On le sait, la France aime ses animaux, parfois d’une manière peu rationnelle, diront certains, mais peu importe. D’une approche purement utilitaire – le chien pour garder les troupeaux, le chat pour chasser les souris – nous sommes passés à une affection profonde, voire à une relation sentimentale.
Aujourd’hui, huit Français sur dix considèrent leur animal domestique comme un membre de la famille. Et pour cause : ils nous offrent présence, réconfort et ce petit coup de patte contre la solitude qui nous remet d’équerre de temps en temps !
PORTES
OUVERTES 2025
DIMANCHE 13 AVRIL
10 H/18 H
ARTISANS - CRÉATEURS
RESTAURATION - ANIMATIONS
Jardinerie - Producteur
NOGENT-SUR-AUBE - 03 25 37 68 07
C’est cette passion que nous célébrons dans ce 29e numéro d’Instant Troyen. À travers nos reportages et nos rencontres insolites, nous vous emmenons là où l’amour pour nos amis à poils, à plumes, et parfois à sabots, se révèle dans toute sa splendeur. Du retour en force du coq gaulois à l’entraînement sportif du chien policier, en passant par les coulisses du spectacle le Chat Botté ou par la galerie d’un peintre inspiré par le monde animal, nous explorons ce lien unique. Sans oublier, bien sûr, notre star locale : Rillette, la laie rescapée, pour qui l’obstination conjuguée à l’amour de toute une famille a changé le cours de son destin.
Pour conclure sur quelques notes, qu’il me soit permis de paraphraser Renaud lorsqu’il écrivit cette jolie chanson pour Baltique, le chien de François Mitterrand, venu l’accompagner une dernière fois sur les marches de l’église de Jarnac :
En échange d'une caresse
De temps en temps d'un bout de pain
Je donne toute ma tendresse
Pour l'éternité ou plus loin
Prévenez-moi lorsque quelqu'un
Aimera un homme comme moi
Comme j'ai aimé cet humain
Que je pleure tout autant que toi
Un jour pourtant je l'sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens.
RESTONS CONNECTÉS
HORS SÉRIE du journal L’Est Éclair/Libération. Éditeur de la publication : journal L’Est Éclair/Libération. Présidente et Directrice de la publication Géraldine Baehr-Pastor. Éditeur délégué : Nicolas Fostier. Pilotage éditorial Alizée Szwarc Meireles. Relecture : Catherine Anna Gublin. Pour contacter la rédaction redactioninstant@rosselestmedias.fr - Direction artistique et conception : Prémédias du journal l’Union. Conception publicités : Prémédias Est Eclair - Illustration de Une Le Bonheur des Gens. Régie publicitaire Global Est Médias, 1 rue de la Vicomté - 10000 Troyes. Pour contacter la régie communication-instant@rosselconseilmedias.fr - CPPAP n° 0425C86412. Imprimé par Le Réveil de la Marne, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Epernay Cedex. ISSN : 2968-6814. Dépôt légal : à parution. Provenance du papier Gratkorn (Autriche) et Maastricht (Pays-Bas). Taux de fibres recyclées : 0 %. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.
Nicolas Fostier
Ghita BENSAID
Créative passionnée par l’image et l’émotion, Ghita explore l’univers de la vidéo sous toutes ses facettes, de la captation à la création de contenus percutants pour les réseaux sociaux. Curieuse et inspirée, elle puise dans la musique et les tendances digitales pour raconter des histoires captivantes.
Le Bonheur des Gens
Photographes passionnés par "Le Bonheur des Gens", c’est l’énergie créative de TADAAAM Studio, mais en photo et vidéo ! Reportage événementiel, corporate, photocall, trombinoscope, studio, packshot, fter movie, Sophie et Nicolas sont des touche-à-tout.
Sylvain BORDIER
Sa passion pour la photographie débute en 1981. Sylvain a un regard tout en contraste pour mettre en lumière ses portraits. Il aime révéler le détail qui fera d’une photo, une histoire.
Aurore CHABAUD
Journaliste couteau-suisse, amatrice des petites bulles et mère de famille, Aurore profite de ses excursions pour l'Instant troyen pour échapper à ses enfants afin de vous raconter de belles histoires et vous faire découvrir l'envers du décor.
Fabienne HÉRARD
Passionnée de randonnée et de nature, Fabienne met son talent de créatrice de voyages à votre service. Par ses reportages, elle partage son expérience du slowtourisme dans l’Aube et en France.
Léa LAURENT
Léa, Pinterest addict, forme un duo créatif avec Manon pour piloter l'Instant en ligne. Toujours à l'affût des tendances mode et bien-être, elle insuffle style et fraîcheur aux contenus qu'elles imaginent ensemble. Elles sont le visage de l'Instant digital.
Margo LEGRAIN
Epicurienne assumée, Margo aime partager à travers ses articles, les bonnes adresses. Dans la continuité de son compte Instagram, elle met en avant les personnes et concepts qui font de Troyes une ville dynamique.
Christophe MALLET
Elevé au beurre salé de Normandie, épris de dolce vita, Christophe aime la cuisine authentique et les gens vrais. Quand il vous conseille une bonne adresse, vous pouvez y aller les yeux fermés.
Lola MATHEY
Écrire et photographier, deux passions que Lola, aime partager ici à travers des articles tout en authenticité. Jeune femme solaire, il lui tient à cœur de vous faire découvrir notre jolie ville et ses environs.
Laure MELCHIORI
Journaliste tout terrain et ex-parisienne, Laure apporte un regard extérieur sur notre région et interviewe toujours avec plaisir ses habitants cosmopolites. Détectrice de pépites, son seul credo : vous écouter et vous magnifier.
CLÉMENT MEUNIER
Journaliste depuis près de 20 ans à Paris puis en Champagne, Clément a le sport et l'automobile dans la peau... Il teste pour nous de nombreux véhicules. Ex humoriste, il est aussi patron d'un café-théâtre et est passionné par le monde de la culture.
ONE SHOT-CR PHOTOGRAPHY
Christopher, au travers de ses clichés cherche à transmettre des émotions. Il aime créer des photographies qui laisseront multiples interprétations.
Cyrielle OUTURQUIN
Cyrielle est une photographe passionnée depuis de longues années, ce qu'elle aime avant tout c'est révéler la beauté qui se cache en chacun de nous. A travers son objectif, elle capture un instant, des émotions uniques et des sentiments forts.
Manon POSTAL
Manon, accro d'Instagram, co-pilote l’Instant en ligne avec Léa. Entre rédaction et création de contenus, elle traque les pépites gastronomiques et les escapades inspirantes à partager avec leur communauté. Elles sont le visage de l'Instant digital.
Christophe RUSZKIEICZ
Originaire du pays de la mirabelle et des schnecks au raisin, grand amateur de jeux de société et de jeux vidéo, Christophe met de côté sa casquette de journaliste spécialisé dans les dossiers sérieux pour L'Instant Troyen, dans lequel il offre un regard plus léger sur l'actualité locale.
Alizée SZWARC
Rédactrice passionnée, Alizée anime le magazine Instant Troyen avec un regard affûté sur l'air du temps et l’art de vivre. Elle aime raconter des histoires, partager ses rencontres et dénicher des nouveautés.
Albane WURTZ
Journaliste tout-terrain, Albane troque son imper des faits-divers pour le cocon douillet des adresses qu'elle adore dégoter et partager. Et à Andouillettecity, il faut dire qu'il y a de quoi faire ! Végétarienne et épicurienne, deux qualités pas incompatibles et elle le prouve tous les jours !
CONTRIBUTEURS
les secrets derrière ces 5 superstitions autour des animaux
coq gaulois n’a pas fini de se faire entendre
le coq vraiment sportif de Jacky, supporter du SUMA et de Saint-Mesmin
a testé pour vous une séance de toilettage
Toutou à Saint-Lyé
shopping : 3 looks aux inspirations
CONNAISSEZ-VOUS
LES SECRETS DERRIÈRE CES 5 SUPERSTITIONS autour des animaux ?
Du chat noir au crapaud dans le jardin, certaines superstitions intriguent depuis des siècles. Pour cet Instant animalier, on vous dévoile les origines, significations et secrets de ces croyances, entre mysticisme et traditions populaires.
Léa Laurent et Manon Postal
1
CROISER UN CHAT NOIR
Le chat noir n’a pas toujours été synonyme de malheur. Au Moyen Âge, il était associé aux sorcières, soupçonnées de se transformer en cet animal pour accomplir leurs maléfices. Plus inquiétant encore, on disait qu’il pouvait hypnotiser ou semer la panique en imitant les pleurs d’un bébé. Mais avec une tache blanche sur sa gorge, dite « marque du Christ », il échappait à sa sombre destinée. Aujourd’hui, il est vu comme un compagnon élégant, bien qu’il traîne encore parfois son image de porteur de malchance.
TOUCHER LA PATTE D’UN LAPIN
La superstition autour de la patte de lapin remonte à l’Antiquité. Animal prolifique, le lapin incarne la fécondité et l’abondance, des valeurs synonymes de chance. Très tôt, on a commencé à porter une patte séchée comme talisman pour éloigner les mauvais esprits. Bien que l’Église catholique ait un temps boudé cette pratique, elle a traversé les siècles pour devenir un symbole universel de protection et de réussite.
2
3
VOIR UNE COCCINELLE
Petite et colorée, la coccinelle est surnommée « Bête à bon Dieu » pour une bonne raison. Une légende raconte qu’un condamné à mort fut sauvé après qu’une coccinelle se posa sur lui. Depuis, la présence d’une coccinelle est interprétée comme un signe divin. Elle symbolise l’évolution et l’espoir. Croiser une coccinelle serait une invitation à se réinventer et à oser de nouveaux projets. Porte-bonheur rouge et noir, elle inspire à croire aux petits miracles de la vie.
4
UNE CIGOGNE SUR UNE CHEMINÉE
En Alsace, croiser une cigogne ou en voir une sur sa maison est perçu comme une bénédiction. Cette croyance puise ses racines dans la mythologie germanique, où la cigogne ramenait les âmes des défunts pour les réincarner. Dans l’imaginaire collectif, elle devient un symbole de fécondité et de prospérité. Les futures mamans mettaient même du sucre sur leurs fenêtres pour attirer cet oiseau porteur d’espoir et de protection.
5
UN CRAPAUD DANS LE JARDIN
Bien qu’il ait mauvaise presse dans les contes de sorcières, le crapaud est un véritable porte-bonheur pour ceux qui croisent sa route. Symbole de guérison dans le folklore lorrain, il protégeait autrefois les foyers et aidait à surmonter les épreuves. Aujourd’hui, c’est surtout un allié écologique, régulant les nuisibles du jardin. Le voir dans votre potager ? Un signe que chance et prospérité ne sont pas loin.
Clément Meunier - Le Bonheur des Gens
Symbole emblématique de la France, le coq gaulois est une espèce menacée. Mais grâce à l’engagement de passionnés aubois, un vaste projet de sauvegarde s’est mis en place pour préserver cet oiseau fier, afin qu’il continue de chanter et de porter haut les couleurs de notre pays.
Symbole fort de la France, le coq gaulois a bien failli disparaître. Pour sauver cette espèce emblématique, Yannick Fassaert et Damien Vidart ont créé le Conservatoire du coq gaulois à Mérysur-Seine. Ensemble, ils parcourent la France pour préserver ce patrimoine vivant et le faire perdurer.
UN COQ GAULOIS QUI ÉTAIT EN VOIE DE DISPARITION
Tout débute du côté de Méry-sur-Seine avec la rencontre entre Yannick Fassaert, agriculteur très impliqué dans le développement du tourisme vert en France, et Damien Vidart, un grand passionné du coq gaulois… Les deux hommes vont vite tirer la « sirène d’alarme » sur la disparition progressive du coq le plus emblématique en France… Ils vont créer le Conservatoire du coq gaulois en partenariat avec la ferme pédagogique de Méry-surSeine pour unir leurs forces.
LE TOUR DE FRANCE DE DAMIEN
POUR SAUVER LE COQ GAULOIS
Très vite, les deux hommes comprennent qu’il faut aller sauver et chercher les coqs là où ils sont et c’est Damien qui, par un tour de France de près de 4 000 kilomètres, va aller à la rencontre des derniers coqs gaulois pour réunir les éleveurs et permettre la survie de l’espèce. À travers la France, ce sont des coqs qui vivent encore et qui se jouent de climats bien différents.
« Ce voyage à travers la France m’a prouvé l’adaptabilité de la race à tous les milieux. Le froid de nos montagnes, l’humidité des sous-bois, la chaleur écrasante du Sud : la "gauloise" supporte les climats les plus rudes », souligne Damien Vidart.
DES CRITÈRES BIEN PRÉCIS
Aujourd’hui, il est clair qu’une personne qui élève des gauloises n’a pas la même attente qu’un éleveur de poules pondeuses. Il y aura plus d’ « affect » pour le coq gaulois avec l’envie de perpétuer le patrimoine vivant et de continuer à faire perdurer une passion pour ce coq si fier que l’on peut retrouver régulièrement autour des terrains de sport, notamment les terrains de rugby.
PATRIMOINE
LE COQ GAULOIS N’A PAS FINI DE SE FAIRE ENTENDRE !
Symbole
Enfin, par des souches très précises de 15 élevages, Damien Vidart peut aujourd’hui continuer de faire vivre le coq gaulois ; 107 coqs et poules reproductrices ont été sélectionnés pour garder la robe si particulière et si fière de la race. La tradition va pouvoir perdurer grâce à l’implication de deux passionnés. Le fier volatile continuera de briller et de chanter à travers la France.
COMMENT « PARRAINER » UN COQ GAULOIS ?
La Communauté des Aubassadeurs, emmenée par Anne-Claire et Laurent Vittenet, tous deux fans de rugby et du coq gaulois, s’est également mobilisée ces dernières années pour aider à la survie du coq gaulois. Ainsi, près de 400 Aubassadeurs et volontaires peuvent désormais devenir parrains ou marraines d’un des coqs de Méry-sur-Seine moyennant une contribution qui sera reversée au Conservatoire du coq gaulois. L’action « Puissancedix » avait également été organisée lors de la sortie du dernier Astérix où près de 1 200 euros avaient alors été récoltés. Pour devenir, vous aussi, marraines ou parrains n’hésitez pas à contacter l’équipe des Aubassadeurs ou le Conservatoire du coq gaulois.
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Chaque regard mérite d’être à l’abri des rayons du soleil
SUPPORTER DU SUMA ET DE SAINT-MESMIN
BALTHAZAR, LE COQ VRAIMENT SPORTIF DE JACKY
Au SUMA, le club de motoball de Troyes, ou au club de football de Saint-Mesmin (le FC Saint-Méziéry), « Jacky » promène son coq à bout de bras ou sur les épaules.
Plus qu’une curiosité pour les autres supporters, « Balthazar » est devenu une mascotte pour les deux équipes.
Quand Balthazar s’envole, poussé en l’air par Jacky, et qu’il se met à chanter fort, c’est bon signe. C’est signe que l’équipe de motoball de Troyes ou celle de football de Saint-Méziéry viennent de marquer. Et dans ces moments-là, il n’est pas peu fier notre Jacky. Fier comme un coq, oserait-on.
Jacky et son coq, c’est une histoire vieille de trente ans.
« avant de partir au match, le matin, s'il chante, c'est bon signe. »
« Pourquoi, une fois, ai-je décidé d’emmener un coq avec moi au bord du terrain ? » Il marque un temps d’arrêt, réfléchit… « Ben en fait, j’en sais rien… » « C’est juste que le coq c’est l’emblème de la France, une mascotte. » Jacky, comme tout le monde le surnomme, s’appelle en fait Jacques Wieczorek, fils d’expatriés polonais. Mais lui est né en France, et il s’y sent comme un coq en pâte. Ancien agriculteur puis ouvrier, Jacky a toujours été entouré d’animaux. À 80 ans, dans sa propriété de Piney, lui et sa femme Maria, continuent de vivre entourés de chiens et de volailles. « J’ai encore un cheval », relève-t-il.
FLAMBEAU EST PLUS BEAU
MAIS IL NE CHANTE PAS !
Mais la star de la maison se trouve dans la basse-cour, quand on ne l’entend pas chanter au stade Gaston-Arbouin ou au parc des sports Hubert-Clercy. En fait, on devrait dire « les stars ». Parce que, depuis trente ans qu’il vient supporter Nicolas et Nolan au motoball, ou ses petits-fils Anthony et Aurélien au football, Jacky en a promené des gallinacés.
Christophe Mallet - One Shot-CR Photography
« Je crois bien que c’est le sixième », réfléchit notre octogénaire. Ils ont une particularité, en plus d’être sportifs. Ils se nomment toujours Balthazar. Sauf un, prénommé Flambeau.
« Mais lui, je ne l’emmène plus. C’est le plus beau mais il ne chante pas… »
Et ça, c’est un problème, parce que le coq à Jacky, il doit chanter au bord du terrain. Et à chaque but tant qu’à faire !
Le dernier de la lignée des Balthazar, lui, il se fait entendre.
« Et avant de partir au match, le matin, s’il chante, c’est bon signe. » Jacky peut deviner le nombre de buts que le SUMA ou Saint-Méziéry marqueront en fonction du nombre de « cocorico » matinaux.
Bon, ça ne marche pas à tous les coups, mais ça fait bien rire les supporters. « Certains me disent qu’il serait mieux dans une gamelle, avec du vin. Mais, on ne gagnerait plus, et moi, je bois bien du vin, mais je ne mange pas de coq au vin. »
La renommée du coq Balthazar s’est forgée autour des terrains, pas dans l’assiette. Et quand Balthazar déclare forfait, parce que ça lui arrive, il a aussi sa vie de basse-cour, ce n’est jamais bon signe pour le SUMA ou Saint-Méziéry.
Tenez, lorsque l’équipe de Saint-Mesmin avait joué contre l’AJ Auxerre en Coupe de France, Jacky n’avait pas pu faire entrer sa mascotte dans l’enceinte du Stade de l’Aube. Eh bien, ce fut l’élimination directe ! Et puis, s’il fait la fierté de Jacky, Balthazar est aussi la vedette de la basse-cour à Piney. Et comme toutes les stars, il est très courtisé. « La première chose qu’il fait en rentrant d’un match, c’est s’occuper des poules », rigole Jacky. Quand on vous dit que Balthazar est un coq vraiment très très sportif.
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CHIENNE DE VIE
24 HEURES DANS LES PAPATTES D’UGUES
Un chien, ça dort 18 heures par jour ? Mouais, bof, pas convaincue. Pas parce que nous, les maîtres, bossons les 3/4 du temps que nos fidèles toutous se la coulent douce. Bien au contraire. La preuve avec l’agenda de ministre-du-temps-libre de ma mascotte d’amour, Ugues, bientôt 2 ans.
Albane Wurtz - Cyrielle Outurquin
Avis aux mauvaises langues, une vie de toutou ne se résume pas à dévorer sa gamelle, avoir le sommeil secoué de spasmes dus aux rêves et courir dans les champs à la fraîche. Certes, c’est déjà une très belle base mais non, il n’y a pas que cela dans la vie. Et surtout pas dans celle de « Bébé Ugues », bientôt 2 ans, un magnifique croisé d’on ne sait quelles races, qui fait notre bonheur au quotidien.
5 h 45 : réveil matinal, j’ai mal, maman me harnache pour la balade à la fraîche. Toujours hésitant à sortir de mon cocon douillet, il lui faut ruser à grands renforts de boudoirs pour que je daigne la rejoindre en voiture.
6 heures : c’est partiiii pour 45 minutes de balade à travers champ, dans le noir, seuls au monde, en toute liberté. Comme je suis malin, à certains moments, j’attends maman, non seulement ça l’attendrit mais en plus, j’ai droit soit à une caresse, soit à une « frifri » (comprenez « friandise »).
7 heures : à peine la porte de la maison passée, je râle, je cours, je me démène. Et ma maîtresse qui fait semblant de ne pas comprendre. Heureusement, avant même de préparer son petit-déjeuner, elle me donne ma gamelle. Charité bien ordonnée commence toujours par… moi !
7 h 15 : maintenant que le beurre salé est posé sur la table, c’est la gamelle de la maîtresse qui devient très intéressante. Là encore, je gagne à tous les coups, brioche ou pain de mes copains Claire et Hugo, j’en repeins le sol de la cuisine de bave tellement c’est bon !
7 h 30 : je ferais bien un petit somme moi, deux heures que je suis debout, ça mérite bien une petite sieste sur mon canapé personnel.
9 heures : je fais semblant de ne pas comprendre quand maman commence à sortir mes couvertures et à les installer dans ma maison passive (niche, c’est beaucoup trop commun !). Mais comme je suis faible devant les frifris, elle m’a à tous les coups !
« Pas facile tous les jours la vie de chien, croyez-moi sur parole ! »
12 heures : mes parents rentrent du boulot en pensant que j’ai pioncé toute la matinée. Sauf qu’en fait, j’ai fait régner l’ordre dans tout le quartier ! Mais quand ils rentrent et me retrouvent blotti, ils fondent, ces grands nigauds ! Deux petites heures devant moi pour les regarder manger, les supplier avec mon air de chien battu et jouer avec mon maître.
14 heures : rebelote, me revoilà mis à la porte de ma propre maison. Obligé de faire à nouveau régner l’ordre, entre deux siestes.
19 h 30 : quand ils rentrent, c’est vraiment la fête à la maison, je leur prouve à quel point je suis heureux de les voir rentrer. J’ai faaaaaaaiiiiiiiiim !
21 heures : après avoir dévoré ma gamelle, je joue un peu avec mon maître, mais pas trop, j’ai la digestion fragile. Et vite au dodo, d’ici quelques heures, ma maîtresse va encore débarquer, m’imposer son visage tout froissé et m’habiller pour la balade. Pas facile tous les jours la vie de chien, croyez-moi sur parole !
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MES BONNES ADRESSES
OK, j’en ai un paquet, mes maîtres me traînent partout. Mais mes préférées par-dessus toutes, je les partage avec vous. Mais attention, que je ne vous y voie pas trop souvent, ça pourrait m’énerver !
Pour le croissant qui accompagne le café des parents, le samedi matin
Chez mon amie Danette des Frangines, à Troyes. Je bave sur le parquet, mais Danette est tellement un ange qu’elle ne dit jamais rien.
Pour réaliser toutes les emplettes nécessaires à mes gamelles diversifiées
Les produits locaux du marché extérieur des halles, le samedi matin. J’y évolue un peu telle une mascotte et je retrouve certains copains toutous.
Pour caler ma dent creuse avec une crêpe
Un Bout de Bretagne, rue Pithou, les meilleures crêpes et galettes de la ville et croyez-moi, j’en connais un rayon sur le sujet !
Pour accompagner mes parents fans de pizza
(et pour les goûter avec eux ! )
Je suis toujours très bien accueilli chez Aline, la patronne de Pizz’accioni, rue Pithou mais aussi chez Carlo, de Arriba Las Pizzas, rue des Bas-Trévois.
Pour le croissant méga-feuilleté qui accompagne
le café des parents, le dimanche matin
Chez Claire et Hugo, à Sainte-Savine. Comme partout je suis un peu chez moi. Même Cachou, le toutou des patrons, qui me déteste, ne peut rien contre ma venue hebdo, mon rituel.
Pour apprendre en s’amusant
Avec mes éducateurs adorés, Jean-Luc et Patrick, du club canin SDC. J’y suis assidu tous les samedis, sauf quand mes parents travaillent et j’y vais même avec cousin Némo.
Pour tout l’amour du monde et tout plein de douceurs
Chez mima et pipa, à La Rivière-de-Corps et chez mamie Brigitte à Dijon. Mais désolé les fans, ces deux adresses-là sont trop chères à mon cœur pour que je les partage.
ON
A TESTÉ POUR VOUS
UNE SÉANCE DE TOILETTAGE ET MASSAGE CHEZ BO'TOUTOU À SAINT-LYÉ
Aujourd'hui, on parle de plus en plus de l'importance de s'écouter, de prendre soin de soi. Pourquoi cela ne s'appliquerait pas aux animaux ? C'est en tout cas le but du salon de toilettage et de massage
Bo'Toutou que Marie Amélie a ouvert il y a plus de 2 ans à Saint-Lyé.
Margo Legrain - Lola Mathey
Avant de s'occuper du bien-être des animaux, Marie Amélie était directrice des ressources humaines. Un virage à 360 degrés dans sa vie professionnelle. Passionnée d'animaux, elle aurait aimé ouvrir un salon pour proposer uniquement des massages, mais ce n'est pas suffisamment démocratisé en France pour vivre uniquement de ça. Elle a donc intégré cette dimension bien-être qui lui tient à cœur, avec des prestations de toilettage.
Quand on arrive chez Bo'Toutou on y trouve un endroit chaleureux et cosy, pour mettre à l'aise nos compagnons à quatre pattes. Dans ce chalet, tout y est. L'espace vente puis l'espace soin qu'on va tester aujourd'hui. Enfin pas moi, vous l'aurez compris.
Selon les animaux et leur lien d'attachement avec le maître, Marie Amélie conseille parfois aux gens de sortir pour que leurs animaux soient plus enclins à la détente. Pour le besoin de l'article je suis restée regarder Pilou, notre cobaye du jour, se faire bichonner, et j'en étais presque jalouse !
Pour démarrer la prestation toilettage, on discute des habitudes de l'animal et des envies et besoins du client pour sa boule de poils, l'idée n'étant pas de ressortir avec un sphynx si on a un maine coon.
Sur sa table de toilettage, tout est prévu pour toutes les tailles et toutes les races, de chien et de chat. On sent l'amour qu'elle porte aux animaux ; elle a une réelle volonté que l'animal passe un bon moment, au-delà du fait de ressortir propre et beau. Pour cela, après avoir dégrossi quelques zones sensibles comme les pattes, et prodigué quelques caresses et bisous pour rassurer, on passe à la douche.
Un moment délicat pour certains, mais pas pour Pilou qui n'a pas l'air perturbé. J'apprends que rien n'est laissé au hasard, puisque la température de l'eau est soigneusement choisie en fonction de l'âge du chien pour qu'elle se rapproche de sa température corporelle. Le but c'est que ce moment soit le plus agréable, mais aussi le plus respectueux possible, et que les produits utilisés soient naturels pour respecter la peau et le poil de l'animal.
Marie Amélie ponctue systématiquement le shampooing par un massage pour les détendre. Serait-ce son secret pour qu'une fois de retour sur la table, ils soient tout calmes pour le séchage et la suite du toilettage ? En tout cas les yeux de Pilou se ferment presque tant il est détendu !
Une femme passionnée et passionnante, qui a, à cœur de prendre soin de nos animaux, et c'était un moment aussi agréable pour moi que pour Pilou.
Bo'toutou - 3, route de Grange-l'Évêque - Saint-Lyé
INSOLITE
On lui a déjà demandé si elle pouvait toiletter un poney, car son chalet faisait penser à une ambiance « western ». Mais pour le moment, Marie Amélie vous accueille uniquement pour le toilettage canin et félin !
S H O P P I N G
SÉLECTION
3 LOOKS AUX INSPIRATIONS JUNGLE
L’imprimé animal a signé son grand retour depuis quelque temps maintenant mais on ne s’en lasse pas ! Découvrez une sélection de pépites sur le thème jungle repérées dans trois boutiques du centre-ville de Troyes.
Margo Legrain - Lola Mathey
EKYOG CÔTÉ FILLES
Angela, les motifs elle les assume, et elle les mélange même ! Pour la sélection jungle dans sa boutique Ekyog Côté Filles, on a opté pour une pièce forte et intemporelle qui saura rehausser toutes vos tenues. On adore le style complè tement décalé et assumé de cet imperméable oversize de la marque Des Petits Hauts.
Pour la base de la tenue, on a choisi la sobriété avec une robe Ekyog en maille noire et une paire de baskets Gioseppo, ce qui permet de compléter la pièce forte du look en mode léopard avec la banane assortie. De quoi braver les éléments sans passer inaperçue !
2 bis, rue du Général-Saussier - Troyes
Imperméable oversize
Des Petits Hauts.
Robe en maille noire Ekyog.
Paire de baskets Gioseppo.
Sac banane léopard.
Prix nous consulter
Véritable havre de paix au cœur de la Forêt d’Othe. Cette propriété de caractère vous accueille avec une ambiance chaleureuse et authentique.
Le charme de cette propriété ne s’arrête pas là. À l’extérieur, une piscine couverte permet de profiter des joies de la baignade en toute saison. Deux dépendances complètent cet ensemble. Cette maison est un écrin de sérénité, entourée par la nature de la Forêt d’Othe, offrant un cadre de vie idyllique pour les amateurs de tranquillité et de beaux espaces.
AU CAPRICE 2.0
Caroline a des pièces en petites quantités pour que chacune se sente unique. Et c’est le cas lorsque j’ai enfilé cette jolie robe chemise, une pièce forte qui associe plusieurs motifs et plusieurs couleurs pour un rendu très réussi.
Le motif léopard se fond parfaitement avec les rayures, alliant le côté chic à la décontraction. On a choisi de faire un rappel de couleur avec une paire de sneakers à scratch kaki et dorée, et d’agrémenter la tenue avec une banane marron dans un tissu bouclette très tendance en ce moment.
Moralité : il faut oser pour être stylée ! 5, rue Claude-Huez - Troyes
M COUTURE
Mickaël aime intégrer les motifs animaliers mais avec parcimonie. On a opté dans sa boutique pour une pièce élégante avec ce chemisier zébré de la marque Imperial, parfait pour rentrer dans le thème animalier à petite dose. Pour garder ce côté chic et élégant de la tenue, on l’a associé à un pantalon noir Imperial qui flatte toutes les silhouettes. Enfin, on a voulu donner un twist à l’ensemble de la tenue qui restait tout de même relativement classique, avec le bonnet noir Vimoda et le sac rose Suncoo. Les accessoires et la couleur, c’est la touche finale.
43, rue du Général-Saussier - Troyes
Chemisier zébré Imperial. Pantalon noir Imperial.
Bonnet noir Vimoda.
Sac rose Suncoo.
Rose chemise. Sneakers à scratch. Sac banane marron.
DANS LES COULISSES
D'UN ENTRAÎNEMENT DE MOWGLI, chien policier
Les toutous issus de sauvetages ne finissent pas tous dans le calme feutré d’une vie de famille. Certains d’entre eux apparaissent comme une évidence pour les maîtres-chiens de la police ou de la gendarmerie. Mowgli, qui vivait en cage, s’entraîne désormais aux côtés de l’équipe cynophile du commissariat de Troyes. Nous l’avons suivi lors d’un de ses entraînements, en muselière et au mordant. Un policier à quatre pattes qui force déjà l’admiration de ses formateurs.
« Attaque ! Attaque ! Attaque ! » Dans le froid glacial de cette fin janvier, sur les hauteurs de Laines-aux-Bois, le calme du paysage givré et ensoleillé n’est troublé que par les incitations à l’attaque adressées au berger belge malinois Mowgli. Recruté à un an et demi à Tours, Mowgli a été sélectionné pour intégrer la brigade cynophile du commissariat de Troyes. Sa formation auprès de ses deux dresseurs, Christophe et Arnaud, a débuté en octobre. Mais dès le début, ses aptitudes ont sauté aux yeux du chef de l’unité, Christophe. « Il est très intelligent et assimile vite. » Ce matin-là, Mowgli, encouragé par les cris de Christophe, se lance à pleine puissance. Muselé, il fonce droit sur le torse de son dresseur, le couche, l’empêche de se relever. Jusqu’à ce qu’Arnaud, son autre dresseur, ne lui ordonne de lâcher.
DES APTITUDES INNÉES
Exercice suivant au mordant. Christophe enfile donc son costume hyper-rembourré, qui lui donne l’air d’un Bibendum marron, casqué, protégé, ganté. La mâchoire puissante de Mowgli se referme sur les manches de sa combi, ne les lâche pas. Christophe le fait tournoyer dans les airs, l’animal ne lâche toujours pas. Des coups de revolver dans l’air, pour l’habituer. Du mordant, à nouveau, aux membres inférieurs de son dresseur costumé. Parce qu’il a lâché les membres supérieurs. « On ne lui avait encore jamais appris cette technique, elle lui est venue instinctivement, c’est impressionnant. »
Lorsque sa formation aura atteint son terme, et qu’il rejoindra finalement la voie publique, en mars, Mowgli retrouvera ses collègues canins au chenil du groupement de gendarmerie, à Rosières-près-Troyes. Une page se tourne, pour ce chien qui avait fini la première partie de sa vie en cage. Celle-ci sera tournée vers les autres, vers nous. Pour notre sécurité, il risquera la sienne. Chapeau, l’animal !
STORES BANNES
"Créateur d’espaces extérieurs"
Albane Wurtz - One Shot-CR Photography
Mowgli
D’UNE VIE DE FAMILLE EN CAGE À LA BRIGADE CYNOPHILE
Avant d’être recruté par la brigade cynophile du commissariat de Troyes, Mowgli, le berger belge malinois, avait été acquis auprès d’un éleveur par une famille tourangelle. Mais rapidement, la situation de l’animal s’était dégradée. Mowgli n’aura pas vécu longtemps dans sa famille, à Tours, avant d’être repéré par la police nationale pour ses aptitudes et son caractère. Recruté à l’âge de 17 mois, il avait été auparavant acquis par une famille dont la fille voulait à tout prix un malinois. L’adolescente, âgée de 15 ans, voulait un malinois en dépit de son caractère particulier et des sollicitations quotidiennes dont cette race a besoin, « et le pire dans tout cela, c’est qu’un éleveur lui a vendu ». Ce qui était à prévoir s’est produit, « l’animal a fini par prendre le dessus ». Sans aucun moyen de se dépenser, sans que ses besoins physiologiques primaires ne soient assurés, il est devenu ingérable pour l’adolescente et sa famille. Et a fini en cage. Fort heureusement, ses maîtres suivants ont su s’adapter aux caractéristiques de sa race. Et c’est désormais en tant que chien policier qu’il va faire le bonheur de ceux qui deviendront vite ses collègues.
DANS LES COULISSES DE LA COMÉDIE MUSICALE
« CHAT BOTTÉ, LE MUSICAL » AU THÉÂTRE DE CHAMPAGNE
Pour ce numéro très animal, nous avons pu assister à la préparation du show en coulisses et assister au spectacle où nous en avons pris plein les « mirettes » !
Habitué à jouer à la Gaîté-Montparnasse à Paris toutes les semaines, le déplacement d’un tel spectacle en province est toujours un événement. Pour Julien Safa, l’un des deux frères Safa, producteur du spectacle, c’est aussi un challenge. « On adore venir jouer ce spectacle ici à Troyes, aller à la rencontre du public hors Paris et ça commence par plus de 2 heures de préparation pour les artistes au niveau du maquillage, des tenues… »
UN CÉLÈBRE CHAT, UN LAPIN… ET UNE SOURIS !
Pour ce numéro, nous sommes allés à la rencontre du « chat » du spectacle forcément incarné par l’excellent Paul Gosselin que nous retrouvons après 45 minutes de maquillage pour devenir LE Chat botté. « C’est génial, par le maquillage et la tenue, je rentre pleinement dans le personnage, je deviens petit à petit plus félin dans la gestuelle, on rentre vraiment dedans et on devient chat le temps du spectacle… »
Clément Meunier - Le Bonheur des Gens
LES ACTEURS LAISSENT PARLER
LEUR CÔTÉ « ANIMAL »
Et une fois le rideau ouvert, la magie opère ! Entre le conte revisité qui plaît aussi bien aux petits qu'aux grands, les chants, le rythme, on prend 1 h 15 de plaisir avec le Chat qui fait le show sur scène où on retrouve également un lapin incarné plus vrai que nature avec sa carotte… Le show est animal, plaisant et très drôle. On retrouve aussi une multitude de péripéties jusqu’à ce que l’ogre se transforme en… souris, comme dans le conte. Autour d’une mise en scène bien huilée et millimétrée, ce spectacle, où les « animaux » incarnés par les acteurs jouent un rôle plus que majeur, est une réussite. On s’aperçoit au final que l’homme et l’animal ne font qu’un et la standing ovation finale a permis de montrer ô combien ce conte n’a pas pris une ride grâce aux frères Safa, au Chat botté, et à tous les complices animaux et autres reines et princesses qui ont régalé les Troyens bien heureux de retrouver ce malicieux matou si attachant !
En 2025, je trouve la maison de mes rêves
Adresse :
26 rue de la Boule d’Or - 10100 Romilly-sur-Seine 03 25 25 09 65
À LA DÉCOUVERTE DE
L'ESPACE FAUNE, UN TRÉSOR DE BIODIVERSITÉ au cœur de la forêt d’Orient
Si l’observation des oiseaux est l’apanage du lac d’Orient, sur ses rives se cache un endroit unique en Champagne, où vivent d’incroyables mammifères. Lové dans son écrin forestier, l’Espace Faune nous a ouvert ses portes.
Fabienne Hérard - One Shot-CR Photography
« Ici, vous êtes dans un espace naturel à vocation conservatoire et pédagogique. »
Ce matin-là, le soleil nous offre une douce lueur hivernale. Nous nous garons sur le parking de l’Espace Faune, promesse d’une ombre appréciable en été. Les 350 mètres qui nous séparent de l’entrée du site sont comme une mise en bouche : petit à petit les bruits de la route s’estompent et l’annonce de la quiétude d’une balade en forêt nous gagne.
Stéphane nous attend. Il nous accueille avec un grand sourire. Responsable de l’Espace Faune depuis 8 ans, la passion pour son métier transparaît instantanément. En cette mi-janvier, comme tous les hivers pendant la fermeture annuelle du site, il aura passé trois mois à veiller sur ses protégés. C’est la seule période où ses compagnons du quotidien ont besoin d’être nourris. Le reste de l’année, ils sont en semi-liberté et autonomes sur une superficie de 52 hectares.
ENTRE CONSERVATION DES ESPÈCES ET PÉDAGOGIE
« Ici, vous êtes dans un espace naturel à vocation conservatoire et pédagogique. » Stéphane partage avec nous l’histoire du site et son fonctionnement actuel, géré par le parc naturel régional de la forêt d’Orient. Avec son collègue, ils accueillent les visiteurs de février à novembre. Les visites payantes sont libres ou peuvent être guidées pour les groupes, notamment pour le temps fort de la saison : les soirées « brame du cerf ». Les animaux rencontrés sont des herbivores qui peuplaient les grands massifs forestiers européens. Si certaines espèces, telles que le
sanglier et le chevreuil, prospèrent aujourd’hui à l’état naturel, pour d’autres, le travail en réseau au sein de l’Europe avec des lieux de conservation comme l’Espace Faune est indispensable. Il permet ainsi la sauvegarde des espèces les plus fragiles, comme les chevaux de Przewalski.
UNE BALADE EN FORÊT
QUI MÉRITE À ELLE SEULE LA VISITE
La patience et le silence sont de mise pour admirer cervidés, bisons d’Europe, mouflons, tarpans, aurochs et autres daims qu’on prendra plaisir à voir du printemps verdoyant, à l’été rafraîchissant, jusqu’à l’automne chatoyant. La boucle de 2,5 km se parcourt facilement en 1 h 30 et est accessible aux personnes à mobilité réduite. Des observatoires sur le circuit permettent de profiter des animaux en toute discrétion.
Les poussettes sont les bienvenues et vos bambins seront ravis de croiser les chèvres naines et les moutons d’Ouessant, débroussailleuses officielles des allées du parc !
QUELQUES IDÉES DE BALADES ET RANDONNÉES
En famille, dans le parc naturel régional de la forêt d’Orient :
- Le sentier des Bergeronnettes : au départ de Courteranges, 3 ou 4 km agrémentés de panneaux ludiques pour en savoir plus sur ces oiseaux et la Réserve naturelle régionale des prairies humides.
- Le sentier des Salamandres : au départ du parking de la forêt du Temple, 3 km aménagés par l’ONF et le PNR, où les panneaux pédagogiques abordent les thèmes sur la nature, les arbres, la forêt, la faune, les milieux aquatiques ou encore l’histoire.
- Le sentier des Brebis : au départ de l’écomusée de Brienne-la-Vieille, 3,5 km pour découvrir un site remarque et sensible, unique en Champagne, une pelouse sèche entretenue par les moutons depuis le Moyen Âge, où fleurissent d’innombrables orchidées à partir d’avril.
Pour les plus entraînés, dans le Briennois :
- La promenade des Libellules : au départ de Lesmont, 15 km entre l’Aube et son affluent, la Voire, pour profiter du patrimoine naturel comme du bâti champenois.
- Le Balcon du lac : au départ de Port Dienville, 12 ou 17 km autour du lac d’Amance permettant l’observation de nombreux oiseaux tout au long du parcours.
Pour les sportifs :
Enfoncez-vous dans les forêts du Pays d’Othe sur le sentier du Loup, pour 14 km au départ de Sommeval et sur le circuit des Voirloups, pour 20 km au départ de Maraye-en-Othe. Faute de croiser la bête, laissez-vous conter cette légende locale. Enfin, si vous rêvez de rencontrer la famille de Rillette, je vous suggère de relier Chaource à Rumilly-lès-Vaudes par le GR Pays des Vallées de la Sarce et de l’Hozain !
MATTHIEU GAUTHIER, ARTISTE-PEINTRE ET PORTRAITISTE DU VIVANT
USA, Chine, Belgique, Allemagne, Luxembourg et Troyes dernièrement, tous ont accueilli ce surdoué du pinceau pour des moments d’exception, semblant figer dans le temps des visiteurs subjugués par l’intensité de ses toiles.
Aubois d’origine, Matthieu Gauthier a grandi dans une sensibilité artistique aux côtés d’une maman psychothérapeute art-thérapeute. Son approche audacieuse, sa technique raffinée et sa capacité à susciter des émotions profondes lui valent une reconnaissance incontestable parmi les artistes animaliers contemporains les plus en vue de sa génération. Il a acquis son apprentissage en peinture traditionnelle à Gdansk en Pologne, dans une des grandes académies d’Europe de l’Est, réputées pour leur excellence.
Matthieu Gauthier valorise le savoir-faire artisanal et sélectionne soigneusement son lin, souvent issu d’anciens draps chargés d’histoire, monte lui-même ses châssis et prépare ses toiles. L’acte de peindre s’accompagne d’une ambiance immersive où musique et encens créent un environnement propice à son inspiration. Une sorte de package image et son. Cette approche confère à son travail une dimension séduisante et holistique.
L’élaboration de ses toiles commence par l’observation des taches initiales qu’il laisse émerger librement. Son art oscille entre figuration et abstraction où chaque trait et nuance de couleur participe à une narration subtile. Comme un bal dont il ne serait plus maître, embarqué par les mouvements aériens de son pinceau.
Laure Melchiori - Olivier Liévin et Pierre Beauregard
« Je ne suis pas un conquérant de la peinture, c’est plutôt l’inverse. Je suis au service de ce qui va tomber sur la toile. »
Ses œuvres captent l’essence du vivant avec une sensibilité rare, confrontant le spectateur à une réalité sublimée tout en soulignant sa fragilité intrinsèque. La finalité et la vraie sincérité de son travail résident dans cette alchimie entre rigueur formelle et profondeur émotionnelle.
« Je ne suis pas un conquérant de la peinture, affirme Matthieu, c’est plutôt l’inverse. Je suis au service de ce qui va tomber sur la toile et ce sont ces taches qui vont me guider sur la forme de la représentation à naître. Je sais comment ça commence mais je ne sais jamais comment ça finira ! »
A priori, fort bien quand on voit l’engouement magistral que suscite chacune de ses expositions. La prochaine ? Au 38e Salon international de peinture et de sculpture à Vittel, du 13 au 26 juillet 2025.
L’ÉPERVIER
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Armurerie l’Epervier
Zèbres, loups, singes, crocodiles, vous avez sans doute déjà eu l’occasion de les admirer en poussant les portes du musée Saint-Loup, mais connaissez-vous vraiment leur histoire ?
Suivez-nous, on vous dévoile leurs secrets et on vous fait entrer dans les coulisses.
Aurore Chabaud - Sylvain Bordier
Des vitrines à perte de vue, des spécimens connus, d’autres plus rares à hauteur d’homme, des enfants ravis et devant vous, un majestueux zèbre. Pièce maîtresse et remarquable des collections du muséum d’histoire naturelle, il ne représente qu’une infime partie de ce que recèlent les réserves.
« Nous comptons un demi-million de spécimens toutes collections confondues », confie Juliette Galpin, conservatrice du musée. Seuls 300 d’entre eux sont exposés, soit 1 % des collections. Pour des raisons de place, il a donc fallu faire des choix. « Il y a plusieurs critères. Le premier consiste à savoir ce qu’on veut dire, ce qu’on veut valoriser. Ensuite, on détermine les espèces et les familles. »
Elle va alors fouiller dans les réserves pour trouver l’animal qui correspond le plus à son discours. « Aujourd’hui, on est dans une tendance naturaliste. Le but étant d’être au plus près de la nature sans jugement sur le caractère et de montrer le mode de vie. On va donc choisir le spécimen, qui physiquement représente le plus la vérité naturaliste. » Un choix esthétique mais pas seulement. « Ce n’est pas une question de beauté. On va se demander si la taxidermie représente l’animal dans sa nature. »
Un élément essentiel et déterminant. « La taxidermie joue en termes d’acquisition. Si on n’a pas d’informations scientifiques ou sur la provenance, ça n’a aucun intérêt », poursuit-elle.
« Soit ce sont des dons, soit des achats mais on ne prend que ce qui est de bonne facture, ce qui ressemble à l’animal et qui est renseigné. On doit savoir d’où il vient, que ce ne soit pas le fruit d’un braconnage. On fait très attention à la réglementation des espèces protégées. Par exemple, on ne peut pas avoir de tigre. On doit donc s’assurer de la légalité des animaux qui nous arrivent. »
COLLECTION
LES SECRETS DU MUSÉUM
D’HISTOIRE NATURELLE DE TROYES
Une fois installés, ils font l’objet de toutes les attentions pour être conservés dans les meilleures conditions.
« On limite les variations climatiques, on assure un dépoussiérage régulier avec les collègues des régies des collections et on est vigilants sur les infestations d’animaux qui peuvent manger les poils, la kératine. »
S’il y a des incontournables, la conservatrice profite des expositions temporaires, des prêts pour sortir certains spécimens des réserves ou pour compléter les vitrines avec d’autres animaux tels que le Kiwi. Parmi les derniers arrivés, la cigogne noire ou encore la spatule.
« Pour rajouter des nouveautés, il faut que ça ait du sens et faire de la place. Depuis 2021, j’ai rajouté une dizaine de spécimens mais il faut trouver le bon endroit, la bonne vitrine, la bonne famille et que ça soit cohérent pour les visiteurs. Ce n’est pas juste pour se faire plaisir. » Autant de petites histoires passionnantes dans la belle et grande histoire du muséum.
LA TAXIDERMIE, UN EXERCICE DE STYLE
Si le zèbre a été acheté déjà naturalisé, la plupart du temps, le musée récupère les dépouilles, des cadavres d’animaux remis par des zoos ou par des agents de l’OFB assermentés. Comme le vautour fauve exposé, mort naturellement suite à une collision avec une ligne haute tension. « On les met au congélateur puis on les fait naturaliser par des taxidermistes privés, en leur indiquant dans quelle position on veut qu'ils soient naturalisés », explique la conservatrice. « On fait le choix en fonction de ce qu’il y a dans les collections et de ce qu’on trouve le plus pertinent. Pour ce vautour naturalisé en 2021, on a demandé qu’il soit en position de vol. »
Et si vous levez la tête, vous verrez qu’il vous surplombe de toute son envergure. Une chose est sûre, « ce sont tous de vrais animaux. Ils n’ont plus de muscles ni d’organes mais c’est une vraie peau, de vraies cornes, de vraies dents. La seule chose qui est fausse, ce sont les yeux. Les taxidermistes redonnent l’illusion du vrai à partir d’une peau. Ils trouvent une seconde vie chez nous et deviennent des ambassadeurs de leur espèce. »
FICHE D’IDENTITÉ DU MUSÉE
- Le musée recense 340 000 spécimens en zoologie dont 300 000 insectes, plus de 5 000 coquillages, 150 araignées, 2 700 oiseaux, 750 œufs, plus de 760 mammifères, une centaine de poissons, une centaine de reptiles.
- Le chouchou de Juliette Galpin : le kakapo, un gros perroquet de nuit un peu pataud qui ne vole pas. L’espèce a failli disparaître mais la Nouvelle-Zélande a décidé de mettre en place des actions de sauvegarde. Il est interdit de le chasser et de le braconner. On est ainsi passé d’une dizaine à presque 160.
- Les préférés du public : le zèbre et la loutre.
ACTIVITÉS KIDS
À LA RENCONTRE DES ANIMAUX !
Les enfants, ces petites personnes débordantes d’énergie (oui, oui, même très tôt le samedi matin !). Alors, pour le plaisir des grands et des petits, on vous propose une balade familiale à la ferme pédagogique de la Marque. Une expérience enrichissante où les enfants pourront se reconnecter à la nature et découvrir les animaux de la ferme.
Lola Mathey
Direction la région des lacs, plus précisément à Champsur-Barse pour découvrir ce magnifique corps de ferme du 17e siècle. Vivien, Aurore, Alain et Claudette vous accueillent chaleureusement toute l’année dans leur petit paradis qui est également une exploitation laitière familiale. Ici, petits et grands viennent découvrir les animaux à poil et à plume. Et ce n’est pas ce qui manque entre les vaches, les ânes, les poneys, les chèvres, les moutons, les cochons, les lapins et tous les animaux de la basse-cour, sans oublier la vedette de la ferme, Icheka, la chienne de troupeau. Les enfants seront aux anges de ne pas être seulement spectateurs, mais acteurs de ce joli moment, où ils pourront créer une véritable complicité avec les animaux. Ils sont invités à nourrir, caresser et participer à la vie quotidienne des fermiers.
Au choix, une balade de façon autonome dans la ferme ou une visite guidée. Une expérience en immersion totale pour rendre ce moment convivial et ludique.
On vous invite également à vous arrêter observer le robot de traite automatisée qui fonctionne tout au long de la journée. De quoi sensibiliser les enfants au bien-être animal et comprendre d’où vient le lait qu’ils apprécient tant ! Pour terminer cette balade en beauté, direction la boutique pour une pause gourmande bien méritée. Nous, pour se réchauffer, on a opté pour un délicieux chocolat chaud au lait de la ferme. Nous avons également jeté notre dévolu sur une sélection de yaourts aromatisés qui font l’unanimité auprès des enfants et qui trouveront une place de choix dans le frigo à la maison.
CARNET D’ADRESSES : OÙ VOIR DES ANIMAUX ?
Rien que pour vous, d’autres idées de lieux où les enfants peuvent profiter des animaux :
- Pour une jolie balade pas très loin du centre-ville :
Le parc Pierre-Pitois
54, avenue Aristide-Briand - La Chapelle-Saint-Luc
- Pour une rencontre hors norme avec les alpagas :
Aux Poils d’Assenay
6, rue Garnière - Assenay
- Pour une sortie dans une chèvrerie locale :
Au Cœur de la Chèvrerie
8 bis, rue des Bouleaux, Zone artisanale de Cupigny
Creney-près-Troyes
LE CANICROSS GRÂCE À LOLA ET LES « TRUFFES SPORTIVES »
Ils aiment les chiens, les sorties au grand air et la pratique sportive. Chaque semaine, les membres de l’association « Les Truffes Sportives » créée par Lola se retrouvent autour de Troyes pour des virées à six pattes.
L’association fondée par Lola Menard en 2019 est confidentielle. Seize membres. C’est un petit comité, mais il faut y ajouter tous les amis à quatre pattes. On a choisi un dimanche matin bien frisquet pour les rencontrer avant qu’ils ne prennent la poudre d’escampette dans les sous-bois.
Qu’est-ce que le canicross ?
Le canicross est une discipline athlétique qui associe un coureur à pied et un chien, reliés entre eux pour effectuer un effort physique. Aux « Truffes Sportives », on choisit comme terrain de jeu les plaines et forêts environnantes de Troyes. Surtout pas le bitume, dans le respect du chien, afin de ne pas mettre à mal ses coussinets.
Les parcours sont balisés par un animateur référencé. « Ce sont des boucles de minimum 2 kilomètres », expose Lola. Ainsi, chaque attelage peut courir ou marcher à son rythme, en fonction des capacités du binôme.
Quelle race de chien pour le canicross ?
La discipline n’est pas sectaire. « Le chien doit avoir au moins un an, il doit avoir fini sa croissance. C’est la seule restriction. Sinon, toutes les races peuvent pratiquer », répond Lola qui possède un braque allemand. Du coup, Lola a intérêt à s’accrocher lorsqu’« Automne » (c’est son nom) se met à cavaler. « Le risque, en effet, c’est de voler derrière, admet Lola. Le tempo doit être mené par le chien. Derrière, on peut vite se retrouver en survitesse. » Il convient donc de trouver la bonne harmonie entre le bipède et son compagnon à quatre pattes. « On s’adapte au chien, c’est lui notre baromètre. »
Comment se passe une sortie en canicross ?
Rendez-vous est donné dans la campagne auboise par Lola. Chaque participant vient avec son chien, le duo s’équipe (un kit harnais, ligne de trait et baudrier revient à environ 150 €), et c’est parti. Pas pour une simple promenade. L’objectif est de travailler la complicité avec son chien. « Je me suis formée pour ça », poursuit Lola. Un enseignement théorique et pratique qui permet aujourd’hui à Lola d’encadrer les séances, toujours dans un souci de « faire progresser le binôme ».
« Tous les chiens aiment courir, ils fonctionnent par mimétisme. » Lors de la balade du jour, les membres de l’association ont travaillé sur « les croisements » en course. Mais un autre jour, Lola insistera sur « l’allure, les virages, les passages techniques… » Mais toujours avec un dénominateur commun : le plaisir, et celui du chien en priorité. L’association, référencée auprès de la Fédération, propose trois essais gratuits. N’hésitez pas à entrer dans la meute.
TOUT SAVOIR SUR
Christophe Mallet - Florian Mare et Christophe Mallet
CLAIRE ET BOUBA, UNE RELATION SUBLIMÉE AU THÉÂTRE ÉQUESTRE DE CHAMPAGNE
Après quelques kilomètres pour rejoindre la forêt d’Orient, nous voilà arrivés au Théâtre équestre de Champagne où nous sommes reçus par Claire et ses équidés. Cinq chevaux et deux poneys vivent ici dans le plus grand respect de l’animal et de l’environnement.
Lola Mathey - Le Bonheur des Gens
RENCONTRE AVEC LE PONEY NOIR BOUBA
Direction la carrière pour une démonstration, en compagnie de Bouba, un petit poney noir, extrêmement mignon ! Sous nos yeux émerveillés, il réalise des exercices plus impressionnants les uns que les autres : s’asseoir, se cabrer, se rouler sur le dos, et la fameuse cabriole, une figure extrêmement physique qui demande à l’animal de l’énergie et de la force dans ses postérieurs pour donner cette impulsion. Un effet « cheval volant » qui nous décroche un « waouh ! » tellement ce moment semble suspendu. Ce qui retient notre attention, c’est l’envie d’exercer de Bouba. Avec son énergie débordante, il fait comprendre à Claire, en la poussant avec son nez, qu’il souhaite encore faire le « show ». Leur relation de confiance, si précieuse et sincère, est extrêmement touchante !
Claire se confie à nous sur l’histoire douloureuse de ce petit poney chouchou, au caractère bien trempé. Des anciens propriétaires qui ne savaient pas gérer sa folle énergie, qui l’entravaient avec des barbelés et qui volontairement le nourrissaient peu pour l’affaiblir en espérant le rendre plus calme. C’était il y a 6 ans, Claire et son conjoint recherchaient un poney pour un remplacement dans un spectacle, ils décident ensemble d’acheter l’animal aux multiples cicatrices et envahi par les poux. S’ensuit tout un processus de guérison aussi bien physique que psychologique pour Bouba, accompagné de beaucoup d’amour, de tendresse et de patience. Une connexion se crée entre Claire et Bouba. Le poney est demandeur, avec une vraie volonté de travailler et une soif d’apprendre. Ce petit comique aime se produire. Les applaudissements du public l’animent et le font briller !
Art du cirque
Avec son énergie débordante, il fait comprendre à Claire, en la poussant avec son nez qu’il souhaite encore faire le « show ».
CHAQUE CHEVAL À SA PROPRE HISTOIRE AU THÉÂTRE ÉQUESTRE DE CHAMPAGNE
Voilà l’histoire de ce petit poney noir, mais il pourrait s’agir de celles des autres pensionnaires qui ont tous une histoire forte, reflétant leur personnalité. Des chevaux, membres à part entière de la famille de Claire. Elle qui respecte chaque animal avec ses antécédents, son caractère et qui imagine ses spectacles en fonction d’eux pour obtenir une véritable synergie lors de la représentation. Un choix qui permet de mettre en lumière leur beauté et leur force. Écouter Claire, c’est comprendre à quel point le cheval est un animal majestueux mais aussi tellement humble. Ici, les chevaux sont considérés comme de véritables artistes, mais également athlètes (avec tout un suivi et check-up régulier) tout en gardant leur intégrité et leur « vraie vie de cheval ». Chaque animal se produit entre 7 et 14 minutes par spectacle.
Le résultat est là, une magnifique écriture, un spectacle très émouvant. Un moment de magie où petits et grands se laissent transporter et accueillent avec surprise les émotions qui les submergent. Un lieu magique d'où vous ressortirez bouleversés !
« Ce petit comique aime se produire. Les applaudissements du public l’animent et le font briller ! »
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Ou rendez-vous sur les réseaux
Le destin de Rillette, une laie recueillie par Élodie Cappé à Chaource et qui fait désormais partie de la famille, a tenu en émoi la France entière. Avec un épilogue heureux : Rillette pourra bien rester dans son nouveau foyer. Retour en images sur une mobilisation hors norme qui a porté ses fruits.
RETOUR EN IMAGES
SUR LE PHÉNOMÈNE RILLETTE,
LE FEUILLETON DE L'HIVER DANS L'AUBE
Rillette est vaccinée et stérilisée. Elle dispose aussi d’un enclos. Mais les services de l’État refusent que l’éleveuse conserve la laie.
Deux solutions s’offrent à Élodie Cappé : offrir Rillette à un refuge ou euthanasier l’animal. Inimaginable dans les deux cas. Le combat se met en branle.
C’était le 1er avril 2023, un jour où l’on découvre plus de surprises sous forme de poisson dans son dos qu’en se rendant à sa boîte aux lettres. C’est pourtant là qu’Élodie Cappé, éleveuse équestre à Chaource, y découvre un petit marcassin d’à peine 3 kg. Une rencontre fortuite dont on n’imagine pas, à cet instant, le retentissement qui suivra...
Dans les mois qui suivent, malgré son statut d’animal sauvage, la jeune laie est adoptée. Son nom, Rillette, résonne comme une blague au second degré. Elle vit en harmonie avec les autres animaux de l’élevage. Un lien d’affection se crée avec Élodie Cappé, qui souhaite être dans les clous et sait qu’elle se doit de régulariser la situation. Les premiers ennuis commencent.
Christophe Ruskiewicz
L’éleveuse fait circuler une pétition qui connaît un succès phénoménal à travers la France. Les médias nationaux et des personnalités, tels que Brigitte Bardot, Yann Moix ou Éric Naulleau, s’emparent de l’affaire. 500 manifestants participent à une « marche blanche » dans les rues de Chaource. « J’ai réussi à toucher le cœur des Français », s’enthousiasme la jeune Chaourçoise.
Sur le plan judiciaire, aussi, les lignes évoluent. Le 27 décembre, le parquet de Troyes ordonne à Élodie Cappéde confier Rillette à un refuge dans le Loiret. Contestant cette décision, l’éleveuse saisit le tribunal administratif qui, le 13 janvier, lui donne raison et « suspend le refus de déclaration de détention et enjoint au préfet de l’Aube de réexaminer dans un délai d’un mois la demande qu’elle a présentée ».
Les services de l’État n’iront pas à la confrontation et accordent, sous certaines conditions, le droit à Élodie Cappé de conserver Rillette chez elle. La laie est donc régularisée. « Mais non, on a gagné ! » s’est exclamée l’éleveuse lorsqu’elle a appris la bonne nouvelle.
Tout juste commercialisée, la Volvo EX90 fait déjà sensation auprès de tous ceux qui l’ont testée. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce nouveau modèle.
Clément Meunier - Le Bonheur des Gens
Pour cet essai, nous avons mis au volant Philippe PopotLanneau, un passionné de voitures, et son fidèle cocker américain, Nobel, habitué à circuler non-stop avec son maître.
CETTE VOLVO DERNIÈRE GÉNÉRATION
DÉVOILE SON CARACTÈRE ANIMAL !
Dès le premier coup d’œil, cette Volvo 100 % électrique dévoile son caractère animal car le nouvel EX90 n’est pas seulement long, il est aussi large (1,96 m) et haut (1,74 m) ce qui lui confère un vrai côté bestial. C’est donc un sacré SUV grand gabarit adapté à la famille ou aux animaux. « J’aime ce type de voiture », s’enthousiasme Philippe Popot-Lanneau en essayant la bête, avant d’ajouter : « Ce Volvo a de la place notamment avec un large coffre et surtout on a de la place à l’intérieur, idéal pour mon chien et pour accueillir la famille. »
Le côté électrique plaît aussi à notre essayeur du jour : « Ma femme Armelle possède aussi une voiture électrique et c’est la tendance du moment donc oui, ça nous plaît, d’autant plus que ce modèle annonce une longue période d’autonomie ! » C’est vrai qu’avec 614 kilomètres annoncés, les conducteurs de cet EX90 peuvent voir venir avec une distance qui permet de partir en vacances avec sérénité.
POUR FAIRE DE CET EX90 VOTRE COMPAGNON FIDÈLE !
Et pour « aboyer » encore plus, cet EX90 sort les griffes en étant tout simplement le modèle le plus puissant de l’histoire de Volvo avec 517 chevaux pour la version de pointe Twin Performance. Vous pouvez ainsi vous permettre des accélérations canon (0 à 100 km/h en 4,9 secondes). Côté maniabilité, la bête peut vous conduire de manière brutale ou avec délicatesse, selon votre humeur. Ce Volvo dernière génération s’adaptera à votre humeur pour votre plus grand bonheur. Et attention, n’y voyez pas un sentiment de lourdeur, au contraire, cet EX90 est habile et ses relances très sympas, malgré son gabarit.
Enfin, un mot sur l’intérieur. Une grande dalle tactile avec toutes les fonctions vous permet de naviguer tranquillement et avec beaucoup d’intuitivité, en 100 % digital. On note aussi un joli côté épuré à la fois chic et luxueux. Du plaisir, toujours. De quoi faire de cet EX90 votre compagnon fidèle !
FICHE TECHNIQUE DE LA VOLVO EX90
Trois versions vous sont proposées : « Single » avec un monomoteur de 279 ch, « Twin » avec un double moteur de 408 ch et « Twin-Performance » avec un pic à 517 ch. Le poids total de l’EX90 est de 2 811 kg avec une taille de 1,96 m de large pour 1,74 de haut. Le volume de coffre de 655 l en version 5 places est très apprécié, il culmine même à 1 915 l quand l’EX90 passe en format 2 places.
Pour aller encore plus loin, nous vous proposons un essai exclusif aux côtés de notre Audi expert