L'Est Eclair - 19-05-2020- Pages éco

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Le billet de Bruno

EMO lance les masques tricotés en 3D P. II ET III

Photo Jérôme BRULEY

CAHIER SPÉCIAL

TEXTILE

500 milliards d’euros qui changent tout

DUMORTIER

Depuis la crise de l’euro, rien n’avait changé. L’Europe était divisée en deux. Au Nord, ceux qui gagnent. Au Sud, ceux qui perdent. L’euro, monnaie unique, jouait pleinement son rôle : l’argent affluait naturellement vers les zones les plus compétitives. Celles qui avaient déroché, la faute à la crise, la faute à pas de chance, la faute à ellesmêmes aussi, ne pouvaient plus redresser la barre. Sauf à s’infliger des cures d’austérité qui les auraient ramenées dix ans en arrière. Dans n’importe quelle zone monétaire, ce

L’Allemagne vient d’entrer dans une logique de solidarité et ça change tout !

type de situation se solde par des investissements mutualisés qui vont au secours des zones les plus défavorisées. Ou, comme aux États-Unis, par des migrations massives vers des régions plus favorisées. En Europe, aucune des deux solutions n’était possible. Barrière de la langue oblige, personne ne peut vraiment aller d’un pays vers l’autre (beaucoup de Grecs y ont été contraints quand même). Quant à la solidarité entre États, il n’en était pas question. L’Allemagne et l’ensemble des pays du Nord y mettaient leur veto. L’Europe courait ainsi tranquillement, mais sûrement, à sa perte.

En acceptant hier un emprunt européen de 500 milliards destinés aux zones les plus touchées par la crise, l’Allemagne vient de mettre un coup d’arrêt formidable à cette logique mortifère. L’emprunt est solidaire, les investissements seront ciblés ! Emmanuel Macron et Angela Merkel ont ainsi renversé la table. Et acté l’évidence : soit il y a plus d’Europe tout de suite, soit il n’y aura plus d’Europe du tout demain. Un pas de géant qui va bien au-delà des 500 milliards d’euros. Certes, il faut encore convaincre les autres pays du Nord, mais la pression vient de changer de camp. Il était temps !


MARDI

ÉCONOMIE

II

19 MAI 2020

TEXTILE

EEMO MO LLANCE ANCE SSON ON MMASQUE ASQUE 33DD Les métiers à tricoter 3D d’EMO, uniques en France, permettent de fabriquer des masques textile sans avoir recours à la confection. photos Jérôme BRULEY

TROYES EMO vient de lancer sa gamme de masque tricotée sur des métiers 3D.

Avantage pour ce grand nom de la confection troyenne : pas besoin de coutures ! ean-Dominique Regazzoni, le patron d’EMO, ne s’en cache pas : le masque textile lui a longtemps semblé trop cher. Et surtout trop long à fabriquer ! « Il faut d’abord servir nos clients », rappelle-t-il. Pas question de limiter les capacités en confection d’EMO qui travaille pour de nombreuses marques de modes, allant de grands noms bien établis aux nouvelles pousses du made in France. Mais des masques, il en fallait et il en faut toujours ! Ne serait-ce que pour EMO et ses 95 salariés. « On a commencé à en fabriquer pour nous en interne. » Sur la base des exper-

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La pose de l’élastique, seule opération un peu chronophage pour la fabrication des masques.

tises développées ailleurs, EMO a mis au point un masque qui enferme un filtre polyester entre deux faces en coton. Pour ce faire, EMO décide d’utiliser ses métiers à tricoter 3D. Et là, coup double, cela permet de tricoter des panneaux qui ne vont nécessiter aucune minute de confection. « On n’a plus qu’à les laver, les découper et ajouter les élastiques et c’est fini ! », se félicite Jean-Dominique Regazzoni qui adore plonger dans la technique : « Un fil fondant empêche tout détricotage ». ...............................................................

« On fait 600 à 700 masques par jour et par machine » La Ville de Troyes, et notamment Catherine Schmit, la directrice de la Médiathèque, est séduite par le produit et passe la première commande. D’autres collectivités suivent. Si bien qu’EMO, arrivée sur la deuxième vague de commande, a aujourd’hui neuf métiers 3D qui ne font plus que des masques. « On fait 600 à 700 masques par jour et par machine. On les vend 4,55 € HT pour les commandes en volume ». Pour les ventes TTC, EMO pense arriver à 6 € pièce. « Pour l’instant on n’en vend pas aux particuliers, mais ça va venir ». EMO attend aussi sa certification de la Direction géné-

rale de l’armement. Laquelle classe les masques en catégorie 1 ou 2 selon leur niveau de filtration.

LA SOTRATEX À 60 % SUR LES MASQUES ET SURBLOUSES Avec de bons espoirs. Pour ses masques, EMO s’est inspiré des techniques employées par les confrères et partenaires qui, comme Bugis à La Rivière-deCorps, ont été classés en catégorie 1. Des confrères qui travaillent

d’ailleurs étroitement avec la Sotratex, la teinturerie détenue par EMO qui emploie 19 personnes. « Aujourd’hui, 60 % de l’activité de la Sotratex, c’est pour les masques et les surblouses. On fait vivre toute la filière », souligne Jean-Dominique Regazzoni. À noter que les élastiques de masques d’EMO sont même made in Troyes puisqu’ils sont fabriqués par Ducellier à Troyes. « Ducellier le chinois ! », s’amuse Jean-Domi-

nique Regazzoni en clin d’œil à ceux qui assurent qu’on ne peut plus trouver d’élastiques fabriqués en France. Et le patron d’EMO d’avouer sa totale conversion au masque textile. « C’est quand même plus durable. Nos masques résistent à 30 lavages au moins, 100 lavages pour les nouveaux qu’on va lancer avec un filtre plus épais ». Les 4,55 € pièce, finalement, ce n’est pas cher.

BRUNO DUMORTIER

DES SURBLOUSES POUR LES HÔPITAUX DE CHÂLONS ET TROYES « Aves nos masques en 3D, pas besoin de temps en confection. Et le temps que nous avons économisé, nous l’avons utilisé pour fabriquer des surblouses ! », se félicite JeanDominique Regazzoni. Dans les hôpitaux, la surblouse est souvent en intissé jetable. Avec la crise du Covid-19, il y a eu pénurie et la porte s’est ouverte pour des blouses lavables. L’hôpital de Châlons-en-Champagne a été le premier à passer commande. EMO avait le produit en catalogue grâce à sa marque Pauline et Manon qui propose une gamme pour les Ehpad. Une première suivie de celle de l’hôpital de Troyes. « C’est du 100 % local. On travaille avec Aube tricotage et Bugis pour le jersey et la Sotratex pour la teinturerie. Par rapport au non tissé venu de Chine, ça a un sens. Nos salariés versent des cotisations qui financent l’hôpital », insiste le patron d’EMO qui s’étonne toujours que pour des gains de quelques euros, quelques centimes d’euros parfois, par pièce, on préfère acheter des productions étrangères. La surblouse d’EMO est commercialisée à 14,50 € HT. Une surblouse textile fabriquée au Bangladesh est vendue en France 12 €.

Jean-Dominique Regazzoni avec la surblouse fabriquée par EMO.


MARDI

ÉCONOMIE

19 MAI 2020

III

TEXTILE

Des langes 100 % made in Troyes Des langes confectionnés et personnalisés à Troyes. Voilà l’aventure lancée par Julie et Sandra. lles se sont rencontrées dans le cadre de leurs activités professionnelles respectives, l’une travaillait pour un laboratoire pharmaceutique et l’autre est pharmacienne en officine et très vite, elles sont devenues amies. Depuis près d’un an et demi, Julie, Troyenne d’origine et Sandra, installée dans la cité tricasse depuis une dizaine d’années, ont décidé de créer leur entreprise Lange de Troyes, spécialisée dans la fabrication de langes 100 % française et auboise. Toutes deux mères de famille, elles ont chacune pratiqué à la naissance de leurs enfants respectifs l’emmaillotage. Il y a huit ans, cette pratique pourtant traditionnelle, faisait figure d’exception. « Nous avons constaté que les parents s’intéressaient de plus en plus au maternage proximal comme l’allaitement, le sommeil partagé, le cododo ou encore le portage...», expliquent-elles. « En général, on emmaillote l’enfant jusqu’à ses six mois. Ça leur rappelle la position foetale dans le ventre de la maman et ça peut aider à apaiser les coliques entre autres. Les langes ne servent pas que pour l’emmaillotage

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mais aussi pour l’allaitement, pour changer le bébé, pour le couvrir lors des balades en poussette. »

DÉJÀ UNE DIZAINE DE POINTS DE VENTE DANS TOUTE LA FRANCE Aujourd’hui, les langes font partie des incontournables sur la liste de naissance demandée par la maternité. « Souvent, on nous en demandait au comptoir mais nous devions les réorienter vers les magasins de puériculture », confie Sandra. C’est là que leur est venue l’idée. « On a réfléchi à ce qu’il manquait en pharmacie. » Etant installées à Troyes, ville de la bonneterie, l’évidence a fini par s’imposer. « On a regardé ce qu’il se faisait déjà puis réalisé une étude de marché, contacté des usines de textile, réalisé des prototypes. » Très vite, leur choix de la matière première se porte sur la mousseline de coton ( matière respirante), certifiée Oeko-Tex 100, véritable garantie comme étant sans risque pour la peau des bébés. Si la matière naturelle est fabriquée au Portugal, les langes, y compris les étiquettes, sont confectionnés chez Emo à Troyes et personnalisés (prénom, motifs...) ensuite par Julie,

Les deux femmes ont crée leur entreprise, qui commercialise des langes mais aussi des bavoirs et des lingettes, confectionnés à Troyes. elle-même. ...............................................................

« Des tarifs abordables pour que ça reste grand public » Une volonté des deux jeunes femmes de s’inscrire dans une démarche exclusivement locale sans pour autant faire flamber les prix. « Pour un maxi lange de 120 par 120, il faut compter 30 euros et 35 avec la personnalisation. On voulait rester sur des tarifs abordables. Le but est que ça reste grand public. » Les premiers produits ont vu le jour en janvier 2019 mais ce n’est que depuis janvier 2020 qu’elles sont

passées à la vitesse supérieure. Avec une première production de 1 500 pièces, elles arrivent au bout de leurs stocks. « Nos langes sont désormais distribués dans une dizaine de pharmacies à Sens, Bordeaux, Nice, la région parisienne et dans l’Aube, on peut les trouver pour le moment Au Chat de gouttière, chez Pompon et Basilic ou encore chez Bergamote, camion itinérant dans l’Aube », se félicitent-elles. Même le confinement ne les a que peu freinées dans leur activité. « Nous avons stoppé les quinze premiers jours de confinement mais les commandes sur internet n’ont pas cessé. On est très contentes car ça se vend bien. »

A tel point qu’elles ont élargi leurs gammes d’articles de puériculture auxquels elles ont donné les prénoms de leurs bouts de chou. « En plus du maxi lange Estée, On propose dans deux tailles, des bavoirs bandanas Candide, qui résistent aux bavouilles pour 15 euros ainsi que des mini langes Capucine pour en faire des lingettes ou un doudou. Pour démarrer, il en faut 4 ou 8. A 8,50 euros la pièce, en trois mois, les lingettes sont rentabilisées. » La nouveauté a tellement séduit les parents que, « nous sommes en rupture de stock. Nous allons devoir relancer la production. » AURORE CHABAUD Plus de renseignements langedetroyes.fr ou instagram : langedetroyes

MODE

Les bodys Flair entrent à La Caserne Flair va intégrer La Caserne, un incubateur entièrement dédié aux marques de mode à fort potentiel. « C’est génial ! La Caserne, c’est un peu la station F (l’incubateur de start-up géant fondé par Xavier Niel) des marques de mode », se réjouit Clémence Wurtz, la fondatrice de cette marque de bodys haut de gamme qu’elle fait intégralement fabriquer chez EMO à Troyes. En 4 ans, la marque a connu une progression fulgurante. « La deuxième année on a fait x2. La troisième x3. Cette année, ce sera plus dur mais en mars, on était déjà à 80 % de notre chiffre d’affaires de l’an dernier ».

6 000 BODYS DÉJÀ VENDUS Depuis son lancement, Flair a vendu près de 6 000 bodys. « On en trouve sur Vinted », se réjouit Clémence Wurtz, très active sur les réseaux sociaux et les médias branchés. Une notoriété numé-

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« C’est génial ! La Caserne, c’est un peu la Station F des marques de mode » Clémence Wurtz rique, et une fidélité des clientes, qui lui a valu de passer haut la main le deuxième tour de sélection à l’entrée de La Caserne. Ce lieu, une ancienne caserne de pompiers, se veut effectivement un accélérateur pour des marques françaises (Le slip français en fait partie) déjà lancées et bénéficiant d’une forte désirabilité. Des

marques qu’il suffirait de pousser un peu pour qu’elles voient leur chiffre d’affaires décoller. Flair a rempli ces critères. En mars 2021, si tout va bien côté travaux, Clémence Wurtz et sa stagiaire actuelle, future associée, intégreront les lieux. Sur place, elles auront accès à des experts via des conférences, du mentoring pour mieux se mettre en cause. Dans les locaux, outre tous les codes des bâtiments branchés d’aujourd’hui, on trouvera un show room - « c’est important pour nous qui n’avons pas de magasins car les clientes veulent voir les produits » - et un studio photo.

LEVÉE DE FONDS À VENIR Surtout, l’émulation entre les marques, l’effet vitrine et les réseaux qui vont s’activer autour de La Caserne devraient être de formidables accélérateurs. Flair, qui en-

La Caserne lorssqu’elle sera restaurée. Promues par Paris et le monde de la mode française, ce lieu bénéficiera d’une forte visibilité auprès des clients et des investisseurs.. visage une levée de fonds pour la fin de l’année, voit ainsi son profil fortement revalorisé. Aujourd’hui installé dans le VIIIe arrondissement de Paris, Flair va aussi se rapprocher de la gare de l’Est. La Caserne, une ancienne ca-

serne de pompiers désaffectée, se trouve à quelques pas de la gare de l’Est. Plus près donc de Troyes où tout est fabriqué. Depuis le début, tous les bodys Flair sont entièrement confectionnés par EMO à Troyes. BRUNO DUMORTIER


MARDI

ÉCONOMIE

IV

19 MAI 2020

CONJONCTURE

Les affaires reprennent dans les BNI de l’Aube Les BNI, ce sont des regroupements d’entrepreneurs locaux qui se retrouvent chaque semaine pour se faire des recommandations. Un bon baromètre de la vie économique. rête pas. L’informatique et le web n’ont pas connu la crise avec l’explosion du télétravail.

e BNI, c’est simple, c’est la réunion commerciale hebdomadaire de chacun des adhérents », résume Lucien Bonenfant, l’importateur de cette méthode de réseautage venues des États-Unis. Et une réunion commerciale, c’est l’occasion rêvée de prendre la température du climat des affaires. Surtout, quand, comme au BNI Tricassium par exemple, on compte plus de trente membres venus de tous les horizons. Et pour cause, un membre du BNI ne peut pas être en concurrence avec un autre.

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RATTRAPAGE ACCÉLÉRÉ POUR LES OBLIGATIONS LÉGALES

NIVEAU DE RECOMMANDATIONS MAINTENU POUR LE BNI TRICASSIUM !

La réunion du BNI Tricassium via l’application Zoom. Moins conviviale que les réunions au restaurant mais presque aussi efficace. de 900 000 €. Et ça devrait aller. « On a redémarré enfin et les clients semblent avoir oublié le confinement. Ils reviennent, ils n’ont pas abandonné leurs projets », observe une entreprise du bâtiment. « On est agréablement surpris par le retour des clients depuis lundi »,

confirme un cuisiniste. L’usine a repris le travail, les poses reprennent. Dans le bâtiment, notamment la peinture, on a travaillé durant le confinement… à l’extérieur. Il faisait beau, ça tombait bien. Chez les recruteurs, c’est à la fois un retour très progressif et l’explosion

côté intérim. « On recherche 150 couturières ! » C’est que la crise a bougé des lignes et certains sont débordés comme les métiers de l’hygiène et ceux qui proposent des solutions pour lutter contre le virus. Decograv, par exemple, avec la signalétique ou les visières, n’ar-

BRUNO DUMORTIER

L’ACTUALITÉ EN FLASH COVID-19

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Premier constat : personne n’a vraiment baissé la garde. « Durant le confinement, hormis durant les deux premières semaines, on a continué les réunions », souligne Lucien Bonenfant. Avec Zoom, le système de visioconférence qui a connu un succès phénoménal durant le confinement, les BNI ont donc poursuivi leur mission. Avec le déconfinement, ils poursuivent et ils poursuivront certainement jusqu’en septembre. « Premier constat, beaucoup ont retrouvé leurs bureaux », note le président du BNI Tricassium en ouvrant la réunion de jeudi dernier. Au petit matin, comme d’habitude, tout le monde est là. Et c’est parti pour un tour d’horizon des affaires. Déjà, bonne nouvelle, malgré le confinement, le groupe est sur la même trajectoire de recommandations que l’année dernière, soit plus

Ceux qui ont été à l’arrêt forcé sont aussi en plein rattrapage. Les contrôles techniques sont débordés. « Le report n’est que pour ceux qui avaient l’échéance qui tombait pendant le confinement », rappelle le professionnel. Idem pour la sécurité incendie. « On rattrapera le retard, pas d’inquiétude. » En revanche, d’autres doivent rassurer. Comme le coach sportif, qui met bien en avant la totale désinfection de son local entre chaque client, et intervient sinon surtout à domicile. Le plus compliqué, pour beaucoup, c’est la gestion du personnel. Certains salariés ne sont pas revenus avec le déconfinement, notamment pour des problèmes de garde d’enfants. Et puis il faut se battre pour le respect des gestes barrières. Les bons réflexes ont tendance à tomber avec le temps. Au BNI de Bar-sur-Seine, même ambiance. On a profité du confinement pour faire un petit film en clin d’œil sur son appartenance au BNI et on se prépare pour la reprise. Finalement, le moral est globalement bon. Pour ceux qui sont sur Zoom en tout cas. Parce que ceux qui n’y étaient pas : les restaurants où se tiennent d’habitude les réunions du BNI, sont pour leur part toujours fermés.

Des subventions pour la protection des salariés Les entreprises de moins de 50 salariés peuvent solliciter une subvention pour leurs dépenses en équipements de protection visant à protéger leurs salariés. Financée par l’Assurance-Maladie (la Carsat), cette subvention peut atteindre jusqu’à 50 % des équipements acquis ou loués entre le 13 mars et 30 juillet 2020. Elle concerne tous les équipements, définitifs ou provisoires, visant à isoler le poste de travail du salarié. L’enveloppe nationale pour cette subvention est fixée à 20 millions d’euros. Renseignements sur ameli.fr/entreprise


ARTISANS et ENTREPRENEURS DU BTP VOUS CONSEILLER, VOUS ACCOMPAGNER, VOUS DÉFENDRE ! Tel est le leitmotiv de la CAPEB & CNATP de l’Aube.

QUELQUES CHIFFRES DURANT LE CONFINEMENT… 1 adhérent = 1 appel : chaque adhérent a été contacté par un collaborateur ou administrateur.

POUR VOUS, NOUS AVONS OBTENU CES DERNIERES SEMAINES DE NOMBREUSES AVANCÉES : • La garantie de l’activité partielle pour le secteur du BTP. • La rédaction du Guide de Préconisations de Sécurité Sanitaire de l’OPP BTP. • Une aide de 1 250€ versée aux indépendants par l’URSSAF. • Une aide jusqu’à 1 500€ versée aux dirigeants salariés par l’AGIRC/ ARCCO. • Critère de 50% de perte de C.A. pour le Fond de solidarité (rappelons qu’initialement celui-ci était de 70%). • Le gel des sanctions contractuelles dans les marchés privés et les contrats de sous-traitance, pour toutes les prestations s’exécutant, en tout ou partie, du 12 mars au 23 juin inclus. • Le report des échéances liées aux qualifications professionnelles (Qualibat, Qualit’EnR,….). • Un soutien financier par la CARSAT pour l’achat d’équipements individuels de protections sanitaires.

1 317 demandes traitées concernant la mise en place de l’activité partielle, la reprise des chantiers, les mesures sanitaires, les aides financières après l’activité partielle, etc. 3 vidéos-live ont été proposées sur différents sujets comme l’activité partielle avec la Direccte, la reprise des chantiers avec l’OPP BTP, etc. 2 guides juridiques, des modèles de courriers à destination des clients et des salariés, un modèle de PPSPS, rédigés par nos équipes. 1 025 commandes de produits sanitaires (masques, gants, lingettes, etc). 54 830 masques distribués. 3 200 litres de solution hydroalcoolique distribués.

MAIS LE COMBAT CONTINUE : • L’annulation pure et simple des charges fiscales et sociales pour soutenir la trésorerie de nos entreprises. • Une mesure normative permettant de mettre à la charge du maître d’ouvrage tout ou partie des surcoûts directs ou indirects (estimés de 5 à 20% selon les chantiers). • Un redémarrage des délais d’instruction et de recours concernant les permis de construction. • Le report de la suppression progressive du GNR prévue au 1er juillet 2020. • Un redémarrage de la commande publique notamment par l’installation rapide des conseils municipaux élus. • Un élargissement du champs du CITE et des travaux éligibles à la TVA à 5.5%. • Le déplafonnement du contingent annuel et la défiscalisation des heures supplémentaires. • Un encadrement strict de la responsabilité juridique de l’employeur face au risque Covid-19.

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Angelo PAGANESSI, Président de la CAPEB Aube Hervé CASAUBON, Président de la CNATP de l’Aube


MARDI

AGRICULTURE

VI EN IMAGE

19 MAI 2020

L’AGRICULTURE EN BREF TERRES ET VIGNES Le Dimanche à la campagne vous donne rendez-vous en 2021 ! On s’y attendait : la 24e édition du Dimanche à la campagne, d’abord reportée sine die par Terres et vignes de l’Aube trois jours avant la mise en place du confinement, aura lieu au prochain printemps. Au lieu du 19 avril 2020, rendez-vous en 2021, donc, pour l’événement qui partage avec la Route du champagne en fête le titre de manifestation rurale la plus courue de l’Aube et qui regroupe, chaque année, entre 22 000 et 25 000 participants. Malgré un début de déconfinement, les manifestations de plus de 5 000 personnes sont encore interdites, sans qu’on puisse pour l’instant savoir quand elles seront autorisées à nouveau. Pour la première fois, trois sites haut-marnais devaient participer à cette grande fête de la ruralité, qui a grandi au fil des années, au point de devenir incontournable dans l’agenda événementiel de l’Aube.

BETTERAVES Alerte aux pucerons dans la plaine

DES MASQUES POUR LES PATRONS ET LES SALARIÉS AGRICOLES. Commandés le 17 avril, livrés sur les exploitations depuis une dizaine de jours. Les 65 000 masques FFP1 que la fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de l’Aube a commandés avec l’appui de la Mutualité sociale agricole ont trouvé preneurs : 600 exploitations en ont acheté. Plus pratiques quand il s’agit de travailler dans un milieu poussiéreux, 20 000 masques de type FFP2, ont également été commandés par la FDSEA. 400 exploitations du département en ont commandé mais, manque d’avions, soucis administratifs, les masques ne sont pas encore arrivés en France. Quand ils seront là, environ 4 000 seront destinés à l’ordre des médecins de l’Aube, qui se chargera de les répartir.

Après la sécheresse, c’est au tour des pucerons. Depuis fin avril, ils sont devenus l’inquiétude principale d’une filière betteravière pas en forme, qui craint des pertes de rendements de l’ordre de 30 à 50 % en fonction des secteurs. Selon la cartographie mise à jour par l’Institut technique de la betterave, l’Aube est très touchée. Depuis l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes, interdiction contre laquelle ils pestent depuis le début, les betteraviers annoncent qu’ils risquent de se retrouver dans des impasses techniques en ce qui concerne les infestations de pucerons, responsables de jaunisses et de pertes de rendements.

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MARDI

VITICULTURE

19 MAI 2020

VII

COMMERCIALISATION

Giboulées sur le champagne Un rayon champagne en grande surface. Sans surprise, les expéditions du mois de mars 2020 sont mauvaises. Le mois d’avril sera pire et, tant que la restauration ne rouvrira pas, l’embellie se fera attendre. Photo AFP

Par rapport à mars 2019, un peu plus de trois millions et demi de bouteilles n’ont pas quitté les caves champenoises en mars 2020. Le coup de froid était attendu. Et le pire est à venir. l y a quelque chose de grippé dans la filière champagne. En mars, tous opérateurs confondus, plus d’une bouteille sur cinq n’est pas sortie de cave. Pour les vignerons, c’est presque une sur deux. Les chiffres des expéditions au 31 mars 2020 ont été rendus publics par le Comité champagne, la semaine dernière. Par rapport au même mois de mars, mais en 2019, presque 3,8 millions de bouteilles de 75 cl n’ont pas trouvé preneur. C’est une baisse de 21,9 % des expéditions pour ce qui est, traditionnellement, un des mois les plus faibles de l’année en termes de volumes. Pour le premier trimestre 2020, la baisse est de 10 % : plus de cinq millions de bouteilles manquent à l’appel.

I

LES RAISONS DE LA CRISE Les raisons de la crise sont nombreuses. En France, le confinement coûte cher : vins d’honneurs qui n’auront pas lieu, ou alors en tout petit comité, restaurants, bars et discothèques fermés depuis le 15 mars, le champagne n’est pas à la fête sur un marché où il peine depuis plusieurs années déjà. Au grand dam de vignerons qui y réalisent traditionnellement 80 % de leurs ventes. Dans le reste du monde, ce n’est pas mieux, qu’il s’agisse des

pays de l’Union européenne ou des pays tiers. La pandémie de Covid-19 et les mesures prises pour la contenir, dont le confinement de plus d’un tiers de l’humanité et la fermeture mondiale de la presque totalité des établissements de restauration hors domicile, ont jeté un froid sur la commercialisation du champagne.

EMBOUTEILLAGE DANS LES CAVES Cette douche froide était attendue et la filière sait que le pire est à venir. L’embouteillage dans les caves champenoises n’est pas résorbé : si mars n’a été confiné qu’à moitié en France, avril l’a été à plein. Et, malgré le déconfinement qui a commencé, le mois de mai reste timide et on ne saura pas avant la fin du mois quand rouvriront les restaurants. Entre les bouteilles sur lattes, celles qui vieillissent sur pointe et les stocks invendus, la Champagne garde au frais 1,2 milliard de bouteilles dans ses caves. Normalement, c’est un peu moins de quatre ans de stocks. Au rythme de 2020, c’est une année de plus.

TOUT N’EST PAS LA FAUTE DU COVID-19 Impossible, pour l’instant, de tirer des conclusions à partir de chiffres partiels mais on peut quand même avancer que tout n’est pas la faute

du Covid-19. Si on regarde les chiffres du champagne sur une année glissante, ce ne sont pas seulement cinq millions de bouteilles qui manquent mais un peu plus de dix millions, dont une bonne partie

pour le négoce qui, une fois n’est pas coutume, a subi le gros des pertes. Un effet de la loi Egalim, qui encadre les promotions dans la grande distribution. Peut-être, aussi, un effet de la concurrence des crémants, qui

viennent de plus en plus souvent tailler des croupières au grand frère champenois. Certes, il y aura encore du champagne après la crise : la fête n’est pas finie. Mais à quel prix ?

YANN TOURBE ytourbe@lest-eclair.fr

LES CHIFFRES DES EXPÉDITIONS DE CHAMPAGNE AU 31 MARS 2020 Expéditions totales. 13 502 069 bouteilles de 75 cl, contre 17 294 9118 en mars 2019, soit une baisse de 21,9 % d’une année sur l’autre. Sans surprise, ce sont les vignerons (-49,5 %) qui prennent la crise de plein fouet. Les coopératives (-22,3 %) et les maisons (-15,4 %) s’en sortent, un peu, mieux. Si on compare les premiers trimestres de ces deux années, la baisse est de 10 %.

Les vignerons subissent le gros de leurs pertes sur le marché français, alors que, sur une année glissante, ils semblaient plutôt partis pour rester au niveau de 2019 (-1,33 million de cols en France, dont 1,32 en mars 2020). Ce que confirment les expéditions totales. Sur une année glissante, les vignerons perdent moins d’un million de cols, pour 1,46 million perdus sur le seul mois de mars.

LE MARCHÉ DES VINS SUR LATTES FAIT DÉBAT Historique, la décision n° 189 du Comité champagne, qui suspend le marché des vins sur lattes et prévoit la possibilité de différer des paiements de raisin (notre édition du 12 mai), peut aussi faire débat. Déjà, parce qu’elle met en lumière le marché des vins sur lattes, dont une partie alimente les volumes écoulés à bas prix en grandes surfaces. Mais une partie seulement, s’agace Olivier Martin, directeur général de la coopérative de Baroville, champagne Barfontarc, qui nous écrit que le « tout petit marché des vins en cours d’élaboration » ne concerne pas que ce marché « libre » dont les volumes sont « tout à fait minimes », mais aussi « les cessions intra-coop et les bouteilles élaborées sous contrat ». Mais, s’il est certain que cette partie des ventes de vins sur lattes peut s’apparenter à des contrats d’approvisionnement en raisin, il est tout aussi clair que la décision du Comité champagne veut avant tout

Toutes les bouteilles vendues sur lattes ne finissent pas en grande surface. tarir la filière du champagne bon marché, celui où, justement, « le client qui n’est intéressé que par le prix de la bouteille de champagne se moque éperdument de la marque et tout autant de l’origine du vin qu’il boit ! »


LES ANNONCES

VIII Emploi

ANNONCES LÉGALES ET JUDICIAIRES

RECHERCHE D’EMPLOI

Vie juridique des sociétés

ɀ Dame

recherche ménage, repassage, garde pers. âgées ou autres petits travaux. Tél. 03.25.49.56.28 ou 06.80.74.68.94 10. RECHERCHE Taillage de haies, grands arbres / fruitiers avec nacelle, nettoyage HP gouttières, pose toutes clôtures et portail. Tél. 03.25.45.30.96 ou 06.07.21.46.20. JARDINIER EFFECTUE TOUS TRAVAUX : débrousaillage, taille de haies, élagage et abattage tous arbres et entretien divers. Devis gratuit. Déclaré. Tél. 06.03.35.29.58 ɀ 10. PROPOSE REMPAILLAGE, CANNAGE chaises, fauteuils, canapés.Devis gratuit.tél. 06.20.94.00.56 ɀ 10. CHERCHE TAILLES DE HAIES, élagage, tonte, engazonnement ect. CESU. Tél. 06.72.49.46.74

CHAMPAGNE-ARDENNE ET HAUTS-DE-FRANCE

ANNONCES MARCHÉS PUBLICS

AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE

Marchés publics de travaux Procédures adaptées de + 90 000 €

Créations/Constitutions Par acte SSP du 06/05/2020, il a été constitué une SCI dénommée :

SCI L.S IMMOBILIER

Siège social : 4 rue de la PAIX, 10100 ROMILLY-SUR-SEINE Capital : 2.000 € Objet : L’acquisition d’immeubles de toute nature, la propriété, l’administration, la gestion par bail. Gérance : Mme Camille LEONETTI, 144 avenue Pierre Mendes France, 77176 SAVIGNY-LE-TEMPLE Durée : 99 ans à compter de l’immatriculation au RCS de TROYES 1493312700

Modifications/Fusions/Absorptions Les Comités Départementaux de la Fédération Sportive et Culturelle de France (FSCF), qui ont pour objet de mettre en œuvre auprès des associations affiliées et des licenciés la politique fédérale sur leur territoire et dont les caractéristiques sont les suivantes : - Comité Départemental FSCF de l’Aube ; siège social : 12, rue de l’Isle - 10000 Troyes ; déclarée le 10/11/1998 dans l’Aube ; nº SIRET 44812531000012. - Union Départementale FSCF de la Haute-Marne ; siège social : 11, rue des Platanes - 52000 Chaumont ; déclaré le 10 janvier 1980 dans la Haute-Marne ; nº SIRET 492.319.744.000.16 ont décidé de fusionner dans le Comité Interdépartemental FSCF Aube - HauteMarne qui reprendra le même objet et dont le siège social est fixé au 12, rue de l’Isle - 10000 Troyes. L’ensemble des actifs et engagements souscrits par le CD10 et UD52 seront repris par le Comité Interdépartemental FSCF Aube Haute-Marne. Le montant global des actifs financiers est estimé à 310 euros pour la Haute-Marne et 46.900 euros pour l’Aube. Le présent projet de fusion arrêté le 17 avril 2020 sera soumis aux organes délibérants de la Haute Marne le 20 juin 2020 ; pour l’Aube le 22 juin 2020. 1493300900

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B.P. 532 - 10081 TROYES CEDEX - Tél. 03.25.71.75.75 Edité par la S.A.S. L’Est éclair Espace Régley - 1 bd, Charles-Baltet - 10000 Troyes Imprimé par la SA Société du Journal l’Union - 14, rue Edouard-Mignot 51083 Reims cedex Président, Directeur de la publication : Daniel PICAULT Editeur délégué : Nicolas FOSTIER Associé unique : NEW POLE CAP (NPC) Abonnements : L’Est éclair - service clients - CS 10549 59023 Lille cedex - Tél. 03 66 890 406 • Tarif abonnement papier pour 360 numéros : 430 € Prélèvement mensuel : 33,90 € (en moyenne). • Tarif abonnement numérique 1 an : 219 € Commission paritaire : n° 0420C86412 - Tirage moyen 26 498 Le groupe opte pour des matériaux respectueux de l’environnement : papier, les encres (sans composés organiques volatils). Il s’engage aussi avec Ecofolio, ce journal pouvant être recyclé. Provenance du papier : France, Espagne et Belgique Les papiers utilisés sont certifiés PEFC Taux de fibres recyclées : supérieur à 50 % et jusqu’à 100 % La fabrication de ce journal a généré l’émission de 95 g eq CO2

AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE Entité adjudicatrice : Régie du SDDEA - 22, rue GrégoirePierre Herluison - CS 23076 - 10012 Troyes Cedex. Représentant légal : Le Directeur Général de la Régie du SDDEA. Procédure : Consultation engagée selon la procédure adaptée (art. R2123-1 et R2123-4 à R2123-6 du code de la commande publique (CCP)) supérieur à 90 000 euros. Type de marché : Marché de travaux. Objet du marché : Travaux de réhabilitation partielle du réservoir sur Tour de Saint Léger près Troyes. Référence du marché : 2020DP21. Décomposition en lots : l’accord cadre n’est pas alloti. Variantes : La présente consultation n’autorise pas les variantes. Se référer au Règlement de consultation (cf article « Variantes »). Critères de choix : Se référer au Règlement de consultation (cf article « Analyse des offres »). Pièces à remettre à l’appui des candidatures : Se référer au Règlement de consultation (cf Article « pièces administratives et moyens financiers, humains et techniques »). Analyse des offres : L’entité adjudicatrice se réserve le droit, en application de l’article R2161-4du CCP, de procéder à l’examen des offres avant les candidatures. Modalités d’obtention du dossier : Par téléchargement sur le site www.xmarches.fr ou sur le site : https://www.sddea.fr/repondre-marches-publics-2/. Délai de validité des offres : 180 jours à compter de la date limite de remise des offres. Date d’envoi de l’avis à la publication : 08 mai 2020. Date limite de réception des offres : 04 juin 2020 à 18h00. Le Directeur Général de la Régie du SDDEA Stéphane GILLIS. 1493296800

AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE Entité adjudicatrice : Régie du SDDEA - 22, rue GrégoirePierre Herluison - CS 23076 - 10012 Troyes Cedex. Représentant légal : Le Directeur Général de la Régie du SDDEA. Procédure : Consultation engagée selon la procédure adaptée (art. R2123-1 et R2123-4 à R2123-6 du code de la commande publique (CCP)) supérieur à 90 000 euros. Type de marché : Marché de travaux. Objet du marché : Travaux de réhabilitation partielle du réservoir sur Tour de Saint Léger près Troyes. Référence du marché : 2020DP21. Décomposition en lots : l’accord cadre n’est pas alloti. Variantes : La présente consultation n’autorise pas les variantes. Se référer au Règlement de consultation (cf article « Variantes »). Critères de choix : Se référer au Règlement de consultation (cf article « Analyse des offres »). Pièces à remettre à l’appui des candidatures : Se référer au Règlement de consultation (cf Article « pièces administratives et moyens financiers, humains et techniques »). Analyse des offres : L’entité adjudicatrice se réserve le droit, en application de l’article R2161-4du CCP, de procéder à l’examen des offres avant les candidatures. Modalités d’obtention du dossier : Par téléchargement sur le site www.xmarches.fr ou sur le site : https://www.sddea.fr/repondre-marches-publics-2/. Délai de validité des offres : 180 jours à compter de la date limite de remise des offres. Date d’envoi de l’avis à la publication : 08 mai 2020. Date limite de réception des offres : 04 juin 2020 à 18h00. Le Directeur Général de la Régie du SDDEA Stéphane GILLIS. 1493296800

© 2020 - 6635

MARDI 19 MAI 2020

Dénomination et adresse de la collectivité passant le marché : Communauté de Communes Seine et Aube - 11, rue Delaitre - 10170 Mery-sur-Seine - Tél. 03.25.25.25.15 - Mail : contact@comcomsa.fr. Mode de passation : Procédure adaptée. Type de marchés : Exécution. Objet du marché : Marchés de travaux pour l’aménagement de bureaux et d’un atelier à Saint-Mesmin. Une visite des lieux est OBLIGATOIRE pour l’ensemble des lots. Il est impératif de prendre rendez-vous avec la Communauté de Communes au 03.25.25.25.15. Délai d’exécution envisagé : Date prévisible de début de réalisation : 2ème trimestre 2020. Durée des travaux : 6 mois. Modalités d’obtention du dossier : Le dossier de consultation peut être obtenu sur la plate-forme https://www.xmarches.fr. Nous attirons votre attention sur l’importance de vous identifier. Pour obtenir le dossier imprimé sur papier, celui-ci est à commander (par courrier électronique ou par téléphone) et à retirer chez le reprographe à l’adresse suivante : REPRO 3 - 98, rue Paul Doumer - 10300 Sainte-Savine - Tél. 03.25.79.42.47 repro.3@wanadoo.fr. Le dossier sera délivré contre un chèque caution qui sera restitué après remise de l’offre par l’ETS. Date limite de réception des offres : Vendredi 19 juin 2020 avant 12 h. Justifications - Pièces à produire - Critères de sélection - Introduction des recours : Se référer au règlement de la consultation disponible sur la plate-forme : https://www.xmarches.fr. Renseignements complémentaires : Le présent avis implique un marché public. Paiement : Virement à 30 jours. Unité monétaire : Euros. Durée de validité des offres : 120 jours à compter de la date limite de réception des offres. Renseignements complémentaires : Renseignements administratifs et technique : Voir modalités sur la plate-forme : https://www.xmarches.fr. Date d’envoi de l’avis à la publication : 14 mai 2020. Monsieur le Président de la Communauté de Communes Seine et Aube 1493314900


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