Instant remois 13 by VDN

©Hubert Lapinte

# STÉPHANE LAUREYS Il a fait du Central Park un spot rémois # TERRASSES 8 adresses pour profiter de l’été # REIMS-LAON Le match des cathédrales

#13

Été 2019

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CES INSTANTS

qu’on attend tous

uand on s’appelle l’Instant, il faut assumer son rapport au temps court, à la parenthèse spatio-temporelle qui fait d’un moment bref un moment inoubliable. Déjeuner en terrasse sous un parasol, à Reims ou autour, au sortir d’un hiver un peu long et morose, c’est une délivrance que la plupart d’entrenous guettent avec une impatience croissante lorsque s’annoncent les prémisses de l’été. Et, même si Reims n’est pas au cœur du bassin méditerranéen, ou peut-être justement parce que Reims n’y est pas, ces instants en terrasse à siroter une coupe en attendant que le serveur livre un carpaccio de saumon à l’aneth sont d’autant plus précieux. Dans la ville, les terrasses sont nombreuses. Mais le charme de la ville c’est aussi de proposer un large choix d’endroits ombragés à l’écart des flux automobiles et du bruit, où le printemps est encore plus savoureux. Nous en avons sélectionné huit en se limitant aux proches environs de Reims. Et puisqu’on parle bistrots, nous nous sommes également attardés sur une adresse dont le succès ne se dément pas, le Central Park Café, arrimé sur la côte ouest de la place Léon Bourgeois. Un succès à mettre au crédit de Stéphane Laureys, le patron des lieux, autour duquel se presse chaque midi la fine fleur du monde économico-sportif pour un tartare ou une salade. Mais bien sûr, ce numéro de l’Instant rémois vous livrera d’autres sujets incitant à l’évasion, que ce soit sous d’autres cieux, ou vers d’autres univers. Suiveznous pour profiter de ces moments magiques que le printemps puis l’été réservent à ceux qui sont curieux. Sébastien avec CH

AM PAG N E

FONDÉE

EN 1869

E P E R N A Y- F R A N C E

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@instant rémois

HORS SERIE du journal l’Union. Éditeur de la publication : journal l’Union. Directeur de la publication : Daniel Picault. Éditeur délégué : Sébastien Lacroix. Photo de Une : Hubert Lapinte. Photos pages intérieures : Hubert Lapinte, Adobestock. Régie publicitaire : Global Est Médias, 14 rue Edouard Mignot, 51100 Reims. CPPAP n° 0415 C 86339. Conception : Prémédias du journal l’Union. Imprimé par Le Réveil de la Marne, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Epernay Cedex. ISSN : en cours. Dépôt légal : à parution. Provenance du papier : Maastricht (Pays-Bas). Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

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Portraits de famille

Marion Dardard

Laetitia Venancio

Hubert Lapinte

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DOSSIER

8 terrasses

AUTOUR DE REIMS

À TABLE AU VERT

QUAND IL FAIT BEAU, SORTIR AILLEURS QU’EN TERRASSE, C’EST UN PEU COMME BOIRE UNE COUPE DE CHAMPAGNE SANS BULLES. ALORS CET ÉTÉ, ON OPTE POUR L’EXOTISME DU VIGNOBLE ET DE LA PLAINE CHAMPENOIS, AVEC CES 8 TERRASSES INCONTOURNABLES AUTOUR DE REIMS !

DOSSIER

L’ É P I C U R I E N CHÂTEAU DE SACY Une terrasse aux pieds des vignes, ça vous dit ? Direction le petit village de Sacy, à quelques kilomètres de la gare TGV de Bezannes. Sur les hauteurs, le Château de Sacy ouvre ses terrasses à toutes et à tous. Transformée en hôtel de 12 chambres et entièrement rénovée depuis 2017, cette villa de 1850 a retrouvé toute sa superbe d’antan. Située plein sud, la terrasse principale n’a d’autre panorama qu’un océan de vignes. Le cadre idéal pour une pause déjeuner au vert, un apéritif avec vue ou un dîner des plus dépaysants. À l’ombre des parasols, les fauteuils en rotin apportent un supplément d’âme rétro à la terrasse, ce qui ne gâche rien ! Cet été, rendez-vous tous les jeudis soirs au Château de Sacy pour profiter des Apéros de l’été et de leurs nombreuses animations (projection de vieux films, soirée lounge, soirée fête foraine, etc). « Une occasion pour nous de faire découvrir notre établissement à celles et ceux qui ne le connaîtraient pas encore. Contrairement aux idées reçues, notre carte est accessible et disponible à toute heure », précise Tiphaine Brossier, Maître de Maison. Le restaurant peut accueillir 80 couverts sur ses deux terrasses, mais pensez quand même à réserver !

Sur la route vers Chenay, au cœur du Massif de Saint-Thierry, arrêtez-vous dans le superbe village viticole de Trigny pour boire un verre ou manger un morceau à L’Épicurien. L’accent irlandais d’Isobel, l’accueil chaleureux de Rémi ou le charme désuet des vieilles pierres… ici, tout est fait pour nous faire voyager ! À l’abri des regards, la jolie terrasse ensoleillée esprit guinguette est un secret jalousement gardé des habitués. Mobilier en métal coloré, guirlande lumineuse, déco esprit récup… le cadre invite à la détente et aux apéros prolongés entre amis ! Pour manger, il faudra venir un midi, du mardi au vendredi, ou le premier dimanche du mois, pour l’immanquable brunch. Au menu : une cuisine traditionnelle à base de produits locaux et frais, selon les inspirations d’Isobel. Le soir aux beaux jours, il n’est pas rare que la terrasse et ses loupiottes accueillent des musiciens, irlandais, ou pas !

DOSSIER

LE RELAIS DE SILLERY À quelques kilomètres de Reims, Le Relais de Sillery constitue une étape gastronomique bien connue des habitués. Pour les autres, difficile d’imaginer que cette adresse cache « l’une des plus belles terrasses de Reims » comme le souligne le chef Philippe Vazart. Une fois à l’intérieur, le charme opère, irrésistiblement. La terrasse domine la Vesle et offre une vue exceptionnelle sur le jardin en contrebas et la verdure environnante. Un environnement verdoyant et bucolique comme il en existe peu dans la région, pour sublimer une cuisine locale et créative dont le plaisir est le seul mot d’ordre. À chaque service sur la terrasse, 70 veinards peuvent ainsi allier l’utile (manger) à l’agréable (se régaler, entendre les oiseaux chanter, observer l’eau couler…). Dans l’assiette autant que sur les chaises en fer forgé, c’est la sérénité assurée !

Ici, on peut manger au chant des oiseaux et regardant couler l’eau de la rivière.

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DOSSIER

C H E VA L B L A N C Question terrasse prometteuse, le restaurant Cheval Blanc fait partie de ces trésors cachés des alentours rémois. Situé dans le charmant village de Sept-Saulx, à deux pas du vignoble champenois, entre Mourmelon et Val-de-Vesle, cet ancien relais de poste a tout de l’établissement où il fait bon venir et revenir. Dès l’arrivée des beaux jours, la terrasse déploie ses parasols ivoires et ses petites tables bistrot pour un repas en plein air sur fond de carte postale ancienne. À l’ombre de l’église et des arbres majestueux, le jardin offre un cadre reposant et parfaitement bucolique. Côté cuisine, la chef Laurence Cuasante n’est autre que l’arrière-petite-fille de Marie Chauffert, arrivée derrière les fourneaux du Relais de Poste de Sept-Saulx à la fin du XIXe siècle. Avec passion, elle s’affranchit à son tour des codes parfois un peu strictes de la gastronomie, et propose des plats gourmands à mi-chemin entre cuisine de bistrot et produits du terroir. De quoi perpétuer l’esprit familial et chaleureux de la maison !

GOLF DE REIMS Niché dans un écrin de verdure, entouré par des douves en eau, le Château des Dames de France accueille le club-house et le bar/brasserie du Golf de Reims, un superbe 18 trous qui ravira les passionnés de ce sport. Joueur, membre ou simple visiteur sont accueillis dans un cadre verdoyant agrémenté d’une terrasse ouverte donnant sur l’étang qui voit bon nombre de remises de trophées et mises en avant de sponsors. Un décor charmant pour déjeuner, du lundi au dimanche, de 12h à 15h (lundi et mardi jusque14h), prendre un verre ou grignoter, de 8h30 à 20h en haute saison, à savoir de mai à août. Un menu express du Golfeur à 20€, comprenant plat du jour, dessert, demi bouteille d’eau et café vous est proposé, tout comme un plat du jour entre 10 et 14€, ou une carte qui varie selon les saisons. Le calme est de rigueur, la tranquillité du lieu permettant le lâcher-prise avec la vie citadine. Vous serez totalement dépaysé, à quelques kilomètres de Reims, au pied du Château.

19 GREEN Entourée de verdure, elle surplombe l’arrivée du trou n° 9, un par 3 de 278 m d’où vous anticiperez la difficulté du jeu, et la réussite ou la malchance de certains. Le bassin qui la jouxte amène un peu de fraîcheur les jours de grand soleil. Accueillante tout comme l’équipe du restaurant, ouverte à tous, la terrasse peut recevoir près d’une cinquantaine de personnes pour le déjeuner, les brunchs du dimanche et jours fériés, ou encore pour le fameux 19e trou, à savoir l’apéritif traditionnel après une partie. Forcément la table est bonne, c’est le 3e restaurant de Stephane et Peggy Kikel (Le Cul de Poule, Le Cul Sec..) avec aux commandes Pauline et Jérôme. Ouvert de 9h à 19h, il est préférable de réserver car, le midi, le 19 est pris d’assaut non seulement par les golfeurs, mais aussi par les personnes qui travaillent sur Bezannes. Plat du jour à 11€, Menu « I love Bezannes » à 17€ (plat + entrée ou dessert, les 3 à 21€), et un choix de plats qui vous feront passer à coup sûr, un bon moment en terrasse, ou à l’intérieur aussi si le temps se gâte !

Petits déjeuners

Lunch

Pâtisseries et boissons

Champagne

Cocktails

Encas du soir

Un lieu de vie à Reims ouvert de 8h00 à 2h00 du lundi au samedi et de 15h00 à 2h00 le dimanche

9 rue Buirette

REIMS

03 26 40 04 08 reservation@hotel-lapaix.fr www.hotel-lapaix.fr

DOSSIER

C H AT E A U D E R I L LY Dirigée aujourd’hui par Patricia Dottore, l’ancienne maison d’Henri Germain, past président du stade de Reims, a été transformée il y a 7 ans en un superbe hôtel de 15 chambres et un restaurant gastronomique. Certaines des chambres offrent une vue imprenable sur Reims et les vignobles avoisinants. A l’intérieur l’esprit de Napoléon règne, l’extérieur s’ouvre sur une belle terrasse surplombant bassin et jardin arboré très sollicité lors de mariages ou autres évènements. Ensoleillée du matin jusqu’en fin de soirée, la terrasse vous accueille toute la journée, pour l’apéritif, le déjeuner, pour un thé l’après-midi ou dîner en fonction de la météo. La carte est de saison et les menus déjeuner sont proposés à partir de 29€ du mercredi au vendredi, les autres jours de 35€ jusque 82€ pour l’inspiration du chef. Ouverts également le dimanche soir, le Château de Rilly et sa terrasse sont de véritables havres de paix à quelques minutes du centre-ville de Reims. Un moment de tranquillité bien utile, au chant des oiseaux et aux doux bruits de l’eau de la fontaine du bassin.

METS ENVIES Dans le très joli village d’Hermonville, à quelques kilomètres au nord de Reims, le restaurant Mets Envies est un restaurant traditionnel français. Dans une ambiance « maison de famille » mêlant mobilier bistrot et pierres apparentes, situé en plein cœur du village à côté de la Mairie et d’un petit parc arboré récemment remodelé, le restaurant dispose d’une belle terrasse aménagée (et d’une véranda s’il pleut) où vous dégusterez une cuisine de saison, associant l’originalité et la tradition, faite maison, avec un vaste choix à la fois sur la carte, mais aussi au travers de la formule de midi servie en semaine Plat + Entrée ou dessert à 16€, le tout à 19€ avec une boisson et un café. Le restaurant est ouvert de 12h à 14h et de 19h à 22h, toute la semaine sauf les mardis et dimanches soirs, ainsi que les mercredis. Une ambiance villageoise, véritable parenthèse de la vie urbaine rémoise, pour un moment très agréable en terrasse avec une cuisine de qualité reconnue par le Gault & Millau.

PAR PAULINE & CHRISTOPHE

PORTRAIT

FRANÇOIS SCHMIDT

ILLUSTRATEUR VOTRE VIE DANS SES GRANDES LIGNES Voici une idée cadeau locale, originale, esthétique et perso : un « dessin de vie », signé de son inventeur François Schmidt. Prenez place sur un tabouret et racontez-vous (ou la vie d’un ami, si vous préférez) comme sur le divan d’un psy : enfance, loisirs, passions, profession, rencontres, villes de cœur, de voyageur… Tout sera bon pour inspirer le dessinateur, de la pochette de disque au billet d’avion, de la place de spectacle au vélo de l’enfance, de l’humble feuille de note à l’inavouable anecdote. Au final : une mise en scène en deux dimensions pour mieux vous définir, petit parcours pour l’oeil, grand trajet dans les souvenirs.

PORTRAIT

O PAR PAULETTE

n se balade dans ses dessins comme dans une rue inconnue. À 62 ans, le compère aux allures de conteur, les cheveux fous et les lunettes de BD, aime les livres et sa vie à Reims - « pour les gens qui s’y trouvent et que je connais bien ». Ses repères : l’enfance d’abord, et son grand-père peignant des décors de théâtre. « Pour moi, c’était normal de voir les adultes dessiner ». Ensuite il y a eu les beaux-arts, la gravure classique et son premier goût pour le trait. La couleur : il dessine en noir et blanc, comme ses vêtements ce jour-là. Triste, François ? Impensable. Dans ses dessins en 50 x 70 cm vivent la joie, l’humour, la poésie. « La couleur n’est pas nécessaire, même si elle permet de mettre l’accent, d’éclairer. On me la demande de plus en plus mais je continue de penser que les espaces blancs sont fondamentaux. Une respiration ». Ses œuvres : dans les années 90, il participe aux premières projections sur les édifices : Clovis, Jeanne d’Arc, bâtisseurs... Et, depuis 2002, vit d’illustrations, de commandes et de créations (vignerons, mission Unesco, opéra, boîtes Fossier 14-18...). Il a créé sa maison d’édition, Effervescence, en 2005 et collabore régulièrement à l’actualité sur France 3. Ses expos folles : dans une abbaye vosgienne sans électricité, il a présenté ses dessins dans l’obscurité, équipant les visiteurs d’une lampe et d’une curiosité décuplée. À la rentrée, dans la Vienne, il « emballera » ses dessins dans un costume à déshabiller. Son actu : Une souscription est lancée pour financer son prochain livre, « Transports amoureux ». « Il faudrait multiplier les trains couchettes pour faciliter les transports amoureux », écrit-il. Une exposition collective se tiendra dans le jardin du sculpteur Christian Paix, 171 rue de Courcelles, les 15 et 16 juin.

LES MOTS DU JOUR La paréidolie est un phénomène consistant à identifier une forme familière dans un nuage, de la fumée, une tache d'encre, ou bien des paroles (en français) dans une chanson anglophone. La stéganographie est l'art de dissimuler les choses sans les cacher. Détails coquins, visages dans des branches et personnages miniatures peuplent les dessins de François comme autant de Charlie à chercher...

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DÉCO

PAPIER PEINT

IL NOUS COLLE À LA PEAU SI VOUS TROUVEZ LE PAPIER PEINT RINGARD, C’EST QUE VOUS N’Y CONNAISSEZ RIEN EN DÉCO ! SACHEZ-LE, LES GROSSES FLEURS JAUNES QUI VOUS PIQUAIENT LES YEUX CHEZ MAMIE REVIENNENT EN FORCE. ON VOUS DÉROULE LES TENDANCES.

#LE TEXTURÉ S’AFFICHE En mode panoramique, les grosses fleurs reviennent en force ! Le Liberty, aussi. Les formes géométriques occupent encore un peu les murs, mais plutôt celles d’inspiration Art déco. La jungle et l’éthnique chic sont toujours dans le top 10, comme les matières naturelles, les effets toile ou bois. Ils marquent un retour « rassurant » aux racines, aux origines. Le texturé fonctionne également. On pense au papier peint fait main en bois ; au tissu alvéolé, posé en mode « tag » ; au velours aussi, ou encore, plus surprenant, au coquillage, au nénuphar tressé au métier à tisser, au vinyle lessivable, aux billes de verre… Et pour ce qui est des coloris, on mise sur le plein de couleurs et les teintes vintage (vieux rose, bleu pâle, gris…). Ou un beau dessin qui attire l’oeil !

#OBJET DÉCO INCONTOURNABLE La tendance ? « C’est qu’il n’y en a jamais eu autant. C’est à la mode ! » constate Catherine Thierard, du Hall du papier peint. « Il y a une vraie recherche graphique, de plus en plus de matières. C’est plus travaillé, plus fin. » Le papier d’aujourd’hui a du caractère. Il meuble, habille, accessoirise une pièce et, surtout, la personnalise. Au point que les rois de la haute couture lui consacrent des collections. En quête d’un réel décor pour toutes les pièces de la maison, on le voit aujourd’hui comme une œuvre d’art à accrocher au mur. « C’est le cadre qu’on n’a pas mis. Il apporte une profondeur à la pièce ; adoucit l’ambiance, qui devient cosy, rassurante. On met un peu de sa personnalité, pour se sentir bien chez soi. » Mais aussi être à la page : le papier peint est devenu un incontournable vu dans la boutique « in » et le dernier magazine de déco !

#BIEN DOSÉ La pièce entièrement tapissée, c’est fini. Idem pour le lé tout seul au milieu du salon. Passé de mode. À moins que… « Il n’y a plus de règles ! » selon Hervé Gadroy de la Boutique Décoration HG, qui préfère quand même recouvrir un mur entier. « Tout ce qu’on pouvait définir en tant que décorateur n’existe plus. Les gens veulent de l’originalité. » Alors si l’envie vous vient de jouer avec des palmes de chez Christian Lacroix en différents endroits d’une pièce… Rien ne vous l’interdit. Pour autant, « beaucoup choisissent aujourd’hui un motif et reprennent l’un des coloris pour peindre les trois autres murs », constate le spécialiste. Un mur, c’est la valeur sûre. Ça casse les volumes, donne de la perspective ou met de la matière dans un appartement trop petit pour être meublé. Sachez encore qu’il existe des papiers aux motifs tous différents (on bannit la répétition) ou des panoramiques de deux lés pour créer le tableau que VOUS avez choisi (personnalisation, c’est le maître mot). Il n’y a guère que le papier au plafond qui reste encore confidentiel. Quoique… Chez Hervé Gadroy, l’imprimé nuages a déjà des adeptes !

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$UWLVDQV GH SÂªUH HQ È´OV depuis 75 ans Lâ&#x20AC;&#x2122;aventure dÃ©bute exactement en 1942 Â¢ OÈ&#x2021;DEDWWRLU GH OD 3RUWH GH 3DULV $UWLVDQ savonnier, Raymond y rÃ©cupÃ¨re les suifs quâ&#x20AC;&#x2122;il transforme en savons, puis les boyaux pour HQ IDLUH GHV FRUGHV GH UDTXHWWHV GH WHQQLVb Pendant la guerre, il se met Ã travailler les tripes, dÃ©laissÃ©es par les Allemands qui se UÂ«VHUYDLHQW OHV SDUWLHV QREOHV GHV EÂ¬WHV &È&#x2021;HVW ainsi que dÃ©marre lâ&#x20AC;&#x2122;aventure de la Maison $XGLQRW mb /D WULSHULH HVW QRWUH SUHPLHU PÂ«WLHUb } FRQÈ´UPH 3DVFDO $XGLQRW mb &H PRW peut faire peur parce que tout le monde nâ&#x20AC;&#x2122;aime pas les abats, mais nous sommes È´HUV GH QRWUH VDYRLU IDLUH 1RXV VRPPHV OHV GHUQLHUV WULSLHUV GH OD 0DUQHb b}

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icolas Pehlivanian, quinquagénaire parisien et amateur de photographie, travaille dans l’hôtellerie depuis ses 18 ans. Il décide de s’installer à Reims en 2005 avec l’arrivée prochaine du TGV et de reprendre la direction de l’Hôtel Mercure Parc des Expositions. Situé dans un quartier peu fréquenté des touristes (zone Farman), il pense rapidement à rénover l’établissement ouvert en 1974. Pour lui, cet hôtel dont l’ancrage local est fort, se situe dans un quartier qui bénéficie d’un développement économique encore disponible pour de grands projets. En 2016, une opportunité de rénovation arrive enfin grâce à laquelle Nicolas Pehlivanian peut enfin relever le défi. En septembre 2017, un premier jalon est posé en collaboration avec Anne-Sophie Velly, directrice artistique de Maison-Vide. Une fresque artistique extérieure et éphémère est réalisée par la jeune artiste Hélène Bleys qui travaille en résidence pendant 15 jours au sein de l’établissement. Ainsi naissent l’idée de la thématique « Maison d’Artistes » et l’envie de développer une ambition artistique forte pour rénover l’ensemble de l’établissement et offrir une expérience

•C •S •S

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C’EST DANS UNE AMBIANCE COSY ET CONFORTABLEMENT INSTALLÉE DANS UN FAUTEUIL PRÈS DU BAR QUE JE RENCONTRE NICOLAS PEHLIVANIAN, DIRECTEUR DE L’HÔTEL MERCURE PARC DES EXPOSITIONS ET CHEF D’ORCHESTRE DE LA RÉNOVATION DONT L’HÔTEL A FAIT L’OBJET RÉCEMMENT.

originale aux clients. Le projet de rénovation a été confié à Dominique Hottois, architecte designer belge, qui a su jouer avec les espaces pour réinventer cet hôtel classique et le transformer en un lieu ouvert, cosy et vintage. Grâce à sa vision, les espaces sont devenus des lieux d’expression artistique. Pour concrétiser ce projet, les équipes ont constitué un « comité artistique », avec des acteurs locaux impliqués dans la sphère artistique tels que Maison Vide, l’ESAD, la Cartonnerie, le Fonds d’Art Régional Contemporain (FRAC)… La ligne directrice tracée, Nicolas Pehlivanian a ensuite fait appel à plusieurs artistes locaux tels que Kusek, Maison Vide, Cèz-Art, Iemza et bien d’autres pour venir investir 9 des 101 chambres ainsi que différents espaces de vie de l’établissement de l’entrée au restaurant, en passant par l’escalier central. En parallèle, un travail de réflexion a été mené pour offrir une nouvelle expérience client. Le hall a été complètement repensé, décloisonné avec une signalétique gommée. Les clients sont désormais accueillis par des Welcomer au dress-code décontracté pour un accueil maison « sur-mesure ». Il aura fallu 18 mois pour que l’Hôtel achève sa transformation et révèle sa nouvelle identité pour le plus grand plaisir de ses clients.

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GIORGIA SPINELLI LE STADE DE REIMS AU FÉMININ

PAR SYLVAIN

l n’y a pas que des hommes au Stade de Reims. Oui, il y a aussi les femmes. Et, de leur côté, tout va pour le mieux : elles ont dominé la Ligue 2 et grimpent en D1 pour la saison prochaine. Au passage, rappelons que les Rémoises ont été les pionnières du foot féminin en France dans les années 60. Puisqu’on parle de foot féminin, rappelons aussi à ceux qui ne ne sortent pas de leur salon, que le stade Auguste Delaune accueille quelques matches du premier tour du mondial de foot féminin (7 juin - 7 juillet), ainsi qu’une 8e de finale. Et, comme le foot féminin est dans l’air du temps, nous avons rencontré Giorgia Spinelli, la capitaine de l’équipe des Rouge et Blanc. Elle a 25 ans, elle est rémoise depuis deux saisons, mais à son grand desespoir, qui est aussi le nôtre, n’a pas été retenue dans la sélection italienne pour le Mondial. Il lui reste la fierté de poursuivre l’aventure du Stade la saison prochaine en D1. Giorgia Spinelli vient de Milan où elle évoluait au sein du club de l’Inter. Entre le centre de vie du club Raymond-Kopa, à Bétheny, et le cœur de la cité des Sacres elle a vite pris ses marques.

‘‘L’identité naît de la différence’’

Que pensez-vous de la ville de Reims ? Je connaissais Reims pour le Champagne mais j’ai surtout appris à la découvrir depuis que je suis ici. C’est une ville agréable à vivre, je trouve la cathédrale magnifique, j’aime bien le centre-ville, les boutiques, la place d’Erlon.

Où aimez-vous vous balader quand vous avez un peu de temps ? De préférence en centre-ville. Ou dans les parcs dès qu’il fait beau, avec mes amis. Plutôt au Parc de Champagne ou à Léo-Lagrange.

Et pour boire un verre, ou manger un morceau avec vos coéquipières ? On va parfois au Lion de Belfort. Toujours place d’Erlon, il y a aussi le Tablier, et parfois, on choisit d’aller à Feifei, vers Hyper-U à Reims-Village.

Quel est votre plat préféré ? Les pâtes en bonne Italienne ? Si je dois choisir je dirais pizza. J’adore aussi les pâtes mais pas des spaghettis.

Je préfère aller en centre-ville que dans les centres commerciaux. Pour tout ce qui est sport, je vais chez Adidas et pour les vêtements de ville, Zara, H&M. Ce sont les mêmes enseignes qu’en Italie.

Que pensez-vous du centre de vie RaymondKopa où vous vous entraînez et où vous jouez ? C’est un centre qui est très bien structuré. On a tout pour bien faire notre travail. Et, bientôt, nous aurons un bâtiment réservé aux filles.

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SANTÉ

LES ALIMENTS

ULTRA-TRANSFORMÉS

D PAR MATHILDE

epuis la création du PNNS (le Programme Nutrition National Santé) il y a 20 ans, nous voyons pourtant les chiffres de l’obésité augmenter de manière considérable. Pourquoi ? En partie car les bonnes informations ont été perdues dans des discours souvent manipulés par l’industrie agro-alimentaire. Hello les lobbies !!! Des groupes de scientifiques, en lien avec les industries, ont mis au ban de nombreux groupes d’aliments ce qui a eu pour effet de permettre l’arrivée de produits ultra-transformés. Ainsi, dans les années 80, la matière grasse a été diabolisée pour détourner l’attention du sucre, alors déjà lié à l’augmentation de nombreuses maladies, ce qui a permis de vendre des aliments à 0%, puis ce fut le tour du sel, du gluten, des produits laitiers, de la viande rouge, etc. bref, ces aliments ultra-transformés ont pu satisfaire la demande des consommateurs, c’est-à-dire nous ! En éliminant ces matières premières, on a remplacé la masse perdue par des additifs et des ingrédients plus que douteux, en nous gavant de produits qui ne sont pas des aliments… (exemple : néohespéridine dc, acésulfameK, orthophénylphénol de sodium).

Alors, comment manger mieux ? Comment manger plus équilibré ? Manger sainement c’est manger VRAI !!! Manger de vrais aliments peu transformés, c’est-à-dire consommer des aliments les plus bruts possible ! Manger de tout en quantité raisonnable, en accord avec ses dépenses énergétiques. Manger en pleine conscience : ne pas avaler ce qui passe sous la main, mais apporter au corps des nutriments vitaux. Aussi, choisir des produits de saison et locaux. Et enfin être attentif à l’index glucidique ! (réf. l’instant rémois n°12)

Comment reconnaître les aliments ultra-transformés ? • Le nombre d’ingrédients et d’additifs, est supérieur à 5 dans la liste des ingrédients. • Le marketing est primordial, les emballages sont attractifs. • La liste des additifs ressemble à un cours de chimie, ce sont des ingrédients que nous n’avons pas dans nos placards. • Se méfier des allégations : détox, diététique, équilibré, élu « produit de l’année »... qui ne sont pas réglementées et sont uniquement commerciales.

Les sucres cachés Les industries agro-alimentaires ajoutent du sucre partout pour augmenter la masse de leurs produits à moindre coût. Les sucres cachés…une loooooongue liste. Il en existe plus d’une cinquantaine… en voici quelques un : le fructose, le glucose, le sirop de glucose, le dextrose, le sucre inverti, l’amidon et l’amidon modifié, les maltodextrines, le lactoserum, le lactose, l’extrait de malt d’orge, l’amidon de maïs, l’amidon de riz, l’amidon de tapioca…

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CINÉMA

TOUT LE MONDE A DÉJÀ VU LE GRAND BLEU. TOUT LE MONDE... SAUF MOI. JUSQU’À CE JOUR D’AVRIL OÙ, PLUS DE 30 ANS APRÈS LA SORTIE DU CÉLÈBRE FILM RÉALISÉ PAR LUC BESSON, JE ME SUIS ENFIN RÉSOLUE À PLONGER MES YEUX DANS CEUX DE JACQUES MAYOL. JE N’AI PLUS QU’UNE SEULE ENVIE : M’Y NOYER.

BONNES RAISONS DE (RE)VOIR

LE GRAND BLEU

Pour tomber amoureuse

Dans la (ma) vie, il y a un avant et un après Jean-Marc Barr. Ou plutôt Jacques Mayol, car son personnage est tellement envoutant qu’il est difficile de dissocier l’un de l’autre. Il est Jacques Mayol, point Barr... Comment résister au regard bleu azur de cet homme qui joue avec sa vie au rythme d’une passion dévorante et d’une fragilité déconcertante ? L’espoir illusoire de réussir à le sauver de lui-même représente le fantasme ultime. Sûre que j’aurais fait mieux que sa belle Rosanna Arquette !

POUR LA BEAUTÉ DES PAYSAGES Le Grand Bleu, c’est aussi un merveilleux voyage autour du monde, d’abord en Grèce, où le jeune Jacques Mayol a passé son enfance, puis au Pérou, où il plonge dans les eaux glacées ou encore à New York où vit celle dont il va faire chavirer le cœur. C’est aussi l’Italie, celle d’Enzo, son rival-ami, originaire de Sicile, où se joue le championnat du monde. Mais c’est surtout un voyage sous-marin, là où le bleu du ciel s’efface pour céder la place au bleu pénétrant de la mer. Un bleu dont on ne revient pas toujours.

Pour les dauphins J’ai enfin compris pourquoi toutes mes copines d’école étaient fans de dauphins dans les années 90. Ce n’est certainement pas à cause de Flipper. Moi aussi, depuis que j’ai vu Jacques Mayol nager avec des dauphins, j’ai envie d’en dessiner partout, de m’en tatouer un dans le dos et de crier au monde entier que j’adore les dauphins (et Jacques Mayol). Il faut dire que le film place la barre très haut : notre héros va jusqu’à abandonner sa chérie après l’amour pour aller nager avec ses amis toute la nuit. Dauphins 1 – Rosanna 0.

Intérieur

Extérieur

POUR RIRE ET PLEURER Pour détendre la pression, et il y en a dans ce film, on peut compter sur le personnage d’Enzo Molinari, alias Jean Reno. Derrière ses répliques brutales souvent hilarantes, son air un peu rustre et sa mama italienne toujours prête à lui faire manger sa pasta, il est vraiment attachant. Le film retrace davantage l’histoire de son amitié avec Jacques et de la passion qu’ils ont pour la plongée que l’histoire d’amour avec Rosanna. D’ailleurs – sans risquer de spoiler personne, après tout, qui n’a pas vu ce film à part moi ?! - le seul amour de Jacques, c’est le Grand bleu. C’est tragique mais c’est ce qui le rend si beau.

Pour la musique Le succès du Grand bleu, c’est aussi cette ambiance très spéciale dans laquelle le spectateur est emporté grâce à la musique électronique d’Eric Serra. Un choix précurseur à l’époque ! Mais qui retranscrit à la perfection « l’autre monde ». C’est comme si on avait plongé sous la surface de l’eau, de l’autre côté du miroir. On entend des sons qui semblent irréels. Des dauphins ? Le chant des sirènes ? Et puis, il y a cette lenteur dans le rythme, comme lorsque l’on est sous l’eau, quand notre corps avance au ralenti, à la fois lourd et léger. La rareté des dialogues rend la tension encore plus forte, comme le signe d’un irrémédiable drame qui se noue peu à peu.

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SUZETTE EN GOGUETTE

CROQUER LA VILLE #ÉPISODE 2

L’après-midi au parc de Champagne (sans champagne)

SUZANNE, DEUX ANS ET DEMI, CONTINUE SON ÉPOPÉE DU MERCREDI DANS LES RUES DE LA VILLE. OU COMMENT TROMPER L’ENNUI QUI GUETTE.

Rien de nouveau sous le soleil mais s’il est de la partie, la sortie aura le mérite de (fortement) fatiguer le petit. Vous pourrez : • Cibler les aires de jeux, dont une en bois style Robinson (idéale pour un abandon). • Dévaler les pentes du parc à vive allure. Variante : vous rouler dans l’herbe. • Piétiner les plantes aromatiques du jardin (attention, ici, ne pas se faire prendre). • Courir, courir vite (surtout quand on vous aura pris). • Jouer dans le sable, vous enterrer vivante. • Éclabousser les chaussures à l’eau des fontaines potables. • Boire l’eau des fontaines pas potables. • Cueillir des pâquerettes. Faire des colliers avec. Scalper les pétales. Ah, tiens, une violette. Ça change. • Opérer une improbable collecte : « Ô, regarde ! Un champignon en forme de rond ! » Non Suzon, c’est un marron (ya plus de saison).

Leçon d’histoire Le parc de Champagne, appelé Pommery jusqu’en 2004 et son rachat par la Ville, fût inauguré en 1911. Le Marquis de Polignac, petit-fils de la veuve Pommery, voulait alors doter ses employés d’un jardin d’agrément autant que d’un parc sportif où cultiver leur beauté. Piscine, gymnases, collège d’athlètes... 100 ans plus tard, les 22 hectares sont toujours incontournables avec ping-pong, tennis, expos, oiseaux, abdos, basket et sports à roulettes assortis d’événements toute l’année.

BALADE

Virée shopping (sans se faire virer) S’il pleut, les boutiques vous abriteront volontiers. S’il fait chaud, elles sont climatisées. Mais attention à choisir la bonne : pas d’objets cassants, pas de rayons trop serrés, pas de clients dérangés, bref, un endroit cool, avec un linéaire suffisamment long pour l’arpenter longtemps. Au hasard : direction la rue Ponsardin et le déstockage mythique de la Redoute, offrant quelques grandes marques dans un savant fouillis. Repoussant ? Que nenni ! C’est ça qu’on cherche, justement. Il y a des paniers géants à traîner, on peut même monter dedans. Il y a des sacs à hauteur d’enfant, pour jouer à la maman. Et des cabines au rideau d’isoloir pour un cache-cache endiablé... Vous pensiez rester seule un moment ? Repassez dans cinq ans.

L’heure du goûter En centre-ville, c’est facile : on passe au Four à Bois, rue de Vesle, chercher des mini-financiers au chocolat par poignées. On les mange tout le reste de l’après-midi, ça va vite, on les appelle les petits gâteaux de Reims, moins secs que les roses et on n’en fait qu’une bouchée. Mais ce jour-là, après le parc de Champagne, on a poussé jusqu’à la Case à Pain de Sillery (très bien, aussi), pour un simple pain au chocolat. Et c’est au bord du canal, sur la halte aux canards, que nous l’avons englouti.

Une frite, pour finir L’autre goûter préféré de Suzette, à faire pâlir toute protection de l’enfance qui se respecte, c’est la frite. Le mercredi, tout est permis. Direction la place d’Erlon et son patatier Belge (un Ardennais, en fait), qui arbore son drapeau noir-jaune-rouge devant son kiosque fritier. Pratique, pas cher, régressif, on en reprendrait bien un cornet. PAR PAULETTE

RÉSEAU

DERRIÈRE LE ZINC DE

STÉPHANE LAUREYS

PAR PEGGY

n passant la porte du Central Park Café vers midi, vous croiserez du beau monde : professions libérales, cadres sup’, chefs d’entreprise… « Le Central » est un restaurant atypique, une sorte de cantine business à la clientèle fidèle. Passionné de golf, Stéphane, pour qui il était « hors de question de s’installer à Reims » et qui avait vu ses parents « en baver dans leur hôtel restaurant d’Epernay », rachète pourtant l’établissement en 2002. Il y place Stéphane Kikel en cuisine, amène tout son réseau et l’affaire « démarre pied au plancher ». Le patron aime la générosité dans les relations et dans l’assiette : « Quand j’embauche quelqu’un, je regarde le côté humain avant tout ». Karine, Richard, Larbi et Denis, le chef depuis 2003, forment pour Stéphane « une p’tite famille ». Et tous les midis en semaine, à l’intérieur ou en terrasse, on vient déguster une poêlée de rognons de veau, un tartare ou la fameuse pluma ibérique, le tout accompagné d’une carte des vins généreuse. Un lieu simple et humain où, souvent, Stéphane vous appelle par votre prénom et où l’équipe vous trouve une table, même en dernière minute. Cerise sur le gâteau, avec les réservations Stéphane s’amuse à ébaucher des plans de table pour favoriser les rapprochements : « Chez moi, on fait des contacts, du business et parfois des signatures de contrat. Lorsqu’à la fin d’un service, deux tables partagent un verre ou l’addition, je me dis que j’ai réussi mon job ».

RÉSEAU

Arnaud Lallement Chef triplement étoilé à la tête de l’Assiette Champenoise « Stéphane est un passionné, un véritable entrepreneur qui porte son établissement à bout de bras. Je viens au Central Park avec mon épouse parce que j’y trouve une cuisine traditionnelle, de qualité et une clientèle agréable d’habitués ».

Didier Perrin Président de l’association Stade de Reims et coactionnaire principal de la SA Stade de Reims « Stéphane est un ami depuis 15 ans. Il tient une des belles et bonnes tables rémoises où je rencontre des gens que j’apprécie et des amis. L’aile de raie, par exemple, est un régal. »

Garance Thiénot Directrice générale des champagnes Thiénot « J’apprécie ce lieu pour le professionnalisme de l’équipe, dans une ambiance chaleureuse et animée. On retrouve à la carte tout au long de l’année des plats de qualité qui font la renommée du restaurant ».

DÉGUSTATION

LAUREEN EST VIGNERONNE À TROIS-PUITS. ON L’AIME POUR SA GÉNÉROSITÉ ET SA PASSION DE LA CHAMPAGNE. LA SORORITÉ EST SON MAÎTRE MOT TANT POUR SON DOMAINE QUE PAR SON ASSOCIATION LES FA’BULLEUSES DE CHAMPAGNE. SA FÉMINITÉ EST ASSUMÉE ET REVENDIQUÉE DANS LE MONDE VITICOLE. JE PARS LUI POSER 10 QUESTIONS SUR SA PERSONNALITÉ ET SUR SA CUVÉE ROSÉ DE SAIGNÉE.

Elle fait s

t saigner ses raisins Pourquoi aimes-tu particulièrement ton champagne rosé ?  J’aime mon Rosé de Saignée car j’ai une affection particulière pour le terroir et la vinification de cette cuvée. Quand l’année le permet, j’élabore mon rosé à partir de mes pinots noirs issus du vignoble de Rilly-laMontagne. C’est une cuvée parcellaire : « les Grosses Bornes ». Les vignes reposent sur un sous-sol argile puis calcaire. Mon père me disait souvent que c’était la vigne préférée de ma grand-mère de par son atmosphère unique et salvatrice. On s’y sent bien. Depuis la parcelle, Rilly se dessine sur la droite, Reims s’imagine vers la gauche et devant, la perspective de la Montagne de Reims est magnifique. Et pourquoi vinifier ta cuvée en « méthode saignée » ?  Je vinifie en « méthode Saignée » car j’aime cette vinification traditionnelle qui permet d’extraire des arômes de petits fruits rouges bien croquants. La macération apporte de la matière et une belle amplitude gustative. Dès que les notes de fruits rouges sont bien intégrées et en harmonie avec le moût, je décuve. Chaque année est différente, le vin dicte ses règles ! Quel est ton plus beau souvenir avec ton rosé ?  J’ai beaucoup de souvenirs avec mon rosé : des moments de partage en famille ou entre amis autour d’une belle côte de bœuf. Mais peut-être que mon souvenir le plus atypique serait d’avoir fêté avec mes copines l’ascension de l’Everest de mon mari, une flûte de rosé à la main. À chacun ses plaisirs ! Quel est la couleur de ton rosé ?  Je pense que c’est framboise brillant.

DÉGUSTATION

Ton endroit préféré à Reims pour boire un verre de rosé ?  J’aime l’ambiance du Café du Palais, son univers si chaleureux. Je suis sensible à l’histoire de cette affaire familiale qui se transmet et perdure. Eux aussi ont des racines bien ancrées. Où aimes-tu faire un pique-nique avec une bouteille de rosé ?  J’adore la nature et l’énergie des arbres. Nous avons la chance d’avoir les faux de Verzy à côté de chez nous. Une petite balade en famille, rien de tel pour se ressourcer ! Où sors-tu le soir pour boire des vins rosés ?  Je sors souvent dans les bars à vins pour découvrir de nouveaux vins ou de nouvelles régions : le Wine bar et le Coq rouge sont mes endroits de prédilection. Quel est ton endroit préféré pour faire les boutiques ? J’aime la partie piétonne de la rue de Thillois. En un coup de baguette magique, la vigneronne se transforme… Si tu dois choisir une musique avec ta cuvée rosé, laquelle ? La musique « Soleil » de Matthieu (Barcella). L’ambiance et le titre de cette chanson me rappellent tous les bons moments de complicité passés au Cap-Ferret avec mes amis. J’y entends aussi les rires de nos enfants… Où aimes-tu déjeuner avec un verre de rosé ?  J’aime déjeuner au Continental, c’est un restaurant raffiné. Les plats sont savoureux et le personnel accueillant. Il n’y a pas de bons endroits sans bonnes personnes. PAR ELISE

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Le Spark prend ses quartiers d’été et monte dans les étoiles Déjeuner : du lundi au vendredi 12h / 14h Bar lounge : du mardi au samedi 15h / 23h Sous réserve d’une météo agréable 41 boulevard Foch - REIMS 03 26 88 68 08 -

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ANNE ET SES VOYAGES

LES 7 BONNES RAISONS Dâ&#x20AC;&#x2122;ALLER

AUX PHILIPPINES

ARCHIPEL DE LA CEINTURE DE FEU DU PACIFIQUE S’ÉTIRANT DE TAÏWAN À LA MALAISIE, LES PHILIPPINES REGORGENT DE TRÉSORS INSOUPÇONNÉS. FOCUS SUR LES 7 BONNES RAISONS DE VOYAGER AUX PHILIPPINES, AU CŒUR DE « L’ASIE QUI ARBORE UN SOURIRE ».

Pour sa population extrêmement accueillante On vous aura prévenu !!! (Dans le bon sens du terme). Les philippins sont réputés pour être très chaleureux et souriants. Et dieu sait que c’est vrai ! Quel bonheur de se balader dans un pays où les gens ont le cœur sur la main et sont toujours là pour vous sourire sans rien demander en retour…

Pour ses paysages incroyables

Que cela soit pour ses rizières mondialement réputées et classées au patrimoine de l’UNESCO ou pour ses innombrables volcans, en activité ou non, les Philippines regorgent de paysages « carte postale », qui ne pourront qu’émerveiller vos rétines. Il n’y a pas dix minutes qui se passent sans que l’on ne soit époustouflé, tout simplement.

Pour ses traditions uniques au monde Il n’y a rien de plus plaisant que de se rendre dans un pays dont les traditions sont encore conservées et respectées. Et c’est aussi en grande partie pour ça que qu’il faut se rendre aux Philippines. En voici quelques-unes : Vous souhaitez vous déplacer ? Il faudra prendre le « Jeepney », une sorte de bus au style vraiment unique au monde… Et on peut même se mettre sur le toit de ce dernier si ça nous chante. Dans le village de Lucban, au sud de Luzon, la plus grande île de l’archipel, on admire le 15 mai de chaque année les façades des maisons se couvrant d’une mosaïque de légumes, fruits, feuilles en pâte de riz, en l’honneur de Saint-Isidore le laboureur, patron des Pahiyas. À Palawan, les hommes de l’ethnie des Tagbanua défient la pesanteur pour récolter les nids d’hirondelles aphrodisiaques, revendus à prix d’or dans tous les Chinatowns du monde.

VOYAGE

Pour sa cuisine

Pour ses plages paradisiaques, pour le diving et le snorkeling

Bordées de majestueuses falaises, de lagunes, les plages des Philippines sont moins connues que celles de la Thaïlande ou de l’Indonésie, mais tout autant paradisiaques, comme l’attestent les Visayas et Palawan (coup de cœur pour El Nido !). Les lagons et sublimes fonds sous-marins riches de plus de 50 espèces de coraux, de dauphins, de tortues en voie de disparition, succèdent aux forêts primitives, aux curiosités géologiques de Bohol, aux cratères fumants du volcan Taal, aux grottes et cascades de Sagada... Plongée, croisière entre mer et volcan et randonnée rythment la découverte, et au détour de sentiers, on débusque varans géants, oiseaux exotiques, et peut-être même tarsier dans la jungle préservée...

Pour les amoureux de la marche

La nourriture philippine n’est bizarrement pas la plus réputée… Et pourtant, il y a de quoi manger et se faire plaisir ! La cuisine est d’ailleurs très diversifiée puisqu’elle est influencée par la nourriture chinoise, espagnole et malaise… Un coup de cœur ? Tout simplement les mangues, naturellement sucrées comme jamais, un véritable délice de les dévorer les unes après les autres.

Les Philippines rassemblent de très nombreux volcans et points culminants sur ses quelques 7 000 îles. Il y a de très nombreux treks sympas à faire, avec en premier lieu celui des rizières de Banaue/Batad, dont le niveau est relativement accessible mais je vous assure que vos yeux s’en souviendront pour longtemps. J’ai aussi entendu beaucoup de bien du trek de Batanes, plus au nord du pays. Avis aux amateurs.

P R AT I Q U E Capitale : Manille (environ 15 millions d’habitants). Population : 100 millions d’habitants. Langue officielle : Philippin et anglais. 6 heures de décalage horaire avec la France (quand il est 13 heures à Paris, il est 19 heures aux Philippines). Formalités : Passeport valide 6 mois après la date de retour

C’est un pays encore peu touristique

Le dernier argument, et sans doute pas le moindre ! Les Philippines, c’est un pays encore relativement oublié par le tourisme de masse… Et il faut vraiment en profiter le plus rapidement possible avant que tout cela ne change. Nous nous posons d’ailleurs la question : Ne devrait-on pas garder ce petit coin de paradis pour nous ? La raison l’a emporté, et nous n’avons donc qu’un conseil à vous donner : Vos prochaines vacances, passez-les aux Philippines !

ANNE ET SES VOYAGES 27 rue de Vesle - Passage du Commerce 03 51 56 11 52 @anneetsesvoyages Anne Jaouën Yoriatti

Fondatrice « Anne et ses Voyages »

Julie Gomez

Créatrice d’évasion

SOIRÉE

Cocktail

Dans le cadre prestigieux de la Maison Cordon Rouge à Reims, 10 lecteurs de L’Union ont pu s’initier à la confection de cocktails réalisés avec deux cuvées de la Maison de champagne Mumm, partenaire de l’événement, sous la houlette de deux barmen mixologues.

L E S C O C K TA I L S

Le Nouveau Véniten

La Rossa Vita

Le Jardin Printanier

Ingrédients

• 30 ml de purée de pêche blanche • 100 ml de champagne Mumm

• 30 ml d’Absolut Lime • 3 cuillères à cocktail de sucre vanillé • ½ citron vert (coupé en 8) • 90 ml de champagne Mumm

• 15 ml de gin • 10 ml de jus de pomme frais • 5 ml de jus de citron frais

Préparation Mélanger parfaitement le champagne et la purée de pêche.

Préparation écraser le citron vert avec le sucre vanillé. Arroser d’Absolut Lime, puis ajouter le champagne sur de la glace pilée.

• 3 ou 4 feuilles de basilic frais • Glaçons • Champagne Mumm

Préparation Verser dans un shaker le gin, le jus de pomme, le citron, Couvrir de glaçons et secouer pendant 20 secondes. Verser le mélange dans un verre, en utilisant une double passoire, compléter avec le champagne.

INDISCRET

DANS LE TÉLÉPHONE DE

MAXIME VALETTE LE PLUS CONNECTÉ DES ENTREPRENEURS RÉMOIS, CRÉATEUR DU SITE « VIE DE MERDE » EN 2008 ET AUTEUR D’UN GUIDE POUR RÉUSSIR SUR LE WEB, L’EST-IL TANT QUE ÇA ? RÉPONSE DANS SON BUREAU, À QUARTIER LIBRE.

Un ou deux téléphones ? Deux, depuis la sortie de mon livre « En Ligne ». Je voulais rester joignable sans pour autant trop divulguer mon numéro perso. Je ne reçois pas forcément beaucoup d’appels mais le dernier, c’était BFM TV. CQFD.

PA R M I 1 5 0 A P P L I S AnyList : une liste de courses collaborative. Hyper pratique. Ce matin après ma douche, j’ai rajouté du Destop. McDo : pour cumuler des points. J’en suis à 200, ça fait déjà quelques Big Mac. Slack : un réseau social interne pour les entreprises. Je peux suivre les réunions à distance. Yomu : je lis des e-book au lieu de traîner sur Facebook. Onefootball : pour suivre les résultats, y compris le Stade de Reims. Bonus : pas de pub. Vie de merde : j’y passe, parfois, pour vérifier que tout va bien.

Tu détestes : les réseaux sociaux. Je vais un peu sur LinkedIn quand même, c'est plus positif que Twitter où les gens s'indignent. En 2013, j'ai fait une conférence TedX intitulée : « lâchez votre téléphone ». Travaillez, au lieu de geeker ! Tu adores : Carrot. Une appli météo hyper bien faite, jolie (mais payante et en anglais), avec des notes humoristiques. On peut même retrouver le temps d'une année passée. Ton réflexe le matin : Les infos. Dès 6h30, je vais sur SFR Presse et je check tout ce qui concerne Quartier Libre. Ton dernier appel : une amie parisienne qui est passée à l'improviste samedi. On m'appelle rarement pour le boulot, tout se passe par écrit. Un coup de fil, c'est toujours louche. Ta sonnerie : Je ne sais pas, je suis tout le temps sur vibreur. Attends, on fait le test. Sonnerie standard de l'Iphone 10. Ta playlist : j'écoute des podcasts, des formats courts, scriptés et de qualité. Nova, Europe 1, Allo ciné... J'ai

d'ailleurs créé une boîte qui héberge des podcasts. Ton fond d'écran : mon chat, Friedrich, un ragdoll né en Moselle. Je voulais un chat gentil, qui aime les gens, qui vienne prendre l'apéro avec nous, sur le canapé. Ta dernière photo : l'apéro, justement, que j'ai préparé hier pour des amis : avocat, Saint-Moret et rondelles de radis sur leur toast de pain complet. Un régal.

Les modèles ?

Iphone. J’en change tous les deux ans parce qu’avec mon boulot, c’est important de connaître les derniers usages. Le second, c’est un téléphone reconditionné. J’ai fait un geste sur Backmarket : j’ai pris le moins cher et j’ai mis une carte. Ça marche nickel.

PAR PAULETTE

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MUSIQUE

La playlist envoûtante DE LOUIS POVOA-VOGT

es partitions à la restauration, il n’y a qu’un pas, que Louis Povoa-Vogt a franchi avec talent. Batteur depuis l’âge de 6 ans, le Rémois de 23 ans donne désormais aussi le tempo tous les après-midi au Café du Palais, dont il a repris les rênes avec ses parents et sa sœur Marie. « La musique, en soi, c’est un partage. Tu offres aux gens ce que tu as créé. Ici, c’est pareil. Tu racontes une histoire. » Celle d’une institution rémoise, recélant d’anecdotes et d’oeuvres d’art, qui l’a vu grandir. Quand il n’est pas avec son groupe Underdog Effect sur la scène du Cabaret Vert, de la Magnifique Society, ou encore des Bains Douches à Paris ; quand il ne bat pas la mesure pour Thibaud Batteux, avec qui il forme Temple Kid, c’est donc ici que cet autodidacte s’épanouit et régale le public. « La musique m’a décomplexé », confie Louis, d’un naturel réservé, qui a vu sa timidité s’envoler le jour où il a usé de ses baguettes devant 5 000 personnes. C’est aux clients qu’il fait maintenant face, avec « politesse et courtoisie », des valeurs transmises par ses parents. « J’ai réussi à trouver ma place. Je me sens chez moi. J’aime voir le visage des gens s’illuminer lorsque je leur apporte leur plat. Ça me fait frissonner ! » Autant que les solos de batterie de son mentor Stewart Copeland...

MUSIQUE

1. POLICE - MESSAGE IN A BOTTLE C’est un souvenir d’enfance, quand mon père m’emmenait à mes cours de batterie. Je me disais : c’est pas possible, il sont plusieurs ! Stewart Copeland a quelque chose sur scène d’incroyable. Et maintenant, j’arrive à faire comme lui !

2. ARCTIC MONKEYS – CRYING LIGHTNING C’est l’une de mes préférées d’eux. Mais c’est surtout un groupe qui m’a beaucoup influencé pendant mon adolescence. Je m’inspire du batteur quand je compose.

3. STICKY FINGERS – NO DIVIDE Je les ai beaucoup écoutés. Et puis un matin, Thomas (Underdog Effect) m’appelle et me dit : « On va à Metz ce soir jouer avec Sticky Fingers ». J’avais du mal à y croire. On a pris l’essentiel, ma caisse claire, mes cymbales, et c’était parti ! Le groupe a kiffé ce qu’on faisait ; le lendemain, on rejouait avec eux. C’est ça, la musique. Plein d’imprévus !

4. THOMAS AZIER – COLOR ! COLOR ! C’est un coup de cœur. J’adore les artistes du nord. Mon rêve est de partir en Islande. Il se passe quelque chose là-bas. Lui, est Hollandais, il a un côté Jeff Buckley mais en un peu plus froid. Pour moi, c’est l’une des plus belles voix actuellement.

5. HRVRD – BLACK CREME C’était l’un de mes groupes américains préférés. Cette chanson est hypnotisante. J’ai tout écouté d’eux. Je suis fan. J’ai des EP qu’ils n’ont pas sortis, et même un motif de l’un de ces EP tatoué sur moi !

6. GOMINA – SHE’S LIKE J’aime beaucoup les sonorités de ce groupe français. Un mystère se dégage. Des parties me font penser à

Tim Burton, dont j’adore l’univers. Le batteur est aussi le chanteur. J’ai essayé de faire comme lui… C’est compliqué !

7. GRANDADDY – JED THE HUMANOID Les Brothers m’ont fait découvrir ce groupe. Il se base sur les paroles en plus de la mélodie. L’histoire d’un robot est racontée au fil de l’album. C’est très beau. Pas une seule chanson n’est mauvaise.

8. JIM CROCE – TIME IN A BOTTLE Que ferait-on si le temps s’arrêtait ? C’est ce que raconte cette chanson. Les paroles sont belles. A chaque fois que je l’écoute, je vois un vieux Monsieur en train de faire quelque chose de minutieux dans son atelier. Un horloger, peut-être. J’ai toujours besoin de m’imaginer les choses pour me projeter dans une musique.

9. BEACH HOUSE – SPACE SONG Ma copine m’a fait découvrir ça il y a peu. C’est très planant, très aérien. Je suis passionné d’astronomie. Quand on écoute cette chanson, il suffit de regarder les étoiles pour comprendre ce que le groupe voulait dire. Elle me fait voyager, me fait me sentir bien. C’est incroyable.

10. THE SHOES – WASTIN’TIME Je les écoutais en boucle au lycée. Et puis un jour, alors qu’on répétait avec Underdog Effect à la Cartonnerie, on a vu leur nom en dessous du nôtre. Cette rencontre nous a ouvert des portes. Ce morceau, on l’écoutait dans le vieil Espace de mon père. Il était sur l’un des CD qu’on nous avait donnés quand on a signé avec leur label. On revenait de Paris avec des bonnes ou des mauvaises nouvelles. Mais toujours avec cet album. PAR MARION

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LE SAVIEZ-VOUS ? • Si elle en a tout l'air, la cathédrale de Laon n'en est plus vraiment une depuis la Révolution, quand l'évêque a fait ses valises pour laisser place au Préfet dans la ville. L'édifice est alors devenu une « simple » église paroisiale, aujourd'hui propriété de la municipalité. Reims, toujours siège épiscopal, reste régie par l'État. • 33 rois furent sacrés à Reims de 816 à 1825. Mais, en 936, le carolingien Louis IV est couronné à Laon. La règle, jusqu'en 1027, voulait en effet que ce soit l'archevêque de Reims qui procède au sacre. Mais... pas forcément sur place. • Le 13 décembre 1974, 12 ans après la réconciliation scellée entre de Gaulle et Adenauer, un concert hallucinant de Nico (chanteuse des Velvet Underground) et de Tangerine Dream (électro-psychédélique allemande), prend place à Reims face à 3 000 spectateurs. L'ambiance y est spatiale et la fumée, spéciale... Dieu merci, la cathédrale sera resanctifiée pour Noël.

• Contrairement à Chartres ou Amiens, le labyrinthe symbolique sur le sol de la nef de Reims a disparu en 1779. Les chanoines l'ont éliminé, visiblement dérangés par le chahut des enfants durant les offices. Depuis, le dessin est devenu le logo des Monuments Historiques. • À Laon, on admire un carillon de la fin du XIXe siècle, et surtout l'inscription sur la porte (« Eintritt verboten », entrée interdite), datant de l'occupation. Et oui, pendant la guerre, les cloches ne sonnent pas !

La cathédrale de Laon De style gothique primitif, son modèle en inspira d’autres, dont Reims. Elle fut érigée en moins de 30 ans dès 1150. Au menu : éclairage dernier cri grâce à sa tour lanterne (42 m) et à ses pierres calcaires, quatre étages avec vue (comme la basilique Saint-Remi de Reims) et inspiration anglo-normande. Le chevet, contrairement à Reims, est plat. Le palais épiscopal est devenu palais de justice et la rose des arts libéraux, la principale œuvre des lieux.

Le match des

LAON LA LUMINEUSE VS

La statue phare • À Laon, c'est d'en haut que l'on admire au mieux les deux bœufs surveillant la cité depuis les tours de la façade occidentale. La légende ? Elle raconte qu'un attelage, ne parvenant plus à gravir la colline pour apporter les pierres, se fit aider par un mystérieux bœuf blanc apparu en renfort... Et aussitôt disparu. • À Reims, parmi plus de 2 000 statues, l'Ange au sourire ravit le plus. Réalisé vers 1255, il perdra la tête dans l'incendie de 1914 et deviendra un symbole du patrimoine meurtri. À voir aussi : sirène ou éléphant de Viollet-le-Duc (XIXe siècle), belette (mangeuse de serpents), aigle (de la connaissance) et licorne (symbole de la Vierge) cachés derrière le gâble.

TOURISME

La cathédrale de Reims Sa construction débute un demi-siècle plus tard, en 1211. Le jeu des rivalités humaines, même si l’on construit pour Dieu, force les dimensions : les bâtisseurs se surpassent dans une course à l’élevation. À Reims, on développe les arcs-boutants pour libérer de l’espace intérieur, contrairement à Laon où des traverses de côté viennent contre-buter la voûte. On y contemple des vitraux dessinés par Chagall ou Knoebel.

Reims

cathédrales

REIMS LA ROBUSTE

Laon

• Longueur : 139 m. • Hauteur sous voûte : 38 m. • Hauteur des tours de la façade : 80 m. • Nombre de chanoines : 72. • Le 19 septembre 1914, 25 obus s’abattent et embrasent un échafaudage. Le feu se propage aux bottes de paille, entreposées dans la nef devenue hôpital. Pierres, statues, vitraux et charpente éclatent.

• Longueur : 110,50 m. • Hauteur sous voûte : 24 m. • Hauteur des tours : 60 m. • Nombre de chanoines : 84. • En 1870, l’énorme explosion d’une poudrière fait voler en éclats tous les vitraux.

PAR PAULETTE

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L’EMPIRE DE GIORGIO ARMANI S’EST CONSTRUIT À HOLLYWOOD...

iorgio Armani est né à Plaisance en Italie le 11 juillet 1932. Styliste Italien cofondateur de la Société Giorgio Armani s.p.a., il est particulièrement connu pour ses créations de vêtements masculins et féminins. Ayant laissé tomber ses études de médecine en 1957 pour le monde de la mode, il a d’abord travaillé comme acheteur pour le grand magasin italien La Rinascente, mais c’est en tant que designer chez Cerruti qu’il rejoint au début des années 60 qu’il apprit les techniques qui allaient servir sa carrière. En 1975, Giorgio Armani a vendu sa Volkswagen, l’argent encaissé est allé dans une cagnotte de 10 000 dollars qu’avec son associé Sergio Galléoti ils avaient

en commun, leur permettant d’ouvrir leur maison de mode à Milan. Les vêtements Armani, à eux seuls sont assez impressionnants, et bien que le look décontractédestructuré de ses costumes soit familier aujourd’hui, il a fallu une star du cinéma Hollywoodien pour faire connaitre ce look au grand public. Cette star c’est Richard Gere et le film American gigolo. Après que Richard Gere ait porté ses costumes à l’écran, les ventes d’Armani ont grimpé en flèche. Depuis en nourrissant une relation de travail étroite avec Hollywood, Giorgio Armani a fourni la garde-robe de plus de 300 films. De nos jours l’une des déclinaisons de la maison Armani, la ligne Emporio Armani est diffusée à Reims pour vous Messieurs par la boutique Caviar rue du CadranSaint-Pierre. Si l’heure est à la fête en cette saison de cérémonies, venez découvrir nos sélections exclusives et trouver la tenue qui fera de vous l’invité parfait. Pour ceux qui suivent les dernières tendances, chemise, polos, jeans ainsi que les accessoires pour vos looks décontractés de fin de semaine sont conçus pour répondre aux exigences de tout un chacun.

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ALAIN JULIEN Ancien photojournaliste de l’AFP, Alain Julien est responsable communication dans l’univers du champagne. Venu à la photo par le biais de la danse et du hasard, il continue en parallèle la photographie de spectacle.

« La bonne position, le bon endroit et le bon moment, c’est ça une photo réussie. »

LA DANSE DU PHOTOGRAPHE Solaire est le nom d’un spectacle de danse contemporaine du chorégraphe Fabrice Lambert. Présent au filage en banlieue parisienne parmi d’autres photographes, Alain sait qu’en décentrant légèrement ses photos, il pourra renforcer la sensation de mouvement. Car, il est bien là l’enjeu : il s’agit paradoxalement de figer un corps, un moment, tout en exprimant d’où vient le geste du danseur et où il va. Débute alors pour le photographe une danse, une gesticulation : avancer, descendre, changer d’angle, serrer,… « C’est une histoire de synchronisation entre mes déplacements et les mouvements du danseur. » Crépusculaire. Terrain de jeu du régisseur, la lumière inonde uniquement le sol du théâtre. Le danseur baisse la tête et son visage s’illumine. « À une certaine hauteur, j’ai aperçu un rai de lumière qui rasait le plancher, comme un rayon vert. Et j’ai déclenché très vite, deux ou trois fois. » Une scène d’une fraction de seconde qui dessine un angle droit presque parfait. Si le mouvement appartient au danseur et au chorégraphe, en contraignant l’espace par son cadrage, le photographe tente de livrer dans une image fixe l’intention de l’artiste. « La mise en lumière, la posture du danseur, mon cadrage, tout coïncidait à cet instant. » C’est ça aussi la photographie ; une histoire de coïncidence.

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LA TOMATE, OUI, MAIS ANCIENNE

UNE HISTOIRE DE GOÛT

Maraîchers depuis quatre générations PARFOIS PETITES, DÉFORMÉES OU FENDUES… CHEZ LADAM PRIMEURS, LES TOMATES SONT RAREMENT CALIBRÉES. LE POINT FORT DE CES VARIÉTÉS ANCIENNES, QUI POUSSENT EN PLEINE TERRE À CORMONTREUIL, C’EST LE GOÛT.

Petite présentation pour ceux qui ne connaissent pas encore les Ladam. La famille cultive fruits et légumes depuis quatre générations à Cormontreuil. Aujourd’hui, c’est Patrice et Anne-Line, trentenaires, qui tiennent les rênes de l’exploitation. Le couple a posé ses cagettes rue de Mars il y a trois ans. Ornée d’un miroir d’eau et d’un mur végétal, la boutique a été pensée « comme un véritable écrin ». On y trouve leur production ainsi qu’une sélection des meilleurs produits dénichés à Rungis. En octobre dernier, Patrice a décroché le graal tant convoité de Meilleur ouvrier de France, classe Primeurs.

Cultivées avec amour et sans pesticides ni engrais chimiques Les tomates représentent près de la moitié du chiffre d’affaires de cette maison familiale. Depuis mars, 4 500 pieds sont bichonnés chaque jour par Patrice, Anne-Line et sa mère Annick, qui vient souvent prêter main forte. Entre les haricots beurre et les fraises, poussent une vingtaine de variétés anciennes, patiemment sélectionnées au fil des années. Leurs noms ? Un secret jalousement gardé. Et si la récolte débute fin mai pour se terminer aux premières gelées, ils travaillent toute l’année pour voir s’épanouir leurs légumes-fruits préférés. En novembre, il faut préparer le terrain, l’enrichir, l’aérer. Au printemps, c’est le moment de planter, ébourgeonner, suspendre le pied tout en délicatesse, effeuiller juste ce qu’il faut…

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Elles séduisent les plus grandes tables de la région La tomate préférée de Patrice : « une tomate mûre et sans passage au frigo ». Car chez les Ladam, on met un point d’honneur à cueillir à maturité. Autre exigence : « C’est zéro phyto. Et l’an dernier, on n’a même pas eu besoin de bouillie bordelaise. » Tant et si bien que de grandes tables s’approvisionnent chez eux : les Crayères depuis quelques années et bientôt le Royal Champagne. À force d’insister, le primeur lâche le nom de sa chouchoute, la Russian Persimmon : « une tomate orange, très sucrée ». La meilleure façon de l’apprécier ? « Avec une bonne huile d’olive, une réduction de vinaigre balsamique et une pincée de fleur de sel. » Tout simplement.

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CHAMPAGNE ROSÉ ? Le Champagne « des femmes légères » Historiquement, l’élaboration du champagne rosé provient d’un défaut dans l’élaboration du vin et notamment lors du pressurage : on l’appelait « Œil de perdrix ». Au 19e siècle, il devient le Champagne des filles de joie ou « des cocottes ». Aujourd’hui, la production de Champagne rosé croît de jour en jours. On peut noter une augmentation en valeur de +6% en 10 ans. (Chiffre CIVC).

Mes Coups de Cœur rosé

Mes plus beaux accords rosé de l’été accords obligés, accords arrangés, accords de raison • Tartare de canard // Champagne Pol Roger Rose Vintage 2009 • Salade de tomates noires de Crimée et feuilles à l’ail des ours // Champagne Benoit Lahaye rosé de macération • Croque monsieur à la mimolette, jambon cru et pignon de pin accompagné d'une salade de mesclun // Brut Premier cru rosé Champagne Fabrice Pouillon

Une méthode de vinification unique Champagne Geoffroy Blanc de Rosé extra brut

Champagne Antoine Bouvet

Champagne Bollinger La Grande Année Rosé 2007

Ce champagne est une rosé de saignée issu de cépages blancs et cépages rouges (rare en Champagne). Jean Baptiste travaille des vins rouges et des rosés d’excellence.

Antoine est cette nouvelle génération de vigneron Champenois qui travaille avec passion et conviction. Ce rosé est un melting pot d’épices. Il représente le terroir de Mareuil.

Ce vin comprend une majorité de pinot noir et un assemblage de 6% du vin rouge issu de la Côte aux Enfants. C’est un rosé d’assemblage élevé entièrement en fûts.

La Champagne est la seule région viticole en AOP où l’on peut assembler du vin blanc avec le vin rouge de Champagne pour élaborer un vin rosé. On appelle cette méthode « l’assemblage ». Elle est la plus répandue en Champagne. La méthode plus traditionnelle et culturelle pour les vins rosés se nomme « la saignée ». La couleur est obtenue par une courte macération (de 6 à 12 heures) du moût avec la peau des raisins rouges. Quand le vigneron juge satisfaisant la dégustation et la couleur du moût, il saigne la cuve en soutirant le vin.

PAR ÉLISE

35 PARTENAIRES EXCLUSIFS DE L’INSTANT COLLECTOR UN GRAND MERCI À NOS PARTENAIRES, AU PREMIER RANG DESQUELS LA VILLE DE REIMS, QUI NOUS ONT ACCOMPAGNÉS DANS L’IDÉE FOLLE DE FAIRE PRENDRE 140 PHOTOS DE RÉMOIS PAR DES RÉMOIS AU MÊME INSTANT, LE SAMEDI 4 MAI À 12H00. À RETROUVER DANS NOTRE MAGAZINE COLLECTOR DE L’INSTANT RÉMOIS.

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Curiosités r PARLEZ-VOUS RÉMOIS ? Prendre racine ? Se battre à coups de pierre ? Raté ! Tout Rémois qui se respecte connaît le sens de du verbe « s’empierger » qui signifie tout simplement « se prendre les pieds dans un obstacle, en perdre l’équilibre et chuter. Ce synonyme de trébucher est entré dans l’édition 2017 du Petit Larousse. Utilisé en Champagne, en Picardie et dans les Ardennes, il a des équivalents dans d’autres régions : ainsi on s’embronche dans le Midi, tandis que l’on s’encouble en Suisse Romande.

Qui suis-je ?

LE MAGICIEN DE LA RUE CHANZY À Reims, il y a bien sûr l’ange au sourire, mais il y a aussi le magicien au chapeau. Rien à voir avec la cathédrale, ce personnage au cœur de pierre est niché dans un mur, entre deux fenêtres de la rue Chanzy. Il s’agit du vestige d’un cadran solaire qui représente un magicien tenant dans sa main une baguette (celle-ci a disparu) dont l’ombre devait permettre de lire l’heure grâce à des chiffres en fer forgé eux-aussi disparus. Les amateurs trouveront d’autres cadrans solaires en ville, rue de l’étape ou encore rue des Fuseliers où trône une belle licorne.

Je suis née à Reims le 1er décembre 1887. Mon père était propriétaire du journal conservateur Le Courrier de la Champagne. Après avoir remporté plusieurs prix au conservatoire, je deviens cantatrice à l’Opéra, interprétant Thaïs, Marguerite de Faust ou encore Juliette dans Roméo et Juliette… J’ai été une figure de la vie mondaine parisienne d’avant-guerre. Partie quelques temps à l’étranger, les aléas de la vie m’ont plongée dans la dépression. De retour en France, le monde m’avait oubliée au profit d’une nouvelle génération de chanteuses d’opéra. L’un des rares amis qu’il me restait m’a sortie de la pauvreté et m’a placée à l’hôpital Rothschild où je suis décédée en 1936. Lorsqu’il est venu réclamer mon corps afin de lui offrir une sépulture digne de ce nom, l’hôpital lui a annoncé que ma dépouille avait été offerte à la science. Réponse : Madeleine Bugg

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s rémoises

L’œuf qui pesait autant qu’un SUV C’est une œuvre d’art en forme d’œuf bien connue de tous les Rémois : le Luchrone. D’abord installée place de la République, cette énorme structure en acier, qui aura 30 ans le 23 septembre prochain, est l’œuvre d’Alain le Boucher. Elle est recouverte d’ampoules qui clignotent en fonction de la météo, mesure 6 mètres de haut pour 4 mètres de diamètre, et pèse 1 775 kilos. Soit, à peu près autant que le SUV Jaguar E Pace, rien que ça ! Restaurée par les élèves du lycée Saint-Jean-Baptiste de la Salle, elle sera bientôt exposée dans le quartier Saint-Remi.

L’ A R T D U C O N T R E P E T

Les laborieuses populations du cap Le prieur a tiré son capuce devant le préfet Vous faut-il donc, Mademoiselle, des nouilles encore ? Si vous n’avez pas résolu ces contrepèteries, c’est que vous n’avez pas encore lu la bible du contrepet. Et c’est à un Rémois qu’on la doit : Luc Etienne Périn. Ce professeur de mathématiques et physique qui a enseigné au lycée Roosevelt a publié L’art du contrepet, petit traité à l’usage des amateurs, en 1957. Il y définit la contrepèterie comme « une phrase d’apparence anodine qu’un lapsus convenablement choisi peut rendre agréablement déplacée. » Membre de l’Oulipo, il a écrit jusqu’en 1984 dans le Canard Enchaîné la rubrique L’album de la Comtesse. La cité des sacres, capitale du contrepet...

LA LIQUEUR DE FISMES Un peu de champagne, de la liqueur de sureau, de l’eau pétillante et un zeste de citron. Baptisé le Saint-Germain, ce cocktail « typiquement parisien » inventé par l’Américain Rob Cooper n’est pourtant qu’une version moderne de notre bon vieux champagne rosé. Enfin, rien à voir avec celui que l’on boit aujourd’hui, mais plutôt avec le rosé que l’on produisait au 19e siècle. À cette époque, pour faire du champagne rosé, on lui ajoutait une liqueur de teinte à base de baies de sureau, également appelée « liqueur de Fismes ». Si la pratique n’a été interdite qu’en 1907, la veuve Ponsardin l’a abandonnée dès 1818 en formalisant la technique de l’assemblage, qui consiste à ajouter un peu de vin rouge au vin blanc, avant la prise de mousse.

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RÉGIS VEREECKE LE QUESTIONNAIRE DE PROUST, VOUS CONNAISSEZ ? VOUS SAVEZ, CES QUESTIONS COURTES ET ANECDOTIQUES QUI EN DISENT PARFOIS LONG SUR VOTRE PERSONNALITÉ. TOUT COMME LE CÉLÈBRE ÉCRIVAIN (ET BIEN D’AUTRES), RÉGIS VEREECKE, PROFESSEUR DE YOGA, S’EST PRÊTÉ AU JEU.

Le principal trait de mon caractère ? La générosité.

L’oiseau que je préfère ? L’aigle.

La qualité que je préfère chez une femme ? La franchise.

Mes auteurs favoris en prose ? Jean Giono et Jean-Marie Gustave Le Clézio.

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis ? La joie. Mon principal défaut ? L’impatience. Mon rêve de bonheur ? Une cabane dans une clairière.

Le dieu indien Shiva a plusieurs bras, Régis Vereecke, lui, a déjà vécu plusieurs vies. Après avoir été encadreur et photographe, il forme maintenant des enseignants de yoga à Paris et il a ouvert sa salle de yoga à Reims, située rue du Barbâtre, depuis 2012. Aujourd’hui, il enseigne l’art du chien tête en bas, de la méditation et de l’esprit sain dans un corps sain. Les yogis rémois viennent en nombre pratiquer avec lui et il n’est pas rare de devoir jouer des coudes pour poser son tapis ! Débutant ou confirmé, chacun vient se faire du bien à l’âme ou au corps, ou les deux (c’est encore mieux). Rencontre inspirante et lumineuse dans le cocon de Yoga Reims.

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Ce que je voudrais être ? Sage. La couleur que je préfère ? Le vert. Les fleurs que j’aime ? La rose trémière et la fleur des troènes.

Mes poètes préférés ? Rainer Maria Rilke, Jules Supervielle, Christian Bobin et Philippe Jaccottet. Mes héros dans la fiction ? Frank Underwood de la série House of Cards. Cyrano de Bergerac. Mes compositeurs préférés ? Bach et Beethoven. Mes peintres favoris ? Brueghel l’ancien, Corot et Van Gogh, Klein. Mes héros dans la vie réelle ? Ramana Maharshi, Sri Aurobindo et Sting. Comment j’aimerais mourir ? Dans le sommeil profond ou en rêvant... Ma devise ? « La bonne personne, au bon endroit et au bon moment... »

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Drôles d’ustensiles SI, COMME NOUS, VOUS N’ÊTES PAS UN AS DE LA CUISINE, VOUS IGNOREZ SÛREMENT À QUOI SERVENT CES CURIEUX USTENSILES. LAURENT POUZOULET, AUX COMMANDES DE LA BOUTIQUE SPÉCIALISÉE LYDIA SAS, PLACE DU FORUM, A ACCEPTÉ DE NOUS ÉCLAIRER.

2. Ce maillet trouverait sûrement sa place dans

C’est de loin notre préféré. À quoi peut donc servir cette étrange roulette qui risque de piquer la curiosité de vos invités ? À se masser la plante du pied ? Raté ! Ce « pique-vite », allié des pros, sert à faire des trous à toute vitesse dans une pâte à tarte. Fini, les coups de fourchette !

la boîte à outils en plastique du petit dernier… Mais c’est bien dans les cuisines qu’il est utilisé ! Végétariens, passez votre chemin. On vous présente l’attendrisseur à viande. Il permet d’adoucir les fibres en les rendant plus faciles à mastiquer et à digérer, mais aussi d’amincir et élargir les escalopes.

C’est insolite… Mais pourtant, il en vend, Laurent Pouzoulet ! Cet objet en inox étincelant n’est autre qu’un « reconstitueur à steak ». Comme son nom l’indique, il permet de mouler facilement de la viande hachée en forme ovale ou ronde, selon le modèle. À la main, ça marche aussi. Mais avec l’outil qui va bien, c’est mieux.

Alors là, vous vous dites qu’on s’est trompé de photo et qu’on a pris celle de la rubrique bricolage… Eh bien non ! Cet ustensile ne sert pas à faire un joint de silicone dans la salle de bains. C’est un « tube », version améliorée de la poche à douille. Beaucoup plus simple d’utilisation, il permet de réaliser en un tour de main crèmes, mousses, meringues ; de dresser ou garnir tout type de préparations.

w PAR MARION

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ESSAI

ECHAPPÉE BELLE EN AUDI AVEC

FABRICE ROSSET

PAR LAETITIA

e bleu turquoise de l’Audi E-Tron file sans un bruit entre les vignes. Rien à voir avec la Maserati que Fabrice Rosset, président du champagne Deutz, a l’habitude de conduire ces temps-ci. « Finalement, même si on aime le bruit du moteur, on s’aperçoit que l’on peut s’en passer », remarque-t-il tout en balayant du regard l’habitacle. Accessibilité, assise, puissance... L’essai semble concluant. « Il y a des valeurs de travail bien fait, de qualité et de rigueur qui font que l’on se sent en sécurité. C’est ce même sentiment de confiance que l’on recherche avec le champagne Deutz », estime Fabrice Rosset en hochant la tête. Il faut dire que ce sparnacien, aux commandes de la maison depuis 1996, a su diriger son entreprise d’une main de maître, quadruplant les ventes de celle-ci en vingt ans. « C’est une belle demoiselle qui a fêté ses 180 printemps l’an dernier mais qui a gardé la même éducation, les mêmes valeurs, au service de la qualité mais aussi des cuvées nouvelles. »

ESSAI

La maison Deutz est notamment connue pour sa cuvée Amour - la préféré d’Amélie Nothomb – dont le nom fait référence à l’angelot en bronze qui accueille les visiteurs dans la belle maison de la rue Jeanson, mais aussi plus récemment, pour les cuvées hommages à William Deutz qui font la part belle aux pinots noirs d’Aÿ. Le SUV se dirige maintenant vers le vignoble. Le paysage champenois s’affiche sur les écrans qui font office de rétroviseurs. Fabrice Rosset enclenche la vue 3D pour manœuvrer le véhicule alors que nous arrivons sur les hauteurs d’Aÿ. Le lieu surplombe la commune, offrant un magnifique point de vue. Sous nos pieds, trois kilomètres de caves creusées dans la craie agéenne s’étendent sur 3 kilomètres. Seuls quelques essors, cheminées d’aération, laissent deviner l’activité qui se déroule à quelques dizaines de mètres sous terre.

FICHE TECHNIQUE Dans l’esprit de l’Audi Q8, la nouvelle E-Tron offre un design sportif et élégant. Jantes à aérodynamique optimisée et éclairage au sol à LED avec projection du logo. À l’extérieur, des caméras HD adaptatives remplacent les rétroviseurs et diffusent une image en temps réel sur deux écrans OLED. Le premier véhicule 100% électrique de la gamme Audi ne renie pas pour autant la puissance avec 408 chevaux et un couple de 664 Nm. Elle peut atteindre les 100 km/h en seulement 5,7 secondes. La transmission intégrale e-quattro est couplée à une suspension adaptative pneumatique pilotée qui garantit sécurité et confort sur tous types de routes. L’automie de la batterie affiche jusqu’à 415 km.

Le Château de Sacy fête ses 2 ans

« Chic et Champêtre en Vignes » Le vendredi 5 Juillet 2019 Pour plus de renseignements evenements@chateaudesacy-reims.fr ou 03 26 07 60 38

TEST

J’AI TESTÉ POUR VOUS

L’ÉLECTROSTIMULATION

PAR LAETITIA

« C’est comme si mon corps vivait sa vie sans me demander mon avis »

ous avez certainement déjà vu ces émissions de téléachat où une bombasse en brassière et shorty riquiqui, reliée à des électrodes, mange des chips sur son canapé pendant que ses muscles travaillent, l’air de rien. Ça avait l’air facile et c’est donc le cœur léger et le corps un peu lourd de quelques kilos accumulés pendant l’hiver que j’ai pris rendez-vous avec Pâris Gerin, coach sportif diplômé et préparateur physique. Une séance normale d’électrostimulation dure 20 minutes, l’équivalent en ratio à 4 heures de travail, soit 1 200 contractions, mais pour une première, Pâris me propose de tester sa machine, la Mihabodytec, pendant 12 minutes. Évidemment, je suis venue avec ma brassière et mon micro short. Première erreur ! Le

coach me tend un cycliste et un t-shirt noir moulants. Puis, il m’aide à enfiler un gilet gainant, ainsi que des ceintures pour mon fessier, mes cuisses et mes bras : en tout, 8 zones de travail. Je ressemble à un homme grenouille mais pas le temps de disserter sur mon look, Pâris branche des électrodes et me relie à la machine. L’enfer peut commencer. Les exercices suivent trois phases de 5 à 10 secondes : contraction des muscles, électrostimulation et récupération. Pâris est là pour m’aider à bien réaliser les différents exercices de gainage. Première série, je pousse un cri. C’est comme si mon corps vivait sa vie sans me demander mon avis. Rien de douloureux, enfin, tant que l’on ne rate pas la phase de contraction. Sinon, c’est un peu comme si une crampe géante s’emparait de votre muscle. Autant le dire tout de suite : l’exercice n’est pas fait pour les paresseux. Ou plutôt, il est parfait pour les paresseuses comme moi qui ont tendance à se la couler douce pendant les séances de sport. Après 12 minutes, je suis fatiguée comme après une séance de sport en salle. Enfin, j’imagine car je ne fais pas de sport en salle ! Ce que j’ignore à ce moment-là, c’est que la vraie souffrance, elle, n’arrivera que le lendemain. Et le surlendemain. Et le sur-sur-lendemain. Mais bon, comme on dit, si ça fait mal, c’est que ça fait du bien, non ?

Bubble

Canapé 3-4 places arrondi - design Sacha Lakic Bubble, devenu modèle iconique dans la collection Roche Bobois, représente l’équilibre parfait entre le design, l’innovation, la fonction et l’émotion. Entièrement réalisé à la main, sa réalisation a nécessité le développement d’un tissu inédit, extensible dans les trois directions. Il est composé d’un jersey noir qui garantit une bonne tenue des formes, sur lequel est collé une laine en nid d’abeille au toucher remarquablement doux. Habillé de tissu Techno 2D, 3D ou 4D (46% wo, 30% pa, 18% pl, 6% ea), exclusivité Roche Bobois. Entièrement capitonné. Mousses en forme bi-densité HR 35-22 kg/m3 à l’assise et HR 30-22 kg/m3 au dossier. Structure en sapin massif, multiplis de pin et panneaux de particules. Suspension à sangles élastiques HR. Fabrication Européenne.Dimensions: L. 248 x H. 80 x P. 129 cm. Autres articles et/ou dimensions: Canapé 5 places arrondi :L. 295 x H. 80 x P. 137 cm Canapé 2 places 1/2 arrondi :L. 198 x H. 80 x P. 123 cm. Grand pouf arrondi :L. 192 x H. 37 x P. 90 cm. Sauf rares exceptions, les produits Roche Bobois sont réalisables dans un très grand choix de matières, de coloris et de dimensions. Nos conseillers en magasin sont à votre disposition pour vous apporter toutes les informations, conseils et précisions que vous pourriez souhaiter.

REIMS

16, rue Edmond Rostand Z.A.C du Val de Murigny Tél. 03 26 36 41 00