INSTANT TROYEN MARS 2023

CRÉATIVITÉ ET FÉMINITÉ

© Daniel Martin

© Le Bonheur des Gens

FORMENTOR

Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo. #SeDéplacerMoinsPolluer

PORTES

Inspirations plurielles

Pour ce numéro de mars, en écho à la journée internationale des droits des femmes, nous avons souhaité aborder l’inspiration par le prisme de la féminité et de la créativité, en retranscrivant des instants que nous avons passés en compagnie de belles personnes, de profils engagés et de familles soudées. L’occasion également de vous présenter une nouvelle marque, Les Idéatrices, qui nous permettra de prendre la parole tout au long de l’année pour mettre en valeur des initiatives portées par des femmes ou pour des femmes, par le biais de tables rondes, de rendez-vous récurrents dans nos pages, sur une rubrique dédiée au sein de notre site (www.lest-eclair.fr/lesideatrices) et sur notre compte instagram @lesideatrices. Une belle aventure qui commence et qui vise à promouvoir une meilleure représentativité des femmes et de la diversité en général. Nous vous invitons donc à découvrir un trombinoscope de personnalités inspirantes et des temps d’échange avec des profils variés, avec qui nous avons exploré la créativité dans la vie personnelle comme dans la vie professionnelle, l’importance du lien, de la transmission, de l’art et de l’individualité. Vous retrouverez tous ces sujets dans une version revisitée de notre maquette qui, nous l’espérons, saura, elle aussi, vous étonner et vous inspirer.

Alizée Szwarc Meireles

Pour contacter la rédaction : redactioninstant@rosselestmedias.fr

HORS SÉRIE du journal L’Est Éclair/Libération. Éditeur de la publication : journal L’Est Éclair/Libération. Directeur de la publication : Daniel Picault. Éditeur délégué : Nicolas Fostier. Coordinatrice : Alizée Szwarc Meireles. Conception : Prémédias du journal l’Union. Direction artistique : Estelle Baudelot. Conception publicités Prémédias Est Eclair - Photos pages intérieures : Le Bonheur des Gens - Sylvain Bordier - One Shot-CR Photography - Cyrielle Outurquin. Régie publicitaire : Global Est Médias, espace Regley, 1, bd Charles-Baltet, 10000 Troyes. CPPAP n° 0425C86412. Imprimé par Le Réveil de la Marne, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Epernay Cedex. ISSN : 2968-6814. Dépôt légal : à parution. Provenance du papier : Gratkorn (Autriche) et Maastricht (Pays-Bas). Taux de fi bres recyclées : 0 %. Les papiers utilisés sont certifi

és PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.

IDÉATRICES LES

Elles viennent d’horizons différents et ont ce point commun de nous inspirer de par leur parcours ou leur engagement. Nous avons posé 3 questions à ces personnalités qui font bouger les lignes. Pour découvrir leur portrait et leur histoire, rendezvous sur www.lesideatrices.fr

Cynthia Mouillefert

Chef d’entreprise - Agent immobilier Propriétaire d’un gîte

Je me retrouve dans cette question. C’est une femme active, qui allie sa vie de famille, sa vie de femme et sa vie professionnelle. Une femme qui mène tout de front et qui prend le taureau par les cornes. Pour moi, c’est une battante, qui mène ses projets pour le bien de sa famille. C’est ce que je fais. Si je cherche à réussir financièrement, c’est pour sécuriser ma famille, mes enfants. Gagner plus, c’est faire plus. C’est ma principale force. Ce sont mes enfants qui me donnent la force d’entreprendre. La femme est forte, même psychologiquement. Elle doit allier plein de choses. Elle peut craquer mais jamais elle ne va le montrer.

Valérie Bazin-Malgras

Députée

Être une femme aujourd’hui n’a pas beaucoup changé avec le début du siècle. À l’assemblée nationale, nous ne sommes que 29 % de femmes. Dans le CAC 40, le pourcentage aussi est faible. C’est toujours difficile d’être une femme. Il faut bosser plus, se justifier plus que les hommes. Les femmes doivent être créatives, persévérantes. En politique, c’est un vrai défi quand tu es une femme de pouvoir t’imposer. Il faut être une combattante et aller jusqu’au bout de ses idées. Il ne faut rien lâcher. Je crois que c’est toujours aussi difficile qu’avant quand tu as des responsabilités. Il faut toujours batailler pour avoir une place, amener ses arguments. C’est une guerre quotidienne. Il faut être tenace.

Séverine Thévenin

Viticultrice-productrice du Champagne DN

C’est être maître de sa vie et en assumer ses choix. C’est n’avoir besoin de personne pour avancer, rester libre et indépendante. C’est aussi aimer. Aimer ses enfants, sa famille, ses collègues, aimer la vie quoi ! Mon plus grand défi ? Reprendre le Domaine de Nuisement contre l’avis de tous et, malgré un entourage hostile, réussir à créer quand même le Champagne DN. Comme je suis une femme de défis, je m’en suis posé un autre : gagner le Trophée Roses des Sables qui se déroulera au Maroc en Octobre. Au passage, je distribuerai des fournitures scolaires et des produits d’hygiène récoltés auprès de généreux donateurs. J’espère juste avoir la place de stocker tout ça dans mon 4x4 ! Et après ce défi, je m’en créerai d’autres et encore d’autres…

Qu'est-ce qu'être une femme aujourd'hui ?

Anne Neff-Nourrisson

A la tête d’un cabinet d’expert-comptable 100 % féminin et correspondante Aube pour Miss Champagne-Ardenne

Être une femme, c’est s’assumer pleinement et ne pas se cacher derrière des codes. S’assumer en tant que femme, sa personnalité. Il ne faut pas avoir honte d’entreprendre, d’aimer, d’élever sa famille. En tant que femme, nous sommes vite cataloguées. Si tu réussis, c’est parce que tu es jolie. Expert-comptable, c’est un métier très masculin. Je suis tombée dans les miss à un moment de ma vie professionnelle où j’avais besoin de paillettes. Je n’étais pas fan de Miss France mais je me sens investie d’une mission, qui est d’aider les jeunes femmes à avoir un bagage professionnel. C’est ce que je fais à travers les miss.

Emilie Charlemagne

Directrice générale adjointe de la Maison du Boulanger

De multiples qualités la caractérisent. Tout en élégance et raffinement, elle est robuste pour relever l’ensemble des défis. Elle est capable de traverser toutes les épreuves et s’invite également dans de nombreuses expéditions, activités et situations de survie. Grâce à sa polyvalence, elle ne connaît pas de limite d’expérimentation. Elle est capable de s’adapter à tout type de sentiers et d’aventures, de la randonnée au trek en passant par la routine et les chemins de traverse. Son efficacité, sa bienveillance et sa finesse sont garanties à vie. Elle sait se plier en quatre pour répondre à l’ensemble des besoins et des envies auxquels elle doit répondre au quotidien. Une Femme en 2023, c’est un véritable « Couteau Suisse ».

Coralie Millet

Directrice de Ménagez-Moi

D’abord, j’en distribuerais à mes proches pour qu’on soit tous sur le même pied d’égalité, pour qu’il n’y ait pas de différence au sein de ma famille. Ensuite, professionnellement, je ferais tout pour qu’on soit épanouis mon mari et moi. Je voudrais lui rendre la pareille pour tout ce qu’il a fait pour me permettre d’être là où je suis aujourd’hui, ses 3 congés parentaux systématiques, la gestion complète de la maison… Ménagez-moi, c’est mon ADN. Sur l’aspect sociétal auprès des intervenantes, on a toujours envie de faire beaucoup de choses. Donc si j’avais un peu plus, je ferai beaucoup plus pour mes salariés car ils sont indispensables à l’entreprise. L’argent ne fait pas le bonheur, certes, mais il y contribue fortement. Et si mes entourages pro et perso pouvaient être autant heureux l’un que l’autre, nul doute que par extension, je le serais aussi.

Marie Iturralde

Humoriste

J’en profiterais. J’en donnerais à mes parents, qui m’ont aidé et m’aident toujours autant, c’est une évidence. J’ouvrirai aussi un centre où tu peux apporter aux enfants en difficultés, ce qu’ils ne peuvent pas avoir. Je travaille au collège des Jacobins à Troyes, qui est en réseau d’éducation prioritaire. Beaucoup d’enfants sont en foyer, certains n’ont plus de père, d’autres peuvent être placés dans la journée. J’imaginerais un lieu où on peut proposer aux enfants ce qu’ils ne peuvent pas faire chez eux, leur créer en quelque sorte un paradis. La personne qu’on devient en grandissant, on la crée quand on est jeune. Les gamins n’ont pas besoin d’avoir les dernières chaussures Nike mais de rire, de s’amuser, de bouger.

Que feriez-vous avec 2023 lingots d'or

Nathalie Joffron

Hair Designer

J’offrirais à ma famille une magnifique île déserte et on ferait construire le palace de nos rêves. Mais dans les eaux turquoises des Maldives, des Seychelles ou près de l’île Maurice. Mes enfants, Mattéo et Marie rêvent d’aller en Chine et au Japon, alors je leur financerais un tour du monde des pays asiatiques. Pour Alexandre, mon mari, ce serait un magnifique vélo aérodynamique, limite qui pédale tout seul et qui pèse une plume. On achèterait aussi le nouveau Combi Volkswagen, il est trop beau et le même car que celui du PSG pour partir à l’aventure. J’aimerais aussi construire des maisons pour handicapés âgés, ceux dont les parents ne sont plus là. Et je voudrais rencontrer Jean-Luc Reichmann car, ce n’est pas qu’il est beau, mais j’aime sa personnalité. Il est proche des gens comme moi je le suis dans mon métier. Mais bon, JeanLuc c’est comme les lingots, ça reste un rêve !

Nathalie Despret

Co-gérante des Serres de l’Ardille

Si je trouvais 2023 lingots d'or, déjà je n’y croirais pas ! Et ensuite, je ferais plaisir à mes proches et je créerais 2 fondations. La première sera consacrée à aider la recherche médicale et une sélection d’associations caritatives qui améliorent le quotidien de nos malades. La seconde, je l’axerais sur la cause animale car j’y suis très sensible. Nos amis à quatre pattes sont trop souvent négligés et ça, je ne peux pas le concevoir. Nous leur devons respect et protection.

2023 lingots d’or c’est beaucoup. Et en trouver juste 2, ça m’irait déjà bien, voyez-vous ?

Mais mon plus grand défi, c'est avant tout d'assurer la pérennité de notre entreprise familiale qui fête ses 30 ans cette année et rester au top pour ma clientèle tant dans le renouvellement de nos produits que dans la pertinence de nos conseils.

Séverine Nomdedeu

Directrice de la formation initiale à Yschools

C’est dans le management que ma créativité est la plus utile. Mon ouverture, mon intérêt à l’autre, ma curiosité et ma capacité à faire travailler les gens ensemble.

J’ai étudié à l’école du Louvre, j’ai suivi une formation d’histoire des Arts, j’ai dirigé longtemps l’école supérieure de design car j’avais un intérêt pour l’accompagnement créatif.

J’ai exercé mon management pour emmener l’école supérieure, dans des démarches différentes, en terme de relations avec le tissu économique et les entreprises et pour mieux faire connaître des formations peu connues et peu valorisées. La créativité peut s’opérer dans des tas de domaines, pas seulement artistiques.

Quel est votre plus grand atout créatif ?

Laetitia Carré-Guellec

Charcutière Carrefour Contact

Le fait que je sois une femme apporte vraiment une différence créative dans plein d’aspects de mon métier. Par exemple, demandez à un homme et à une femme de réaliser chacun un plateau buffet sur le même thème et vous verrez de quoi je parle ! Les femmes sont davantage dans la subtilité, la mesure et le relationnel avec les clients.

Quel est votre plus grand atout créatif ?

Marie-Céline Hauet

Directrice générale du groupe Froment

Je n’ai pas particulièrement d’atout créatif mais en tant que femme travaillant dans le secteur du commerce automobile, mon atout peut être ma capacité à apporter une perspective différente et une approche innovante aux défis et aux opportunités auxquels une entreprise automobile est confrontée. En travaillant, dans un secteur traditionnellement masculin, vous pouvez aussi montrer aux femmes, qui cherchent à entrer dans cette industrie, que tout est possible et inspirer, peut-être, une nouvelle génération de femmes à poursuivre des carrières dans le monde automobile.

Cathy Lutete

"Travailleuse du texte" - Présidente de l’association de slam La Déclam

L’écriture. Pour moi, c’est un moyen de toucher tout le monde, grand ou petit lecteur(trice). Il est temps de se la réapproprier sans forcément changer tous les codes et l’utiliser pour porter des messages qui priment. Il est temps qu’on puisse parler de discriminations sans passer pour Caliméro. Dès qu’il faut prendre position sur les réseaux sociaux, sur une manifestation, je me sers de l’écriture. Je suis militante féministe. Malgré tout, il est possible de dire quelque chose. Pour moi, c’est par l’écriture et l’oralité. Ce qui est important aussi, c’est de le transmettre via les ateliers, les conférences que je fais.

FEMMES D'EXCEPTION

Karine Southon-Bastard, Elisabeth

Grandpierre, Annie Bedhet, 3 femmes de conviction et de combats du quotidien que nous avons réunies le temps d’une matinée pour parler de l’évolution des femmes dans l’Aube. Assurément une rencontre qui pousse à l’engagement.

L’une est déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité entre les hommes et les femmes depuis 2018. La deuxième a occupé ces mêmes fonctions pendant 17 ans, en faisant de son cheval de bataille l’ouverture de choix professionnels des filles. La troisième est présidente de l’association Solidarité Femmes qui vient en aide aux femmes victimes de violences conjugales. Elles nous racontent, le temps d'une matinée au Rucher Créatif, leur quotidien, leurs combats et leurs convictions.

Karine Southon-Bastard

« On aura gagné cette lutte quand on ne parlera plus d’hommes et de femmes mais qu’on parlera de compétences. »

Elisabeth Grandpierre

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Quelle est l’image des femmes dans notre société aujourd’hui ?

KSB : Même si nous sommes témoins de nombreuses luttes contre toutes les discriminations, les mentalités n’évoluent pas. Dans les représentations collectives, il faut encore être mince, belle et sexy.

AB : C’est parfois difficile à discerner car on a tendance à évoluer avec les gens qui vont dans le même sens que nous. Mais il m’arrive parfois de tomber de ma chaise en entendant des personnes considérées comme intelligentes s’horrifier de choses tout en étant complètement déconnectées de la réalité.

EG : Il est long le chemin de l’égalité. On y va par petits pas. Mais quand il y a une volonté, il y a un chemin. Il faut faire naître cette volonté.

Les mentalités ont-elles évolué dans le milieu professionnel ?

KSB : On dit aujourd'hui que les femmes sont promues plus facilement au regard des quotas, de l'obligation de parité, mais ce n'est pas une réalité. Il y a toujours 16 % d’écart de salaire. On aura gagné cette lutte quand on ne parlera plus d’hommes et de femmes mais qu’on parlera de compétences.

EG : Il y a un problème de légitimité. Les femmes se posent plus de questions, elles n’osent pas. Elles doivent jongler avec l’équilibre des temps de vie car elles portent encore beaucoup trop de choses au sein de leur foyer.

AB : La société est ainsi faite que les jeunes femmes ne vont pas se permettre de choisir la voie supérieure, elles vont se cantonner à la voie inférieure. Elles doutent. Elles pensent à leurs enfants, comment organiser leur temps. Les hommes se posent moins ce genre de questions et se mettent donc moins de freins.

Quels sont les enjeux de demain pour atteindre l’égalité ?

KSB : Il faut regarder tous les aspects de la société en portant "des lunette de l'égalité". A ce rythme d'évolution, les sociologues projettent l'égalité entre les femmes et les hommes de manière intégrée seulement dans 30 ans. Il est ainsi important d'accélérer ce mouvement égalitaire et que l'égalité de droit devienne une égalité de fait.

AB : Il faudrait qu’il n’y ait plus de problèmes entre les hommes et les femmes mais qu’on ait une vraie égalité. Embaucher pour une compétence et non pour une image qu’on va raccrocher au genre. C’est ça qui aidera à changer la face de nos relations. EG : Il faut réussir à concilier la vie familiale, la vie professionnelle

« Quand il y a une volonté, il y a un chemin. Il faut faire naître cette volonté. »

Annie Bedhet

et la vie citoyenne pour réussir à équilibrer ses temps de vie. Et il faut s’aider des hommes pour le faire.

D’où vient votre engagement ?

KSB : J’ai toujours eu un engagement féministe personnel. Je fais de la politique publique avec une grande volonté de justice sociale. Je lutte contre toutes les discriminations car j’ai été élevée dans l’acceptation des différences. Ma mère avait des idées modernes. Elle m’a dit très tôt que travailler était une nécessité pour une femme.

EG : Je suis arrivée à la mission des femmes complètement par hasard ; j’ai été embauchée par le préfet de l’époque et je me suis retrouvée à passer 17 ans à œuvrer sans relâche pour le droit des femmes. Je me suis également lancée très tôt et avec passion dans le bénévolat. Ça donne une dimension à la vie. J’aime les gens, les rencontres humaines.

AB : J’ai commencé le social quand j’ai arrêté de travailler. J’ai toujours eu un esprit militant pour le droit des femmes, je suis tombée dans la marmite étant petite. J’ai pris conscience de ce qu’étaient les violences faites aux femmes dans l’Aube que je croyais être un département paisible. Je me suis vite rendu compte de l’étendue du désastre. Ça n’a fait qu’augmenter mon envie de continuer à militer, de me battre, d’emmener tous ceux que je peux rallier à la cause. Il y a encore tellement à faire.

Qui sont les personnes qui vous ont inspirées ?

EG : Simone Veil que j’ai eu la chance de rencontrer. C’est une femme au caractère bien trempé, une grande résiliente. Je pense aussi à Malika Dati, élue de la ville de Nancy et présidente de la mission locale. On la suivrait au bout du monde. C’est une véritable force de caractère.

AB : Je pense bien sûr à Rosa Parks. Mais au final, ce sont toutes les anonymes qu’on croise tout au long de notre vie. Qui laissent des marques dans le caractère, dans l’élan. On tire toujours des enseignements de nos rencontres.

KSB : Pour les icônes, je pense à Louise Bourgeois, Niki de Saint Phalle ou encore Simone de Beauvoir. Mais c’est ma mère qui est la femme de ma vie. Je pense aussi à toutes celles et ceux que j’ai pu rencontrer et qui m’ont apporté. Dans l’Aube, Elisabeth est un peu comme ma marraine et Annie a été un de mes vrais coups de cœur, pour son engagement, son dynamisme et son goût de l’autre.

« Il faudrait qu’il n’y ait plus de problèmes entre les hommes et les femmes mais qu’on ait une vraie égalité. »

LES COPINES SONT REINES

est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

Dans ce numéro particulier, j’ai eu la chance de rencontrer deux femmes aussi passionnantes que passionnées. Anne Claire et Juliette sont toutes deux conservatrices. L’une à la Cité du Vitrail, l’autre au Musée d’Art Moderne. Des chemins de vie différents qui les ont menées à un métier commun : conservatrice. Alors en quoi ça consiste ?

Profession conservatrice PAS SION

CITÉ DU VITRAIL

Anne Claire Garbe

Originaire de l’Aisne, Anne Claire se dirige vers des études d’histoire de l’art après le lycée. Un peu par hasard, par le biais de connaissances qui l’ont influencée, elle est acceptée à l’École du Louvre en parallèle de sa licence d’histoire. Sa passion est née, et suite à ça Anne Claire a souhaité passer le concours de conservateur du patrimoine. Parmi les postes à pourvoir, celui pour la Cité du Vitrail était particulier car il n’y a pas de « collection » physique à conserver comme dans des musées par exemple. Mais c’était là pour Anne Claire un challenge et le cœur de métier reste le même, à savoir conserver, étudier, préserver, transmettre le patrimoine. Depuis juillet 2016, Anne Claire est donc conservatrice dans cette belle cité du vitrail qui a réouvert ses portes dans de nouveaux locaux fin 2022. L’équipe est composée majoritairement de femmes. Pour elle, ses journées se décomposent en deux missions principales : la conservation du patrimoine mais aussi la gestion quotidienne d’un établissement et de ses équipes. En tant que femme, Anne Claire n’a jamais ressenti ni freins, ni bénéfices, au contraire ; et le métier se féminise très largement (dans sa promotion de 50 personnes, le rapport femme homme était équilibré). www.cite-vitrail.fr

MUSÉE D'ART MODERNE

Juliette Faivre-Preda

Venant de l’Isère, Juliette a toujours été passionnée par les musées et s’est naturellement dirigée vers des études d’histoire de l’Art. Elle a également fait l’école du Louvre avec un master en muséologie. Elle a d’abord passé le concours d’attaché de conservation et a fait ses débuts à la régie des collections à Troyes il y a 10 ans. Elle a finalement évolué en interne et depuis octobre 2022 est conservatrice de la collection du Musée d’Art Moderne de Troyes. L’équipe est plutôt mixte au sein du MAM, et les journées sont riches et variées : assurer le suivi matériel de l’œuvre, aller sur les chantiers, suivre le montage, contacter les transporteurs. Ce qui plaît à Juliette, c’est le lien avec les différentes personnes qui gravitent autour des métiers de l’art. En tant que femme, Juliette trouve justement que les mentalités évoluent dans ce secteur (c’est une directrice au Louvre depuis 2021) mais que certaines choses restent ancrées avec certains clichés à déconstruire. À travers sa programmation, elle tient à valoriser l’œuvre d’abord, mais quand c’est une femme c’est encore mieux ! Vous pourrez d’ailleurs retrouver dès le mois de juin l’exposition de Parvine Curie ; artiste qui a passé son enfance à Troyes et réalisé la grande porte en bois du musée en 1984.

www.musees-troyes.com/art-moderne/

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ANNE ROUMANOFF

Amour, gloire et humour

De passage au Théâtre de Champagne, Anne Roumanoff a présenté son nouveau spectacle « Tout va presque bien » devant une salle archi-comble. Ses grands thèmes de prédilection : les sites de rencontre et les influenceuses. Pour cet Instant Troyen dédié à la féminité, voici un sujet 100 % réalisé par des femmes.

En 1987, il y avait très peu de femmes humoristes. De ce fait, diriez-vous que c’était plus compliqué ?

C’est vrai qu’on n’était pas nombreuses mais c’est avant tout ma personnalité qui a plu aux Français. Dès lors, c’est davantage mon humour qu’on retenait. Et l’humour, ça n’a pas de sexe. Êtes-vous plutôt Greta Thunberg ou Kim Kardashian ?

Là, j’adore la question ! Le grand écart de la féminité contemporaine ! La Kim, no comment, c’est tout ce que je fuis. Quant à la Greta, tout le monde se fiche d’elle mais moi je trouve qu’elle a quand même beaucoup de courage dans son combat ! Franchement, elle est un peu plus utile à la planète que Kim Kardashian, non ?

Dans la même lignée de la métaphore paradoxale, Lara Croft ou Mère Teresa ?

Mère Teresa sans hésitation. C’est une femme très inspirante que je n’ai malheureusement jamais eu l’occasion de rencontrer. Quelle aura. Elle n’a jamais lâché, moi je dis : respect total. Et mes proches m’appellent aussi Mère Teresa, alors vous voyez que votre question était prédestinée ! J’ai un peu trop tendance à voler au secours des gens qui ont des problèmes.

Selon vous, est-ce qu’on naît comique ou humoriste ?

Je crois que ça dépend fondamentalement de chacun. Il y a des gens très drôles dans la vie qui ne monteront jamais sur scène et à l’inverse, des moins rigolos qui tenteront de faire rire les autres. C’est pas la même chose d’être drôle dans la vie que d’en faire son métier. Il y a des personnes très drôles en société et si vous les mettez sur scène, ça ne vaut rien. Et des humoristes très drôles sur scène et cyniques dans la vie.

Est-ce que l’humour peut être une forme de carapace ?

Le besoin de faire rire, c’est en fait une forme d’hypersensibilité aux choses en fait. Dans mon cas, je perçois des choses qui parfois me touchent beaucoup et ma seule façon de les exprimer en public, c’est de les tourner en dérision. Les gens rient et le rire vous renvoie une bienveillance salvatrice. Vous avez aussi des gens très drôles qui sont infirmiers, boulangers.

Être drôle et avoir de l’humour, c’est la même chose pour vous ?

Oh que non ! Il y a des gens qui sont persuadés d’être drôles et qui ne le sont pas. Alors là, c’est la vraie cata ! Tout comme ceux qui se sentent obligés de forcer leur humour devant moi.

Pendant votre spectacle, vous faites monter sur scène à vos côtés un spectateur pris au hasard, comment gérez-vous les imprévus ?

Ah vous faites allusion à ce monsieur que j’ai fait monter sur scène et qui me l’a joué à l’envers ? Vous êtes des comiques, à Troyes ! Ça arrive mais pas souvent, heureusement. Le 31 décembre dernier, je jouais à Deauville et un spectateur a demandé sa compagne en mariage.

Et elle a accepté ?

Oui, Dieu merci. Vous imaginez le travail si elle avait dit non ?

Au bout de 35 ans de carrière, est-ce qu’on se lasse ?

Moi non, au contraire ! Le confinement m’a fait encore plus réaliser à quel point j’avais la chance de pouvoir continuer ce métier que j’aime tant. Donc je suis prête pour mes 90 ans de mariage avec mon public. Enfin si j’y arrive.

«Vous êtes des comiques, à Troyes ! »

La naissance du Lion L’HISTOIRE DU LOGO PEUGEOT

Un travail d’orfèvre

Emblème Peugeot depuis plus de 100 ans, l’origine du lion remonte bien avant la création de la marque automobile. Spécialisée dans la conception de scies, la famille Peugeot demanda en 1847 à l’orfèvre et graveur, Justin Blazer de créer un logo selon les 3 principales qualité de leurs lames qui faisaient leur renomée :

• La résistance des dents

• La souplesse de la lame

• La rapidité de la coupe

C’est donc le lion qui fût choisi comme emblème pour le logo avec une flèche pour asseoir la notion de rapidité. Il n’ornera les premières voitures qu’à partir de 1905.

Le lion héraldique

En 1923, le logo évolue pour la première fois, entièrement symbolisé par une statue de lion complète placé sur le bouchon du radiateur.

Peugeot rend hommage à sa région d’origine en 1948 avec son premier logo héraldique aux armoiries de Franche-Comté. En 1958, les emblèmes de capot disparaissent pour des questions de sécurité. Ils sont remplacés par des logos à plat. La 403 est la première à inaugurer ce lion héraldique dans un écusson.

Les années 60 marquent l’abandon du lion dans son intégralité pour ne se focaliser que sur la tête. Elle est chapeautée des lettres PEUGEOT.

Retour aux sources

Le logo se modernise peu à peu avec sa version « fil » de 1975 qui reprend la précédente édition uniquement avec les contours. En 1998, le logo est de nouveau plein avec des lignes plus dynamiques et un dessin simplifiée. Cette version est modifiée en 2010 avec un effet bi-matière en relief.

2021 : retour aux sources. Un nouvel emblème aux lignes accérées, prêtes à rugir de passion : le nouveau blason s'inspire des lignes de celui des années 60, revisité pour exprimer une puissante modernité.

Peugeot entre dans une nouvelle ère. Pour marquer les esprits, le constructeur lance de nouveaux modèles et s'est offert un nouveau logo : le 11e emblème depuis 1958. Retraçons l'histoire d'un lion pas comme les autres.

Les relations mère-fille, même si elles peuvent être conflictuelles, sont pourtant évidentes. Le lien entre une mère et son fils, en revanche, est aussi fantasmé que peu approfondi. Nous avons donc demandé à un enfant du pays, le comédien Thierry

Ragueneau de nous parler de ses rapports avec sa maman, Michèle. Lorsqu’il s’agit d’évoquer leur relation, leur famille, le sexagénaire et la nonagénaire convoquent émotion, admiration et grand amour.

MÈRE-FILS

Thierry Ragueneau

Le petit Thierry et sa maman

Thierry : Nous étions très proches. Je détestais aller à l’école alors je prétextais des maux de ventre sur le trajet et hop, nous faisions demi-tour. Je savais manœuvrer avec Mich’ ! Michèle : Il m’appelle Mich’ parce qu’il trouvait injuste que tous ses copains m’appellent ainsi.

T. : C’était une injustice. Ils étaient super proches de MA MÈRE !

L’autorité parentale

T. : Avant 1968, le père décidait de tout. Mes frères et sœurs étaient à l’école religieuse mais moi, je faisais ce que je voulais, ils m’avaient donc mis à l’école publique.

M. : Avec Thierry, c’est vrai que je ne faisais pas preuve d’autorité au sens classique. Je crois beaucoup à l’exemple et je pense avoir eu de l’influence.

T. : À 18 ans, j’ai mon permis, je rentre la voiture et l’abîme. Elle est sortie et m’a dit « euh… va te coucher ! »

Mère, femme et épouse

T. : J’ai su il y a quelques années, en lui posant la question, qu’elle avait été heureuse sur tous les plans.

M. : J’ai toujours trouvé ma place, j’ai profité de la vie et de mon amour pour la liberté.

T. : J’ai le souvenir de la laque et de son odeur. Du vernis à ongles et du dissolvant. Des bijoux, des robes. (Il nous montre une photo de Michèle sur scène pour l’association Troyes Accueil). Voilà, ça, c’est ma mère. Elle aimait s’apprêter.

Les souvenirs d’enfance

T. : Quand elle jouait au piano et que je me cachais dessous. Ou le dimanche, lorsque nous troquions le dîner par un chocolat chaud et des tartines devant un film. Par contre, il faut reconnaître qu’elle ne cuisinait pas bien (il chuchote). Mais ma fille adorait sa mousse au chocolat, avec des morceaux ! Son quatre-quarts, aussi, dégueu ! On a inventé d’ailleurs l’expression « c’est prêt, c’est brûlé ».

Si #metoo avait existé…

T. : Elle s’y serait intéressée. Le respect de l’autre a toujours été très important. Notre maison a d’ailleurs toujours été ouverte à tous et cela rendait certains parents bourgeois furieux !

Les rapports du comédien avec sa mère

T. : Quand elle venait voir les spectacles, je racontais des horreurs au public comme par exemple qu’elle avait un problème avec l’alcool !

M. : Je lui disais toujours d’articuler et de faire entendre ses fins de phrases.

Leurs conversations actuelles

T. : Nous parlons de tout et même de choses assez intimes, du passé, dont nous n’avions jamais parlées.

La transmission

T. : La tolérance et l’absence de jugement.

Lutèce, quels sont tes rapports avec ta grand-mère ?

Nous avons toujours été très proches. J'allais souvent dormir chez elle et c'est à cause d'elle que je ne pouvais pas m'endormir sans gratouilles ! C'est aussi la seule à qui j'avais parlé de Jésus, à l'époque. Elle était et reste ma confidente.

« Le respect de l’autre a toujours été très important. Notre maison a d’ailleurs toujours été ouverte à tous. »

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Adeline Seguin, infirmière périnatale, dans son cabinet

savinien « Entre ciel et mère » , prend soin des futures mamans grâce à ses soins sur-mesure, son accompagnement personnalisé, son écoute attentive, ses conseils bienveillants.

Mais elle prend soin aussi des nouvelles mamans. Et à ce stade, il y a encore quelques années, la France était véritablement à la traîne. Comme si la naissance était un aboutissement, une fin en soi.

En réalité, tout commence à la naissance. Et ce qui se profile peut paraître abyssal. « On nous vend de la mère innée, c’est tellement culpabilisant », déplore Adeline.

Tout ce qu’elle offre désormais aux tout nouveaux parents et aux bébés, elle ne le doit qu’à elle-même. La souffrance induite par la solitude qu’elle a ressentie, à la naissance de son fils, elle a voulu l’éviter à tous les nouveaux parents. « La blessure m’a nourrie et donnée envie de faire au mieux pour les parents. »

À en croire l’abondance de son carnet de rendez-vous, ce qu’elle offre aux parents et aux bébés, c’est bien plus qu’un moment suspendu. Elle offre de la reconnexion, elle tisse le lien, elle instaure de la douceur. Elle déculpabilise aussi, elle renforce la confiance. Et tout cela notamment avec sa thalasso bain bébé et son massage bébé.

La déconstruction du mythe, la construction du lien

HEU R EUS E PR OP RIÉTAIRE GRÂC E À ST RA DI M !

BIEN ETRE

Le soin bébé

Le bain bébé doit avoir lieu dans les trois premières semaines de vie du nourrisson. « On travaille sur la mémoire in utero parce qu’il ne sait pas encore qu’il est né. » Adeline recrée donc le cocon protecteur que le bébé a connu lorsqu’il était dans le ventre de sa maman. Pour reproduire son espace sécurisant, elle l’emmaillote. Pour reproduire le bruit incessant du monde extérieur, elle laisse couler un filet d’eau au robinet. Pour reproduire le mouvement incessant du corps humain, elle le berce dans l’eau. Et pour reproduire l’immersion, elle l’immerge.

L’histoire est belle, la réalité l’est encore plus. Il n’y a qu’à voir les vidéos qu’Adeline diffuse sur ses réseaux et sur son site.

« 95 % du temps, dès que le bébé touche l’eau, il s’endort. »

Le moment est thérapeutique pour toute la famille, « ça répare le lien ».

Souvent, les parents pleurent. Voir son enfant serein, après tant d’émotions parfois compliquées, c’est déstabilisant, au sens noble du terme.

Des bains bébé, Adeline en a vécu des dizaines et des dizaines. Depuis un an et demi, son activité a explosé. Mais l’un de ses plus beaux souvenirs reste ce bain offert à des jumeaux « séparés à la naissance ». « Dès que je les mets l’un contre l’autre, je sens instantanément qu’ils se détendent. » Dans l’eau, l’émotion est encore plus belle. « L’un touchait l’autre, le caressait. »

Après le bain vient le temps du massage. Et là, c’est encore Adeline qui le résume le mieux : « de l’ocytocine en barres, du kif ». Les parents et les bébés nourrissent leur attachement, les parents trouvent ou retrouvent la confiance. Avec toujours ce mot doux, qui résonne si fort à l’oreille des nouveaux parents : « on fait comme on peut ».

« On travaille sur la mémoire in utero parce qu’il ne sait pas encore qu’il est né. »

Racontez-nous vos vies, nous écrirons vos nuits !

FRANCE LITERIE - 56, avenue du Général-de-Gaulle (face Jardiland)

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SUC CÈS

Fabienne Prié : l'entrepreunariat au féminin

Lorsque vous voyez cette silhouette blonde et élégante s'approcher pour vous accueillir d'une voix douce avec un : « Bienvenue chez moi », vous pensez avoir fait erreur. Rencontre avec une femme, multi-facettes qui, année après année, a su imposer un management féminin impactant dans un univers essentiellement masculin.

D'où venez-vous, Fabienne ?

De pas très loin, à côté de Metz. Je ne suis pas du tout du sérail. J'ai tout appris au décès de mon mari Philippe Prié* à qui appartenait l'exploitation. J'avais 36 ans. Je me suis laissée un an de réflexion et finalement, j'ai foncé et j'ai repris toutes les sociétés. J'y ai modifié pas mal de choses car je n'aurais jamais pu perpétrer cette lignée de bouteilles standard avec de gros marchés, pas de réelle identité sur les produits et aucune fantaisie surtout.

Comment vous définissez-vous ?

Comme un vigneron, producteur de vins en Champagne.

Tout au masculin ? Vous n'aimez pas la déclinaison au féminin ? Je ne vois pas l'utilité de tout mettre systématiquement au féminin.

Un titre au féminin, ça ne fait pas sérieux ?

Dans ce monde assez masculin, ça n'est pas toujours pris au sérieux. Alors j'évite. Déjà qu'on a bien assez tendance à nous laisser dans les mêmes cases qu'il y a 30 ans.

Qu'est-ce qui différencie un management féminin d'un masculin ?

La for me et le ton. Mais si vous avez un minimum de personnalité, pas de souci. S'il y en a un, c'est qu'il y aura un problème de statut patron-ouvrier et non homme-femme.

Femme de tête et femme de goût ? Le packaging de vos bouteilles est juste incroyable. Merci, c'est moi qui les dessine. J'ai toujours dit que l'extérieur était aussi important que l'intérieur. Dans une vie antérieure, j'étais sûrement artiste et je le resterai toujours sinon je perdrais mon âme.

*www.champagne-prie.com

Texte : Laure Melchiori - Photos : Sylvain Bordier

Charlotte Sauvat, créatrice de chaussures

Êtes-vous familiés avec des marques comme Lanvin, ou Balmain ? Entrez avec nous dans l’atelier de l’artiste

Charlotte Sauvat, ancienne figure de l’ombre des plus grands noms de la mode et créatrice de la somptueuse marque de chaussures « La Ligne Numérotée »

Il y a des noms qui font rêver comme Balmain ou Lanvin et qui doivent une grande partie de leur succès à des noms plus discrets comme celui de Charlotte Sauvat, designeuse et céramiste, qui officie depuis quatre ans, maintenant, dans son atelier troyen.

Entre l’artiste et l’artisane

Issue d’une famille d’artistes, Charlotte a pris naturellement le chemin de l’école supérieure des arts appliqués Olivier de Serres, à Paris, où elle rencontrera son futur mari. Stagiaire chez Marcel Vivien, elle découvre l’univers de la chaussure et choisit d’exprimer sa créativité sur cet objet tout en structure, en matière et en volume. Avec lui, elle apprendra la technicité de cet accessoire de mode exigeant et c’est auprès d’artisans passionnés qu’elle étoffera sans cesse son savoir-faire : l’artiste devient alors experte en la matière.

Création de sa marque, La ligne Numérotée

Pendant 20 ans, Charlotte, free-lance, travaille pour de grandes marques comme Lanvin, Isabel Marant et Balmain. Éprouvée par un secteur de la mode rythmé par le calendrier perpétuel des nouvelles collections, elle crée, en 2019, avec Françoise Misiraca, entrepreneuse et ancienne directrice chez Balmain, une marque en cohérence avec leurs valeurs : La Ligne Numérotée.

S’extirper des contraintes de la mode et se rapprocher de l’artisanat

Charlotte veut fabriquer de façon intelligente. Elle souhaite penser des objets qui durent avec des matières nobles et travailler au plus près du besoin des clientes, tout en s’octroyant la liberté de création. Les bottines et les escarpins de La Ligne Numérotée sont fabriqués, en petite quantité, en Italie, là où réside encore la possibilité de produire toutes les parties d’une chaussure dans les règles de l’art. Ces souliers d’exception sont proposés lors de ventes confidentielles, au milieu d’autres objets d’art et créations de mode à Paris, sur rendez-vous.

Une journée à l’atelier Ginkgo

Après avoir déposé ses enfants à l’école, Charlotte pousse la porte de son atelier, rue Jeanne d’Arc. Elle entre dans une première pièce avec vue sur l’incroyable Ginkgo. Sur les murs sont accrochés des travaux à l’encre de chine, à l’origine du graphisme de sa marque, mais aussi des cerfsvolants en osier, témoignage d’un autre de ses talents : la vannerie. Ici se trouvent sa table de dessin et son ordinateur, mais c’est dans une seconde pièce, baignée de lumière, que la journée créative de Charlotte commence. Auprès de son tour de potier, sur un fond de musique classique ou de jazz, la céramiste travaille la terre. Elle dédiera les heures suivantes à la recherche d’une couleur, d’un imprimé, ou encore à la maquette d’un talon.

Entre Troyes, Paris et la Toscane

Les occasions pour Charlotte de s’inspirer d’une couleur, d’une matière, d’une œuvre, d’un moment ou d’une silhouette ne manquent pas. Son quotidien se vit entre Troyes, l’Yonne où elle réside avec sa famille, Paris, et bien sûr l’Italie, au plus près des artisans qui fabriquent ses précieuses créations.

NOUVELLE COLLECTION

« Montblanc s’affirme avec un style distinctif, des détails de haute qualité et propose ainsi une collection de lunettes raffinées, fonctionnelles et confortables à la portée de tous »

Opticiens

20, rue Champeaux - TROYES 03 25 73 06 72

« C’est auprès d’artisans passionnés qu’elle étoffera sans cesse son savoir-faire : l’artiste devient alors experte en la matière. »

DÉ CO

Louer de la déco pour son mariage, la nouvelle tendance

Vous avez la date, le lieu, le traiteur, le Dj et le photographe. Dans quelques semaines ou dans quelques mois, vous allez convoler avec votre cher et tendre. Le grand jour approche, il faut penser à tout dans les moindres détails, notamment à la déco. Ce n’est pas un secret, se marier à un coût. Si certains couples dépensent sans compter, d’autres sont vigilants. Et pour ne pas exploser le budget, de plus en plus de structures vous proposent de louer votre déco.

Sur Instagram, les comptes fleurissent. À l’ombre des souches, Locatroyes, À l’aube de la fête ou encore On s’aime le bonheur, créé par Alexandra Mocquery. Ambiance champêtre, bohème ou romantique… venez dénicher les pièces idéales pour sublimer votre lieu de réception.

À trente ans, la jeune femme et jeune mariée, conseillère bancaire s’est lancée en septembre dernier dans cette nouvelle activité. « L’idée m’est venue après mon mariage. J’avais acheté beaucoup de choses, qui ne m’ont pas forcément servies car j’avais plusieurs thèmes en tête.

Le petit conseil d’Alexandra :

« Il faut bien choisir ses prestataires pour être détendu le jour J. Il faut s’entourer de personnes de confiance pour respirer et profiter de son mariage car ça passe très vite. »

Je trouvais ça dommage alors que ça pourrait profiter à d’autres. Un mariage, ça a un coût et puis je voulais offrir une seconde vie aux objets, dans un esprit écologique », raconte Alexandra. Au moment où elle se lance, ils étaient encore peu nombreux sur ce créneau. « On trouve des vases, des bougeoirs, des DameJeanne, des tapis, des pampas, des chevalets, un photobooth, fauteuils Emmanuel, caisses en bois… Je n’ai pas encore d’arts de la table mais j’espère que ça viendra bientôt. »

En attendant de trouver un local pour se développer, elle stocke ça dans une pièce chez elle. Alexandra ne se contente pas uniquement de proposer ce qu’elle a acheté pour son propre mariage, elle chine, (r)achète, récupère et fabrique de la décoration.

« On va créer un LOVE en palettes et un mur de champagne, dans un esprit récup. » En quelques mois, sa petite entreprise On s’aime le bonheur a su se faire un nom, parmi les futurs marié.e.s et pas seulement. « Je suis sollicitée aussi pour des baptêmes, des anniversaires. »

Créer ses propres bougies

100% tuto

Amélie notre pro de l’upcycling vous montre comment créer vous-même des bougies parfumées naturelles en réutilisant de la vaisselle ancienne. Pour le printemps, nous vons proposons un DIY aussi relaxant que gratifiant ! Ensemble, nous allons transformer les tasses désuètes et dépareillées de mamie en merveilleuses bougies parfumées et fleuries !

Matériel

Pour vos bougies upcyclées en cire naturelle, vous aurez besoin : de petits contenants en verre, porcelaine, métal… ; de paillettes de cire naturelle de soja ou de colza ; de mèches en coton pré-cirées ou en bois ; de supports de mèche ; d’huiles essentielles ; de fleurs séchées et d’adhésif double face.

Avant de débuter cette activité, assurez-vous de la propreté de vos contenants et de disposer d’une surface de travail plane. Maintenant laissez parler l’artisan cirier qui dort en vous !

Pour les mèches

Fixez les mèches de coton pré-cirées au fond du contenant à l’aide de double face. Aidez vous d’un outil pour centrer la mèche de façon à ce qu’elle reste droite quand vous coulerez la cire.

Si vous cédez à la tendance des mèches en bois, coupez-les d’une longueur un peu plus grande que la hauteur de votre contenant avant de les fixer.

Astuce : Doublez vos mèches en bois et trempez-les dans la cire fondue avant de les mettre sur leur support. Promis, ça brûle mieux et plus longtemps !

Pour la cire

Faites chauffer de l’eau dans une grande casserole: l’idée est de faire fondre la cire au bain-marie. Pas besoin de faire bouillir l’eau car la cire fond très vite et à des températures peu élevées. Pour évaluer la quantité nécessaire de paillettes de cire, comptez l’équivalent de deux fois la contenance de l’objet à remplir.

Faire fondre les paillettes dans un récipient résistant à la chaleur en remuant doucement. Hors du feu, laissez reposer la cire devenue liquide une ou deux minutes et incorporez les huiles essentielles (30 gouttes pour une bougie de 70 g). Nous vous conseillons un mélange d’orange douce, de citron et de bergamote si, comme nous, vous aimez le parfum apaisant des agrumes. Coulez ensuite délicatement la cire dans vos contenants en prenant garde à la tenue des mèches.

Pour la décoration

Quand la bougie commence à se figer, munissez vous d’une pince à épiler et disposez minutieusement des “brisures” de fleurs séchées à la surface de votre bougie. Pour cette étape, votre imagination est votre seule limite mais évitez cependant le pourtour de la mèche. Laissez ensuite vos créations se reposer quelques heures.

Allumez la mèche, admirez la flamme et respirez profondément…

Voilà réunies les vertus des huiles essentielles et de la créativité pour vous relaxer et booster votre confiance en soi !

ACHETER - VENDRE - LOUER - GÉRER COMMERCE & IMMOBILIER D’ENTREPRISE

DANS LE BUREAU DE...

Aline Vo-Quang

Directrice académique

Depuis juin dernier, le département s’est adjoint les services d’une nouvelle directrice académique des services de l’Éducation nationale, autrement (et

Vo-Quang.

Entre deux dossiers, elle a accepté de nous ouvrir les portes de son bureau de la rue Mitantier, au cœur du centre historique de Troyes. Un bureau baigné de lumière d’où elle peut apercevoir les reflets du soleil illuminer les façades colorées des maisons à pans de bois qui lui font face. Si son nouvel antre mérite encore quelques ajustements, elle a déjà apporté sa touche personnelle. Par les objets qu’elle nous présente et auxquels elle semble très attachée, on devine une femme fidèle, passionnée, engagée dans tout ce qu’elle entreprend.

Assortiments de fromages découpés sur plateau ou planche

plus facilement) dénommée DASEN, en la personne d’Aline

Pétillante et énergique, la nouvelle DASEN a le sourire et le rire communicatif.

Le globe terrestre

« Mon nom parle pour moi », s’amuse-t-elle. Un nom de famille qui résonne par-delà les frontières, l’international, elle connaît. En poste précédemment à Lyon, elle vit à Troyes la semaine et à Versailles le week-end. L’importance de pratiquer des langues étrangères, elle connaît aussi et y est très attachée. « Le plan Langues est très important, je vais essayer de développer cela ici, et notamment avec le bac français international qui doit ouvrir à la rentrée. »

Les photos d’élèves

Des photos téléchargées du site de l’Éducation nationale, imprimées, encadrées et accrochées au mur. Pour lui rappeler sans cesse l’importance de sa mission : l’enseignement des enfants. « C’est LA chose à ne pas oublier, ce pour quoi nous travaillons, les élèves et les élèves d’abord. »

Les cartes à messages

Collées au mur, cinq petites cartes à messages inspirants qui la suivent depuis qu’elle est « enseignante ». Des phrases qui résonnent en elle à l’image de celle de Goethe : « Parler est un besoin, écouter est un art ». La porte de son bureau toujours ouverte, Aline Vo-Quang aime accorder une oreille attentive à tous ceux qui passent cette porte.

Le matériel de visioconférence

Son bureau n’en était pas pourvu lorsqu’elle est arrivée en juin dernier. « Pour moi, c’est essentiel de l’avoir dans mon bureau pour rester en contact avec mon recteur d’académie, avec l’extérieur, avec les chefs d’établissement. » Le contact, s’il ne peut être physique, doit au minimum être visuel.

Le trousseau de clés

Elle s’en amuse mais son trousseau : « c’est toute ma vie ». Versailles, Troyes, la préfecture, le bâtiment de la direction des services de l’Éducation nationale, son bureau… Toutes les portes s’ouvrent devant elle, à l’image des portes qu’elle souhaite voir s’ouvrir devant tous ses élèves…

Assortiments de charcuterie sur planche cérémonies, ou entre amis

Hallesde Troyes

TATOUAGE

Les femmes ont pris le pouvoir

Les femmes s’offrent un tatouage comme elles le feraient pour un bijou. Les tatoueuses, elles, ont trouvé leur place dans ce monde « testostéroné ».

Pour avoir la confirmation que l’esthétisme a pris le dessus sur le machisme, nous avons rendu visite au salon « CDC Ink ».

« Dove », tatoueur réputé de la place, « gamin des pavés » de Troyes comme il aime à se définir, ne pique plus seul dans son studio très cosy de la rue des quinze-vingts. Depuis quelques mois, notre quadra autodidacte est épaulé par Léa, pétillante trentenaire. « Petit gredin » de son nom d’artiste, « c’est mon pote » rigole notre ours bien léché (dov signifie ours en hébreu).

Les deux font la paire. Lui, casquette noire « CDC Ink » (du nom du salon de tatouage : « cabinet des curiosités »), allure débonnaire. Elle, l’œil espiègle, casquette rose siglée Barbie pour marquer son côté girly assumé.

Le « girl power » n’a pas peur de s’afficher dans ce salon d’artiste à la déco chiadée. L’ambiance volontairement éclectique force le trait de cet alliage des deux sexes dans un monde jadis porté par des codes virils.

Les temps ont changé. L’homme a perdu le monopole du tatouage. Une révolution menée par des pionnières dont la Troyenne Maud Dardeau, aujourd’hui installée à Bordeaux, fait partie.

Un mouvement dont Dove, poète et philosophe, se délecte parce que « la femme dit-il, est le plus beau des labyrinthes dans lequel l’homme a le droit de se perdre. » « Elles sont plus intéressantes que nous », ajoute-til. « Quand on est surpris d’une demande de tatouage, ça vient toujours d’une femme. »

Au « CDC Ink », Léa, plus consensuelle, apporte sa touche romanesque. Dove puise ses inspirations dans le street-art dans lequel il a baigné.

Des tatous pour plaire, pour se souvenir, pour se protéger

Il faut cette mixité dans la création pour répondre à la patte graphique que veulent les femmes. « Elles viennent se faire tatouer comme elles s’offrent un bijou. » Un tatou pour plaire, pour se souvenir, pour raconter une histoire. « Les femmes aiment cacher beaucoup de choses dans les dessins qu’elles choisissent », éclaire Léa. C’est parfois une « thérapie » qui sert d’armure pour se protéger du regard des autres, comme de son propre regard. L’homme cherche à jouer les gros bras à travers les tatouages. Chez la femme, toutes les parties du corps sont un champ d’expression pour nos deux artistes. « Elles préfèrent les petites pièces fines, j’ai récemment tatoué des aisselles », raconte Dove. « La femme se libère, et ses tatouages sont désormais acceptés comme une indiscrétion montrable. Elles cassent les codes du tatouage antisocial. »

« 80 % de la clientèle sont des femmes », conclut Dove. Leur émancipation se lit sur leur corps. Et ce n’est pas pour déplaire aux hommes.

Se reposer sur une installation DE CHAUFFAGE CONNECTÉE

économie d’énergie, confort, autant d’avantages liés au chauffage connecté.

Un des pionniers en la matière, le Groupe Seguin a développé le système IHS SmartControl™, qui gère et optimise automatiquement la combustion dans les poêles et inserts HWAM.

Avec l’application IHS SmartControl, il est facile de définir la température ambiante souhaitée à partir d’un téléphone mobile ou d’une tablette et d’être prévenu par une simple notification lorsqu’il est temps de recharger le foyer en bois.

Des poêles et inserts à bois dernières générations qui vous permettent de gérer la combustion de votre appareil pour plus de confort, mais également un mode de chauffage respectueux de l’environnement et plus économique.

Une révolution dans le monde du chauffage au bois

En effet, en collaboration avec l’université de Copenhague, Hwam et le Groupe Seguin ont développé un système de régulation électronique de la combustion sur ses poêles à bois.

3 étapes simples pour obtenir une combustion propre et passer plus de bon temps en famille. Vous n’avez même plus besoin de lever le petit doigt, HWAM® SmartControl™ se charge du reste. Vous en avez assez de perdre du temps et de vous donner du mal pour avoir

une combustion qui soit la plus propre possible ? Grâce à HWAM® SmartControl™, vous pouvez obtenir le même résultat en suivant trois étapes simples. Vous aurez ainsi plus de temps pour mieux profiter de la vie.

Pilotez votre poêle à distance

Couplée à un thermomètre d’ambiance, l’application « HWAM Smart Control™ » vous permet de régler facilement la température ambiante souhaitée à partir d’un téléphone mobile ou d’une tablette (Apple Store et Google Play). L’application vous prévient quand il est temps de recharger en bois. La seule chose que vous ayez à faire c’est allumer le feu, puis fermer la porte. Pour le reste c’est simple, le poêle fait tout, tout seul.

Venez découvrir l’ensemble de la gamme de poêles et inserts à bois HWAM

Sécurité,

D’arrière-grand-mère à arrière-petite-fille : la transmission en héritage

ABEILLE

Pourquoi avoir choisi ce nom ?

« Pour rendre hommage à notre papa qui était, outre ses fonctions de DRH, un apiculteur averti. Il fabriquait une tonne de miel par an. Et nous, on collait les étiquettes sur les pots. Pas question de filouter, Papa veillait trop bien à ce que tout le monde l’aide. C’était quand même de très bons souvenirs. Et maintenant, on mange toutes du miel ! »

Pour un numéro spécial Femmes, nous n’allions surtout pas rater l’occasion de montrer quelques magnifiques familles où le Féminin l’emporte parfois sur le Masculin. Allez, Messieurs, sans rancune pour cette fois, n’est-ce pas ?

Sophie (70 ans), Marie-Christine (66 ans), Eugénie (55 ans), Solange (49 ans), Bérengère (47 ans), Ar melle (44 ans), Julie (24 ans), Valentine (19 ans), Mathilde (18 ans), les jumelles Clarisse et Margaux (17 ans), Charlotte (12 ans) et la plus jolie des petites abeilles : Chloé (10 ans).

DANSEUSE

Pourquoi avoir choisi ce nom ?

« Car nous dansons tout le temps, partout, et on aime tous les styles. Comme on fait souvent des réunions de famille, il y a toujours un moment où on pousse les tables et allez, c’est parti ! On aurait pu choisir la Famille Fêtarde, mais ça fait pas sérieux... »

PIMENTÉE

Pourquoi avoir choisi ce nom ?

« Parce que nous sommes originaires de l’Ile Maurice, avec un caractère fort, des personnalités affirmées et nous aimons les couleurs vives, ça nous rappelle les Caraïbes. Côté cuisine, le piment c’est juste notre ADN. Forcément ! »

Isabelle (56 ans), Mylène (29 ans), Léonie (10 ans) et Princesse Elya (5 ans).

Marie-Margot (54 ans), Ketty (39 ans) et Alice (27 ans).

MAJORETTE

Pourquoi avoir choisi ce nom ?

« Parce que chez nous, on naît avec un képi sur la tête et un bâton dans la main ! Maman m’a intronisée dès mes 2 ans. Je n’ai pas eu le choix mais finalement, j’ai adoré et j’ai continué.

Par contre, mes filles, elles ont choisi elles-mêmes et pas question d’arrêter notre tradition familiale. »

COOLTITUDE

Pourquoi avoir choisi ce nom ?

« Parce que chez nous, no stress. On est multi-activités dans la joie et la bonne humeur, on y tient ! On fait beaucoup d’équitation, de shopping et de pâtisserie. Coolitude 100 % auboise garantie ! »

Auboises, vous

formidables !

êtes

Laurence (60 ans), Jennifer (35 ans), Maëlys (10 ans), Ilys (6 ans) et choupinette Joyce (3 ans).

Laurence (65 ans), Muriel (35 ans), Zoé (9 ans et demi) et Jade (5 ans et demi)

Un très grand merci à nos hôtes d’un soir, Franck et Mélanie Jaffré, qui ont accueilli nos 6 familles pour ce shooting mémorable dans leur superbe boutique du 1ter rue Sadi Carnot à Ste-Savine. Merci aussi pour leur patience et leur précieuse aide dans l’encadrement de nos 35 apprenties top-modèles (dont de jeunes princesses très toniques au milieu de magnifiques objets en verre...). Franck chine et Mélanie compose leurs vitrines sans cesse en mouvement. Nous, on est fan du vintage et du design branché. Ça tombe bien, eux aussi. Venez y faire un tour et nul doute que vous y trouverez LE petit cadeau original qui vous distinguera des éternels bouquets de fleurs ou grands crus classés. www.acotedecheznous.com

COMMANDANTES

Pourquoi avoir choisi ce nom ?

« Parce que chez nous, ce sont les femmes qui commandent ! C’est girls power ! Et les hommes, ils obéissent ! Enfin presque ! De temps en temps, on les laisse quand même un peu gagner. Mais pas souvent ! »

Francine (64 ans), Mathilde (37 ans), Clémence (35 ans), Eugénie (32 ans), Darline (7 ans) et Baby Matéa (9 mois).

Lyliane Mosca AUTRICE

La romancière au bandeau a accompli un rêve d’enfant : écrire de belles histoires. Quand la retraite a sonné, l’ancienne journaliste a pris la plume.

Son dernier ouvrage « Les Amoureux de l’écluse », est déjà un succès.

Sa vie d’avant

Elle travaille d’abord comme secrétaire de direction, puis au service export chez Adidas… « En 1995, j’ai été licenciée, ça a été la chance de ma vie… » Sa seconde vie commence quand elle entre comme pigiste à L’Est-Eclair, avant d’être embauchée comme journaliste en 1996. « Enfin, je pouvais donner de moi et de ma sensibilité dans l’écriture. Ce sont mes plus belles années. »

Son premier roman

Son premier livre « La consolation » sort en 2009. « Un compte d’auteur intimiste. À cette période, j’avais besoin d’extérioriser des choses. » Lyliane est lancée. Elle sort un livre par an, toujours écrit au présent. « Sept romans chez les éditions De Borée, huit aux « Presses de la cité. » Des romans régionalistes, qui parlent du terroir (souvent la Champagne ou la Bourgogne), des choses de la vie. « Les gens de Laborde » a été primé par le Conseil général ; « Une femme en mauve » a été préfacé par Philippe Besson.

Ses intrigues

Romancière prolifique, Lyliane puise son inspiration dans les petites histoires de la vie. « J’ai toujours plusieurs sujets d’avance, j’ai toujours eu beaucoup d’imagination. Je me nourris des discussions avec mes lecteurs lors des salons. Mais mon intrigue découle toujours de quelque chose de vrai. D’un résumé de trois lignes, j’en fais un livre. » Avec, en fil rouge, une histoire d’amour, toujours, et du suspense.

La fin de ses romans

Jamais Lyliane ne connaît la fin de son roman quand elle le commence. « J’ai souvent deux ou trois pistes, souvent j’hésite… Parfois, il m’arrive de faire mourir une héroïne. En fait, je n’ai jamais fait de plan, je me laisse porter par l’histoire de mes personnages. »

Son prochain roman

Le prochain ouvrage se passera dans le secteur bien connu de la Forêt d’Orient, et s’intitulera « Mystérieuse Juliette. » « Une femme de ménage instruite et riche qui cache un secret… »

Son bureau pour écrire

Dans son pavillon à Creney, sous le regard de son chien Oreo affalé dans le canapé, Lyliane s’installe au bureau de son salon, le nez à la fenêtre, deux à trois heures par jour. « Quand je pars en vacances en Bretagne, entre Paimpol et Saint-Brieuc, j’écris le matin, et l’après-midi, je m’occupe de mes petits-enfants. J’ai du mal à rester plus de deux semaines sans écrire. » Pour rédiger ses « 40 000 signes » (l’équivalent de 150 pages), Lyliane a besoin de cinq ou six mois, sans se presser. « Je n’écris jamais la nuit, mais il m’arrive de me relever pour noter une idée. Quand je suis en voiture, que je me rends à mes salons, les idées me viennent, je m’arrête sur l’aire d’autoroute pour les poser sur le papier dans un calepin. »

Les

Champagnes Philippe FOURRIER vous invitent à l’évènement

Champagne Party !

Vendredi 19 mai et samedi 20 mai 2023

Réservez dès maintenant Programme sur demande

contact@champagne-fourrier.fr

+33(0)3 25 27 13 44

De mars à décembre 2023

Accueil - Horaires d’ouverture

Lundi - Vendredi : 9 h 00 - 12 h 00 et 13 h 30 - 17 h 30

Samedi : 9 h 00 - 12 h 00 et 14 h 00 - 17 h 30

Champagne Philippe FOURRIER

39 rue de Bar-sur-Aube

10200 BAROVILLE

www.champagne-fourrier.com

#1

Bague Tanzanite et diamants

Maison Waskoll

Fascinante par sa profondeur aux reflets bleus violacés et rare car extraite exclusivement au pied du Kilimandjaro, la Tanzanite stimule l'imagination, la créativité artistique, l'écriture, la mémoire mais aussi l'humour et la répartie !

CÉLÉBRER

#3

Bague Scarabée

Isabelle Langlois

Du latin « Pierre Azur », le Lapis lazuli procure une bonne humeur communicative. Pierre qui stimule l'intelligence, la subtilité, l'imagination et la créativité, elle permet d'éliminer le stress et la peur pour mieux structurer le discours et faciliter la compréhension. Une création originale à découvrir.

#5

Collier Confetti Turquoise

La Brune et La blonde

Depuis la nuit des temps, la turquoise est une pierre sacrée et dotée de capacités. Elle protège des énergies négatives et permet de communiquer davantage avec plus de justesse. Un élan de gaieté et de fraicheur à vos ensembles.

#2

Jumbo Ever Nacre blanche

Ginette NY

De la famille des perles organiques, la nacre symbolise la féminité et la protection. Elle apaise et régule les émotions, calme les emportements ainsi que les tensions et les angoisses. A porter sans limite pour ensoleiller vos journées,

#4

Bague Anniversary

Love Anelli Recarlo

Formidable capteur et émetteur d’énergie, le diamant confère puissance et protection. Éternel et éblouissant, ce diamant taillé en cœur accompagné d'un beau pavage, est le parfait témoignage d'amour.

116 rue Emile Zola - Troyes

www.bijouterie-masson.com

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Grégoire Loubatier

Avec un fort ancrage local à Troyes, Piscines Magiline s’est imposé depuis sa création en 1994 comme le leader de la piscine nouvelle génération en misant sur des technologies innovantes et 87 brevets.

Présent dans 34 pays : Japon, Allemagne, Suisse, Belgique, Pologne, Indonésie… et totalisant un réseau de 150 distributeurs, l’entreprise est en forte croissance sur le marché de la piscine Premium. Inventeur de la piscine intelligente, automatique, connectée et économique, elle est la seule entreprise du secteur à être labellisée Origine France Garantie.

L’entreprise s’est toujours fortement investie dans le développement de solutions qui intègrent le respect des contraintes environnementales. Nous sommes convaincus que l’économie circulaire est le modèle économique des entreprises qui combinent croissance, durabilité et impact positif.

La société emploie une centaine de personnes sur son site troyen avec une vraie diversité de carrières dans la production, les départements R&D, informatique, commercial, ADV, logistique, marketing, SAV, technique… Avec des valeurs attractives pour ses futurs talents, elle mise également sur la formation des jeunes par le recrutement régulier d’alternants et de stagiaires.

Étienne Charpentier, passion Drag Queen

Assis devant sa coiffeuse, Étienne Charpentier termine de maquiller ses yeux et de poser ses faux-cils. Ce soir, il ne sort pas, il s’est simplement préparé pour la séance photo qui va suivre. Il y a encore quelques mois, ses compétences en maquillage étaient bien plus limitées. « J’ai appris sur le tas, en regardant des vidéos », confie-t-il. Au départ, il avait prévu de se déguiser en Drag Queen, pour une soirée, pour faire plaisir à sa nièce. Mais il n’a pas fallu longtemps au Dryat de quarante-trois ans pour se découvrir une passion pour cet univers. En quelques mois, il a construit peu à peu son personnage d’Estrella Gold. « Je suis tombé amoureux de moi, j’étais fier de faire ça. » D’autant qu’à Troyes, c’est quelque chose, qui n’existait pas jusqu’ici. Très vite, les soutiens, les encouragements et les conseils affluent. Estrella Gold rayonne au-delà du département, des portes s’ouvrent, des projets naissent. Défilé pour l’association l’Effet Aube, animation d’un Bingo Drag, ateliers Drag…

Un message de tolérance

Mais être une belle drag, comme on dit, ne suffit pas. Il faut un message. Étienne revendique le sien. « Sois toi. L’idée, c’est d’assumer qui on est. Je parle de tolérance, d’acceptation de soi, de liberté. » Élu Troyen de l’année en décembre dernier, Étienne passe un cap supplémentaire. « Ça a été un tournant capital. Les gens ont décidé que ce que j’avais à dire était important. Il fallait que je prenne conscience que j’avais un rôle à jouer. Les gens sont venus me chercher pour mon message, pas pour la Drag Queen. » Pas question pour lui de travestir, qui il est au fond de lui. « Quand je me prépare avant de me maquiller, je me trouve hyper bel homme. J’exprime ma féminité mais ça ne m’empêche pas de rester l’homme que je suis. Je ne me sens pas différent. Comme dans un jeu vidéo, je me sens plus fort. J’utilise un personnage. Devenir Estrella n’enlève pas ma masculinité. Je ne deviens pas femme quand je me transforme mais je me sens plus proche d’elles. »

Si sa finalité est de monter un jour sur scène, Étienne a pris, peu à peu, confiance en lui. « Je me considérais comme novice mais finalement tout ce que j’ai construit dans ma vie va me per mettre de mettre tout ça en place. Être Drag Queen me permet d’allier ma passion de la scène, du théâtre. C’est comme une évidence de remettre tout en lien. » Fort de sa toute nouvelle notoriété, il souhaite aujourd’hui créer une association « pour performer et agir sur le message que j’ai envie de diffuser auprès des jeunes, victimes de discrimination, de harcèlement. Je suis fier de la personne que je suis devenue. »

À quarante-trois ans et en quelques mois à peine, le Dryat Étienne Charpentier a su trouver sa place dans l’univers Drag Queen avec son personnage d’Estrella Gold.

Texte : Aurore Chabaud - Photos : One Shot-CR Photography

ARTI SANAT

Comme il n’y a pas de gros outils, ni de grosses machines dans son établi, elle a très facilement pu l’installer, dans une pièce dédiée chez elle. Lorsque Margot Roblin s’y assied, la concentration, la précision et la minutie sont les maîtres-mots.

À 29 ans, Margot, plus connue sous le nom de Madame Audacieuse, s’est lancée, à son compte il y a un an. Formée pendant cinq ans à l’école Boulle, elle travaille pendant trois ans comme sertisseuse pour des marques prestigieuses (Cartier, Chanel, Dior).

Avec son compagnon, elle décide de tout quitter pour voyager. Elle visite l’Australie, le Guatemala, le Costa Rica mais aussi le Mexique et la Guadeloupe.

Dans l’atelier de Madame Audacieuse

À son retour, la jeune femme, originaire de Troyes, revient dans l’Aube. « C’est un métier passion, je ne voulais pas l’abandonner. » Alors elle se lance dans cette nouvelle aventure et se met à la fabrication de petite joaillerie. Margot réalise chaque pièce de A à Z. « Je ne reçois aucun produit fini ». Ses propres collections, des pièces uniques, mais aussi des commandes. « Je fais un peu au feeling. L’étape du dessin est assez rapide ».

Du made in Aube à 100 % que l’on découvre sur son compte Instagram, son site en ligne ou dans l’un de ses trois points de vente : la bijouterie Masson, le salon de coiffure chez Charly et Tendance divine. Une belle vitrine pour la joaillière, qui espère avoir un jour, sa propre boutique. « J’aimerais créer une ligne pour homme et une autre parents enfants ». Les idées ne manquent pas. Son talent se charge de transformer le rêve en réalité.

« C’est un métier passion, je ne voulais pas l’abandonner. »

Texte : Aurore Chabaud - Photos : Sylvain Bordier

Rencontre avec les Inuits du GROENLAND PAYS DES CATHÉDRALES DE GLACE

La terminologie française Esquimaux (Eskimos selon l’orthographe anglaise) désignait les peuples autochtones de l’Arctique vivant au Groenland, en Alaska, en Sibérie orientale et dans le Grand Nord canadien. Ce terme a été popularisé par les explorateurs polaires du XIXe siècle pour désigner principalement les Inuits - qui constituent la majeure partie de ces populations - et les Yupiks ainsi que les autres peuples du Grand Nord, sans distinction.

Chasse, pêche et culture : une vie d’Inuit

On imagine volontiers les Inuits vivant sur la banquise et habitant dans des igloos. Loin de ces clichés, les Inuits se sont insérés pleinement dans la modernité sans renier leurs traditions. Immersion chez les Inuits du Groenland, dans une société en pleine transition.

Dans le village de Tiniteqilaaq, qui compte à peine 130 habitants, comme partout au Groenland, les hommes ont la chasse dans le sang. De père en fils. Pas un qui ne possède son bateau pour partir en mer et par là même nourrir sa famille et gagner un salaire. Car pêcher reste souvent leur seule source de revenus. Ce mode de vie traditionnel des sociétés inuites du Groenlandla chasse s’opère aussi bien l’été que l’hiver à travers les plaques de banquise où des trous sont creusés ou entre les icebergs - fait partie de la culture polaire inculquée dès le plus jeune âge. On voit partout sécher du poisson et des morceaux de phoques

autour des maisons. Le reste de la pêche qui ne servira pas à la consommation personnelle est traité à l’usine du village, débité en filets qui seront congelés afin d’être exportés en bateau depuis Tasiilaq, la septième ville du Groenland avec à peine plus de 2000 habitants. Plus d’une centaine de tonnes de loups de mer, cabillauds et flétans sont traités tous les ans.

Avant l’ouverture de l’usine, le poisson était séché et salé par les pêcheurs eux-mêmes qui le vendaient de village en village par cabotage. Aujourd’hui l’usine, gérée par Royal Greenland, une société contrôlée par l’État, paie chaque pêcheur au kilo de poisson pêché. Des revenus très fluctuants pour une vie rude où les accidents ne sont pas rares et endeuillent presque chaque famille au Groenland. L’enjeu écologique par le biais des quotas de pêche imposés par l’Union européenne vient entraver la pérennité d’une vie faite de chasse et de pêche. La commission baleinière a accordé aux habitants du Groenland au titre de la chasse aborigène une autorisation dérogatoire depuis 2014. L’ours blanc n’échappe pas à la réglementation : la vente de peau d’ours blanc, de corne de narval, de viande de baleine et de phoque est interdite, ce qui restreint ces chasses à une simple consommation personnelle.

La banquise fond, les Inuits restent

Les Inuits sont très affectés par le réchauffement climatique qui touche le Groenland avec force. Celui-ci entraîne deux

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MARTINE ROUSSEL VOYAGES

Martine Roussel

problèmes distincts. Tout d’abord les icebergs qui se détachent des glaciers côtiers diminuent de taille - pas plus de 40 m de haut - et leur dérive vers le sud dérange les embarcations de pêche mais aussi les ravitaillements en alimentation et pétrole effectués par bateau. Mais aussi la diminution de la banquise ou plus exactement sa fragilité due à sa faible épaisseur gêne les chasseurs qui ne peuvent s’y aventurer en sécurité que de février à avril (auparavant la mer gelait en décembre pour fondre en juin). La période de chasse s’en trouve considérablement réduite alors que la viande de phoque, de baleine ou de renne permettait jusqu’alors aux familles de subsister.

Les Inuits face à la modernité

Le mode de vie traditionnel des Inuits du Groenland se perd. Les jeunes, partis étudier en pension en ville à partir de 16 ans, reviennent rarement au village. Les programmes scolaires ont été revus et les professeurs envoyés du Danemark n’invitent plus en classe les chasseurs qui venaient enseigner autrefois quelques rudiments : distinguer les traces des animaux, guider un attelage, construire un harpon. La jeunesse inuite subit de plein fouet une véritable angoisse existentielle. les Inuits se reconvertissent. Nombre d’entre eux se lancent dans le tourisme. Dans les villages, certains habitants consacrent une chambre à la location touristique. Dans les petites villes, des gîtes ou des hôtels ouvrent et emploient parfois jusqu’à 30 salariés comme à Tasiilaq. Mais ce sont aussi des randonnées en traîneaux à chiens qui permettent de rentabiliser un équipement qui sert aussi à chasser. Cet appel d’air du tourisme semble un bel espoir et une manne financière salutaire pour les Inuits afin de perpétuer une culture groenlandaise en pleine transition.

2024 : je vous emmène à la découverte du Groenland, une extraordinaire odyssée dans les glaces. Partez à la découverte du plus grand fjord du monde, les plus grands icebergs de l’Arctique... La croisière des superlatifs vers des fjords et des baies encore largement inexplorés , et les lieux chargés d’histoire de la côte Ouest, où Inuit, Vikings et explorateurs ont bâti un pays étonnant.

Explorez les Ours blancs, bœufs musqués, baleines, morses, phoques dans des paysages grandioses où défilent les cathédrales de glace... une expérience exceptionnelle avec des guides naturalistes et des experts du climat qui vous expliqueront la complexité de la Nature et les défis à relever rapidement pour préserver notre planète et ses merveilles : à ne pas rater !

FUTURISTE

En voiture avec Marion Canu-Maroilley

Plus que jamais dans l’ère du temps, la petite dernière de chez Hyundai, marque déjà son territoire avec une personnalité affirmée et de (très) nombreuses qualités éco-responsables !

Pour essayer une voiture 100 % électrique, 100 % futuriste, il nous fallait absolument une personnalité troyenne dans l’ère du temps. Notre choix s’est vite porté sur Marion CanuMaroilley, la Directrice Marketing de l’entreprise Festilight Illuminations, l’un des leaders de la fabrication et décoration lumineuse. Une des plus belles marques troyennes.

Un véhicule futuriste et singulier !

Pour Marion, l’électricité et le développement durable, c’est un peu toute sa vie et notre essai débute justement dans un éco-quartier de la périphérie de Troyes. « J’adore les nouvelles technologies, et je me suis toujours bien sentie dans les véhicules électriques, je possède moi-même une Ioniq 5 ». Et si la Ioniq 6 est vue par beaucoup comme la digne succession de la Ioniq 5 ce n’est pas tout à fait le cas. La « 6 » a son caractère et son style bien particulier. Une berline à la fois basse et élancée entre la compacte XXL et un crossover. Bref, la Ioniq 6 est unique mais peut plaire au plus grand nombre, en tout cas elle plaît déjà à Marion. « J’aime ses lignes futuristes, son arrière profilé et comme sur la 5, le coffre reste conséquent, c’est un point fort ».

Fiche technique Ioniq 6

La Ioniq 6 possède deux motorisations, celle de 229 Chevaux avec un seul moteur synchrone sur l’essieu arrière ou la version HTRAC avec près de 325 Chevaux.

Côté batterie en revanche, la dernière de chez Hyundai n’offre qu’un seul choix de batterie de 77,4 KWh utiles.

Le moteur de 229 Chevaux permet de belles performances avec un 0 à 100 abattus en 7 secondes 4 et côté batterie comptez donc 614 km d’autonomie sur un cycle classique. À noter également que le véhicule possède un chargeur inversé. Vous pouvez ainsi y brancher différents appareils de votre choix comme des appareils électroménagers (110/220 V) ou d’autres appareils de votre quotidien.

De la place à bord et beaucoup d’autonomie

Et même si au niveau dimension, le coffre a perdu un peu de volume, il reste vaste avec plus de 400 L pour une voiture qui a gagné 20 cm de longueur avec toujours de la place à l’arrière que ce soit pour l’assise ou pour les jambes ! À bord, le véhicule est là aussi éco-responsable avec la présence de cuir éco-transformé, des peintures bio ou encore des fils polyester mélangés à des fils de cannes à sucre ! « C’est ce qui me plaît, en plus je suis assez citadine, je vais chaque jour de l’autre côté de la ville pour me rendre au travail ou chez mon frère également près de la rocade ». Avec une autonomie de 614 kilomètres, les tours de Troyes peuvent être nombreux pour la Ioniq 6. Pas de soucis non plus si Marion décide de partir en vacances dans le sud-est ou sud-ouest. « On s’arrête une fois, ça permet aux enfants de se détendre et de recharger la voiture » ! Marion Canu-Maroilley est plus que jamais dans l’air du temps, la Ioniq 6 aussi.

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Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo. #SeDéplacerMoinsPolluer

COUNTRY MAN

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