ART ET ARTISANAT
DOSSIER OBJETS TROUVÉS
TENDANCE LES NÉO-ARTISANS
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230620121703-068afbc1cbdc471308af4dc841288188/v1/1918ec694342746b2225194186b3af21.jpeg)
DOSSIER OBJETS TROUVÉS
TENDANCE LES NÉO-ARTISANS
Découvrez-lechez
ETOILEAUTOBERNARD
0 g CO2 /km
NouvelEQESUV|Autonomiesélectriques:465-577km(cyclecombinéWLTP)/528-677km(cycleurbainWLTP).
Consommationsélectriques:18,1-22,5kWh/100km(cyclecombinéWLTP)/14,6–19,7kWh/100km(cycleurbainWLTP).
ÉmissionsdeCO 2 :0g/km(cyclecombinéWLTP). Depuisle1er septembre2018,lesvéhiculeslégersneufssontréceptionnésenEurope surlabasedelaprocédured’essaiharmoniséepourlesvéhiculeslégers(WLTP),procédured’essaipermettantdemesurerlaconsommation decarburantetlesémissionsdeCO2,plusréalistequelaprocédureNEDCprécédemmentutilisée.RCSReims:34912430500013
www.clin-doeil.fr
Ils sont céramistes, peintres, photographes, auteurscompositeurs-interprètes, chefs, artisans et artistes en tous genres. Ils sont connus ou méritent de l’être. Si leur médium de prédilection est différent, leur façon d’appréhender le monde à leur manière se retranscrit systématiquement et inénarrablement dans leurs créations. Ils dépeignent l’état de notre société, des sentiments, des expériences de vie ou des réflexions, pour les transformer en un art qui, au-delà d’une utilité cathartique, se veut être le porte-voix de celles et ceux qui se retrouveront dans ce qu’ils ont livré, en allant puiser au plus profond de leur être. Les femmes et les hommes que nous vous présentons dans ces pages ont tous ce point commun de faire les choses avec leurs tripes. Et lorsque nous venons à eux pour qu’ils nous racontent le pourquoi du comment, il nous arrive fréquemment d’être ému, songeur, et souvent admiratif. Tantôt sur les toits de la cathédrale, tantôt dans un atelier ou dans un espace partagé, nous vous livrons nos coups de coeur de ces trois derniers mois à arpenter sans relâche les rues de la cité des Sacres et à dénicher les pépites qui, nous l’espérons, vous inviteront à votre tour à l’inspiration. Alizée Szwarc Meireles
51204
Cedex. ISSN
Dépôt légal : à parution. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. CATALOGUE
Innovation & exclusivité Service morphovisagiste « Ma Consultation » : un moment d’échanges entre vous et votre Hair Stylist pour cerner vos envies et révéler votre personnalité. Un suivi personnalisé vous est également prodigué à chacune de vos visites. Un service unique labellisé par l’enseigne.
Savoir-faire Hair Stylists en formation continue « Master Class »
L’Apparté au Masculin Service Barbier traditionnel
Broderie, lunetterie, ébénisterie, joaillerie, reliure, savonnerie… les artisans d’aujourd’hui puisent dans un savoir-faire parfois ancestral, tout en s’inscrivant dans la modernité de leur temps, pour fabriquer des objets esthétiques et des œuvres qui trouvent leur place dans notre quotidien. Rencontre avec ces créateurs inspirés.
‘‘L’identité naît de la différence’’
©Benjamin SeguraSarah Walbaum, créatrice de bijoux et de sculptures, dans son atelier.
Spécialisée dans le marquage textile et la broderie, l’entreprise Sublim Brodeurs, tissée par Antoine Brizart et Xavier Hiblot en 2011, offre une prestation de service sur-mesure à ses clients. Du plombier aux marques de luxe, en passant par les maisons de champagne et les jeunes créateurs… Chacun trouve dans l’atelier, l’un des plus beaux de France, une offre adaptée à sa demande. Depuis peu, le duo propose aussi aux professionnels, au cœur de son showroom, les collections de prêt-à-porter stylées en coton bio Stanley/Stella, à personnaliser.
Plus de 70 étapes de fabrication sont nécessaires pour obtenir ce modèle chatoyant, l’une des meilleures ventes de Luceline, artisan lunetier. L’envie de travailler autrement, de créer et vendre ses propres produits, de proposer des lunettes haut de gamme à un prix abordable, tel est l’esprit de l’entreprise, qui vient de lancer une nouvelle marque : après « Les Binocles Par Émeline », voici « Émeline & Lucas », du nom de ses créateurs. Leur philosophie : imaginer des modèles assez simples à porter en matière de design et jouer sur les couleurs… Tous sont façonnés dans leur atelier de Tinqueux.
De la joaillerie aux céramiques en passant par la dorure, l’ébénisterie, la marqueterie ou la broderie… Notre territoire regorge d’artisans aux savoir-faire uniques. On a déniché pour vous une série d’objets qui reflètent à merveille cet or qu’ils ont au bout des doigts, cette créativité sans limite qui nous émerveille encore et toujours…Texte : Marion Dardard - Photos : DR
Mélodie Maybon s’attache à faire vivre l’Histoire de l’ébénisterie d’art depuis son atelier à Nogent-l’Abbesse. Ébéniste tabletière et marqueteure, elle modernise son travail grâce aux matériaux qu’elle emploie dans ses créations où rien n’est laissé au hasard. Cette artisan d’art exploite ses compétences dans l’optique de rendre le beau fonctionnel.
On connaissait les bougies, les vases, voici les planches à apéritif réalisées à partir de bouteilles de champagne usagées par Marsault, la petite entreprise engagée dans l’upcycling de Marceau Bardout et sa sœur Marie. Baptisée « Cochelet », du nom de la fête de fin de vendanges en Champagne, cette création artisanale fondue dans la région – il faut compter plus de 24 heures et un savoir-faire complexe pour atteindre ce résultat –, se décline en trois tailles… et passe au lave-vaisselle !
Derrière cette création iconique de l’Artelier, ébénisterie contemporaine rémoise créée en 2017, il y a la volonté de proposer une gamme d’art de la table en bois, fabriquée en France, issue d’un savoirfaire alliant techniques ancestrales et nouvelles technologies, qui puisse répondre à des exigences de service et s’adapter aux envies de chaque client. Sa forme organique et sa combinaison bois & pierre acrylique font de lui une pièce moderne et intemporelle. L’Improviste a su se faire une place sur les plus belles tables françaises et au-delà nos frontières, comme ici pour le restaurant The Connaught*** par Hélène Darroze à Londres. (En photo, Kerian Lambert, responsable de la conception et production).
ARGAUR
De par sa pierre, un saphir jaune naturel, cette création de Julia Kirmann, qui a repris la joaillerie Argaur il y a bientôt 5 ans, est une pièce unique. Pour façonner cette monture en or blanc haut de gamme d’inspiration Art Déco, entièrement créée sur ordinateur, et dont le moule est imprimé en 3D pour faciliter le travail du sertisseur, la diamantaire-gemmologue a scruté les dernières tendances. Des diamants extra-blancs complètent cette bague qui n’a rien à envier à la place Vendôme…
Le travail d’Anne Durin, doreur et céramiste, repose sur la perfection de chaque pièce qu’elle crée ou restaure. Chacune est unique et doit être faite avec passion en utilisant les meilleurs matériaux possible. L’artisan d’art s’efforce de respecter les traditions et techniques anciennes en dorure tout en apportant une touche personnelle et moderne en céramique. Son objectif est de façonner ou restaurer des œuvres d’art intemporelles qui apporteront de la beauté et de la joie à la vie de ses clients en accord avec le savoir-faire à la française.
« Brut nature », « Brut rosé », « Blanc de blancs » et « Blanc de noirs » au charbon de châtaignier… Ça sent bon le terroir local dans le laboratoire d’Anne-Lise Tisserand, installé au cœur de la montagne de Reims. Après trois ans de formations, de recherches et de tests, l’artisan savonnière, qui vient de lancer son entreprise de cosmétiques, est parvenue à créer des savons champenois aux dégradés dorés élaborés à base de pépins de raisin, d’argile, d’huiles essentielles et de champagne. Une création qu’elle compte personnaliser à la demande pour les viticulteurs.
La Fondation d’entreprise Laforêt a pour but d’intervenir dans la défense de l’environnement au sens le plus large du terme. Dans ce cadre, La Fondation Laforêt poursuit son opération de reforestation, et mène aussi des actions partout en France pour préserver la biodiversité, la faune et la flore. La Fondation Laforêt s’investit également dans les projets portant sur les domaines du social, de la santé, du sport, de la culture ou de la mise en valeur du patrimoine.
3 AGENCES
16 avenue de Paris - REIMS
2 place des Martyrs de la Résistance - REIMS
31 rue Général Leclerc - EPERNAY
03 26 51 50 00
Formée à l’école Estienne, Céline Facqueur est artisan relieur. Un métier très technique qui demande de savoir travailler le cuir, le papier et bon nombre d’autres matériaux. Sa mission : donner un habillage à un livre pour qu’on puisse le lire et le conserver. L’art s’invite parfois dans son travail : pour le Noël des Arts, elle avait réalisé ce décor effervescent en cuir lisse, en accord avec les contes sur la Champagne contenus dans l’ouvrage. Dans son atelier de reliure, elle restaure aussi parfois des spécimens anciens. Un autre pan de son activité qu’elle accomplit sans hésiter pour préserver des trésors de notre patrimoine.
Tiffany Fautrez réalise des décorations en bois massif et de la pyrogravure à la main. Elle aime manipuler ce matériau chaleureux et noble qui s’associe avec tout et grâce auquel sa créativité est sans limite. Elle travaille avec trois essences principalement : le hêtre pour les prénoms ou les petites décorations ; le sapin, avec lequel elle imagine des animaux et des bougies ; le chêne pour des projets un peu plus élaborés et sur demande, comme une cabane à oiseaux, des têtes de cerfs ou quelques bougeoirs. La créatrice aime l’idée de pouvoir donner forme et vie aux projets qu’on lui soumet.
Ethique et responsable
C’est le fruit d’une passion infinie pour la création et le travail à la main !
Transformer l’implicite en explicite, le goût en objet unique pour créer des œuvres éthiques et responsables qui racontent une histoire. Artisanat pop, durable et coloré ! Audace, couleurs et esthétisme cohabitent pour apporter aux intérieurs une touche de singularité ! Des pièces Rémoises ou Made in France, tendances et ultra désirables qui vont vous taper dans l’œil !
Après plus d’une décennie dans la communication, sa vie change littéralement lorsqu’elle franchit la porte de l’Atelier Simon-Marq en 2020 pour y gérer les réseaux sociaux. Une révélation pour celle qui voue un culte à la couleur, l’art et la culture.
Formée initialement aux arts, Sarah va rapidement assouvir sa passion pour la couleur à son arrivée à l’atelier. Novice, elle s’amuse à superposer les feuilles de verre pour jouer avec les couleurs (1 100 références) et lorsque son regard se pose sur les chutes de verre, elle a immédiatement l’idée d’en faire des bijoux mais aussi des sculptures. Autodidacte et persévérante, elle apprend seule pendant des mois à manipuler, assembler, fondre le verre. Elle consulte des professionnels et s’essaie à une multitude d’expériences jusqu’à ce que ses créations prennent vie. Ce qui l’anime : montrer que le verre est une matière organique et vivante, loin de la froideur qu’on lui confère. Récupérer le verre c’est
aussi récupérer l’énergie du maître verrier qui l’a façonné pour la transmettre à son tour. En janvier 2021, elle fonde son propre studio de création spécialisé en verre coloré. Deux collections voient le jour, Paysages (sculptures à retrouver sur le catalogue Simon-Marq) et Éclats (bijoux). En 2022, ses créations font l’objet d’articles dans des magazines spécialisés comme Marie Claire Maison et Elle Décoration mais c’est la Maison Taittinger (propriétaire de l’Atelier Simon-Marq) qui lui fait confiance et lui donne carte blanche en lui commandant 3 œuvres pour son Hôtel Particulier récemment rénové à Reims. En juin, Sarah Walbaum portera sa double casquette au salon Révélations (Biennale Internationale Métiers d’Art et Création) en portant la nouvelle gamme d’éditions d’art de l’Atelier Simon-Marq (des vitraux édités en séries limitées avec des artistes et des designers) dont font partie certaines de ses œuvres.
www.ateliersimonmarq.com/fr
www.ateliersarahwalbaum.com
De retour du salon Watches and Wonders à Genève, Arnaud Visse et Emilie Bassereau partagent les nouveautés en horlogerie. La première tendance concerne la taille des cadrans, revisitée pour cette nouvelle saison : « Nous revenons à des diamètres plus petits pour des montres mieux proportionnées sur les poignets, que ce soit chez CHANEL, HERMES, ZRC 1904 et la plupart des grandes marques horlogères masculines », révèle Arnaud Visse. « Les couleurs de cadrans sont gaies cette année comme chez TAG Heuer voire pop chez ORIS ! », précise-t-il. Sans oublier la dernière création de la marque française March LA.B : L’AM2 Slim Millésime Mars 2023, édition limitée est une montre équipée du premier mouvement franco-suisse : March LA.B travaille avec des pièces suisses assemblées en France !
Le savoir-faire de l’Horloger-Joaillier Rémois Chez les BASSEREAU, l’horlogerie-joaillerie est une histoire de famille initiée en 1897 dans le Jura par les arrière-grands-parents d’Emilie qui perpétue les valeurs familiales. Sens du service, intégrité, rigueur et discrétion sont les maîtres-mots de la Maison BASSEREAU : « J’ai repris l’entreprise familiale et les valeurs qui m’ont été transmises. Dans notre travail quotidien de création, de conseil et de service, nous recherchons l’excellence et avons le souci de placer l’Humain avant tout. Accompagner sincèrement nos clients dans leur choix pour qu’ils soient satisfaits dans le temps est essentiel. », partage Emilie Bassereau.
Un modèle vous intéresse ? Réservez un rendez-vous personnalisé à la Maison BASSEREAU sur le site Internet ou par téléphone au 03 26 46 89 91
Des bols, des assiettes ou des prototypes de crachoirs ornent les étagères de l’atelier de Marine à Mareuil-sur-Ay. Intermittente du spectacle, elle partage son temps entre les tournées d’artistes en tant qu’éclairagiste et la pratique de la poterie.
Vous vous souvenez des fameuses tasses « nez » vendues au Bon Marché Rive Gauche dans le cadre de l’exposition « Le Mignonisme » du chanteur Philippe Katerine ? La créatrice n’est autre que Marine, aka Marine Philomen. « J’assurais l’éclairage de ses concerts et commençais à m’essayer à la poterie. J’ai eu l’idée de réaliser une tasse avec une anse à la forme de son nez. Ça lui a plu et il m’a proposé de les vendre sur son corner dans ce grand magasin parisien. »
« Je ne travaille que le grès et fabrique moi-même mes émaux à partir de cendres de roches notamment. J’aime avant tout les teintes naturelles qui mettent en valeur la matière. » Marine Philomen réalise ainsi des objets utilitaires en les modelant à la main. C’est sa façon de « rencontrer et travailler la terre ». Grès chamotté, feldspath, engobe… Si la poterie relève de l’artisanat, elle nécessite également d’avoir une âme de chimiste. « C’est une activité méditative mais qui demande des connaissances assez pointues autour de formules moléculaires et d’une maîtrise des temps de cuisson. »
Tourangelle d’origine, son expression artistique est protéiforme, allant du dessin au tatouage ou à la mise en lumière de spectacles. Le « dégourdi », c’est ainsi que l’on nomme la première cuisson de la céramique à 980° maximum, permettant à la terre d’absorber l’émail. « C’est la première étape de solidification de la pièce qui permet de l’imperméabiliser et la rendre apte à l’usage alimentaire. » Prochaine étape, tester la cuisson au feu de bois : « Ce type de cuisson, plus naturel, permet d’accéder à une autre palette de couleurs. La difficulté réside dans la durée qui s’étale sur plusieurs jours et implique de se relayer à quelques-uns pour la surveiller. »
www.philomen.fr
Théâtre de la quasi-totalité des sacres des rois de France, la cathédrale de Reims a subi des dommages considérables lors de la Première Guerre Mondiale. Depuis 2009, cette réalisation majeure de l’art gothique fait l’objet de campagnes de restauration de son chevet. Entretien avec Jean-Pierre Riocreux, qui tutoie les anges lors des réunions de chantier qu’il coordonne à quarante mètres de hauteur.
Ils sont sept corps de métiers à se croiser et se relayer pour restaurer le chevet de cette magistrale vieille dame de huit cents ans. « Cela fait plus de cent ans que la cathédrale a été reconstruite après quatre années de bombardements et un incendie. La phase actuelle de travaux, d’une durée d’environ deux ans, concerne les maçonneries, les statues, les vitraux ainsi que les couvertures en plomb, sur les travées 3N et 4N du chevet » explique l’ingénieur du patrimoine à la Direction régionale des affaires culturelles du Grand Est.
Espaces optimisés et matériaux de qualité, chaque appartement est conçu pour répondre à toutes vos exigences, pour vous offrir un intérieur contemporain et soigné. Pensée pour satisfaire tous les modes de vie, Luminescence s’attache à proposer un confort raffiné et sophistiqué. Les grandes baies vitrées laissent entrer la lumière jusqu’au coeur de vos pièces de vie, sublimant les espaces dessinés à votre image, sans compromis.
C’est à l’architecte Henri Deneux que l’on doit la reconstitution de la charpente en éléments de ciment armés, vers 1925, en raison du coût du bois et de sa volonté de limiter les risques d’incendie. « Grâce à ce système innovant, la cathédrale de Reims ne connaîtrait pas le même sort dramatique que NotreDame de Paris ». Aujourd’hui, Marie-Suzanne de Ponthaud, architecte en chef des Monuments Historiques supervise ces travaux d’ampleur s’élevant à près de trois millions d’euros. « Une des spécificités d’un tel chantier est que chaque découverte, qu’il s’agisse de la fragilité d’une sculpture ou de la vétusté d’une ferronnerie enchâssant un vitrail, exige une analyse fine pour prendre la meilleure décision et ainsi respecter l’intégrité de l’édifice. »
Bien que les techniques de construction aient considérablement évolué au fil des siècles, c’est armé des mêmes outils et, dans la mesure du possible, avec des matériaux identiques que les ouvriers opèrent aujourd’hui. « Pour restaurer la couverture, c’est le plomb originel qui est déposé, conservé puis refaçonné sur place. Par ailleurs, ce monument a été bâti en pierre de Courville, une roche calcaire coquillée. Nous ne pouvons plus nous approvisionner auprès de ces carrières désormais fermées mais utilisons un matériau similaire dans la teinte et le grain et, de surcroît, doté d’une plus grande résistance aux intempéries. » Ainsi, Notre-Dame de Reims pourra continuer à traverser les époques et à raconter notre Histoire.
Il y a des chantiers qui vous font grandir et briller d’un coup. Enfin d’un coup qui peut durer quelques six années de labeur. C’est ce qu’ont vécu les Métalliers Champenois. Fondés par Jean Bourly et deux autres compagnons, dans le village de Rosnay, en 1978, les Métalliers Champenois ont décroché l’année suivante un extraordinaire chantier. Celui de la réfection de l’intégralité de la place Stanislas de Nancy dont les feuillages et ornements en métal repoussés avaient subi les ravages du temps ou avaient été volés. De 1979 à 1985, dix à quinze compagnons furent mobilisés sur de précieuses pièces qui avaient été démontées et déménagées à Reims et Bezannes. Le prestigieux chantier n’était pas encore achevé que Jean Bourly alla frapper à la porte des équipes chargées de rénover (et désamianter) la statue de la Liberté dont on allait célébrer le centenaire en 1986. A une époque qui ignorait l’email autant que Jean Bourly ignorait l’anglais, il a fallu un moment pour joindre et convaincre les architectes américains. Ils comprirent au terme de leurs recherches qu’il n’y avait guère qu’une entreprise sur terre capable de redorer la flamme de celle qui fut offerte par la France à la fin du XIXe siècle. Dix compagnons jouèrent du marteau pendant deux ans sur le célèbre îlot new-yorkais.
les
Aujourd’hui, la quarantaine de salariés de Bezannes et la vingtaine d’Amérique ne travaillent plus beaucoup sur les chantiers patrimoniaux. Lorsqu’en 2010, l’ingénieur Jérôme Bourly reprit à son père les rênes de l’entreprise familiale, il la réorienta vers des projets privés et très haut de gamme. Les Métalliers Champenois ont laissé leur patte dans de nombreuses boutiques de luxe, de Vuitton à Cartier en passant par Chanel. Les maîtres du bronze, du laiton, du cuivre et de toutes sortes d’acier forment et installent des portes, fenêtres, rampes d’escalier, garde-corps ou mobiliers d’exception pour les plus belles demeures privées de New-York, HongKong ou Paris appartenant à des hommes d’affaires fortunés ou des rock stars. Les Métalliers Champenois se sont diversifiés dans l’édition d’œuvres d’art pour de grands sculpteurs internationaux. Les créations se retrouvent parfois dans les résidences où les métalliers sont intervenus. « Nos clients sont les collectionneurs des artistes pour lesquels nous travaillons », confie Jérôme Bourly. Il est des univers où l’artisanat d’art et l’art contemporain se rejoignent.
De l’artisanat d’art à l’art contemporain
“Nos clients sont les collectionneurs des artistes pour lesquels nous travaillons”
de couverture (abri, volet..) afin de minimiser l’évaporation de l’eau, ainsi que sa température. Si votre piscine dispose d’un système de filtration à sable ou à billes de verre recyclées, il est judicieux de n’effectuer qu’un ou deux lavages par mois. Les différentes magasins CHARLET piscine proposent des analyses complètes de l’eau grâce aux différents laboratoires sur sites. Enfin, Il est interdit également de vider complètement et annuellement sa piscine.
En France, il y a plus de 3,5 millions de piscines privées, qui ne consomment que 0,15 % de la consommation d’eau totale au niveau national. Une goutte d’eau comparée aux fuites d’eau du réseau (20 %), mais il est certes écoresponsable et surtout nécessaire de préserver autant que possible cette ressource. L’entretien dans ce contexte est prédéterminant, tant sur la manière que dans la technique, mais pour faire taire certains préjugés, Jean-Christophe Charlet, CHARLET Piscines implanté à Reims-Cormontreuil nous livre ses conseils pour entretenir sa piscine dans les règles de l’art !
Plus que des mesures de bons sens et de préventions, ils deviennent quasiment obligatoires pour les propriétaires de piscines privés. La température de l’eau ne doit pas dépasser les 28 degrés. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place un système
Différents moyens d’économiser la consommation d’énergie électrique existent, notamment par l’installation de pompe de filtration à vitesse variable, l’installation de pompe à chaleur nouvelle génération (de 30 a 50 % moins gourmande en énergie), ou encore de remplacer les systèmes de chauffage au fuel et gaz. Pour diminuer considérablement l’emploi de chlore traditionnel, il est donc conseillé de s’équiper de matériels de traitement de l’eau comme un électrolyseur par sel, une lampe à UV... Si vous utilisez encore du chlore, optez pour celui sans stabilisant uniquement vendu dans les magasins Charlet Piscines..
Les piscines peuvent être équipées de bassin de récupération d’eau de pluie pour limiter la consommation d’eau, mais aussi d’équipement de lavage de filtres.
Le constat est sans appel : qui dit moins d’eau, dit moins de consommation énergétique et donc moins d’impact sur l’environnement écologique.
C’est pour toutes ces raisons que votre professionnel, concepteur et installateur Charlet Piscines, est l’interlocuteur clé de la réussite de votre projet, pour vous permettre de passer un bel été, en famille ou avec des amis, dans un nouvel espace dépaysant à votre image : votre piscine.
CORMONTREUIL (derrière Cora)
35 rue des Blancs Monts - 03 26 09 46 31
SAINT-MEMMIE
ZAC de Voitrelle - 03 26 68 28 39
SAINT-DIZIER
7 avenue Pierre Bérégovoy 03 25 05 27 83
Diffuser, se rassembler, quelle que soit sa forme, l’art rapproche les gens et favorise le partage, les idées et les discussions. Festival d’impro, musée à ciel ouvert, galerie d’art, ou concept de soirée, petit tour d’horizon d’initiatives et de lieux qui valent le détour.
Art asiatique, sculpture contemporaine, photographie, street art ou pop art... il y a en a pour tous les goûts et toutes les bourses dans les galeries de la cité des sacres. Leurs propriétaires ont des profils aussi variés que les œuvres qu’ils présentent. Visites et rencontres.
UN ESPACE IMMERSIF
SANS COMPROMIS
Où est-elle ? 2 passage Talleyrand, célèbre voie piétonne construite entre les deux guerres.
Qui est le galeriste ? D’une famille de commerçants (DP Home, DP Style), Matthias Philippe a créé en 2023 une galerie d’art dans l’arrière-boutique de DP Gallery, distributeur des tirages photographiques d’art Yellow Korner. Il s’est associé avec Thibault Berdal et à l’artiste rémoise Mat, du duo Mat x Zekky.
Quelle est sa philosophie ? La galerie défend des artistes contemporains, des artistes urbains et des photographes, qui pour beaucoup sont rémois. « Nous sommes pointus sans être élitistes, nous sommes ouverts à tous, aux jeunes, aux vieux et à toutes les bourses », explique Mathias Philippe. « Nous voulons proposer des expositions immersives pour entrer totalement dans l’univers de l’artiste », ajoute Mat. Un artiste fétiche ? Le rémois Darokin, un artiste informatique et programmeur underground.
Quels prix ? De 10 € pour une carte postale signée à 35 000 € pour un tirage de Tina Trumpp.
Où est-elle ? 27 rue Henri IV, à deux pas de la halle Boulingrin. Qui est le galeriste ? Ancien cadre de l’industrie automobile et de l’assurance, le collectionneur Pascal Mignucci a créé en 2015 la 3W Gallery prenant la succession de l’ex-galerie du Cardo.
Quelle est sa philosophie ? La galerie défend des artistes contemporains dont certains sont rémois. « Tout ce qui entre dans ma galerie pourrait entrer chez moi. Je ne fais pas de compromis, si on me présente une œuvre qui ne me plaît pas, je dis que cela ne rentre pas dans la ligne de la galerie, quitte à renvoyer vers un confrère. »
Un artiste fétiche ? Sébastien Bayet, peintre rémois qui mêle texture et peinture. Il a réinterprété à sa façon des classiques comme une Baigneuse de Rembrandt.
Quelle fourchette de prix ? De 35 € pour une lithographie à 18 000 € pour une toile de Patrick Baillet.
Où est-elle ? 6 allée des Pervenches, dans le quartier du chemin vert, cité-jardin calme et populaire de la ville.
Qui est la galeriste ? Née en Chine, Feng Shang est arrivée à Reims en 2001 pour y faire des études d’économie et de gestion. Devenue photographe, elle a créé sa galerie virtuelle en 2013 sur artsper.com. Elle a ouvert une salle d’exposition en 2022 au sein de l’Académie d’Asie.
Quelle est sa philosophie ? La galerie défend des artistes asiatiques et français, indépendants et émergents. « Je sélectionne des artistes qui me plaisent et avec qui je peux entretenir de bonnes relations et partager les mêmes valeurs », explique Feng. La galerie accueille aussi des artistes en résidence, comme la Française Cécile Girard qui a étudié la calligraphie et la peinture traditionnelle en Chine.
Un artiste fétiche ? La Chinoise Feng Kaixuan qui dessine sur des filtres à café usagés et peint à l’encre de Chine avec ses cheveux lors de performances.
Quels sont les prix des œuvres ? Entre 100 € pour une gravure à 27 000 € pour une peinture de San Zi.
Où est-elle ? 43 rue Talleyrand, nichée au fond d’une cour. Qui est le galeriste ? Architecte d’intérieur spécialisé dans la cuisine haut de gamme (Cuisinium), Romaric Ségalen conseillait souvent ses clients sur le choix d’œuvres d’art. La rencontre d’un lieu l’a poussé a créér en 2022 une galerie avec sa femme, Virgine Vialle, passionnée d’art elle aussi.
Quelle est sa philosophie ? La galerie défend essentiellement des sculpteurs et photographes confirmés, souvent distribués à l’international. « Nous choisissons des œuvres qui nous font vibrer et qui peuvent faire vibrer d’autres personnes, explique Romaric Segalen. Comme ce n’est pas notre activité principale, nous n’avons pas une grande pression financière, ce qui nous laisse une liberté dans le choix des artistes. »
Un artiste fétiche ? L’Allemand Jürgen Lingl qui sculpte des animaux sur bois et en fait des bronzes. « Il sait rendre palpable l’émotion de l’animal », souligne le galeriste.
Quels prix ? De 3 000 € pour un tirage photo, à 42 000 € pour une sculpture.
ART DE RUE
Où est-elle ? 3 rue de la Gazette à Bezannes, dans une ancienne grange à côté de l’atelier et de la maison du galeriste.
Qui est le galeriste ? Peintre en bâtiment, vigneron et touche-àtout, Jonathan Bardoux est devenu artiste du jour au lendemain en sculptant des robots à partir de pièces de récup’ en métal. Il a créé sa galerie John Expose en 2018.
Quelle est sa philosophie ? John Expose présente des peintres et sculpteurs contemporains ainsi que des street artistes français, italiens ou espagnols. « Je fais mes choix en fonction des artistes que je connais, que j’apprécie et en qui j’ai confiance », explique-t-il.
Un artiste fétiche ? Speedy Graphito, précurseur de l’art urbain en France et dont Jonathan est l’assistant. « C’est un artiste qui travaille non-stop, qui est resté simple et accessible, c’est encore un grand enfant », explique Jonathan Bardoux.
Quels prix ? De 200 € pour un petit dessin ou une lithographie à plus de 60 000 € pour une sculpture de Mauro Corda.
DU POP ET DE LA JOIE
Où est-elle ? 11 rue de l’arbalète, rue chic entre le cour Langlet et la place du Forum.
Qui est le galeriste ? François Bidard a découvert le monde de l’art lorsqu’il dirigeait une entreprise de vernis et de laque. Il a sauté le pas en créant sa galerie en 2015.
Quelle est sa philosophie ? La galerie est orientée pop art et street art. Elle défend des artistes qui mettent en scène, et détournent de grandes marques, des icônes ou des jouets. « J’aime ce qui est gai et coloré, qui apporte de la joie et fait du bien, explique François Bidard. Je défends aussi des artistes qui utilisent de nouveaux supports et de nouvelles techniques ». Un artiste fétiche ? Kiko, peintre de Martigues issu d’une famille de pêcheurs. « J’aime son univers de couleur, de douceur et sa nostalgie de l’enfance, c’est aussi une personne d’une gentillesse incommensurable », témoigne François Bidard.
Quels prix ? De 40 € pour un macaron en résine à plusieurs centaines de milliers d’euros pour un tableau de Robert Combas que la galerie peut obtenir via des courtiers.
Des propositions artistiques dans une maison vide, au milieu des champs, des lavoirs et bientôt de la forêt, c’est le pari un peu fou de l’association Maison Vide qui porte haut et fort les couleurs de l’art contemporain depuis 2009 pour le démocratiser auprès des habitants du département et au-delà. Rencontre avec AnneSophie Velly, l’une des initiatrices du projet.
En 2009, Anne-Sophie, ancienne élève de l’Esad, décide de monter un collectif d’artistes pour diffuser ses créations. Le lieu choisi pour sa première exposition est une maison vide localisée à Crugny et qui appartenait à sa mère, une proposition atypique qui devait initialement se dérouler le temps d’un week-end. La jeune artiste qui venait de sortir de l’école proposa aux autres membres de l’association de chercher des subventions pour continuer le projet en invitant des artistes à exposer. C’est ainsi que “Maison Vide” a vu le jour. Après une succession de saisons suscitant un grand intérêt auprès des rémois , l’association
invite désormais les artistes à produire des œuvres en extérieur, en investissant les champs et les lavoirs du village. Un terrain de 2 500 m2 accueille également des ateliers de pratique artistique, de design culinaire, un jardin partagé en permaculture ainsi que des concerts. Un collectif de drag queens viendra en septembre pour faire des lectures de contes aux enfants. « J’aimerais faire évoluer le parcours d’œuvres et faire des choses pérennes, à l’image de Vent des forêts, centre d'art à ciel ouvert. Créer et diffuser l’art contemporain est plus simple à faire à la campagne, les contraintes ne sont pas les mêmes, explique Anne-Sophie. Les artistes programmés travaillent en fonction du lieu dans lequel ils sont et les œuvres sont adaptées à leur écrin. Les deux résonnent. Il est très important d’avoir un équilibre. Que l’œuvre ne soit pas assommée par le lieu et que le lieu ne disparaisse pas complètement. » A retrouver également en septembre 2024, le festival Ami Ami, porté par la même association, qui proposera comme durant la période avant covid, des propositions plastiques et artistiques dans des lieux rémois pas du tout prévus à cet effet.
Domaine Sant Armettu 2022
Un vin rouge fruité et facile, idéal pour l’été ! Avec sa jolie robe rubis, ses arômes de fruits rouges, Ce vin fruité et gourmand sera le compagnon idéal de vos grillades.
14,50 € (prix au litre 19,33 €)
Domaine des 5 Autels Bio et sans sulfites ajoutés ! Surprenez vos invités ! Ce Poiré exprime des arômes de fruits jaunes et de fleurs blanches. En bouche, l’effervescence est légère, accompagnée d’une tension acidulée. A déguster avec un plateau de fruits de mer ou un apéritif dînatoire.
13,80 € (prix au litre 18,40 €)
Côtes de Provence Sainte Victoire
Château Henri Bonnaud 2022
Un vin rosé de grande classe !
Sa belle robe saumonée aux reflets argentés, son nez délicat d’agrumes et de fruits rouges, sa bouche élégante, structurée et persistante sublimera vos repas d’été. A déguster avec une pissaladière ou un flan de thon à la Provençale.
14,50 € (prix au litre 19,33 €)
Domaine du Roc 2020
Un vin de partage, un vin de copains ! Sa robe burlat, ses arômes de petits fruits noirs et d’épices, sa bouche fruitée, tonique aux tanins soyeux rendent ce vin idéal pour vos soirées d’été. A apprécier avec de la charcuterie ou des courgettes farcies avec de la chair à saucisses.
11,90 € (prix au litre 15,87 €)
Pour rafraîchir vos vins blancs et champagnes, privilégiez le seau ou la vasque avec de l’eau et des glaçons, c’est moins agressif pour le vin que le réfrigérateur ou surtout que le congélateur. En été, n’hésitez pas à servir vos vins rouges à 14/15 degrés car ils se réchaufferont rapidement dans une température ambiante élevée. Servis trop chauds, vos vins paraitront lourds et forts en alcool.
Millésimes et Saveurs
Retrouvez les dates des dégustations sur www.millesimes-et-saveurs.com
(le nouveau planning paraîtra fin juillet)
2 rue Paul-Foulquart - Reims 03 26 07 83 12
Le lundi : 14 h 30 / 19 h 00
Du mardi au samedi : 9 h 30 /12 h 30 et de 14 h 15 à 19 h 15
Parking gratuit devant la Cave
Être créateur aujourd’hui, c’est ne pas subir la tendance en cours, c’est plutôt composer avec, l’inventer encore et l’innover toujours, avec patience et détermination. Sans âme, la lunette n’est qu’une prothèse occulaire. C’est le créateur qui lui donne vie.”
Pour ce numéro dédié à l’art et l’artisanat, c’est Didier Janot, directeur du club d’entreprises mécènes Prisme, qui se prête à l’exercice de tester un nouveau véhicule avec l’une des concessions partenaires de l’Instant Rémois. A bord du nouveau DS 7 Hybride Rechargeable SUV contemporain, élégant et dynamique, il nous parle de sa passion pour l’art et de ses bonnes adresses rémoises.
Sortons un instant de Reims ! Les quelques kilomètres qui nous séparent de la petite chapelle d’Auménancourt, où se déroule en ce moment l’exposition « Peaux » de l’Artiste Pauline de Cabarrus, se dévorent en toute sérénité à bord de ce nouveau DS 7 Hybride rechargeable, dont le nouveau design le rend tout à fait désirable. À son bord, Didier Janot, entrepreneur, dirigeant de l’agence conseil en communication Horizon Bleu, également présent dans des activités d’optique en licence de marques et président du club d’entreprises mécènes Prisme, en apprécie la modernité, la sportivité des 360 chevaux et l’esthétique.
Passionné d’Art contemporain et d’Art premier (il nous confie son dernier coup de coeur pour Sascha Nordmeyer qui réalise notamment des tableaux et installations lumino-sensibles en papier et en métal), Didier Janot voue un engagement et une relation très « intense » à la discipline, pour reprendre une des appellations
En route avec Didier Janot à bord du nouveau DS 7 Hybride
du véhicule. Au travers de Prisme, il multiplie les initatives de démocratisation de l’art par des actions telles que l’installation d’oeuvres sur le domaine public, l’accompagnement de la création ou encore la formation à destination des entrepreneurs. Avec ses bureaux en Centre-ville, amateur de cuisine du monde, Didier apprécie la cuisine du « Petit Viet », ainsi que le « Shin’zen », place Stalingrad pour sa délicieuse cuisine japonaise. Également, la vue splendide sur la cathédrale et la qualité de la table font de « La Grande Georgette » un lieu incontournable dans son carnet d’adresses. Des lieux dont notre conducteur d’un jour nous parle avec enthousiasme alors que nous échangeons dans le confort indéniable du véhicule.
Il nous partage également l’adresse du Bar de l’hôtel de la Paix et sa cour intérieure qu’il aime pour sa tranquilité. La fin de la semaine venue, c’est au « Glue Pot », place d’Erlon, un autre incontournable de Reims selon lui, « qu’il a plaisir à y retrouver ses amis, pour partager les belles découvertes vins proposées par Stéphane, le patron de l’établissement ».
Didier est également féru de voyages, de la découverte du monde, des cultures et des civilisations avec un regard et une appréhension de la fragilité du monde, faisant de lui un homme qui aime aller à l’essentiel. Un voyage à bord de cette nouvelle DS 7 hybride rechargeable, qui n’a que pour seul guide le raffinement et l’élégance, à l’image de l’élégance de l’âme du conducteur du jour.
Modèle essayé : DS 7 Hybride Rechargeable 360 ch
Gamme DS7 E-tense Hybride rechargeable 225 à partir de 53 900€
Pour révéler le beau, quoi de mieux qu’un bel hôtel particulier. Depuis 2018, une Maison des métiers d’art a investi le Petit-Saint-Vincent à Laon.
Pour magnifier de tels savoir-faire, parfois en pleine renaissance après avoir quasiment disparu du paysage des métiers d’exception, il fallait un magnifique écrin. En 2018, l’association des Métiers d’art de Picardie a, sous l’impulsion de la Ville de Laon, pris possession du Petit-Saint-Vincent, bel hôtel particulier des XVe et XVIe siècles.
Ce lieu était l’endroit rêvé pour présenter le travail de tout ce que la région compte d’artisans d’art : maîtreverrier, fileuse de verre, ferronnier d’art, céramiste, ébéniste, graveur sur pierre, plumassier, marqueteur… La Maison des métiers d’art accueille le public amateur de beau, car « seule la beauté sauvera le monde », selon Jérôme Watier, président de l’association des Métiers d’art de Picardie. « Cette Maison, c’est une exposition permanente, c’est cela qui m’a intéressé en m’y installant », confie le marqueteur sur bois et sur
paille Valentin Bove, en résidence sur place. « Sans cette Maison des métiers d’art, je n’aurais pas eu cette visibilité que j’ai aujourd’hui. L’intérêt de ce lieu est aussi de se retrouver entre artisans d’art », se félicite-t-il. Eric Charpentier faisait, lui, de la reliure d’art dans son atelier à Reims avant de se lancer, parallèlement, dans la plumasserie. « J’habite Laon et il y a eu cette opportunité de m’installer à la Maison des métiers d’art pour mon activité de plumassier », explique l’artisan, lui aussi en résidence. « Nous n’avons pas la chance d’avoir un tel lieu à Reims, mais Laon n’est pas bien loin. » En septembre 2021, Laon a obtenu le label Ville et Métiers d’Art.
Maison des métiers d’art
1 rue Saint-Martin - 02000 Laon
www.lesmetiersdartdepicardie.com
Chaque 1er samedi du mois de 11 h à 19 h, puis tous les samedis du 8 juillet au 26 août de 14 h à 21 h Boutique le jeudi de 9 h 30 à 19 heures.
Un intérieur et une qualité de nition haut de gamme Une autonomie impressionnante pouvant aller jusqu’à 440 km WLTP. Une charge rapide en courant continu en moins de 30 minutes (10-80 %)
La légende Chanel s’est écrite à Deauville. Entre son arrivée dans la station balnéaire de la Côte fleurie et la fin de la Première Guerre mondiale, elle sera passée de modiste, une simple créatrice de chapeaux à papesse de la mode féminine. Comment ? En devenant la référence des élégantes à Deauville et en fréquentant les mêmes lieux que cette bourgeoisie venue fuir la guerre en Normandie.
Quand elle arrive à Deauville, en 1913, Gabrielle Chanel s’installe rue Gontaut-Biron, non loin du casino. Sa boutique devient le dernier magasin à la mode, où toutes les femmes souhaitent se montrer. Elle y vend d’abord des chapeaux puis des vêtements légers, confortables, qui feront sa renommée. La couturière de trente ans libère le corps des femmes en tissant des blouses en soie, des jupes en toile courtes... A l’époque, la rue Gontaut-Biron était déjà le centre névralgique du commerce de luxe de la station balnéaire. Aujourd’hui encore, on se laisse charmer par l’architecture typique normande tout en élégance.
Le comble du chic, à l’époque, était de se rendre aux courses à l’hippodrome flambant neuf. S’y aventurer était une aubaine pour la couturière, qui croisait ainsi ses clientes coiffées de ses chapeaux. Elle y accompagnait Arthur Capel, joueur anglais de polo et propriétaire d’une écurie à Deauville. Gabrielle Chanel remarque les tenues des jockeys et des lads. Elle les reproduit, les adaptant à son corps et les portant dans la vie de tous les jours. Elle se pare de la casaque des sportifs, plus confortable, en jersey.
Un vêtement de la styliste se reconnaît par son « beige Chanel ». Unique, il rappelle la couleur du sable mouillé de la station balnéaire. Quoi de plus normal : elle s’y promenait, à la recherche d’inspiration et de bon temps. C’est là bas qu’elle puise un motif célèbre : les rayures des tentes de la plage et des pulls des pêcheurs composeront sa marinière. Ce vêtement devient l’habit à la mode : “le vrai chic” selon les mots du caricaturiste de l’époque, Sem (de son vrai nom, Georges Coursat). Après la construction du Chemin des planches, en 1921, elle y fera défiler sa soeur Antoinette et sa tante Adrienne, vêtues de ses créations. Aujourd’hui encore, les touristes s’y promènent et les stars s’y montrent lors du festival du film romantique de Deauville. Un lieu intemporel.
On associe toujours Coco Chanel à Paris, mais saviez-vous que la styliste avait fait ses premiers pas de créatrice de vêtements à Deauville ?
On vous emmène sur ses traces.En partenariat avec
Tous deux inaugurés en 1912, Le Normandy et le casino – Le Royal – voient affluer une clientèle très chic, avide de loisirs et de vacances. La modiste séjourne souvent à l’hôtel au bord de mer, en compagnie de son amant, Arthur “Boy” Capel. Pendant la guerre, comédiens, directeurs de théâtre et auteurs s’y réfugient. Ils feront la fortune de Gabrielle Chanel. Faute de couturier, il fallait les habiller... Et c’est donc elle qui s’en charge. Quant au Royal, il fait office d’hôpital de guerre.
Après le décès d’Arthur Capel, en 1919, elle fait la rencontre du grand-duc Dimitri de Russie, en exil en France... Il séjourne au château de Beaumesnil, situé entre Évreux et Bernay et construit au XVIIe siècle. La créatrice de mode et lui deviennent intimes. Leurs amours passés au château eurois donneront naissance à l’écrin du N°5, le premier parfum à succès de Chanel.
Depuis quelques années, le jardin est devenu un espace de vie. Terrasse, accès, clôtures, décoration extérieure… les propriétaires voient leur jardin comme une extension de la maison à aménager. Dans un jardin, on peut tout imaginer : créer une terrasse en bois ou en pierre naturelle, un abri pour la tondeuse, un espace pour la piscine, apporter une ambiance lumineuse pour profiter de sa terrasse les longues soirées d’été ou encore intégrer une fontaine et amener un bout de Méditerranée au cœur de la Marne.
Votre jardin est aménagé ? N’oubliez pas de l’entretenir. Arbres, arbustes, plantes et massifs ont besoin de soins tout au long de l’année.
Tonte, élagage, arrosage ou encore petits travaux de jardinage…
Lantana - Ambiance & Jardin vous accompagne également dans l’entretien de votre jardin avec un objectif, le respect du végétal et de la biodiversité.
Bon à savoir, l’entretien de votre jardin est considéré comme un service à la personne, vous pouvez alors déduire 50% de vos factures en crédit d’impôts. N’hésitez pas à faire appel à Lantana - Ambiance & Jardin pour créer le jardin de vos rêves.
30 ANS DE SAVOIR-FAIRE 14 rue des Didris, 51420 Cernay-lès-Reims
Travailler avec un spécialiste de l’aménagement paysager, c’est faire appel à un docteur jardin. Cet expert du végétal et de la biodiversité saura vous apporter son regard et ses conseils sur la meilleure manière d’aménager et de décorer vos extérieurs, mais aussi sur leur entretien. L’expert paysager vous apporte ses compétences sur les plantes, les arbres et les végétaux ainsi que sur les meilleurs matériaux à travailler en fonction de l’exposition de votre jardin, de la nature de vos sols et de l’usage de vos espaces extérieurs.
Depuis le 12 mai dernier, le Chef étoilé Mallory Gabsi, demi-finaliste à Top Chef, a investi la célèbre résidence Mumm, pour être le premier à accompagner le lancement de La Table des Chefs, aidé de Raimonds Tomsons, Meilleur sommelier du monde 2023.
La Table des Chef est un concept de restauration gastronomique novateur, sur le modèle des résidences d’artistes, imaginé par la Maison G.H.Mumm, qui accueille Mallory Gasbi sur une période de trois mois pour proposer une expérience de découverte et de partage autour de sa cuisine.
Véritable parti pris de la Maison G.H.Mumm, un choix de Chefs engagés qui bousculent la gastronomie française, avec comme fil conducteur, une personnalité audacieuse, et bien sûr, un sens commun des valeurs, à savoir, faire de bons plats avec de bons produits et de l’excellence.
Pour la première période, les grands marqueurs de la cuisine de Mallory sont bien présents, notamment l’omniprésence des épices et des herbes aromatiques – autour de produits très ciblés comme l’anguille, la langoustine, le bœuf, le pigeon, les petits pois – qui ont inspiré des créations exclusives. Une carte courte pour la terrasse, plus décontractée, autour de plats à partager tels que le Carpaccio de Bar de ligne, ou le Bœuf maturé. Pour le brunch du dimanche, ce sont des oeuf 63°, du Saumon gravlax, de la soupe de petit pois et des créations de saison du Chef, accomodés de pâtisseries, pains et viennoiseries. Raimonds Tomsons a élaboré une carte des vins évolutive en fonction du Chef en résidence et qui permettra de déguster quelques pépites trouvées par cet expert. Mallory Gabsi passera le témoin à Florian Barbarot le 10 août, puis à la Cheffe étoilée Kelly Rangama le 30 novembre.
La Table des Chefs
31 rue du Champ de Mars, Reims
Ouverture du jeudi soir au lundi midi
Gamme GR Supra : consommations mixtes combinées (L/100 km) et émissions de CO2 combinées (g/km) selon norme WLTP :
161gCO2/km
Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo Pensez à covoiturer.Au quotidien,prenez lestransports en commun #SeDéplacerMoinsPolluer
REIMS
1 rue Léna Bernstein
Astuces de dressage
Il y a de grandes chances que grâce à cet article, la présentation de vos plats passe de « bof » à « magnifique ». Voici quelques astuces pour améliorer le visuel de vos assiettes et servir des plats dignes de restaurants gastronomiques. Avant de régaler les papilles, je vous propose de régaler les pupilles.
En passant à table, les yeux vont être les premiers à être sollicités, il est essentiel de mettre en valeur notre cuisine. Un plat n’est pas qu’un simple assemblage d’ingrédients, c’est un choix et une réflexion de menu, mais surtout du temps, du temps passé à vouloir régaler nos convives ou notre famille.
Vous pouvez chiner de vieilles assiettes originales en brocante ou sur des sites de revente. Par exemple, de la vaisselle fleurie comme chez grand-mère, ou à motif léopard pour le fun. Les formes de vos assiettes peuvent aussi être originales : à risotto, creuses, carrées, planches en bois ou en ardoise… le linge de table peut tout autant apporter une touche sophistiquée.
Tout d’abord, allégez les portions, ceci va aérer vos assiettes, car en mangeant moins on savoure plus. D’ailleurs dans les grands restaurants, les portions sont bien souvent petites. Mettez l’aliment principal au milieu de votre assiette, pour
le mettre en valeur et en faire la vedette. Puis disposez les accompagnements autour ou en dessous. Vous pouvez dresser votre plat en hauteur, cela donnera du volume et de l’élégance. Utilisez des emporte-pièce ronds ou carrés pour permettre en quelques secondes d’avoir un visuel sophistiqué. Variez les couleurs dans votre assiette pour éveiller les sens et apporter du contraste.
On peut booster les goûts et le visuel grâce à de simples ingrédients. Misez sur l’assaisonnement pour apporter un goût spectaculaire, avec du sel aromatisé : sel à la truffe avec les pommes de terre, sel fumé pour les poissons, sel de céleri pour les légumes… avec du poivre : poivre de Sichuan pour les poissons, poivre noir pour les viandes rouges et pourquoi pas le poivre blanc pour les desserts.
Pour une touche d’originalité : les fleurs comestibles apportent du raffinement, vous pouvez aussi utiliser des condiments, comme des zestes d’agrumes, des pignons de pins torréfiés, des graines germées, des herbes aromatiques, des bâtons de cannelle, du vinaigre de fruits concentré…
50 ANS, ÇA PASSE VITE. TRÈS
SÉRIE LIMITÉE CÉLÉBRANT LES 50 ANS DE LA VICTOIRE
AU CHAMPIONNAT DU MONDE DES RALLYES 1973
Centre Alpine Reims
8 rue Léna Bernstein - ZAC Croix Blandin
51100 Reims Tél : 03 26 50 32 87
Lundi au Samedi 8h30 - 12h00 / 14h00 -19h00
Depuis un an, le collectif Fêtes l’Amour anime les soirées rémoises de centaines de jeunes. Sur des airs électro bien à eux, une scénographie faite maison et une ambiance bon enfant, le groupe nous invite dans son univers.
Fêtes l’amour le premier soir : c’est le nom de leur première soirée, celle qui a marqué, il y a un an, le début de leur idylle avec les rémois. Fêtes l’Amour, c’est aussi un collectif de cinq copains autour desquels rayonnent une autre tripotée de joyeux lurons. « On est des p’tits gamins et on se marre à faire ça », amorce Valentin Locquet, membre des cinq. Un bout de carton, du scotch, de la peinture et le tour est joué. En trois coups de main et beaucoup d’huile de coude, c’est tout un univers créé par le collectif dans des lieux de fêtes bien connus des Rémois, tant à la Verrière qu’à La Petite Halle, entre autres. « On n’a pas de limites dans la création mais on garde ce fil rouge de l’amour, à l’image des valeurs que l’on veut véhiculer », poursuit Lou Ducard, membre elle aussi. Dès lors, c’est (vraiment) n’importe quel thème qui se retrouve cuisiné à la sauce Fêtes l’Amour. « On a fait la soirée Love Express. Tout le monde était déguisé en contrôleur, il fallait composter son billet à l’entrée. On avait pensé toute une communication autour du train », poursuivent les deux. Une communication essentielle « pour emmener le public avec nous. »
Tous les codes de chaque thème explorés sont déclinés tant dans une scénographie et un décor faits mains que dans un univers volontairement enfantin. « L’idée, c’est de faire des kermesses électroniques, alors on peut retrouver tous ces trucs de quand on était plus jeunes », abonde Valentin. Des tombolas, des chamboule-tout et toutes les fondations de la fête au village sont repris, avec une pointe de second degré au rythme de musiques électroniques, là encore assurées « par les copains ou par des petits noms émergents », livre Lou. Une prérogative : adhérer à l’esprit. Pas question de s’enfermer dans l’esprit trop sérieux et fermé d’autres soirées techno, la musique est électronique mais les rythmes les plus connus pour parler au plus grand nombre. Et c’est loin d’être la fin « de toutes les belles choses qu’on réserve », tease Valentin. Chez Fêtes l’Amour, les organisateurs et les fêtards ont le cœur qui bat à l’unisson, le BPM branché sur la musique et l’églogue musicale n’est pas près de toucher à sa fin.
Les mots fusent, les gestes sont rapides, les éponges volent ! Mais où suis-je ? Au dernier spectacle qui clôture le Festival du Mitch, la troupe d’improvisation théâtrale qui sévit à Reims et dans la région depuis 20 ans.
Chaque année en mai, le Mitch organise à Reims son Festival des Sacres. Sur 4 jours, plusieurs formats de spectacles s’enchaînent et nos jouteurs se frottent à des équipes d’autres villes. Pour l’édition 2023, nos Rémois reçoivent les équipes de Paris (la LIP) et de Strasbourg (Impro Alsace).
Les us et coutumes veulent que le festival soit clôturé par un match d’improvisation organisé dans les traditions de l’art. Les équipes s’affrontent sur des improvisations dont les thèmes (un mot, un lieu, un objet…) sont choisis par le public - qui vote pour son favori à la fin de chaque improvisation en levant un carton (noir ou blanc) - tandis que l’arbitre fait respecter les règles du jeu (durée, respect du thème…) avec son sifflet sous peine de devenir la cible des éponges que les spectateurs lui jettent en cas de mécontentement.
Sous le chapiteau (Le Temps des Cerises) j’assiste à un feu d’artifice de rires, de mots, de sauts, de sifflets… le spectacle vivant n’a jamais aussi bien porté son nom. Les spectateurs gonflés à bloc s’en donnent à cœur joie et moi aussi. On se laisse prendre au jeu immédiatement dans un esprit convivial et bon enfant.
La joie des jouteurs est contagieuse tout comme leur énergie, je n’ai qu’une envie… aller jouter avec eux !
Dessins originaux, en plusieurs formats, des tableaux exécutés - Lithographies
Reproductions - Cartes - Marques pages
ATELIER
17 rue du Vieux Coq - Reims
Sur RDV 03 26 87 26 87
monique.peltriaux@wanadoo.fr
« La joie des jouteurs est contagieuse tout comme leur énergie, je n’ai qu’une envie… aller jouter avec eux ! »
Un monstre gentil, un inspecteur, des prostituées… voilà les personnages hauts en couleur que vous avez pu croiser à l’hôtel Mercure Farman le 03 mai dernier.
Ne prenez pas la fuite suite à ces quelques mots, ces créatures ont pris vie une seule fois dans les 9 chambres d’artistes sous l’impulsion et la créativité sans limite du Mitch et du CRI (Cours Rémois d’Improvisation) dans le cadre de leur festival annuel.
L’idée ? Investir ces chambres pour leur donner vie de manière tout à fait… déconcertante !
Nicolas Pehlivanian a fait de son établissement une maison d’artistes et la collaboration avec la troupe d’improvisation théâtrale Le Mitch est devenue évidente suite à leur collaboration sur une séance photo.
Ce qui lui a plu : leur audace ! Et c’est le moins que l’on puisse dire quand on est immergé dans le couloir de cet hôtel et qu’on ne sait pas ce qui nous attend derrière chacune de ces 9 portes.
Nous plongeons dans des univers étranges pendant 5 minutes, les guides ont le chrono en mains, nous devenons le spectateur privilégié de scènes fantaisistes et interactives dans l’intimité de ces chambres qui hébergent des œuvres au même titre que des personnages farfelus. Une expérience inédite et unique... la philosophie même du théâtre d’improvisation.
www.lemitchimpro.com
PROPOS SUR L’EXPOSITION
De Platon à Einstein, en passant par Pythagore, Johannes Kepler ou encore René Descartes, tous les grands penseurs ont su reconnaître les propriétés exceptionnelles des « solides de Platon ». Ces 5 polyèdres réguliers (les seuls possibles) relatent une réalité mathématique unique : ils pourraient bien être la représentation la plus exacte de la structure de tout ce qui est. darokin explore dans ces formes géométriques sa propre épiphanie du sacré et de nos origines : la représentation parfaite d’un monde alternatif où le digital et l’incarné se retrouvent autour des mêmes lois physiques, où la transcendance prime, où l’intemporalité demeure, où le bruit devient harmonie, où la somme de tous les chaos s’organise.
Pour son premier solo show, l’artiste darokin dépasse naturellement le spectre de création sur écran informatique pour proposer des œuvres hybrides, enserrées entre deux mondes : le digital et la matière. Une troisième ligne de lecture s’élève alors pour former une trinité, celle du sacré : Dans une ère numérique de plus en plus effrénée, l’homme va-t-il se reconnecter à une spiritualité oubliée ?
Située au cœur de la Cité des Sacres, La Galerie Parallèle offre un nouvel espace unique de 300 m2 pour découvrir une sélection d’artistes singuliers et audacieux, émergents et confirmés.
Par son accueil exigeant et la mise en place d’un commissariat d’exposition assuré par MAT x ZEKKY (co-fondatrices du Mur de Reims), la Galerie Parallèle propose aux artistes sélectionnés d’intégrer un environnement artistique stimulant capable de transcender leurs univers de prédilection en les invitant à explorer des territoires artistiques inédits.
Avec son approche dynamique tournée vers ses artistes, La Galerie Parallèle se veut porteuse d’une énergie créative, capable d’encourager les pratiques artistiques nouvelles et de répondre aux enjeux de la scène contemporaine tout en livrant au public une expérience unique.
Commandité en 1928 et achevé en 1930, le Château de Sept-Saulx fut la propriété d’Edouard Mignot, un grand industriel champenois. Louis Sue - premier prix de Rome - en fut l’architecte, Richard Desvallieres, le maître ferronnier et Jean Claude Nicolas Forestier - créateur des jardins de Bagatelle - se chargea des jardins à la française. Aujourd’hui, ce château appartient toujours aux héritiers d’Edouard Mignot et, est désormais accessible au grand public afin d’organiser des événements inoubliables.
Reims regorge de talents divers et variés. Loin d’être exhaustifs, nous vous proposons quelques rencontres avec des artistes passionnés qui nous ouvrent les portes de leur atelier ou de leur créativité pour se raconter à travers leurs œuvres.
De graffiti vandale à orfèvre
Proposer des œuvres qui permettent aux spectateurs de faire leur propre voyage, ouvrant la porte à leur propre divagation dans un espace temps de liberté absolu. C’est le chemin que Charles Neubach, artiste plasticien, installateur sons et lumières, souhaite que vous empruntiez, en dehors du design figuratif ou normatif. Sorti du milieu graffiti, de la représentation de la société par la saturation de l’espace visuel, passionné par le lettrage, Charles est fasciné par les infrastructures qui rythment les villes et la gestion inhérente de la lumière.
La contorsion du corps pour faire passer un message
Depuis 2012, Valentine Villenet explore les limites du corps. Elle exerce le contorsionnisme. Au départ, l’art de repousser ce qui demeure possible en terme de flexion du corps est, aux yeux de la circassienne une sorte de jeu. « Ca m’amusait », se souvientelle. Mais, c’est le côté onirique de son acitvité qui la séduit définitivement. Transmettre un message, faire rêver, voilà ce qui l’anime. « C’est notre rôle en tant qu’artiste, amener les gens vers un autre univers », souligne Valentine Villenet. Depuis, elle adonne ses journées et soirées à embarquer son public, seule ou avec la compagnie dont elle est membre, Art’Ata, dans un rêve contorsionniste éveillé.
« Tout autour de ta tête, les cheveux qui m’ont permis de me connecter à toi m’ont fait voyager, par delà la connexion physique, tes émotions. Source de vie et catalyseur de la beauté. C’est une matière que nous traitons tel des orfèvres avec ses bijoux. Tes cheveux, tes mains, ton visage sont nos bijoux. A cet instant, tu es le diamant d’entre eux. Nous te voyons, nous te comprenons. »Texte : Cassandra Ducatillon - Photos : Frédéric Leroux A#RENCONTRE#1, aérosol sur toile, 60 x 60 cm, 2012.
180 nuances de paumes
Dans le cadre de son travail sur la peau, Pauline de Cabarrus a créé cette œuvre photographique composée de 180 photos de paumes de main (modèles âgés de 2 à 100 ans) prises pendant plusieurs mois. 1,8 m² c’est la superficie totale de l’organe le plus important de notre corps : notre peau, organe ambivalent à la fois protecteur et exposé aux yeux de tous. Pauline avait envie de travailler sur le corps - mais pas sur l’intime - son regard s’est arrêté sur la paume et ses plis, marqueur de temps et marqueur social, le parchemin d’une vie. Un travail surprenant pour l’artiste confronté à la réticence de ses modèles… La paume, vecteur d’intimité entre ses lignes de vie, d’amour, ses cicatrices, ses rides… EXPOSITION « PEAUX » Église d’Auménancourt jusqu’au 2 juillet
Le pochoiriste rémois de l’invisible
Par hasard. C’est comme ça qu’Arno Kusek alias Arnaud Schuler a commencé le pochoir. En 2014, avec son acolyte Boutros Boutros Bootleg, un ami de longue date, ils commencent le pochoir pour « rigoler ». Baignant dans la scène rock, punk-indé dont il tire son inspiration pour dessiner ses portraits, Arno Kusek balade désormais, seul, ses pochoirs multicouches sur le mobilier urbain de la cité des sacres : The Clash, Blondie, Motorhead, Gainsbourg... mais aussi des inspirations locales, de « celles et ceux qu’on ne voit jamais ou moins » issus de la scène culturelle rémoise, « des oiseaux de nuits » : Prieur de la Marne, Vladimir Cauchemar…
En février dernier, Arno Kusek s’est rendu à Tchernihiv en Ukraine, avec une délégation rémoise pour réaliser une série de pochoirs rendant hommage aux personnalités ukrainiennes mais aussi à « Patron », un chien démineur, mascotte ukrainienne, un « invisible » à l’échelle de ce conflit qui fragilise le monde…et pourtant.
Le 30 juin prochain, le pochoiriste qui ne jure que par l’underground, sera pour la deuxième fois à la Librairie Amory, avenue JeanJaurès, à Reims, chez « Bertrand », son ami libraire indépendant. Il y présentera des portraits inédits réalisés dans le cadre d’une exposition intitulée « Pour la gloire », un clin d’œil à un titre du groupe punk-rock Camera Silens.
Le vernissage est prévu le 30 juin, l’exposition sera visible tout l’été.
LIBRAIRIE AMORY
24 avenue Jean-Jaurès, ouverture le lundi de 14h à 19h, du mardi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 19h. Entrée libre.
Depuis 8 ans
La liberté de créer
Antonin Leclere a débuté par le graffiti, le graphisme puis la peinture. Du mur à la toile, il est ensuite passé à l’occupation de l’espace, avec des installations sous forme de scénographies. Dans la région il faut savoir s’adapter, par la force des choses il a aussi dû mettre en parallèle sa technique en tant qu’artisan, et sa créativité en tant qu’artiste, pour créer des atmosphères, des ambiances et des meubles. Son expression passe par sa liberté de créer. Ses activités l’emmènent souvent hors des murs de cette ville, l’occasion de s’enrichir et de s’inspirer.
L’art au service de l’écologie
Artiste engagé, Vincent Rahir crée des œuvres qui questionnent notre rapport à l’environnement. Étudiant à l’Esad de Reims, il n’a d’ailleurs pas hésité à faire son mémoire de fin d’étude sur le thème de… la poubelle ! Son diplôme en poche, en 2015, il crée aussitôt son propre atelier de design à Dormans pour monter ses projets de A à Z. Il fabrique du mobilier pour le festival du Cabaret Vert, puis pour la Magnifique Society, travaille avec une startup à la réalisation d’une prothèse de main à partir de gobelets recyclés. En 2021, il crée un manchot géant de 3 mètres de haut et plus de 2 tonnes pour sensibiliser au réchauffement climatique. L’œuvre, baptisée, « Rudement chaud », s’installera au centre des congrès avant d’être exposée dans la cour du champagne Jacquart, puis sur le parvis de la gare. L’an dernier, en 2022, il expose l’œuvre « Nouveau souffle », une baleine en dibond recyclé, à Epernay, dans le cadre du festival d’art contemporain et de land art, Vign’art, et rafle au passage le prix du public. Deux œuvres qui sont aujourd’hui exposées à Dormans, l’artiste ayant souhaité les offrir à la ville qui l’a vu grandir.
Elle a le folk dans la peau, un style de musique qui s’est rapidement imposé à cette personnalité forte et fragile à la fois. À la croisée des chemins entre Alela Diane et Emilie Jane White, Amelie Mccandless a cette capacité de nous embarquer dans le monde qu’elle s’est créé. Au départ, c’est une rencontre avec l’histoire de Christopher Mccandless à qui elle emprunte le patronyme, qui plante le décor de son univers. Un voyage initiatique et introspectif provoqué par un besoin d’essentiel, comme celui vécu par ce personnage bouleversant d’Into The Wild. À force de banjo, de violon et violoncelle et d’un style très épuré, Amelie Mccandless sait aller chercher la corde sensible qui ne demande qu’à résonner en chacun d’entre nous. Cette rémoise inspirée revient pour ses 10 ans de carrière avec “Incandescente”, un nouvel album concept où, cette fois-ci, elle part à la rencontre d’une figure emblématique de l’Amérique des années 20, Chicago May, tour à tour prostituée, meneuse de revue, escroc ou voleuse, pour se questionner sur la notion de destinée.
amelie_mccandless
Les deux artistes que nous vous présentons aujourd’hui ont le même point commun que Barcella, Yuksek ou encore Jeanne Added. Rémois d’origine, ils n’ont peut-être pas la renommée de leurs pairs mais leur talent indéniable mérite que l’on s’intéresse à eux de près.Photos : ThomasGuerigen
Augustin n’a pas de formule précise. Il a soif de liberté. Entre le rap et la chanson française qui l’a bercé pendant son enfance, cet écorché vif semble avoir deux visages. D’un côté, un jeune clown désabusé par l’état du monde qui chante la noirceur en la travestissant. De l’autre, une vielle âme qui émeut par la justesse de ses mots. Sur scène, Augustin s’appelle San-Nom. Il fait de la musique depuis qu’il a l’âge de réfléchir, sans trop se poser de question. Ce pur produit rémois qui s’amuse régulièrement avec ses amis à entonner des morceaux que personne ne choisit dans les soirées karaoké (supplique pour être enterré à la plage de Sète ou ces gens-là), sait aussi redevenir sérieux lorsqu’il chante le silence dans un micro. Et on l’écoute volontiers raconter aussi intensément la pression sentimentale, la survie, la lâcheté générale, le monde qui part à volo, l’importance de l’amitié, la vie tout simplement. Du haut de ses 23 ans, avec son air tantôt nonchalant, tantôt touchant, nul doute que San-Nom s’en fera certainement un très prochainement.
En concert lors du festival La Poule des Champs, le 9 septembre. sannom
Fondée en 1748, l’ÉSAD de Reims est l’une des plus anciennes écoles d’art de France. Elle forme ses étudiant.e.s en art et en design – mentions Design objet & espace, Design graphique & numérique et Design & culinaire. L’ÉSAD, avec ses partenaires, convie régulièrement les Rémois et habitants de l’agglomération à se joindre à ses rendez-vous publics (expositions, journées d’étude, conférences, journées portes ouvertes…). Prochaine actu : L’ÉSAD au Château de Ricey-Bas, du 8 juillet au 17 septembre 2023. Plus d’infos sur esad-reims.fr.
Clara
El
et
tous diplômés de l’École Supérieure d’Art et de Design de Reims dans leurs disciplines ont créé en octobre 2022 l’atelier va·ri·mo· (vallée – rivière –montagne). Installés au sein de la Résidence Design’R, antenne de l’ÉSAD dédiée aux jeunes créateurs en fin de formation, 3 boulevard Franchet d’Esperey, ensemble, ils investissent leurs pratiques autour d’un design multidimensionnel.
Alors que certains artistes font le choix d’exprimer leur singularité, d’autres comme Clara, Virgil, Stanislas et Antoine ont décidé de mettre à profit leurs techniques et savoir-faire pour ne faire qu’un.
Être design graphique, art, peinture, sculpture, les 4 artistes, installés depuis 7 mois au sein de la Résidence Design’R, rue Franchet d’Esperey, évoluent dans un atelier de 40 m2 où naissent leurs projets et créations. Bénéficiant comme les autres porteurs de projets d’un accompagnement personnalisé (conseils en comptabilité, marketing, droit social, entrepreneuriat, protection intellectuelle, connaissance des filières…), ils bénéficient de 24 mois pour consolider leur activité au sein de la Résidence qui sert aussi de relais à d’autres structures (CCI, Innovact Center, Neoma, pépinières…), une chance pour ces jeunes pousses qui peuvent développer un réseau professionnel et asseoir leur identité.
Sollicités depuis leur arrivée sur plusieurs projets, mais aussi émanant d’initiatives personnelles, le quatuor a animé des workshops, en décembre dernier au Lycée Gabriel Fauré à Foix en Ariège, une intervention à destination des élèves de terminale – Arts Plastiques où il était question de découverte et d’exploration typographique, et plus récemment, autour de la création, « D’un objet, d’un geste ou d’un but » dans leurs ateliers, ouvert à tous-tes. En avril dernier, ils ont participé à la 3e édition du prix Horizon des piscines Desjoyaux, un prix qui récompense la jeune garde créative, en imaginant un élément de jeu et de détente intitulé « Floooat » dont les formes s’emboîtent, rappelant l’esthétisme des 70’s. Invitée par l’association Kaarlstadt pour la 5e édition du Biergarten culturel à Charleville-Mézières, les 16, 17 et 18 juin, la joyeuse bande de va.ri.mo a imaginé une installation qui fait écho au record de la crue de la Meuse, observé en 1995, à plus de 4 mètres au-dessus du niveau actuel. Sur un ton humoristique, ce projet invite à aborder des questions liées à l’urbanisme, d’écologie, de manière moins frontale.
ATELIER VA.RI.MO
3 boulevard Franchet d’Esperey – Reims (Résidence Design’R)
www.atelier-varimo.fr
@atelier.varimo
va.ri.mo. Le collectif a décidé de travailler un portrait en creux de l’artisanat au travers de l’outil et du geste qu’il implique, en mettant à l’honneur sa diversité et son savoir -aire.
HÔTEL 5 ÉTOILES | SPA DEEP NATURE
RESTAURANT LA GRANDE GEORGETTE
Cette ancienne caserne de pompier, patrimoine pittoresque de 1926 dont l’état d’esprit habite les murs, est le centre vibrant de la ville de Reims. C’est une adresse vers laquelle tout converge, où tout est une surprise, des murs au mobilier, du menu au spa. C’est un point de vue unique sur l’une des plus belles cathédrales du monde, un lieu immersif offrant une optique sur la Champagne et le champagne.
La Caserne Chanzy
18 rue Tronsson Ducoudray - 51100 Reims
reservation@lacasernechanzy.com - 03 26 83 18 18
www.lacasernechanzy.com
L’événement « ZI ARTISTES », dont l’association des entreprises de la zone est l’instigatrice, a permis de valoriser un mur de béton s’étalant sur une surface de 840 m2 appartenant à la SNCF en le confiant à une soixante de graveurs qui se sont relayés pendant 2 jours. Les 10 et 11 juin derniers, la deuxième édition de ce projet a laissé place à une nouvelle fresque, peinte en « live », une performance ouverte à tous. Exit l’industrie, thème retenu pour la première édition de « ZI Artistes », place à la musique pour cette seconde édition. Un changement de partition cohérent au regard des salles qui jouxtent le périmètre : La Cartonnerie, L’Arena, Césaré… et qui montre aussi l’interêt et le renouveau accordés à ce projet « un peu fou » de l’association ZI Port Sec La Husselle, regroupant les entreprises de la zone industrielle s’étalant sur 50 hectares de l’Arena à la Cartonnerie. Olivier Stroh, président de l’association, dirigeant - fondateur du groupe Obomo exploitant plusieurs salles événementielles dont l’Atrium à Reims, en chef d’orchestre du 2e opus, rappelle que « ce projet est né et entièrement financé par des entreprises privées ». Libre donc, avec un budget de 70 000€ - il était de 15 000€ lors de la première édition, aidée par les étudiants en communication, marketing du Campus Eductive Reims, installé rue de la Justice, l’équipe de « Z.I Artistes 2 » s’appuie sur le succès du 1er opus, qui avait réuni 3 000 visiteurs en deux jours.
Depuis 2017, la zone industrielle du Port-Sec à Reims s’impose comme le point névralgique du street-art.Texte : Laurie Andrès - Photos : Jean-Christophe Hanché
Au total ce sont plus de 80 street-artistes, peintres, amateurs ou confirmés, qui se sont mobilisés sur cette fresque, dont certains n’ont pas hésité à re-signer pour participer à cette galerie d’art en plein air comme l’artiste plasticien et muraliste rémois Céz Art, connu pour ses créations multicolores sur le thème du bestiaire et de la nature. Nouveauté cette année, la fresque initiale s’étalant suer 840 m2, le long de la rue Philippe, a accueilli une extension, sur un autre mur de 200 m2 situé près de l’Atrium.
Pendant 2 jours, entre mini-concerts, happening de danse et breakdance, buvette et food-truck - et en préambule une expo d’œuvres (Shed), une vente aux enchères (Maison de ventes Châtivesle) les 30 et 31 mai, le public a pu découvrir cette nouvelle fresque qui restera visible pendant au moins 3 ans… jusqu’à la prochaine.
Cuisine traditionnelle
Menus à 23€ ou 27€ midi et soir hors week-end Terrasse
Depuis sa création en 2010, le festival convie un public d’initiés et d’amateurs, de fidèles et d’aventuriers à la découverte d’artistes internationaux et de jeunes révélations qui bousculent, animent et réinventent le paysage marionnettique actuel à travers des formes brèves et expérimentales. Cette année, la manifestation qui investit normalement la cour du Palais du Tau (en travaux) se déplace dans différents lieux culturels de la cité rémoise : Le Cellier, le Cryptoportique, Musée-Hôtel Le Vergeur… www.lejardinparallele.fr
Entre flâneries bucoliques, couronnes de fleurs, paillettes et scènes éclectiques, La Magnifique Society se vit comme une expérience. Festival intimiste au regard d’autres festivals français, la Magnifique Society a signé un record en 2022 en accueillant 26 000 festivaliers pendant les 3 jours de l’événement. Cette année, comme à son habitude, la programmation mixe têtes d’affiches (Aya Nakamura, Sofiane Pamart, Angèle...), talents émergents (Zaho de Sagazan) et locaux (Yuksek)…
Parc de Champagne
Infos et billetterie : lamagnifiquesociety.com
Véritable marathon lunaire à l’échelle de notre planète, « On the Moon again » est une opération pendant laquelle les astronomes, amateurs ou non, installent leurs télescopes au cœur des villes et des villages, pour partir à la découverte de la Lune, notre brillante voisine. Cette année encore, le planétarium de Reims sera présent au rendez-vous et installera ses instruments place du Forum.
Place du Forum
21h à 23h30 - 03 26 35 34 70
www.reims.fr/planetarium
DU 16 AU 20
Depuis 2017, le Manège tisse des liens particuliers avec le quartier Orgeval, à travers « Les Familiarités », un projet participatif réunissant artistes et habitants. Cette année, c’est la compagnie de cirque La Fauve qui investit le quartier pendant deux semaines, avec des rencontres, des ateliers ainsi qu’une création in situ. Véritable laboratoire artistique à ciel ouvert, avec son « Rêve Parade », la compagnie invite à partager la vie de son campement, à s’approprier le cirque itinérant centré sur la présence d’un cheval dans la cité.
STUDIO K622 - 5 rue de Tahure. 17h.
03 26 47 30 40 - www.manege-reims.eu
Point d’orgue du Festival des Flâneries Musicales, le concert pique-nique est un événement attendu par tous les rémois-es. Rassemblant près de 15 000 spectateurstrices, au Parc de Champagne, l’évènement accueille cette année l’Orchestre Symphonique Départemental des Jeunes
Marnais et l’Orchestre symphonique de la Garde Républicaine - Ensemble Lyrique Champagne Ardenne pour un « Tour d’Europe » des interprètes classiques.
Parc de Champagne. 19h
Infos et billetterie : www.flaneriesreims.com/ classique/concert-pique-nique
Le Cabaret Vert, dans sa 18e édition « stratosphérique » fera décoller les semelles des festivaliers avec des scènes éclectiques rock, punk, reggae, pop, electro avec le retour de Christine & The Queens, la nouvelle révélation belge des Victoires de la Musique 2023, sacré aussi pour son titre envoûtant « Un jour, je marierai un ange », Pierre de Maere, la reine française de la disco-poétique, Juliette Armanet mais aussi Cypress Hill, PLK, Damso…
Charleville-Mézières
Infos et billetterie : Programmation
Festival Cabaret Vert : du 17 au 20 août 2023