INSTANT REMOIS MARS 2023

CRÉATIVITÉ ET FÉMINITÉ

ART ET ARTISANAT

LA CULTURE

D’ENTREPRENDRE

LES IDÉATRICES

CES FEMMES QUI

NOUS INSPIRENT

© Daniel Martin

© Fabien Legay

Nouvelle Classe A Hybride Rechargeable (250 e) Compacte | *Autonomie en mode électrique : 70-81 km (cycle mixte WLTP).

Consommations : 0,8-1,1 l/100 km (cycle combiné WLTP) ; Émissions de CO2 : 18-25 g/km (cycle combiné WLTP). Depuis le 01/09/2018, les véhicules légers neufs sont réceptionnes en Europe sur la base de la procédure d’essai harmonisée pour les véhicules légers (WLTP), procédure d’essai permettant de mesurer la consommation de carburant et les émissions de CO2, plus réaliste que la procédure NEDC précédemment utilisée. RCS 34912430500013

23 g CO2 /km

EN PARTENARIAT AVEC

Inspirations plurielles

Pour ce numéro de mars, en écho à la journée internationale des droits des femmes, nous avons souhaité aborder l’inspiration par le prisme de la féminité et de la créativité, en retranscrivant des instants que nous avons passés en compagnie de belles personnes, de profils engagés et de familles soudées.

L’occasion également de vous présenter une nouvelle marque, Les Idéatrices, qui nous permettra de prendre la parole tout au long de l’année pour mettre en valeur des initiatives portées par des femmes ou pour des femmes, par le biais de tables rondes, de rendez-vous récurrents dans nos pages, sur une rubrique dédiée au sein de notre site (www.lunion.fr/lesideatrices) et sur notre compte instagram @lesideatrices. Une belle aventure qui commence et qui vise à promouvoir une meilleure représentativité des femmes et de la diversité en général.

Nous vous invitons donc à découvrir un trombinoscope de personnalités inspirantes et des temps d’échange avec des profils variés, avec qui nous avons exploré la créativité dans la vie personnelle comme dans la vie professionnelle, l’importance du lien, de la transmission, de l’art et de l’individualité. Vous retrouverez tous ces sujets dans une version revisitée de notre maquette qui, nous l’espérons, saura, elle aussi, vous étonner et vous inspirer.

Alizée Szwarc Meireles

Pour contacter la rédaction : redactioninstant@rosselestmedias.fr

HORS SERIE du journal l’Union. Éditeur de la publication : journal l’Union. Directeur de la publication : Daniel Picault. Éditeur délégué : Nicolas Fostier. Coordinatrice : Alizée Szwarc Meireles. Conception : Prémédias du journal l’Union. Direction artistique : Estelle Baudelot. Photo de Une  : Fabien Legay. Régie publicitaire : Rossel Conseil Médias Est, 6 rue Gutenberg, 51083 Reims. CPPAP n° 0425 C 86339. Imprimé par Le Réveil de la Marne, Jérome Jorda, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Epernay Cedex. ISSN 2968-711X. Dépôt légal : à parution. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. CATALOGUE

Que choisiriez-vous en premier ?

...l’œuf ou la poule de Pâques ?

Céline Bagot, présidente du Pop Women Festival, vient de boucler la deuxième édition de l’événement qui a réuni du 9 au 11 mars pas moins de 60 artistes dans 7 lieux emblématiques de Reims

Elles viennent d’horizons différents et ont ce point commun de nous inspirer de par leur parcours ou leur engagement. Nous avons posé 3 questions à ces personnalités qui font bouger les lignes. Pour découvrir leur portrait et leur histoire, rendez-vous sur www.lesideatrices.fr.

Propos recueillis par Hélène Miccherolli, Sophie Bracquemart, Laurie Andrès, Cassandra Ducatillon, Claire Martin-Delozanne, Alizée Szwarc Meireles

© Chloé Vollmer-Lo

Crystal Cordell

Directrice de Sciences Po Reims

C’est quoi être une femme aujourd’hui ?

C’est étrange de poser encore cette question aujourd’hui, la poserait-on à un homme ? Il y a donc encore des progrès à faire…

Quel est votre plus grand atout créatif ?

Mon épanouissement que je tiens au fait d’avoir galéré dans la vie. Grâce aux difficultés et au travail, j’ai appris à m’accrocher et je profite aujourd’hui de ce que j’ai obtenu. J’ai pris en mains ma destinée. Je continue à cultiver la rencontre et l’ouverture aux autres, c’est la clé.

Quel est votre plus grand défi du moment ?

Trouver et prendre le temps de mener à bien les 1 000 projets que j’ai en tête.

Elise Bougy

Vigneronne

C’est quoi être une femme aujourd’hui ?

J’ai la chance de vivre dans cette ère du changement. Lors de la sortie de mes premiers vins en 2021, j’ai reçu 2 prix : le Prix des Artisanes en 2021 et le Prix du Vigneron en 2022. Ma plus grande fierté, c’est la liberté d’acquérir ma place et de transmettre cette envie à d’autres femmes. Être une vigneronne en Champagne, c’est être un vigneron comme les autres !

Quel est votre plus grand atout créatif ?

J’aime la liberté des artistes. Je reste une admirative du « créer dans sa bulle » mais en faisant des bulles. Quel est votre plus grand défi du moment ?

Je pense que l’environnement est mon enjeu principal. Mon domaine est en agriculture biologique avec une conversion dès le début de ma reprise du domaine. Le climat nous demande une remise en question perpétuelle. J’essaie de faire ma part, comme la légende du colibri, pour respecter la Terre Mère.

Nathalie Sejean

Fabriqueuse d’histoires

C’est quoi être une femme aujourd’hui ?

Cette question est abstraite. C’est un groupe qu’on m’a assigné à la naissance. C’est la façon dont l’Autre me traite - suivant ce qu’il pense qu’une femme est - qui définit ce qu’est « être une femme ». J’évolue et je travaille consciemment pour tendre vers qui j’ai envie d’être, je ne me demande pas si je coche la mystérieuse case “femme”.

Quel est votre plus grand atout créatif ?

Mon plus grand atout créatif est la mise en action. Je fais donc j’apprends, je découvre sur moi, sur le monde, sur ce que j’ai envie de dire et comment je veux participer à la cocréation des histoires qui construisent nos imaginaires.

Quel est votre plus grand défi du moment ?

Je suis très animée par l’envie d’activer le plus de monde possible à explorer et utiliser sa voix, à suivre ses idées, ses projets « inutiles ».

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Nadège Seigneuret

Présidente de TEDX Reims

C’est quoi être une femme aujourd’hui ?

Un être humain avant tout, capable de vivre mille vies à la fois, pouvant développer sa curiosité et profiter des moyens mis à sa disposition pour découvrir le monde et les autres. Quel est votre plus grand atout créatif ?

La curiosité, j’adore découvrir de nouvelles expériences, sensations, de nouveaux états d’esprits, observer et m’impliquer émotionnellement : être multifacettes.

Quel est votre plus grand défi du moment ?

Ralentir, prendre du temps pour moi, respirer.

Nazha Chtani

Directrice de l’association marnaise

Le Mars – France Victimes 51

Qu’est-ce qu’être une femme aujourd’hui ?

Cela m’est difficile de répondre à cette question, car je ne m’identifie pas par rapport à mon genre. J’ai très rarement conscience que, si les choses se passent comme elles se passent, c’est parce que je suis une femme. Moi qui élève deux petits garçons lutte d’ailleurs contre les stéréotypes. Et je me rends compte que notre quotidien est jalonné de stéréotypes genrés et de propos sexistes. Un garçon a pourtant le droit d’être sensible et de pleurer. Quant au rôle d’une fille dans une robe rose de princesse, ce n’est pas une fatalité…

Quel est votre plus grand défi ?

Ce n’est pas le plus grand, mais ç’en est un quand même. Nous travaillons avec des victimes et des auteurs au Mars, ce qui ne laisse pas de place à la légèreté. Je fais ainsi en sorte de protéger mon équipe, quand elle est injustement remise en cause par exemple. Et je veille à ce qu’elle se sente bien.

Vitalie Taittinger

Présidente de la Maison de Champagne Taittinger

C’est quoi être une femme aujourd’hui ?

C’est passionnant ! Je ne sais pas avec quel hier il faudrait comparer mais j’imagine que ce qui est très structurant aujourd’hui pour une femme est d’avoir accès aux mêmes libertés que celles auxquelles les hommes prétendent depuis longtemps.

Quel est votre plus grand atout créatif ?

Mon amour du rêve. Je suis à la fois pragmatique et rêveuse.

C’est chouette d’avoir une vision et de pouvoir se donner les moyens de la construire.

Quel est votre plus grand défi du moment ?

Celui de mettre l’entreprise dans les rails de ce que sera le monde de demain. De faire en sorte que cette organisation au fonctionnement traditionnel, portée par une équipe qui y vit, y travaille depuis des années, puisse se transformer doucement pour faire face aux challenges qui nous attendent, qu’ils soient environnementaux ou sociétaux.

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Diane Bertoli

Prévôt des Compagnons du Devoir

C’est quoi pour vous d’être une femme ?

Être une femme, ce n’est pas forcément quelque chose qui change. Pour moi, si l’on veut quelque chose, on travaille pour. Si je réussis, c’est pour le travail que j’ai effectué. Pas parce que je suis une femme, mais parce qu je le mérite à ma juste valeur.

Quel est votre plus grand défi ?

C’est de décrocher. D’arriver un peu plus à séparer ma vie privée de ma vie professionnelle. Parfois, il faut savoir mettre un peu au placard le travail pour se concentrer sur soi-même, sur son bien-être. Il faut reconnaître que parfois, je m’adonne un peu trop à mes activités professionnelles et j’en oublie de me reposer ou de prendre du temps pour moi.

ÉQUILIBRE

Céline Bagot

Créatrice du Pop Women Festival

C’est quoi être une femme aujourd’hui ?

Etre une femme libérée, tu sais c’est pas si facile ! C’est être exactement qui vous voulez, en respectant les autres mais en attendant aussi des autres qu’iels vous respectent.

Quel est votre plus grand atout créatif ?

J’aime me nourrir de ce que je vois, les séries, les documentaires, les films, ce que je lis, bandes dessinées, essais, romans, des spectacles que je vais voir, des voyages que j’ai la chance de faire. Et mon instinct, aussi peut-être.

Quel est votre plus grand défi du moment ?

En plus de monter le Pop Women Festival ? Je dirais, faire en sorte que les gens comprennent les intentions de cet événement, un festival qui veut, grâce à la pop culture, aider à rééquilibrer la société.

ÉQUILIBRE

Anne-Sophie Rollin

Cheffe du service petite enfance de la Ville de Reims

C’est quoi être une femme aujourd’hui ?

Spontanément, je dirais que c’est être hyper polyvalente et faire preuve de beaucoup d’adaptabilité. Parce que je crois qu’être une femme aujourd’hui, c’est savoir jongler avec un tas de casquettes sans se perdre et trouver l’équilibre. Je ne peux pas dire quelle femme je suis : à la fois une maman, une compagne, une copine, au travail, moi… Chaque facette ne va pas sans les autres.

Quel est votre plus grand atout créatif ?

Ce qui me rend plus efficace et meilleure, c’est de travailler pour et avec l’Autre. Et c’est la même chose dans la vie de tous les jours. Je suis faite pour faire partie d’une équipe. C’est la pluralité qui fait que tu arrives à mettre en place ce que tu as créé.

Quel est votre plus grand défi du moment ?

Là, c’est l’opportunité de devenir la cheffe du service petite enfance. C’est un gros challenge de se retrouver à cette place-là. Je n’ai pas d’ambition. Je veux trouver un fonctionnement de co-construction des projets, au service des familles. Sans définir la politique de petite enfance par simplement : « qu’est-ce que les femmes doivent faire ? »

Le défi, c’est aussi l’investissement que demande le poste : comment retrouver l’équilibre entre toutes les facettes ?

ENGAGEMENT

Anne-Claire

Moser-Lebrun

Avocate et chroniqueuse

C’est quoi être une femme aujourd’hui ?

Je ne sais pas ce qu’était la femme d’hier mais aujourd’hui je dirais que c’est « exister ». La Femme a toujours été le sexe fort pour moi. J’ai un métier d’homme avec une sensibilité différente, c’est très enrichissant, mais je ne suis pas sexuée quand j’exerce mon métier.

Quel est votre plus grand atout créatif ?

Ma curiosité ! J’ai une capacité d’émerveillement illimitée, j’aime profondément la vie même si elle n’est pas toujours simple.

Quel est votre plus grand défi du moment ?

Vivre est un défi permanent ! L’être humain, que je suis, dirait que son défi est de ne pas perdre le fil de ses amitiés, l’avocate dirait de traiter ses mails plus rapidement et la femme dirait de se traiter comme sa meilleure amie.

Firouzé Bani Sadr

Responsable du service des maladies infectieuses au CHU de Reims

Quel est votre plus grand combat ?

C’est toujours un combat pour la dignité et les droits de la femme. C’est un combat international, ce n’est pas acquis dans beaucoup de pays. Dans le mien, celui d’origine, beaucoup de choses restent à faire.

Quel est votre plus grand atout créatif ?

Pour être créatif il faut avoir une très bonne observation, il faut également suivre la progression scientifique. Dans mon cadre, celui de la recherche, les idées me viennent de la prise en charge des patients et des questions que je me pose.

Quel est votre plus grand défi ?

On a tous des challenges dans la vie, le mien, c’est la recherche. Aujourd’hui, c’est de continuer à participer à cette amélioration dans les progrès de la médecine.

Hélène Micherolli

Fondatrice du réseau Les Inspirantes

C’est quoi être une femme aujourd’hui ?

C’est intense. C’est être une femme libre et assumée dans ses différences et dans son expression. C’est être vigilante aussi car nos droits fondamentaux sont et seront perpétuellement remis en question.

Quel est votre plus grand atout créatif ?

Mon ouverture aux autres. J’aime rencontrer, écouter, échanger, c’est enrichissant et cela permet de se repositionner dans sa propre vie aussi.

Quel est votre plus grand défi ?

Etre une inspiration pour mon fils afin qu’il ne s’interroge JAMAIS sur le fait qu’une femme soit l’égal d’un homme.

Joaillerie 4 CRÉATRICES QUI BRILLENT

Infiniment BASSEREAU

Elles portent en elles un héritage familial, un savoir-faire exigeant ou une passion pour la création. Leurs bijoux, finement étincelants, sont des compagnons de chaque instant.

Portrait de 4 créatrices de joaillerie talentueuses.

Bassereau

Emilie Bassereau

Depuis 125 ans, la Maison BASSEREAU se distingue par son savoir-faire joaillier d’exception. Héritière de ce précieux héritage familial, Emilie Bassereau imagine et dessine des bijoux uniques pour donner naissance à ses collections. « Comme le faisait mon père, je cultive l’art de chercher la différence et la rareté », confiet-elle. Des créations lumineuses et modernes, conçues pour accompagner les femmes d’aujourd’hui.

Messika

Valérie Messika

Fille du célèbre diamantaire André Messika, Valérie Messika a créé sa marque de joaillerie éponyme en 2005. Des diamants de légende pleins les yeux, elle s’est frayée un chemin dans le monde très confidentiel de la haute joaillerie. « Je suis née pour voir le diamant de l’intérieur », confirme-t-elle. Avec ses bijoux, elle encourage les femmes à devenir ce qu’elles sont : brillantes, libres, pétillantes… Un vrai éloge de la féminité.

Gigi Clozeau Géraldine Clozeau

Inspirer la joie et l’amour au travers de bijoux colorés, c’est la signature de Géraldine Clozeau, alias Gigi. L’histoire commence lorsque son papa joaillier fabrique un adorable bracelet pour ses 3 ans, une chaîne en or aux perles de résine colorée. Le premier d’une longue série ! Aujourd’hui les créations Gigi Clozeau, reconnaissables entre mille, racontent le Sud, la mer, la vie aux couleurs de l’arc-en-ciel !

Vanrycke Lise Vanrycke

Créée en 2000 par Lise Vanrycke, la Maison de joaillerie parisienne invente des collections de bijoux simples et beaux pour toutes les femmes. Des intemporels désirables et sensuels qui reflètent l’allure naturelle de celles qui les portent.

« J’aime l’idée d’une luxueuse simplicité. Je pense toujours mes créations pour qu’elles s’intègrent au quotidien avec délicatesse », partage la créatrice.

Maison BASSEREAU

26 rue de Talleyrand - Reims

www.bassereau.com

bassereaureims

bassereaureims

RENCONTRE

Fishbach et Pénélope Bagieu

En ce samedi matin, c’est un soleil presque insolent qui accompagne la dernière journée du Pop Women Festival, installé dans divers lieux de la ville depuis trois jours. Nous retrouvons Fishbach et Pénélope Bagieu au cinquième étage de la Caserne Chanzy, avec pour décor de fond une vue imprenable sur la cathédrale. L’une est notamment connue pour ses chansons. L’autre pour ses bandes dessinées. Rencontre millimétrée entre coiffure, maquillage, bruits de laque et de couloirs avec deux femmes pop inspirées.

Quel est le sens de votre venue au Pop Women Festival ?

PB : Je trouve que c’est assez rare que les thématiques de la pop culture et des femmes se croisent. Quand on demande aux gens ce que la pop culture leur inspire, ce sont assez souvent des super-héros auxquels ils font référence. C’est un prisme très intéressant de voir cela d’un point de vue féminin.

FF : Je suis très heureuse d’avoir été invitée à participer à cette programmation dont j’aime la mixité artistique. Cela permet de rencontrer d’autres personnes, extérieures à notre propre discipline.

Est-ce que vous pensez que la pop culture doit porter la voix de la diversité ?

PB : Par définition oui, car c’est sensé être au plus proche des gens. Si ça ne ressemble pas au monde qui nous entoure, c’est déconnecté de la réalité. Cela n’a pas de sens. C’est d’ailleurs dans la pop culture qu’on s’est emparé le plus tôt des sujets comme la diversité ou la mixité.

Qui sont les héroïnes qui ont marqué votre enfance ?

PB : Je suis de la génération des dessins animés japonnais. L’animation nippone avait vraiment un temps d’avance au niveau de la représentation des filles, ce que je ne retrouvais pas dans la bande dessinée. Je pouvais regarder Jeanne et Serge ou Princesse Sarah jusqu’à trois heures par jour !

Pénélope Bagieu

Texte : Alizée Szwarc Meireles - Photos : Fabien Legay - Coiffure et mua : Florian Hermann

FF : J’aimais beaucoup Trinity de Matrix qui incarnait à la fois la « badasserie » et la sensibilité. Gamine, j’étais garçon manquée. Mes modèles étaient plutôt masculins car dans les fictions, les mecs avaient toujours le bon rôle et les filles étaient reléguées à la « meuf de service ». J’étais plutôt Denis la Malice que Cat’s Eyes.

Vous trouvez que la représentation des femmes a évolué dans les films et les séries ?

FF : Oui ça a évolué et en même temps, il y a toujours ce truc de la femme de service. La femme badass est devenue un cliché pour l’utilisateur. Ça part d’une bonne intention mais il y a presque un côté women washing de mettre beaucoup de femmes badass ou lesbiennes parce que d’un coup c’est cool. Cela me gène parfois.

Qui sont les artistes qui vous inspirent ?

PB : J’apprends beaucoup de la jeune génération dans la BD. Elle me tire vers le haut. Les jeunes autrices ont apporté quelque chose qu’il n’y avait pas du tout quand j’ai commencé. Elles abordent les thématiques avec une grande maturité et de façon beaucoup plus frontale.

FF : C’est vers l’adolescence, quand j’ai commencé à me rendre compte que le corps changeait et que je devenais femme, que j’ai trouvé des femmes qui me correspondaient. Très vite, Patti Smith est arrivée comme une évidence.

Qui sont les femmes de votre vie ?

PB : Mes copines. Elles sont la crème de l’humanité à mes yeux. Elle ont ce point commun d’être drôles et intelligentes à la fois. J’aime vivre à leurs côtés, les voir mener plein de choses de front.

FF : Je vais être très originale, je vais dire ma mère, évidemment. C’est une grande source d’inspiration. Elle a une joie de vivre assez folle et se donne beaucoup pour les autres. C’est très précieux. Si elle n’était pas ma mère, ce serait mon amie. C’est une femme que j’admire énormément.

« C’est dans la pop culture qu’on s’est emparé le plus tôt des sujets comme la diversité ou la mixité. »

BIEN ETRE

Optez pour le body positive

Selon une étude française, 85 % des personnes interrogées désirent perdre du poids pour atteindre un « idéal ». Et si vous vous retiriez cette idée de la tête ? Vous n’êtes pas juste un nombre de kilos. Vous êtes un millier de choses, ce qui compte c’est vous, et votre histoire.

Posez-vous

Il existe une différence entre avoir un problème avec son poids et avoir un problème de poids. Il n’y a rien de pire pour être complexé que se comparer aux autres à travers les pubs et les réseaux sociaux. De nombreuses études sur le sujet ont déjà démontré que se comparer quotidiennement aux autres peut altérer la confiance, l’estime de soi et créer des complexes. Il est essentiel d’être indulgent, car l’apparence d’une personne, au-delà d’être naturelle, peut être due à un traitement, une mauvaise passe au travail, une dure rupture, ou encore à un dérèglement hormonal.

Acceptez votre poids d’équilibre

Le poids d’équilibre est celui que votre organisme conserve dans des conditions « normales » : manger en respectant sa satiété, sans addiction, sans trouble. Votre poids d’équilibre n’est pas forcément un poids « santé », c’est-à-dire un poids dans les normes. Acceptez-le pour plusieurs raisons :

- Pour passer sous son poids d’équilibre, il faut lutter au-delà de ses envies et de sa faim. C’est gâcher son court passage sur terre.

- Le poids ne se contrôle pas sur du long terme. Il se régule seul. Pensez-vous qu’avant le marketing et la culture du diet, les gens se souciaient autant de leurs poids ? Non. Ils vivaient.

- La culpabilité, la faim, la physiologie et les émotions ne se contrôlent pas. Le combat est vain. Sortez-vous de la tête l’idée qu‘en étant plus beau aux yeux des autres, vous serez plus heureux. La question à se poser c’est : Est-ce que ça vaut la peine et est-ce que ma santé physique et mentale est conservée ?

L’image et l’apparence sont éphémères, la personnalité non !

Texte : Mathilde Demonceaux - Photo : DR

Mathilde Demonceaux Diététicienne

INTERVIEW CROISÉE

Le duo qui ose et fait oser les autres femmes

Les Rémoises Alice Richet et Sabrina Nicolas ont mis leurs compétences en commun de coach en épanouissement personnel, de coach business et de conseillère en réseaux sociaux au sein de la société AS Empowerment. Elles ont aussi créé une communauté d’entrepreneuses, le Biz’Elles Club, qui compte plus de 90 membres.

Qu’essayez-vous de transmettre aux femmes qui ont du mal à oser lorsqu’elles entreprennent ?

Sabrina : On croit profondément qu’il est possible d’avoir un business tout en ayant un équilibre de vie qui nous correspond. Mon truc, c’est la méthode fuck, fun, love. C’est-à-dire casser les codes, les injonctions et permettre aux femmes de dire fuck, puis de mettre beaucoup plus de fun et de love dans leur quotidien.

Alice : On aide les entrepreneuses à oser créer un business de rêve total, un business dont elles ont envie, sans se plier aux codes, et à tout ce qu’on pourrait leur apprendre.

Comment se manifestent ces blocages ?

Sabrina : Beaucoup se demandent : « Suis-je légitime de faire ce que je fais » ? Il faut toujours avoir plus de diplômes et toujours prouver ce que l’on vaut. Il y a aussi un rapport à l’argent. Elles se demandent : « Ai-je le droit de gagner de l’argent ? Combien puis-je en gagner ? » Quand il faut investir, les femmes se mettent plus de barrières, elles vont penser à la sécurité de leur foyer si elles ont des enfants.

Alice : J’ai vu qu’il y avait aussi des blocages sur les réseaux sociaux et notamment Instagram. Des femmes pensent qu’elles ne peuvent pas parler de tel sujet et se mettre en avant. Mais ce n’est pas un problème de compétence et de maîtrise des outils mais de confiance en elles.

« Mon truc, c’est la méthode fuck, fun, love » – Sabrina

Le thème de la libération des femmes a plus de 50 ans. Pourquoi y aurait-il encore des blocages en 2023 ?

Sabrina : On s’est construites avec le modèle de femmes qui nous entouraient, de nos mères et de nos grands-mères qui, pour la plupart, n’étaient pas aussi libérées que ce que l’on commence à être aujourd’hui. Cinquante ans, c’est peu par rapport à toute l’histoire et en termes de construction du cerveau, de programmation mentale ou d’injonction de la société.

Comment débloquez-vous ?

Sabrina : On identifie toutes les croyances, les injonctions et les paradigmes avec lesquels on a grandi et on s’est forgées. Puis, avec des outils comme l’écriture, la démarche symbolique ou l’hypnose, on les dégomme et on les reprogramme.

C’est mieux de travailler en duo ?

Sabrina : J’ai des idées toutes les minutes, donc je ne peux pas les porter toutes et pas toute seule. Donc j’aime bien les donner, les échanger ou les proposer à quelqu’un de complémentaire.

Alice : J’ai un côté structuration et organisation. Je suis plus dans la réflexion avant l’action. Le fait d’être à deux aide à nous stabiliser. Être en binôme ça change tout. Cela nous motive encore plus.

Texte : Julien Bouillé - Photos : Frédéric Leroux

« On aide les entrepreneuses à oser créer un business de total rêve sans se plier aux codes. » – Alice

CHEFFE

Le plat signature d’Erika : la banquette de veau revisitée Pour faire sa blanquette, Erika Landrieux utilise d’abord des morceaux plus qualitatifs que dans la recette traditionnelle : de la noix de veau.

Sa sauce est aussi plus élaborée. Mais c’est surtout le dressage qu’elle tient à soigner : avant le reste, elle place des carottes rôties à la vanille. Viande, sauce… tout est disposé harmonieusement, sans une bavure. La cheffe tient à faire du bistronomique.

Dans la cuisine du Condorcet avec Erika

C’est au sous-sol qu’œuvre Erika Landrieux. Au Condorcet, qui a rouvert complètement transformé en novembre dernier, c’est là que se trouve la spacieuse cuisine. Sur le premier mur, des petits mots gentils et motivants écrits par les collègues de la salle. En face, le second de cuisine, Théo, est penché sur les entrées. Deux commis, Antoine et Mariam, affectés aux desserts, complètent l’équipe. Plus loin, frémit une grande marmite de blanquette. Au fond, la plonge, l’épicerie, et des poireaux tout frais livrés le matin même.

Erika Landrieux, 27 ans, est la cheffe de tout cela. Elle a pourtant commencé par des études en Bac pro vente, qui ne lui plaisaient pas du tout. « Je suis très attachée à mon père, qui était pâtissier, relate-t-elle. Mais ce n’était pas trop mon truc non plus. J’ai commencé un CAP cuisine et ça a été la révélation. » Elle a travaillé dans plusieurs établissements rémois avant d’arriver à L’Atelier, situé sur le côté de l’opéra, dès l’ouverture, il y a cinq ans. D’abord commis, elle est devenue second de cuisine la dernière année.

Jusqu’à ce que le patron, Rudy Del-Ben, qui avait racheté Le Condorcet, lui propose d’en devenir la cheffe. « Je suis fière, c’est vrai, commente la cuisinière. Au début, on n’a pas forcément confiance en soi. C’est compliqué d’être une femme dans un monde de garçons. Il y a les remarques sur le physique, moi qui aime être toujours apprêtée. À 17-18 ans, c’est difficile, ils sont un peu vulgaires. Mais le caractère se forge et maintenant, je prends le dessus. » Une évolution que confirme son patron : « Erika a été quelqu’un de confiance, qui s’est investie et a évolué, tant sur le plan professionnel que du caractère, à vitesse grand V. Jusqu’à ce qu’on en arrive à lui confier les rênes de la cuisine, avec tout ce que cela implique, parce qu’on a senti qu’elle en était capable. » Au Condorcet, la jeune femme s’est aussi trouvé une deuxième maison. « L’ambiance est importante pour moi, assuret-elle, et ici, c’est comme une famille. »

Sa cuisine ? « Du fait maison avant tout, avance la cheffe. J’adore ça. Et j’aime beaucoup les plats traditionnels revisités et joliment dressés. » La carte, avec trois entrées, cinq plats et trois desserts, change au moins à chaque saison. Tandis que la formule du midi est renouvelée toutes les semaines. Au menu cet hiver, on trouvait par exemple des œufs parfaits au chaource en entrée, la blanquette de veau signature d’Erika en plat et un cappuccino revisité en dessert.

Texte : Claire Martin-Delozanne - Photos : Frédéric Leroux

La femme a toujours été source d’inspiration. Pour les artistes bien sûr, mais également pour les créateurs. Aujourd’hui plus que jamais, la décoration célèbre les femmes de mille et une façons… mais les femmes célèbrent aussi la décoration et chacune à sa manière. Un numéro spécial qui m’offre l’occasion de mettre en avant le talent au féminin. Difficile de choisir évidemment, nous avons décidé de vous présenter 3 Rémoises qui sont des reines de la déco ! Des femmes créatives, entrepreneuses et inspirantes et qui ont chacune leur boutique. Des univers ultra-chaleureux à (re)découvrir sans modération !

NOS ADRESSES SHOPPING !

PLACE DU FORUM

La Quincaillerie Rémoise

Ou la caverne d’Ali Baba… Véritable lieu d’inspirations où flâner deviendra votre rituel shopping ! Dans cet « enchantement nostalgique », Coralie mixe les styles décoratifs. Luminaires rétro et design des produits d’antan se mêlent à des marques renommées. Des intemporels qui s’inspirent des saisons et des collections issues du patrimoine vivant pour la vie de tous les jours. Une droguerie modernisée pour une clientèle citadine et dans l’air du temps. Une valeur sûre si vous manquez d’idées ! Coup de cœur pour le linge de table du Rajasthan Jamini, les luminaires en céramique et toute la collection Boncoeurs à offrir à volonté !

Texte : Amélie Maslag - Photos : Frédéric Leroux

« Les reines de la déco »

Amélie Maslag

Décoratrice d’intérieur

PLACE GODINOT

Art Maison

Comme une seconde nature, Virginie est une spécialiste de la maison ! Tissus, papiers peints, couleurs, objets déco et conseils avisés, vous aurez toutes les clés pour vous lancer sereinement dans vos envies de home staging. On est fan du buste de l’ange au sourire réalisé par William Klein, avec son design et ses couleurs pop c’est une pièce unique à shopper sans hésitation. ET OH, SURPRISE, ici, vous pourrez même vous glisser dans la peau d’un artisan pour apprendre à transformer vos meubles le temps d’un atelier pratique. Sympa non ?

PASSAGE TALLEYRAND

Paulette

Si vous ne connaissez pas encore cette boutique passage Talleyrand, foncez-y les yeux fermés ! Ce concept store navigue entre la décoration et la mode. Bougies, vases, linge de maison, mobilier ou bijoux tendance, le duo mère/fille a le chic pour collaborer avec des créateurs en vogue ! Parmi eux, vous trouverez nos articles coup de foudre, des luminaires tissés main de Clémence « Les belles allumées ». Un objet de désir à déposer dans n’importe quelle pièce pour un effet WOW !

SHOP PING

1 Monture Emmanuelle Khanh - LUNETIERS ET CRÉATEURS - 2 rue de l’Arbalète à Reims. 2 Ale Big Fluo by Catellani & Smith - SCENEO - L’ART DE LA LUMIÈRE - La Neuvillette, Reims. 3 Shopper tressé à logo, LIU JO - 22 cours Jean Baptiste Langlet à Reims. 4 Montre 1858 Iced Sea Automatic Date - BOUTIQUE MONTBLANC REIMS - 5 rue Condorcet à Reims.

Au gré de nos balades dans les boutiques rémoises, nous avons déniché quelques coups de cœur que nous avons ajoutés à notre wish list.

EN ROUTE

avec Stéphanie Violette

S’installer dans la nouvelle BMW I7 xDrive 60, c’est un peu comme prendre place dans des confortables canapés d’un Palace Parisien. Elle ne laisse indifférente ni son conducteur, ni ses passagers, ni les nombreux passants rémois à l’affût de savoir qui est la personnalité présente à son bord. Sillonner les rues de la capitale des sacres, entre le Boulingrin, le cour Langlet et la place du Forum, les quartiers qu’affectionnent Stéphanie Violette, associée et gérante de Racine, spécialisée en Ingénierie et Maîtrise d’œuvre dans le bâtiment, c’est comme voler sur un tapis volant grâce à la fée électricité, en toute sécurité, dans une sérénité sans équivalence.

BMW i7 XDRiVE 60

Dotée de deux moteurs électriques (un sur chaque essieu) et d’une batterie de 101,7 kWh net, le véhicule affiche 544 ch répartis sur les quatre roues et jusqu’à 625 km d’autonomie mixte selon le cycle WLTP. Sa vitesse maximum est bridée à 240 km/h, et les accélérations de 0 à 100 km/h sont bouclées en 4,7 s. Sa longueur de 5,39 m et sa largeur de 2,19 m font du véhicule une véritable limousine au confort inédit. Sécurité optimale et technologies de pointe. Différents équipements et packs complémentaires sont disponibles. A partir de 151 800€, modèle essayé : 207 105 €.

Texte : Christophe Lévy - Photos : Frédéric Leroux

Bardée des dernières technologies tactiles, prolongeant l’expérience sur un grand écran se dépliant sur toute la largeur arrière du véhicule, votre voyage dans un fauteuil massant et chauffant et ventilé se fera en dehors de toutes contraintes. Doté d’un confort acoustique incroyable lié à sa mue électrique, agile même en usage urbain avec ses 4 roues directrices, le caractère, l’élégance et le raffinement de cette dernière icône BMW, ne laissent forcément pas indifférente la très sportive Stéphanie, qui en 2012 conduisait un tout autre véhicule lors du rallye Aïcha des Gazelles, habituée plutôt à des petites citadines ou encore au vélo.

LAURA L

Votre spécialiste balnéaire

Grandes tailles et profondeurs bonnets

Pain de sucre - Antigel - DnuD

Maryan Mehlhorn - Lise Charmel

Aubade - Prima Donna - Marie Jo

Avec ses bureaux en centre ville, Stéphanie apprécie les premières heures de la matinée autour d’un café pris dans les établissements de la place du Forum. Le déjeuner, amical ou professionnel, se partagera au Central, à la Grande Georgette au pied de la cathédrale, autre lieu riche de sens qu’affectionne Stéphanie, ou encore chez Racine (la concomitance du nom), le Coq Rouge, rue Chanzy recevant ses faveurs pour un apéritif entre amis. En termes de gastronomie, ses origines ardennaises lui font d’ailleurs pencher le cœur pour la salade éponyme. Grande professionnelle du bâtiment, Stéphanie fait rapidement le parallèle entre son activité et l’extraordinaire limousine BMW I7 aux teintes bicolores, « trouver le juste équilibre entre nécessité, normes, contraintes dans les évolutions énergétiques, et utilisation, esthétique et émotions ». Une balade VIP, un moment certes un peu hors norme, mais ô combien gracieux.

Marianne Robinet DONNEZ UN NOUVEAU SOUFFLE À VOTRE INTÉRIEUR

L’architecte d’intérieur, créateur de vos futurs intérieurs ?

L’architecte d’intérieur permet de transformer, créer ou revoir des espaces et volumes intérieurs. Il s’interroge sur l’architecture initiale du lieu, la luminosité qui en découle, ses dimensions et ses couleurs. Il fait une analyse du projet en profondeur : les murs à ouvrir ou non, les arrivées d’eaux, la partie énergétique du lieu, et les besoins techniques. Un œil et une expertise indispensables pour que votre logement soit le parfait reflet de votre personnalité.

Quelles sont les grandes étapes d’un projet ?

Au premier contact, c’est une visite du lieu qui s’organise. Une fois le cahier des charges des besoins établi, l’architecte propose plans et 3D à ses clients. L’architecte supervise le calendrier des artisans sur ce même chantier. Il est en perpétuelle communication avec ses clients et fait le lien entre ces derniers et les professionnels.

Que faut-il avoir en tête avant de se lancer dans un projet ?

Il faut s’imprégner des lieux bruts pendant quelques temps quand nous venons d’emménager dans un nouvel espace. Nos besoins arrivent dans un second temps. N’ayez pas peur d’oser les couleurs sombres ; bien souvent, grâce à la lumière naturelle, elles reflètent beaucoup de luminosité et de nuances de couleurs.

Comment choisir son architecte d’intérieur ?

Le choix de l’architecte d’intérieur devrait se faire sur son style. Il faut retrouver une ligne directrice entre chaque réalisation, afin qu’on puisse reconnaître, tel un artiste, l’architecte derrière un projet. Le respect de l’architecture initiale et l’histoire d’un appartement ou d’une maison est fondamental et primordial. Les ouvertures et les sens de circulation ne sont pas là par hasard, ils ont peut-être simplement besoin d’un peu de nouveauté, d’esthétisme ou de caractère. Choisissez quelqu’un qui vous ressemble et dont vous appréciez le style, celui ou celle qui saura apporter la touche originale dans votre habitation, avec intemporalité, sobriété et fonctionnalité.

robinet.marianne@orange.fr

MMarianne ROBINET Architecte d’intérieur

06 25 69 01 79

www.marianne-robinet.fr

3 AGENCES

L’immobilier mais pas que...

La Fondation d’entreprise Laforêt a pour but d’intervenir dans la défense de l’environnement au sens le plus large du terme. Dans ce cadre, La Fondation Laforêt poursuit son opération de reforestation, et mène aussi des actions partout en France pour préserver la biodiversité, la faune et la flore. La Fondation Laforêt s’investit également dans les projets portant sur les domaines du social, de la santé, du sport, de la culture ou de la mise en valeur du patrimoine.

16 avenue de Paris - REIMS

2 place des Martyrs de la Résistance - REIMS

31 rue Général Leclerc - EPERNAY

03 26 51 50 00

OPTIQUES SOLAIRES

Il suffit parfois d’un déclic pour transformer une idée en projet d’une vie. Et beaucoup d’énergie aussi. Focus sur ces entrepreneuses animées.

Houz’Bed, la housse de couette facile à mettre

Changer sa housse de couette ? Ce n’est pas une sinécure ! Sophie Barbier a eu la bonne idée d’inventer un procédé innovant pour s’éviter des suées : la Quick couette.

Lancé il y a un peu plus d’un an, il attire déjà les médias : l’inventeuse a été approchée par les équipes de Quotidien et de Qui veut être mon associé ! Cette idée lumineuse, la Rémoise l’a eue après un accident d’équitation. « J’avais le bras immobilisé. Dans ces conditions, on se rend compte que nombre de choses sont moins faciles. Alors les personnes handicapées, qui ont des douleurs, comment font-elles ? »

Cette ancienne spécialiste du diagnostic immobilier, « coursier » pour le monde du spectacle, imagine qu’avec des fermetures invisibles sur le pourtour et de discrètes pinces de maintien à l’intérieur, la manœuvre serait facilitée.

Depuis, l’entrepreneuse a décidé de rebaptiser son invention du nom de « Houz’Bed ». Un produit équipé du système « Quick couette », que d’autres marques peuvent désormais utiliser. Elle vend aussi ses propres créations sur son nouveau site. Treize modèles made in France sont référencés, dans trois types de tissus : la percale, le drap classique 57 fils et la gaze de coton, qui, en plus de s’enfiler facilement, n’a pas besoin d’être repassée ! houzbed.fr

Texte : Marion Dardard - Photos : Frédéric Leroux

Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo. Pensez à covoiturer. Au quotidien, prenez les transports en commun. #SeDéplacerMoinsPolluer

Gamme Nouveau Lexus RX Hybride Rechargeable : consommations mixtes combinées (L/100 km) et émissions de CO 2 combinées (g/km) selon norme WLTP : 1,1 et 25. *Vivez l’exceptionnel.

Amsofree, les vêtements prennent vie

Elle est passionnée de tee-shirts depuis toujours, AnneSophie Rieg. C’est d’abord dans son coin que cette maman commence à les concevoir. Pour elle et ses proches.

Son inspiration ? L’univers du rock des années 60-70 et de la soul. Très vite, elle a une idée : et s’ils prenaient vie au son de cette musique ? Sauf qu’obtenir les droits pour utiliser quelques notes s’avère trop onéreux. Elle décide d’abandonner cette piste et de se concentrer sur l’animation. « C’était au moment où la réalité augmentée, qui permet de mettre en mouvement un objet, se développait », se souvient la Rémoise. Fin 2021, elle quitte son poste de graphiste et de chargée de communication dans une agence d’architecture pour entamer l’aventure de l’entreprenariat, boostée par l’incubateur de start-up rémoises Innovact, et une

starter class. « J’ai eu la chance de rencontrer d’autres femmes qui se lançaient comme moi, qui avaient les mêmes problématiques de l’entrepreneuriat au féminin ; on échange toujours aujourd’hui », souligne la créatrice, qui doit jongler au quotidien avec sa vie de famille. En mai 2022, sa marque écoresponsable Amsofree était née. Une expérience de mode inédite et ludique, inspirée du jeu Pokémon Go, qu’elle propose sur son site, mais aussi désormais pour d’autres marques. « Il suffit d’avoir un smartphone ou une tablette. » Et le tour est joué, une fois l’application téléchargée ! Et si vous pensez qu’il ne s’agit que d’un gadget pour jeunes générations connectées, détrompez-vous : même les seniors y ont pris goût… amsofree.com

Texte : Marion Dardard - Photos : Frédéric Leroux

HORLO GERIE

HORLO GERIE

Maison Alcée

Alcée et les machines à retrouver le temps

Le temps a bien passé depuis l’instant de vérité d’octobre dernier, lorsque Maison Alcée a dévoilé ses innovantes pendulettes à faire soi-même. Ce ne sont pas de basiques kits mais des coffrets horlogers cossus, contenant quelques 233 pièces nécessaires à assembler des gardes-temps. Pour visser, tendre ou huiler, le novice n’est pas livré à lui-même. Alcée Montfort, fondatrice de la maison, a écrit avec passion et minutie un ouvrage contenant une notice très détaillée, agrémentée de pages d’histoires remontant aux origines de la mesure du temps. Nul besoin d’être ingénieur, mécanicien ou doté par la nature de doigts d’or pour se lancer dans l’assemblage de l’un des trois modèles de Persée. Quelques heures de patience et de concentration suffisent, c’est promis. La quarantaine de premiers clients ayant déboursé au moins 4 600 euros pour une “expérience horlogère” inédite ont quasiment tous le même profil. « Ce sont des chefs d’entreprise qui ont envie de prendre un temps pour eux afin d’apprendre une nouvelle discipline et qui ont besoin de trouver un moment de déconnexion », témoigne Alcée Montfort.

Le premier public est donc masculin mais ce n’était pourtant pas intentionnel. Alcée Montfort revendique d’ailleurs une approche féminine de la spécialité. « L’horlogerie ce n’est que de la mécanique, c’est de la philosophie aussi, c’est prendre conscience que ne nous sommes ici que pour un certain temps, c’est savourer l’instant, c’est prendre le temps de partager une expérience ou de faire un retour aux sources. »

L’ingénieure en physique fondamentale qui a fait ses classes dans de grandes maisons de luxe retrouve avec l’horlogerie les beaux moments de son enfance passés avec sa maman à faire des choses de ses mains. Avec, au bout, une fierté et une émotion. Comme celle qui, paraît-il, étreint les initiés lorsqu’ils remontent pour la première fois le ressort de leur pendulette et voient des objets auparavant inertes prendre vie.

La joaillerie Argaur est installée à Reims depuis 1981 Créateurs, tout est made in France et l’or utilisé est recyclé. L’atelier de fabrication se situe au premier étage.

Fabrications sur mesure Recyclage de votre or Achat et vente d’or

Réparations

- Reims

Texte : Julien Bouillé - Photos : Frédéric Leroux

« L’horlogerie ce n’est que de la mécanique, c’est de la philosophie aussi »

Joaillier - Diamantaire - Artisan

Sacré Monsieur UNE BOUTIQUE DE MARIAGE HOMME STYLÉE ET CONNECTÉE À LA TENDANCE

Sébastien Guillemin, 29 ans, vient d’ouvrir une nouvelle boutique de mariage pour hommes « Sacré Monsieur », située 3 rue Cérès à Reims. Il décrypte pour nous les tendances homme 2023 pour s’unir avec style le jour J.

Les couleurs

Cette année, la tendance est aux couleurs qui tranchent : vert, terracotta, beige…

En première ligne, le vert que l’on choisit plutôt bouteille, sapin pour un style marqué. En boutique, nous avons 7 nuances de vert ce qui laisse le choix à nos clients. Autre point important : le vert foncé est une couleur qui s’adapte à toutes les carnations de peau.

Le costume redingote

Les costumes redingote, 4 pièces (veste, gilet pantalon, accessoires de cou) ont une allure très princière de style Napoléonien col Mao. Ce sont des costumes recherchés. Ici, en boutique, nous avons le choix, la qualité et la quantité disponibles. Les vestes satinées, et travaillées sont proposées dans des couleurs traditionnelles pour ne pas surcharger le look et obtenir un ensemble élégant. En 2023, ils se revisitent aussi avec des accessoires marqués comme la cravate lavallière.

Le style bohème-champêtre

Très tendance et toujours d’actualité, le style bohème s’invite encore cette année dans les mariages avec des tissus tressés, des costumes anglais ou gilets à carreaux.

Ce style printanier s’associe aussi avec des couleurs plus vives ou douces, bleu ciel, beige… L’idée est d’utiliser la couleur comme accroche.

On peut aussi, par exemple, accessoiriser avec des nœuds papillons floraux. Chez Sacré Monsieur, tous nos nœuds papillons sont confectionnés par « Agathe vous gate », une créatrice installée à Tagnon dans les Ardennes, grâce à un choix de tissus disponibles en magasin. Certains de nos costumes homme sont également disponibles dans une version enfant.

Sacré Monsieur

3 rue Cérès - Reims

Costumes, accessoires, chaussures, petit garçon.

@sacremonsieur

www.sacre-monsieur.com

03 53 67 14 81

Depuis quatre ans, la Rémoise Clémence Chapelet est Petit Coq.

Illustratrice, elle propose ses créations sur des affiches et de nombreux autres produits pour bébés et enfants.

Quel parent n’a pas rêvé d’avoir une décoration et des affaires personnalisées pour son bébé ? C’est ce que réalise Petit Coq. Derrière le nom de cette marque 100 % française se trouve Clémence Chapelet. La Rémoise, qui s’est installée avec sa famille et son atelier à l’écart du village de Crugny il y a quelques mois, a lancé son concept en 2019, alors qu’elle était enceinte de sa première fille.

« Au début, je faisais surtout des affiches, retrace-t-elle. Puis j’ai trouvé d’autres supports. » Certaines illustrations sont toutes faites, comme cette jolie affiche décrivant les émotions grâce à de petits lapins, mais la plupart peuvent être adaptées au client. Il inscrit le prénom de son choix, peut choisir une coiffure, la couleur de peau ou encore un style de vêtements pour l’enfant illustré. Clémence pousse encore plus loin la personnalisation, en créant des portraits de famille ou de mariage, à partir d’une photo. Elle imprime affiches et faire-part elle-même mais depuis ses débuts sa gamme s’est enrichie. Ses illustrations prennent aussi place sur des sacs de voyage, des trousses de toilette, des coussins, des gourdes, des paniers à jouets XXL… Et même des veilleuses, en partenariat avec la marque Dadalight. Plusieurs types d’illustrations sont à chaque fois proposées, avec le prénom d’un ou plusieurs enfants, voire toute la tribu.

Passionnée depuis toujours par le monde de l’enfance, la créatrice a longtemps été graphiste en entreprise avant de se lancer dans l’entrepreneuriat. Elle décrit le style de ses illustrations comme « enfantin forcément, poétique, doux et coloré, avec une esthétique un peu simplifiée ». En plus d’ajouter de nouveaux produits, elle renouvelle très régulièrement ses collections. Pâques mais aussi soleil, lune et astronautes seront au rendez-vous des prochaines. Dans tous les cas, c’est toujours mignon tout plein.

Appartements du T2 au T4 Lumineux, spacieux et disposant chacun d’un extérieur et d’une place sécurisée aérienne située au RDC de la Résidence.

LIVRAISON DERNIER TRIMESTRE 2024

RT 2012 Eligible PINEL, PTZ, LMNP Logements PMR

De jolies illustrations sur les affaires et la déco de bébé

Texte : Claire Martin-Delozanne - Photos : Frédéric Leroux

Les collants Cygnes déploient leurs ailes

C’était juste après le confinement, en fin de soirée. Filés, les collants que portaient ce soir-là les femmes de sa famille allaient encore terminer à la poubelle. Inès Saadallah a un déclic : pour mettre un terme à cette « aberration écologique et économique », qui plus est « énergivore à la production », elle décide de créer sa propre marque et d’en finir avec les modèles jetables. Son associé est tout trouvé : Axel Delannoy, qu’elle a rencontré à l’école de commerce de Marseille et avec qui elle partage sa vie. Il souhaite justement se lancer dans l’entrepreneuriat.

Alors que leur activité de consultant en stratégie marketing dans un cabinet de conseil à Paris est plombée par le Covid, les voilà lancés dans le benchmarking, les études de marché et autres recherches de partenaires pour la production. C’est dans le Sud que le duo trouve son bonheur, auprès d’« un atelier à taille humaine ». Après un an de recherche et développement et une campagne de financement participatif, les collants Cygnes déploient leurs ailes en novembre 2021, tissés avec un fil issu du monde de l’escalade, résistant à l’abrasion et aux frottements.

Le premier hiver se passe bien. Dès avril, les entrepreneurs préparent la saison suivante, qui se révèle au-delà de leurs attentes. En octobre 2022, les commandes explosent. Les ruptures de stock se multiplient. Au point de devoir doubler leurs effectifs et déjà quitter leurs bureaux du Village by CA. Objectif : produire plus. Avec 10 000 paires déjà écoulées depuis sa création et 5 000 clients conquis, Cygnes a bel et bien pris son envol. www.cygnes.co

Texte : Marion Dardard - Photos : Frédéric Leroux

L’immobilier au féminin

100% rémoises

Betty Andriveau avait déjà participé au montage d’une agence en région parisienne mais au bout de 10 ans, elle ne se reconnaissait plus dans les méthodes employées. « C’était dépersonnalisé, le métier ne me plaisait plus, confie-t-elle. Je me suis rapatriée à Reims et j’ai eu ma petite fille. Pendant 10 ans, j’ai fait de la décoration intérieure, un peu de vente immobilière en toile de fond et un deuxième enfant. » Jusqu’au jour où lui vient une idée. « J’étais au parc avec une amie, qui était dans la même situation que moi, raconte-t-elle. Un Bac+5, un poste sympa, puis un coup de frein avec l’arrivée des enfants, et on se retrouve là, à regarder nos enfants jouer à la balançoire. Je me suis rendu compte que ce n’était pas l’immobilier qui ne me plaisait pas mais la façon dont on le faisait. Il y a plein de profils qui ont besoin d’un job flexible mais qui ont beaucoup de choses à donner. J’ai voulu créer quelque chose autour de l’immobilier que j’aime, de la décoration que j’aime et de ces profils. » L’aventure est lancée en 2018, avec trois Rémoises. Aujourd’hui, elles sont huit, dont deux alternantes. Leur profil ? « Des compétences en communication, le sens de la découverte et du relationnel évidemment, avec un carnet d’adresses, répond Betty Andriveau. Après, je vais chercher des gens assez différents. C’est une équipe hétérogène où chacune apporte quelque chose. » Et d’ajouter : « Il y a plusieurs modes de fonctionnement : elles peuvent avoir un bureau fixe à l’agence ou travailler indépendamment de chez elles. C’est vraiment une espèce de coopérative.

Texte : Claire Martin-Delozanne - Photos : DR

Les Rémoises, c’est une agence immobilière créée par une femme, pour que n’y travaillent… que des femmes.

Et c’est familial : on a toutes les mêmes contraintes. On est devenues amies, les enfants se connaissent… C’est un concept très professionnel, mais en parallèle, on a une entente indispensable. »

La force du collectif permet la flexibilité pour chacune : un système de permanence téléphonique tournant permet aux clients de joindre les Rémoises à n’importe quelle heure, toutes connaissent les biens des autres de façon à s’organiser en cas d’indisponibilité ou pendant les vacances.

Pour Betty Andriveau, ces femmes ont aussi le profil le plus adapté. «  L’immobilier, ce sont des gens qui cherchent à acheter une maison pour y vivre et qui ont des contraintes, une famille… Qui connaît mieux ces contraintes qu’une femme qui a des enfants, un mari et qui travaille ? C’est un profil qui a l’habitude d’être à l’écoute et qui comprend. Toutes ces femmes sont à Reims depuis longtemps. Elles apportent cette expérience et ces compétences et on leur apporte un travail dans des conditions acceptables pour une maman. Les deux sont parfaitement compatibles. Elles restent, elles aiment ce qu’elles font et elles le montrent aux clients. »

Fulbert First

Une maison d’édition rémoise qui veut changer le monde

Agathe Cèbe et Angèle Caucanas ont créé en 2020, Fulbert First, une maison d’édition indépendante, à Reims. Alors que les vents contraires soufflent dans ce milieu si fermé, et qu’une pandémie vient encore réduire leur champ de vision, elles résistent.

Pour changer le monde de la littérature

Le yin et le yang. Quand Agathe Cèbe rencontre celle qui deviendra son associée, Angèle Caucanas, en 2015, elle est professeure de lettres dans un lycée de Reims, la rigueur et les écrits de Marguerite Duras (elle lui a consacré son mémoire de Master) chevillés au corps. Angèle, elle, plus bohème, passionnée de graphisme, a roulé sa bosse à New-York, « l’opportunité d’une vie » en étant assistante photo d’abord dans la mode puis dans l’industrie musicale – elle couvrira même un concert de « Panic At the Disco », groupe pop-rock alternatif mené par Brendon Urie en 2006.

Pourtant loin des clichés adossés à chacune, Agathe et Angèle fusionnent

Sorte d’association de raisons et d’entente réciproque, A&A lancent en 2016 un premier fanzine « LE BALM », une Bouteille À La Mer, en se gardant bien de dévoiler leur identité. Edité tous les deux mois, cet ovni littéraire résultant d’un pliage d’une feuille A4 réjouit les esprits rémois alternatifs. Plus « sérieux » mais pas moins créatif, en 2020, ce duo de poetic loveuses lance la collection « Révélations », des livresobjets avec des points à relier qui forment une histoire, pour tout lâcher et réenchanter la lecture.

Au printemps 2023, elles sortent un premier roman épistolaire construit à partir de leurs archives personnelles. Édité à 1 000 exemplaires, un pas de géant pour une petite maison d’édition, « Hollywood Clakos » narre l’adolescence de Solange Paradis, au début des années 1990 à Reims.

Texte : Laurie Andrès - Photos : Frédéric Leroux

7 MAISONS DE 4 OU 5 PIÈCES (de 95 à 109m2) avecjardin,terrasse,garageetstationnementextérieur

DES PRESTATIONS PENSÉES

POUR VOTRE CONFORT

• 7 Maisons de 4 à 5 pièces (de 95 à 109 m2)

• Jardins privatifs clos, engazonnés et arborés

• Terrasses aménagées avec pare-vues

• Volets roulants motorisés

• Carrelage dans les pièces à vivre et les pièces humides

• Parquet dans les chambres

• Salle de bain et salle de douche équipées avec lavabo ou meuble vasque, miroir éclairé, sèche-serviette et faïence murale

• Modedechauffage :pompe à chaleur

• Garage intégré et 2 places extérieures privatives

• Personnalisation possible des prestations

CULTIVER SON BIEN-ÊTRE, EN TOUTE INTIMITÉ

Avec une écriture architecturale épurée, ce programme neuf de 7 maisons de 4 et 5 pièces se dévoile avec élégance au cœur du trèspriséLotissementduMontSaintPierre.

Lesfaçadesrevêtentdesenduitsclairs lumineux et des parements en pierre, dans unealternanceélégante.Uncharme contemporain à retrouver dans un intérieur pensépourvotrebien-être,oùespaceset lumièress’exprimentpleinement.

Debellespiècesdeviedonnantsurunjardin closetarborépouruncalmeabsoluprojettent unmodedevieconfortableetchaleureux. Leschambressituées à l’étageoffrentrepos etintimité.

Lesprestationssontqualitativeset personnalisables… tout ici est pensé pour votreconfort.

Architecte : BLPArchitectes.Promoteur : PLURIALNOVILIA2,placePaulJamot51100REIMS.www.plurial-immo.fr

Perspectives : KREACTION.Documentetillustrationsnoncontractuels, dus à une libre interprétation de l’artiste et susceptibles de modification pourraisonstechniquesouadministratives.Créditsphotos : iStock

: © Champagne Création. Mars 2023 les plus récentes pour un confort inégalé.

*VotremaisoncertifiéeRE2020répondaux normes énergétiques et environnementales lesplusrécentespourunconfortinégalé.

Création :© ChampagneCréation.Mars2023

Artistes et artisans nous ont ouvert les portes de leur atelier, de leur galerie ou de leur boutique pour parler art et créativité.

Dans l’atelier de Myriam Bâ

Artiste plasticienne

JUMP SLIDE AND RUNAWAY

Derrière les rideaux de son discret atelier situé dans le quartier du Chemin-Vert, des peintures de forêts, d’incendies, de meubles faits de chair ou encore des dessins de formes organiques recouvrent les murs. « C’est un travail d’observation et de recherche sans cesse et sans limite, explorer le monde dans lequel nous vivons. Je le vois mais je ne le comprends pas toujours. De la beauté, de l’horreur, des sourires et des pleurs, de la révolte, de la lutte…»

« Dessiner des mots qui ne sont pas les miens »

Le rêve de petite fille de Myriam était de devenir architecte « pour construire et réparer ». Autodidacte, c’est d’abord par le médium de la sculpture puis celui de la peinture qu’elle s’autorise vers la trentaine à créer, entamant un dialogue artistique avec elle-même, une conversation sensible avec l’autre. « Je suis espagnole, française, sénégalaise. Je suis noire, je suis blanche. Pourtant, nous sommes tous pareils ! Je vis avec cette injustice constante, avec cette violence extrême qui nous entoure. » Pas de traits parfaits ni d’hyperréalisme. Myriam, installée derrière une minuscule table bancale, enveloppée d’une lumière tamisée, se contraint à dessiner

« J’utilise principalement la peinture et le dessin, sans oublier quelques mots ou phrases qui ponctuent mon travail. Comme une écriture à partir d’un alphabet infini où je ne m’interdis rien, même ce que je n’ose pas dire. »

Texte

: Peggy Léoty - Photos : Frédéric Leroux

de la main gauche. « Je n’aime pas les beaux dessins. J’aime les incidents, le flou. Ce qui compte est ce qui émane de mon travail, comment il interpelle et que chacun puisse se l’approprier. »

« Apprendre son propre alphabet pictural »

Les nuances infinies du bleu du ciel, les verts de la nature, le rouge sang, le noir et le blanc évidemment. Pour Myriam, les mots ont une couleur. Au-delà de son geste, il y a un travail autour des formes, marqué par une recherche permanente de la courbe, comme une inclinaison vers plus de douceur et de poésie. Et derrière ses peintures, se cachent des images omniprésentes, tirées de scènes de films ou de reportages vus au journal télévisé. « Mon père était dans l’Armée de l’air. Avec ma mère, nous allions voir les décollages à l’aéroport Charles de Gaulle. J’adore les avions pour ce qu’ils évoquent dans l’inconscient collectif et ce qu’ils nous rappellent, parfois des catastrophes aériennes. L’avion, c’est un véritable paradoxe. Il représente à la fois le voyage et la guerre. Il porte en lui, en même temps, la liberté, la légèreté et la terreur. »

@mimi.mba

ART ISTE

Caroline Brun

La dégustation de champagne comme un tableau

Depuis 2015, Caroline Brun peint la dégustation de champagne. Un art qui s’apparente à la synesthésie, une faculté qui permet d’associer des sensations gustatives à des interprétations visuelles. Rare et disruptif, cet art s’exporte aujourd’hui jusqu’aux États-Unis. Une nouvelle vie aux allures de rêve américain pour cette artiste, native d’Aÿ. Peindre la dégustation de Champagne ? Si cela peut paraître un peu abstrait voire complètement dingue, c’est pourtant ce qu’a choisi Caroline Brun. Par choix, mais aussi pour faire face à un déni familial, qui ne la positionnait pas comme ambassadrice naturelle du domaine que possèdent ses parents, à Aÿ-Champagne. Une mise à l’écart qui permet à cet électron libre de se découvrir une passion pour la peinture.

« Peindre la nuit, revivre le jour », devient alors son mantra. Dégustatrice hors pair, l’Agéenne jouit de cette nouvelle liberté en peignant ce qu’elle appelle « sa dégustation visuelle ». Des tableaux qu’elle réalise avec des matières naturelles, sans pinceau, au gré des vins qu’elle déguste ou qu’on lui demande d’interpréter sur toile.

Un process artistique rare relevant de la synesthésie permettant à Caroline Brun d’être rapidement une pionnière en Champagne et de multiplier les expositions depuis 2017. Forte de cette visibilité et de ce crédit qu’on lui accorde, elle reçoit en 2021 le prix de la meilleure artiste internationale parmi 120 artistes sélectionnés au Musée de l’Art du Vin et de la Vigne de Naples.

En 2022, elle est invitée en résidence à San Diego (Californie) grâce à un couple de collectionneurs qui lui proposent d’exposer dans une galerie d’art contemporain (The In Gallery). Elle y était de nouveau en février 2023.

Ses tableaux sont exposés dans son atelier : 10 rue SaintVincent à Aÿ-Champagne (sur rendez-vous).

« Peindre la nuit, revivre le jour »

Texte : Laurie Andrès - Photos : Frédéric Leroux

Charlet Piscine DONNEZ À VOTRE MAISON UNE PIÈCE DE VIE SUPPLÉMENTAIRE, LA PISCINE !

Finie la piscine de nage, vive la piscine comme lieu de convivialité et de partage. Les beaux jours venus, recevoir ses amis à l’extérieur autour de sa piscine, viandes et légumes grillés sur le barbecue, devient un véritable art de vivre. La période post-covid et l’engouement des français à mieux vivre chez eux, a accentué cette tendance. Jean-Christophe Charlet, directeur de CHARLET Piscines implanté à Reims-Cormontreuil a vu les demandes d’installation augmenter de plus de 30% à la sortie de l’épidémie. Il nous livre ses conseils pour s’équiper.

Tendance 2023 :

les teintes naturelles

Bien que le bleu soit toujours majoritaire, les teintes grises, naturelles ou encore blanches marquent le pas pour offrir à cette nouvelle pièce de votre maison une parfaite harmonie en termes de décoration et d’esthétique. L’aménagement paysagé demeure un point important de votre futur projet, notamment du fait de l’implantation et l’importance de votre terrain, la piscine ne devant pas en excéder le tiers.

Les petits formats se développent

La dimension moyenne en France d’un bassin est de 4x8 m avec un fond plat à 1,50 m, avec un escalier banquette pour privilégier la convivialité, recréer un

esprit vacances, et extirper les enfants des écrans. Les piscines urbaines, de moins de 10  m2 demeurent cependant cher au m2, car engendrent le même matériel (pompe, filtration...) qu’une piscine de plus grande dimension.

Des piscines de plus en plus vertueuses !

Les piscines peuvent être équipées de bassin de récupération d’eau de pluie pour limiter la consommation d’eau, construites pour certaines en matériaux durables recyclés, avec les sols et murs personnalisables à l’infini, parfaitement hermétiques, isolés avec une étanchéité garantie à vie. Elles sont encore plus résistantes, faciles à nettoyer, ou peuvent être couvertes ou chauffées avec des panneaux photovoltaïques.

A noter que quelque soit votre projet, il vous faudra faire une demande préalable de travaux pour en vérifier sa faisabilité technique, et surtout valider que la stabilité, la dureté, la situation en zone inondable et l’accès à votre terrain soient conformes.

De quoi anticiper un bel été, en famille ou avec des amis, dans un nouvel espace dépaysant à votre image : votre piscine.

Un futur électrique

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Exposition

Quand la créativité s’empare des maisons de Champagne

Depuis plus de 20 ans, le Champagne Palmer tisse des liens avec des artistes plasticiens. Cette année, la maison rémoise dévoile une nouvelle exposition intitulée « Évidences »

mettant en lumière 7 artistes internationaux issus du monde de la peinture et de la sculpture.

Évidences

À voir jusqu’au 26 mars 2023. « Évidences »

67, rue Jacquart, 51100 Reims 03 26 07 35 07 www.champagne-palmer.fr

Si l’art dans les maisons de champagne est un fait acquis, il l’est moins pour les visiteurs qui souvent ont peine à y déceler un sens. C’est donc ce à quoi s’est attelée la maison coopérative Palmer depuis 1999, en essayant, au fil des expositions et des collaborations artistiques, de construire un fil conducteur. Si bien qu’après une disette culturelle liée à la pandémie, l’évidence chère à Palmer & Co est devenue plurielle.

« Évidences », donc, nom choisi pour l’exposition du moment, visible dans les locaux de la maison Palmer jusqu’au 26 mars 2023, accueille 7 artistes, dont 2 sculpteurs. Chacun dans leurs univers et leurs identités viennent réaffirmer l’art comme liant essentiel à l’âme. Une grande place est accordée à l’onirique et la mythologie, avec Jivko, sculpteur français d’origine bulgare, dont les bronzes s’inspirent des légendes et traditions de l’Europe de l’Est, Fabrizio Riccardi, peintre italien, né à Florence, avec ses peintures étranges et burlesques s’inspirant des gnomes, madones et bouffons de la Renaissance, des illustrations pour mieux dépeindre l’existence humaine. Les toiles foisonnantes et ultracolorées de JeanFrançois Larrieu, peintre « habité » par une force invisible, identifiables au premier coup d’oeil sont des odes à la faune et à la flore, au message sous-jacent « La nature est belle, préserverons-là ».

L’émancipation féminine est représentée par Aurélie Quentin, artiste réunionnaise, dont les portraits présentent une jeunesse rebelle, hors les murs, métissée, jouant des codes de la bienséance et du conventionnel.

Texte : Laurie Andrès - Œuvre: Jean-François Larrieu

« Tout autour de ta tête, les cheveux qui m’ont permis de me connecter à toi m’ont fait voyager, par delà la connexion physique, tes émotions.

Source de vie et catalyseur de la beauté.

C’est une matière que nous traitons tel des orfèvres avec ses bijoux.

Tes cheveux, tes mains, ton visage sont nos bijoux.

A cet instant, tu es le diamant d’entre eux.

Nous te voyons, nous te comprenons. »

Créateurs de beaute par passion.

Coi ure et soins esthétiques

4 rue Chabaud - 51100 Reims

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Flâneries Musicales

LES BIENFAITS DE LA MUSIQUE

Démarrées il y a une quinzaine d’années en marge de son festival, les actions culturelles des Flâneries musicales de Reims œuvrent pour une vulgarisation de la culture auprès de publics variés. Corinne Herbay, en charge de ces rendez-vous, nous explique le pouvoir de la musique et la nécessité de l’utiliser pour faire le bien.

Un programme soutenu par La Ville de Reims, la Drac Grand Est, le CHU de Reims, la Maison Veuve Clicquot Ponsardin, la Fondation du Crédit Agricole du Nord Est et Engie.

Depuis cette année, les Flâneries Musicales ont la chance de pouvoir compter sur Kyan Khojandi, célèbre humoriste et acteur, engagé à soutenir les projets au CHU de Reims

Proposer un moment hors du temps

Tout commence en 2014 au CHU, dans le service de cancérologie pour enfants, une unité rythmée par des journées effervescentes où patients, parents et professionnels enchaînent les soins. « Nous avons démarré par des miniconcerts et des rencontres au sein de ce service », raconte Corinne. La musique est une pause dans un temps de soins, une trêve dans la maladie. Elle libère la parole et permet d’échanger sur autre chose. L’équipe soignante souffle également, profitant d’une parenthèse poétique dans une journée effrénée.

Apaiser et créer du lien

Lors des concerts en service de néonatologie, le temps s’arrête. Pendant 45 minutes, pas un bébé ne pleure, les bruits des différents appareils de monitoring s’effacent, l’agitation retombe. Les nourrissons, parfois en couveuses, parfois en peau à peau, réagissent par de petits gestes de mains. Leurs parents sont apaisés.

Des moments de partage se créent, comme le confirme Corinne Herbay : « On essaie d’apporter l’envie aux mamans de chanter elles-mêmes ; on sait le pouvoir du chant de la maman avec son nouveau-né. »

Stimuler les fonctions cognitives

En Ehpad, les mélodies ravivent la mémoire en atteignant des instants de vie parfois enfouis. « Une dame m’a beaucoup touchée la dernière fois. J’ai vu une larme couler sur sa joue à la fin du morceau. C’était une chanson d’Alain Souchon. Ça lui avait rappelé son mari qui était parti. C’était leur chanson à eux deux. Elle était à la fois nostalgique et heureuse », raconte Corinne, avant d’ajouter, sincère :« J’ai vécu un moment important à l’Ehpad Roux. A la fin du répertoire, un vieux Monsieur qui n’avait jamais prononcé un seul mot s’est mis à chanter. Ça a bien duré une minute. L’équipe médicale n’avait jamais entendu le son de sa voix. »

Que ce soit au Foyer Saint-Remi, à la Fondation de l’Armée du Salut, à la Maison d’Arrêt, dans les classes de l’école Galliéni, du collège Colbert ou François Legros, le festival, porté par l’investissement personnel de ses équipes, s’attache à apaiser, à rapprocher, à guérir et à se souvenir. Pour Corinne Herbay, les artistes et toutes les parties prenantes qui évoluent autour de ces projets, les bienfaits de la musique ne sont plus à démontrer.

Pour en savoir plus : www.flaneriesreims.com

© CHU de Reims

L’atelier de Lou et Lau

La complémentarité dans la création

Il porte son nom, mais au quotidien, il est le fruit du travail de Lou, et de son conjoint, Lau. Chaque jour, le couple crée et officie ensemble. Dans cet élan, il met au tapis les règles de la lassitude au sein du couple dans une fusion sans égal.

Comme on trouve le yin et le yang dans la philosophie chinoise, le violet et le jaune sur la palette chromatique, on trouve Lou et Lau’ dans leur atelier dans les docks rémois. Elle est l’artiste effrénée dans sa création, celle qui a dû lire 85 livres en un rien de temps pour lancer son exposition. Lui, il est l’arrière de cette exposition, la partie technique, l’organisation. « Si on dit que derrière chaque grand homme se cache une grande femme. Chez nous, c’est l’inverse », livre Lau’, comme le surnomme sa conjointe, Laurent, de son vrai patronyme. L’atelier porte le nom de Lou, mais c’est bien à deux que le travail se fait dans l’espace aux milles couleurs.

Rien qu’à les voir, les entendre, on sent la complémentarité du couple, ce côté « pas l’un sans l’autre. » Pourtant, « il y en a des duos qui pourraient se déchirer, à rester tout le temps ensemble », pose Lou. Eux, non. « Lou, c’est l’artiste. Là où elle a cette capacité de créer, d’imaginer et d’entrer dans tous ce processus, moi je sais exécuter une idée », déclare l’homme. À chaque relance, la même rengaine. Le couple répond, un à un, et ne manque pas l’occasion de tirer encore plus l’autre vers le haut dans ses réponses. Lou éclaire : « Lau, c’est plus que ça. C’est toute la partie communication. C’est aussi tout cet aspect écrans de mes expositions. »

Texte : Cassandra Ducatillon - Photos : Frédéric Leroux

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LAU LOU

Une méthode bien rodée qui se répète encore pour SACRées nanas, la nouvelle exposition de Lou, qui a débuté le 9 mars au Club Famille de Reims, avenue de Laon. Un projet sur les femmes, dans lequel Laurent a également trouvé sa place. « Dans tous les cas, mon rôle n’est pas d’invisibiliser les hommes. À un moment dans l’Histoire, heureusement qu’ils étaient là aussi », éclaircit l’artiste, avant de conclure : « Regardez, moi aussi j’ai besoin d’un homme dans ma vie. Heureusement qu’il est là, non ? » Jusqu’au bout, la fusion des deux transperce les yeux.

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La cordonnerie Saint-André

Depuis près d’un demi-siècle à vos pieds

En 1976, Luc Villaume reprenait la cordonnerie Saint-André située à l’angle des rues Camille Lenoir et Laurent Déramez. Rejoint par Nathalie au début des années 1980, le couple ressemelle vos bottines, répare vos souliers et donne une seconde vie à vos plus beaux sacs à main. Une histoire de famille et de transmission, et un savoir-faire précieux qui tend à disparaître. C’est auprès de ses parents cordonniers, installés à Fismes, que Luc a appris le métier « sur le tas » avant de racheter cette cordonnerie. « A l’époque, la rue Camille Lenoir était très commerçante. Il y avait un pressing, un coiffeur, une boucherie et même un horloger. Le quartier était beaucoup plus animé et la clientèle était très locale. Le cordonnier était malade et cherchait un repreneur. C’est comme ça que je suis arrivé ici » explique-t-il. Il reste aujourd’hui, selon lui, trois cordonniers à Reims en mesure de faire un travail de qualité. « On utilise les mêmes outils depuis des générations. Pourtant, la qualité des chaussures, des blousons et de la maroquinerie a évolué. On trouve désormais des paires de chaussures à dix euros donc il n’y a plus d’intérêt à les faire réparer. Depuis quelques années, on a de plus en plus de baskets, un vrai phénomène ! » Luc et Nathalie, derrière leur comptoir, sont aux premières loges pour assister aux évolutions de nos modes de consommation. « Dernièrement, on a vu la fermeture de plusieurs enseignes de chaussures comme San Marina. Et puis, il y a l’inflation, les prix de l’énergie qui flambent. Les gens n’ont plus d’argent. Cette conjoncture économique est vraiment compliquée. »

SAVOIR FAIRE

J’veux du cuir

Pour Nathalie, elle-même formée par Luc, travailler en couple apparaît comme une évidence : « Chacun a son boulot. Moi je m’occupe surtout des coutures avec des machines à coudre spécifiques et Luc s’affaire au ressemelage et à la réfection des talons ». A leurs côtés, leur fils Gildas, apprend la couture du cuir à la main. « Grâce à ce savoir-faire artisanal qui nécessite force et précision, nous sommes référencés par des marques prestigieuses comme Church’s, Weston ou Paraboot. Des clients nous confient aussi des sacs haut-de-gamme » précise Luc. Dans l’atelier situé à l’arrière de la boutique, une rangée de conformateurs, tels des instruments de torture, élargissent des souliers Louboutin. Un peu comme des magiciens, Luc, Nathalie et Gildas se démènent pour vous aider à trouver chaussure à votre pied...

Situées à 100 m du domaine de champagne Pommery à Reims.

Logements du T1 au T5 avec terrasse ou loggia, garages et parkings.

Texte : Peggy Léoty - Photos : Frédéric Leroux

SAMEDI 25 MARS

SAMEDI 25 MARS

Lecture poétique

À l’occasion du Printemps des Poètes, la jeune comédienne, Camille Humbert, propose une lecture théâtralisée du recueil de poèmes « Escarres » écrit par l’autrice rémoise, Agathe Cèbe, en 2021. Une première. Pour que résiste la poésie !

Maison de ventes aux enchères

Chativesle - 19h

Gratuit sur réservation : fulbertfirst@gmail.com

Jeff Panacloc

Embarquez à bord de la « Jeff Panacloc Adventure » ! Attachez vos harnais de sécurité et laissez-vous guider par Jeff, Jean-Marc et leurs nouveaux amis, tous plus dégénérés les uns que les autres dans ce nouveau spectacle haut en couleurs.

Reims Arena - 20h

Infos et réservation :  www.reimsevents.com

Johan Papaconstantino et Ian Caulfield

Ovni de la scène musicale actuelle, entre reggaeton et R&B, le marseillais Johan Papaconstantino donne une seconde vie au Rebetiko, la musique de son enfance, celle des bas-fonds d’Athènes des années 30. Téléportation sur le port du Pirée assurée.

La Cartonnerie - 20h

Infos et billetterie : www.cartonnerie.fr

SAMEDI 1ER AVRIL

500 voix pour Queen

Pour la première fois en Europe, 500 choristes et Frédéric Caramia (ténor) rendront hommage à Freddy Mercury à l’Arena de Reims.

Arena - 20h30

Infos et billetterie : www.reimsarena.com

Reims Polar

Pendant près d’une semaine, Reims accueille la 3e édition du festival du film policier. Entouré de jurys et talents du cinéma, Reims Polar propose au public une programmation éclectique et exigeante composée d’une quarantaine de films qui vient questionner le genre à travers des rencontres, des master classes et des moments de dialogue et de partage. À noter que le président du jury sang neuf, dédié aux nouvelles voix du polar, est Maxime Chattam, auteur de thrillers devenus des classiques du genre, comme la Trilogie du mal.

L’Opéraims

Infos et billetterie : www.reimspolar.com

La Belle au Bois Dormant (Danse)

Du célèbre ballet composé par Tchaïkovski, le chorégraphe espagnol, Marcos Mauro, fait une allégorie de notre rapport au temps. Un déplacement contemporain audacieux, servi par l’excellence des 13 danseurs du Ballet de l’Opéra de Lyon.

Le Manège - 20h30

Infos et réservations : www.manege-reims.eu

MARDI 4 AU DIMANCHE 9 AVRIL

VENDREDI 14 AVRIL

SAVE THE DATE

On ne naît pas mec

L’association Exaequo reçoit Daisy Letourneur, autrice du blog « La Mecxpliqueuse » où elle écrit sur les masculinités depuis 2017. Militante féministe, trans et lesbienne, elle vient présenter son traité féministe sur les masculinités « On ne naît pas mec ».

Local de l’association Exaequo (rencontre)

25 rue du Jard - De 14h30 à 17h30.

Plus d’infos  06 42 04 56 14. viedulocalexaequo@gmail.com

« Des femmes qui nagent » (Théâtre)

De Marilyn Monroe à Adèle Haenel, quelle liberté ont eu les femmes au cinéma ? Des femmes qui nagent font revivre en de multiples fragments des paroles d’artistes, des récits de tournages, des scènes de film à travers l’écriture de Pauline Peyrade.

Comédie de Reims – 20h

Balestra de Marie Molliens / CNAC

La 34e promotion du Centre National des Arts du Cirque joue son spectacle de fin d’année, mis en piste par Marie Molliens, héritière du cirque Rasposo. Entre révolte onirique, « cirque théâtre », dans un mélange de beau et d’étrange, la nouvelle scène s’empare de cet art aux multiples rêveries.

Le Manège - 15h Infos et réservations : www.manege-reims.eu

Atelier de Kintsugi

Vous avez peut-être déjà admiré de la vaisselle zébrée d’un fil d’or ? Apprenez à réparer et sublimer les céramiques avec la technique japonaise du Kintsugi avec la laqueure Blandine Hamon et la céramiste Stéphanie Verger.

Reims

atelier.autourdelaterre@gmail.com

DIMANCHE 23 AVRIL

VENDREDI 13 MAI & SAMEDI 14 MAI

Texte : Laurie Andrès - Photos : DR

J'AI TESTÉ

Un entraînement avec l’équipe féminine du Stade de Reims

Le ballon rond dans les pieds, les cages en ligne de mire : ce mercredi 15 février, j’étais avec l’équipe féminine du Stade de Reims pour suivre un entraînement. J’enfile mon pull. Il est rouge et blanc. Le rendez-vous est donné dans au centre d’entraînement Raymond Kopa. Mon objectif du jour, et il faudra le tenir : suivre une séance d’entraînement avec l’équipe menée par Amandine Miquel, coach depuis 2017.

Première étape de l’entraînement, c’est la préparation. Au fil de quelques ateliers, par deux ou trois, on échauffe notre corps. L’étape la plus facile et accessible s’est révélée être l’équivalent d’une vraie séance de sport à mon niveau. Vient le moment des crampons. Direction le terrain synthétique. Les choses vont se corser. Pourtant, la séance promettait d’être « tranquille ». Pour elle, oui. À mon niveau, c’est un mensonge. Il ne suffit plus d’aller simplement chercher sa plus profonde respiration tout en regrettant le copieux petitdéjeuner du matin. Non. Là on parle de conduite de balle et technicité. Si le monde du foot ne m’est pas inconnu sur le point théorique, l’aspect technique n’est pas mon fort. Mon expérience football se résume à une année en amateur, et deux autres derrière la télévision. Une fois à leur place, on a moins envie de crier aux joueuses à l’écran qu’elles auraient dû faire ceci ou cela. Là, on se contente de souffrir, du moins je me contente de souffrir. Car, autour de moi tout le monde a le sourire aux lèvres.

Le dernier exercice est trop technique. Mon talent pour couper les oranges sur les bancs des terrains en district ne suffira pas pour poursuivre. Je regarde avec attention. Les ballons volent et se déplacent jusqu’au but avec fluidité. Ça change de ce que je vois quand je l’ai dans les pieds. Vient la fin de séance. C’est la dernière occasion pour moi de me démarquer et d’espérer obtenir une place dans l’effectif. L’espoir fait vivre. Heureusement, on propose un cross barre : tirer en visant la barre transversale des cages. Le dernier poumon que j’ai d’accroché à la cage thoracique ne sera pas sollicité à outrance. Ceci étant dit, mes tirs ne se montreront toujours pas convaincants. Je ne parviens pas à trouver la barre. Moi qui voulais tenter une reconversion dans le football, je vais plutôt rester dans ce que je fais de mieux : couper les oranges sur le banc.