Instant Rémois N12

# COMMERCE Ces enseignes qui défient le temps

# BALADE Suzette en goguette dans sa poussette

# VINS

©Hubert Lapinte

Quelques verres en quelques notes

#12

Printemps 2019

BMW Philippe Emond Reims

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RESPECT

pour les vieilles

A

u milieu du tourbillon des enseignes de centre-ville, elles sont imperturbables, sûres d’elles. Des récifs dans le maelström commercial réglé à la baguette par les franchises au gré des modes et des marées.

En général, on les appelle des « vieilles maisons », elles portent le nom du fondateur, parfois une date gravée sur la devanture. Les siècles font office de garantie de qualité. Pour beaucoup, y faire une emplette, c’est rendre hommage à ses aïeux, qui y processionnaient déjà, de leur temps. Et c’était il y a longtemps. L’époque n’étant pas tendre avec la permanence des choses, il était légitime de leur rendre hommage, à ces enseignes séculaires dont les vitrines balisent le Reims d’avant, le Reims authentique. Waïda, Deleans, la droguerie l’Eden, le salon de coiffure de la place du Forum, et d’autres, bien d’autres, ce sont les piliers de la ville. Sans eux, sans elles, on ne saurait plus si on est à Reims ou dans une ville nouvelle de la banlieue parisienne. Rien que pour ça, on leur doit un coup chapeau.

Sébastien

avec

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@instant rémois

HORS SERIE du journal l’Union. Éditeur de la publication : journal l’Union. Directeur de la publication : Daniel Picault. Éditeur délégué : Sébastien Lacroix. Photo de Une : Hubert Lapinte. Photos pages intérieures : Hubert Lapinte, Pauline Louis, Christophe Levy, Adobestock.

Régie publicitaire : Global Est Médias, 14 rue Edouard Mignot, 51100 Reims. CPPAP n° 0415 C 86339. Conception : Prémédias du journal l’Union. Imprimé par Le Réveil de la Marne, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Epernay Cedex. ISSN : en cours. Dépôt légal : à parution.

Provenance du papier : Maastricht (Pays-Bas). Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

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Intérieur

Portraits de famille

Extérieur

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Laetitia Venancio

Hubert Lapinte

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Alice Renard

Sylvain Pohu

Elise Bougy

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DOSSIER

qui traversent LES COMMERCES

LE TEMPS

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DOSSIER

Q U AT R E G É N É R AT I O N S DE CLIENTS AU SALON DU FORUM Ils se targuent d’être le plus vieux salon de coiffure de Reims. Impossible à vérifier. Toujours est-il qu’au 26 de la place du Forum, on coupe les cheveux de ces messieurs-dames depuis, au moins, les années 1930. Si l’on en croit les souvenirs de quelques anciens clients, il fut un temps où un habitant d’un village proche arrivait à cheval en ville pour son shampoing-coupe-brushing bimestriel. Il attachait l’animal à un anneau juste devant, a-t-on confié à Didier Duval et Gérard Barthe à leurs débuts au Salon du Forum. Ces deux-là travaillent ensemble depuis les années 1970. D’employés pendant plusieurs décennies, ils sont passés patrons et associés en 2002. Année où ils ont refait le commerce du sol au plafond. « Tout a été transformé. Il n’y a plus que nous qui sommes d’époque ! Maintenant, on coiffe les enfants de clients qu’on installait sur des coussins. C’est la 4e génération. » Le duo a assisté à la transformation de la place du Forum « dans le bon sens » : « c’est bien plus agréable et plus vivant aujourd’hui. Avant, c’était quelconque et tristounet. » Les enseignes se sont succédé : « On a connu 4 ou 5 bouchers, l’épicerie Corso (aujourd’hui Le Crypto), La Boîte à Cocktails (désormais le Bistrot du Forum)… Avec le bar-tabac Le Général et Bricorama, on est les seuls à être encore là. »

145 BOUGIES POUR DELÉANS Nous sommes en 1874. Un certain M. Deléans, Donat de son prénom, choisit d’ouvrir sa boutique rue Cérès, l’une des artères les plus commerçantes de la cité des sacres. Dans ses vitrines, l’artisan propose beaucoup de confiseries, un peu de pâtisseries et quelques rares chocolats, produits de luxe. 145 ans plus tard, le quartier profite toujours des effluves gourmandes qui s’échappent de l’atelier. Si la boutique d’origine a été entièrement détruite en 1914, celle qui a été reconstruite sur le même emplacement n’a pas changé depuis. « Ce sont les mêmes miroirs, les mêmes marbres, tout date de la Reconstruction », s’enorgueillit Vincent Frodefond, qui a repris en main la destinée de la chocolaterie historique en 1997. S’il a abandonné les pailles au café, des bonbons de sucre dur étiré, et les Néluskos, des cerises au cognac enrobées de chocolat, le maître chocolatier élabore toujours pâtes de fruit, caramels, nougats et surtout nounours à la guimauve comme jadis.

Il a surtout développé les douceurs chocolatées, pralinées et autres ganaches tout en conservant un seul dessert, créé à cette époque où les congélateurs n’existaient pas : le fameux Mont Blanc, originale pièce montée de chocolat ou de crème de marron, de meringues et de chantilly.

DOSSIER

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L’ E D E N , D E R N I È R E D R O G U E R I E TRADITIONNELLE RÉMOISE En 1965, Florence Sipili a 5 ans quand son père, Claude Michel, jusquelà agriculteur, débarque en ville prêt à changer de vie pour élever « dignement » ses cinq enfants. Il hésite, manque de racheter le cinéma L’Eden, avant de se décider pour la droguerie voisine. Il rase l’ancien commerce et reconstruit un immeuble avec la boutique au rez-de-chaussée et l’appartement familial au-dessus. Depuis, rien n’a changé. Savons détachants naturels, bigoudis, bulgommes, pantoufles ardennaises, minuscule ampoule pour réfrigérateur… A L’Eden, il y a tout ce qu’on ne trouve plus ailleurs. Et la précieuse droguerie-quincaillerie de l’avenue Jean-Jaurès traverse les années sans perdre un seul client. Elle en gagne même grâce à… internet. Car la patronne des lieux devenue pro du renseignement ménager a su profiter du boom des achats en ligne en devenant point relais colis. « Les gens viennent pour leur paquet et repartent avec un anti-mite ou un détartrant à bouillir ! »

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DOSSIER

TRIPIER DE PÈRE EN FILS CHEZ AUDINOT Dans la famille Audinot, il y a Raymond, le grand-père, Gérard, le père, Pascal, le fils, et encore Matthieu, le petit-fils. Voilà plus de 75 ans que cette famille rémoise tient le haut du pavé dans la boucherie. L’aventure débute exactement en 1942 aux abattoirs de l’avenue de Paris où Raymond récupère d’abord les suifs qu’il transforme en savons. Il ramasse ensuite des pieds de bœuf qu’il échaude, gratte et vend en vinaigrette. Et surtout des tripes qu’il faut rincer et laver abondamment pour les blanchir. C’est ainsi que démarre la successstory Audinot. En sublimant ces abats, cervelles, langues, poumons, rognons… délaissés par l’occupant qui se réserve les parties nobles des bêtes. Aujourd’hui, Pascal tient les rênes de l’entreprise quand il ne court pas les plateaux télé pour vanter ce métier qu’il aime tant. La Maison Audinot compte 26 employés, présents sur tous les marchés de Reims et d’Epernay. Construite à côté de la maison familiale avenue d’Epernay, la petite boutique des débuts a bien grandi. Car le dernier tripier de la ville est devenu boucher, charcutier, traiteur et volailler. Mais il a conservé les recettes et la gouaille du grand-père.

DU GRAND BAZAR AUX G A L E R I E S L A FAY E T T E Il fut un temps où l’on y trouvait chapeaux melons, gants de première communion, tabourets de pêche mais aussi dragées impeccablement rangées dans leur boîte cartonnée et autres moulins à café.

C’était l’époque des gardiens chargés de surveiller les bicyclettes des clients et des liftiers affectés à l’ascenseur. Bien avant de fureter aux Galeries Lafayette, les Rémois faisaient leurs commissions au Grand Bazar, « Grand magasin de nouveautés » érigé, sur le modèle des établissements parisiens, à partir de 1893 au 35 rue de Vesle. En 1911, des travaux permettent à l’enseigne de s’étendre au 37, sur quatre étages. Le magasin est alors le premier de la région à s’équiper d’un ascenseur. Quatre ans plus tard, il est presque entièrement détruit par les bombardements. Le commerce renaît en 1924 sous le nom de Magasins Modernes, repris par les Nouvelles Galeries de Paris et baptisés ainsi afin d’éviter la confusion avec les Galeries rémoises.

Devenu finalement Nouvelles Galeries en 1991, il entre dans le groupe Galeries Lafayette en 1994.

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Façade vintage, sol granité d’origine, La Maison du Tailleur fêtait l’an dernier ses 75 ans. L’enseigne de la rue des Capucins s’est offert pour l’occasion une nouvelle mercière. C’est désormais Coralie Hazart qui dirige ce temple de la couture. Arrivée en juillet dernier, la jeune femme de 25 ans s’applique à faire perdurer l’esprit de la maison, fournisseur « officiel » de ruban tricolore pour les inaugurations et autres cérémonies. « A l’origine, croit savoir l’ancienne patronne Marie Bruyère, il y avait juste un tailleur. D’où le nom qui a été conservé au fil des années. » Devenue mercerie, La Maison du Tailleur est l’un des rares endroits à Reims où l’on trouve encore des oeufs à repriser en bois, de la laine Saint-Pierre (l’un et l’autre étant fort utiles pour réparer les chaussettes trouées) ainsi que des fermetures « Eclair » (fabriquée en France). Coralie Hazart propose, en plus d’un service de retouche, plus de 1 000 sortes de rubans et à peu près autant de boutons, les deux fleurons de la boutique, mais aussi écussons, canevas, pelotes de laine…

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DOSSIER

ETERNELLE IRIS DE FLORENCE

© Collection C. Bertin

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A l’origine, la bonne société rémoise qui pousse les portes de « A l’Iris de Florence » pénètre dans une parfumerie (la fragrance de l’iris, très cultivée en Toscane, était très tendance). Créée en 1882 au 12, de la rue des Tapissiers (actuelle rue Carnot) par Emma Bendrix, la boutique propose parfums, talc, savons et accessoires de toilette mais aussi éventails, malles de voyage et « fantaisies en tous genres pour cadeaux ». Racheté en 1907-1908 par Emmanuel Leconte, le magasin est détruit en 14-18. Pour sa reconstruction, il déménage rue de Talleyrand. Le propriétaire souhaite mettre en valeur les collections. D’où l’absence avant-gardiste de poteaux et de cloisons et surtout la grande verrière qui illumine les œuvres exposées. Dans le fond, une galerie d’art accueillera des expositions jusque dans les années 1960. Place ensuite aux arts de la table et à la nouvelle mode des listes de mariage, en plus des cadeaux. La boutique est aujourd’hui entre les mains de son petit-fils, Olivier Traeger. Les vitrines en bois et la mosaïque au sol baignent dans la même lumière depuis des décennies. Mais les objets d’art et les couverts en argent ont laissé place à des cadeaux plus abordables.

L A P Â T I S S E R I E WA Ï D A , ÉCRIN ART DÉCO Si la famille Waïda veille sur ce temple de la gourmandise depuis trois générations (d’abord Richard et Christiane, puis leur fils Michel et son épouse Brigitte rejoints par leurs enfants Hélène et Jérôme), la boulangerie-pâtisserie et son salon de thé existent depuis la Reconstruction.

Presque un siècle qu’on y déguste les spécialités de la maison (gâteaux et viennoiseries, mais aussi bouchées chocolat travaillées comme des pâtisseries, pâtes de fruits, macarons, sorbets…) tout en admirant le cadre rétro, typiquement Art déco. Comme les ferronneries et la frise à motifs géométriques en verre dépoli en vitrine, les tableaux précieux en marqueterie signalant les heures des repas et des collations, ou encore la verrière et les vitraux signés par les maîtres verriers rémois (famille Simon-Marq). Le saviez-vous ? Le splendide bandeau de mosaïque, qui court sur le pourtour à l’intérieur de la boutique et qui reprend le même thème que la frise extérieure, est resté longtemps caché, recouvert de plâtre. Ce n’est qu’en 2006, à l’occasion de travaux pour installer la climatisation que le trésor de la Maison Waïda a été redécouvert et entièrement dégagé.

PAR ALICE

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PORTRAIT

LUMIÈRE (NOIRE) SUR

BLACK BONES

L

es Black Bones ont conquis le cœur des Rémois avec leur musique et leur yaourt mexicain envahissant l’album « Kili Kili » sorti en 2017.

Toujours présents dans le paysage rémois, leur dernier concert pour Halloween fut un show explosif et phosphorescent que les Rémois garderont en mémoire.

LES BLACK BONES RESSEMBLENT À UNE ÉQUIPE DE BASEBALL DE ZOMBIES MEXICAINS. AJOUTEZ-Y DES CHORÉGRAPHIES, DE LA LUMIÈRE NOIRE ET LA MAGIE OPÈRE. Composée de 5 membres, chacun apporte sa spécificité. Samuel (guitare) et Ludo (basse) sont ingénieurs du son (ils mixent les albums), Odilon est un batteur très expressif sur scène, Marianne (voix et percussions) enrichit les morceaux et enfin Anthonin est le compositeur - chanteur touche à tout.

Mais les Black Bones ont d’autres cordes à leurs arcs dont le spectacle musical et onirique « The Wolf Under The Moon » qui a embrasé la Cartonnerie le 12 janvier dernier.

Black Bones - Kili Kili © Romu Ducros

Filmé au Cabaret Vert 2016 Réalisation : Neutra Production

PORTRAIT

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Loin d’être réservé aux enfants, même si ceux-ci en sont très friands, ce projet musical prend sa source dans l’imaginaire d’Anthonin Ternant avec pour seule idée de départ un château et une couronne.

Etoffé au fil des années, ce spectacle à l’esthétique médiévale, prend sa forme définitive il y a 5 ans et créé la surprise. Pas de musiciens sur scène mais des décors en carton-pâte, des manipulations d’objets par les 4 membres du groupe qui incarnent parallèlement les personnages, une série de tableaux digne d’un conte et un répertoire de morceaux pop entêtants.

Un album, porté par les Black Bones, vous permet désormais d’écouter à l’infini les morceaux de ce conte onirique. Dans ce pop-up sérigraphié, vous retrouvez la scénographie du live avec le château, les tombes, etc. Des tirettes peuvent être actionnées afin de révéler les différents personnages du spectacle.

Un objet déjà culte et en édition limitée.

Loin d’en avoir fini avec nos oreilles, les Black Bones sortent un nouvel album à l’automne 2019.

En attendant, vous pourrez les retrouver dans leur premier clip dont la sortie est prévue au printemps.

PAR HÉLÈNE

© Romu Ducros

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ENTRE-ELLES

GIRL POWER LES RÉSEAUX RÉMOIS 100% FÉMININS

#CRÉER AU FEMININ

#LES INSPIRANTES

© Anne Lemaître

Difficile de passer à côté de Créer au Féminin qui fait figure d’institution en matière de réseau féminin à Reims. Lancé en 2011 par la Chambre de Commerce de la Marne, ce réseau est destiné aux femmes entrepreneures du territoire. Au fil des ans, la communauté a grandi et compte aujourd’hui environ 300 membres. À raison d’une réunion mensuelle, les femmes se retrouvent pour des ateliers pratiques, des conférences, des instants culturels... dans la bonne humeur et le partage d’expérience. « Il n’y a pas de jugement, pas de compétition, chacune peut exposer ses réussites ou ses difficultés quotidiennes d’entrepreneure lors de ces temps forts », raconte Anne Vereecke, responsable networking à la CCI.

Dernier né des réseaux féminins rémois, Les Inspirantes s’adresse à toutes les femmes de Reims et de la région désireuses de s’investir dans leurs projets personnels ou professionnels, entrepreneuses ou pas. Le principe ? Un réseau d’inspiration, porté par la solidarité naturelle des femmes, avec des temps de rencontre privilégiés. Sa fondatrice, Hélène Micherolli, espère ainsi créer une communauté bienveillante placée sous le signe de la sororité : « Je souhaite travailler à lever les freins intériorisés qui empêchent les femmes d’agir et de s’écouter. L’idée, c’est d’amener chaque inspirante à prendre conscience de son potentiel, à se faire confiance, à oser ! ».

© Angèle Caucanas

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À REIMS, ON N’A PAS LES SPICE GIRLS MAIS ON NE MANQUE PAS POUR AUTANT DE GIRL POWER. FINI LES FEMMES DE L’OMBRE, LES RÉMOISES N’ONT PAS ATTENDU LE #METOO POUR RASSEMBLER LEURS FORCES, DÉFENDRE AVEC TALENT

‘‘L’identité naît de la différence’’

LEURS INTÉRÊTS ET S’INSPIRER MUTUELLEMENT.

#ROSIES

Du rose à la vie et à l’entreprise aussi ! Rosies est une communauté de femmes entrepreneures créée en 2018 par trois femmes, entrepreneures évidemment.

Clémence, de la boutique de design Éclat, Véra du coffee shop Oma et Charlotte plus connue sous son pseudo de tatoueuse Maléfink sont voisines de quartier à Reims. Elles se sont vite aperçu qu’en unissant leurs forces, elles ouvraient le champ des possibles pour leurs entreprises respectives. Elles ont décidé de créer Rosies, une communauté créative, bienveillante et joyeuse, pour partager cette énergie positive. Petit déjeuner, atelier couronnes de fleurs ou encore séance de yoga, tous les rendez-vous sont bons pour entreprendre !

© photo : Charlène Drouel - Stylisme : Team « ps i love u »

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FOOD

CONCEPT FOOD IN STORE, BISTRONOMIE OU CUISINE RÉGIONALE… DÉCOUVREZ DE NOUVEAUX ÉTABLISSEMENTS RÉMOIS POUR PASSER UN MOMENT

# L’ AT E L I E R

DE DÉTENTE DANS DES AMBIANCES DIFFÉRENTES, AVEC LA VOLONTÉ PARTAGÉE DE METTRE EN AVANT,

Ouvert depuis la mi-décembre à l’angle de l’Opéra-Théâtre de Reims, l’Atelier est une table, de la décoration à l’assiette, sans fautes de goût. La décoration soignée amène ce qu’il faut de contemporain, préservant chaleur du lieu et authenticité.

La cuisine a du goût, faisant appel également aux locaux, comme la viande de la boucherie « Oh la vache », les légumes de « Ladam primeurs » ou les fromages de chez Cahours. Un service attentionné, simple et efficace, vous fera apprécier la formule (19€ entrée ou dessert + plat, ou 23€ l’ensemble) renouvelée tous les jours, ou à la carte avec une sélection de plats de saison aux saveurs variées, comme l’œuf mollet, velouté d’épinards et chanterelles ou la Milanaise de veau, chapelure menthe et son risotto à la tapenade truffée.

Pourquoi y aller ? Pour la terrasse qui va ouvrir prochainement (40 pers). Pour l’aisance entre les tables. Outre les plats, pour la vaisselle granitée Art déco.

À LEUR MANIÈRE, DES PRODUCTEURS OU SAVOIRFAIRE LOCAUX.

# L E TA B L I E R Cette brasserie rémoise a ouvert ses portes en décembre dernier, à la place de l’ancienne Brasserie Martin, avec la promesse de mettre à l’honneur les produits locaux, de l’agriculteur ou de l’éleveur à l’assiette.

Escargots, pieds de porc panés, cuisses de grenouilles, mais aussi salades, viandes et volailles des plaines champenoises, et les nominettes (pâtes fraiches champenoises) auront de quoi satisfaire les gourmands au travers de portions généreuses. La carte est accessible avec un « menu de la place » à partir de 18€ (24€ pour 3 plats), et des plats à partir de 14€, le tout servi par de jeunes serveur/euses revêtu(e)s de tabliers en cuir marron. La belle terrasse qui donne sur la place d’Erlon peut accueillir jusque 120 personnes l’été, et le premier étage est dédié aux amateurs de foot, Le Tablier en ayant d’ailleurs dédié à la discipline certains plats du menu « Footix ». Présent à Troyes également, quelques touches de décoration vintage revisitée marquent la décoration des deux établissements.

Pourquoi y aller ? Pour la grande terrasse ensoleillée, et l’amabilité de Jimmy en salle. Pour l’humour et le patois champenois dans la dénomination des plats (Tantimolles...). Pour le portrait de Zlatan en face de l’entrée. Si on est fan de foot !

FOOD

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LES NOUVELLES ADRESSES RÉMOISES

TROIS TABLES,

TROIS STYLES # PA U L E T T E Elle n’est pas que la reine des paupiettes, comme le dit la chanson, c’est surtout un concept Food in Store, très tendance actuellement, ouvert en novembre dernier. En clair, vous pouvez acheter les articles de décoration du magasin-restaurant qui se donne un esprit « comme à la maison » ou « chez une copine ». L’ambiance est cosy, différente entre le déjeuner et le goûter. On y accueille à la fois les « shoppers », les télétravailleurs et les gourmets. Salades (7,50€), soupe du moment (5€), planches de charcuteries et fromages fins de chez Cahours à partager et, pour les becs sucrés, muffins, mi-cuits et soufflés, le tout accompagné en fonction des moments de la journée de vins et champagnes en petite quantité mais sélectionnés avec attention, ou de thés et tisanes Damman frères. Mathilde Cervin, ancienne préparatrice mentale pour sportifs de haut-niveau, partagera un instant de vie en vous accueillant de 11h à 19h30 dans sa « food-boutique » sous les passages couverts Talleyrand.

Pourquoi y aller ? Pour l’ambiance différente du lieu. Pour la convivialité de l’accueil.

Pour la sélection et la qualité des produits proposés.

PAR CHRISTOPHE

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PARCOURS

Elles étaient infirmière, esthéticienne, serveuse. Et puis, un jour, elles ont poussé la porte de l’école Blot.

Une institution rémoise lovée au 55, rue Chanzy, qui a formé, pendant près de 100 ans, à la peinture décorative. Aujourd’hui privé de son titre professionnel de peintre en décors, l’établissement a choisi de se battre pour continuer à transmettre un savoir-faire unique, en développant son offre envers le grand public, via des cours et des stages pour adultes et enfants. Ainsi, au cœur de cet atelier d’un autre âge, on vient apprendre à dessiner, peindre, maîtriser les techniques du trompe-l’œil…

Chrystel Guillemin Chrystel Guillemin a toujours eu une sensibilité pour l’art. Mais poursuivre dans cette voie après le lycée, à l’époque, coûte cher. Elle doit se résigner à embrasser une autre carrière. La voilà tantôt vendeuse, tantôt nounou. Serveuse, aussi parfois.

Pourtant, son papier à dessin n’est jamais bien loin… C’est ainsi qu’un jour, ses patrons lui proposent de réaliser un décor pour la vitrine de leur restaurant. Les commerçants des alentours sont séduits. « Je faisais ça le soir, le week-end, après le service », se souvient la quadragénaire. Jusqu’à ce jour de l’an 2000 où, au détour d’une balade, elle tombe sur l’école Blot. Des portes ouvertes sont programmées. Elle décide d’y aller. Fait tout pour y entrer. Et après deux ans de formation, décroche son diplôme. « Je me suis mise à mon compte en 2006. » Peindre des vitrines pour Noël est devenu son gagne-pain. Le reste de l’année, elle donne des cours à l’école qui l’a formée.

Réalise des enseignes publicitaires, des trompe-l’œil pour des particuliers. Et restaure même des églises.

Édith Lambert Édith Lambert, elle, voulait être ébéniste quand elle était petite. « Mais ça ne se faisait pas. » Alors elle est devenue infirmière. Jusqu’à la saturation. « A 50 ans, je me suis dit : j’ai un virage à prendre. » Son salut viendra de l’école Blot. « Quand on pousse la porte, on n’est plus dans la même dimension.

L’accueil, l’esprit corporatif, les émotions, l’odeur de la peinture, toute cette écoute et les instants de silence qui font du bien… Ici, on a le temps de faire les choses correctement. » C’est ce cocon qui lui a permis d’opérer un « retour à elle-même » après 9 mois de formation « super intensifs » où elle n’a rien fait d’autre que peindre. « Ça a été un plaisir tellement immense que je n’ai plus jamais lâché le pinceau », ni quitté l’école. Aujourd’hui, elle y donne des cours. Se charge de la promouvoir à l’extérieur aux côtés de la directrice, Aurélie Darsonval ; quand elle ne réalise pas, en tant qu’artisan à son compte, des décors pour particuliers ou commerçants. « Je suis passée à une autre vie. Même si je ne renie pas mon ancien métier, qui m’a donné ce côté humaniste, l’écoute, et l’envie de prendre soin de l’autre. »

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L’école blot A CHANGÉ LEUR VIE

Nina Lopez Il est loin, le temps où Nina Lopez passait ses journées à masser dans son institut de beauté des Deux Alpes.

Désormais, c’est pour dessiner et peindre qu’elle utilise ses mains. « Je stagnais dans ma pratique artistique », se souvient la Rémoise de 27 ans, frustrée d’avoir dû renoncer, plus jeune, à ce qui lui « plaisait profondément » pour exercer « un vrai métier ». « J’ai rejoint l’école Blot pour développer ma technique. Je ne cherchais pas à faire du faux bois, du faux marbre, mais à élargir ma palette de possibilités. » Dès le premier mois, c’est un « coup de foudre ». Fini, l’esthétique.

Vive la peinture ! Depuis, sa vie « a complètement changé ».

Elle en a profité pour renouer avec le cirque et se mettre au tatouage, après un voyage initiatique en Polynésie. « Je donne des cours de dessin à l’école pour les enfants.

Je réalise des illustrations jeunesse, des tableaux, crée des logos ». Des fresques XXL, aussi. « J’expose surtout dans les festivals fantastiques, les marchés de Noël », indique l’artiste, qui distille son univers féerique très coloré, ses maisons champignons et marque-pages lutins sur la Toile (www.ninalopez.fr).

Petits déjeuners

Lunch

Pâtisseries et boissons

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SANTÉ

Sucre rapide et sucre lent DES DÉCENNIES DE RETARD DANS L’INFORMATION !

ET OUI ! LA MISE EN LUMIÈRE DE L’INDEX GLYCÉMIQUE DES ALIMENTS MET UN COUP DE BALAI SUR LE CONCEPT HAS-BEEN DES SUCRES LENTS ET SUCRES RAPIDES. CETTE RÉVOLUTION A POURTANT DÉMARRÉ IL Y A PRESQUE 30 ANS, MAIS ÇA DOIT ÊTRE COMME LE FER DANS LES ÉPINARDS… UNE IDÉE DIFFICILE À OUBLIER (MERCI POPEYE) !

P

PAR MATHILDE

our avoir une alimentation équilibrée, il est essentiel de bien choisir ses aliments, notamment ceux qui contiennent du sucre. Par exemple, les féculents comme la baguette blanche, les galettes de riz soufflées, le riz blanc, les céréales du petit déjeuner… sont des féculents, considérés comme des sucres lents. Alors qu’ils reviennent quasiment à manger du sucre en morceaux car ils ont des Index Glycémique (IG) très élevés.

Alors que des féculents comme le pain de seigle, le quinoa, les pois chiches, le riz basmati par exemple, ont un IG bas et donc permettent de mieux réguler notre organisme.

TOP10 DES ALIMENTS À IG BAS

Brocolis (IG=1) Jus de citron (IG=15) Graines germées (IG=15) Amandes (IG=20) Lentilles corail (IG=25) Farine de pois chiche (IG=35) Farine de sarrasin (IG=40) Pain intégral au levain (IG=45) All bran fibres plus (IG=40) Spaghetti complet (IG=48)

MAIS ALORS C’EST QUOI L’INDEX GLYCÉMIQUE (IG) ?

(Minute scientifique à suivre :) Cet index mesure la capacité d’un aliment glucidique (contenants des sucres) à faire élever la glycémie (taux de sucre dans le sang). Il nous renseigne alors sur la qualité des glucides contenu dans l’aliment.

Il est évalué sur une échelle de 0 à 110. Les aliments sont alors classés selon cet index glycémique : faible <55, modéré 55<IG<69, élevé >70.

Lorsque nous consommons des aliments à IG élevé, notre corps va sécréter en trop grande quantité de l’insuline (l’hormone régulatrice permettant de baisser le taux de sucre dans le sang). Cet excès d’insuline va avoir un effet direct sur la prise de poids : car l’insuline va engendrer le stockage du sucre excédentaire en… graisse !!!

Alors en résumé : IG élevé -> pic de sucres dans le sang -> excès d’hormone (insuline) -> stockage de gras

Préférez donc les aliments à IG bas !

CE QUI INFLUENCE L’IG ?

Les procédés industriels. Plus un aliment a été transformé, plus son IG augmente ; donc préférez des aliments bruts !

La présence de fibres. Plus l’aliments est raffiné, plus IG est élevé : préférez les pâtes complètes, les lentilles, le boulghour et évidemment les légumes +++ !

La cuisson. plus un aliment est cuit longtemps, plus l’IG va aussi augmenter : préférez les légumes croquants, cuits à la vapeur et les pâtes (complètes) al dente !

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INTERVIEW

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QUESTIONS CLÉS

Olivier Marescaux LE QUESTIONNAIRE DE PROUST, VOUS CONNAISSEZ ? VOUS SAVEZ, CES QUESTIONS COURTES ET ANECDOTIQUES QUI EN DISENT PARFOIS LONG SUR VOTRE PERSONNALITÉ. TOUT COMME LE CÉLÈBRE ÉCRIVAIN (ET BIEN D’AUTRES), OLIVIER MARESCAUX, ARTISAN MÉTALLIER ET SÉRIGRAPHE, S’EST PRÊTÉ AU JEU.

Ma vertu préférée ?

La tolérance, la solidarité et la justice.

Le principal trait de mon caractère ?

Passionné, mais aussi intransigeant, sensible.

La qualité que je préfère chez un homme ? Chez une femme ?

Pourquoi faire le distinguo entre Hommes et Femmes.

La passion, l’intégrité, l’honnêteté, l’humilité.

Mon principal défaut ?

Mon anxiété.

Mon occupation préférée ?

Lire, et voyager à vélo.

Ce que je voudrais être ?

Ce que je suis.

Le pays où je désirerais vivre ?

Les États-Unis.

La couleur que je préfère ?

Le Noir, et toutes le nuances de vert du Kaki au Vert pâle.

La fleur que j’aime ?

L’arum et le lierre.

L’oiseau que je préfère ?

Le paon.

Mes auteurs favoris en prose ?

Jack London, Henry David Thoreau, James Baldwin, et plein d’autres.

Mes poètes préférés ?

Charles Bukowski.

Mes compositeurs préférés ?

Chet Baker, The Roots, la liste serait beaucoup trop longue…

Mes peintres favoris ?

Pierre Soulages, Jackson Pollock, Basquiat, Jerôme Bosch….

Mes héros dans la vie réelle et /ou dans l’histoire ?

Martin Luther King, Malcom X, Rosa Parks, Henry David Thoreau.

Mes noms favoris ?

Liberté, Passion, Vie.

Ce que je déteste par-dessus tout ?

La religion et toutes les formes d’endoctrinement, l’opportunisme et la contrainte.

Le personnage historique que je méprise le plus ?

Ils sont nombreux. Je dirais le groupement de mâles auteurs de ces écrits, soit disant sacrés, qui ont permis de soumettre les êtres humains à la volonté de dieux imaginaires. Ces écrits dont on supporte encore le poids, la bêtise et l’enfermement tous les jours dans nos sociétés modernes.

Le don de la nature que je voudrais avoir ?

Communiquer avec les arbres.

Comment j’aimerais mourir ?

Prendre le large dans une barque pour affronter une dernière fois l’océan.

L’état présent de mon esprit ?

Fatigué, angoissé mais aussi en effervescence.

Ma devise ?

Dormir, c’est mourir.

PAR PAULINE

O

livier Marescaux fait partie de ceux qui transforment tout ce qu’ils touchent en œuvres d’art. Pourtant, il est loin de se revendiquer artiste. « Je préfère le terme d’artisan décorateur. Pour moi, les artistes sont des gens qui ont bousculé le monde ». Aussi créatif que discret, Olivier Marescaux a déjà vécu plusieurs vies. Dessinateur autodidacte dans un bureau d’étude à ses débuts, organisateur de concerts punk à Reims, puis sérigraphe à Troyes pendant 4 ans dans son propre atelier baptisé TTDMRT (comprenez « tête de mort »), il suit son instinct. En 2010, de retour à Reims et attiré depuis toujours par les métiers manuels, il décide de se former chez les Compagnons du Devoir.

Happé par la métallerie et une fois son CAP en poche, il s’installe à son compte. Verrières, escaliers, grilles n’ont plus de secrets pour lui. « J’aime l’idée de pouvoir créer des choses assez fines avec le métal, mais structurellement solides ». En parallèle, il reprend l’illustration et la sérigraphie, réinterprète des monuments emblématiques de Reims ou de New York qui ne sont pas sans rappeler les architectures métalliques qu’il affectionne tant.

Avec talent et modestie, Olivier Marescaux passe du métal au papier. « Je crée par périodes, quand je suis inspiré ! ».

Illustration sur mesure pour Instant Rémois, en hommage aux vitraux de Frank Lloyd Wright. Sur la photo, les tatouages d’Olivier Marescaux représentent les insignes stylisés des métalliers et des imprimeurs.

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LES PIERRES FINES ET PRÉCIEUSES SONT ASSOCIÉES À L’ASTROLOGIE, À LA MYTHOLOGIE ET À NOS TRADITIONS. ELLES SONT RECONNUES POUR LEURS PROPRIÉTÉS ET LEURS VERTUS. DEPUIS 1912, ELLES SONT ASSOCIÉES À CHAQUE MOIS DE NAISSANCE. DITESMOI VOTRE MOIS DE NAISSANCE ET JE VOUS DIRAI QUELLE PIERRE VOUS CORRESPOND.

Février L’améthyste est une pierre dans les nuances de violet appartenant à la famille du quartz. Selon les légendes, cette pierre apporterait la sérénité à celui qui la porte ! La Maison Pomellato en a fait l’une des pierres maîtresses de sa collection M’ama Non M’ama, une collection où chaque couleur est associée à une émotion.

Avril Le diamant est la pierre précieuse la plus pure qui soit, en plus d’être le symbole de l’amour éternel. En raison de la dureté de cette pierre, elle est, dans la mythologie, associée à la force et à la solidité. Vous êtes nées en avril ? Je vous propose nos boucles d’oreilles Héritage, pour ressentir deux fois plus de force et d’amour au quotidien !

Septembre Qu’il soit bleu, rose, jaune, orange, violet ou vert, le saphir est une pierre précieuse très recherchée. Pour les naissances du mois de septembre, la couleur associée est le bleu. Tout comme le diamant, le saphir bleu est un symbole de pureté ; un mariage parfait pour notre bague Miss Joaillerie.

Novembre La citrine, un quartz rare à la couleur chaude et joyeuse pour ce mois de novembre. La Maison Boucheron utilise le charme envoûtant de la citrine au sein de sa collection Serpent Bohème.

N’ayez crainte, selon les traditions anciennes, la citrine serait une pierre qui protègerait des énergies négatives.

POUR LES AUTRES MOIS, VOICI VOTRE GUIDE COMPLET Janvier : Grenat • Février : Améthyste • Mars : Aigue-marine Avril : Diamant • Mai : Émeraude • Juin : Perle • Juillet : Rubis Août : Péridot • Septembre : Saphir • Octobre : Tourmaline Novembre : Citrine • Décembre : Topaze bleue

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Emilie Bassereau

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PORTRAIT

YVES LEBŒUF,

LE BRASSEUR FOU

Y Brasseur d’idées...

Yves est aussi à l’initiative des BSC (Bière Social Club). Ce projet, né il y a 4 ans, est porté par la SCOP Jazzus. Le concept ? Valoriser les brasseurs du coin, leurs projets et leur originalité, tout en associant la bière à la musique en investissant des lieux insolites. Une approche de l’accord des sens à laquelle tient beaucoup notre brasseur rémois.

ves Lebœuf est une machine à idées, innover est son fil conducteur. À 32 ans, il a déjà quelques belles années d’expérience comme brasseur. Plus qu’un métier, c’est une passion, il est intarissable sur le sujet.

Avec un père œnologue, Yves s’essaie dès le plus jeune âge à l’art de goûter et de sentir vins et champagnes. Adulte et le nez aguerri, il décide très tôt de s’orienter vers le brassage.

Après avoir fait ses armes chez les plus grands maîtres brasseurs, à l’étranger et en France, Yves revient à Reims après 12 ans d’absence, l’envie de passer du temps auprès des siens, comme il le dit « La Champagne, c’est chez moi », et puis il a une idée qu’il mature depuis 10 ans... créer sa propre brasserie.

La brasserie Senses Brewing (littéralement « Le Brassage des Sens ») nait fin 2017 à Vrigny.

Une brasserie auto-financée dont Yves et son père sont les seuls maîtres à bord. Un travail de titan : des créations originales et la mise en place d’un système de qualité unique.

Mais un projet bien plus fou l’occupe ces derniers mois : le déménagement de sa brasserie au 49 rue Gosset à Reims et l’ouverture de son annexe « Le Shed » qui tient son nom d’un terme architectural du XIVe siècle désignant une toiture en dents de scie.

Pensé par Yves comme un « brew pub » à l’américaine, ce nouvel établissement d’un genre unique à Reims injecte une nouvelle offre culturelle dans ce quartier populaire jadis occupé par les tisserands rémois.

Le Shed bénéficie d’un espace de 1 500 m² composé d’un bar et d’un espace de restauration prêt à accueillir concerts, spectacles, expositions, conférences… au sein même du lieu de production de la bière « Senses Brewing » que vous pourrez déguster sur place. Unique et innovant dans une ville où le champagne est roi.

Simplicité et qualité sont les maîtres mots de cette brasserie culturelle qui se veut aussi un lieu de synergie avec l’intégration de projets indépendants porteurs de la même philosophie.

PAR HÉLÈNE

RÉSIDENCE

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INTIMITÉ

DANS LE TÉLÉPHONE DE...

ANNE-CLAIRE MOSER LEBRUN

C’EST EN ROBE NOIRE ET TÉLÉPHONE ROSE QUE L’AVOCATE RÉMOISE NOUS REÇOIT DANS SON BUREAU, APRÈS PLUSIEURS JOURS DE SILENCE À NOS TEXTOS. SI VOUS RÊVIEZ D’AVOIR SON 06, AUCUNE JUSTICE : ELLE N’A DÉCIDÉMENT PAS LE SMARTPHONE DANS LA PEAU.

SES APPLIS PRÉFÉRÉES • Yuka, bon pour la santé : « un grand moment de solitude quand je me retrouve dans les rayons à scanner bêtement les produits. Dernièrement ? Une salade de lentilles, excellent.

Surprenant, en revanche, le ketchup U est meilleur que le Heinz ». Qui l’eut cru ?

• Free print : « pour faire imprimer les photos prises avec mon téléphone.

Si je devais le perdre d’ailleurs, je serais hyper-triste de perdre aussi mes photos.

Après les appels, c’est mon usage principal ».

• Elix : « Un dictionnaire de langue des signes que j’utilise avec ma fille qui est sourde. Ça, c’est pour dire banane ». Et de dessiner dans l’air un sourire magique à six doigts.

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TON DERNIER APPEL ?

Toi, pour te prévenir que je serai en retard.

Celui d’avant, c’était ma mère, actuellement chez moi pour apprendre la langue des signes.

Et puis Carole Dewilde, mon associée, pour une question dans un dossier.

Votre aménagement intérieur sur mesure

Ton téléphone : C’est un I Phone. Pour le modèle, aucune idée, il faut que je regarde sous la coque (une coque rose, pour bien la repérer dans mon sac).

Son année ? J’en change tous les deux ou trois ans, quand la batterie commence à lâcher. Au vu du premier texto que j’ai conservé, ça remonte à l’été 2015. Ah oui, trois ans et demi déjà.

Ton premier réflexe le matin ? Le mettre dans mon sac à main.

Usage pro ou perso ? D’abord perso, puis pro. Les clients me contactent normalement au cabinet ou par mail. Je détesterais avoir deux téléphones.

Ton fond d’écran ? Des photos de mes deux filles, Romane et Violette.

Ta sonnerie : toujours en vibreur, pour ne pas risquer d’oublier de l’éteindre en audience. Et pour des raisons personnelles, le son m’agace rapidement.

Ta playlist : Je n’écoute pas de musique sur mon téléphone. Mais ma fille surfe volontiers sur ITunes, en ce moment elle écoute Bigflo et Oli. Ton dernier texto : Mon mari, qui m’envoie une photo des chocolats qu’on a mangés hier soir, offerts par Dalloz. Je vais moi-même envoyer la photo à Dalloz pour les remercier du cadeau.

Dressing Bibliothèque Aménagement de comble Aménagement de sous-escalier Placard Porte coulissante Aménagement de salon Lit escamotable Etc.

« Venez avec vos idées ou laissez vous guider par les nôtres » INFOS ET RÉSEAUX SOCIAUX Facebook : « c’est ma récréation, je vais voir le fil d’actu tous les jours.

Parfois, des gens intelligents partagent des trucs sympas ».

Médias : « Je reste adepte du papier. Je lis le journal tous les jours, mais pas en ligne. Même si je reçois quand même quelques alertes essentielles ».

Photos sur Insta : « ma famille, mes amis, mes vacances, du soleil. Mais je ne publie pas très souvent. » PAR PAULETTE

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BALADE

SUZETTE EN GOGUETTE

RÊVE DE COULEURS #ÉPISODE 1 LE MERCREDI, C’EST VISITE À REIMS POUR SUZANNE, DEUX ANS, QUI DÉCOUVRE À CHAQUE FOIS UN QUARTIER DIFFÉRENT. BONS PLANS POUR VOIR LA VILLE AUTREMENT.

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La forme et le fond Direction l’office de Tourisme, près de la cathédrale, dans l’espoir de dénicher un tramway miniature, du genre des avions aux couleurs des compagnies qu’on trouve dans tous les duty free du monde.

Peine perdue, les Rémois n’y ont pas encore pensé (idée ?). « Mais... J’ai des cartes postales, si vous voulez », propose l’hôtesse, précisant que « le tram est en forme de flûte de champagne. Vous avez remarqué ? » Va pour la carte souvenir, on n’aura qu’à l’accrocher. Le reste, c’est en terrasse du Parvis, un caviste juste à côté, que maman ira le vérifier. « Une coupe ! ». Et cette boîte (rose) de biscuits (roses), aussi, de chez Fossier. La coupe fut servie, assortie d’une coupelle de bretzels, et l’info « forme du tramway » confirmée.

Un t’amway nommé désir Ma couleur préférée, c’est le violet. Les aubergines, les navets, les tramways. On s’en fout, j’avoue (pa’don pour le g’os mot), mais le plus fou, c’est que c’est la couleur du tout-premiertramway-que-j’ai-vu, un mercredi après-midi. Imaginez : chez moi, on ne se déplace qu’en tracteur ou en pétaradant scooter. Ça s’est passé à l’angle de la rue de Vesle et de la boulangerie. Un drôle de truc a surgi, glissant devant moi tel un cygne. Ding, ding ! C’était dingue. Du coup, comme on attend l’étoile filante en été, j’ai guetté le deuxième. Puis le troisième. Et fais des vœux. Un coup à droite. Et à gauche. Un vrai feu d’artifice. « Ici, un rose ! » « Ooh, le beau vert ! » « Un gris » (il est laid, celui-ci). « On va dans le t’amway, maman, dis ? » « La prochaine fois, c’est p’omis ».

On apprend les couleurs Fuchsia, mandarine, lavande, turquoise, azur, pistache, écarlate, citron et gris sont les teintes officielles (et follettes) des 18 rames mises en service le 16 avril 2011. Chacune, composée de 5 caisses, mesure 32 mètres. Le ticket « 1H » coûte 1,60 € (gratuit pour les petits).

BALADE

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Le temps des cathédrales Sous un ciel océan, le parvis (du latin paradis, sans voiture ni danger), ressemble à des vacances. Et tandis que ma mère refait le monde en solo, j’arpente le jardin de Jeanne d’Arc et son petit muret. À l’assaut ! Cent-vingt va-et-vient, environ. Autant de cailloux collectés.

Des amoureux rêvassent, des Chinois passent et le resto d’à côté prépare son anniversaire. En parlant de ça, tiens... Maman a voulu voir l’intérieur de ce truc immense - la cathédrale - hors proportion pour mes 85 centimètres, plein de colonnes, de vitraux, de pierre et de petites chaises en bois comme une maison de poupée. Ré-véla-tion. Devant la centaine de bougies frémissantes, je suis restée dix minutes à scotcher. Comme une fête, rien que pour moi. « C’est mon anniversaire, lààà ! ». « Mais non, c’est dans plus de six mois. » Qu’importe le gâteau, pourvu qu’on ait la foi.

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Sage comme une image

Et la journée s’achève sur les coussins colorés de la médiathèque. Les livres ne m’intéressent pas trop, en général, mais j’aime quand même bien les déballer tous pour les mélanger dans les bacs et partir avec m’allonger un peu. La dame de la bibliothèque me surveille en coin, je crois qu’elle n’est pas rassurée, et justement ça part en cacahuète parce que cette aventure m’a beaucoup fatiguée. Du coup, nous rentrons sans tarder. « C’était bien, Reims ! » Pour une prochaine, on a d’autres idées.

« C ’E ST MO N ANNI VERS AI RE ! »

PAR PAULETTE

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MUSIQUE

Ne demandez pas à Marine Bailleul de classer ses dix titres préférés. « Ce sont avant tout des souvenirs », glisse-t-elle. « D’ici deux mois, ce ne seront pas les mêmes. On les écoute différemment selon les instants de la vie. » Et du costume que l’on endosse… Dans celui de Gustine, elle se frotte à l’électro ; dans la peau de Milamarina, elle distille ses chansons pop et folk. Puis elle redevient Marine pour ses élèves du « Lieu », qu’elle a fondé l’été dernier aux Docks rémois. Un temple des musiques actuelles, où elle met au diapason cours d’instruments et de chant, création de musique électro, et salle de concert. « J’ai cinq vies en une. C’est comme ça. Je n’arrive pas à m’arrêter ! » Depuis son premier toucher de cordes - piano et harpe - au conservatoire, la Rémoise a expérimenté tout ce qui s’offrait à elle. « Le jazz, l’écriture ; même le chant lyrique. » Puis il y a eu les petits groupes, les « boeufs ». La technique, aussi. « J’ai commencé à enregistrer les morceaux, à faire du son. » Ses diplômes de professeur en conservatoire en poche, elle n’en abandonne pas moins la scène et met ses talents d’artiste musicienne au service du théâtre et de la danse. Entre deux dates et une tournée avec le musicien électro Fakear, la trentenaire participe à des résidences, anime des ateliers d’écriture de chanson, donne des cours de chant. Et se retrouve aujourd’hui invitée par le festival châlonnais des Musiques d’ici et d’ailleurs, programmé en juillet. Quand elle vous dit qu’elle ne s’arrête jamais…

MUSIQUE

La playlist éclectique DE MARINE BAILLEUL

1. WOULDN’T IT BE NICE

- The Beach Boys

C’est un morceau qui me met la patate le matin. Il est hyper joyeux. J’adore les Beach Boys et cet album (« Pet Sounds ») de manière générale. J’adore aussi le chanteur et compositeur Brian Wilson.

2. THE SELFISH GIANT

- Damon Albarn

C’est un morceau moins joyeux. Je le trouve très apaisant alors qu’il ne parle pas forcément de choses gaies. Il a quelque chose qui s’envole avec légèreté.

Il est tiré de l’album « Everyday Robots », de Damon Albarn en solo, un album super cool. J’adore sa voix, je l’adore lui, il est brillant dans tout ce qu’il fait.

3. LAURIE

- Sara Zinger

C’est le dernier titre qu’elle a sorti. Elle vient de Paris, on a à peu près le même âge. Elle a une bonne énergie, elle donne la pêche ! C’est quelqu’un qu’on a été heureux de recevoir au Lieu (j’ai fait sa première partie) et on kiffe l’écouter à la maison. Son style ? De l’électro un peu new wave, très difficile à décrire.

ensemble, qu’on avait revisité. Ce morceau est trop beau. En fait, tous ses morceaux sont trop beaux mais il fallait en choisir un.

7. BRUTALISME

- Flavien Berger

C’est un artiste français qui a fait un premier album que j’aimais bien, cool pour mettre en soirée, et qui a ressorti des morceaux derrière qui me plaisent encore plus.

C’est très bien écrit, les textes me parlent, la musique également. Je trouve ça très chouette. Il a une reprise de « Je pleure tout le temps » aussi, magnifiquement arrangée.

8. FLAMINGO

- Kero Kero Bonito

Kero Kero Bonito est un groupe qui vient de Londres.

Je l’ai découvert quand j’ai vécu là-bas. C’est assez cheap, très chinese, très kawaii, avec un petit riff de flûte de pan ! Une chanson sur les crevettes et les flamands roses… Il fallait le faire !

9. POURQUOI ON PLEURE

- Albin de la Simone

On fait le grand écart musical ! C’est un titre que j’aime bien en soirée, qui me fait rire, qui me détend quand je suis en vacances, au soleil. Dans ce duo, il y a un artiste que j’adore, Connan Mockasin, qui sort encore des trucs magnifiques.

Tous les titres d’Albin de la Simone, avec qui j’ai joué, ont été mes préférés à un moment donné. « Pourquoi On Pleure » est tiré de son dernier album. Je le trouve très réussi, très beau. C’est un titre plein d’émotion, minimaliste. Avec peu de mots, cette simplicité de la musique, il te renvoie à tellement de choses de ta vie.

Chacun peut y mettre plein de vécu.

5. RIVERMAN

10. AND THE BEAT GOES ON

4. LYING HAS TO STOP

- Soft Hair

- Nick Drake

C’est beaucoup plus calme. Ce morceau est hyper bien écrit et c’est un super artiste.

6. UNTAMED VALLEY

- Paulette Wright

Cette chanson a un superbe clip que Paulette a fait elle-même. C’est un titre qu’on chantait beaucoup

- The Whisper

C’est pour bouger ! C’était notre chanson fétiche avec Fakear sur la tournée. Dès qu’on rentrait dans le Tourbus, on ouvrait le bal avec ce titre. Quand je l’entends, ça me rappelle des bons moments. Et il est vachement bien, ce titre !

PAR MARION

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CRÉATION

DESIGN

RÉMOIS À SUIVRE

CÉRAMIQUE MANON ESCALLE

Épurées et sensuelles, les céramiques de Manon Escalle sont reconnaissables à leurs formes organiques et à leurs teintes naturelles. Ses vases blanc craie et bols céladon naissent d’un savoir-faire, d’une répétition, du hasard aussi, parfois.

Après un Bac en Arts Appliqués à Chagall et un BTS en Arts textiles à l’ESAD de Roubaix, Manon Escalle se tourne vers la céramique pour travailler essentiellement sur le volume, le toucher, la matière. Elle choisit la porcelaine pour sa qualité exceptionnelle, sa résistance, sa douceur et son toucher inégalable.

Depuis 10 ans, Manon crée une céramique artisanale, entièrement façonnée à la main. Chaque pièce est unique, travaillée sur son tour de potier et cuite dans son atelier. Avec délicatesse, l’émail répond au biscuit de porcelaine, le brillant sublime le mat. Manon fabrique d’ailleurs elle-même ses émaux monochromes à partir de matières premières naturelles. Pour voir son travail, rendez-vous à la boutique de créateurs La Louve Rémoise (rue Thiers).

CRÉATION

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DESIGN D’OBJETS

L’ A R T E L I E R

Pour découvrir les créations signées L’Artelier, il faut être sacrément chanceux puisqu’il s’agit essentiellement de commandes sur mesure pour la gastronomie et l’hôtellerie de luxe. Plats design comme L’Octogone d’Arnaud Lallement ou Le Gourmet à découvrir chez Philippe Mille aux Crayères, chariot à pâtisseries pour le Sofitel 5 étoiles de Dijon, chaque pièce est conçue et fabriquée par Geoffrey Martin, menuisier ébéniste.

Diplômé des Métiers d’Art en ébénisterie, Geoffrey sait très tôt qu’il veut créer l’artisanat 2.0. Quelques années d’expérience plus tard, en 2017, il lance L’Artelier. Dans son atelier de Warmeriville, il travaille principalement le bois et la résine de synthèse composée de poudre de pierre minérale et de résine acrylique. D’autres matériaux subliment parfois ses créations, comme le laiton massif, utilisé récemment pour un hôtel 5 étoiles.

Son objet signature ? Le Lien Éternel. Décoratif et hautement symbolique, il peut être gravé et personnalisé à la demande, comme toutes les créations de L’Artelier !

RE-DESIGN DE MOBILIER GEORGETTE A DES COUETTES Dans la vraie vie, Georgette, ou plutôt Stéphanie, n’a pas de couettes. Elle manie la ponçeuse et le pinceau avec dextérité.

Derrière les panneaux en OSB de son atelier au cœur de Quartier Libre, elle redonne vie à une sélection de mobilier vintage.

Sa spécialité ? Les années 30 à 70.

Designer produit depuis plus de 10 ans, Stéphanie Prat a toujours aimé détourner les matières, les formes et les usages. Après avoir un temps dessiné des lunettes puis du mobilier de jardin tendance, elle propose aujourd’hui ses propres créations, astucieuses et stylées. Avec flair, elle déniche des pépites puis nettoie, décape, ponce, répare et remet au goût du jour. Entre ses mains, une commode ringarde devient une pièce déco, une valise ancienne se métamorphose en console et une tasse en bougie ! Et si vous manquez encore d’inspiration pour réveiller votre intérieur, sachez que Stéphanie peut aussi chiner pour vous et personnaliser vos meubles à la demande. Georgette a des couettes… et des idées !

PAR PAULINE

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ANNE ET SES VOYAGES

LES 8 BONNES RAISONS D’ALLER

EN ARGENTINE

L’AMÉRIQUE DU SUD EST TENDANCE, L’ARGENTINE TOUT PARTICULIÈREMENT. UN PAYS TELLEMENT GRAND, TELLEMENT VARIÉ, QU’IL Y A DE MULTIPLES RAISONS D’ALLER LE VISITER. NOUS EN AVONS RETENU HUIT...

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Pour la culture Buenos Aires est considérée comme l’épicentre de la culture en Amérique latine : musées de renommée internationale, festivals en tout genre, artistes à tous les coins de rue… vous ne saurez plus où donner de la tête !

Pour sa superficie L’Argentine est le huitième pays le plus étendu au monde, avec 2,8 millions de km2, soit 5 fois la France. On y trouve donc une multitude de paysages et de climats totalement différents, de la jungle aux glaciers, de quoi satisfaire tous les goûts et toutes les envies.

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Pour sa cuisine et ses vins Mondialement reconnue pour la qualité de ses viandes rouges mais aussi de ses vins, l’Argentine est la destination idéale pour déguster de délicieuses grillades de bœuf, tendres et persillées, savourer un bon malbec, ou faire une pause en s’offrant une crème glacée.

Pour ses habitants Naturellement ouverts et chaleureux, il est très facile de discuter avec des Argentins, qui vous proposeront probablement de partager un maté, la boisson nationale, après avoir échangé quelques mots. (Encore faut-il aimer le maté...). Et quelle meilleure manière de découvrir un pays et une culture qu’à travers ses habitants ?

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Pour le tango Cela peut sembler cliché, mais c’est pourtant vrai : aujourd’hui encore, le tango tient une place de choix dans la vie des argentins. Certains s’y adonnent dans la rue, profitez du spectacle. Et, pourquoi ne pas profiter de votre séjour sur place pour apprendre les bases de cette danse envoûtante et terriblement sensuelle ?

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VOYAGE

P R AT I Q U E Formalité : Passeport en cours de validité, pas de visa, pas de vaccins particuliers.

Saison idéale : De novembre à mars.

Prévoir un petit poncho pour le soir.

Décalage horaire : L´Argentine est à GMT-4 Temps de vol : 14h en vol direct.

Monnaie : le peso argentin (= 0.023 €).

Les prix à Buenos-Aires sont légèrement inférieurs aux prix français. Dans les petites villes, les tarifs fondent.

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Pour ses paysages naturels à couper le souffle Les chutes d’Iguazú sont les plus spectaculaires du monde. La cordillère des Andes est impressionnante. Vous passerez de la pampa au littoral Atlantique, et ferez un détour par les glaciers de Patagonie et la Terre de feu. Les paysages naturels argentins sont parmi les plus impressionnants au monde.

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Pour démarrer un circuit en Amérique du Sud L’Argentine est souvent considérée comme le point de départ idéal d’un long périple à travers plusieurs pays. En effet, c’est l’un des états les plus sûrs du continent, les plus proches culturellement de l’Europe, qui constitue donc la première étape parfaite avant de rejoindre le Chili, le Brésil ou l’Uruguay.

Pour sa diversité Que vous soyez adepte des villes ou amoureux de la nature, fêtard invétéré ou épris de calme, boulimique de musées ou au contraire fan de sport, de polo ou de foot, vous pourrez vous adonner en Argentine a toutes les activités possibles et imaginables.

ANNE ET SES VOYAGES 27 rue de Vesle - Passage du Commerce 03 51 56 11 52 @anneetsesvoyages Anne Jaouën Yoriatti

Fondatrice « Anne et ses Voyages »

Julie Gomez

Créatrice d’évasion

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LE DOMAINE DE COMBRÈS

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En famille ou entre amis... 5 suites somptueuses vous attendent pour des vacances luxueuses au pied d'Oppède-le-Vieux !

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VIN

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LES 7 ACCORDS PARFAITS DU MOMENT ENTRE VINS ET MUSIQUE : JE VOUS AI CONCOTÉ UNE PLAYLIST À ÉCOUTER EN BUVANT UN VERRE DE VIN.

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VIN

A ÉCOUTER

The road by ALB

A DÉGUSTER

Les revenants de Etienne Calsac A ÉCOUTER

Home by Edward Sharpe & The Magnetic Zeroes

Ce groupe électro-rémois ALB nous enchante par ses notes magnétiques et atypiques comme la cuvée « les revenants » avec les cépages oubliés de la Champagne : Pinot Blanc, Arbane, et Petit Meslier. Les acoustiques du vin et de la musique sont vibrantes.

A DÉGUSTER

Spécial Cuvée de Champagne Bollinger Mélodie rassurante et entraînante, tout comme la chaleur de ce champagne, dégagée par des arômes de fruits à chair blanche mûrs et confiturés.

Meilleure alliée d’une coupe de Special Cuvée. Un des plus beaux classiques de la maison Bollinger.

A ÉCOUTER

La Balade Brésilienne by Gael Faye (feat Flavia Coelho)

A DÉGUSTER

Justice de Jérôme Bretaudeau

Cette ballade brésilienne nous emmène dans des contrées tropicales.

Soif de découverte et de soleil pour cette cuvée puissante, généreuse, et souriante.

A ÉCOUTER

Le temps est bon

by Bon Entendeur A DÉGUSTER

La Grande Cuvée de Krug

Mixtape d’inspiration rétro où la culture française côtoie les valeurs de tolérance. Laissons-nous porter par le charme entraînant et la suavité de cet air tout en savourant la complexité gouleyante de ce grand champagne.

VIN

A ÉCOUTER

Palladium by Brigitte A DÉGUSTER

Champagne Rosé de Charles Heidsick

A ÉCOUTER

I am nothing by Whitney Houston A DÉGUSTER

Clos rougeard 2012

Cette ballade positive aux rythmes alanguis nous caresse et nous console.

Rien de mieux que ce champagne rosé, pur fruit, signature de la maison Heidsick pour souligner cet hommage à la sororité.

Un mythe : Clos Rougeard comme la chanson de Whitney Houston. Ils marquent les esprits par leur énergie : puissance vocale et force du vin sont tout en complémentarité.

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A ÉCOUTER

Dolcenera by Fabrizio De Andre A DÉGUSTER

Cos Frappato

Dolcenera et Cos Frappato, se conjuguent à merveille pour nous faire voyager au cœur de l’Italie séduisante dès les premiers instants.

Envie chaude et extrême de soleil.

Comme chaque accord, ils sont différents et propres à chaque personne !

Le vin et la musique, c’est de l’émotion !

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Philip

DÉGUSTATION

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La playlist de Philippe Jamesse Champagne Marguet « Bermonts » 2012 Walking on cloud Croatie squed remix Edit Chapelle Chambertin Trapet 2009 Montréal The weekend Trilogy Charmes 2010 Comte Lafon Bad Liar Selena Gomez

© Michaël Boudot

ppe Jamesse

DÉGUSTATION

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MET LES VINS EN MUSIQUE

LES VINS ET LA MUSIQUE ONT TOUJOURS AIMÉ SE RETROUVER SUR LA MÊME PARTITION. OBSERVEZ LES TABLEAUX DES GRANDS PEINTRES CLASSIQUES : ON Y BOIT AUTANT QU’ON Y JOUE DE LA GUITARE OU DE LA FLÛTE. ET, D’AILLEURS, LES CHEFS DE CAVES VOUS LE DIRONT, ILS JOUENT SUR LA PALETTE DE LEURS VINS POUR ASSEMBLER LE MEILLEUR CHAMPAGNE, COMME UN PEINTRE COMPOSE TON TABLEAU À PARTIR DE SA PALETTE DE COULEURS.

É

PAR ELISE

coutez les so mmeliers et autres œnologues vous décrire un vin : il n’est question que de notes, d’harmonie, d’attaque et d’équilibre. Parfois on monte en gamme, il y a les bons accords et la note finale ! La Cité du vin à Bordeaux a même consacré une exposition à l’association Vins et musique.

Rejoignez les festivals : Jazz et vins à Saint-Emilion, Musique et vin au Clos Vougeot, Wine et jazz en Gironde. Glissezvous chez Deutz pour un concert du Deutz Trio, ou dans l’une des grandes maisons rémoises lors des Flâneries.

Tendez l’oreille dans les vignes : ils sont de plus en plus nombreux à mettre de la musique dans les vignes. Il paraît que les ceps et les grappes en raffolent !

Quand on me parle vin et musique, je pense Philippe Jamesse ! Une évidence dans le milieu de la Champagne et de la musique. Lors d’un déjeuner, je me décide à l’interroger sur ses passions. Philippe parle d’une complémentarité parfaite. Les mots qui caractérisent ces deux univers sont identiques. Lorsqu’il parle de vin et de musique, il évoque la latitude et la longitude au niveau de ses sens gustatifs et auditifs. En musique, les aigus représentent la profondeur et les basses la largeur.

En dégustation, la relation racinaire de la plante et du

terroir représente la profondeur. Le savoir-faire apporte la longitude et la largeur Il y a d’autres facteurs qui sont incontournables dans une musique ou dans un vin. Pour Philippe, le musicien ou le vigneron sont des médiums, des intermédiaires. Ce sont les personnes qui interprètent leur perception et l’équilibre entre longitude et latitude.

Le mélomane devient l’interprète par l’ambiance, la personne, le lieu et le moment.

Philippe Jamesse était sommelier pendant 18 ans au Château les Crayères à Reims, il a décidé de créer son entreprise de consultant et rédacteur dans le milieu du vin et du champagne.

L’amateur de vin devient le traducteur par le service, la température, les accords mets et vins. Philippe aime mixer sur ses platines et proposer des accords avec les vins. Le point commun, c’est la rencontre entre le conscient et l’inconscient. Le vin et la musique sont des créateurs d’émotions et de vibrations.

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LE PAPE DE LA MODE NOUS A QUITTÉS,

SON ŒUVRE RESTERA…

N

é probablement en septembre 1933 à Hambourg et décédé le 19 février 2019 à Neuilly-sur-seine, Karl Lagerfeld était un grand couturier et styliste Allemand.

Egalement photographe, dessinateur, designer avec la mode. En 1954, il remporte le prix du Secrétaria international de la laine, ex-aequo avec Yves St Laurent. Il fait ses classes chez Balmain et Patou, puis comme indépendant, il devient directeur artistique de Fendi à Rome en 1965, de la maison de Haute Couture Chanel en 1983 et de sa propre ligne après.

Il supervise ensuite une vingtaine de collections par an toutes marques confondues. En 2011, il dessine le maillot de l’équipe de France de football.

Karl Lagerfeld n’ignore pas les hommes pour autant, six cents magasins multimarques en Europe distribuent le dressing Karl Lagerfeld, très accessible financièrement, il va du formel au sportswear. À cela s’ajoutent 17 boutiques en nom propre un peu partout dans le monde. À Reims c’est la boutique Caviar qui diffuse en exclusivité les lignes Karl Lagerfeld.

Il vous y sera réservé le meilleur accueil et de judicieux conseils. Costumes, vestes, chemiserie, jeans, maille et sportswear vous attendent pour vos mariages et cérémonies, aussi bien que pour un usage quotidien.

La mode masculine de Karl Lagerfeld est synonyme de bon gout, d’élégance et de qualité.

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INSTANTANÃ&#x2030;

LA PHOTO DU

photographe

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A L A I N H ATAT Photographe rémois, Alain Hatat fait ses armes chez Gamma dans les années 80.

Il est correspondant de presse, photographie la place d’Erlon sans sourire.

De reportages en clichés personnels, il convie et convoque le noir et blanc.

« Parce que Madame Force, en couleurs, n’aurait pas eu la même couleur. En tout cas, pas cette dureté et, à la fois, cette douceur. »

MADAME FORCE C’est la fin de l’après-midi, en Auvergne. Habituellement, Alain n’emmène pas son appareil photo en vacances.

Cette fois, embarqué dans un travail de recherche, il promène son Hasselblad en bandoulière. Tout est calme.

Les doux étés en famille. Comme tous les jours, la voisine s’apprête à descendre chercher ses vaches, fagotée de la même manière, été comme hiver. Démarche saccadée et déterminée, elle est rustre, elle bégaie. Assis devant sa maison, Alain fait sa mise au point, cale vitesse et diaphragme, cadre la photo qui sera. Il l’attend. Elle passe, les yeux plantés droit devant elle, bâton à l’horizontal derrière elle. Inutile de regarder dans le viseur, il l’observe traverser le paysage en noir et blanc, sans âge, au format carré. Elle est floue. Il est immobile. Elle l’ignore, il la capture. Il n’y aura qu’une photo. Madame Force a près de 100 ans aujourd’hui.

Elle ne descend plus chercher ses vaches.

PAR PEGGY

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SPORT

LE UGOLF REIMS BEZANNES AIMERAIT DEVENIR UN MODÈLE DE CENTRE DE FORMATION DES JEUNES GOLFEURS. TOUT EST FAIT POUR ATTIRER DE NOUVEAUX PRATIQUANTS. CE QUI EST LOIN D’ÊTRE ÉVIDENT AU DÉPART.

A PAR SYLVAIN

le golf pour tous À BEZANNES

u UGolf Reims Bezannes, ouvert depuis cinq ans, tout est fait pour accueillir les adhérents dans les meilleures conditions possibles mais également pour essayer d’en attirer d’autres et les amener à découvrir une discipline réputée complexe. Généralement, tous ceux qui s’y collent en deviennent accro. « On a réussi à convertir 160 personnes en 2018 », se félicite Sébastien Rizieri, le directeur de la structure (780 licenciés) depuis un an. « Notre moteur, c’est l’initiation. C’est difficile d’attirer des jeunes quand leurs parents ne sont pas golfeurs eux-mêmes. Seulement 10 % des 144 enfants de l’école de golf (5-18 ans) n’ont pas de parents golfeurs. » Deux fois par an (première session du 10 mars au 15 mai), des journées portes ouvertes sont organisées tous les week-ends avec deux heures d’initiation gratuite avec un professeur diplômé. Le club va également chercher la potentialité dans les quartiers, comme à Croix-Rouge, dans le cadre du programme « Croco golf » soutenu par la fondation Lacoste.

Le but du site de Bezannes, qui possède le label développement : devenir un centre de formation pour nouveaux pratiquants reconnu.

G A B R I E L R I G O B E R T, 13 ANS « On peut vite progresser et vite s’amuser. Je m’y suis mis vraiment cette année mais, étant issu d’une famille de golfeurs, je baigne dedans depuis que je suis tout petit. On pourrait croire que c’est un sport de vieux mais le golf est compliqué. Ça ne se résume pas à taper dans une balle. C’est une discipline assez complexe qui demande beaucoup de temps. Il faut savoir qu’on peut apprendre facilement, vite progresser et, du coup, vite s’amuser. Il y a également un esprit convivial quand on fait un parcours en groupe. On peut se prendre au jeu et faire la compèt’ entre nous. »

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UN PRINCE RUSSE, DU FOOT, DES CONTES GRIVOIS, UNE CHANTEUSE RICHISSIME AVEC UN

NOM

D’OISEAU,

DES

EXPRESSIONS

Curiosités

BIZARRES... : BIENVENUE DANS LE CABINET DES CURIOSITÉS RÉMOISES.

PARLEZ-VOUS RÉMOIS ?

Faire l’autruche ? Se prendre les pieds dans le tapis ? Non ! Lorsqu’un rémois vous dit qu’il a failli s’entrucher, cela veut simplement dire qu’il a failli s’étouffer.

Girl power

Reims est une ville de femmes. Si ! D’après les derniers chiffres de l’insee, il y a 96 111 femmes pour seulement 85 782 hommes à Reims. Alors, c’est qui le sexe faible ?

L’invention

Initié dans les années 50 par le Stade de Reims, qui collectionnait alors les titres de champion de France, le corner à la rémoise est un corner en deux temps – un peu comme une autre invention rémoise, le biscuit rose, qui est cuit deux fois - dans lequel le joueur doit faire une passe à un autre joueur situé à moins de 9,15 mètres du ballon. Foot et cuisine, même combat !

UN PRINCE RUSSE Reims, une principauté ? Ce n’est plus vrai mais la ville a bien été dirigée par un prince du 22 mars au 1er juillet 1914. Issu de l’une des plus anciennes lignées de l’Empire russe, le prince Serge Wolkonsky a été nommé gouverneur de la ville de Reims après la bataille napoléonnienne de 1814. Son oncle paternel Nikolaï Sergueevitch Wolkonsky est le grand-père maternel de Léon Tolstoï qui utilisera les récits de la sœur aînée du prince sur la campagne de Russie dans son roman Guerre et Paix.

LA FINE GABELLE C'est la plus petite voie rémoise : la rue de la Gabelle mesure 1,40 mètre de large et débouche, dans sa partie la plus fine, sur la rue Cérès. De là à raser les murs en l'empruntant... il n'y a qu'un pas !

ABSURDE

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rémoises L I T T É R AT U R E G R I V O I S E Les contes rémois ont été édités plus de douze fois entre 1836 et 1877. Il s’agit d’un recueil de contes grivois, souvent en rapport avec le vin ou le champagne.

L’auteur de ces petits bijoux de fantaisie est Louis de Chevigné, un poète d’origine Vendéenne, qui a épousé la seule fille de la veuve Clicquot-Ponsardin. Il a vécu entre le château de Boursault, près d’Epernay et son hôtel particulier de la rue Cérès, l’hôtel Ponsardin, qui abrite aujourd’hui la Chambre de commerce.

QUI SUIS-JE ?

Je suis née en janvier 1908 à Reims.

Edith Piaf était ma rivale et son nom est un synonyme du mien.

Je vendais des fleurs dans les rues de Paris avant de devenir chanteuse. « L’Accordéon », « Sans un », « La Java de minuit » sont quelques uns de mes succès. J’ai épousé un milliardaire portoricain et suis devenue l’une des femmes les plus riches du monde.

Je suis, je suis...

Roméo, mon beau Roméo

Inutile de lui chanter des vers, ce Roméo-là n’en a que faire. Car le Roméo rémois n’a rien à voir avec celui de Shakespeare. C’est juste l’un des plus puissants ordinateurs de France, excusez du peu. Ce supercalculateur, mis en service par la faculté des sciences de Reims, possède une capacité de calcul d’un pétaflops, soit 1 million de milliards d’opérations en virgule flottante par seconde.

Lucienne Suzanne Dhotelle. Plus connue sous le nom de môme Moineau.

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CINÉMA

5 BONNES RAISONS DE (RE)VOIR

À PREMIÈRE VUE, ÇA RESSEMBLE À UNE COMÉDIE MUSICALE SUR FOND DE ROMANCE MIÈVRE. MAIS PLUS L’INTRIGUE AVANCE ET PLUS L’ESTHÉTIQUE COLORÉE TRANCHE AVEC LA MÉLANCOLIE DES PERSONNAGES. LE FILM DE JACQUES DEMY ET MICHEL LEGRAND LAISSE UN PETIT GOÛT AMER QUI FAIT JUSTEMENT TOUT LE SEL DU FILM.

C’est un chef d’œuvre Ce grand classique, sorti en salle il y a 55 ans, a remporté un grand succès. Réalisé par Jacques Demy et composé par Michel Legrand, Les parapluies de Cherbourg a reçu de nombreuses récompenses : le prix Louis-Delluc en 1963, une palme d’or à Cannes en 1964 et une nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur film étranger en 1965. C’est aussi le premier film en couleurs de Jacques Demy.

C’EST EXOTIQUE Depuis que Reims est devenue la ville de France où il pleut le moins - et la 6e où le soleil brille le plus – tout nous paraît exotique. Alors pour des Rémois, un film qui se passe dans une boutique de parapluies, c’est aussi dépaysant qu’un épisode de Thalassa pour des habitants de la Creuse. Et puis la pluie, c’est tendance. Même Orelsan et Stromae en font l’apologie dans leur titre « La pluie ». D’ailleurs, dans le clip, les deux chanteurs s’abritent sous... des parapluies de Cherbourg, évidemment.

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VOTRE AUDIOPROTHÉSISTE ENTENDRE À REIMS-BEZANNES

C’est vintage Pour qui aime le vintage, les Parapluies de Cherbourg est une bible. Des papiers peints colorés à la frontière du kitch aux tenues acidulées de Geneviève (Catherine Deneuve), c’est une plongée dans les années 60. Tout y est : des nœuds dans les cheveux, des coiffures laquées impeccables, des jupes longueur genou, des gilets sages... Sans oublier la demi-douzaine de manteaux que Geneviève porte dans le film, parmi lesquels un beau trench Burberry. La pluie, c’est chic.

le professionnel adhérant aux valeurs du réseau

C’EST EN-CHANTÉ C’est l’une des inspirations de Damien Chazelle dans Lalaland. Eh oui, dans Les parapluies de Cherbourg, les dialogues sont entièrement chantés. Tous les dialogues.

D’ailleurs ils ont été enregistrés avant le tournage. C’est donc en playback que les comédiens du film jouent les scènes qui étaient entièrement minutées. Le résultat est étonnant, notamment grâce au talent du regretté Michel Legrand, décédé en début d’année. Difficile d’oublier la chanson principale du film et son air entêtant que l’on se surprend à fredonner : Non je ne pourrai jamais vivre sans toi, Je ne pourrai pas, ne pars pas, j’en mourrai, Je te cacherai et je te garderai, Mais mon amour ne me quitte pas. Vous l’avez ?

C’est triste On ne va pas vous la faire. Si vous aimez les happy ends, passez votre chemin. Dans Les parapluies de Cherbourg, tout respire la tristesse et la mélancolie. Malgré leurs vêtements colorés, les personnages semblent tous crouler sous les psychodrames. La mère de Geneviève qui se débat seule pour sauvegarder son commerce et élever sa fille. Geneviève déchirée par son amour pour Guy, puis résignée à épouser Roland, un jeune diamantaire lui aussi blessé par un ancien chagrin d’amour. Sans oublier le pauvre Guy, orphelin élevé par sa tante Elise dans un appartement glauque et obligé de quitter l’amour de sa vie pour faire son service en Algérie. Ou encore la dépressive Madeleine. Bref, préparez les mouchoirs...

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u printemps, la mode sort le grand jeu aux Galeries Lafayette. Le magasin fait le plein de mode good mood. Ca brille, ça glisse, ça glitch, pour faire tourner les têtes. La sélection Funorama c’est une vue à 360° sur tout ce qui rend la vie plus belle, plus drôle, plus surprenante. Du 8 avril au 26 mai, aux Galeries Lafayette, les seules règles à suivre sont celles du plaisir.

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Ugo Rilla n’est pas conçu pour exciter, avec l’expression et la rage avec laquelle il déchire l’une des plus grandes inventions de l’homme, il crie comme une marque de protestation, nous demandant ce qu’il est capable de faire à la nature et à ses pairs.

SCENEO 9 rue en Mémoire des Harkis Reims - La Neuvillette 03 26 77 45 78 - www.sceneo.com

PUBLI-INFO

DU PRODUCTEUR Ã&#x20AC; Lâ&#x20AC;&#x2122;ASSIETTE

I

ls travaillent dans lâ&#x20AC;&#x2122;ombre, et pourtant vous avez déjà consommé leurs SURGXLWV VDQV OH VDYRLUb 'HSXLV ans, lâ&#x20AC;&#x2122;équipe de CALI T fournit les restaurateurs de Reims et dâ&#x20AC;&#x2122;Epernay en marchandises triées sur le volet : viande de qualité, produits artisanaux, vins italiens RX HQFRUH «SLFHULH È´QH

La part belle à lâ&#x20AC;&#x2122;artisanal 6RXYHQW OH KDVDUG IDLW ELHQ OHV FKRVHV $SUªV un licenciement inattendu, Tony Calio décide de lancer sa propre activité en distribution GH SURGXLWV GH TXDOLW« 6HV DQFLHQV collaborateurs Aurélie Lenfant et Marc Ribreau lâ&#x20AC;&#x2122;accompagnent dans lâ&#x20AC;&#x2122;aventure HQWUHSUHQHXULDOH (QVHPEOH DYHF SDVVLRQ et exigence, ils dénichent des petits trésors SRXU OHV SDSLOOHV

Un seul mot dâ&#x20AC;&#x2122;ordre, OD TXDOLW«b Et les professionnels de la cuisine ne sâ&#x20AC;&#x2122;y WURPSHQW SDV 'X UHVWDXUDQW «WRLO« ¢ OD belle brasserie rémoise et sparnacienne, CALI T livre bon nombre dâ&#x20AC;&#x2122;adresses JRXUPDQGHV GH 5HLPV HW GÈ&#x2021;(SHUQD\ mb1RXV avons accompagné Le Royal Champagne quotidiennement depuis sa réouverture HW QRXV WUDYDLOORQV HQ FRQÈ´DQFH DYHF WRXV QRV SDUWHQDLUHV FRPPH /H *DXORLV SODFH GÈ&#x2021;(UORQ TXL QRXV D VXLYL GªV OH G«EXW /H Sardaigne sans oublier Christophe Bernard GH /D *ULOODGH *RXUPDQGH ¢ Â&#x2039;SHUQD\ 1RXV gérons toute la logistique ce qui nous permet de dépanner un client dans la demi-heure sâ&#x20AC;&#x2122;il OH IDXWb b} VRXULW 7RQ\ &DOLR

« NOUS SOMMES CAPABLES DE TROUVER TOUT CE QUE LE CLIENT DEMANDE, DE LA MOZZARELLA FRAÃ&#x17D;CHE Ã&#x20AC; UNE VIANDE BLACK ANGUS MATURÃ&#x2030;E, EN PASSANT PAR Lâ&#x20AC;&#x2122;HUILE Dâ&#x20AC;&#x2122;OLIVE DE LONGOBUCCO, UN PETIT VILLAGE DE LA CALABRE », SU«FLVH 7RQ\ &DOLR Initialement grossiste en viande et forte de lâ&#x20AC;&#x2122;expérience de Marc Ribreau, boucher de métier, la société CALI T a ouvert son savoirfaire à la distribution de produits artisanaux GH QLFKH *ODFH IUDQ©DLVH DUWLVDQDOH conserves de légumes en provenance directe du producteur italien, vinaigres et moutardes Clovis, charcuterie de Toscane, le catalogue de CALI T compte plus de 1500 références de SURGXLWV HW VÈ&#x2021;DJUDQGLW FKDTXH MRXU b

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Une belle récompense pour cet ancien cuisinier et son équipe, qui travaillent désormais à ouvrir leur catalogue aux SDUWLFXOLHUV 1XO GRXWH TXH OHV È´QV JRXUPHWV pourront sâ&#x20AC;&#x2122;en donner à cÅ&#x201C;ur joie chez ces DPRXUHX[ GH OÈ&#x2021;DUWLVDQDO HW GH OD TXDOLW«

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ESSAI

DANS LA CLICQUOT MOBILE DE

EDOUARD DE NAZELLE

O

PAR LAETITIA

n dit que les animaux ressemblent souvent à leur maître mais en va-t-il de même pour les voitures ? Celle d’Édouard de Nazelle – cravate et bretelles jaunes assorties à son carosse - en tout cas lui ressemble en tous points : élégante mais pas austère, excentrique mais pas m’as-tu-vue, vintage mais pas ringarde. Il faut dire que l’histoire de cette Bentley série 2 continental flying spur est aussi passionnante que celle de son actuel propriétaire, qui l’a rachetée à Nino Ferrer en 1968, lequel l’avait lui-même acquise auprès de Max Lucas, un constructeur de phares très connu dans le milieu automobile. « Lorsque Nino Ferrer l’a achetée, elle devait être grise mais il l’a ensuite repeinte en blanc car aimait les femmes noires et les voitures blanches ! », révèle avec malice Edouard de Nazelle. Le cadre de Veuve Clicquot, descendant direct d’Edouard Werlé à qui la veuve a légué la maison en 1866, a le coup de foudre pour cette auto. Il décide de lui redonner ses lettres de noblesse. « Ces voitures sont conçues pour être parfaites. Il a fallu près de 800 heures de travail en Belgique pour

ESSAI

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la remettre en état. Elle ressemblait à un bijou Cartier avec ses poignées de portes argentées et en laiton ». Mais le grand changement, c’est sa nouvelle peinture, un duo de violet et de jaune. Mais pas n’importe lequel, le jaune Clicquot. Pourquoi ? « Parce que je voulais que madame Clicquot ait sa « Clicquot mobile », comme Batman a sa « bat mobile ». J’aime le décalage et c’est à l’image de la Maison Veuve Clicquot : c’est une goutte de folie dans un océan de savoir-faire. » Avec sa Clicquot mobile rutilante, Edouard de Nazelle en a avalé des kilomètres, multipliant les participations à des rallyes et des courses automobiles. Au Touquet, où elle a gagné le concours d’élégance, mais aussi en Italie, en Chine… Bref, une vraie globe-trotteuse, à l’image de son maître, qui a longtemps vécu à San-Francisco.

Mais pas besoin d’aller aussi loin, si vous ouvrez bien les yeux, vous pourrez peut-être la croiser au détour d’une rue, à Reims ou ailleurs en Champagne.

FICHE TECHNIQUE

J E V O UL A I S QU E M A D A M E C L IC QU OT AI T SA « CL I CQ U OT M OB IL E » , C O MME B ATM A N A S A « B AT M OB IL E » .

La Bentley série 2 continental flying spur V8 6,2L consomme 18 litres pour 100 km.

Ses plus : la puissance du moteur de 220 chevaux à 1 500 tours/minute, l’élégance de ses formes ronde représentatives de l’âge d’or des voitures des années 1950 à 65 et ses options très modernes pour son époque (quatre vitres électriques, dégivrage arrière, feux anti-brouillard, boîte automatique trois vitesses).

Ses moins : les essuies glaces ne sont pas très efficaces, elle est très bruyante au-delà de 100 km/heure, elle n’a pas l’air conditionné et son prix, exorbitant, équivaut à celui d’un grand appartement en plein centre-ville de Reims.

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Le raffinement & l’élégance par

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TEST

J’AI TESTÉ POUR VOUS

LA MATINALE DE CHAMPAGNE FM

I

PAR LAETITIA

l est cinq heures et le jour, ce veinard, n’est pas encore levé. Moi par contre, je ne dois pas tarder car dans une heure, je dois être à la matinale de Champagne FM. Et rien que ça, je pourrais vous en parler pendant des pages et des pages : le drame du réveil et sa sonnerie sadique, le froid qui saisit les pieds sur le carrelage de la salle de bain, la course effrénée contre la montre, la bruine qui dégouline dans les cheveux. Bref, me voilà devant le studio avec (seulement) quinze minutes de retard et des cernes aussi violettes que la couleur du logo de la radio. Ruben et Emilie, « La famille », sont déjà là depuis une heure pour préparer l’émission.

Frais comme des gardons, ils se lancent quelques boutades à l’antenne, qu’ils partagent depuis quatre

« Euh... J’ai une blague sur les magasins... mais elle a pas super marché ! »

ans. Taquin, Ruben me propose un battle de blagues avec Emilie. Je manque de m’étouffer. Je ne sais pas faire de blagues. Je ne connais pas de blague. « Il te reste cinq minutes pour en trouver une », me défie-t-il. J’écume les sites internet sur mon téléphone.

Trop sexiste. Trop cochonne. Trop nulle. Plus que quelques secondes. C’est à moi. 127000 paires d’oreilles – plus de 63000 auditeurs écoutent quotidiennement la matinale - sont pendues à mes lèvres. Je panique et me lance : « Euh... J’ai une blague sur les magasins... mais elle a pas super marché ! » Face à la vanne d’Emilie sur les grenouilles sourdes qui font « quoi-quoi », je ne m’en sors pas si mal. Pendant ce temps là, dans son bureau, Manu prépare les flash actus qui vont rythmer la matinée toutes les vingt minutes. Il me propose à moi, la planquée de la presse écrite incapable d’aligner une phrase à l’oral, de lire celui de 8h40. Le challenge est de taille. J’ai cinq minutes pour relire le texte dans ma tête avant de me lancer en direct. Concentrée sur ma diction, j’en oublie ce que je lis. J’avais l’air heureuse d’annoncer qu’un couple avait été retrouvé mort à son domicile ? Ah... Mais le principal, c’est quand même d’avoir réussi à prononcer le nom de la commune sans bafouiller, non... ?

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C’EST LE MOMENT DE S’AFFIRMER.

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