INSTANT REMOIS N36

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ANIMALEMENT VÔTRE

CITYGUIDE

LES BONNES ADRESSES DE JIMMY THE POODLE

CULTURE

QUAND LE MONDE ANIMAL S’INVITE SUR SCÈNE

DÉCO

LES CURIOSITÉS SAUVAGES FONT SENSATION

Photo © Célia Beausoleil

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1 0 0 % É L E C T R I Q U E

J U S Q U ’ À 8 4 8 K M D ’ A U T O N O M I E * .

Depuis le 1er septembre 2018, les véhicules légers neufs sont réceptionnés en Europe sur la base de la procédure d'essai harmonisée pour les véhicules légers (WLTP), procédure d'essai permettant de mesurer la consommation de carburant et les émissions de CO₂, plus réaliste que la procédure NEDC précédemment utilisée. *Consommation d'énergie électrique de la BMW iX xDrive60 : 17,9 à 22 kWh/100 km Autonomie en mode électrique : 562 à 701 km Autonomie en mode électrique en ville : 670 à 848 km BMW France, S A au capital de 2 805 000 € - 722 000 965 RCS Versailles - 5 rue des Hérons, 78180 Montigny-le-Bretonneux.

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QUAND LE RÈGNE ANIMAL S’INVITE DANS NOS VIES

Depuis notre plus tendre enfance, les animaux peuplent les contes et les histoires que les générations précédentes, elles-mêmes biberonnées à des fables similaires, nous livrent ou nous fredonnent pour nous endormir le soir. Il apparaît que c’est en transposant les comportements et les traits de caractère présents dans l’humanité sur des créatures à poil ou à plume qu’on arrive à faire passer des messages et des morales. S’il l’on y prête vraiment attention, les animaux sont partout autour de nous. Dans la mythologie, dans l’art, la littérature, au cœur des superstitions qui ont parfois traversé les âges, dans la mode et la décoration et surtout, dans notre quotidien. Alors que plus de la moitié des Français possède un chat ou un chien, 68 % d’entre eux considèrent leur animal de compagnie comme un membre de leur famille (source Ipsos 2023). Dans ce numéro de l’Instant Rémois, nous avons souhaité raconter ce lien qui les unit à nous. En allant à la rencontre de binômes inséparables, en explorant comme ils influencent la création et le spectacle vivant et comment ils s’immiscent dans notre patrimoine, en nous mettant dans la peau de celles et ceux qui prennent soin d’eux ou en faisant parler la passion qui naît parfois d’un regard. Parce que dans leurs yeux, c’est un peu de nous-mêmes que l’on peut entrevoir.

HORS SÉRIE du journal l’Union. Éditeur de la publication : journal l’Union. Directrice générale et directrice de la publication : Géraldine Baehr-Pastor. Éditeur délégué : Nicolas Fostier. Responsable éditorial : Alizée Szwarc Meireles. Relecture : Catherine Anna Gublin. Pour contacter la rédaction : redactioninstant@rosselestmedias.fr. Direction artistique et conception : Prémédias du journal l’Union. Photo de Une : Célia Beausoleil. Régie publicitaire : Rossel Conseil Médias Est, 6 rue Gutenberg, 51083 Reims. Pour contacter la régie : communication-instant@rosselconseilmedias.fr. CPPAP n° 0425 C 86339. Imprimé par Le Réveil de la Marne, Jérome Jorda, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Épernay Cedex. ISSN 2968-711X. Dépôt légal : à parution. Provenance du papier : Gratkorn (Autriche) et Maastricht (Pays-Bas). Taux de fibres recyclées : 0 %. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

RESTONS CONNECTÉS

Laurie Andres

Journaliste indépendante, Laurie est curieuse et passionnée par les livres. Elle écrit pour Le Parisien. Comme une évidence, depuis peu, elle est aussi libraire.

Syphaïwong Bay Deneuville

Syphaïwong est narratrice d'expériences depuis 2010 pour divers sites Internet, médias et magazines. Elle excelle dans l'art du portrait sensible, capturant avec justesse émotions et parcours de vie.

Célia Beausoleil

Photographe du vrai et de la connexion humaine. Célia aide les entrepreneurs et artisans à mettre en lumière leur savoir-faire et leurs univers, dans un style vivant et authentique.

Ghita Bensaid

Ghita explore l’univers de la vidéo sous toutes ses facettes, de la captation à la création de contenus percutants pour les réseaux sociaux. Curieuse et inspirée, elle puise dans la musique et les tendances digitales pour raconter des histoires captivantes.

Julien Bouillé

Journaliste dans les pages éco de L'union, Julien aime partager avec les lecteurs de l'Instant Rémois les belles choses qu'il découvre à l'occasion de ses reportages ou de ses balades dans la cité.

Marion Dardard

Journaliste depuis deux décennies, Marion est curieuse de nature, toujours en quête d'actualité, d'insolite, de vrai, de vivant. Amatrice de belles choses, mais surtout de belles histoires, elle aime pardessus tout les gens, partager leur vécu, leur parcours, leurs aventures.

Mathilde Demonceaux

Mathilde est diététicienne, elle travaille en cabinet libéral, est formatrice, conférencière et auteure d’articles nutritionnels et elle adore son métier ! Elle adore surtout partager ses connaissances avec le dynamisme qui la caractérise.

Cassandre Gervasoni

Cassandre, étudiante à copenhague et rédactrice indépendante, est passionnée par l'art et la culture. Curieuse, elle met en lumière à travers ses articles la créativité qui nous entoure, offrant à ses papiers une touche de sensibilité.

Claire Gorisse

Slasheuse par excellence, Claire est une véritable touche à tout ! Rédactrice pour l’Instant depuis quelques années, elle va à la rencontre des Rémoises et des Rémois avec beaucoup de joie et d'authenticité.

Léa Laurent

Léa, Pinterest addict, forme un duo créatif avec Manon pour piloter l'Instant en ligne. Toujours à l'affût des tendances mode et bien-être, elle insuffle style et fraîcheur aux contenus qu'elles imaginent ensemble. Elles sont le visage de l'Instant digital.

Frédéric Leroux

Frédéric Leroux, photographe passionné de reportages, capture l’émotion et l’authenticité. Spécialiste des mariages et de la peinture de lumière, il se fait un point d’honneur à sublimer ces instants.

Amélie Maslag

A l'écoute des tendances et des envies, Amélie façonne des intérieurs sur-mesure où chaque détail compte. Avec sa touche d'audace et de sensibilité, elle imagine des lieux uniques, pensés pour sublimer le quotidien.

Hélène Micherolli

Dénicheuse de femmes (et parfois d’hommes) aux parcours atypiques, elle aime aller à leur rencontre et vous raconter leurs histoires avec sa plume. Curieuse et dynamique, elle va adorer vous dresser le portrait !

Manon Postal

Manon, accro d'Instagram, co-pilote l’Instant en ligne avec Léa. Entre rédaction et création de contenus, elle traque les pépites gastronomiques et les escapades inspirantes à partager avec leur communauté. Elles sont le visage de l'Instant digital.

Arnaud Steffen

Fondateur du blog « art de vivre à la rémoise , Arnaud connait Reims comme sa poche. Curieux de nature, il aime les rencontres et les découvertes. Culture et gastronomie sont ses deux passions. À l’occasion, il ne dédaigne pas tâter de la photographie.

Alizée Szwarc Meireles

Rédactrice passionnée, Alizée anime le magazine Instant Rémois avec un regard affûté sur l'air du temps et l’art de vivre.

Après plus de 15 ans dans la presse magazine, elle aime toujours autant raconter des histoires, partager ses rencontres et dénicher des nouveautés.

CONTRIBUTEURS

Connaissez-vous les secrets derrière ces 5 superstitions autour des animaux

bonnes adresses de Jimmy the poodle

Cosmétiques d’origine animale, notre sélection de soins artisanaux aux bienfaits surprenants

sauvages, la déco animale qui fait sensation

lecteur, quand les animaux inspirent la littérature

Célia Beausoleil

CONNAISSEZ-VOUS LES SECRETS DERRIÈRE CES 5 SUPERSTITIONS

AUTOUR DES ANIMAUX ?

Du chat noir au crapaud dans le jardin, certaines superstitions intriguent depuis des siècles. Pour cet Instant animalier, on vous dévoile les origines, significations et secrets de ces croyances, entre mysticisme et traditions populaires.

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CROISER UN CHAT NOIR

Le chat noir n’a pas toujours été synonyme de malheur. Au Moyen Âge, il était associé aux sorcières, soupçonnées de se transformer en cet animal pour accomplir leurs maléfices. Plus inquiétant encore, on disait qu’il pouvait hypnotiser ou semer la panique en imitant les pleurs d’un bébé. Mais avec une tache blanche sur sa gorge, dite « marque du Christ », il échappait à sa sombre destinée. Aujourd’hui, il est vu comme un compagnon élégant, bien qu’il traîne encore parfois son image de porteur de malchance.

TOUCHER LA PATTE D’UN LAPIN

La superstition autour de la patte de lapin remonte à l’Antiquité. Animal prolifique, le lapin incarne la fécondité et l’abondance, des valeurs synonymes de chance. Très tôt, on a commencé à porter une patte séchée comme talisman pour éloigner les mauvais esprits. Bien que l’Église catholique ait un temps boudé cette pratique, elle a traversé les siècles pour devenir un symbole universel de protection et de réussite.

Léa Laurent et Manon Postal

VOIR UNE COCCINELLE

Petite et colorée, la coccinelle est surnommée « Bête à bon Dieu » pour une bonne raison. Une légende raconte qu’un condamné à mort fut sauvé après qu’une coccinelle se posa sur lui. Depuis, la présence d’une coccinelle est interprétée comme un signe divin. Elle symbolise l’évolution et l’espoir. Croiser une coccinelle serait une invitation à se réinventer et à oser de nouveaux projets. Porte-bonheur rouge et noir, elle inspire à croire aux petits miracles de la vie.

UNE CIGOGNE SUR UNE CHEMINÉE

En Alsace, croiser une cigogne ou en voir une sur sa maison est perçu comme une bénédiction. Cette croyance puise ses racines dans la mythologie germanique, où la cigogne ramenait les âmes des défunts pour les réincarner. Dans l’imaginaire collectif, elle devient un symbole de fécondité et de prospérité. Les futures mamans mettaient même du sucre sur leurs fenêtres pour attirer cet oiseau porteur d’espoir et de protection.

UN CRAPAUD DANS LE JARDIN

Bien qu’il ait mauvaise presse dans les contes de sorcières, le crapaud est un véritable porte-bonheur pour ceux qui croisent sa route. Symbole de guérison dans le folklore lorrain, il protégeait autrefois les foyers et aidait à surmonter les épreuves. Aujourd’hui, c’est surtout un allié écologique, régulant les nuisibles du jardin. Le voir dans votre potager ? Un signe que chance et prospérité ne sont pas loin.

LES BONNES ADRESSES

DE JIMMY THE POODLE

Anne-Claire Cheminaud dirige une agence de communication spécialisée dans l’événementiel musical au sein du Collectif 46, toujours accompagnée de son fidèle compagnon : Jim, Jimmy ou Jimbo, selon l’humeur. Longtemps parisienne, Anne-Claire, est désormais installée à Reims avec Jim. Tour d’horizon de leurs adresses incontournables et dog-friendly. Wouaf !

Boire un café, déjeuner en paix ou simplement prendre l’air peut vite devenir compliqué quand on est accompagné d’un ami à quatre pattes. Mais pas de panique ! Anne-Claire et Jim ont leurs petites habitudes et connaissent les meilleurs spots où les chiens sont traités comme des VIP. Suivez le guide !

Holy Shot Coffee Shop - 38, rue de Talleyrand

Un de nos endroits favoris, c’est évidemment Holy Shot, juste à côté du bureau. J’adore leurs jus de fruits et leurs chai latte. Quant à Jim, il y est accueilli comme un roi ! Une gamelle d’eau l’attend toujours, et Philippine lui dégote parfois un petit morceau de bacon ou de carotte dans le frigo. Autant dire qu’il est ravi d’y aller.

Les Cornichons - 13, rue du Général Sarrail et P&Y - 18, rue du Temple

Pour déjeuner, je recommande Les Cornichons ou P&Y, où l’accueil est toujours aux petits soins. On nous trouve une table où Jim sera bien installé, et on lui apporte une gamelle d’eau sans même que j’aie à demander. Ça, c’est le grand luxe !

La Licorne - 5, rue du Barbatre

À chaque passage au bureau de tabac La Licorne (oui, j’y vais pour des chewing-gums, rires), le gérant passe derrière le comptoir et revient avec une friandise pour chien. Chacun la sienne !

Propos recueillis par Claire Gorisse - Célia Beausoleil

La cave à pain - 114, rue Gambetta

J’y vais souvent le dimanche. Normalement, les chiens sont interdits, mais quand il n’y a pas trop de monde, Jim est non seulement toléré… mais carrément invité ! On lui propose d’abord un bout de pain, mais comme c’est une diva, il tourne souvent la tête. Résultat ? Il a désormais droit à une chouquette. Carrément !

Les Promenades, le parc Saint-Rémi et le parc de Champagne

Jimmy adore les parcs, et moi aussi ! Il raffole des Promenades, juste à côté du bureau, mais aussi du sable, qu’il retrouve au parc Saint-Rémi. Et pour se défouler, rien de mieux que le terrain de beach-volley du parc de Champagne, où il s’éclate à courir partout.

ACCÈS PAR L’HÔTEL DE LA PAIX 9 rue Buirette - Reims 03 26 47 00 45

Retrouvez notre carte sur le site www.restaurant-cafe-de-la-paix.fr

LA SÉLECTION DE JORIS ET ÉRIC

ON VOUS EMMÈNE À LA DÉCOUVERTE DU RHUM

ORIGINES, HISTOIRE, ARÔMES...

Il existe aujourd’hui une multitude de rhums en provenance du monde entier. Des Caraïbes en passant par l’Amérique, l’Afrique et même l’Asie.

QU’EST-CE QUE LE RHUM ?

Le rhum est une boisson spiritueuse élaborée à partir de canne à sucre (et uniquement de canne à sucre ).

On distingue deux types de rhum :

• Le rhum pur jus de canne (ou agricole pour les rhums des départements d’outre-mer et de l’île de Madère).

Une fois la canne récoltée, elle est broyée pour en récupérer le jus. Ce dernier est alors fermenté (le sucre présent dans la canne est transformé en alcool) pour obtenir un « vin de canne », puis distillé pour obtenir une eau-de-vie de canne (le rhum).

C’est un profil très apprécié des amateurs pour sa finesse, ses notes végétales, florales et fruitées.

• Le rhum de mélasse : appelé aussi rhum traditionnel (90 % de la production mondiale). La mélasse est un sirop obtenu après avoir produit le sucre. Elle est utilisée par les distilleries pour fabriquer du rhum. Ce sont généralement des rhums riches, intenses et concentrés en arômes.

LES RHUMS BLANCS

Lorsque la mélasse ou le jus ont été fermentés puis distillés, on obtient donc un rhum incolore ou rhum blanc. Le rhum blanc est utilisé comme base cocktail ou en dégustation. Le clairin est un rhum blanc produit à Haïti, complexe et élégant, avec des notes intenses de fruits, de fleurs et d’épices. À base de jus de canne ou de sirop fermentés avec des levures sauvages, les clairins sont des rhums de terroir uniques.

RHUM BRUN, VIEUX, AMBRÉ, PAILLE (ÉLEVÉ SOUS BOIS)

Un rhum vieux doit avoir vieilli minimum 3 ans en fût ou en foudre de chêne, un rhum ambré y séjournera 12 à 36 mois et un rhum paille 12 à 18 mois.

EN CONCLUSION

Choisissez plutôt des rhums vieux si vous aimez les profils riches, boisés, épicés, vanillés, torréfiés, etc. En choisissant un rhum ambré, vous profiterez des arômes fruités du rhum tout en gagnant quelques notes de vanille et d’épices apportées par le fût. Les rhums blancs offrent généralement des notes végétales, florales, fruitées parfois même minérales. Pour plus d’informations ou de conseils, rendez vous chez votre caviste !

NEISSON ÉQUILIBRE

notre sélection

Un rhum agricole « ambré » de Martinique riche et subtil, avec de belles notes fruitées, épicées, boisées et florales. 49°, 70 cl. 65,90 €

SAVANNA 5 ANS

Un rhum de mélasse de l’île de La Réunion, puissant et riche, sur des arômes intenses boisés, vanillés, et épicés. 43°, 70 cl. 52 €

CLAIRIN COMMUNAL

Un assemblage de clairins haïtiens en provenance de 4 producteurs. Sur des notes de fleurs, de fruits et de miel. 43°, 70 cl. 39 €

Millésimes et Saveurs

2 rue Foulquart - Reims Tél. 03 26 07 83 12

Parking gratuit devant la Cave Lundi : 14 h 30 / 19 h. Du mardi au samedi : 9 h 30 / 12 h 30 - 14 h 15 / 19 h 15 www.millesimes-et-saveurs.com millesimesetsaveurs@orange.fr

58 rue de Talleyrand, 51100 Reims

LA SÉLECTION GRRRRRRR

Pull enfant (4 à 14 ans) repéré chez Monoprix - 32,99 €

Sac banane matchy-matchy

Mère/Fille – imprimé léopard, créations sur mesure, fabriquées à Reims avec amour. À partir de 40 €. @creations_loloylola_reims

Sac banane Roméo python rouge rubis chez Maroquinerie Ô sacs d’Angélique, 22 rue de Thillois, Reims - 470€

Les motifs animaliers s’invitent dans nos dressings et nos intérieurs pour une touche sauvage et audacieuse. Léopard, serpent ou inspiration bestiaire, adoptez-les par petites touches pour un look instinctif et tendance. Prêt(e) à laisser parler votre nature ?

La

Sélection par Claire Gorisse et Alizée Szwarc Meireles - Frédéric Leroux
Boucles d'oreilles : clou d'oreille en pâte polymère, plumes de paon, répérées à
Louve rémoise, 39 rue Thiers, Reims - 40 €

Baskets en façon poulain à imprimé léopard et à finitions en cuir effet vieilli Soul-Star. De chez Golden Goose. À retrouver à la boutique Marguerite, les Parisiennes, 50 cours Jean-Baptiste-Langlet, Reims.

Porte-monnaie Le chat, cuir bovin, répéré à La Louve rémoise, 39 rue Thiers, Reims - 40 €

Foulard imprimé – repéré chez Monoprix - 39,99 €

Accessoires sauvages à shopper chez Cœur Sauvage, 11 rue des Poissonniers, Reims : - Bracelet XXL - 22 € - Pince léopard - 8 € - Collier médaille - 13,20 €

& Salon Gourmand Ouverts du mardi au samedi de 10h à 19h

COSMÉTIQUES D’ORIGINE ANIMALE

NOTRE SÉLECTION

DE SOINS ARTISANAUX

aux bienfaits surprenants

Les animaux, au-delà d’être nos fidèles et affectueux compagnons, peuvent aussi être aussi à l’origine de notre bien-être… cosmétique ! Beaucoup de produits artisanaux faits à partir d’ingrédients d’origine animale existent et se révèlent être terriblement efficaces. Vos étagères n’attendent plus qu’eux…

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Les produits de beauté conventionnels contiennent seulement 1 à 5 % d’actifs. C’est extrêmement peu lorsque l’on connaît la richesse des matières premières naturelles qui permettent de créer des produits à la formule 100 % active. Nous vous proposons de découvrir quatre produits locaux bannissant de leurs formulations tous les ingrédients impossibles à lire et à prononcer.

LE BAUME AU MIEL

L’Apiculture Chambron

Multi-usage, cet onguent riche en matières apicoles nourrit, protège et répare tout type de peau. En hiver, il protège du froid et répare. En été, il prépare la peau et apaise après exposition. Au quotidien, il s’utilise sur toutes les zones sèches, pieds, cheveux, barbe, après-rasage. Ce baume est confectionné uniquement avec des produits alimentaires (huiles d’olive, huile de tournesol, cire et miel), sans parfum colorant ou conservateur, avec le miel et la cire de l’Apiculture Chambron. www.apiculturechambron.fr

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LE SAVON AU LAIT DE CHÈVRE MON CAPRIS

Astucier Savonnerie

Idéales pour les peaux sensibles et sèches sujettes à l’inflammation, les molécules du lait de chèvre aident à soulager les affections cutanées telles que les démangeaisons. Riche en protéines antibactériennes, le savon au lait de chèvre est un véritable allié des peaux à tendance acnéique. Antioxydant et riche en vitamine A, il agit efficacement contre le vieillissement de la peau. En plus d’apaiser, il offre également des propriétés cicatrisantes et aide à lutter contre l’eczéma ou le psoriasis. www.astucier.fr

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LA CRÈME VISAGE AU LAIT D’ÂNESSE

L’Asinerie des Pes Vitis

Riche en vitamines, minéraux, oligoéléments, acides gras essentiels, le lait d’ânesse est un véritable soin à la peau, autant pour celle du visage que pour le corps. La crème visage est adaptée pour les peaux matures mais également aux peaux sèches et normales. Grâce à sa composition (20 % de lait d’ânesse), cette crème permet de nourrir et d'hydrater la peau en profondeur toute l’année sans la rendre grasse, et va aider à lutter contre le vieillissement cutané et repousser le développement des rides.

www.asineriedepesvitis.com

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LE

CONCENTRÉ

DE LESSIVE LIQUIDE (AMANDE) AU LAIT DE JUMENT

Les Juments d’Argonne

Pour toutes les peaux réactives aux lessives du commerce, les peaux sensibles, ceux qui souffrent d’eczéma ou d’allergie, ou ceux qui ont une peau sèche ou irritable, il faut être vigilant sur ce que vous mettez sur votre peau au quotidien. Le lait de jument contenu dans ce concentré de lessive est de 30 %, ce qui apporte à votre lessive un effet hypoallergénique fort et un linge d’une douceur incroyable. Par ailleurs, utiliser du concentré permet de faire un petit geste non négligeable pour l’environnement.

www.lesjumentsdargonne.com

CURIOSITÉS SAUVAGES

LA DÉCO ANIMALE QUI FAIT SENSATION

Vous adorez les animaux et vous aimeriez leur faire une place dans votre déco ?

Bonne nouvelle, la décoration animalière est une tendance qui a tout pour plaire !

Amélie Maslag

1. Statue léopard miroir Fancy chez Mobilier Petitcolin.

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4. Papier-peint Cole & Son. chez Comptoir des peintures.

5. Plateau métal Gangzaï chez BHô.

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Miroir Colibri à la Quincaillerie rémoise.
Coussin Artpilo chez BHô.
Tapis Doing Goods chez Le Petit Souk.
Miroir Libellule à la Quincaillerie rémoise.

fondée en 1925 à Reims

Notre équipe composée de 11 collaborateurs veille quotidiennement à la satisfaction de nos clients et à la bonne concrétisation de vos projets immobiliers.

Je recommande fortement cette agence qui s’est montrée réactive et à l’écoute lors de ma recherche d’appartement. Merci particulièrement à Colombe, qui a été très professionnelle et a su répondre rapidement à mes interrogations.

DES SÉANCES

PHOTO

POUR LES ANIMAUX de compagnie

Votre animal de compagnie est une star, parfois même une véritable diva ! Forcément « cabotin », il adore se faire remarquer ! Pourquoi ne pas lui offrir un shooting photo, un moment rien qu’à lui, rien qu’à vous, sous les spots de Didier et Théotim, père et fils, du studio Louise Mary ?

Fondé en 2012, le studio développe depuis quelques années une formule destinée aux animaux de compagnie, essentiellement chiens et chats (même si un lapin est passé une fois sous les flashs !).

UN AMOUR PROFOND ET SINCÈRE

POUR NOS AMIS À 4 PATTES

« C’est indispensable, il faut que les animaux sentent qu’ils sont dans un espace bienveillant et sécurisé afin qu’ils n’éprouvent aucune frayeur. Il faut aussi que ce soit un moment de partage avec leur maître », nous confie Didier. Les propriétaires prennent rendez-vous au studio pour un shooting lors de l’arrivée d’un nouvel animal à la maison, à l’occasion de son anniversaire ou tout simplement pour conserver le portrait d’un compagnon fidèle, capturer sa personnalité ou la profondeur de son regard. Chiens et chats sont très différents dans leur approche des plateaux photo. Les chiens, selon leur niveau d’éducation et de stress, peuvent être très disciplinés et prendre la pose immédiatement. D’autres sont un peu plus foufous et doivent être pris en charge par Didier pendant que Théotim cadre et appuie sur le déclencheur pour saisir l’instant. Dans les deux cas, une friandise récompense le travail fourni ! Les chats sont, un poil, plus compliqués. Plus timides et capricieux, ils ont une fâcheuse tendance à aller se cacher … derrière le décor ! Avec de la patience et beaucoup de bienveillance, les photographes et les propriétaires (c’est un travail d’équipe) arrivent à capturer de jolis clichés. Dans tous les cas, vous pouvez compter sur Didier et Théotim pour s’adapter « à chaque queue qui remue, à chaque museau curieux » et mettre en valeur la beauté et la personnalité de vos compagnons à quatre pattes. Un shooting au studio Louise Mary est un moment unique ponctué de bonne humeur qui permet de conserver de jolis souvenirs de ces liens étroits et uniques qui unissent les êtres humains à leurs animaux de compagnie. Ils nous accompagnent au quotidien, ils le méritent bien !

Tonka, la star du jour.

CONSEILS PRATIQUES POUR UNE SÉANCE PHOTO RÉUSSIE

La durée d’une séance est variable, d’une demi-heure pour un chien à une heure et demie pour un chat. Astuces : une friandise est toujours la bienvenue pour récompenser le travail de ces modèles ! Apportez les vôtres pour être sûrs qu’il n’y a pas d’allergies ou d’interdictions. Pour la mise en beauté, pas de maquillage mais un coup de brosse avant le shooting.

DES PHOTOS D’IRIS : UNE PROPOSITION ORIGINALE

On dit que les yeux sont le reflet de l’âme. Chaque regard est unique. Il raconte une histoire qui est propre à chaque individu, y compris quand il s’agit d’une petite boule de poils ! Didier et Théotim ont eu l’idée de proposer des photos d’iris en duo, maître (ou maîtresse) et animal de compagnie. Une occasion de renforcer encore plus la connexion avec nos amis à quatre pattes.

‘‘L’identité naît de la di érence’’

La passion de notre métier passe avant tout par nos échanges et le plaisir de vous combler de façon intemporelle.

Savoir-faire

Morphovisagiste - Formation continue « Master Class »

L’Apparté au Masculin Service Barbier traditionnel

Qualité

Produits La Biosthétique Paris respectueux de l’environnement

Didier et Théotim.

Animal lecteur

QUAND LES ANIMAUX INSPIRENT LA LITTÉRATURE

Pour cet Instant, la rédaction vous livre sa sélection livresque qui fait miauler, rugir et rêver. De quoi nourrir vos prochaines escapades littéraires et ajouter une touche de magie animale à votre bibliothèque !

Pour les amateurs DE RÉCITS ENGAGÉS

TRISTE TIGRE

DE NEIGE SINNO

Sujet lourd que l’auteure se serait bien passée de vivre et d’aborder, Triste Tigre n’en reste pas moins une déchirante délivrance. Pourtant loin d’être un processus cathartique pour Neige Sinno, ce livre se présente comme une alerte à la voix brisée, comme celle d’une vie détruite par l’inceste. Dès le premier chapitre, le ton est donné : l’auteure ouvre sur le portrait de son violeur, son beau-père. Lauréat du prix littéraire du Monde en 2023, Triste Tigre est un ouvrage hors norme, alliant subtilement témoignage à littérature.

Triste Tigre, Neige Sinno, éditions P.O.L.

Pour les amateurs

D'ESSAIS

LA CIVILISATION DU POISSON

ROUGE DE BRUNO PATINO

Les réseaux sociaux sont addictifs, mais savez-vous pourquoi ? Dans cet essai coup de poing, Bruno Patino décrypte les mécanismes pervers de l’économie de l’attention et dénonce les géants du numérique qui monétisent notre (non) concentration. À travers un concept fort, « la théorie du scroll », il expose comment notre dépendance à la rapidité constante s’est installée, quelles en sont ses causes, ses conséquences et surtout, comment y échapper. Sa ligne directrice ? Avec un temps d’attention réduit à 9 secondes, nous sommes devenus des poissons rouges, prisonniers du bocal de nos écrans. Un livre d’ordre public, à lire d’urgence.

La civilisation du poisson rouge - petit traité sur le marché de l’attention, Bruno Patino, éditions Le Livre de Poche.

Pour les amateurs DE FRISSON

LE JOUR DU CHIEN

DE PATRICK BAUWEN

Prix du polar 2017, nombreux sont malheureusement ceux qui sont passés à côté de ce livre.

En 400 pages, Patrick Bauwen nous fait mijoter, frémir et transpirer en allant de révélations en révélations. Sur les rails qui ont coûté la vie à sa femme trois ans auparavant, un médecin frôle la mort. Mais en examinant la vidéo de surveillance, une révélation glaçante l’attend : sa défunte épouse était présente sur les lieux ce soir-là. Écriture chirurgicale, alliant première et troisième personne du singulier, de Montmartre aux Catacombes, Patrick Bauwen nous plonge dans une course effrénée à la recherche d’une ombre, d’une femme, d’une vie. Le jour du chien, Patrick Bauwen, éditions Albin Michel.

Cassandre Gervasoni

IDÉES POUR ALLER PLUS LOIN

Pour les amateurs de roman : Le rêve du jaguar de Miguel Bonnefoy.

Pour vos bouts de chou : Le jour où loup gris est devenu bleu de Gilles Bizouerne et Ronan Badel.

Pour revoir ses classiques :

La ferme des animaux de George Orwell.

Pour les amateurs de nature :

La panthère des neiges de Sylvain Tesson.

Pour les amateurs de récits personnels :

Le cri de la mouette d'Emmanuelle Laborit.

Pour les amateurs

DE ROMANS GRAPHIQUES

LE CHAT DU RABBIN DE JOANN SFAR

Entre philosophie et divertissement, Le chat du rabbin est un immanquable. Maintenant étendu sur douze tomes –bientôt treize – et adapté au cinéma, il critique « amoureusement » les religions. Raconter le paternalisme et ses dérives, les bêtises humaines bien trop universelles ; Le chat du rabbin c’est l’Algérie des années 1920 sous l’œil aguerri d’un chat. Éperdument amoureux de la fille du rabbin et tenu à l’écart de cette dernière, ce félin bavard demandera à son rabbin de lui enseigner la Torah, le Talmud, la Michna et la Guemara.

« Progressiste » face au rabbin et « réac » face à sa maîtresse, ce roman graphique critique et charrie dans un univers câlin et déjanté. À lire.

Le chat du Rabbin, tome 1 :

La Bar-Mitsva, Joann Sfar, éditions Poisson Pilote.

Ils ne sont que 1 500 en France à en bénéficier : Michel De Lillo, malvoyant, et son chien guide Reflex partagent leur vie depuis plus de deux ans maintenant. Un duo inséparable qui connaît les habitudes de l’autre par cœur !

INTERVIEW CROISÉE

MICHEL DE LILLO ET SON CHIEN REFLEX

MICHEL

Comment Reflex est-il entré dans votre vie ?

Le délai pour avoir un chien guide, c’est entre 2 et 3 ans. J’avais fait ma demande en 2020. Le 25 août 2022, j’ai reçu un coup de fil de l’éducatrice qui m’annonçait l’arrivée prochaine d’un chien. Je me suis mis à pleurer. Le 15 septembre, elle amenait Reflex pour qu’il passe quelques jours avec moi pour apprendre à se connaître et se familiariser avec sa nouvelle maison. Je lui ai tout de suite installé un lit dans le salon et acheté des jouets !

Qu’a-t-il changé dans votre quotidien ?

Il a changé ma vie. À l’époque, je ne sortais plus. Je suis heureux depuis que mon chien fait partie de ma vie. Je revis, et lui s’éclate ! On est inséparables, collés l’un à l’autre. C’est moi qui lui donne à manger, prends soin de lui, comme il prend soin de moi. Il est mes yeux. Il s’arrête quand il y a un obstacle, il voit tout. Il me protège. Il est formé à une cinquantaine d’ordres. Il répond à des mots, pas besoin de faire de la littérature… Au passage piéton, je lui dis « ligne », et il s’arrête.

Qu’avez-vous en commun ?

On est câlins tous les deux. Il connaît toutes mes habitudes. Et moi les siennes. Il a une vie très régulière. Le matin, je le sors pour aller faire ses besoins. Ensuite, il attend sa gamelle. Puis vient le brossage ! Et vers midi, on va en balade, il s’aère, joue, fait de l’exercice. Quand il a la balle, c’est un vrai gamin !

Comment est votre relation aujourd’hui ?

Je ne pourrais plus m’en passer, c’est fusionnel. Le matin, il se met à côté de la porte, et attend que je lui mette son harnais, comme un gamin attendrait qu’on lui enfile ses chaussures pour sortir. Sans avoir la parole, il se fait comprendre.

REFLEX

Il est comment ton maître Michel ?

Michel n’a pas la prétention d’être un super maître. Il est membre de l'Association nationale des maîtres de chiens guides. Il n’est pas avare de câlins, de caresses et il me fait beaucoup jouer. Il s’occupe bien de moi.

Que fais-tu pour lui ?

Je suis ses yeux. Quand il a des baisses de moral ou qu’il a mal, je m’en rends compte. Je me colle à lui, je viens tout de suite à ses côtés. On est là l’un pour l’autre. S’il l’un de nous deux ne va pas fort, l’autre s’en aperçoit.

Est-ce difficile d’être chien guide ?

Je suis conditionné pour l’être. J’ai appris à aller dans le bus, le tram, les centres hospitaliers, les grands magasins, à prendre l’escalator… Je ressens que mon rôle est très important. Je comprends ce que me dit mon maître. Et Michel trouve cela extraordinaire. Il est baba de voir à quel point j’enregistre tout. Il dit toujours : « Il faut le vivre pour le croire ! » Quand il partage tous ces moments avec moi, lui aussi parfois est un vrai gamin !

À quoi dois-tu faire le plus attention ?

À rester calme, à ne pas m’exciter. Je dois rester focalisé sur ma mission. Parfois, il m’arrive de tirer, Michel me freine un peu. Mon maître me tient, comme tous les chiens guides, par la main gauche. Je marche à gauche pour le protéger de tous les obstacles. Rien ne nous arrête tous les deux. Michel m’emmène à l’Opéra, voir des pièces de théâtre, des concerts. Quand les sons sont un peu trop aigus, je lève la tête et mon maître me rassure, mais sinon je ne bouge pas d’un poil.

Je connais ces univers et j’aime ça.

REMÈDES

NATURELS

POUR CHIENS ET CHATS

SOINS, ALIMENTATION ET ALIMENTS TOXIQUES À ÉVITER

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Nos animaux nous apportent beaucoup de bonheur et d’amour. Tout est bon pour leur faire plaisir ! Cependant certains produits sont vivement conseillés et d’autres formellement interdits. Tour d’horizon des bons choix à faire.

Un animal domestique fait partie intégrante de la famille, on le souhaite heureux et en bonne santé. Nous vous proposons des produits naturels pour les petits maux afin de prendre soin de vos chiens et chats. Aussi, certains aliments ne doivent pas leur être donnés pour préserver leur santé.

REMÈDES NATURELS :

SOINS ET TRAITEMENTS EFFICACES

Les infections et irritations de la peau touchent très souvent nos animaux de compagnie. Les propriétés de l'Aloe vera pour la cicatrisation des plaies et la protection de la peau sont reconnues. l'Aloe vera en pommade est efficace en traitement de la pyodermite à staphylocoque, ainsi que des dermatites, ceci

Mathilde Demonceaux
Adobestock

C on c e v oi r des e xté r ie u r s à v o tr e ima g e

aussi bien pour le chat que le chien. D’autre part, une alimentation enrichie en curcuma a montré un effet anti-inflammatoire sur les animaux, notamment contre l’arthrose du chien. Idem pour préserver les articulations du chat. Enfin, l’huile de coco présente des activités antiparasitaires et vermifuges, démontrées en laboratoire contre plusieurs espèces de vers chez le chat. La dose en prévention sera d’une cuillère à café pour 5 kg de poids corporel. (Attention, en cas d’infestation avérée, un traitement vétérinaire sera obligatoire.) En cas de troubles digestifs, douleurs et diarrhées, l'argile verte est un excellent absorbant des toxines et peut aider à soulager les spasmes. Il suffit de mettre 2 cuillères d’argile verte dans 1 litre d’eau et laisser décanter, on utilise ensuite l’eau infusée sans les sédiments. Enfin l’homéopathie est très efficace sur les animaux, elle peut aider à soulager de nombreuses maladies, à la fois physiques et mentales.

Important : avant d'utiliser tout nouveau produit naturel sur votre animal, consultez toujours votre vétérinaire. Certains remèdes peuvent interagir avec des traitements en cours ou ne pas être adaptés à certaines conditions de santé.

LES ALIMENTS À NE SURTOUT PAS DONNER !

L'avocat

L'avocat contient de la persine, qui est une toxine. Il ne faut jamais en donner aux chats, chiens, lapins, oiseaux, poissons ou chevaux.

L'ail et les oignons

Ces deux aliments contiennent du thiosulfate qui provoque chez le chien et le chat des anémies hémolytiques, c'est-àdire la destruction des globules rouges.

La caféine

Attention, car les sources sont nombreuses : café, thé, cola, boissons énergisantes, cacao et chocolat.

Le chocolat

Il contient de la théobromine, une substance de la même famille que la caféine. Plus le chocolat est noir plus le danger est élevé, et plus votre animal est de petit gabarit, plus l'intoxication est rapide.

Les os du repas

Une fois cuits, les os deviennent plus cassants et peuvent se briser en morceaux pointus qui blessent la gueule et qui provoquent parfois des perforations du tube digestif.

Vous êtes en quête d’un nouvel espace extérieur facile à vivre et plaisant à partager ?

Nos équipes vous offrent un jardin qui ne ressemble à aucun autre conçu tout spécialement pour vous.

Référence dans l’aménagement de jardins et la création de terrasse depuis 2003, Ledoux Jardin concrétise vos rêves. VENEZ VISITER N O T R E SH O W R OO M

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AMBIANCE SAUVAGE

LES ANIMAUX S’INVITENT DANS VOTRE DÉCO

Tigres majestueux, perroquets éclatants, singes malicieux… Les animaux s’imposent comme les stars de la décoration intérieure. Chez Petitcolin, on adopte cette tendance ludique et raffinée qui insuffle une touche d’évasion à chaque pièce. Zoom sur notre sélection pour un intérieur au caractère affirmé !

LA FAUNE AU CŒUR DE LA TENDANCE DÉCO

Oubliez les intérieurs trop sages, place à l’audace et à l’originalité ! La décoration animalière fait la part belle aux imprimés exotiques et aux objets de caractère. Petitcolin propose une sélection inspirante où se mêlent statuettes sculpturales, coussins exotiques et luminaires inspirés du règne animal. Chaque pièce devient une véritable invitation au voyage.

LES INCONTOURNABLES

POUR UNE AMBIANCE BESTIALE

- Des lampes jungle : à la fois pratique et décorative, la lampe aux motifs feuillage attire tous les regards avec son design surprenant. Une pièce forte qui apporte une touche sophistiquée et décalée.

- Des coussins tout doux : l’esprit animal s’invite sur les textiles pour dynamiser un canapé ou un fauteuil. Petitcolin propose une gamme élégante de coussins aux imprimés animaliers, parfaits pour réveiller un intérieur neutre.

- Des statuettes majestueuses : un léopard en céramique sur une console, un perroquet coloré sur une étagère… Ces objets décoratifs donnent du relief et du caractère à chaque espace. Coup de cœur pour la statuette perroquet, une touche ethnique chic qui fait toute la différence.

OSEZ LA DÉCO ANIMALIÈRE

En touches subtiles ou en total look, les animaux s’invitent dans votre intérieur pour une ambiance vivante et captivante. Grâce à sa sélection originale, Petitcolin vous aide à transformer votre déco avec style et audace.

Coussin couleur soie : 215 €. Coussin jaune : 280 €.

Lampe échelle 285 €. Lot des 2 carafes jungle : 180 €.

Lampadaire : 693 €. Décoration : 299 €.

Retrouvez ces pièces et bien d’autres encore dans vos magasins Petitcolin.

MOBILIER PETITCOLIN

Châlons-en-Champagne

21 rue Grande Étape - chalons@petitcolin.fr

Reims – Val de Murigny

Rue Edmond Rostand - murigny@petitcolin.fr

DANS LA PEAU…

D’UNE TOILETTEUSEpour chien

Toiletter un chien ? Ce n’est pas une mince affaire ! Je me suis essayée à l’exercice aux côtés d’Amélie, une sacrée professionnelle qui bichonne ses clients à poils - depuis plus de 20 ans.

Soyons clairs : je suis plutôt team « chats ». Les chiens, je les aime bien, mais de loin. Autant dire qu’en toiletter un représentait pour moi un sacré défi ! Ma blouse sur le dos, me voilà au contact de Channey, une petite yorkshire d’un certain âge. Je ne remercierai jamais assez Amélie Poirier, la toiletteuse, pour son accueil dans son salon Lady Vegan Dog, bien sûr, mais aussi pour ne pas avoir choisi un labrador de 35 kg ! Pas de risque, au-delà de ce poids, elle a arrêté de les bichonner. « Trop épuisant à manipuler », souffle-t-elle. Notre cliente à poil long du jour est une habituée. Du salon, pas de moi. Il nous faudra quelques minutes pour nous apprivoiser.

En m’attendant, Amélie a « dégrossi » le travail. À mon tour de le finir. La tondeuse en main, me voilà en train d’attaquer le dos de Channey. Fébrile. Moi, pas le chien. Au menu, une tonte « haute ». Idéale pour l’hiver. Je comprends vite que cette « précoupe » n’est pas une mince affaire. Il faut suivre le sens du poil, faire attention aux mamelles, petites blessures, plis de peau, excroissances et surtout aux tendons. Sans oublier de maintenir l’animal pour qu’il ne chute pas de la table (ici, pas d’attaches ni de muselière), de le rassurer, et de travailler en douceur les manipulations. C’est valable pour toutes les races, avec une attention particulière pour les chiots et les canidés peureux. Me voilà prévenue.

Je fais de mon mieux, mais force est de constater que je n’ai pas le coup de main. Amélie me rassure : elle non plus ne l’avait pas quand elle a commencé sa formation il y a plus de 20 ans. Voilà qu’il faut se pencher sur le ventre, les aisselles, les fesses… J’ai l’impression que la petite Channey a des kilomètres de pelage. « Attention ! » me rappelle gentiment à l’ordre Amélie. Ma lame est courte, je ne dois pas aller trop près pour éviter les « feux de rasoir ». Et je viens de lâcher la chienne. Je me rattrape en lui prodiguant une petite caresse. Je lui parle. C’est là, la clé de ce métier : observer, toujours, les réactions du chien, et communiquer. Beaucoup. Mais déjà, Amélie me confie une paire de ciseaux. Il faut défricher les pattes !

« La clé du métier de toiletteur est d'observer et de communiquer. »
Marion Dardard Célia Beausoleil

Voilà la fourrure de Channey éclaircie. Place au bain ! J’enchaîne deux shampoings, un neutre, puis un second pour poil soyeux. Je suis plus à l’aise, même si j’ai du mal à prévenir le moment où elle va s’ébrouer. Aspersion garantie ! Amélie me signale que des poils bouchent l’évacuation. Encore un mauvais point ; nouveau fou rire. Je me détends. C’est l’occasion de proposer quelques massages à Channey qui se laisse faire sans grogner. Une fois rincée et épongée, la petite chienne passe dans le bain à remous pour un moment de détente. « Ça joue contre le stress », m’explique Amélie, avant de me rappeler de bien maintenir sa tête hors de l’eau.

Vient enfin le moment du séchage au « pulseur ». Pour enlever un max d’eau et les poils morts. Ça décoiffe ! Là encore, pas question de faire n’importe quoi. Les oreilles, c’est dans le sens du poil ; le reste du corps, c’est l’inverse ! Je laisse le soin à la professionnelle de finir la coupe aux ciseaux, qui parachève cette heure et demie de soins, balnéo comprise. Il est temps pour moi de regagner mes pénates. Avec ce doux sentiment de m’être enfin réconciliée avec les canidés !

QUAND LES ANIMAUX DE COMPAGNIE DEVIENNENT INFLUENCEURS

Comment résister à la tendresse de ces boules de poils, ces compagnons de vie remplissant nos cœurs et nos galeries ? Un appel irrésistible, qui a motivé l’essor des comptes Instagram dédiés à nos amis à quatre pattes.

Au-delà d’être des moyens de communication et de partage, les réseaux sociaux ont l’art de dépasser les frontières. La tendance n’est plus de l’ordre de l’immanquable régional et le développement des comptes d’animaux de compagnie prouve qu’Instagram rend universelles les modes d’ici et d’ailleurs. Mais d’où vient cette tendance ? Il faut remonter à 2012 où une chatte au regard boudeur a retourné Internet. Grumpy Cat, malheureusement disparue en 2019, a ouvert la voie à une génération d’animaux stars des réseaux sociaux. Aujourd’hui, Nala Cat, une chatte siamoise américaine, séduit plus de 4,5 millions de followers, tandis qu’en France, des comptes comme Marcel le corgi ou Rookie le berger australien attirent des centaines de milliers d’abonnés. Rien que ça. Mais la « trend » a évolué et touche maintenant les animaux de compagnie plus incongrus. Vous pouvez donc suivre en un clic la vie d’un poney au brushing parfait (@teddytheshetland), d’un hérisson au sourire communicatif (@mr.pokee), ou même d’une loutre japonaise des plus décontractées (@otter_u).

INSTAPETS RÉMOIS : STARS RÉGIONALES EN DEVENIR

Si l’on vous dit qu’un de vos voisins est connu sur Instagram, vous ne serez pas vraiment surpris. Mais si cette star s’avère être un chien, cela étonne ! Nous avons contacté quelques propriétaires afin de comprendre leurs motivations et de connaître leurs conseils et expériences.

L’idée était de « partager plus régulièrement des photos de (leur) chien » et pour les maîtres du shiba rémois Hatchi (@hatchi_ shiba_inu) ou du caniche Jimmy (@jimmythepoodle), c’est avant tout une aventure de « rencontre » et de « partage ». Hatchi, au compte professionnel avec logos, réels et posts travaillés, a d’ailleurs collaboré avec des marques internationales telles que Edgard & Cooper, nous confie sa propriétaire. Le compte de Jim, lui, incarne la simplicité, et sa maîtresse Anne Claire partage ses moments de vie avec spontanéité, rappelant que derrière chaque photo se trouve un être vivant et non « pas une poupée ». Bien qu’aux esthétiques différentes, ces comptes régionaux adoptent les codes des instapets les plus influents. Plutôt que de chercher la reconnaissance, ils renvoient à une démarche sincère, celle de partager spontanément sans saturer un compte personnel. Le nom du compte mêle ainsi souvent celui de l’animal à sa race, et à leur échelle ces propriétaires sensibilisent à la cause animale en mettant en avant leur bien-être à travers jeux, balades et voyages. Mais attention, prévient la propriétaire de Hatchi, il ne faut pas tomber dans le piège de ne montrer que le positif !

Nos instapets champenois à retrouver sur insta @Jimmy the poodle, @Hatchi_shiba_uno, @Mappy_thedog, @UnoleBerger, @PerthInReims, @Polka_ma_lady, @Summers.naya, @mynameiswinniethepom…

Cassandre Gervasoni DR

QUAND LE MONDE ANIMAL s’invite sur scène

Allégories ou partenaires de jeu, les animaux traversent les arts vivants depuis toujours. Leur présence sur scène, entre symbolisme et instinct brut, apporte souffle et puissance aux spectacles.

Depuis les premières peintures rupestres, les arts et la culture convoquent la figure animale. Proies ou prédateurs, alliés ou ennemis, les animaux ont nourri l’imaginaire humain, véhiculant symboles, fantasmes et émotions.

QUAND LE MONDE ANIMAL S’INVITE SUR SCÈNE

Dans l’Antiquité gréco-romaine, les dieux prennent souvent forme animale, comme le raconte Ovide dans ses Métamorphoses. Plus tard, Le Roman de Renart et les fables de La Fontaine utilisent les animaux pour incarner des traits de caractère et satiriser la société.

Le spectacle vivant n’échappe pas à cette fascination : théâtre, danse, opéra, autant d’arts profondément humains qui convoquent pourtant le monde animal, comme un écho à nos instincts primitifs. Figures totémiques, réminiscence des cultes chamaniques ou simples symboles, les animaux enrichissent la scène. Leur imprévisibilité contraste avec la rigueur du jeu, apportant souffle et puissance à la représentation. En symbiose ou en opposition avec l’homme, ils en subliment l’expression artistique.

LES ANIMAUX AU CŒUR DU SPECTACLE VIVANT À REIMS

Les scènes culturelles rémoises programment régulièrement des spectacles convoquant le monde animal. Soit dans leurs titres, soit parce que des animaux sont intégrés au spectacle. Cette saison au Manège de Reims, Sabrina Sow, lors du Festival Born to be alive, nous a livré avec la bête et l’animale un spectacle étonnant. Sur la scène du cirque , la cavalière et ses deux juments nous ont dévoilé un morceau de poésie équestre où la nature sauvage et ancestrale de la valière reprenait petit à petit le pouvoir. À l’Opéra le 1er janvier dernier c’était le Lac des cygnes qui était joué mais sous une forme « revisitée » par le célèbre chorégraphe Preljocaj. Un Lac des cygnes transporté dans notre monde contemporain où logiques financières et enjeux environnementaux s’entrechoquent, mais qui reste une ode à l’amour.

Arnaud Steffen

NOTRE SÉLECTION DE SPECTACLES À VENIR

Au Manège de Reims

« LES FAUVES »

Avec Les Fauves, la compagnie Ea Eo compose un hymne au jonglage futuriste. Il en résulte un show pop rock, créatif et déjanté, traversé de musique et de performances étonnantes. Vendredi 11 avril - 19h. Samedi 12 avril - 18h. Durée 1h30.

Au studio du Manège

« LES FILLES DU RENARD PÂLE »

Les Filles du renard pâle investissent le quartier Orgeval, durant une semaine, pour imaginer différentes formes de performances funambules. Une proposition à la fois spectaculaire et participative, avec la complicité des habitants associés au projet.

Samedi 28 juin - 15h.

À la Comédie

« PAYSAGES AVEC TRACES », ÉPISODE 1

Récolte de témoignages d’habitants de la région sur leurs rapports avec les animaux, sauvages ou domestiques. Entretiens filmés, extraits de textes philosophiques et poétiques…

Mardi 3 juin - 19h. Mercredi 4 juin - 15h.

Durée 1h10. Tout public dès 8 ans.

À la Carto

« THE INSPECTOR CLUZO »

LES ROCKEURS PAYSANS GASCONS

Un mélange puissant de rock et de blues, nourri par leur engagement pour la terre et l’agroécologie, qu’ils pratiquent dans leur ferme des Landes lorsqu’ils ne sont pas en tournée.

Vendredi 14 novembre - 20h.

À l’Arena

« LE LAC DES CYGNES »

L’amour romanesque d’une princesse-cygne et de son prince sous de somptueux décors et d’étincelants costumes dans cette dernière production inédite. Un chef-d’œuvre intemporel du ballet classique, l’un des plus grands succès de tous les temps dont on ne se lasse pas.

Jeudi 24 avril - 20h.

À l’Opéra

« PIERRE, LE LOUP… ET LA PETITE FILLE

QUI VOULAIT DES HISTOIRES »

Quand Prokofiev et Ionesco se rencontrent avec une mise en musique par Thomas Nguyen. Un spectacle pour les grands et les petits.

Mercredi 23 avril - 16h. Durée : 1 h. Dès 6 ans.

Les Fauves, un hymne au jonglage futuriste.
©Christophe Raynaud de Lage
Les filles du renard pâle.
©Kalimba

DU BOIS ET DES AILES

LE MOINEAU ENGAGÉ DE VINCENT RAHIR

Vincent Rahir redonne vie au bois avec ses sculptures engagées. Après le manchot et le mouton, son moineau en bois, installé à Reims, sensibilise à la biodiversité et invite à l’interaction.

Vous en avez sûrement déjà entendu parler de Vincent Rahir sans même vous en rendre compte. Si, si… voyons, souvenez-vous du manchot en bois sur le parvis de la gare de Reims ! Avez-vous aperçu la sculpture de mouton à la gare de Champagne-Ardenne TGV ? Depuis l’été 2024, c’est un moineau qui trône à quelques pas du square Colbert. Toutes ces œuvres urbaines ont un point en commun : l’éco-conception selon Vincent Rahir.

DU DESIGN AUX ARTS PLASTIQUES

Vincent Rahir fut formé à l’ESAD de Reims. Il a ensuite exercé plusieurs années en tant que designer spécialisé en éco-conception avant de se consacrer pleinement à l’art. Il est, entre autres, à l’origine des poubelles en bois intégrées dans d’anciens meubles sur le Festival Cabaret Vert en 2018 (Charleville-Mézières). Son travail en quelques mots ? Chaque objet est pensé pour être responsable et durable en tenant compte de chaque étape de fabrication. La provenance des matériaux est aussi importante que la méthode de fabrication et d’assemblage. Ainsi le bois est la matière première fétiche de Vincent Rahir, surtout s’il est produit localement ou s’il s’agit d’une planche récupérée d’une autre industrie !

LE MOINEAU FAIT LE SHOW

Certes, ce n’est peut-être pas l’animal le plus majestueux de la faune champenoise, mais « le piaf se fait rare » selon le plasticien. Vincent Rahir nous précise que la dernière décennie fut le théâtre de la disparition de 70 % des moineaux dans les villes. Cet oiseau commun mérite ainsi de se faire remarquer et l’œuvre installée dans le cadre du programme « L’été sera show » invite chacun et chacune à prendre soin du moineau. Avec des bras peints sur son tronc, l’oiseau nous invite à l’enlacer. Les passants se prennent au jeu et surtout les enfants pour le grand plaisir de Vincent Rahir. Car au-delà de la mise en valeur du Passer domesticus, l’œuvre se veut interactive et c’est un succès ! L’accessibilité de l’œuvre est une notion centrale pour l’artiste. Pour chaque habitant qui se connecte avec la sculpture, par curiosité, pour admirer sa conception, pour l’enlacer ou encore pour un selfie, c’est une personne de plus sensibilisée aux enjeux de la biodiversité en zone urbaine.

Le moineau de Vincent Rahir est une sculpture composée de dizaines de planches de bois contreplaqué issues de caisses de transport. Il mesure 2,5 mètres de haut et 2,5 mètres de large pour 4,5 mètres de long. Sa structure est creuse et lestée avec des pierres.

Syphaiwong Bay Deneuville

LA BELLE ET SES BÊTES

Reims n’est pas un zoo, ni une jungle, mais elle a une faune unique. Près de 800 animaux peuplent sa cathédrale. D’autres sont nichés en bas relief sur des façades ou colorent des murs contemporains.

« Dans le bestiaire ancien, l'aigle est considéré comme un animal qui peut regarder le soleil en face sans se brûler les yeux, il symbolise la connaissance. »

Le petit éléphant caché dans le chevet de la cathédrale, près de la chapelle du Tau, n’est pas facile à approcher.

Cette tête de cheval, dans le quartier Boulingrin, rappelle le marché aux chevaux de jadis.

Outre les pigeons des squares et les rats des égouts, des animaux uniques peuvent attirer le regard du péquin rémois pourvu qu’il daigne lever la tête. De l’Antiquité à aujourd’hui, des sculpteurs ont extrait de multiples bêtes et créatures de la pierre. Le plus vieux spécimen se situe porte de Mars. Sous une voûte de l’édifice gallo-romain, on devine la louve allaitant Romulus et Remus. La cathédrale sert de refuge à un grand bestiaire. Dans son livre consacré au sujet, la Rémoise Claude Tuot Silland en a compté 788. Lorsque vous contemplez Notre-Dame par son chevet, vous pouvez découvrir au-dessus des chapelles une colonie de singes, chiens, lynx, pélicans ou éléphants. « Ce ne sont pas des œuvres médiévales mais des sculptures du XIXe siècle, de bonne facture et assez originales. Elles n’ont pas de signification particulière, elles sont surtout décoratives, voire humoristiques », nous apprend l’historien rémois Patrick Demouy. Cette série date en effet de la restauration de Viollet-le-Duc.

Sur le parvis, on part à la recherche d’animaux dissimulés derrière les trois grands gables de la façade (ils entourent et surmontent les portes). Derrière le gable central, voué au Couronnement de Marie, se niche un aigle. « Dans le bestiaire ancien, il est considéré comme un animal qui peut regarder le soleil en face sans se brûler les yeux, il symbolise la connaissance », précise Patrick Demouy. Une licorne est à l’ombre du gable de droite, consacré à l’Apocalypse. « Elle peut être associée à la Vierge Marie car seule une jeune fille vierge pouvait approcher cet animal légendaire », analyse l’historien. La belette (ou l’hermine) cachée derrière le gable de gauche, dédié à la crucifixion, fait référence encore à la mère de Jésus. Marie est souvent représentée le pied sur un serpent, signe qu’elle apporte la rédemption du péché apporté par le reptile qui tenta Adam et Ève.

Créations

À l’écart de la cathédrale, au 10 de la rue du Cloître, une maison est ornée d’un bas-relief qui représente un pélican nourrissant des enfants. Ce bâtiment du XXe est construit à l’emplacement de l’ancienne maîtrise où les chanoines prenaient soin des enfants de condition modeste.

Au-dessus du porche de l’archevêché trône un corbeau. Aucune référence religieuse. L’hôtel du Corbeau existait avant que l’archevêque y prenne ses quartiers en 1907. Jadis, les animaux aidaient à désigner les maisons qui n’avaient pas encore de numéros.

Place d’Erlon, sur le rooftop du café Le Lion, trône un félin noir.

L’ex-Lion de Belfort a été fondé par deux Belfortains au début du XXe en hommage au monument éponyme de Bartholdi.

En repartant vers le Boulingrin, on tombe sur une proéminente tête de cheval, plantée au-dessus du 28 de la rue du Général Sarrail. C’est un rappel de l’histoire du quartier qui a longtemps accueilli un marché aux chevaux.

Plus bas, au parc de la Patte d’Oie, une lutte de grands cerfs est figée dans le bronze. Le sculpteur Pierre-Albert Laplanche offrit cette scène de chasse à la ville en 1932 en mémoire d’un oncle négociant.

La balade se finit plus loin, au jardin d’horticulture Pierre Schneiter. On découvre un majestueux lion en bronze. Il évoque l’étonnant zoo urbain en activité entre 1961 et 1974. Les animaux n’ont pas toujours été de pierre ou de métal dans la cité.

Les animaux du chevet de la cathédrale semblent contempler les passants.

Près de 800 animaux ont été dénombrés dans la statuaire de la cathédrale.

L’HISTOIRE

ENGAGÉE DE MAISON PERCEVAL

Depuis 1961, Maison Perceval ajuste montures et verres avec passion. De Charleville à Reims, cet opticien familial conjugue innovation et engagement écologique, certifié B Corp.

Anne Lemaitre

Une histoire familiale

Tout commence en 1961, rue du Daga à Charleville-Mézières. André Perceval, diplômé de l’école de lunetterie de Morez, ouvre sa première boutique avec une vision claire : proposer des montures de qualité et un service irréprochable. À une époque où les opticiens se comptaient encore sur les doigts d'une main, il se distingue par son savoir-faire et son exigence. Dans les années 1970, la maison prend un nouvel essor en s’implantant à Reims avec une boutique avant-gardiste, alliant innovation et artisanat. L’atelier intégré permet d’ajuster montures et verres sur place, garantissant un confort optimal à chaque client.

Des valeurs ancrées dans la nature

« Je suis née dans les Ardennes, explique Anne Perceval-Violier, présidente de Maison Perceval et Clin d'œil Opticiens. La forêt, les arbres… c’est quelque chose qui vous habite. » L’engagement écologique est venu naturellement. Depuis plusieurs années, l'entreprise soutient « Des Enfants et des Arbres », une association qui plante des haies pour restaurer la biodiversité. Au quotidien, les boutiques appliquent des pratiques écoresponsables : économie d’eau grâce à des circuits fermés, recyclage des équipements optiques, suppression des PLV inutiles… « Nous sensibilisons aussi nos clients à ces actions, explique Emmanuelle Wiart, responsable de la boutique Clin d'œil Opticiens à Charleville. Notre mission, c’est de leur offrir une belle vue, mais aussi un bon moment, avec un équipement adapté, à la mode et techniquement abouti. »

Le tournant majeur a été l’obtention du label B Corp. « On a toujours eu ces valeurs sans vraiment les formaliser, raconte Anne. Le Covid a été un déclic : comment faire mieux, comment limiter notre impact ? » Aujourd’hui, cette certification atteste d’un engagement global, intégrant la gouvernance, la collectivité, les clients, les collaborateurs et l’environnement.

Des lunettes qui racontent des histoires

Chez Perceval, les lunettes ont plusieurs vies. « Saviez-vous que 100 millions de paires dorment dans les tiroirs des Français ? » s’amuse Anne Perceval-Violier. Plutôt que de les laisser s’empoussiérer, la maison propose un service de rénovation

VOIR LOIN, RESTER PROCHE
Arnaud Perceval et Anne Perceval-Violier, co-gérants.

des montures. Et pour celles qui ne peuvent être réparées, une seconde vie est possible : les lunettes en bon état sont offertes à « CO-RE, Collecter et Recycler », les autres sont recyclées en Italie ou utilisées pour la formation d’étudiants en optique.

L’innovation est aussi au cœur du métier : verres pour ralentir la myopie des enfants, montures en matériaux recyclés, lunettes connectées capables de prendre des photos ou d’écouter de la musique… « On ne s’ennuie jamais dans ce métier », sourit Vincent Baille, directeur de la boutique Perceval à Reims.

Dans un monde où la consommation rapide est reine, Maison Perceval et Clin d'œil Opticiens prouvent qu’il est possible de faire autrement : privilégier la qualité, préserver ce qui peut l’être et concevoir l’optique autrement. Une vision du monde qui, définitivement, fait du bien.

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OPTICIEN FAMILIAL RÉGIONAL ET INDÉPENDANT engagé dans la santé par la vision depuis 1989

Clin d'œil Opticiens Charleville-Mézières.
Maison Perceval Reims.
Nouvelle

LA SÉLECTION D'ANNE ET CAMILLE

TENDANCES FÉMININES PRINTEMPS-ÉTÉ

L'ÉLÉGANCE DANS LE CONFORT

2025 sonne le glas du quiet luxury ! Place à l'élégance avec une dose de formalisme, ce sera l'année de la sophistication alliée à la praticité. La femme de 2025 se veut féminine mais bien dans ses vêtements.

À la fois bohème et rebelle, c'est une femme libre.

Marguerite Les Parisiennes

50 cours Jean-Baptiste Langlet - Reims

marguerite_lesparisiennes

LA JUPE

Pièce maîtresse de cet été 2025, elle se portera en toutes circonstances. La jupe crayon s'allongera, de nouveaux styles apparaîtront : volants, franges... Mais c'est surtout le grand retour de la jupe ballon. Taille ajustée et volume arrondi, la jupe boule a un potentiel mode infini ! Présente sur de nombreux défilés, elle sera de préférence en popeline légère, à porter avec des peep-toe shoes, pour un look résolument rétro. On pourra l'associer à une parka ou un coupevent, pour un usage quotidien, ou à une veste plus structurée pour effet working-girl... Le clash des styles sera le leitmotiv de la saison !

LES ACCESSOIRES

Pour sublimer le style BCBG, lavallière, col Claudine et foulard à nouer seront de mise. Pour une tonalité rétro, on optera pour les peep-toe shoes, chaussures à bouts ouverts, très présentes sur les défilés printemps-été 2025. Les sautoirs et bracelets XXL seront les parures de l'été.

Autre tendance pour la femme active de cet été, le double sac à personnaliser avec quelques breloques, « charms », pour ajouter une touche de féminité et d'originalité.

PANTONE ÉTÉ 2025

Une palette contrastée, entre ombre et lumière. Le Mocha, couleur phare de l'été, gage de chic et d'élégance, sera très présent dans les collections. Mais ce sont les couleurs pastel qui domineront le vestiaire féminin de cet été. Rose poudré, bleu glacier, jaune beurre et nuances de verts apporteront de la fraîcheur.

Ensemble Molli. Défilé Max Mara printemps-été 2025.

CHATS ET CRÉATIONS

LE QUOTIDIEN À DEUX VISAGES DE SYLIA

Elle jongle entre pixels et moustaches, charte graphique et caresses félines. Sylia, graphiste et cofondatrice d’une agence de communication, mène une double vie où les chats tiennent une place de choix. Rencontre avec une amoureuse des félins et des belles images.

Le regard azur d’Oz et les prunelles émeraude de Ping scrutent chaque mouvement de Sylia. Deux présences élégantes et silencieuses qui ponctuent son quotidien. Car en plus de gérer Level 51, une agence de communication, elle consacre une partie de son temps à une autre passion : la garde de chats.

UNE VOCATION INSPIRÉE DE SA MÈRE

« J’ai toujours hésité entre travailler dans le graphisme ou avec les animaux », confie-t-elle en caressant le pelage épais de ses sibériens. Petite, elle rêvait de devenir vétérinaire ou reporter chez National Geographic. Finalement, elle s’oriente vers la création visuelle, influencée par sa mère, artiste et grande protectrice des chats errants. Mais l’amour des félins ne l’a jamais quittée. Alors, quand l’opportunité se présente, elle s’inscrit sur une plateforme de catsitting et se forme pour en faire une activité professionnelle. « Garde ponctuelle pour les vacances ou visites régulières pour des maîtres soucieux, chaque mission est unique », explique-t-elle. Avant toute prise en charge, elle rencontre l’animal et ses propriétaires, signe un contrat précisant les besoins et habitudes du chat. Elle adapte son approche à chaque caractère : timide, joueur, distant ou « attachiant ». La routine inclut jeux, soins, câlins – si le félin l’accepte – et un suivi détaillé avec photos et vidéos envoyées aux propriétaires.

UN QUOTIDIEN FAIT DE JEUX

Un engagement qui demande patience et observation. « Un chat heureux, c’est un chat stimulé », souligne-t-elle. Car contrairement aux idées reçues, les félins ne se contentent pas de somnoler toute la journée. « Ils ont besoin de 20 à 40 minutes d’activité intensive. On cache des friandises, on fait courir après un bouchon… Les propriétaires sont parfois surpris de voir à quel point leur chat peut être dynamique ! »

Sylia jongle entre ses missions de communication et celles de catsitter, deux univers a priori opposés mais qui partagent une même exigence de créativité et d’adaptation. « Il faut comprendre les besoins du client comme ceux du chat : capter leur essence et composer avec leur personnalité. » Et, pour elle, les amoureux des animaux ont quelque chose de spécial. « Ce sont des belles personnes. Quand on prend soin des animaux, on prend soin des autres. »

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L’ART PLUS QUE JAMAISAnimal !

Fascination ou véritable culte, l’animal a traversé les époques pour se faire une place de choix dans l’art au sens large. Sa représentation est une source inépuisable de symboles et de messages que les artistes continuent de retranscrire à travers des travaux artistiques multiformes.

Homme ou animal ? Depuis toujours, la relation qu’entretient l’espèce humaine au bestial est ambiguë, toujours considérée comme espèce inférieure, dénuée de langage, l’animal est aussi une curiosité que l’on aime représenter sous toutes ses formes. Ainsi, on peut retrouver, depuis la préhistoire, des animaux que l’on se plaît à graver. Mais plus loin que l’Homme, dans son traditionnel costume de chasseur-cueilleur, l’animal est aussi un symbole d’une nature en danger. Il illustre les comportements humains (l’Homme est un animal ?), il évoque la wildness au sens de la sauvagerie, de l’extravagance que nous nous refusons parce que trop humains, supérieurs.

Au musée des Beaux-Arts de Reims, actuellement en travaux et dont la réouverture est prévue en 2026, de nombreuses œuvres datant du 16e au 20e siècle montrent la présence animale à travers les époques.

Si Les chats et L’Arche de Noé de Foujita (1886-1968), peints dans les années 1960, sont des représentations joyeuses et mettent en scène les animaux comme personnages principaux, loyaux et fidèles, la peinture d’Alexandre-François Desportes (1661-1743) est, elle, plus catégorique. Intitulée Combats d’animaux, « la composition met en scène un grand nombre de proies et de prédateurs marqués par le registre de l’effroi soudain, dont témoignent les cris des animaux et la mêlée colorée des oiseaux s’enfuyant », comme le souligne Georges Magnier, directeur des musées de Reims. L’époque est un marqueur, plus encore, elle conditionne la nature des œuvres.

Léonard Tsuguharu Foujita, Chats, Reims, musée des Beaux-Arts (inv. 2013.3.10). Fondation Foujita/Adagp, Paris, 2025

Léonard Tsuguharu Foujita, Charles Marq, L'Arche de Noé, vitrail. Reims, chapelle Foujita. © Fondation Foujita/Adagp, Paris, 2025. © Photo : Corentin Le Goff

Alexandre-François Desportes, Combat d'animaux, Reims, Musée des Beaux-Arts (inv. 2019.1.16). Photo : ©Christophe Fouin

Art

SAUVONS L’ANIMALITÉ

Depuis plus de 15 ans, Céz Art, artiste et muraliste rémois, peint des animaux. Ses œuvres urbaines psychédéliques sont un moyen pour le street artist trentenaire de « redonner symboliquement une place aux animaux sauvages et à la nature dans nos villes, en les intégrant au cœur des espaces urbains, afin d’amener le spectateur à s'interroger sur la question environnementale ».

En 2021, un manchot de plus de 3 mètres, une sculpture baptisée Rudement chaud réalisée par l’écodesigner Vincent Rahir prend place devant la gare de Reims. Commandée par la Ville, cette œuvre monumentale s’inscrit dans le cadre d’une réflexion globale sur le réchauffement climatique mais aussi sur la façon de concevoir des œuvres avec des matériaux plus durables, autrement dit, qui ne font pas le tour de la planète.

Depuis le 21 janvier et jusqu’en septembre prochain, le Champagne Vranken-Pommery accueille sa nouvelle expérience #18 « Mélodies en sous-sol », une exposition contemporaine dont la maison est coutumière. Les animaux y ont une place de choix. Parmi les œuvres qui offrent une réflexion sur la représentation animale, l’artiste plasticien Bertrand Gadenne donne à voir un bestiaire fantastique grâce à des images projetées XXL. « Nous regardons l’animal avec un investissement imaginaire et symbolique. L’humanité ne peut exister sans l’animalité et reste la matrice de nos rêves, de notre devenir et de notre métamorphose. »

©Céz Art

PRIVATISATION

Offrez-vous un moment d’exception en privatisant* l’espace détente, pour une expérience exclusive. Idéal pour célébrer une occasion spéciale ou simplement partager un instant privilégié entre proches. *Sur réservation, jusqu’à 12 personnes.

SOINS & MASSAGES

Après une parenthèse relaxante dans l’espace détente, prolongez ce moment de bien-être dans l’une de nos cinq cabines dédiées pour éveiller les sens et sublimer votre peau. Laissez-vous tenter par un massage ou un rituel de beauté pensé pour le visage et le corps. Nos prestations raffinées allient expertise et détente absolue, pour une expérience sensorielle unique, en solo ou en duo.

SPA LA CASERNE CHANZY

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Chers invités, Laissez-vous porter par l’énergie du spa de La Caserne Chanzy, où l’excellence du service se conjugue à l’art du bien-être.

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Biologique Recherche se distingue par des soins ultra-personnalisés et des formules très concentrées en actifs naturels. Chaque soin débute par un diagnostic dermo-cosmétique complet permettant de cibler précisément les besoins de chaque peau.

Horaires du spa : 9h30 - 20h30

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RAYMOND, COMPAGNON BÂTISSEUR ET ARCHITECTE DES CŒURS

Entre chantiers et câlins, Marlène Traulé, cheffe d’entreprise rémoise, et son chien Raymond tissent une histoire où la fidélité se mêle à la passion de construire.

Il est des présences qui apaisent, des regards qui rassurent, des cœurs qui battent à l’unisson. Dans l’univers très structuré de la construction de maisons, Raymond détonne. Ce Bruno du Jura à l’allure fière et aux grandes oreilles pleines de caractère est bien plus qu’un chien : il est l’alter ego de Marlène Traulé, qui dirige la franchise Mikit à Reims.

« Avoir un animal, c’est une vie en plus. Quand tout s’effondre, Raymond, lui, reste immuable, avec sa même tête pleine de sagesse. Rien n’est grave. » Et c’est peut-être là toute la philosophie de ce duo atypique : bâtir, ensemble, sans jamais perdre le sourire.

Adopté à côté de Besançon, Raymond, rejeté par son élevage à cause d’une excroissance qui le rendait inapte aux concours, a trouvé auprès de Marlène un foyer mais surtout une mission.

« Les clients l’adorent ! Il brise immédiatement la glace. On parle de lui, on rit, et souvent, la conversation dérive sur leurs propres animaux. Il crée un lien, et ça, c’est précieux. »

Raymond suit Marlène partout, dans son quotidien de cheffe d’entreprise : au bureau, sur les chantiers, et même au restaurant, où il s’adapte, fier mais discret. « C’est un chien de chasse qui ne chasse pas, un aventurier au cœur tendre. » Et s’il creuse parfois devant une pelleteuse, il sait aussi poser pour des séances photo, son flair infaillible attirant autant les likes que les regards.

Marlène, elle, observe son compagnon avec une tendresse mêlée de respect. « Il est indépendant, effronté, et si têtu ! Mais il est aussi doux, gentil et tellement curieux. On se ressemble. »

Le matin, Raymond court. À midi, il s’installe près des carreaux du bureau, laissant des traces de son museau sur la vitre.

L’après-midi, il dort. Et entre ces moments de calme, il est là, témoin de la passion de Marlène pour son métier.

« Les clients l’adorent ! Il brise immédiatement la glace. On parle de lui, on rit, et souvent, la conversation dérive sur leurs propres animaux. Il crée un lien, et ça, c’est précieux. »
Alizée Szwarc Meireles Célia Beausoleil

Car construire des maisons, pour Marlène, c’est bien plus qu’un métier : c’est une aventure humaine. « Je suis le bébé Mikit », plaisante-t-elle. Son père a ouvert la franchise en 1995, et elle a pris la relève en 2018. « Le rêve des Français, c’est d’accéder à la propriété. Et nous, on réalise ce rêve, on donne vie à leurs projets. » Avec Raymond à ses côtés, tout prend une dimension plus chaleureuse.

À Reims, on bâtit des maisons, mais on bâtit aussi des histoires. Des histoires où un chien au prénom d’humain veille, et où chaque brique posée raconte un peu de lui.

Nathalie Bazylak a été ce qu’on peut appeler « un oiseau de nuit ». À l’âge de 16 ans, elle intègre l’école du Passage à Paris où elle fait la rencontre de l’acteur Niels Arestrup. Depuis les planches, elle a traversé ces métiers qui exigent des compromis, de travailler jour et nuit pour s’en sortir. Elle fait d’heureuses rencontres comme celle des leaders des Rita Mitsouko avec lesquels elle travaille sur leurs pochettes de disques. Une amitié qui perdure aujourd’hui avec Catherine Ringer. Elle sera un temps la régisseuse du cinéaste Jean-Pierre Mocky, assistante du photographe de rock Youri Lenquette, puis DJ en résidence dans la boîte de nuit Le Tigre à Reims.

De tous ces métiers qui épuisent socialement autant qu’ils vous nourrissent, il a fallu penser à une reconversion, en restant « derrière », dans l’ombre. « Tous les jours, un chat venait me dire bonjour, il avait trouvé refuge sur ma poubelle. Je me suis demandé à qui il appartenait et puis j’ai retrouvé sa propriétaire, c’était le Dr Camille Bouche, à l’époque, qui a fondé la clinique vétérinaire Bouche (aujourd’hui Clinique de la Cathédrale), en discutant, elle m’a dit qu’elle cherchait une assistante vétérinaire, c’était il y a 14 ans. »

Depuis, cette Brigitte Bardot rock’n'roll a fait son chemin. En plus d’exercer au sein de la clinique, elle prend en photo les animaux qui passent dans les salles d’examen. « Ça m’arrive aussi de m’arrêter dans la rue, parce que je vais trouver un angle, une prise de vue, un animal que je vois passer, un chat, un oiseau, il n’y a pas de règles… »

NATHALIE BAZYLAK une vie animale

Nathalie Bazylak a eu mille vies. Dans le cinéma, la musique. Depuis 15 ans, par un hasard bienvenu, elle est devenue assistante vétérinaire, un métier qu’elle chérit et qui lui donne l’occasion de photographier les animaux qu’elle soigne au quotidien à la clinique.

« L’animal est un médicament pour les humains. »

À la clinique, Nathalie Bazylak a rencontré une cigogne, des ratons laveurs, des pies, un corbeau, des espèces considérées souvent comme des nuisibles. « Un jour j’ai récupéré un corbeau que j’ai appelé Zippo, personne n’en voulait. Chez moi, aujourd’hui, j’ai un chien, quatre chats et un lapin. Je les ai tous récupérés à la clinique, il y a une urgence à s’occuper de l’animal. »

Cette solitaire de 54 ans, en osmose avec le bestial, comptabilise plus de 4 000 photos. Des clichés qu’elle prend au boulot avec l’accord des propriétaires et qu’elle expose quand elle peut grâce à son amie de toujours, « de son autre vie », la chanteuse Catherine Ringer, qui l’a aidée lorsqu’elle a voulu mettre au jour son travail il y a 4 ans. La ferveur à protéger et défendre l’animal ne la quitte plus, exposer c’est aussi montrer. « Je les trouve beaux, ils apportent beaucoup de joie, c’est un médicament pour les humains. »

Nathalie Bazylak aimerait faire une expo sur les chats. Elle a plein de projets et des messages à faire passer. « L’humain me déçoit, il est moins tolérant, l’animal est toujours content de vous voir le matin, il n’attend rien. Les animaux, ce sont des éponges émotionnelles, ils vous apportent tellement. »

Laurie Andrès Frédéric Leroux - Nathalie Bazylak

VOLTAIRE RACONTE SON QUOTIDIEN DE CHIEN TRAVAILLEUR

Dans un entretien exclusif accordé à l’Instant Rémois, le labrador retriever bonne pâte raconte ses trajets bureau-dodo à vélo, et explique son rôle de pacificateur auprès des humains.

Bonjour Voltaire, puis-je vous parler dans la langue de Molière ?

Nom d’une croquette végane, elle est bien bonne celle-là. À vrai dire, je suis plus philosophe que dramaturge, mais ça ira.

Merci de votre effort. À propos, pourquoi vous appelezvous Voltaire ? C’est votre côté intellectuel engagé ?

Non, je suis plutôt dans le genre Candide. En fait, j’ai grandi rue Voltaire et mes maîtres n’ont rien trouvé de mieux que de m’en donner le nom. Encore heureux qu’on n’habitait pas rue du clou dans le fer, ou de la grosse écritoire. Vous voyez pas la honte au square avec les potes… Oui, je vois. Comment se passe votre vie de chien ?

Beh, je bosse, comme vous.

Pardon ?

Oui, monsieur l’humain. Je vais au bureau tous les matins et tous les après-midi.

Vous y allez comment ? Vous avez une voiture ?

Ah, ces boîtes de conserve posées sur quatre rondelles, m’en parlez pas, on étouffe là-dedans. Non, je vais au turbin à vélo-cargo. C’est moi qui monte dans la caisse à l’avant et l’gamin, euh, je veux dire mon maître, reste à l’arrière. Il pédale, ça peut pas lui faire de mal. Et moi je déambule dans les rues de Reims, au grand air, la truffe au vent, quel pied ! Enfin quelle patte, vous m’avez compris.

Mais vous travaillez où ?

Je travaille avec mes maîtres dans leur cabinet en ville. À vrai dire, je ne comprends pas trop le sens de leur job.

Ce que je sais, c’est qu’ils reçoivent des gens, et puis ils mettent des chiffres dans des tableaux, ils alignent des lettres sur des feuilles et ils mélangent tout ça dans leurs satanés écrans. Ça a l’air de les accaparer vachement. Et votre fonction ?

D’abord, je m’occupe de l’accueil des clients. J’attends devant la porte. Dès qu’ils déboulent, je les renifle, je leur tourne autour, je vérifie s’ils sont du club. À force, je les connais tous.

C’est tout ?

On pourrait bien dire aussi que j’ai un rôle un peu pacificateur…

C’est la guerre chez vous ?

Non, mais des fois y a comme de la contrariété dans l’air. Des clients arrivent tout chiffonnés, comme si leurs tableaux n’étaient pas d’équerre. Nom d’un chien, ça leur fout les nerfs en pelote…

Et vous faites quoi ?

Eh bien, dès qu’ils me voient, ils pensent à autre chose, je m’arrange pour qu’ils me caressent, ça les détend, tous les soucis s’envolent, parfois je lâche un petit gaz, ça faire rire tout le monde. Grâce à moi, les humains prennent du recul, ils se calment. J’arrondis les angles.

Avez-vous des revendications sociales ?

J’ai fondé avec d’autres toutous qui turbinent le STC, le syndicat des travailleurs canins. Nous militons pour obtenir notre propre convention collective. Enfin, ça, c’est pour faire

Julien Bouillé

sérieux dans les négos. Dans le fond on s’en fout comme de notre première laisse. Ce qu’on veut, c’est plus de bons p’tits trucs à se mettre sous les crocs, des sorties huit fois par jour, surtout un max de caresses tout le temps.

Vous en manquez ?

J’ai l’impression qu’avec l’in-chat-tion qu’il y a en ce moment, on en a de moins en moins pour son argent…

L’inflation, vous voulez dire…

Non, j’ai bien dit l’in-chat-tion, vous savez tous ces petits mistigris qui prolifèrent. Nous les chiens, ça nous fait une concurrence terrible question câlins et gourmandises…

Et au niveau professionnel ?

Ah, ces minuscules minous, ils ne sont pas près de nous piquer nos jobs, ils roupillent tout le temps et ils ont peur du vélo. Bon allez, c’est pas l’tout, il faut que je vous lèche, j’ai des clients à accueillir.

Au revoir, Voltaire.

Wouf ! Wouf !

« Grâce à moi, les humains prennent du recul, ils se calment. »

En 2025, je trouve la maison de mes rêves

2 adresses

2 place des Martyrs de la Résistance - REIMS 16 avenue de Paris - REIMS

L’AVENTURE TAILLÉE SUR MESURE

« Inarrêtable », « braver l’impossible »…

Voilà des promesses que Land Rover revendique fièrement et il n’aura fallu qu’un essai sur route pour le confirmer.

Syphaiwong Bay Deneuville Frédéric Leroux

Entre vignes et sentiers champêtres, sur l’asphalte urbain comme en pleine nature, le DEFENDER impose son assurance et son charisme. Et les trois passagers du jour ne diront pas le contraire : Matthias Philippe-Monteil, passionné d’automobile, est conquis, votre journaliste se laisse porter par le confort du siège passager, et Mappy, notre invitée canine, vit une expérience époustouflante – ou plutôt, ep-wouf-stouflante.

INVITATION POUR LES GENTLEMEN

À bord, Matthias ne mâche pas ses mots. Cette « bagnole » a du caractère, et il l’aime. Robuste, imposant, mais étonnamment élégant, le DEFENDER ne trahit rien de son ADN tout-terrain, tout en affichant une modernité maîtrisée. Il en faudrait peu pour que notre passager se rêve en gentleman farmer à la Jeremy Clarkson, sillonnant la campagne anglaise avec cette machine taillée pour l’aventure. Car oui, le DEFENDER sait tout faire. Sur les chemins cabossés, il encaisse sans broncher, offrant une stabilité impressionnante. Sur la route, il dévoile une puissance qui ne demande qu’à être exploitée. Son habitacle est à cette image : pratique et robuste, avec des matériaux pensés pour l’action, mais sans renier un certain raffinement. Rien de superflu, tout est à sa place. Même la technologie, omniprésente, se fait discrète, intégrée avec élégance et sans ostentation. Arrivé en ville, le DEFENDER se transforme. On bascule en mode électrique, profitant du silence et de la fluidité d’une conduite plus douce. Le tableau de bord numérique affiche de beaux compteurs à aiguilles, comme un clin d’œil à l’héritage Land Rover. Le DEFENDER reste fidèle à lui-même : un mélange parfait entre tradition et innovation.

Syphaiwong Bay Frédéric Leroux

AU VOLANT D’UN MYTHE DE L’AUTOMOBILE

Dans l’habitacle, chaque détail est pensé pour conjuguer aventure et confort. Matthias, fin connaisseur, note la présence des rivets apparents, un hommage aux racines du modèle. Testeur du jour mais avant tout amoureux des belles mécaniques, il est séduit. Tester un mythe automobile tout en appréciant son évolution, c’est une opportunité qu’il savoure pleinement. Et Mappy dans tout ça ? La chienne royal Bourbon, invitée spéciale, semble avoir trouvé son compte dans cette expérience. Land Rover l’avait promis : les animaux sont les bienvenus à bord. Mission réussie. Son tempérament craintif ne l’a pas empêchée de profiter du trajet.

Portée par la stabilité du DEFENDER et réchauffée par la lumière du toit ouvrant, elle s’est laissé bercer par la route avant de bondir dans les champs à la première occasion, gambadant aux côtés d’une jument croisée en chemin. Avant, bien sûr, de retrouver son havre de paix sur la banquette arrière pour un repos bien mérité. Le DEFENDER, c’est ça : un refuge d’aventure, un écrin de robustesse et de sérénité qui prépare ses passagers à tout affronter.

L’ÉCLAT SAUVAGE

QUAND LA JOAILLERIE REND HOMMAGE AU RÈGNE ANIMAL

Depuis des siècles, les animaux apportent leur poésie et leur mystère dans le domaine de la joaillerie et de l'horlogerie, inspirant des œuvres où la nature et l'artisanat s'entrelacent. Qu'elles soient en or, ornées de diamants ou dessinées sur un cadran émaillé, leurs formes se matérialisent grâce à des méthodes hors du commun. Au-delà d'un simple motif, l'animal se transforme en symbole, représentant la puissance, l'élégance ou la liberté, tout en mettant en lumière une connexion profonde entre le porteur et la nature.

ARTHUS BERTRAND

La maison Arthus Bertrand puise dans ses archives de parures et de gravures anciennes pour réinventer les médailles Astro, tel le pendentif Lion en or jaune.

ORIS

REDLINE

Le bracelet sur fil Sneaky Pavé en or blanc et diamants est un symbole de création et de sagesse. Le parfait bracelet pour accompagner cette nouvelle année placée sous le signe du serpent.

La Big Crown x Cervo Volante, une montre qui met l'accent sur la mission Change for the Better grâce à un bracelet en cuir de cerf durable et à un cadran inspiré par la beauté naturelle des Alpes.

HERMÈS

L’Heure H captive le regard avec son cadran emblématique, encadré d’un boîtier structuré comme un étrier. Montée sur un bracelet interchangeable, elle évoque l’allure d’un galop maîtrisé, symbole du mouvement et de la liberté chère à Hermès.

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DS N°8

INVITATION AU VOYAGE ÉLECTRIQUE

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La plus sereine des voitures électriques est une création DS Automobiles.

Après DS 3, DS 4, DS 7 et DS 9, DS N°8 marque le début d’une nouvelle ère.

DS N°8 est la première création de la Marque exclusivement 100 % électrique.

DS N°8 procure une expérience d’accueil unique qui démarre avant même de s’installer à bord. La fonction Accès et Démarrage Mains Libres Proximity actionne les poignées affleurantes motorisées à l’approche du véhicule A bord, DS N°8 dévoile un habitacle raffiné dégageant une impression de confort et de sérénité Tous les intérieurs de DS N°8 se parent de matériaux nobles, dont un aluminium brossé à la densité et au rendu remarquables mis en scène sur de grandes surfaces.

DS N°8 est l’absolu synonyme de sérénité dynamique grâce à la mise en oeuvre de technologies de pointe visant à

DS No8 affiche une signature lumineuse spectaculaire

À l’avant, DS N°8 adopte une signature lumineuse innovante et captivante La calandre éclairée DS LUMINASCREEN, innovation dans le monde automobile, s’illumine avec des traits verticaux et un logo DS éclairés. Les projecteurs, composés de trois modules, sont délimités par 8 LED reprenant le motif des Clous de Paris, en écho au traitement guilloché des décors intérieurs.

Les DS LIGHTBLADE complètent cette signature Leur impla tation forme de V la première fois

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