE DE VIGNERONS LES REMETTENT À L’HONNEUR.

S Plus de contenu sur Instant Lifestyle

i la Champagne qui pétille est acquise à tous, il ne faudrait pas oublier qu’elle était d’abord une grande faiseuse de vins tranquilles. On les appelle les « clairets ». Des vins rouges sans bulles, largement produits jusqu’au XIXe siècle.

Etienne Calsac produit, lui, un coteau blanc à partir d’arbane, petit meslier et pinot blanc, des cépages très très marginaux en Champagne. Ce vigneron de la Côte des blancs est un convaincu : « J’ai un réel plaisir à vinifier des vins tranquilles, c’est une façon de renouer avec une histoire et c’est aussi une façon d’accéder à une dimension dans la dégustation plus transparente, sans bulles comme porte d’entrée ».

Si 95 % des volumes vendus sont des vins rouges – ceux de Bouzy sont les plus célèbres -, les coteaux champenois se déclinent de plus en plus en assemblages de cépages blancs, plus rarement en

rosés. Comme son voisin à bulles, le coteau champenois bénéficie d’un cahier des charges strict, déterminant les cépages et volumes autorisés, rendements, vinification et conditions d’élevage. Naturellement plus jeunes, à l’issue de la période d’élevage, les vins tranquilles peuvent être mis en marché à destination du consommateur à partir du 15 octobre de l’année qui suit celle de la récolte.

Pour autant, il ne faudrait pas s’y tromper, cette vague qui atteint la Champagne reste une goutte d’eau à l’échelle mondiale. On estime les ventes à 75 000 bouteilles par an, parfois un peu plus, parfois moins. On est loin des 4,2 millions de l’année 1978.

L’engouement est retombé, ce qui n’interdit pas de s’y intéresser. Pourquoi ne pas le tester à l’apéritif. Prévoir 20 à 40 € la bouteille. On peut revenir aux bulles juste après.

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LGM-1 ILLUSTRATEUR DE BÂTIMENTS « ORDINAIRES » Texte : Laurie - Photos : LGM1

Depuis avril 2021, Julien Maillot revisite à plein temps des bâtiments inscrits dans le quotidien des Rémois. Bar à huîtres, caisse du Carrousel, façades de bars-restaurants, tiers-lieux culturels… revivent grâce à des illustrations décalées aux accents futuristes. Las d’un métier d’architecte trop réglé, Julien Maillot a préféré se prendre au jeu de la création. Quand il quitte l’agence d’architecture pour laquelle il travaille à Paris en 2017, déjà il se sent libre de pouvoir créer comme il l’entend. Après un passage par le Cambodge, dans la capitale « bouillonnante » de Phnom Penh, là où tout a commencé, il rentre à Reims et commence à faire des illustrations pendant ses temps libres. « Au début, je faisais tout à la main, c’était long et un peu frustrant », explique celui qui a été formé à l’école d’architecture de Nancy. Depuis, Julien Maillot alias LGM-1 pour Little Green Men-1, en référence au signal identifié d’un pulsar dont l’irrégularité évoquait un possible signal de nature extra-terrestre, continue son envolée créative et futuriste en se nourrissant de ses déambulations dans la ville des Sacres.

De l’ordinaire à l’extraordinaire Dans son atelier, Julien Maillot se sert de l’ordinaire pour le magnifier. « On passe à côté de bâtiments auxquels ne prête pas forcément attention. Ce sont des éléments architecturaux inscrits dans le quotidien même s’ils ne sont pas remarquables, j’aime y raconter quelque chose. » Sans s’imposer de limites, LGM-1 effectue un travail minutieux de relevés pour modéliser les bâtiments puis y ajoute de la couleur grâce à ses logiciels d’illustration sur ordinateur. « Ça peut me prendre entre 3 jours et 1 semaine. » Dans un univers de science-fiction fantasmé, Julien Maillot imagine des mondes parallèles qui prolongent l’existant, en s’attachant à préserver l’architecture du bâtiment ou de la façade qu’il remanie.

Tour à tour, le bar du Clos à Reims devient une oasis urbaine foisonnante, la Brasserie du Boulingrin s’élève tel un building, les quartiers généraux (Magasin Libre) s’animent dans un grand ramdam aquatique où se mêlent néons, insecte géant et boule disco lumineuse. Ce méli-mélo de « Stranger Things » à la rémoise, toujours en mouvement, entre monde d’après et utopie, donne des ailes à Julien Maillot. « Quand j’en aurais fini avec Reims, il y a d’autres villes inspirantes comme Paris ou Lille que j’aimerais illustrer. »

9 rue Buirette REIMS 03 26 40 04 08 www.hotel-lapaix.fr

gueule d’ange

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vec son air malicieux, à rendre jalouse la Joconde, l’ange au sourire est indissociable de la cathédrale de Reims. Chef d’œuvre de la sculpture médiévale, ce visage façonné dans la pierre est à la Cité des Sacres ce que Rimbaud est à Charleville-Mézières ou le vase à Soissons.

Brisée en mille éclats par un obus allemand pendant la Première Guerre mondiale, la bouille céleste a été reconstituée, une fois la paix revenue, par l’architecte Henri Deneux, qui en a patiemment recollé les morceaux. Symbole du martyre rémois, l’ange est devenu alors l’un des emblèmes de la ville. Au fil des années, quittant son corset religieux, il a été décliné à toutes les sauces. Sur tous les supports. Mugs et magnets, cartes postales et sacs en toile de jute. Rien de commercial n’échappe à cette créature divine, qui aguiche le touriste comme le miel attire l’abeille. Remixée en mode cartoon, elle fut même l’égérie du récent festival Reims BD. Dans les années 90, le district (ancêtre de l’actuelle communauté urbaine) a eu l’idée

« IL A LE POING SERRÉ COMME S’IL VENAIT DE REMPORTER UNE GRANDE VICTOIRE. C’EST UN SYMBOLE DE RÉSILIENCE ET UNE PROMESSE D’UN AVENIR RADIEUX. » étonnante d’habiller les ponts du boulevard des Tondeurs avec des répliques de l’ange au sourire.

A l’arrière des voitures, les bambins ont cru mille fois qu’ils allaient les voir tomber et s’écraser sur le capot. Mais les duplicata ont tenu bon. Et l’original, ripoliné avec soin, n’a jamais été autant célébré, 800 ans après sa création. Il a aujourd’hui l’aura d’une rock star. Fondateur de la marque « L’art de vivre à la rémoise », Arnaud Steffen n’oublie pas non plus que l’ange au sourire, « a le poing serré comme s’il venait de remporter une grande victoire. C’est un symbole de résilience et une promesse d’un avenir radieux. » En ces temps incertains, tout est bon à prendre.

Texte : Olivier

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SHOWROOM LUMINAIRES 9 rue en mémoire des Harkis Actipôle la Neuvillette - 51100 Reims 03 26 77 45 78 - www.sceneo.fr SCENEO Champagne-Ardenne

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AU VOLANT D’UN MYTHE LÉA MIGNEAUX TESTE L’ALPINE A110 S Texte : Sébastien - Photos : Frédéric Leroux

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ormalement, une Alpine, c’est bleu. Mais, ce jour-là, Lauranne nous a prêté une A110 S orange. Orange-feu, pour être précis.

Ca tombe bien, avec cette météo pourrie, tout est gris, sauf notre Alpine A110 S kit aero. Le « S » est important, car c’est la signature du nouveau modèle, becquet, spoiler, toit en carbone. La sportivité n’exclue pas l’élégance. Avec toujours 300 chevaux sous le capot, de quoi faire plaisir à n’importe quel amateur de petites bombes à quatre roues. Ca tombe bien, les autos qui vont vite, Léa adore.

Elle a fréquenté les circuits les plus prestigieux, Spa-Francorchamps, le Castellet, Magnicourt et bien d’autres. Elle a fait deux saisons de Fun Car, en France et en Belgique, et a déjà piloté une A110, le modèle d’origine, celui qui a paradé sur tous les podiums d’Europe.

Celui-là même qui est exposé dans la concession Alpine de la Croix-Blandin. Léa Migneaux a donc pris le volant de la nouvelle A110S orange. Rendez-vous devant les stands du circuit de Gueux.

Un clin d’œil à la victoire d’une Gordini en juin 1952. Se mettre au

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La technique en quelques chiffres L’Alpine A110S ne pèse que 1 116 kilos. Pour 300 cv développés grâce à un moteur 1,8l turbo à injection directe. Le 0-100 km/h est franchi en 4,2 secondes. La boîte auto 7 rapports est de série.

Pour s’offrir ce beau jouet, il faut compter entre 60 000 et 90 000 €.

Alpine à Reims, c’est nouveau La concession Alpine de Reims n’est ouverte que depuis le 20 décembre. Située à la Croix-Blandin, elle est la 100e à avoir vu le jour dans le monde.

Notre essayeuse de choc Léa Migneaux est gérante des Clefs de l’immobilier.

Cinq agences à Reims, Gueux et Paris. Bientôt une sixième à Châlons. Le réseau compte 30 collaborateurs et assure tous les métiers classiques, vente, location, syndic, gestion…

volant d’une A110S, c’est un premier test de souplesse. La voiture est au ras du sol. Mais, une fois calée dans le siège baquet, Léa trépigne d’impatience. Dommage, on est à portée de radar de la gendarmerie, mieux vaut réfréner ses ardeurs. Quelques petits tours et Léa s’est fait une opinion, « une voiture étonnamment légère, réactive, agréable. Elle pousse bien. Et le bruit est sympa ». Il faut dire que le modèle « S » a un échappement sport, un châssis sport et un système de freinage haute performance, « particulièrement réactif ». Un véhicule pour tous les jours ? « Ah non, c’est un véhicule pour le plaisir ». Il faut dire que, côté coffre, une fois casés les sacs à main de Léa et de Lauranne, il y a tout juste de quoi glisser un carton de champagne. Un bolide pour le week-end, donc, seul ou à deux. Et le confort ? « Vraiment parfait, on est bien. En plus, le design intérieur est moderne, les commandes intuitives et simples.

Y a que la clé, bof… ». (C’est une carte). Bon, s’il n’y a que ça à lui reprocher, à notre bolide, il peut rouler tranquille.

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adopter des poules J’AI TESTÉ POUR VOUS…

Texte : Laetitia

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PARTIR VIVRE À LA CAMPAGNE, ADOPTER DES POULES ET AVOIR DES ŒUFS FRAIS TOUS LES JOURS, LE RÊVE ? SAUF QUAND VOS POULES SE PRENNENT POUR DES PRINCESSES CAPRICIEUSES. aaate ! Meghaaan ! Pas de trace de ces deux pimbêches. Mais pourquoi a-t-il fallu que je leur donne des noms de princesses ? Sûr qu’elles ne se seraient pas volatilisées si je les avais appelées Roussette et Pimprenelle… Mais voilà, avec des noms pareils, elles ont dû trouver que le poulailler d’occasion que je leur avais préparé n’était pas assez chic pour leur royal croupion. Deux jours seulement après les avoir achetées dans une ferme voisine, elles prenaient déjà la poudre d’escampette. Nous voilà, mon mari et moi, à quadriller le village en bottes et doudoune, hurlant le nom de nos deux princesses en perdition. Nous sommes prêts à abandonner lorsque j’entends un caquètement venu d’ailleurs. Je regarde autour de moi : rien. Le caquètement en question reprend de plus belle. Je me rapproche de la haie du voisin d’où semblent venir les cris et lorsque je lève le nez, j’aperçois les deux yeux oranges de Kate, perchée

sur un arbre, qui me fixent d’un air désespéré.

Je vous passe la tête des voisins lorsqu’ils ont vu débarquer mon mari escalader un arbre pour attraper une poule puis en chercher une autre dans tous les recoins de leur jardin. Mais il a fallu se résigner : pas de trace de Meghan. Les jours passent, et ses chances de survie s’amenuisent. Je prie pour qu’elle se soit envolée outre Atlantique comme son illustre homonyme. Mais, au bout d’une semaine, un voisin frappe à la porte. « C’est pas vous qu’avez perdu une poule ? Ben, elle est là, à côté du lavoir », me lance Bernard. J’enfile une paire de bottes et une doudoune – ma tenue préférée depuis que je suis devenue néorurale - et je cours à l’endroit indiqué : son altesse royale est bien là, toute pimpante. Elle se donne même le luxe de jouer à cache-cache sous une voiture, puis dans des buissons. Ni une, ni deux, je plonge dans les ronces : tant pis pour mes bras, je ne partirai pas d’ici sans ce satané volatile. Deux plumes et trois égratignures plus tard, je tiens fièrement Meghan dans mes bras, tel un joyau de la couronne, et je m’empresse de la remettre dans son poulailler. Je ne sais pas si c’est pour se venger, mais depuis cet épisode, aucune d’elles n’a encore daigné pondre le moindre petit œuf. Ça fait quatre mois quand même. Ces poules me rendent chèvre.

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