PALMARÈS
PLUS DE 450 ENTREPRISES DE LA RÉGION À LA LOUPE
En partenariat avec
« THERMIQUE-ÉLECTRIQUE »
INDUSTRIE START-UP ÉNERGIE
PLUS DE 450 ENTREPRISES DE LA RÉGION À LA LOUPE
En partenariat avec
« THERMIQUE-ÉLECTRIQUE »
INDUSTRIE START-UP ÉNERGIE
Vous avez entre les mains la dernière édition du Guide Éco. C’est peut-être une première pour vous, ou un rendez-vous que vous attendez chaque année depuis plus de 20 ans. Ce supplément gratuit de L’Union et L’Ardennais est le fruit d’un grand travail d’équipe, qui essaie, sans prétention, de vous éclairer dans un paysage économique fait de zones d’ombre et de lumière, de creux et de pics. Ceux-ci ont fortement chahuté la route des entreprises régionales ces dernières années, entre la parenthèse du Covid, le rebond de l’après-crise, la relance de l’investissement soutenue par la puissance publique, l’inflation, la hausse des taux et, enfin, le ralentissement de la croissance. Ce dernier commence à faire ses victimes, comme le retrace notre chronologie. Mais il n’entame pas l’optimisme de ceux qui avancent. Ce sont les créateurs des start-up, plus matures aujourd’hui, qui essaient de passer des innovations en labo à la production en usine. Le développement, c’est aussi la bioéconomie, qui bénéficie de l’alignement des priorités de multiples acteurs. D’autres misent aussi sur les tempes grises, celles dont s’occupent les entreprises de la silver économie.
L’économie a un moteur : l’énergie, bien précieux qu’il faut plus que jamais décarboner et verdir, si l’on veut produire sans détruire. L’énergie c’est aussi le débat entre thermique et électrique pour les flottes d’entreprise. La mobilité, c’est désormais aussi le vélo. C’est pourquoi nous faisons un gros plan sur les entreprises engagées sur ce marché, qu’elles profitent de niches ou qu’elles ambitionnent une production française à grande échelle.
Ce magazine met aussi en valeur les femmes et les hommes qui entreprennent en famille et ne se sentent pas limités par l’âge. Enfin, le Guide Éco s’achève par le toujours très attendu palmarès des entreprises de l’Aisne, des Ardennes et de la Marne : un précieux outil pour prospecter et découvrir.
RÉTROSPECTIVE ET PERSPECTIVES
CES PÉPITES QUI GAGNENT LA CONFIANCE DES FINANCIERS
UNE PRIORITÉ POUR TOUS
LA PIERRE RETROUVE SON LUSTRE D’ANTAN
LA SEMAINE DE 4 JOURS : BONNE OU MAUVAISE IDÉE ?
ESPRIT DE FAMILLE ET SENS DES AFFAIRES
MOBILITÉ LE MATCH « THERMIQUEÉLECTRIQUE » EN ENTREPRISE
ENTREPRENEURIAT
LES CHAMPIONS DE L’EXPORT LIVRENT LEURS SECRETS
PALMARÈS
LES ENTREPRISES
SECTEUR ET DÉPARTEMENT
NOTRE GUIDE DES BONNES ADRESSES
À PLUS DE 70 ANS, ILS NE RACCROCHENT PAS !
GUIDE ÉCO - Supplément du 27 novembre 2024. Éditeur de la publication : journal L’Union. Directeur de la publication : Géraldine Baehr-Pastor. Éditeur délégué : Nicolas Fostier. Coordinateurs : Alizée Szwarc Meireles, Marion Germain, Julien Bouillé. Textes : Julien Bouillé, Julien Assailly, Mirko Spasic, Gilles Grandpierre, Robin Philippot, Pénélope Milan, Lucie Lefebvre, Aurélie Beaussart, Juliette Poulain, Jeanne Boveroux, Housnat Salim. Photos : Aurélien Laudy, Stéphanie Jayet, Julien Bouillé, Rémy Wafflart, Angel Garcia, Christian Lantenois, archives L’Union, Adobe Stock. Régie publicitaire : Rossel Conseil Médias Est, 6, rue Gutenberg, 51083 Reims. CPPAP n° 0425 C 86339. Conception : Prémédias du journal L’Union. Imprimé par Remy-Roto S.A., rue de Rochefort 211-213, zoning industriel, 5570 Beauraing. ISSN : 2824-3730. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 100 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). La provenance du papier est l’Autriche - 823 km, origine du papier de couverture sont les Pays-bas - 119 km. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Les entreprises régionales ont tracé leur sillon entre des vents parfois contraires. Certaines étaient encore dans l’élan du soutien des pouvoirs publics à l’investissement de la période post-Covid. D’autres ont commencé à céder devant une conjoncture économique qui se durcit.
Hanon systems, premier employeur privé de Charleville-Mézières, avec 481 salariés et une centaine d’intérimaires, annonce vouloir réduire ses effectifs de 40 à 60 emplois pour la fin 2024, sur base de volontariat, en visant en premier lieu les personnes de 58 ans et plus.
L’entreprise de Vitry-le-François, Haffner Energy, annonce la construction à Saint-Dizier d’une gigafactory. Nommée « FactorHy » elle fabriquera et assemblera des modules de production de gaz et d’hydrogène renouvelables. Ce projet est lauréat de l’appel à projets « Première Usine » de France 2030, lancé par Bpifrance à l’automne 2022, et doit bénéficier de 5,9 millions d’€ de subventions et d’avances remboursables
La région Grand Est va investir, sur dix ans, 1,2 milliard d’€ dans le « développement du ferroviaire », dont 1 milliard pour acheter ou moderniser des trains.
La jeune entreprise rémoise Maison Alcée est récompensée du prix de l’audace au Grand Prix d’horlogerie de Genève, l’équivalent des Oscar dans son métier. Ce prix honore un coffret qui permet à un novice de monter soi-même une pendulette de luxe.
Le groupe Caille, entreprise familiale créée à Laon en 1847, cède ses activités de transports et logistique ainsi que le site historique de Laon au groupe Bernardi. Il s’agit également d’une entreprise familiale créée en 1927 à Vailly-sur-Aisne. Le périmètre concerné représente plus de 180 collaborateurs du groupe Caille – sur un effectif de 275 salariés –, 60 000 m2 d’entrepôts (Laon et Soissons) et une flotte de près de 200 véhicules.
La start-up Latitude annonce son souhait de construire une usine dans les environs de Reims en vue de mettre en production le mini-lanceur qu’elle espère mettre sur orbite fin 2025.
Le Bâtiment Associé, entreprise du bâtiment implantée à Muizon et Charleville-Mézières, est labellisé « Entreprise du Patrimoine Vivant » pour ses savoir-faire dans la construction bois, la taille de pierre et la maçonnerie.
L’entreprise Cardot constructions métalliques et Cardot Nature, spécialiste de la charpente métallique depuis plus de 100 ans, à Douzy (Ardennes), va investir dans de nouvelles machines et un nouveau bâtiment soit un investissement de 1,2 million d’€.
La forge Stevenin Nollevaux, des Hautes-Rivières (Ardennes), est rachetée par les Forges de Courcelles (Haute-Marne) une consœur appartenant au groupe Sifcor. Un choix de raison qui aidera la pépite de la vallée de la Semoy à se robotiser. Une décision stratégique pour la forge haut-marnaise qui va pouvoir accélérer sa diversification.
Le Grand Reims et la société Mars, exploitante du réseau de transports urbains, concluent un protocole d’accord transactionnel pour la sortie du contrat qui avait été résilié en 2021. L’indemnité se porte à 23,5 millions d’€ correspondant pour 21,6 millions au rachat des biens (bus, poteaux d’arrêt, dépôt, actifs divers…). Le manque à gagner concédé est de 650 000 € contre 12 millions d’€ sollicités par Mars initialement. 12
15
Suite au redressement judiciaire du groupe Eugène Perma, l’usine Parchimy de Reims entre dans le giron Superga Beauty. Ce sous-traitant cosmétique dispose de 6 sites industriels dans le quart nord-est de la France dont un à Saint-Quentin. Il reprend 82 salariés sur 84.
L’année 2023 s’achève avec des expéditions de champagne établies à 298,7 millions de bouteilles. C’est un recul 8,2 % par rapport à une année 2022 particulièrement dynamique.
18
Ultime étape d’une fusion préparée depuis un an et demi, les 90 nouveaux représentants de la nouvelle CCI Marne Ardennes ont été installés à Châlons-en-Champagne. Ils ont élu le Marnais François Gomariz président.
Entreprise de service pour le rebobinage et le négoce de moteurs, variateurs et pompes validé par plus de 75 ans d’expérience
■ AGROALIMENTAIRES
■ TEINTURERIES
■ CARRIÈRES ■ B.T.P
■ EMBALLAGE ■ CIE DES EAUX
■ SCIERIES ■ AGRICULTURES
■ FONDERIES
4 AGENCES
AUBE-LOIRET-MARNE-MEUSE
Début des manifestations des agriculteurs en colère contre la baisse de leurs revenus, la hausse des charges, la concurrence déloyale, l’excès de normes, la fiscalité et le poids de la réglementation européenne.
Le tribunal de commerce de Reims fait sa rentrée solennelle avec un nouveau président. Étienne Le Du annonce qu’il va poursuivre le travail de promotion des outils de prévention des entreprises en difficulté engagé par son prédécesseur Jean-Marie Soyer.
O-I Glass annonce avoir réalisé 40 millions d’investissements pour la « transition énergétique et écologique » de la verrerie historique de Reims. Le groupe américain a rénové et modernisé l’usine créée il y a 150 ans afin de réduire de 5 % les consommations d’énergie et les émissions de CO2. Le site rémois avait bénéficié d’un investissement de plus de 50 millions d’€ en 2019.
Panorama de l’année
Yamaha (ex-MBK) à Rouvroy (Aisne) inaugure une nouvelle ligne de montage dédiée aux moteurs pour vélos à assistance électrique. Un virage pour l’assembleur historique de scooters haut de gamme et de motos. Il s’agit d’un investissement de 4 millions d’€ subventionné par la Région Hautsde-France pour 534 000 €.
L’entreprise rémoise Frey met sa pierre au nouveau quartier des Docks de Saint-Ouen (93) en inaugurant une halle de 13 000 m2 C’est un lieu gastronomique, culturel et festif aménagé dans une ancienne usine d’Alstom.
27
Le groupe coopératif céréalier Vivescia décroche 1,9 million d’€ de France 2030 pour son programme Transitions qui vise à accompagner des agriculteurs vers l’agriculture régénérative.
La société Intelcia, prestataire de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS), de sociétés d’assurances, de mutuelles ou encore de fournisseurs d’énergie, renforce sa présence dans les Ardennes en ouvrant un nouveau site à Sedan. À la clé, pas moins de 200 embauches à l’horizon 2024. L’entreprise spécialisée dans l’externalisation de la relation client est arrivée dans le département en 2021. Elle compte 560 salariés à Charleville-Mézières. 28
Au terme d’une dernière campagne moribonde, la féculerie de pommes de terre de Tereos à Haussimont (Marne) arrête son activité. Les 65 salariés sont reclassés ou licenciés. Un repreneur est recherché pour le site.
La société Vynex inaugure sa nouvelle unité de production de vis Rocket à Thelonnes dans les Ardennes. Elles étaient auparavant fabriquées à Taïwan.
Cristal Union envisage d’avoir recours à l’énergie nucléaire à Bazancourt. La start-up Jimmy Energy a été chargée par le groupe coopératif sucrier Cristal Union d’étudier l’implantation d’une mini-centrale atomique pour fournir de la vapeur à la sucrerie et à la distillerie. Cristal Union précise qu’« aucun accord n’est signé » et qu’il s’agit d’une « piste » en vue de sa décarbonation.
On apprend que le campus des Arts et Métiers à Châlons-en-Champagne va accueillir l’École supérieure de forge et de fonderie à compter de la rentrée universitaire de septembre 2026.
Forbo Sarlino fête ses 100 ans. Implantée à Reims dans la zone industrielle du Port Sec depuis 1924, elle produit des revêtements de sol souples PVC acoustique, du revêtement textile aiguilleté (à 10 %) et emploie environ 370 personnes. Elle continue d’innover, de se décarboner et d’exporter. 13
21
L’entreprise de céramique Meg Oiry (Marne), 72 salariés, est placée en liquidation judiciaire. Inactive depuis juin 2023, elle a été frappée par la crise de l’énergie et de la construction.
Le projet de ZAC (zone d’aménagement concerté) du Grand Reims dédié à la bioéconomie est abandonné. Les conseils municipaux de Boult-surSuippe et Pomacle ont émis un avis défavorable que la communauté urbaine a décidé de suivre.
La start-up Syntetica, qui a ses premiers essais au sein du CEBB de Pomacle, lève 4,3 millions d’€ pour créer une usine de démonstration dans le Grand Est et collaborer avec Etam pour une collection spéciale.
C’est du bilan de la moisson céréalière 2024. Les rendements affichent des baisses de -20 % à -50 %, selon les territoires. Le manque à gagner à l’hectare est compris entre 500 et 550 €. Groupama Nord Est a ouvert 3 500 dossiers au titre de l’assurance récolte.
Le spécialiste rémois des centres commerciaux de plein air, Frey, annonce l’acquisition de ROS, 4e gestionnaire d’outlets en Europe qui opère dans 8 pays européens et gère 12 sites. L’entreprise informe par ailleurs de l’acquisition d’un 1er projet d’outlet à Malmö en Suède.
Le groupe audiovisuel Mediawan (porté par le trio formé par Pierre-Antoine Capton, Xavier Niel et Matthieu Pigasse) annonce son projet d’acquisition d’un terrain d’une cinquantaine d’hectares pour aménager de nouveaux studios de cinéma sur le site de l’ancienne base aérienne 112, près de Reims.
L’Union fête son 80e anniversaire. Le quotidien avait été lancé par une poignée de résistants le 30 août 1944, jour de la libération de Reims, pour sortir L’Union champenoise de la clandestinité.
Entre 120 et 150 éleveurs déposent les cadavres de moutons et bovins touchés par la fièvre catarrhale devant la préfecture des Ardennes. Ils réclament à l’État d’être indemnisés.
En raison de la fièvre catarrhale, il n’y a pas de bovins et ni d’ovins à la Foire aux fromages de La Capelle. 14
La foire agricole de Sedan débute sans ovins, avec peu de bovins et sans concours en raison de la fièvre catarrhale.
Inauguration de l’extension du data center d’Hexanet à Reims, un investissement de 1,6 million d’€. La filiale d’Isagri veut passer de 180 à 300 salariés et de 43 à 100 millions d’€ de chiffre d’affaires d’ici 2030.
Après deux ans de travaux, une chaudière « verte » est inaugurée à l’usine Tereos d’Origny-Sainte-Benoite (Aisne). Alimentée par des combustibles solides de récupération, elle doit réduire la consommation de gaz.
La Banque de France annonce qu’elle va fermer la caisse de sa succursale de Reims, ce qui va impliquer une libération de ses locaux historiques en face de l’hôtel de ville. L’activité fiduciaire concerne 8 personnes. 11
Environ 15 000 professionnels de 70 nationalités participent au Salon PotatoEurope organisé à Villers-Saint-Christophe (Aisne). Le contexte est porteur, le rendement 2024 s’annonce bon et il faudra produire 1,5 million de tonnes de pommes de terre en plus dans les prochaines années pour contenter l’appétit des nouvelles usines de frites qui doivent être construites du Nord à la Marne.
Muance, spécialiste des constructions modulaires en béton bas carbone de Vatry, lève 4 millions d’€. L’entreprise reçoit ainsi le support financier d’Innovacom, du Crédit Agricole Alpes Provence et de Région Sud Investissement.
Vivescia s’associe à une start-up suédoise en vue de construire des usines d’engrais bas carbone dans le Grand Est pour 2028.
Lâché par ses clients Airbus et Dassault, le sous-traitant aéronautique Reims Aerospace, 75 salariés, est placé en redressement judiciaire.
Le groupe Unilin investit 20 millions d’€ pour faire de son usine à Bazeilles (Ardennes) le leader mondial dans le recyclage des panneaux, sols et parquets stratifiés à base de bois en 2025.
Le pavillon Nicolas Ruinart est inauguré à Reims. Un jardin des artistes, un parc boisé classé, un bar à champagne et une boutique ont été construits au-dessus des crayères classées à l’Unesco.
Le groupe Castel rachète la Maison Malard, marque familiale de champagne à Aÿ. Fondée en 1996, elle commercialise environ deux millions de bouteilles par an. 13
16
Le groupe Verso Energy présente le projet Orchydé qu’il souhaite lancer à Origny-Sainte-Benoite. Il veut s’appuyer sur Tereos pour créer une unité de production d’e-méthanol renouvelable pour le transport maritime. Au moins 70 emplois sont attendus.
11
Le groupe néerlandais Landal annonce un investissement de 40 millions d’€ dans un complexe touristique de 180 chalets à l’abbaye de Sept-Fontaines à Fagnon (Ardennes). Ouverture fin 2027.
17
Le sous-traitant automobile Walor, implanté à Bogny-surMeuse et Vouziers, et qui emploie 212 personnes, est placé en redressement judiciaire. Le directeur général du groupe, Stéphane Cudelou, a pour objectif « une cession avant la fin de l’année ».
Apparue dans le langage des affaires à la fin des années 1990, la start-up est un modèle qui a fait rêver des foules de candidats à l’entrepreneuriat. Son principe : fonder une entreprise en s’appuyant sur la mise en œuvre d’une innovation de rupture, accélérer son développement et sa croissance grâce à l’injection massive de capitaux. Impressionnées par les réussites des géants du numérique, l’Europe et la France ont travaillé à combler leur retard dans l’espoir de faire émerger l’équivalent des Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) d’Amérique ou des BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi) de Chine. Il y a eu de belles réussites nationales comme Blablacar, ManoMano ou Doctolib qui font partie des 29 start-up françaises ayant accédé au statut de « licorne », avec une valorisation supérieure à 1 milliard de dollars. On n’en est pas encore à ce stade dans la région. Mais à Reims notamment, de belles pépites émergent. Chose impensable il y a quelques années, elles lèvent des dizaines de millions d’€, comme Apmonia dans la santé ou Latitude dans le spatial.
De plus en plus de start-up se fondent sur la mise en œuvre industrielle et commerciale d’innovation issue de la recherche académique.
PDes start-up dites « deep tech », émergent notamment au Biotech’InnLab d’AgroParisTech, hébergé au sein du Centre Européen de Biotechnologie et Bioéconomie (CEBB) à Pomacle.
our se raccrocher à la locomotive mondiale, la France a mis progressivement un écosystème favorable aux start-up. Elle a créé le statut de jeune entreprise innovante, offrant des exonérations fiscales et sociales. Avec le label « French Tech », lancé en 2013, les jeunes pousses ont appris à réseauter et se faire connaître. Si la Fabrik du Sport, labellisée French Tech en 2018, a fait long feu à Reims, les jeunes entreprises régionales se retrouvent désormais sous la bannière French Tech East. « Il y a un déficit de start-up dans la Marne et les Ardennes, c’est pourquoi nous sommes les seuls à avoir le label capitale French Tech à l’échelle d’une région,
d’habitude c’est plutôt au niveau d’un bassin d’emploi, cela montre le besoin de se rassembler », indique Maxime Valette, vice-président de la French Tech East et entrepreneur numérique. Bénéficiant, elle, de fonds de la Région, la French Tech Lille vit surtout autour de la métropole nordiste. En parallèle, des structures d’accompagnement ont essaimé. Des incubateurs ont été chargés de transformer les idées en entreprises, comme Innovact à Reims, Rimbaud’Tech à Charleville, Rev3 à Soissons ou le Biotech’InnLab d’AgroParisTech, hébergé au sein du Centre Européen de Biotechnologie et Bioéconomie (CEBB) à Pomacle. Des accélérateurs, comme Scal’E-nov, se sont donné pour mission de doper la croissance et de structurer les start-up déjà en activité. Il y a eu des déconvenues comme le ThincLab de Châlons-enChampagne, lancé via un partenariat original avec l’Université d’Adélaïde en Australie.
Dix ans après le début du phénomène start-up, une nouvelle ère s’engage avec des créateurs plus réalistes. Le cliché de la poignée d’étudiants persuadés de pouvoir pondre, depuis leur coloc, un concept capable de concurrencer Google a vécu. « On est passé du Far West à quelque chose de beaucoup plus mature et plus réfléchi, constate Maxime Valette. Avant on créait une start-up presque pour un oui pour un non, parce qu’il y avait un buzz. Celui qui monte une start-up aujourd’hui veut d’abord créer une entreprise, créer de l’emploi, s’ancrer, devenir entrepreneur avant de se dire je vais lancer une start-up pour la revendre ensuite à un grand fonds d’investissement. »
ON EST PASSÉ DU FAR WEST À QUELQUE CHOSE DE BEAUCOUP PLUS MATURE ET PLUS RÉFLÉCHI.
De plus en plus, des entreprises se créent pour lancer des produits et services nouveaux issus d’innovations technologiques avancées. C’est le phénomène des start-up deeptech. Pour assurer le transfert de technologies entre la recherche publique et les entreprises privées, l’acteur historique est la Satt Nord. L’université de Reims Champagne-Ardenne affirme aussi son rôle, au travers d’InnoRrem ou de ses enseignements. « Dans les masters et de plus en plus en 3e année de licence ou de BUT, des modules sont dédiés à l’entrepreneuriat, on y explique ce qu’est une entreprise, comment elle fonctionne, comment on la crée », explique Christophe Clément président. Avec 200 millions d’€ d’équipements high-tech dans ses labos, l’Urca attire déjà des start-up de
toute la France et même d’Europe. Elle projette de créer un hôtel de start-up. Car attirer c’est bien mais les ancrer sur le territoire ce serait encore mieux.
Julien Bouillé
Maxime Valette
Vice-président de la French Tech East et entrepreneur numérique
« Celui qui monte une start-up aujourd’hui veut d’abord créer une entreprise, créer de l’emploi, s’ancrer, devenir entrepreneur. »
La halle du CEBB où les start-up deep tech peuvent commencer la mise à l’échelle de leurs procédés.
L’université de Reims Champagne-Ardenne (Urca) est chef de file, en coordination avec 7 partenaires scientifiques et institutionnels, du pôle universitaire d’innovation (PUI) InnoRem. « Nous essayons de nouer des liens entre les start-up et les chercheurs en créant des moments de rencontre pour leur permettre de collaborer par la suite », explique Christelle Doliwa, chef d’un projet doté de 2,5 millions d’€ attribués par l’État. Un outil en ligne, le Plug in labs, va cartographier les compétences et les équipements des laboratoires et sera « une vitrine ouverte pour les entreprises ». Le Hackathon Bioecocamp doit fédérer des équipes de divers horizons autour de projets en bioéconomie. Les Doctoriales ont pour vocation de former les doctorants à l’entrepreneuriat. Enfin, un speed dating doit permettre des rencontres express entre chercheurs et entrepreneurs.
Le substitut végétal au cuir né à Pomacle intéresse déjà des grands noms du luxe.
Dans une précédente vie, Pauline Weinmann a lancé un site de vêtements dans une matière alternative au cuir. Mais elle s’est rendu compte que les cuirs sans cuir, s’ils préservaient les animaux, n’étaient pas si éthiques que cela, car souvent issus de la chimie pétrolière. D’où l’idée de créer un produit vraiment alternatif. Les choses commencent à se concrétiser quand l’entrepreneuse croise la route d’un chercheur du CNRS et atterrit avec les blouses blanches du laboratoire d’AgroParisTech à Pomacle. Alternative Innovation naît en 2021 et met deux ans à atteindre la preuve de concept. Elle promet que l’on peut produire un cuir sans animaux ni pétrole, avec du son de riz ou de blé, de l’amidon de maïs, une charge minérale pour colorer et un soupçon de craie de Champagne. En 2024, trois produits sont déjà définis : les granulés « alter solid » ; les rouleaux « rolls » prêts à l’usage commencent et les émulsions « liquid » à appliquer en surface. Pour cela Alternative Innovation a levé près d’un million d’€ auprès de business angels régionaux (Bama, Yeast) et d’institutionnels (Bpifrance et Région Grand Est). L’équipe de 4 personnes travaille sur la construction de sa première ligne pilote, préalable à sa première usine. Des beaux noms du luxe s’intéressent au cuir issu des terres champenoises. De quoi voir l’avenir en grand.
En 2016, Vera Chamarande tenait encore un coffee shop à Reims. Cette femme autodidacte et curieuse, qui est allée jusqu’en Colombie sélectionner des grains, se lamente alors de jeter chaque année des montagnes de marc de café, sans qu’il ne soit valorisé. En 2024, elle est la présidente et cofondatrice V.Biotech une start-up qui transforme, grâce à la chimie verte, ces déchets alimentaires en granulés de bioplastique, composés de matières organiques et de polymères. Pour y arriver, Vera a fait des rencontres comme celle de Florent Allais, directeur de l’unité de recherche URD ABI, d’AgroParisTech à Pomacle, devenu cofondateur. « On est passé de l’échelle de laboratoire à l’échelle industrielle, annonce l’entrepreneuse. On a commencé à produire à Vierzon dans le Cher et à faire des bêta-tests avec des grands groupes. On a aussi un site pilote en cours à Reims et un second site prévu pour une usine d’extraction de plus grande envergure. » V.Biotech a déjà levé près de 300 000 € et démarre une levée de série A de plusieurs millions d’€.
La terre entière s’intéresse depuis longtemps au recyclage du nylon des maillots de bain, sous-vêtements ou leggin. Car cette matière synthétique issue du pétrole finit généralement en incinération. Syntetica a trouvé la solution pour l’éviter. Grâce à un procédé « chimique » et à « basse température », issu de recherches menée à Pomacle au sein de Biotech’InnLab, la start-up est capable de dépolymériser et de recycler les nylons dits « 6 » et « 66 » que l’on trouve couramment dans les textiles. Grosso modo, Syntetica plonge des vieux vêtements synthétiques dans des bains qui vont transformer les polymères en monomères afin de produire une poudre qui permettra de composer un nouveau nylon. La marque de lingerie Etam va utiliser ce procédé pour une collection qui sortira en 2026. Les fondateurs de Syntetica, Marco Bertone et Louis Monsigny, ont levé pas moins de 4,2 millions d’€ en juillet 2024 pour passer à l’échelle industrielle.
Marco Bertone et Louis Monsigny ont levé 4,2 millions d’€ en juillet 2024.
Apmonia Therapeutics est typique des start-up nées de la recherche universitaire. Vouée à la mise au point d’un médicament anti-cancer, elle a été créée au sein du laboratoire MEDyC, une unité associée à l’Urca et au CNRS. Soutenue SATT Nord, structure vouée au transfert de technologie, elle a déjà levé près de 20 millions d’€ avec l’appui business angels rémois aux grands fonds institutionnels.
Il y a ceux qui vont chercher de nouveaux produits dans les labos. Et ceux qui les puisent dans la nature et la tradition. Dorian Gaillot et Andy Lavedrine, ces copains de lycée, ont créé une marque de cosmétiques fondée sur la découverte d’huiles faites artisanalement à Madagascar. Respectivement ingénieur et diplômé d’économie, ils sont partis de ce répertoire naturel pour composer, avec des ingrédients d’autres origines (notamment de l’huile de chanvre ardennaise) des formulations d’huile pour le visage, les cheveux ou la barbe mais aussi des baumes à lèvres. Fondée en 2017, Mira a déjà vendu plus de 500 000 flacons. Incubée par Rimbaud’Tech, l’entreprise a désormais ses propres locaux dans le centre de Charleville-Mézières. Elle assure la production, le conditionnement et la logistique. Et
La Fondation du Patrimoine apporte son soutien à la sauvegarde du donjon et de la salle des fours en lançant une campagne de mobilisation du mécénat populaire ayant pour objectif de recueillir des fonds sous forme de don
Implantée à Reims depuis 2020, la start-up a déjà levé 38 millions d’€ en vue de mettre sur orbite son lanceur Zephyr fin 2025, début 2026.
n 2020, Stanislas Maximin, encore inscrit dans une école de commerce à Paris, débarquait du TGV pour un premier rendez-vous de prospection dans la cité des sacres. Il envisageait l’implantation à Reims de l’entreprise qu’il venait de cofonder avec un jeune ingénieur et des amis étudiants. Aujourd’hui, il lui est rare de traverser la place d’Erlon sans croiser un salarié de Latitude. À 25 ans, il préside l’un des fleurons du Newspace à la française qui emploie près de 150 personnes. La médiatique start-up attire des jeunes ingénieurs diplômés tout comme des seniors qui ont déjà roulé leur bosse dans l’aérospatial, l’industrie automobile ou la métallurgie. Ils ont soif d’une aventure hors du commun. L’idée de Stanislas Maximin et des siens : construire le Zéphyr, un minilanceur de 20 mètres de haut pour envoyer des minisatellites jusqu’à 200 kilogrammes sur orbite. C’est un segment de marché nouveau permis par la miniaturisation de l’électronique et la multiplication des besoins pour l’agriculture, la recherche et bien sûr les télécommunications. Pour compa-
Stanislas Maximin, président et cofondateur de Latitude : « Nous avons signé avec Prométhée, la future constellation française de satellites, et nous pensons signer beaucoup plus de contrats d’ici la fin de l’année. »
rer au transport routier terrestre, on peut dire que Latitude met au point une camionnette de livraison rapide, agile et bon marché, pour l’envoi de « petits colis » en parallèle des poids lourds qui remplissent leurs carnets de réservation avec plus de 10 tonnes de fret par lancement, comme le Falcon 9 de SpaceX. Stanislas Maximin ne cache d’ailleurs pas son admiration pour l’entreprise d’Elon Musk. « C’est le meilleur exemple possible et imaginable d’une boîte qui s’est lancée dans l’un des business les plus compliqués de la planète. Elle a eu un succès tellement énorme qu’elle a remis en cause la stratégie de tous les pays et se retrouve en situation de monopole involontaire tellement personne n’arrive à suivre », résume-t-il. Le startuppeur rémois n’est pas loin de placer la barre aussi haut en ce qui concerne Latitude. « D’ici deux ans je vois mon entreprise comme l’un des leaders de l’accès à l’espace pour les petits satellites avec des projets intéressants qui lui permettraient de devenir l’une des entreprises spatiales les plus grosses en Europe d’ici la fin de la décennie », annonce-t-il.
la définition de toutes les pièces du Zéphyr. « Cela va nous permettre de valider l’entièreté de la conception de la fusée, indique le PDG. C’est un milestone (ndlr : jalon) énorme qui valide presque 5 ans de boulot et qui va nous permettre de lancer la production de toutes les pièces. »
Pour accéder au graal spatial, l’entreprise avance pas à pas. Fin 2022, début 2023, elle a d’abord testé, avec embûches puis succès, le moteur de sa fusée sur la base de SaxaVord aux îles Shetland.
Le Navier a pour particularité de sortir d’une imprimante 3D métal qui permet de précieuses économies de temps et d’argent. À Vatry, où la start-up loue, en bord de piste, des anciennes hangarettes de l’Otan, les moteurs sont à nouveau testés, puis ce sera le tour sur des sous-ensembles, des étages de la fusée et de systèmes intégrés.
Mais le cœur du réacteur reste Reims, dans un centre d’études et atelier que la start-up loue depuis 2021. Les murs sont déjà trop petits. La start-up a annoncé son intention de construire prochainement une usine de 20 000 m2 pour y accueillir demain entre « 250 et 300 salariés ». Latitude a atteint aujourd’hui le stade de la « revue critique de conception » (CDR) qui atteste de
Latitude travaille sur le premier vol d’essai « sans clients à bord » prévu pour fin 2025, début 2026. Plusieurs lieux sont envisagés dont Kourou. « L’objectif principal est de ne pas faire exploser le pas de tir ! Si nous parvenons à faire décoller la fusée sans incident majeur, ce sera déjà un succès », plaisante à peine l’entrepreneur qui sait bien que dans le métier le taux de réussite des vols d’essai est de… zéro. Si nécessaire, il y aura donc un deuxième vol d’essai. Le premier vol commercial, qui aurait lieu 6 à 12 moins plus tard, est déjà vendu au Centre national d’études spatiales (CNES).
Pour faire décoller des fusées il faut du carburant et de l’argent. « Nous avons déjà levé 38 millions d’€ en capital et au total, avec des projets et des contrats signés, nous avons déjà encaissé environ 50 millions d’€ », résume Stanislas Maximin. Latitude commence à se faire un nom sur le marché. « Nous avons signé avec Prométhée, la future constellation française de satellites, et nous pensons signer beaucoup plus de contrats d’ici la fin de l’année 2024 avec des clients du monde avec qui nous avons de belles discussions », confiait, fin septembre, Stanislas Maximin. On comprend pourquoi Latitude vise officiellement à la production et au lancement de 25, puis 50 fusées par an. Il faudra pour cela lever beaucoup, beaucoup plus de fonds pour arriver sur une orbite où l’on ne parle plus en dizaines mais en centaines de millions d’€.
Julien Bouillé
Structure permettant le test des moteurs.
FLEURON DU « NEWSPACE » À LA FRANÇAISE
La notion « NewSpace » est apparue il y a une vingtaine d’années aux États-Unis avec l’émergence d’entreprises privées comme SpaceX, mais aussi Blue Origin, Rocket Lab pour prendre la relève du « Old Space », les agences américaines comme la Nasa. C’est une réponse à une demande qui a explosé. D’environ 210 milliards de dollars en 2010, le marché de l’espace a atteint 630 milliards de dollars aujourd’hui et pourrait dépasser les 2 000 milliards en 2035. Le dernier rapport d’Euroconsult évoque le lancement de 28 700 satellites entre 2023 et 2032. La France veut sa part du gâteau et déjà une cinquantaine de start-up ont été créées ces dernières années. France 2030 a eu un volet spatial doté de 1,5 milliard d’€ qui seront distribués dans le cadre d’appels d’offres. Latitude fait partie des 7 lauréats de l’appel dédié aux micro et mini lanceurs qui se partageront une enveloppe allant jusqu’à 400 millions d’€. L’État lui a accordé un soutien supplémentaire de 15 millions d’€ afin de produire en interne les turbopompes du lanceur Zéphyr.
L’ÉCONOMIE DU VIVANT EST UNE PRIORITÉ DE LA RÉGION GRAND EST, DE SA COUSINE DES HAUTS-DE-FRANCE, DU GRAND REIMS OU DE L’UNIVERSITÉ.
Laudy
Aurélien
La bioraffinerie de Pomacle Bazancourt est un ensemble d’usines qui a poussé depuis une trentaine d’années autour de la sucrerie de Cristal Union. C’est un poumon régional de la bioéconomie.
Apparue sur la place publique il y a une vingtaine d’années, la bioéconomie se retrouve dans de nombreux programmes et discours des personnalités, scientifiques et collectivités qui veulent écrire un avenir plus vert et émancipé du pétrole. Le Grand Est veut être leader en Europe. « La Région s’est fixée comme ambition de devenir une région verte, explique Philippe Mangin, vice-président délégué à la bioéconomie, les bioénergies et l’alimentation durable. La décarbonation est au cœur de notre action. La bioéconomie va participer de façon importante à la conquête de cet objectif. C’est un levier formidable, qui n’est pas le seul, mais c’est sans doute dans le Grand Est qu’on peut l’actionner plus que partout ailleurs compte tenu de notre histoire, des acteurs que l’on a la chance de compter. » Et parmi ces acteurs, il y a ce que l’on appelle la bioraffinerie de Pomacle Bazancourt. Un ensemble d’usines, qui a poussé depuis une trentaine
Philippe Mangin, vice-président de la Région Grand Est :
« La décarbonation est au cœur de notre action. La bioéconomie va participer de façon importante à la conquête de cet objectif. »
d’années autour de la sucrerie de Cristal Union. On y transforme de la betterave, du blé et du bois en sucre, éthanol, amidon, ingrédients cosmétiques ou pellets innovants. « C’est devenu un véritable point de repère à la fois géographique et économique pour la région et notamment pour la métropole rémoise », fait remarquer Jean-Marie Chauvet, l’un des piliers d’ARD, le bras recherche et développement des coopératives agricoles. Lors d’une visite sur le site en 2015, John Bell, directeur de la bioéconomie à la Commission européenne avait vu dans cet ensemble une deuxième cathédrale de Reims.
Pourtant, pendant longtemps, la cité des sacres ne s’est pas trop intéressée à ce qui passait à Bazancourt-Pomacle. Avec l’avènement de la communauté
urbaine, les choses ont changé. Le projet de territoire du Grand Reims, adopté en 2021, a fait du développement de la bioéconomie un « enjeu majeur ». La bioéconomie, c’est aussi une priorité de l’université de Reims Champagne-Ardenne (Urca), qui vient d’y dédier un institut, Exebio, voué à devenir l’un des quatre pôles majeurs et même la « signature » de l’établissement.
L’Urca a même initié BioEco Academy, un campus des métiers et des qualifications d’excellence. Il œuvre depuis 2018 pour la connaissance et la valorisation de la bioéconomie, de ses formations et de ses métiers. Aujourd’hui la bioéconomie a un rôle clé dans le Pacte Vert européen et elle fait partie intégrante des objectifs spécifiques de la PAC 2023-2027. Elle est aussi au cœur du pôle de compétitivité Industrie & Agro-ressources (IAR) inauguré par Jacques Chirac
en 2005. Liant originellement la Champagne-Ardenne et la Picardie, « Bioecononomy for change », de son nouveau nom, est soutenu aujourd’hui par le Grand Est, les Hauts-de-France, rejoints par la Normandie. Il rassemble 500 adhérents dans toute la France. Il faudrait parler aussi du CEBB porté par AgroParisTech, CentraleSupélec, Neoma et l’Urca, qui accueille des chercheurs et de futures start-up. Celles de la thématique bioéconomie ont depuis 2024 un club et même un nouvel incubateur… Voilà ce qui s’appelle ramer dans le même sens. Même si l’équipage énuméré dans ces quelques lignes n’est pas exhaustif
Julien Bouillé
Laudy
La bioraffinerie de Pomacle-Bazancourt est devenue « un véritable point de repère à la fois géographique et économique pour la région et notamment pour la métropole rémoise », fait remarquer Jean-Marie Chauvet (ARD).
UNE PRIORITÉ
DES HAUTS-DEFRANCE AUSSI
La Région encourage le développement de la bioéconomie au travers de 4 priorités inscrites dans son « Master Plan » et sa feuille de route REV3. Ces priorités sont : le développement des protéines végétales, la méthanisation, le bois-énergie et les matériaux biosourcés.
Lancée initialement sur le marché des transports terrestres, Haffner Energy, spécialiste de la valorisation par thermolyse de la biomasse, bifurque progressivement sur la piste de l’aérien. L’entreprise trentenaire, implantée à Vitry-le-François il y a dix ans, s’est fait remarquer avec l’annonce, en mai 2024, d’un projet de création d’usine de carburant d’aviation durable (SAF) sur le site de l’aéroport de Vatry. Objectif : produire de 30 000 à 90 000 tonnes par an. Le développement du kérosène vert est porté par le rouleau compresseur réglementaire. Au niveau européen, l’initiative « ReFuel EU » impose aux fournisseurs de carburant de mettre à disposition du SAF dans les aéroports. Le taux d’incorporation du SAF doit être de 6 % en 2030, de 20 % en 2035 et de 63 % en 2050. Haffner pense que son procédé est différenciant parce que sa technologie est « agnostique » à la biomasse. La start-up croit dur comme fer à l’avenir du SAF dont la production de SAF va nécessiter 1 500 milliards de dollars d’investissement dans les années à venir.
QUELLE EST LA GENÈSE DE L’INSTITUT EXEBIO ?
Depuis 2016 l’université Champagne-Ardenne a clairement identifié la bioéconomie comme axe principal. Sous l’impulsion du président Guillaume Gelée à l’époque, un certain nombre de projets ont été menés.
Au début des années 2020, Christophe Clément, le président actuel de l’université, a souhaité déposer un projet en réponse à un appel de France 2030 –Programme d’investissement d’avenir. Ce projet a été labellisé en juillet 2022 et après deux ans et demi de travail, il s’est transformé en un institut au 1er janvier 2024.
QUELLE EST L’AMBITION D’EXEBIO ?
La bioéconomie et l’environnement sont la signature et l’identité de l’Urca au travers d’Exebio car nous sommes les seuls en France à avoir un institut dédié à ces thématiques. Exebio fait partie des 4 pôles stratégiques d’excellence de l’université avec le pôle « santé », le pôle « sciences du numérique et de l’ingénieur » (SNI), le pôle « sciences de l’homme et de la société » (SHS).
QUELS SONT LES AXES PRIORITAIRES
Le premier axe est la recherche qui vise l’excellence de la recherche. Il fédère une quinzaine de laboratoires et 250 enseignants-chercheurs. À terme, l’idée est d’atteindre 400 chercheurs. Nous avons pour ambition d’aller vers l’internationalisation de la recherche, de déposer des projets transdisciplinaires et de niveau européen, le but étant de faire
Emmanuel Guillon, président d’Exebio, explique les ambitions de ce nouvel institut de l’université de Reims Champagne-Ardenne soutenu par France 2030.
de l’université de Reims, au travers d’Exebio, la référence évidemment régionale mais aussi nationale et internationale en bioéconomie et environnement.
LE BUT EST DE FAIRE DE L’UNIVERSITÉ DE REIMS LA RÉFÉRENCE RÉGIONALE MAIS AUSSI NATIONALE ET INTERNATIONALE
Le deuxième axe est la formation à la bioéconomie et à l’environnement. Il est prévu de créer une « graduate school » européenne au sein de laquelle 3 masters européens « erasmus mundus » seraient créés. Le troisième axe est l’innovation. Certes, il faut continuer à faire de la recherche fondamentale académique pour faire avancer la science mais il faut aussi des retombées économiques sur le territoire au travers de dépôts de brevets, de la création de start-up et de la mise en place de laboratoires communs qui associent unités académiques et entreprises.
Propos recueillis par Julien Bouillé
Emmanuel Guillon : « Nous sommes les seuls en France à avoir un institut dédié à ces thématiques. » Remi
La Zac Bioeconomie devait englober la bioraffinerie existante de Pomacle-Bazancourt et dédier 74 hectares à des entreprises souhaitant se développer ou s’implanter de Pomacle, près de Givaudan et FicapHpci ( pellets ).
Le principal outil du soutien du Grand Reims à la bioéconomie, consacré comme « enjeu majeur » de son projet de territoire, était une zone d’activité concertée. Cette Zac devait englober la bioraffinerie existante de Pomacle-Bazancourt et dédier 74 hectares à des entreprises souhaitant se développer ou s’implanter. Las, ce projet a dû être abandonné en juin 2024. Le président du Grand Reims Arnaud Robinet a retiré sa copie suite à l’avis défavorable de deux des trois conseils municipaux concernés.
« QUAND VOUS PARLEZ BIOÉCONOMIE AU GRAND PUBLIC, CERTAINS PENSENT QUE C’EST L’ÉCONOMIE DU BIO »
Christophe Clément (président de l’université de Reims Champagne-Ardenne).
Face au refus de certains conseils municipaux, le Grand Reims a dû retirer son projet de Zac Bioéconomie à PomacleBazancourt.
Un refus non pas motivé par l’opposition de riverains à la bioéconomie mais plutôt par des questions de déviation routière en retard. L’expression des conseils municipaux est symptomatique du syndrome « not in my backyard » (« pas dans mon jardin »). Tout le monde est d’accord, par exemple, sur la nécessité de réindustrialiser le pays mais pas de voir des usines (et les nuisances qui vont avec) pousser au bout de son petit carré de verdure. On laissera le lecteur juger s’il s’agit d’égoïsme ou d’écologisme. Mais il y a d’autres leçons à tirer. « La bioéconomie c’est un concept qui est connu par les gens qui y travaillent, mais quand vous parlez bioéconomie au grand public, certains pensent que c’est l’économie du bio », observe Jérôme Clément, président de l’Urca et spé-
cialiste de la question. Pour lui, l’opposition à la Zac s’est fondée sur un débat de « politique locale » et non d’intérêt général. « Je crois qu’il faut travailler sur l’acceptabilité de nos concitoyens, estime Philippe Mangin, vice-président du Grand Est. La bioéconomie, c’est encore très abstrait pour beaucoup de gens. Certains font la confusion avec l’agriculture bio. Il faut leur dire que ce qui est utilisé par les industriels de la bioéconomie n’entre pas en concurrence avec les débouchés alimentaires parce qu’il faut répondre à cette crainte née du débat passé autour des biocarburants ».
« ON EST EN RETARD, ON NE PEUT PAS ACCUEILLIR DE NOUVELLES ENTREPRISES QUI VOUDRAIENT S’IMPLANTER »
Michel Mangion, président de Bioeconomy for Change
Le président du pôle de compétitivité Bioeconomy for Change (B4C) Michel Mangion rappelle que Pomacle-Bazancourt n’est pas seule au monde. Des sites comme Carling (Moselle) ou Lacq (Pyrénées-Atlantiques) ont aussi engagé une reconversion du fossile vers la biomasse. « On est en retard, on ne peut pas accueillir de nouvelles entreprises qui voudraient s’implanter », regrette-t-il. Cela n’empêche toutefois pas les historiques, comme Givaudan, spécialiste des composants cosmétiques biosourcés, de continuer à se développer près de Reims.
Julien Bouillé
Aurélien Laudy
LANCÉE EN 2021,
LA MARQUE A VENDU
60 000 PAIRES
DE COLLANTS, QUI PEUVENT
ÊTRE PORTÉS CINQUANTE
FOIS. AVEC UN PROJET D’USINE PRÉVU POUR 2026, CYGNES ESPÈRE PRODUIRE
300 000 COLLANTS
RÉSISTANTS PAR AN.
’Lidée éclot dans la tête d’Inès Saadallah en 2020 lorsque, au cours d’un repas de famille, toutes ses proches se plaignent de leurs collants qui s’effilent sans cesse. Après un an de R&D, la jeune entrepreneuse et son associé Axel Delannoy identifient des fils solides et nouent un partenariat avec l’un des derniers industriels français, implanté dans le Sud, capable de coudre des collants faits pour être portés cinquante fois. Aujourd’hui, Cygnes propose trois types de collants, des chaussettes et des shortys. Pour son premier exercice, entre 2022 et 2023, la start-up a écoulé 10 000 paires de collants. En 2024, les ventes ont été multipliées par six, soit 60 000 paires de collants vendues. La marque rémoise, qui comptabilise désormais 35 000 clients majoritairement français, réalise 95 % de son activité via sa boutique en ligne. Le reste est distribué par une quarantaine de boutiques indépendantes dans l’Hexagone. Une petite partie de ses collants est aussi destinée aux employés de quelques maisons de luxe françaises, dont les noms restent confidentiels. « Nous n’avons jamais anticipé une telle croissance. Nous sommes en rupture de stock 30 % du temps. Pour 2025, l’objectif est de vendre 150 000 paires de collants », indique Inès Saadallah, la directrice générale et cofondatrice de Cygnes, qui compte aujourd’hui trois salariés. En 2022, la start-up a reçu une aide de 35 000 € de Bpifrance et, en 2023, un soutien de 30 000 € de la part de la Région Grand Est. Une levée de fonds devrait être lancée en 2025 pour financer la prochaine étape charnière : construire une usine locale, sans préciser le lieu exact. « C’est un pari à long terme car il va falloir reformer des gens à ces métiers et préserver notre savoir-faire », confie la dirigeante. Cette unité devrait permettre à Cygnes de produire 300 000 paires de collants par an dès septembre 2026.
Juliette Poulain
Axel Delannoy et Inès Saadallah n’hésitent pas à mettre à l’épreuve leur collant résistant tricoté avec un fil issu du monde de l’escalade.
4 rue Gutenberg, 51100 REIMS
06 12 06 62 61 jf@bums.fr www.bums.fr
TEXTILE
MARQUAGE
BRODERIE
SÉRIGRAPHIE
OBJET PUB
9,7/10
LE MEILLEUR ACCESSOIRISTE
D’EUROPE
Dans notre région, le textile peut toujours générer de belles success-story. Ainsi, dans les Ardennes, Agathe vous gâte, créatrice de nœuds papillon, aspire à une vocation européenne. Agathe Lefevre est en passe de réussir son projet. Passionnée de couture depuis toujours, la jeune femme s’est spécialisée dans les accessoires de mode, en tout premier lieu les nœuds papillon personnalisables pour les mariages et les cérémonies.
Désormais installé dans la zone artisanale de Tagnon, à deux pas de l’autoroute entre Reims et Rethel, le petit atelier prend, petit à petit, l’allure d’un grand. Son réseau de distribution comprend désormais 160 distributeurs dans 7 pays, dont une vingtaine en Allemagne.
Une première boutique propose même ses produits au Japon. Pour continuer à se développer, Agathe vient de lancer une gamme de gilets de cérémonie 100 % réversibles, avec double boutonnage et personnalisables.
« Nous faisons du faux sur mesure, explique-t-elle. Il nous a fallu un an de recherche et développement pour créer ce concept dans lequel la multiplicité des versions est presque infinie. » Avec des accessoires, nœuds papillon et cravates sans nœud, pour les mariages et d’autres, « davantage coffrets cadeaux ». Pour continuer à se développer, Agathe vous gâte veut industrialiser
Les élèves sont envoyé(e)s par les services publics d’accès à l’emploi.
L’Institut de Formation aux Textiles du Monde a déjà formé 84 personnes depuis son ouverture en 2022. Un nouvel institut va ouvrir à Château-Thierry (Aisne) l’année prochaine.
« L’’idée consiste à revaloriser et transmettre les métiers du textile dans la Marne avec l’enjeu de l’inclusion », explique d’emblée
François H. de Beaulieu, le cofondateur de l’Institut de Formation aux Textiles du Monde avec Ousmane Ouedraogo. Implantée à Reims depuis 2022, cette école propose plusieurs formations aux techniques du textile : confection, tissage, découpage et maroquinerie
son concept, en élargissant sa gamme à des modèles plus simples et plus accessibles, sur la base d’une quarantaine de tissus permanents qu’elle a créés. « Toujours dans l’optique du zéro déchets, avec des produits exclusivement sur commande, donc sans stock, si ce n’est celui des tissus. »
L’entreprise emploie 13 personnes en pointe, 6 sur l’année, en recrutant un CDI par an. « Les gilets doivent nous permettre de mieux répartir notre production sur toute l’année, car pour le moment nous réalisons 70 à 80 % de notre chiffre d’affaires (400 000 € attendus cette année) sur les six premiers mois de l’année. Avec mon mari, nous envisageons une levée de fonds en 2025-2026, car nous n’avons pas encore la taille critique. L’objectif est d’avoir une meilleure rentabilité en misant sur l’ultra personnalisation. »
Mirko Spasic
de luxe, tous en voie de disparition à cause de la délocalisation. Les 600 m2 d’ateliers sont destinés à des personnes éloignées de l’emploi, en situation de handicap, en reconversion ou sans emploi, pour qui la formation est entièrement financée par les collectivités territoriales et France Travail.
Depuis son ouverture, l’Institut a formé 84 personnes, qui ont entre 19 et 58 ans. 83 % d’entre elles sont désormais en CDD, CDI, ont monté leur micro-entreprise ou ont poursuivi dans des formations plus spécifiques. Le succès de ce bilan positif ? Une formation de quatre mois et demi à l’Institut durant laquelle les apprentis découvrent les textiles du monde auprès d’un anthropologue avant de s’entraîner avec des artisans expérimentés, issus de grandes maisons de couture, et de pratiquer pendant des stages en entreprise. L’Institut embraye déjà sur d’autres projets comme la mise en route d’une formation pour les seniors, la R&D en partenariat avec le CEBB (Centre Européen de la Biotechnologie et de la Bioéconomie) à Pomacle pour développer des fibres écoresponsables et, surtout, l’ouverture d’un second institut à Château-Thierry, dans l’Aisne, pour 2025.
Juliette Poulain
Le teilleur du Nord a installé sa seconde usine dans l’Aisne pour y développer cette culture peu convoitée dans le département.
SCIERIE - PALETTES - ACHETEUR PEUPLIERS
BEAUFORT SPC
13 bis, rue de la Gare
02350 GIZY - Tél. 06 41 92 99 49
Mail : epbr@orange.fr
EMBALLAGES PALETTES BOIS RETHELOIS
Z.I. de Pargny - Rue Bastogne
08300 RETHEL - Tél. 06 41 92 99 49
L’entreprise familiale, qui possède déjà une usine dans le Nord, ouvre une nouvelle ligne de production à Barenton-Bugny. Elle permettra au Lin Français – Jean Decock de travailler avec 120 producteurs sur 3 500 ha de lin dans l’Aisne.
Implanté à Barenton-Bugny, près de Laon, Le Lin Français – Jean Decock vient d’investir entre trois et quatre millions d’€ pour mettre en service une troisième ligne de production dans son usine en 2025. Ouvert en 2021, ce site permet à l’entreprise familiale Jean Decock, dont l’usine historique se situe à Quaëdypre dans le Nord depuis 1957, d’accompagner la hausse de la demande mondiale en lin. Jean Decock est spécialiste de la récolte et du teillage du lin, une étape clé dans la transformation de la matière qui consiste à extraire les fibres de la tige. L’entreprise s’occupe aussi du stockage et de l’expédition du lin vers les filatures.
Jusqu’à présent, Jean Decock produisait du lin en Normandie, notamment en Seine-Maritime, et dans le nord de la France. Le teilleur a installé sa seconde usine dans l’Aisne pour y développer cette culture peu convoitée dans le département. « En 2019, on travaillait dans l’Aisne avec 52 producteurs sur 1 100 ha de lin envoyés dans notre usine du Nord. En 2025, on travaillera avec 120 producteurs sur 3 500 ha de lin qui sont entièrement transformés sur place », détaille Quentin Decock, le directeur général de l’usine Le Lin Français – Jean Decock dans l’Aisne.
« EN 2025, ON TRAVAILLERA AVEC 120 PRODUCTEURS SUR 3 500 HA DE LIN QUI SONT DÉSORMAIS ENTIÈREMENT TRANSFORMÉS SUR PLACE »
Quentin Decock, directeur général de l’usine Le Lin Français – Jean Decock dans l’Aisne
Mail : epbr@orange.fr
TOUT EMBALLAGE BOIS TOUS FORMATS
Aujourd’hui, le lin est destiné à l’habillement et à la décoration intérieure. La plante est entièrement valorisée grâce à la récupération de ses coproduits comme les graines ou le bois des tiges, utilisé pour des produits techniques comme les casques, les cadres de vélo et même les skis. Réputé pour sa légèreté et sa résistance, le lin est plébiscité pour sa qualité environnementale car sa culture nécessite de l’eau de pluie, peu d’intrants et permet d’augmenter la fertilité des sols. L’entreprise familiale se lance dans le chanvre, qui a besoin de peu d’eau, avec 250 ha répartis entre son usine de l’Aisne et celle du Nord. À Barenton-Bugny, l’usine qui emploie 45 salariés va embaucher une dizaine d’employés à partir de l’année prochaine.
Juliette Poulain
Eau, soleil, bois, vent… Vieilles comme le monde, les énergies alternatives sont en vogue mais soulèvent des problématiques nouvelles tels le recyclage des éoliennes ou la pénurie redoutée de bois. Entre autres…
À Saint-Brice-Courcelles, cette jeune société propose aux entreprises des solutions photovoltaïques clé en main. Les entreprises et les petits supermarchés devront bientôt se couvrir de panneaux solaires ou d’ombrières. Les contraintes de la loi vontelles doper l’énergie photovoltaïque ? Les six associés de Solarskill (2 électriciens, 2 agents immobiliers, un architecte, un financier) veulent le croire. En 2023, ils ont rassemblé leurs compétences pour proposer aux entreprises des solutions photovoltaïques, de l’étude à l’installation. « La page était blanche, tout était à écrire », résume le directeur de l’agence Morgan Menoux. Longtemps freiné par le tout nucléaire et l’électricité pas chère, le solaire français a tardé à décoller. « La tendance s’inverse. Le décret tertiaire et le renchérissement de l’énergie ont dopé la demande. Le solaire intègre de plus en plus la réflexion des entreprises. » Depuis sa création, Solarskill a finalisé quelque 180 dossiers dans le Grand Est et parfois au-delà. « Il s’agit au minimum d’installations de 36 kWh, l’équivalent de 80 panneaux de 2 m2 disposés sur 160 à 200 m2 de toiture. Chaque panneau produit de 400 à 500 watts. Mais nous pouvons monter à 2 000 panneaux pour une puissance d’un mégawatt, comme récemment en banlieue parisienne. »
« DES INVESTISSEMENTS COLOSSAUX »
Le coût moyen d’une installation est de 100 000 à 200 000 €, évalue Vincent Begny. « Notre métier, ce n’est pas de vendre des panneaux mais de dimensionner l’équipement en fonction du projet de l’industriel. » Trois solutions s’offrent à celui-ci : auto-consommer l’énergie produite, produire davantage que ses besoins et revendre le surplus ou investir dans une installation surdimensionnée et revendre la totalité de la production électrique à une autre entreprise dans un rayon de 5 km. « L’auto-consommation collective n’est pas seulement destinée à réduire la facture mais aussi à revendre l’électricité un peu plus cher que l’offre d’EDF qui est bien sûr dans la boucle », explique le directeur. Selon Vincent Begny, le retour sur investissement sur
De gauche à droite, Vincent Begny, Morgan Menoux, Alexandre Charton : « Tout était à écrire. »
l’autoconsommation est de 6 à 8 ans. « L’autoconsommation couvre 60 % de ma facture. Après, c’est tout bénef. C’est le meilleur placement que j’ai jamais fait. » Problème : les panneaux solaires sont toujours à 90 % chinois. « La France n’a pas la technologie et au niveau des prix, nous ne pouvons pas nous aligner. » Gilles Grandpierre
Le photovoltaïque est la solution alternative préférée des ménages français. L’autoconsommation totale est difficile, voire impossible, car elle suppose l’achat de batteries solaires extrêmement coûteuses pour stocker l’énergie. Deuxième solution : l’autoconsommation partielle. En moyenne, les particuliers consomment 30 % de leur production. Il est ensuite possible de vendre le surplus. Fin 2023, 260 000 consommateurs étaient dans ce cas. Trois avantages : réduire ses factures, rentrer des revenus complémentaires, bénéficier de la prime (nationale et régionale) à l’autoconsommation pour financer l’achat des panneaux.
Mécanicien retraité, Guy Bruno n’est pas peu fier d’avoir retapé à la perfection l’ancien moulin de Warcq (Ardennes), qu’il habite depuis quarante ans. La machinerie est actionnée par les eaux sonores d’une dérivation du ruisseau de This. Son arbre est relié à un double multiplicateur qui fait passer la roue de 10 à 700 tours/minute.
Poulies, roulements, joints, alternateur… Guy a récupéré ou fabriqué toutes les pièces nécessaires. « Avec un peu de compétences, on peut tout faire soi-même ! » Ainsi équipé, le moulin développe une puissance de 5 kWh, suffisante pour chauffer une maison de cinq pièces. « Tout dépend de la force de la chute d’eau. Je peux monter à 7 kWh au maximum. » Une telle puissance lui permettrait aussi d’éclairer sa maison, mais pour le moment, l’ancien mécano arrête les frais.
L’autoconsommation électrique est autorisée depuis 2017. Mais l’économie de 1 500 € réalisée chaque année est compensée par le temps et l’argent consacrés depuis des années à la restauration du moulin.
Guy Bruno préside l’association des Moulins des Ardennes
En réalité, c’est surtout la sauvegarde du patrimoine qui motive le président de l’association des « Moulins des Ardennes » à l’image d’une poignée d’autres meuniers amateurs. « Produire de l’énergie permet de mettre en valeur le troisième patrimoine de France après les châteaux et les églises. » Or des milliers de moulins ont été ou seront bientôt détruits sur l’autel de la biodiversité. Ce sont autant de petites unités hydroélectriques potentielles qui disparaissent. Et c’est bien dommage… »
Gilles Grandpierre
1- Positionnez votre véhicule ou remorque sous le distributeur
2- Choisissez la quantité et la recette de béton souhaitée
3- Présentez votre ticket au lecteur de QR Code
4- Votre béton est prêt en moins de 3 minutes !
14 RECETTES PROPOSÉES de type
MORTIER BÉTON GRAVE et AGRÉGATS
• Rapide, simple et économique
• Pas de temps d’attente
• Béton de qualité constante et facile à mettre en œuvre
• Utilisation jusqu’à 3h après production (option retardateur possible)
• Petite quantité à partir de 150 L
• Pas de mélange fastidieux à faire soi-même
• Service Drive avec paiement par carte bancaire
• Commande en ligne possible : www.chronobeton.fr
Le dépôt de cars scolaires, recouvert de panneaux photovoltaïques, est situé à Charmes, près de La Fère.
Un dépôt d’autocars qui permet d’alimenter ou de baisser la consommation électrique de plusieurs bâtiments publics. La communauté d’agglomération Chauny-Tergnier-La Fère (CACTLF) n’y a pas seulement réfléchi. Elle l’a réalisé. En octobre 2022, cet investissement de 2,9 millions d’€ a été inauguré. Il s’agit du premier site « d’autoconsommation collective » édifié dans l’Aisne. Ce principe permet de faire diminuer la facture d’électricité de dix bâtiments publics situés à proximité. Ces sites sont situés dans un rayon de quelques kilomètres autour du dépôt de cars scolaires. « Il s’agit des locaux archives de la communauté d’agglomération, des écoles maternelles et primaires de Charmes, Jean-Mermoz, Jules-Verne et de la maternelle du centre à La Fère, de l’espace France Services, ainsi que du service d’aide à domicile, du pôle enfance, du pôle jeunesse et du multi-accueil à La Fère », indique le service communication de la CACTLF. Grâce à un partenariat avec Enedis, l’électricité produite par les panneaux solaires est déduite de leur consommation. La météo et la saison font varier le niveau de production, mais un contrat sur 7 ans est prévu pour vérifier que les performances du site sont bien atteintes. « Ce projet intègre par ailleurs des indicateurs de performance portant sur la performance énergétique, mais aussi la gestion des eaux pluviales, la préservation de l’ouvrage, sur les voiries et stationnements et sur la vidéosurveillance », décrit la CACTLF. Et bien évidemment ces locaux flambant neufs consti-
L’inauguration du site a eu lieu il y a tout juste 2 ans, en octobre 2022.
tuent un meilleur cadre pour ceux qui assurent le transport scolaire des quelque 3 000 élèves. Une mission qui est revenue à la CACTLF depuis septembre 2017. Un transport gratuit pour les familles, et qui nécessite un parc de véhicules constitué d’une trentaine d’autocars. Les panneaux photovoltaïques, installés sur la toiture du dépôt, ont un potentiel de production pouvant aller jusqu’à 282 kWc. Le kilowatt-crête est une unité de mesure utilisée pour évaluer la puissance atteinte par un panneau solaire lorsqu’il est exposé à un rayonnement. « Le choix d’une surface modulable et évolutive, la surimposition sur bac acier, a été fait. Il permet d’envisager le retrait des installations ou leur changement », précise la CACTLF.
Julien Assailly
L’AUTOCONSOMMATION PROGRESSE
En 2018, la France ne comptabilisait que 6 opérations d’autoconsommation collective. D’après Enedis, à fin septembre 2024, ces installations permettant de produire leur propre consommation d’électricité, et même plus, sont au nombre de 559. « Elles rassemblent plus de 600 consommateurs et plus de 910 producteurs, pour une puissance totale de 54 mégawatt (MW) en grande partie issue de panneaux photovoltaïques », détaille Enedis, gestionnaire du réseau de distribution d’électricité en France. Dans la région Hauts-de-France, 62 opérations de ce type étaient en cours ou achevées à fin septembre 2024. Dans la région Grand Est, ce chiffre s’établissait à 64 opérations à la même date.
Il s’agit de promoteurs, d’entreprises, de commerçants, de gestionnaires d’immeubles privés ou de bailleurs sociaux, de communes, ou d’habitants… « Enedis accompagne tous ceux qui souhaitent partager une électricité produite localement entre plusieurs acteurs », commente le gestionnaire de réseau.
Au train où prolifèrent les parcs éoliens en France et particulièrement dans le Grand Est et les Hauts-de France, c’est une filière qui pourrait devenir un sacré filon. « Mais elle ne décollera pas avant 2028 », prédit Benoît Comfaits, ancien directeur régional de Net Wind, aujourd’hui à la tête du cabinet conseil BCO spécialisé dans le conseil en transition énergétique installé à Saint-Dizier.
En 2018, M. Comfaits avait porté la réflexion de l’association châlonnaise AD3R sur la naissance d’une filière spécifique au « recyclage, au reconditionnement et à la revente » des éoliennes en fin de vie.
Autour de Net Wind, six autres opérateurs intégraient la démarche et la création de 150 emplois était alors évoquée. Sur un budget de 600 000 €, l’étude avait reçu une aide de 250 000 € au titre du CRDS (contrat de redynamisation du site de défense). Pour le moment, sans effet concret. « L’étude est achevée mais le modèle économique n’est pas encore en évolution», admet pudiquement le patron de BCO Conseil. La « faute » au gouvernement d’Édouard Philippe qui, en autorisant en 2019 les marchés de gré à gré entre opérateurs et gros clients, avait abouti à la reconduction des « vieux » parcs pour faire face à la demande.
S’il est loin d’être en plein boom, le recyclage est pourtant une réalité, et pour cause.
Après 20 à 25 ans de fonctionnement, démanteler les éoliennes, valoriser leurs composants et restituer les terrains dans leur état d’origine, tout cela est devenu depuis 2020 légalement
obligatoire. Les opérateurs ont vu rapidement le parti qu’ils pouvaient en tirer.
Les socles de béton enfouis au pied de chaque éolienne sont désormais intégralement excavés, afin d’en récupérer le ferraillage. Dans une éolienne, tout est bon ! L’acier peut être fondu, le béton concassé en granulat pour le BTP, la fibre de verre des pales broyée puis intégrée dans le bitume pour insonoriser nos routes ou servir de combustible dans les cimenteries, les câbles en aluminium, les tuyaux en cuivre, tout est recyclable !
« Au minimum 90 % d’une éolienne ! » assure Charles Lhermitte, directeur général délégué aux opérations du Groupe Qair, qui fut un temps directeur régional de Quadran, très présent dans le Nord et l’Est de la France. « Il existe aussi une filière de la seconde main, notamment vers les pays de l’Est. Après repowering, les éoliennes les plus résistantes sont réinstallées. »
Sur la base d’une puissance moyenne de 2 à 5 mégawatts installés, le coût d’une éolienne est de 1 M€ par mégawatt. Le démantèlement représente 10 à 15 % de ce coût, en partie compensé par la revente des composants. « Il y a un vrai marché pour les pièces les plus nobles à condition de limiter les coûts très élevés du transport. Mais tant dans le Grand Est que dans les Hauts-de-France ou en Wallonie, dans un périmètre de 300 km, les industries preneuses ne manquent pas. »
Gilles Grandpierre
En 2016, coulage des fondations d’une éolienne à Ménil-Annelles (08).
Les Hauts-de-France concentrent la plus grosse part de mâts sur le territoire national. Dans l’Aisne, département touché par leur implantation, des élus et collectifs dénoncent une « saturation des mâts ».
Avec 6 460 mégawatts raccordés, les Hauts-de-France constituent la région française qui produit le plus d’énergie par l’éolien terrestre d’après l’observatoire de l’éolien 2024 de France énergie éolienne (FEE). Elle compte 2 341 éoliennes en activité, 692 en construction et 660 dossiers en instruction. Pour Christophe Coulon, vice-président de la Région en charge des mobilités, des infrastructures de transport et des ports, le territoire « est au maximum de ses capacités en termes d’aménagement avec 30 % des mâts sur 6 % du territoire national ».
L’Aisne concentre à elle seule 504 éoliennes en activité, avec une implantation conséquente au nord et en Thiérache. Le Laonnois et le Soissonnais, plutôt préservés par ces constructions, cumulent quelques éoliennes et le secteur de Château-Thierry, avec 19 mâts, attire encore à l’heure actuelle de nombreux promoteurs. Si le démantèlement et le remplacement des éoliennes sont tolérés, la construction de nouveaux mâts demeure fortement décriée par de nombreux collectifs et élus qui dénoncent une « hyperdensité » et un abus des promoteurs éoliens ».
« Il existe aussi une filière de la seconde main, notamment vers les pays de l’Est. Après repowering, les éoliennes les plus résistantes sont réinstallées », fait savoir Charles Lhermitte, directeur délégué du Groupe Qair.
Entre projets en cours, manif d’opposants, inauguration et dossiers retoqués, l’éolien continue sa progression.
Si l’énergie éolienne continue à se développer dans les Ardennes, où près de 150 éoliennes sont encore en projet, en particulier dans le sud du département, leur histoire n’est pas un long fleuve tranquille. La colère des anti-éoliens n’a pas baissé contre le projet des 63 éoliennes du Mont des Quatre Faux, dans les cartons depuis 15 ans. Si des travaux préliminaires ont commencé cette année entre La Neuville-en-Tourne-à-Fuy et Cauroy, le projet porté par EDF Renouvelables est toujours suspendu à la fin de la procédure auprès des tribunaux. Bataille judiciaire aussi pour le projet de Blanzy-la-Salonnaise, Avançon et Saint-Loup-en-Champagne. Dans le même temps, un parc éolien a été inauguré sans remous à Semide, dans le Vouzinois, en juin. Au contraire, en juillet, l’implantation de quatre éoliennes à Nanteuil-sur-Aisne, non loin de la Marne a, elle, été rejetée par le préfet pour un motif militaire.
Mirko Spasic
Le groupe TSE a développé une centrale photovoltaïque au sol à Daigny, dans les Ardennes, capable de produire la consommation électrique moyenne de 4 245 foyers.
Le groupe TSE basé à Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes) a développé une centrale photovoltaïque au sol à Daigny, dans les Ardennes. Le site, d’une surface de plus de 30 hectares, était une friche militaire inutilisée depuis 30 ans et le départ de Sedan du 12e régiment de chasseurs.
EN SERVICE EN 2025
Le projet s’inscrit dans l’ambition de la Région Grand Est de tripler sa production d’énergie renouvelable d’ici 2050. Les modules solaires photovoltaïques sélectionnés sont de type demi-cellule bifacial, dont
Une vue de la centrale solaire de Daigny, une fois le projet terminé.
les avantages sont : un cycle de vie plus long, une faible dégradation, une meilleure résistance aux intempéries, une bonne dissipation de la chaleur et une plus grande efficacité. Les modules bifaciaux sont conçus pour utiliser les deux côtés du module photovoltaïque afin d’absorber plus de lumière et générer plus d’énergie.
La centrale est en construction, pour une mise en service prévue début 2025. D’une puissance de 18,6 MWc (mégawatts-crête), la centrale produira annuellement 19,1 GWh (gigawattheure), l’équivalent de la consommation électrique moyenne d’environ 4 245 foyers. Elle permettra d’éviter l’émission annuelle de 573 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. TSE s’est engagée à faire appel au financement participatif conjointement avec d’autres investisseurs, en réservant la collecte aux habitants du département d’implantation du projet, les Ardennes, ainsi qu’à ceux des départements limitrophes. La centrale est détenue par la plateforme d’investissement Aphaïa, filiale à 51 % du groupe TSE, et dont les autres actionnaires sont la Banque des Territoires (Groupe Caisse des Dépôts) et Crédit Mutuel Impact, via son fonds Siloé Infrastructures.
Mirko Spasic
Maxime Delevault (Ardennes Bois Construction).
LLe stock de bois de Fica HPCI à Pomacle (Marne).
es capacités à séquestrer et stocker le carbone font du bois l’une des principales alternatives au pétrole pour lutter contre le réchauffement climatique. Installé sur le pôle bioéconomique de Pomacle-Bazancourt depuis 2018, Fica HPCI est un pionnier. La double finalité de cet ensemble industriel unique en France est de produire d’une part des « black pellets », un biocombustible destiné à remplacer le charbon dans les chaudières industrielles, d’autre part à produire de l’électricité verte et de l’énergie thermique sous forme de vapeur d’eau. Ces deux activités sont développées par la Ficap et la Cogecab, filiales de Fica HPCI. Freinée par un incendie d’atelier en 2022, la production de pellets a repris au ralenti sans atteindre encore les 130 000 tonnes prévues à l’origine. En revanche, l’unité de cogénération biomasse fonctionne à plein. Forte de ses 75 salariés, l’entreprise brûle chaque année quelque 350 000 tonnes de bois acheté à 200 kilomètres à la ronde : chênes, épineux et déchets de scierie. « Si les prix baissent nationalement, ils sont en
hausse localement. Pour nous, c’est une vraie source d’interrogation », résume le directeur général, Frédéric Pernod.
Le bois est aussi un matériau de plus en plus apprécié par les nouveaux constructeurs de maisons. Il y a trois ans, l’Ardennais Maxime Delavault est revenu s’installer sur ses terres natales (Vivier-au-Cours) pour créer « Ardennes Bois Construction » (ABC). Il édifie une moyenne de trois maisons par an avec une complice architecte et quatre salariés. « Le surcoût du bois, de l’ordre de 300 à 400 € par m2 fini, est justifié par les vertus du bois, dont la faible conductivité thermique en fait un isolant idéal. » Particularité : à l’exception des parquets, ABC n’utilise pas de bois locaux jugés trop chers, mais du sapin rouge du Nord pour l’ossature des murs, du mélèze ou du douglas pour les revêtements extérieurs.
Gilles Grandpierre
Dans un proche avenir, le vieillissement accéléré de la population donnera aux EHPAD un rôle sociétal et économique majeur. Les Départements portent à bout de bras leur animation, leur modernisation et leur contrôle, conjointement avec les ARS (agences régionales de santé). Leur mission est d’autant plus difficile quand l’accumulation des handicaps sociaux alourdit la dépense comme c’est le cas dans l’Aisne où beaucoup d’établissements sont déficitaires et où (chose rare), un EHPAD, celui d’Étreillers, a dû récemment fermer ses portes. Malgré les vents contraires et des fonds à la baisse, les conseils départementaux s’emploient à maintenir la carte des EHPAD sur leur territoire, à les moderniser, à stabiliser les tarifs d’accès (en moyenne entre 1 500 et 3 400 € dans la région) et à adapter l’offre d’hébergement médicalisé aux pathologies du grand âge, une des priorités de la Marne. Dans les Ardennes, les élus ont choisi de consacrer une enveloppe d’1,6 M€ à l’aménagement et à l’équipement de 21 de ses 31 EHPAD. Rapide tour d’horizon.
MARIE Depaquy (51) : « 5 EHPAD modernisés »
D’ici 2030, les Marnaises et Marnais de plus de 65 ans augmenteront de 45 % (+ 130 000 personnes) et les plus de 85 ans de 35 % (+ 20 000). Le Département s’est donc doté d’un schéma gérontologique (« un outil de pilotage territorial », dit Marie Depaquy, vice-présidente en charge de l’autonomie). En 2024, la Marne consacre 68 M€ aux personnes âgées, compte 47 EHPAD (22 privés, 25 publics) qui hébergent 5 328 personnes (source ARS) et 3 700 personnes perçoivent l’APA. Parmi les cinq priorités marnaises d’ici 5 ans (formation, prévention, information), la réhabilitation de cinq EHPAD est ciblée, notamment à Reims (quartier Wilson), Vitry-le-François et Vienne-le-Château. Le schéma veut aussi améliorer le repérage et la prise en charge des maladies neuro-dégénératives.
Anne Dumay (08) : « Une couverture du territoire satisfaisante »
Le vote récent d’une enveloppe d’1,6 M€ à injecter dans les EHPAD ardennais illustre l’effort du Département pour l’autonomie. Au total, 108 des 225 M€ (68 %) consacrés à l’aide sociale lui sont réservés. C’est qu’à l’instar des Français, les Ardennais vieillissent, eux aussi : plus de 21 % ont plus de 65 ans (19,3 % dans la Marne). Le soutien volontariste de la collectivité aux EHPAD est engagé depuis 2023. « Ce que nous voulons, c’est améliorer le confort du résident », résume la vice-présidente Anne Dumay. Actuellement, les 31 établissements ardennais (24 publics, 7 privés) sont ouverts à 2 474 places installées. « Un ratio équivalent au ratio français », selon l’élue qui juge le nombre d’EHPAD « satisfaisant ». L’âge moyen des résidents est de 88 ans pour des séjours inférieurs à 2 ans.
D’ici 2050, le schéma départemental de l’autonomie indique que « l’Aisne gagnerait 54 000 personnes âgées de 65 ans et plus. La population axonaise resterait la moins jeune des Hauts-de-France ». Les besoins en faveur des personnes âgées pourraient donc s’accroître avec les années. Pourtant, aujourd’hui, les EHPAD axonaises rencontrent des difficultés. Concernant la prise en charge des personnes âgées dans l’Aisne, les inquiétudes augmentent. En 2023, le rapport de la SCOP’Aisne recensait 61 EHPAD, 5 486 places d’hébergement permanent installées, ainsi que 49 services d’aide et d’accompagnement à domicile autorisés. Toutefois, la situation de certains établissements alerte. En mars 2024, l’EHPAD d’Étreillers a fermé ses portes tandis que celui de Coucy-le-Château réfléchit à un tarif différencié pour couvrir son déficit estimé à 160 000 €. Les établissements de Flavy-le-Martel et la Maison de retraite départementale de l’Aisne ont quant à eux déjà augmenté leur tarif d’hébergement pour faire face à deux difficultés majeures : la baisse de la fréquentation des structures et l’augmentation du prix des charges. Anne Maricot, vice-présidente de l’Aisne en charge de l’autonomie, du grand âge et du handicap, alertait en juillet 2024 sur les difficultés financières « de la bonne moitié des EHPAD publics ou associatifs habilités à l’aide sociale ».
Jeanne Boveroux
Le centre hospitalier de Chauny dispose de 166 lits en EHPAD répartis sur deux sites, Trémolières et Fontenelle.
Une vue de la résidence lorsqu’elle sera terminée.
Le centre hospitalier de Chauny dispose de 166 lits en EHPAD répartis sur deux sites, Trémolières et Fontenelle, ainsi qu’une unité de soins de longue durée de 44 lits au sein du bâtiment Trémolières. « Dans le cadre de la transformation de notre offre et de la réponse aux nouveaux enjeux de la population, l’EHPAD dispose également depuis 2022 de lits d’hébergement temporaire permettant d’offrir des temps de répit aux aidants ou de préparer les personnes à l’entrée en EHPAD », fait savoir Aurélie Notteghem, directrice déléguée du secteur hébergement, qui ajoute : « Nous avons
La réflexion sur l’EHPAD de demain se fait en concertation avec les professionnels de santé et les usagers.
lancé, en 2023-2024, l’élaboration de notre schéma directeur immobilier avec un cabinet extérieur permettant de planifier les adaptations nécessaires de l’hôpital au regard des besoins de santé. Pour alimenter cette réflexion, l’établissement a travaillé en étroite collaboration avec les professionnels de santé et les usagers afin de faire émerger des axes d’amélioration traduits au sein d’un projet médico-social qui vise à rénover et moderniser le site Fontenelle. » Cela passe notamment par la rénovation des chambres, la création d’espaces communs ou encore l’amélioration de la performance énergétique du bâtiment. Par ailleurs, le centre hospitalier poursuit la transformation de son offre de soins, « l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et l’accueil des personnes handicapées vieillissantes sont des enjeux forts de ce projet », conclut Aurélie Notteghem.
Lucie Lefebvre
À Charleville-Mézières, l’ancienne école normale de filles se transforme en résidence pour seniors de la marque Les Jardins d’Arcadie.
Depuis 2006, le groupe de promotion immobilière Acapace, développe, sous la marque « Les Jardins d’Arcadie », des résidences services destinées aux seniors autonomes et semi-autonomes. Ses appartements possèdent cuisine équipée, douche adaptée.
Plusieurs services sont proposés dans ces bâtiments : conciergerie, restaurant, ménage, animations… Les Jardins d’Arcadie comptent en France cinquante résidences ouvertes.
À Charleville-Mézières, l’ancienne école normale de filles, construite en 1843 et située rue Jean-Baptiste-Clément, et dominant la Meuse, se transforme ainsi en résidence pour seniors. Seuls la façade et le toit du bâtiment historique ont été conservés. La charpente a été refaite, les fenêtres remplacées, les planchers ôtés, les murs en partie rénovés et l’intérieur a été refait à neuf. Des extensions regrouperont une salle de fitness, un salon de coiffure, une bibliothèque. L’ouverture est prévue au premier trimestre 2025. 112 appartements, du studio au T3 (soit de 30 à 60 ou 65 m2), seront en location pour environ 150 seniors, dans un environnement comportant un jardin et une cour d’honneur.
Mirko Spasic
D’ici à 2050, la tranche d’âge des 65 ans et plus en Belgique représentera plus de 25 % de la population totale. Les personnes âgées représentent une part non négligeable de consommateurs. Quelle offre dans le pays pour répondre à cette demande ?
D’après Statbel, un service public fédéral belge, la population belge comptait plus de 11,7 millions d’habitants au 1er janvier 2024, dont 2,3 millions de 65 ans et plus. Les problématiques relatives au vieillissement de la population sont les mêmes qu’en France, en augmentation constante. D’ici à 2050, le Bureau Fédéral du Plan établit une proportion de ce groupe d’âge à plus de 25 %.
Pour Christophe Urvoy-Isaac, responsable de l’agence Senior agency Belgique, le vieillissement de la population et du consommateur belge est un défi, « une problématique dont il faut se saisir ».
En effet, malgré les tentatives, « le marché belge de la Silver économie n’est pas structuré. Il existe des initiatives innovantes (produits en chaise roulante ou déambulateurs) autour du grand âge mais qui ne sont ni soutenues, ni dynamisées par une volonté étatique ou un incubateur qui créerait ainsi un réseau. Les entrepreneurs de ce secteur reçoivent les mêmes aides que les autres », regrette-t-il. Face à ça, des particuliers ou associations
portent, à l’aide de moyens propres, des actions sociales comme des crèches participatives et transgénérationnelles ou des colocations pour seniors. Néanmoins, concernant son offre de lits en maisons de retraite, la Belgique a bonne réputation.
En 2022, Belgium.be (un site internet d’informations et de services officiel) précise que le pays dénombrait un peu moins de 150 000 lits en maison de repos pour personnes âgées (MRPA) et en maison de repos et de soins (MRS), « soit un peu plus de 65 lits pour 1 000 personnes âgées ». Par rapport aux autres pays européens, la Belgique se situe nettement au-dessus de la moyenne, qui est de 44,5 lits par personne âgée.
Jeanne Boveroux
Vous êtes un commerçant, une entreprise, une collectivité ?
Les conseils de Stéphane Flandre, PDG d’Initial Expertise qui accompagne les entreprises et les collectivités dans la décarbonation.
L’hybride reste une solution transitoire, mais n’a plus tout à fait la cote qui a fait son relatif succès. Sa pertinence se justifie dans le cas de véhicules qui parcourent 30 à 40 km par jour (en électrique) et de grands trajets le week-end (en thermique). Cela vaut donc particulièrement pour les voitures de fonction et non de service.
ENCORE TROP CARBONÉ
Le gaz naturel liquéfié (« l’énergie carbonée la moins carbonée », selon ses défenseurs) a beau réduire les émissions d’oxyde d’azote de 30 à 70 % par rapport à l’essence et au diesel, il reste dix fois plus carboné que le nucléaire et que toutes les alternatives bas carbone. Dans la course à la décarbonation, le GNL n’est donc pas le mieux placé et son potentiel de développement reste limité.
Thermique, électrique, bioéthanol (E 85), GPL, hybride, hydrogène ? Pour les entreprises, quel casse-tête ! D’abord, un constat : le match se résume de plus en plus à un duel thermique-électrique. Technologiquement balbutiantes, coûteuses ou gourmandes, les autres solutions, malgré leurs avantages, semblent distancées (voir par ailleurs). Reste les duellistes. Sept questions à se poser :
?
La taille de l’entreprise, son périmètre d’intervention et la configuration de sa flotte de véhicules détermineront le choix d’une motorisation. À moins de 150 km par jour et si elle rentre le soir, la voiture électrique semble plus pertinente. « Au-delà, on passe au thermique ou on prend un plus gros modèle électrique mais il faut en avoir les moyens », dit Stéphane.
L’option électrique suppose de fait une solide capacité d’investissement. Quelle que soit sa puissance, une voiture de ce type est de 30 à 40 % plus chère qu’une thermique, même si les différences de prix se tassent. En cause, le prix de la batterie qui peut culminer à 20 000 € pour une puissance de 90 kWh !
QUEL COÛT D’ENTRETIEN
Hors le changement (rarissime) de batterie, un moteur électrique peut parcourir 200 000 km sans entretien ! Pas d’huile, pas de courroie, pas de filtre… Le freinage à induction et l’efficacité du frein moteur épargnent beaucoup les plaquettes et rejettent moins de particules fines.
Petit bémol : une voiture électrique consomme plus de pneus. À l’inverse, l’entretien
Mobilité et infrastructures
d’un véhicule thermique coûte en moyenne 1 500 € par an. « À partir de 50 000 km, l’électrique est largement gagnant », assure Stéphane Flandre.
Une voiture thermique se contente de routes et de parkings. L’électrique y ajoute une borne de recharge. Quel type de borne, à quelle puissance, à quel endroit, au domicile ou sur le site de l’entreprise …? Autant de questions clés. L’enjeu principal est le temps de recharge. Une borne à puissance moyenne de 2 000 € peut recharger en 8 à 10 heures. Un super chargeur, utile pour les VIP qui se déplacent beaucoup, rechargera en 4 heures mais coûtera 30 000 € ! Quant à recharger en moins de 1 h 30, c’est désormais possible (comme dans les Samu) à condition de débourser de 80 à 100 000 € !
CONSOMMATION
Sur la base d’un carburant compris entre 1,80 et 2 € le litre, la consommation d’un véhicule thermique moyen (7 l/100) coûte de 12 à 14 € aux cent kilomètres, contre 2 à 14 € pour une voiture électrique (14 € avec un super chargeur). Il n’y a donc pas photo.
« Les véhicules électriques sont en général assurés pour moins cher parce que les conducteurs d’électriques sont censés
Initial Expertise (20 salariés) est une entreprise à mission installée à Thillois, près de Reims. Ses clients sont des TPE-PME, des grosses entreprises (champagne, banques…) des organismes publics et des collectivités.
avoir une conduite plus douce, donc moins accidentogène. » Mais cet avantage est compensé par le coût des réparations, plus élevé sur une électrique.
La carte grise d’un véhicule électrique est presque gratuite et se compose uniquement des frais administratifs (13,76 €), étant par ailleurs totalement exempté de la taxe régionale et de la taxe au poids, et non soumis (par définition) au malus écologique.
Gilles Grandpierre
Dette oblige, le gouvernement racle les fonds de tiroir. Le projet de loi de finances 2025 prévoyait fin octobre un alourdissement du malus auto (CO2 et poids) « pour encourager la transition énergétique ». Cet alourdissement devrait ainsi rapporter en 2026 quelque 300 M€ payés par les entreprises. Dans le même temps, il était envisagé de réduire de 300 M€ l’avantage en nature (AEN) pour les véhicules thermiques de fonction. Enfin, l’aide à l‘achat de véhicules électriques (dont le bonus écolo) devait baisser de 500 M€ (de 1,5 à 1 milliard d’€).
Mobilité et
Les véhicules d’entreprise représentent une part importante du marché de l’occasion. Faut-il se méfier avant de les acheter ?
Si vous avez acheté votre véhicule d’occasion, il est très probable qu’il ait été utilisé dans un cadre professionnel par le passé.
« En prenant en compte les utilitaires, entre 50 et 60 % du volume de ce qui se vend d’occasion a été un véhicule d’entreprise », estime Étienne Copinet, président des concessionnaires rémois – Mobilians. Et la mention « société » sur la fiche de vente ne doit pas effrayer, assurent les professionnels. De là à y voir un synonyme de bonne affaire ?
« Ce n’est pas binaire : bonne ou mauvaise affaire, tranche Étienne Copinet. Il n’y a pas de spécificité sur ces véhicules, si ce n’est qu’ils sont souvent un peu mieux équipés car ils roulent plus. Le vrai sujet, c’est de connaître leur histoire, leur entretien. » Que vous achetiez directement à une société ou via un concessionnaire ou revendeur, demandez à consulter les factures relatives à ce suivi régulier.
Arnaud Panigeon, gérant de Champagne Auto, rachète l’essentiel de ses véhicules aux banques qui font du leasing. Globalement, ils sont « mieux entretenus » que les autres, estime-t-il.
« Le gros avantage c’est que ces véhicules, en leasing, sont loués avec un contrat d’entretien. L’utilisateur n’a aucun intérêt à ne pas le faire, puisqu’il paye, souligne Arnaud Panigeon, gérant de l’entreprise Champagne Auto à Champfleury, spécialiste des véhicules d’entreprises utilitaires. Donc les véhicules d’entreprises sont globalement mieux entretenus que les autres, d’autant qu’ils le sont généralement chez le constructeur, et pas par un garage généraliste. » Pour le reste, et notamment la façon dont le véhicule a été conduit, pas de miracle : « C’est la même chose qu’avec une voiture vendue par un particulier, rappelle Étienne Copinet. Tout dépend de qui l’a utilisée, s’il a été scrupuleux ou non. »
Dans cette ancienne sucrerie abritant désormais un village d’entreprises, on ne loue pas les véhicules d’entreprise. On les achète, et c’est bien pratique.
À Saint-Germainmont, dans les Ardennes, l’entrepreneur Sylvain Duménil a transformé une ancienne sucrerie en hameau abritant un village d’entreprises. « On a 13 TPE et PME qui travaillent les unes avec les autres », explique-t-il. Parmi elles, un garage qui a permis de régler la problématique des véhicules d’entreprise.
L’habituel leasing et ses inconvénients – « dépasser le nombre de kilomètres prévu, faire quelques rayures… » – pour eux, c’est terminé.
« On achète nos véhicules d’occasion en essence, le garage les passe à l’éthanol, et quand on a roulé avec, entre 80 et 100 000 km par exemple, on les revend, développe Sylvain Duménil. Nos collaborateurs roulent dans des véhicules mieux finis, moins polluants, et ça fait marcher notre garage. »
La flotte d’une quinzaine de véhicules de tous types profite ainsi à toutes les entreprises installées dans cet « écosystème en hyper circuit court ».
Robin Philippot
Investir dans la pierre est un classique du placement judicieux. Quand la pierre est vieille, il le reste si le projet est original et respecte l’esprit des lieux. Un hôtel dans une chapelle de carmélites à Reims, un maroquinier de luxe dans une ancienne usine à Charleville, voilà deux beaux exemples de reconversion réussies ou qui promettent de l’être. Dans le Soissonnais, les Carrières de Noyant, gisement d’une pierre blanc crème d’excellence, prouvent en tout cas depuis quanrante ans que la pierre a l’avenir devant elle.
Entre luxe et authenticité en Champagne
Hébergement 5***** à Montaulin (10 km de Troyes) 10/12 personnes (pros & particuliers) - Prestations haut-de-gamme
Contact : Rémi DUMOUSSET - (+33) 6 14 55 99 33 - dumousset.remi@wanadoo.fr
Au 92, rue du Barbâtre, sa haute silhouette de pierre jaune et brique se profile à travers la grille. Malgré ses superbes vitraux bleus signés Jacques Simon (1925), la chapelle du Carmel ne paie pas de mine.
Les six dernières carmélites l’avaient quittée en 1990. Ensuite, le bailleur Plurial Novilla avait aménagé des logements dans les résidences annexes et confié la chapelle désaffectée à une agence de communication. Entre 2008 et 2013, Pom Z y avait installé une imposante structure métallique sur deux niveaux dont Benjamin Benoît a vu tout de suite le parti qu’il pourrait en tirer.
À 49 ans, cet habile touche-à-tout qui fut tour à tour décorateur, scénographe et barman à la Comédie de Reims pendant 22 ans, avait répondu à l’annonce du bailleur. Plurial Novilla cherchait un nouveau gérant en excluant d’emblée tout projet de bar, hôtel ou restaurant ! Parmi six candidats, Benjamin l’avait emporté avec un projet qui tenait à la fois… de l’hôtel, du restaurant et du bar ! Il proposait précisément d’y aménager une luxueuse maison d’hôtes pour six personnes.
À la fin de l’été 2023, la chapelle est sortie métamorphosée de neuf mois d’un lifting spectaculaire. En homme orchestre, Benjamin Benoît s’est fait électricien, plâtrier, plombier, menuisier… Sur 340 m2 répartis sur 3 niveaux, il a installé au premier un salon avec home cinéma, une cuisine ultraéquipée, trois salles de bain, un espace bien-être (sauna, spa, bain japonais en bois de cèdre…)
et dans les étages deux vastes chambres. Le tout décoré avec élégance d’objets, de lampes, de mobiliers chinés. Lumières chaudes et tamisées, ambiance cosy et stylée… « C’est le chantier de ma vie », raconte le maître des lieux qui a consacré un an, 24 heures sur 24, à son entreprise en utilisant des matériaux « nobles ». Autour de la grande table en granit bleu du Brésil, les visiteurs ont tout loisir de prendre leurs repas, d’inviter une dizaine d’amis et même un chef aux fourneaux… Maison privée haut de gamme, la chapelle peut aussi s’ouvrir aux entreprises (séminaire, réunion de travail..). « Pour elles, je fais du sur-mesure », précise l’hôtelier. Un tel niveau de services, évidemment, se paie. Délibérément, Benjamin
Située en plein cœur de Charleville-Mézières et vide depuis son rachat par Invicta, l’usine Deville est en pleins travaux. Objectif : y accueillir le troisième atelier ardennais d’Hermès.
C’est une nouvelle étape qui vient d’être franchie. Après Bogny-surMeuse, qui vient de fêter les 20 ans de l’actuel bâtiment ultra-moderne dominant la Meuse sur la zone de Braux, et Tournes-Cliron, ouvert l’année dernière, la prestigieuse maison a choisi le cœur de ville de Charleville-Mézières pour sa troisième implantation.
Le 1er octobre, une enquête publique a été lancée par la préfecture des Ardennes, avec pour objectif « d’exploiter une industrie de maroquinerie déposée par la société Maroquinerie des Ardennes sur le territoire de la commune de Charleville-Mézières » dans le bâtiment de façade de l’ancienne usine de poêles à bois et fioul Deville, connu sous le nom de « magasin ». Le nouvel atelier sera situé 76, avenue Forest. La maison s’y installera avec 300 emplois, dont 260 artisans, et les services centraux de la maroquinerie des Ardennes aujourd’hui à Bogny. La mise en fonctionnement du site est prévue à la fin de l’été 2026, pour une production en 2027.
L’enquête publique s’est terminée ce 30 octobre. À l’issue de cette
et Virginie, sa compagne, visent une clientèle que le prix de l’excellence ne rebute pas. En moyenne, 1 000 € par nuit (pour deux nuits minimum). « Sur ce type de produit, je suis en dessous du marché », assure-t-il. Avec un taux d’occupation à 20 %, la Chapelle du Carmel est encore en période de rodage. « 80 % de la clientèle est étrangère, dont beaucoup d’Américains qui viennent à Reims pour le champagne, la cathédrale. » S’ils en ont les moyens, ils savent désormais où dormir.
Le bâtiment de l’avenue Forest accueillera le troisième atelier Hermès dans les Ardennes.
procédure, le préfet des Ardennes pourra autoriser par un arrêté préfectoral la demande d’autorisation environnementale d’exploiter une industrie de maroquinerie. Ce projet s’inscrit dans une requalification globale de cette partie de la ville. Le bâtiment en brique donnant sur la rue sera dévolu à Hermès, l’immeuble en béton dominant le site et arborant encore le nom de Deville devrait abriter des activités de service, en permettant sans doute le regroupement des différents sites des centres d’appels carolomacériens d’Intelcia. D’autres activités (salles de padel, restaurant) et des logements doivent voir le jour alentour.
À Septmonts, le spécialiste de la pierre calcaire vient d’investir 13 millions d’€ pour doubler ses capacités de production et répondre aux demandes dans le secteur du bâtiment.
Au sud de Soissons, les Carrières de Noyant exploitent la pierre calcaire sur son réseau de galeries souterraines, qui s’étend sur une cinquantaine de kilomètres. Si le béton a longtemps fait de l’ombre à la pierre, cette dernière est aujourd’hui plébiscitée pour son aspect local et écologique, qui nécessite peu d’énergie pour être transformée. Aux Carrières de Noyant, où l’actuel atelier a été ouvert dans les années 1980, une quarantaine de salariés se chargent de l’extraction de la pierre sur place puis du sciage. Les opérateurs façonnent la pierre sur mesure à destination de bâtiments modernes, comme des bureaux ou des habitations, principalement implantés en région parisienne.
Face au regain d’intérêt pour la pierre, les Carrières de Noyant ont investi 13 millions d’€ pour moderniser leur outil industriel dans une nouvelle unité qui fait 6 000 m2, soit le triple de l’ancien bâtiment qui vient d’être déménagé.
Inaugurée début octobre, cette usine permet au spécialiste de la pierre calcaire de doubler sa capacité de construction tout en gardant la même capacité d’extraction. Les Carrières de Noyant extraient entre 10 et 15 blocs par jour, qui pèsent chacun 14 tonnes, pour produire environ 40 000 m2 de façade par an. Avec la même
quantité d’extraction, la nouvelle usine permettra désormais à la PME picarde de produire entre 60 000 m2 et 80 000 m2 de façades annuelles. Tout l’enjeu réside dans la capacité des spécialistes nationaux de la pierre à la rendre plus compétitive car 50 % des pierres utilisées en France proviennent de l’étranger. « Notre objectif est d’exploiter une ressource naturelle et bas carbone pour rendre la pierre accessible au plus grand nombre. C’est une alternative à d’autres matériaux de construction car elle s’abîme moins. On peut facilement remplacer une pierre sur un bâtiment », explique Camille de Paul, le codirigeant des Carrières de Noyant, qui a repris l’entreprise avec Émeric de Kervenoael en 2018. Pour verdir et améliorer sa production, l’entreprise utilise des disques à eau dans sa nouvelle usine pour scier les pierres à la place des disques à sec générant beaucoup de poussière. L’eau est réemployée grâce à un circuit fermé. Quant à l’approvisionnement, un bassin de 500 m3 à proximité de l’unité lui permet d’être autonome. L’an dernier, les Carrières de Noyant ont généré un chiffre d’affaires de 4,3 millions d’€. L’objectif est d’atteindre 6 millions d’€ de chiffre d’affaires en 2025.
L’entreprise de micro-mobilité électrique Cibox s’installe actuellement sur une importante friche revinoise. Les premiers vélos sont sortis d’usine en septembre. Un jour à marquer d’une pierre blanche, à Revin : le 19 septembre 2024, l’entreprise Cibox annonçait dans un communiqué « le démarrage de la production dans son usine » ardennaise. Un peu plus de deux ans plus tôt, en juin 2022, le spécialiste de la micro-mobilité électrique annonçait son installation à venir sur la friche Porcher, propriété de la communauté de communes Ardenne Rives de Meuse. L’ouverture était alors annoncée pour la fin du premier trimestre 2024. Quelques contretemps plus tard, entre retard de la livraison de la première ligne d’assemblage en raison du contexte géopolitique en mer Rouge et travaux sur la friche Porcher perturbés par la météo, les premiers vélos à assistance électrique sont bien sortis d’usine. Celle-ci est temporairement installée dans une autre friche revinoise, celle d’Electrolux. Cibox peut « réaliser l’assemblage complet, le montage des roues et la configuration de la partie électronique sur son site ardennais provisoire », la livraison du site définitif, sur le site Porcher, étant attendue pour la fin de l’année. La fabrication des packs de batterie et des cadres devrait, elle, commencer en 2025. À terme, l’entreprise compte produire « 150 000 vélos par an » à Revin.
Le groupe Amada, un des leaders mondiaux dans le domaine des machines de transformation des métaux en feuilles, positionne la préservation de l’environnement comme l’une des questions les plus importantes de notre époque, et s’engage à contribuer à un avenir prospère pour les populations du monde entier. Une fabrication écologique effectuée dans des usines certifiées ISO 14001 depuis 1998 au Japon et 2014 en Europe répond à un système de management environnemental soucieux de s’améliorer en permanence. La démarche environnementale du Groupe AMADA va bien plus loin grâce à des activités permettant de protéger la biodiversité, et d’y sensibiliser, éduquer et responsabiliser les membres de l’entreprise. Enfin, les produits AMADA sont conçus et développés dans le but de préserver l’environnement afin de laisser un monde propre et agréable aux générations futures.
Téléphone: +33 (0) 3 24 56 80 90
Siège social: Paris-Nord 2 - 96 avenue de la Pyramide - 93290 Tremblay-en-France -
Téléphone: + 33 (0) 1 49 90 30 00 www.amada.eu
’LSpécialités TA en 2018.
70 000 plateaux sont fabriqués à Sissonne chaque année.
entreprise Spécialités TA – pour Transmission Avant – est loin d’être une nouvelle venue sur le marché des pièces détachées pour les vélos. Depuis 1947, d’abord à Clamart puis dès les années 1970 dans l’Aisne à Trucy et depuis une quinzaine d’années à Sissonne, elle fabrique des plateaux, pédaliers, moyeux et autres cassettes. Aujourd’hui dirigée par Patrick Guinard, elle a pourtant bien failli disparaître en 2018. « Quand j’ai racheté cette société, elle était au bord du gouffre. C’est bien simple, si je n’y allais pas, elle aurait déposé le bilan, ce qui voulait dire mettre 25 personnes au chômage. Comme je suis un peu fou, je me suis lancé », dit-il en souriant. Bien sûr, il n’y avait pas que ça. « L’outil de travail est très intéressant et puis j’avais déjà Vélox, à La Guerche-de-Bretagne, une entreprise qui commercialise des roues, des produits d’entretien pour les deux-roues : le projet était cohérent. »
Les pièces de Spécialités TA sont rarement privilégiées en première monte par les fabricants, le marché étant absorbé par un géant en la matière. « On travaille essentiellement avec les magasins pour de la pièce détachée, et un peu en vente directe aux particuliers qui recherchent des produits spécifiques avec un nombre de dents peu courant par exemple. » Spécialité TA fabrique ainsi chaque année près de 70 000 plateaux.
Patrick Guinard l’assure, pour lui comme pour la plupart des acteurs de la filière, « la période post-Covid a
Spécialités TA, qui fabrique des pièces détachées comme des plateaux ou des moyeux sur son site de Sissonne, dans l’Aisne, voit dans la mise en place du bonus réparation pour les vélos un levier permettant de maintenir son chiffre d’affaires après l’embellie post-Covid.
été formidable, plein de gens se sont mis au vélo. On subit maintenant l’effet boomerang car à l’époque, les fabricants ont beaucoup produit, les magasins ont fait du stock mais les ventes ont bien ralenti, on n’achète pas un vélo tous les jours. On l’a aussi ressenti à notre niveau mais on limite la casse car désormais, le message véhiculé, pour le vélo comme pour d’autres choses, c’est de réparer ». Et en tant que fournisseur de pièces détachées, c’est intéressant pour lui, même si cela nécessite un investissement. « Comme tous les industriels, je contribue à financer un fonds de réparation pour les vélos qui est entré en vigueur au mois de juillet. L’usager qui dépense 65 € peut percevoir un bonus de 15 € ou 30 € au-delà de 120 € de dépense. Si on maintient notre chiffre d’affaires, c’est aussi parce que cette piste-là existe. »
Lucie Lefebvre
S’il est désormais tombé dans le domaine public, le brevet des fameux bouchons que l’on retrouve sur les bidons de vélo a été déposé par Spécialités TA. L’entreprise continue d’ailleurs à en fabriquer, environ 400 000 par an. « Notre force, c’est de pouvoir proposer des produits sérigraphiés et personnalisés en petites quantités, à partir de 125 unités. Nos clients sont principalement les magasins qui veulent sortir une série à leur nom, ou alors pour des événements sportifs ou autre », indique Patrick Guinard.
Yohan Chaudron a vu un vrai engouement pour le vélo à la sortie du premier confinement.
En hausse depuis 2020, Yohan Chaudron, le patron du magasin Mégacycles à Laon, a constaté un ralentissement des ventes de vélos depuis l’année dernière.
La vente de vélos, cela fait plus de 25 ans que Yohan Chaudron travaille dans ce domaine. Le patron du magasin Mégacyles de Laon n’a pu que constater, au fil des années, l’engouement des Français pour la petite reine. « Cela a explosé réellement en 2020, à la sortie du premier confinement, se souvient-il. C’était la folie, tout le monde voulait son vélo. Les fournisseurs étaient débordés, personne n’arrivait à suivre la demande. »
Si la courbe de ses ventes n’a fait que croître jusqu’en 2023, elle est aujourd’hui en train de baisser. « En fait, on revient juste à la normale », estime le patron qui avait anticipé le phénomène. « Je savais que ça ne pouvait pas durer. Le souci, c’est que la production n’a pas suivi au moment voulu et est arrivée trop tard. Aujourd’hui on se retrouve avec beaucoup de stock, ce qui oblige à baisser les prix, mais malgré tout les clients restent avec l’idée que le vélo reste cher. »
Afin de faire face à cette conjoncture, Yohan Chaudron n’a d’autre choix que de rester vigilant sur son stock afin de ne pas affaiblir sa trésorerie.
Le Laonnois mise aussi sur une offre de produits de qualité et n’hésite pas à faire jouer la concurrence entre les marques. « De plus en plus de produits asiatiques sont devenus très qualitatifs », estime-t-il. Le commerçant assure aussi un service après-vente dans son atelier qui connaît un franc succès et qui génère un flux important dans sa boutique. Il propose également un large éventail de vélos électriques, « qui séduit une nouvelle clientèle, plus âgée ou plus sédentaire ».
En 2023, la vente de l’électrique représentait près de la moitié de son chiffre d’affaires.
Pénélope Milan
Jean-Pierre Le Vacon s’est fait un nom en fabriquant depuis 32 ans des cadres de vélo à Marcilly-sur-Seine. Des petits bijoux sur deux roues en titane, facturés jusqu’à 13 000 €.
Des cadres en titane, faits à la main, aux mesures de son futur propriétaire ; des soudures parfaitement polies ; des roues montées rayon par rayon ; des transmissions et accessoires haut de gamme… Chez Le Vacon, on n’est pas chez Décathlon. Remarquez, le «cadreur» marnais de Marcilly-sur-Seine, dans l’extrême sud-ouest de la Marne, ne pédale pas dans la même cour, côté tarifs. Comptez au moins 4 500 € pour une bicyclette cadre aluminium et jusqu’à 13 000 € pour un titane haut de gamme. À ce prix-là, la bête passera à moins de 8 kilos sous la balance. Mais cet indicateur est trop réducteur pour Jean-Pierre Le Vacon, qui fait partie de la quinzaine de cadreurs français.
« La différence se fait dans l’adaptation du cadre au cycliste. Un cadre sur mesure est toujours mieux adapté à la morphologie. Ce n’est pas le poids qui compte le plus, mais l’équilibre et la qualité du cadre », explique le spécialiste.
Pour prendre commande, il faut passer par une étude posturale à Marcilly. « La production des grands industriels repose sur des moules avec quelques tailles standardisées. De mon côté, chaque vélo est conçu précisément pour le cycliste, avec une précision plus grande grâce à mon savoir-faire acquis sur 32 ans », explique Jean-Pierre Le Vacon. Il est aidé à l’atelier par son salarié Didier. Son épouse s’occupe de la stratification du carbone et de l’émaillage. Mais il ne faut pas être trop pressé. La cadence de fabrication étant de 3 à 4 cadres par semaine, il faut attendre de 16 à 18 mois avant de recevoir son rêve à deux roues.
Julien Bouillé
Près de 400 entreprises françaises, souvent des PME, sont passées à la semaine de quatre jours, travaillés dans la continuité ou répartis sur la semaine. La formule reste relativement peu pratiquée en France en raison de blocages qui ne sont pas que culturels. Dans la fonction publique, une expérimentation avait été tentée en 2023 à l’Urssaf de Picardie. Mais si 200 agents se montraient intéressés, seuls 3 avaient accepté cette nouvelle organisation du temps de travail ! Dans les entreprises qui l’ont adoptée, la semaine de quatre jours est pourtant plébiscitée comme en témoignent ici trois patrons de la région. Si elle ne manque pas d’avantages en matière de pouvoir d’achat, de motivation au travail, de qualité de la vie ou de réduction de l’empreinte carbone, la formule n’est pas une panacée et s’adapte diversement selon la taille et l’activité de l’entreprise. Les entreprises concernées sont le plus souvent des PME.
Gilles Grandpierre
Steve Erca (MJ Conditionnement)
« Une meilleure qualité de vie »
« La réflexion a débuté en 2022 quand l’inflation s’est emballée, et pas seulement sur les prix de l’énergie. Nos salariés voulaient du pouvoir d’achat. Pour que ça ne coûte pas à l’entreprise, l’idée s’est d’emblée imposée de passer aux 4 jours. Depuis, sept salariés travaillent du lundi au jeudi soir, à raison de 9 h 20 min par jour, de 7 heures à 17 h 15, dont la pause de midi. Seuls les trois administratifs télétravaillent le vendredi pour gérer les appels. Aujourd’hui, personne ne voudrait revenir en arrière. Les salariés, dont la plupart résident dans un rayon de 20 à 30 km autour de la société économisent en moyenne 500 € par an, sans compter les économies de garde d’enfant. L’entreprise économise aussi en moyenne 5 000 € d’électricité chaque année, ce n’est pas négligeable. À salaire égal, les salariés apprécient évidemment les week-ends de trois jours. La semaine de quatre jours est aussi un facteur d’attractivité supplémentaire pour l’entreprise. »
Nicolas Dubois (Embal’Systeme) : « Des week-ends récupérateurs »
Spécialisée dans la fabrication d‘emballages, Embal’Système (Ardennes) emploie sept salariés. M. Dubois est le PDG : « J’avais lu des études très positives sur la semaine de quatre jours en Irlande et Islande. Comme nous formons une petite équipe, la décision était plus facile à prendre. Personnellement, j’avais quelques inquiétudes par rapport à la charge quotidienne de travail. Passer de 7 à 9 heures (de 6 h 45 à 16 h 30) avec une pause déjeuner de 45 minutes, ce n’est pas rien. Cela s’est finalement bien passé. Plusieurs constats : 9 heures, cela laisse d’abord le temps d’engager des chantiers lourds sur la journée. Le lundi, le personnel revient vraiment reposé d’un week-end de trois jours sans compter l’économie de carburant réalisée par ceux qui habitent loin de l’entreprise. Enfin, ne pas travailler le vendredi n’est pas pénalisant, tout simplement parce que la moitié des PME lèvent déjà le pied le vendredi à midi. »
David Baron (Groupe Interactions) : « Les postes de travail réaménagés »
Le Groupe Interactions (conseil en management et formation), que dirige l’Axonais David Baron, emploie une vingtaine de personnes à Reims et Nancy : « La période du Covid a engagé une réflexion sur l’organisation du temps de travail. Mes collaborateurs voulaient garder le contact avec le bureau et les temps d’échange avec leurs collègues. Nous avons donc testé la semaine de 4 jours pendant trois semaines, même si la plupart des collègues femmes étaient réticentes. Elles ont aujourd’hui changé d’avis. Cela nous a obligés à aménager les postes et le temps de travail. Avec des journées de 9 heures, par exemple, il y a plus de pauses. Et comme chacun répartit comme il l’entend ses jours de travail dans la semaine, cela libère des espaces et améliore incontestablement la qualité de vie au boulot. La semaine de 4 jours, sans modification de salaire, est vraiment une formule gagnante. Si les entreprises sont peu candidates, j’y vois une raison principale. En France, la souplesse de management se heurte aux rigidités parfois archaïques du Code du travail. »
Travail entreprise & réseaux
es clubs et réseaux d’affaires sont devenus incontournables. Un chef d’entreprise sur quatre a intégré un club d’affaires, au cours de ces dernières années, selon Placedesresaux.com. Mais de quoi parle-t-on précisément ? C’est un regroupement d’entrepreneurs, de chefs d’entreprise, d’experts appelés « réseau d’affaires » ou encore « réseau d’entrepreneurs » dont l’objectif est de faciliter les échanges en suscitant une certaine synergie, de mutualiser parfois les ressources ou encore les compétences, de susciter des opportunités, dans un cadre collaboratif, de donner un coup de pouce ou de mener encore des actions caritatives.
On le voit, le champ d’action est vaste.
À chaque réseau sa spécificité en quelque sorte : puisque l’ADN de certains clubs reste le partage de compétences, alors que d’autres cultivent surtout un esprit business. Certains entrepreneurs se regroupent ainsi par secteur d’activité ou encore par zone géographique, mais aussi encore par intérêt social. Des réseaux qui sont à l’origine d’évènements, d’ateliers, de sessions de formation renforçant ainsi la cohésion de groupe. Si le nombre de réseaux d’affaires est en pleine expansion ces dernières années, impossible de quantifier précisément les retombées qu’ils génèrent. Zoom sur 4 d’entre eux, dans la région.
Aurélie Beaussart
« Le BAMA existe depuis 10 ans et investit dans des start-up du territoire », explique Cécile Oudiette,
Le conseil d’administration du BAMA.
Troyes et Metz. Tous réunis, ça nous permet d’investir aussi dans des projets plus matures. » La particularité aussi du club, c’est que le business Angels, au-delà de l’investissement, « accompagne le développement de l’entreprise, en investissant de son temps, de ses compétences et de ses connaissances ».
déléguée générale du réseau dont le président est Maxime Valette. « Je les présélectionne, les présente à un groupe réuni sous forme associative. Les membres du groupe décident des projets dans lesquels ils souhaitent investir. » Entre 25 et 30 membres participent à ces réunions. 250 000 € sont investis en moyenne par an. Une trentaine de start-up locales ont ainsi été aidées financièrement sur cette décennie. « On travaille aussi en réseau avec les autres clubs de Business Angels de la région : Strasbourg, Nancy,
« C’est une association d’utilité publique qui a pour but d’accompagner les créateurs et les repreneurs d’entreprise dans leur projet », explique Muriel Naivin, présidente de Reims Entreprendre Champagne Ardenne. « La particularité du réseau, c’est justement cet accompagnement par des chefs d’entreprise, tous bénévoles, qui étudient les projets à différentes étapes : business plan, le plan de financement, le marché visé… Le comité d’engagement permet ensuite de déverrouiller un prêt d’honneur que le porteur de projet rembourse à titre personnel, en 5 ans. » Ensuite, l’accompagnement se poursuit pendant 2 à 3 ans, à raison de rendez-vous mensuels. Le réseau a été créé dans les années 80, dans le nord de la France. Et voilà 20 ans que l’antenne régionale existe et compte aujourd’hui près de 200 adhérents. Environ 25 entreprises sont lauréates chaque année. « L’idée est aussi d’apporter du soutien à tous les chefs d’entreprise, membres du Réseau Entreprendre, sur tous les aspects qu’ils peuvent solliciter par le biais des comités de développement. Il y a aussi le booster camp, une fois par an : c’est en quelque sorte un hackathon sur 1 ou 2 jours, avec 4 ou 5 entreprises au centre d’une intelligence collective pour débloquer les projets. »
Travail entreprise & réseaux
Dominique
Lebrun, à droite, est à l’origine du CABC.
Le concept a été créé dans le Nord, il y a 10 ans. Dominique Lebrun monte sur pied le premier franchisé sur la région, le CABC, en 2016, à Reims. « Le concept ? Un déjeuner par mois autour d’une personnalité de premier plan du monde politique, sportif, économique ou encore culturelle. »
Parmi les derniers invités : Roselyne Bachelot, Jérôme Kerviel, Bernard Hinault. Le club est présidé par le président d’Axon Cable, Joseph Puzo. Il regroupe 2/3 de donneurs d’ordre de tous horizons et 1/3 de prestataires de services. C’est le réseau le plus important en nombre d’adhérents sur le secteur, avec près de 180 membres marnais. « Le business, ce n’est pas un gros mot. L’objectif du réseau, c’est plutôt que d’aller chercher des partenaires à l’autre bout de la France, de l’Europe ou du monde, il y a des professionnels à côté de chez toi qui sont capables de répondre à tes besoins », détaille Dominique Lebrun. « Les chefs d’entreprise peuvent aussi confronter leurs problématiques quotidiennes. » Un réseau qui a fait des petits : le Made in Ardennes Business Club (MABC) depuis 6 ans et qui compte une soixantaine d’adhérents, et tout récemment le Troyes Aube Business Club (avril 2024).
Voilà 3 ans que le réseau existe. « Il n’y avait pas de réseau véhiculant les valeurs du sport avec l’intervention d’anciens athlètes, des athlètes actuels ou des sportifs en devenir », explique son cofondateur, Adrien Jannel. Ses membres (des dirigeants d’entreprise) se réunissent ainsi deux fois par mois autour de la venue d’une personnalité sportive. « On a 3 promesses : prendre du plaisir, apprendre et développer son réseau au sein de l’écosystème rémois. » Durant ses rencontres, les membres échangent entre eux, l’interview de l’invité se fait toujours par un journaliste et « ensuite le temps additionnel permet de repartager du temps avec l’invité ». Les clubs de sport locaux sont invités, ainsi que la presse tout comme des acteurs de l’emploi. Parmi les personnalités déjà venues : Nelson Monfort, Philippe Candeloro, Daniel Narcisse, Luka Karabatic, Luis Fernandez, Jean-Luc Arribart… Tout le monde peut adhérer, « mais on ne veut pas de business frontal ». Le réseau limite aussi son nombre d’adhérents à une quarantaine, « car on souhaite rester à taille humaine ». Le réseau s’est étendu à Nancy, Limoges et bientôt des antennes vont voir le jour à Lyon, Metz et Tours.
Sylvain Mary, secrétaire du bureau de la CCI et président de la commission entrepreneuriat, est la cheville ouvrière de ce festival.
L’événement festif et instructif sera organisé les 14 et 15 mai 2025 au siège de la chambre de commerce et d’industrie à Reims. Il proposera 60 ateliers et conférences, et favorisera contact humain et réseautage.
Organisé les 14 et 15 mai 2025, le Festival des entrepreneurs est un événement qui tranchera avec les formats classiques du Salon, du colloque ou de la journée thématique. Et il traitera, sur le fond, de questions que se posent les entrepreneurs ou candidats entrepreneurs, qu’ils passent par la case création ou la case reprise. Pas moins de 60 ateliers et conférences aborderont des questions diverses du financement à l’innovation. Ils auront lieu sur les 5 scènes installées autour du « champignon », le totémique immeuble de Boehringer racheté en 2021 par la CCI pour en faire son siège.
Les espaces de détente ou de restauration auront pour rôle de stimuler le réseautage et les contacts humains propices aussi à l’entrepreneuriat et aux affaires. « Nous avons voulu faire un événement 2.0 et disruptif qui rassemble et qui soit différenciant, ce sera une fête où l’on va apprendre des choses, s’enrichir et passer un bon moment, développe Sylvain Mary. L’objectif, c’est que les gens soient heureux, qu’ils retrouvent leur chambre de commerce et que les élus partagent cette initiative qui fédère les 36 000
entreprises de notre territoire. » Les organisateurs ont prévu de classer les festivaliers dans huit catégories : néophyte, investisseur, influenceur, engagé, recruteur, leader, sage ou ingénieur. Chacun sera reconnaissable à la couleur qu’il arborera. Chacun recevra des propositions relatives à son pedigree. C’est aussi une façon d’afficher ses intérêts vis-à-vis des autres festivaliers, d’engager la conversation, voire de nouer des relations d’affaires.
« NOUS AVONS VOULU FAIRE UN ÉVÉNEMENT 2.0 ET DISRUPTIF QUI RASSEMBLE ET QUI SOIT DIFFÉRENCIANT »
« La philosophie qui nous anime autour de ce festival, c’est celle de favoriser les rencontres et les inspirations multiples », ajoute François Gomariz. Il rappelle que l’événement s’inscrit dans le projet stratégique de la CCI Marne Ardennes, née officiellement le 1er janvier 2024 de la fusion des deux chambres départementales.
Julien Bouillé
Conjuguer esprit de famille et sens des affaires, c’est ce que font, de génération en génération, les Rémois Pingat dans l’ingénierie et l’hôtellerie, les Axonais Houtch dans le transport, les Ardennais Urano dans les travaux publics.
Jean-Claude Pingat, entouré de ses fils Arnaud et Éric, une famille rémoise qui prospère depuis 1946 dans l’ingénierie, la construction, et maintenant l’hôtellerie.
Dans la famille Pingat, il y a Jean-Claude, 79 ans, président du groupe familial, son fils Arnaud, 53 ans, président exécutif de Pingat Ingénierie Construction, son autre fils, Éric, 51 ans, président exécutif de Pingat Property & Hospitality. Cela fait un bon quart de siècle que père et fils travaillent ensemble. Un bon demi-siècle que Jean-Claude, ingénieur diplômé de Polytechnique à Lausanne, conçoit et construit après avoir rejoint l’entreprise fondée par son père, André, en 1946. « On a trouvé une organisation où chacun peut s’exprimer, il n’y a pas de compétition », se félicite Arnaud. « On a des visions assez alignées, abonde Éric. Cela n’empêche pas des discussions franches. » « On peut tout se dire professionnellement parce qu’il y a un intérêt commun qui est de voir l’entreprise continuer à se développer dans un climat harmonieux », indique Jean-Claude. Il se fixe pour rôle d’« aplanir » les choses quand c’est nécessaire et « comme tout père, de voir la réussite
de ses enfants ». Titulaire d’un double diplôme d’ingénieur et d’architecte de l’université de Liège, l’aîné conçoit et fait construire des bâtiments pour des industriels, des maisons de champagne ou des collectivités. Des deux frères, c’est celui qui est le plus ancré à Reims, celui qui anime la branche la plus historique de l’entreprise.
« ON A TROUVÉ UNE ORGANISATION OÙ CHACUN PEUT S’EXPRIMER, IL N’Y A PAS DE COMPÉTITION
»
Arnaud Pingat
André a construit de multiples silos, malteries et usines de transformation pour les coopératives agricoles. Jean-Claude a développé la clientèle dans l’industrie agroalimentaire et l’industrie métallurgique. Éric est globe-trotteur. À peine sorti de l’European Business School de Paris, il part chez Valéo en Corée. Il travaillera aussi à Madrid. Et après avoir vécu à Singapour, il habite aujourd’hui avec ses quatre enfants à New-York, où sa femme est nez dans la parfumerie. C’est de là qu’il pilote la branche promotion et hôtellerie du groupe qui a ouvert la Caserne Chanzy en 2019. Il prépare la suite à Épernay, Nancy et Saint-Valery dans la baie de Somme. « Vivre à New York me donne beaucoup de recul et me permet d’être exposé à d’autres cultures », explique celui qui revient tout de même au bercail tous les mois pour voir ses équipes et retrouver les siens. Mais ne parle-t-on pas trop de travail le dimanche à l’heure du repas familial ? « On n’a pas l’impression de parler boulot mais nos femmes trouvent que si ! » rit Arnaud. Décidé à continuer à travailler « tant que la santé le permettra », Jean-Claude pense à « transmettre et à accompagner ». « Ma grande joie serait que ma petite-fille ou l’un de mes petits-fils rejoigne l’aventure. » Avec 7 jeunes Pingat âgés de 10 à 23 ans, tous les espoirs sont permis.
Julien Bouillé
MOGLIA BIJOUTIERS, SAGA FAMILIALE
NÉE AU XVIIIe SIÈCLE, CONJUGUE DEPUIS
TOUJOURS QUALITÉ, PROFESSIONNALISME, LUXE ET MODERNITÉ. C’EST UNE DE CES
BELLES HISTOIRES COMMERCIALES QUI
DONNE UNE ÂME À LA VILLE.
Tous ces moments précieux méritent d'o rir un bijou. Le début de votre belle histoire s'écrit dans votre bijouterie Moglia transformée et métamorphosée, agrémentée de nouveaux espaces plus intimes dédiés à chaque événement de votre vie : mariages, baptêmes, communions, mais aussi un espace horlogerie, joaillerie et l'univers des fantaisies.
Venez découvrir de nouvelles marques de bijoux et montres !
Bijouterie MOGLIA
5 rue du Théâtre - Charleville-Mézières - 03 24 33 03 94 www.moglia-bijoutiers.fr
«Mon arrière-grand-père était agriculteur, je crois que ça n’intéressait pas trop mon grand-père, André », sourit Nathan Houtch dont l’aïeul se lance dans le transport en 1965. Il achète un camion, qu’il conduit lui-même. « Quand l’activité s’est développée et qu’il a embauché ses premiers chauffeurs, il s’est concentré sur la gestion opérationnelle. » L’entreprise, dont le site historique se trouve au nord de l’Aisne, à Fresnoy-le-Grand, s’est développée au point de compter aujourd’hui 200 camions et 570 collaborateurs, intérimaires compris.
André Houtch a passé le relais à ses enfants, Florence, décédée depuis, Alain et Hugues qui continuent de faire fructifier cet héritage familial. Nathan, le fils d’Alain, a intégré la société tout comme Grégoire, le fils d’Hugues. « J’ai
André Houtch a acheté son premier camion en 1965. Il a transmis sa société à ses enfants et aujourd’hui, plusieurs de ses petits-enfants ont intégré cette entreprise axonaise qui emploie plus de 500 personnes.
Alain et Hugues Houtch dirigent désormais l’entreprise familiale.
Alain et Hugues Houtch ont succédé à leur père, André.
André Houtch a passé le relais à ses enfants, Florence, Alain et Hugues.
fait d’autres choses avant, j’ai vu du pays. Je savais qu’à un moment ou à un autre, je travaillerais ici mais cela n’a jamais été une obligation. Mon père m’a laissé une totale liberté avec cette idée qu’il faut aimer ce que l’on fait : c’est le cas. »
La société compte aujourd’hui une quinzaine de sites –soit 300 000 m2 d’entrepôts logistiques, sans compter une réserve foncière plus importante encore – à Saint-Quentin, Soissons, Fontaine-lès-Vervins ou encore Cambrai et Muizon. La logistique a pris le pas sur le transport en termes de chiffre d’affaires (respectivement 55 et 32 millions d’€, sur un total de 98 millions en 2023), avec également des activités de conditionnement, de distribution et récemment, l’immobilier.
Parmi les défis que la famille devra relever, celui de l’environnement. « Aujourd’hui, 60 % de nos véhicules fonctionnent avec une énergie alternative au diesel. On vient d’acheter deux tracteurs électriques et dix autres sont en précommande. L’objectif est de sortir du diesel d’ici le 1er janvier 2027. » Le jeune homme, qui a à cœur de pérenniser ce qui a été construit par son grand-père, puis par son père et son oncle, se fait une fierté de pouvoir encore compter sur plusieurs clients qui étaient déjà là en 1965.
Lucie Lefebvre
Trois générations réunies : Victor et Charlotte entourent leur mère Nancy Turquin et leur grand-père Bernard Dupuis.
Fusion Graphic, l’entreprise d’impression implantée à Warcq, a été fondée par Bernard Dupuis. Elle n’est pas la seule saga familiale des Ardennes, mais celle-ci a fêté ses 60 ans cette année. Après leur père, Nancy et son frère Stéphane avaient repris chacun une part de l’activité de l’entreprise. Nancy Turquin s’est installée à Warcq pour voler de ses propres ailes, prenant le nom de Fusion Graphic. Aujourd’hui, ses enfants Victor et Charlotte lui succèdent, toujours soutenus par leur père, Philippe. L’alliance de Turquin impression et de Stick Adhésif 08 a permis de réunir en 2017 des métiers
C’est loin d’être la seule saga familiale ardennaise, mais Fusion Graphic a fêté cette année ses 60 ans. L’heure pour Nancy Turquin de transférer l’entreprise familiale à ses enfants.
complémentaires dans l’impression sur tous supports, les enseignes et les adhésifs. À l’initiative de sa fille Charlotte, Nancy Turquin s’est lancée dans le marquage et la broderie textiles. Victor, lui, a très vite pris les rênes de l’atelier. Nancy Turquin explique : « Cette transmission, j’y pense depuis longtemps. Victor travaille avec moi depuis 13 ans, Charlotte nous a rejoints pour le textile en 2019. Mes enfants ont su s’approprier les valeurs de travail et de respect du client qui sont nos règles. » Nancy Turquin reconnaît que ce qui a changé, c’est l’attention qu’une entreprise doit porter à son personnel : « Nous devons avoir des services intégrés dans les locaux. Nous avons ainsi une salle de sport et un espace détente, dont s’occupe Victor et un coach tous les jeudis midi. » Nancy Turquin n’est d’ores et déjà plus aux manettes. Elle explique : « Il faut savoir partir, car les différences de générations font que l’on ne peut pas avoir la même vision du management, avec le monde qui change. Il faut savoir laisser les enfants à la tête de l’entreprise, tout en sachant ne jamais être loin. »
Mirko Spasic
Michel Lanceraux, 84 ans, a toujours un pied dans le magasin familial de maroquinerie du 4, rue Carnot. Il se voit comme le gardien d’un des plus vieux commerces de Sedan.
ALAIN GODIN
Michel Lanceraux raconte qu’il est « né dans un sac », comme sa mère l’avait été avant lui, Lucienne Lanceraux (née Clavel). « Ma fille s’occupe de tout (la gérante). Je viens l’épauler pendant les périodes où il y a du monde, pendant la Foire, les fêtes. Mais, je m’occupe toujours des banques », confie Michel Lanceraux, 84 ans, pour qui la retraite est un gros mot. « J’ai toujours vu ma mère travailler à la boutique. Elle l’a fait jusqu’à l’âge de 96 ans. » Michel Lanceraux aimerait continuer à travailler « en ayant toute ma tête comme ma mère », espère-t-il, pour voir au moins le bicentenaire du magasin en 2028. La Voyagerie Lanceraux Clavel est l’une des dernières vieilles familles de commerçants de Sedan. Il se voit un peu comme « un dinosaure » et chanceux. « Contrairement à ma fille, j’ai connu les années fastes du commerce. Quand il y avait encore la cavalerie et ses familles nombreuses. Des ouvriers qui touchaient 6 mois de prime, qu’ils venaient dépenser dans nos commerces. » Michel Lanceraux reste le gardien d’une maroquinerie familiale qui a écrit son histoire à Sedan sur sept générations.
Housnat Salim
« SI J’AI TOUJOURS EU DU TRAVAIL, C’EST QUE JE L’AI CRÉÉ MOI-MÊME. »
Alain Godin, 76 ans, est à la tête d’une enseigne à son nom spécialisée dans les produits d’entretien depuis 1969. Le commerçant d’Haraucourt pense qu’il a encore un avenir.
Alain Godin se destinait à une carrière militaire, mais le décès brutal de son père le fait changer de trajectoire, sans en avoir voulu au destin. « On ne rêvait pas nos vies, on les vivait. Il a fallu que je prenne la suite de mon père, c’était comme ça à l’époque », raconte Alain Godin, qui devient commerçant à Haraucourt à l’âge de 21 ans. « À mes débuts, j’étais un spécialiste de la dératisation. Jusqu’à ce qu’en 76, une loi supprime les dépôts des ordures. Il a alors fallu se renouveler. »
Alain Godin confie que si son commerce est encore là aujourd’hui, c’est qu’il a su répondre aux attentes des clients. « J’ai connu l’époque de la boule bleue, du cadeau Bonux. La mode change tous les 20 ans et il faut savoir s’adapter pour survivre. »
Aujourd’hui, les produits Godin d’entretien d’Haraucourt conservent une certaine notoriété. « Auprès d’une clientèle vieillissante, reconnaît-il. Qui est vouée à disparaître naturellement », constate Alain Godin avec philosophie. Il reste toutefois convaincu que son commerce « a encore de l’avenir. Si j’ai toujours eu du travail, c’est parce que je l’ai créé moi-même ».
Housnat Salim
Dominique Consille, directrice de ARDENNET et M. Jean-Claude Chef, PDG D’arcomat
Joseph Puzo a racheté en 1985 la PME de fabrication de câbles qu’il dirigeait depuis 1980 et a réussi à en faire l’un des fers de lance de l’innovation technologique française. « Quand je suis arrivé en 1980, il y avait 100 salariés. » La crise économique de 1981-1984 a mis à mal le marché : « J’ai eu qu’une seule idée, toujours la même que maintenant, comme je ne peux pas me battre sur les prix, il faut donc faire des câbles que les autres n’arrivent pas à faire. » Il finit par racheter l’entreprise, au propriétaire suédois Volvo, profitant d’une toute nouvelle loi française, le RES : le rachat d’entreprise par les salariés. « Le principe ? On emprunte à la banque en promettant de rembourser avec les profits futurs. » Habia devient Axon Cable. En 1990, avec 200 salariés, l’entreprise marnaise devient le fournisseur unique en câblage d’Ariane 5. En parallèle, les premières filiales voient le jour : aux États-Unis, en Allemagne, au Japon, en Grande-Bretagne. En 2000, des usines ouvrent en Chine, Inde, Hongrie, Lettonie et Mexique. Joseph Puzo, 78 ans, est aujourd’hui le président de cette entreprise qui compte 2 500 salariés, répartis sur 24 filiales dans le monde dont 800 au siège social, à Montmirail (Marne). En 2001, il nomme sa fille PDG de l’entreprise, pour autant, il ne raccroche pas : « Je m’occupe essentiellement de l’international, du développement de nouveaux produits. Ce que je fais m’amuse, je profite pleinement de la vie, alors pourquoi arrêter ? »
Aurélie Beaussart
À 85 ans, Jean-Claude Chef est toujours PDG du bureau d’études Arcomat, à Flize, et du fabricant de mobilier urbain du même nom, installé à Glaire.
Si rien ne prédisposait Jean-Claude Chef à devenir chef d’entreprise, il a su, avec Arcomat, créer et développer une entreprise familiale toujours bien présente dans le paysage économique ardennais, concevant des usines vendues dans le monde entier. Aujourd’hui âgé de 85 ans, il est toujours PDG d’Arcomat à Flize, le bureau d’études qu’il a créé en 1974. Voici 18 ans, il a également repris les rênes de la branche mobilier urbain, un temps laissée à son personnel, que sa fille Virginie développe aujourd’hui. Parallèlement à ses activités de chef d’entreprise, il a été dix ans durant à la tête de Champagne-Ardenne Développement, organisme de développement régional, qu’il avait rejoint à la demande de l’ancien président de la Région Jean-Paul Bachy. Jean-Claude Chef a aussi été vice-président de la chambre de commerce et d’industrie des Ardennes et du tribunal de commerce. « L’âge ? C’est la preuve que j’existe ! Seuls les élus fixent des limites à certaines fonctions, alors qu’ils n’en ont pas pour se présenter aux élections ! »
Mirko Spasic
« L’IMPRESSION D’AVOIR 40 ANS ! »
Il a créé la Sorepack à 57 ans, l’âge où certains prennent leur retraite. Robert Maget travaillait depuis trente-six ans pour les gros bras de l’agroalimentaire (Findus, Liebig, Buitoni) quand il s’est lancé en 2001 dans la production de barquettes à base de cellulose. VIngt-trois ans plus tard, l’entreprise de Sainte-Menehould affiche une belle santé : 23 salariés (+ 7 en trois ans), un CA (6 M€) en progression de 8 % cette année et des perspectives réjouissantes. « Arrêter ? Pourquoi j’arrêterais ? Tant que le corps ne lâche pas ! Travailler, c’est ma façon de profiter de la vie ! Je ne me vois pas passer mon temps devant la télé ! » répond-il à qui lui demande quand il a l’intention de lever le pied. « Ce n’est pas d’actualité. Nous investissons chaque année dans de nouveaux matériels, nous agrandissons les bâtiments, les projets ne manquent pas. » À 80 ans, Robert Maget avoue se sentir dans la peau d’un quadragénaire ! « Je ne fume ni ne bois, mange peu et je marche », dit cet ancien adepte de cross-country. Actuellement, il codirige la Sorepack avec son fils, attaché au développement commercial.
Gilles Grandpierre
Marcel Ferreira dirige l’entreprise ATS à Sézanne, dans la Marne, depuis 1989.
« Entre la fin d’année 2023 et 2024, on a investi pas loin de 5 millions d’€ Pour une PME comme nous, c’est beaucoup ! » Mais chez ATS, à Sézanne, « les nouvelles technologies sont notre ADN ». Malgré ses 80 printemps passés, Marcel Ferreira, patron de l’entreprise de métallurgie et conception marnaise, est intarissable lorsqu’il s’agit d’évoquer les dernières machines de découpe laser ou d’impression 3D qui ont fait leur apparition dans les ateliers. Ce fils de bûcheron sézannais, à qui on a « toujours dit que ce n’était pas le bon moment pour investir », a fondé une première société en 1971, puis ATS en 1989, préférant foncer pour « ne pas avoir de regrets ». Bien entouré – « on est passé de 3 personnes au départ à 90, sur le site de Sézanne » –, il a fait d’ATS un des leaders français du secteur et travaille désormais à « mettre en place une équipe pour la suite ». « C’est compliqué, concède-t-il, mais je crois que la transmission, c’est important. »
Gilles Grandpierre
Marcel Ferreira et son entreprise ont été récompensés lors de la soirée des Étoiles de l’économie en 2023.
• Accompagnement à la recherche foncière et immobilière.
• Aide à l’immobilier d’entreprise.
• Aide à l’investissement productif et à la performance énergétique des TPE/PME.
• Aide au développement des services à la population.
• Mise en réseau avec +50 partenaires publics et privés.
Les équipes de Reims Business étudient vos besoins et vous proposent le meilleur accompagnement pour le développement de votre entreprise sur le Grand Reims.
Pour plus d’information, contactez-nous : 03 26 77 87 50 reimsbusiness@grandreims.fr
Reims Business est un service du
Julien Assailly
»
Oscar et Marie-Christine Lefèbvre tiennent depuis près de 40 ans le garage L’Atelier des Coteaux à Blérancourt. À 72 et 75 ans, aucun des deux n’envisage de cesser leur activité.
Jeanine Cayet et son mari Bernard gèrent les chambres d’hôtes du château de Pernant, épaulés par leur fils Stephan (au milieu).
ACCUEILLENT LE MONDE ENTIER À PERNANT,
Jeanine et Bernard Cayet, âgés de plus de 80 ans, gèrent encore plusieurs chambres d’hôtes, dans un manoir au pied du château de Pernant, près de Soissons. Depuis l’ouverture en 2017, ils ont déjà vu défiler près de 34 nationalités.
Quand elle part préparer le petit déjeuner pour les hôtes, il met la table. Jeanine et Bernard, respectivement 81 et 86 ans, forment une équipe pour gérer leurs trois chambres d’hôtes (dont une suite avec 4 couchages), perchés sur le promontoire rocheux de la commune de Pernant. « Nous apprécions la rencontre et les échanges avec les gens. Nous avons déjà accueilli des Canadiens, Australiens, Japonais… Récemment c’était un Syrien », énumère Jeanine Cayet. Pour gérer l’afflux de convives, ils bénéficient du soutien de leur fils Stephan, entrepreneur. Leurs chambres ne désemplissent pas. « Nous avons pas mal de transits pendant les vacances ou de gens de la région parisienne qui se mettent au vert. Mais je reste sidérée par le nombre de gens qui viennent de l’autre bout du monde ici à cause de la Première Guerre mondiale », commente la gérante. « Des Canadiens se sont rendus dans la région sur les traces de leur grand-père décédé sur le champ de bataille. » Les voyageurs ont leur histoire, mais ils découvrent lors de leur séjour celle du site, qui jouxte le château de Pernant, et celles de vies professionnelles bien remplies. Jeanine fut infirmière en région parisienne, a mené une vie politique (elle fut, entre autres, députée européenne) et un long engagement associatif en faveur des personnes handicapées mentales. Bernard Cayet, qui fut ingénieur en travaux publics puis entrepreneur dans l’Aisne, a participé à la construction de plusieurs métros dans le monde.
Julien Assailly
Le milieu de l’automobile, Oscar Lefèbvre a toujours vécu dedans. Il se souvient passer ses après-midi au garage Citroën que possédait son père dans le Val-d’Oise. Lui a toujours préféré les voitures anciennes, aussi a-t-il ouvert dès qu’il l’a pu son propre garage consacré aux voitures de prestige. Rolls Royce, Cadillac, Aston Martin peuplent ses journées. Installé à Blérancourt depuis 1990, l’Atelier des Coteaux ne connaît pas la crise. « Nous avons un carnet de commandes sur trois ans », confie Marie-Christine, son épouse, qui l’a vite rejoint dans l’aventure. Au sein de leur garage, ils ont su transmettre leur passion des voitures exceptionnelles à leurs équipes. À 72 et 75 ans, aucun des deux n’envisage de prendre sa retraite. « Pour faire quoi ? Regarder la télévision. Tant que la santé nous le permet, nous continuerons », affirment-ils.
Pénelope
Milan
Passionnés de voitures, ni Oscar ni Marie-Christine Lefèbvre n’envisagent de partir à la retraite.
« Notre présence dans le magasin a un côté rassurant pour les clients, c’est un plaisir mutuel que de continuer à se voir », assurent les époux Six.
BRIGITTE ET JEAN-MARIE
90 ANS
LEUR BIJOUTERIE DE CHAUNY : « ON SE SENT UTILES. »
Brigitte et Jean-Marie Six ont ouvert leur bijouterie, place du Marché-Couvert à Chauny, le 1er octobre 1961.
Par coquetterie, elle ne donnera pas son âge. Lui fêtera ses 90 ans au mois de décembre. Bien qu’ils aient officiellement pris leur retraite il y a 25 ans et passé le flambeau à leur fils Sébastien, Brigitte et Jean-Marie Six sont toujours fidèles au poste, dans la bijouterie qu’ils ont ouverte le 1er octobre 1961 sur la place du Marché-Couvert de Chauny. « Parfois, on se lève un peu plus tard quand même », s’amuse Jean-Marie Six qui s’occupe de la comptabilité tandis que son épouse, en charge des achats et de l’organisation de la boutique, déserte les lieux « le vendredi matin, pour aller au marché ». « On se sent utiles, assure Brigitte Six. Pourquoi est-ce qu’on irait faire du bénévolat ailleurs alors qu’on a besoin de nous ici ? Autant mettre notre temps au profit de l’entreprise familiale. Et puis ça nous permet de nous occuper, de rester en forme. » La retraite, la vraie, ils n’y pensent pas encore.
Lucie Lefevre
PEUGEOT REIMS - Cité de l’Automobile - ZAC Croix Blandin - 2-4 rue Léna Bernstein - Reims - 03 26 77 31 31 - peugeot-reims.fr
PEUGEOT CHARLEVILLE - 23 route de Warnecourt - Prix-lès-Mézières - 03 24 37 37 45 - peugeot-charleville.fr
PEUGEOT SEDAN - 6 avenue du Général-de-Gaulle - Sedan - 03 24 27 13 25 - peugeot-sedan.fr
PEUGEOT HIRSON - 1 Parc de l‘Épinette - Hirson - 03 23 58 20 22 - peugeot-hirson.fr
« NOUS
À 90 SALONS PAR AN. »
Le spécialiste des câbles et de la connectique haute précision, Axon’ Cable, est une multinationale qui a son siège et son berceau à Montmirail (Marne). Son chiffre d’affaires de 200 millions d’€ est facturé à 70 % en dehors de la France. Il compte 2 500 employés, dont 800 à Montmirail. Il a des clients dans la moitié des pays du monde.
Et pourtant l’entreprise reprise par Joseph Puzo, encore président aujourd’hui, n’avait que 100 employés en 1980, puis 2 020 en 1990. « J’ai compris que, pour continuer à croître, il fallait absolument se lancer à l’international », et pour cela le chef d’entreprise a agi méthodiquement. Voici ses principes.
Après moult calculs, Joseph Puzo a priorisé les marchés à conquérir en fonction de la part de l’industrie dans leur PIB. « C’est comme cela que nous avons ouvert des filiales aux États-Unis, au Japon, en Allemagne et en Angleterre dans les années 90. »
Pas question de construire une usine de but en blanc. « Au début, je me suis rendu sur des Salons techniques dans chaque pays, c’est là où l’on peut rencontrer des représentants intéressés par nos produits. Ensuite, je recrutais un représentant local qui s’occupait de promouvoir nos produits. Si les ventes décollaient, on ouvrait une filiale technico-commerciale avec un bureau d’études, puis, à terme, une usine locale pour l’assemblage final. Cela nous permettait d’être vus comme un producteur local dans chaque pays. »
Joseph Puzo : « Au début, je me suis rendu sur des Salons techniques dans chaque pays, c’est là où l’on peut rencontrer des représentants intéressés par nos produits. »
« Nous participons à 90 Salons par an. Cela permet d’avoir un contact direct avec les ingénieurs et les bureaux d’études de nos clients et de contourner parfois les barrages des acheteurs. Les Salons sont cruciaux car nos produits sont très techniques et nécessitent une présentation en face à face. » La participation d’Axon aux Salons a doublé à l’occasion de la crise de 2009. Les Américains, pour faire des économies, les désertaient. Les troupes de Puzo pouvaient donc rafler la mise avec les clients encore présents.
Le spatial, c’est beaucoup d’inconnues. Alors quand vous avez un « héritage », c’est-à-dire que votre produit a déjà été utilisé à bord d’un satellite, vous avez un avantage concurrentiel dont a su profiter Axon. Cela vaut pour d’autres secteurs d’activité bien sûr.
5. RECRUTER LOCAL
Pour les prémices de ses implantations, Joseph Puzo envoie généralement des ingénieurs juniors français. Mais rapidement, les embauches se font avec les gens du cru. « C’est essentiel, notamment pour les commerciaux, qui doivent être du pays pour bien comprendre la culture et rassurer le client. »
depuis 1992
Lebronze alloys est une entreprise spécialiste des alliages techniques de cuivre et de nickel à haute performance. L’entreprise, dont l’usine principale et le siège social sont à Suippes (Marne), sert de nombreux marchés de niche, de l’aéronautique à l’électronique en passant par les énergies renouvelables et le luxe. « Lebronze exporte depuis des dizaines d’années, l’international est au cœur du système, indique Michel Dumont, président. Plus de 80 % de notre chiffre d’affaires va à l’export et ce que nous vendons en France est souvent réexporté. Quand on vend une pièce pour un avion elle ne reste pas. » Présent de moins de moins dans les marchés de commodité et de plus en plus dans les marchés de très haute spécialité, Lebronze alloys ne fait pas la différence grâce à ses prix, même si l’entreprise ne doit pas s’éloigner de ce que fait la concurrence. « La clé, c’est la qualité et le service rendu au client. Votre stabilité dans votre capacité de livrer et votre stabilité dans la qualité est importante aussi. Il faut être capable aussi d’innover et de chercher des niches de marché où il y a peu d’acteurs dans le monde capables d’offrir la même chose. » Lebronze a donc des business developers très internationaux qui se déplacent chez les clients. En raison de la réputation de Lebronze alloys, certains clients entrent en contact tout simplement via le site internet du groupe. « Nous allons aussi beaucoup dans les Salons et nous avons aussi des agents, un réseau de distribution, des équipes sur nos principaux marchés export en Europe, en Asie et en Amérique. Il faut une présence physique, y compris avec des natifs », souligne Michel Dumont.
Les clients potentiels et nouveaux aiment beaucoup visiter la fonderie de Suippes. « Il est important que les usines soient des outils de marketing, c’est pour cela que nous faisons un maximum d’efforts pour que nos sites soient intéressants à visiter. »
Emballage bois :
Fabrication sur mesure de caisses et de palettes en bois.
Emballage carton :
Fabrication sur mesure adapté à tout type de marchandises.
E mballage plastique :
Un large choix du film étirable au sachet.
Calage et protections pour stabiliser votre marchandise pendant l’expédition.
Découvrez notre savoir-faire
Veronique Hoflack : « Avoir un mélange de femmes et d’hommes donne des idées et des perspectives différentes et intéressantes. »
La Flamande Veronique Hoflack, présidente de la division panneaux de bois d’Unilin, a dix usines sous sa responsabilité, dont 6 en Belgique, 2 en Allemagne et 2 en France, dont celle de Bazeilles qui emploie 232 personnes. « Chaque site exporte dans toute l’Europe de l’Ouest, mais certains exportent vers l’Australie, les États-Unis et des pays très lointains. Bazeilles, qui est focalisé sur les clients industriels, sert seulement à 15 % la France, le reste va vers la Belgique, les Pays-Bas, l’Angleterre et l’Allemagne », détaille-t-elle. Pour Veronique Hoflack, le site de Bazeilles réunit deux qualités pour l’export. « Il est compétitif et fait des panneaux de bonne qualité que nos clients apprécient. Cette qualité est dans notre ADN, c’est une question de métier, de savoir-faire et c’est parce que nous avons investi dans de bons outils ».
Cela ne fait pas oublier les prix. « Les clients sont prêts à payer quelques pourcents de plus pour la qualité mais l’écart ne peut pas être trop élevé ». Surtout vu la conjoncture actuelle.
« Le marché de la construction ne va pas bien, il y a une pression sur les prix, il faut se battre avec les concurrents », ne cache pas l’industrielle.
Si Unilin entretient des relations de longue date avec ses clients, les grands rendez-vous professionnels restent incontournables pour faire du commerce. « Nous participons aussi aux Salons clé en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. Tout le monde nous connaît. Donc honnêtement, le but est surtout d’y être car si vous n’y êtes pas, on va se demander pourquoi. ll il y a une dimension relationnelle importante. » Être une femme change-t-il quelque chose ? « Il n’y a pas beaucoup de femmes dans notre industrie, donc le fait d’avoir un mélange de femmes et d’hommes donne des idées et des perspectives différentes et intéressantes », conclut-elle.
Julien Bouillé
DES ENTREPRISES, COLLECTIVITÉS, BANQUES, ORGANISMES DE GESTION, PROFESSIONNELS DU CHIFFRE, AGENCES ET ASSOCIATIONS DE NOS TERRITOIRES PRÉSENTENT
LEURS SERVICES, LEURS MISSIONS ET LEURS VALEURS.
UN NOUVEAU SIÈGE POUR INTER - ACTIF : ÉTAPE STRATÉGIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT DU GROUPE
Le groupe Inter-Actif, leader des boutiques Apple Premium Partner en France franchit une nouvelle étape en déplaçant son siège. Désormais implanté à Tinqueux, ce projet s’inscrit dans une stratégie de consolidation régionale et nationale, visant à optimiser la logistique, renforcer la cohésion des équipes et améliorer le confort de travail.
Pour Jérôme Gromont, président fondateur d’Inter-Actif, le déménagement du siège social est une étape clé : « C’est une étape stratégique, puisqu’elle consolide tout ce qu’on sait faire et se projette dans l’avenir. »
Avec 14 magasins situés en Île-de-France, dans le Nord et dans le Nord-Est, le groupe voit son réseau s’étendre et ses besoins logistiques croître. Le nouveau siège, s’étendant sur 800 m2, marque une rupture avec l’ancien espace plus réduit de Champigny, où les 200 m2 ne permettaient plus d’accommoder les ambitions du groupe.
« Nous passons d’une gestion logistique de grossiste à une gestion optimisée pour un réseau en pleine expansion », explique-t-il. Il sera d’ailleurs prochainement possible de commander son matériel directement sur le site et de se le faire livrer à domicile, dans la France entière.
Tinqueux, situé au centre d’un triangle reliant l’Île-de-France, Calais et Thionville, devient
l’épicentre stratégique d’Inter-Actif. « Nous pouvons nous concentrer sur l’Île-de-France, le Nord, et nous étendre vers l’Est », ajoute Jérôme Gromont. Ce déménagement est également une opportunité pour renforcer la proximité avec les employés répartis dans les différents magasins. L’objectif est clair : centraliser et fédérer le personnel, tout en offrant un espace adapté aux besoins actuels du groupe. Le bâtiment est conçu pour accueillir jusqu’à 50 personnes, avec des salles de réunion pouvant accueillir 30 collaborateurs.
Conçu dans une démarche RSE, le siège d’Inter-Actif se distingue par son autonomie énergétique.
« Le bâtiment est équipé de 1 000 m2 de panneaux photovoltaïques, produisant bien
plus que ce dont nous avons besoin. Nous renvoyons l’excédent vers nos magasins grâce à des accords avec Enedis », détaille le président. Ce siège est également autosuffisant en cas de coupure de réseau grâce à un système de batteries et de connexion satellitaire.
Au-delà des technologies, l’environnement n’a pas été oublié : une mini-forêt de vingt essences a été plantée autour du bâtiment, recréant un espace vert essentiel pour la planète. « Nous avons transformé ce qui était un terrain de football en véritable projet vert », ajoute Jérôme Gromont.
En parallèle, le 14e magasin du groupe vient d’ouvrir ses portes à Reims, rendant hommage aux Rémois qui ont soutenu la croissance d’Inter-Actif. « Nous allons faire le plus beau magasin de tout le groupe à Reims », conclut Jérôme Gromont, soulignant le juste retour des choses pour cette ville clé.
INTER-ACTIF
11 avenue Sarah Bernhardt 51430 TINQUEUX inter-actif.com
Plus que jamais, les poids lourds et utilitaires sont essentiels à l’activité des professionnels, et évoluent pour s’adapter au monde d’aujourd’hui. Électromobilité, optimisation de la sécurité et du prix de revient kilométrique, fiabilité accrue : les enjeux sont nombreux et GVI et Ardennes Poids Lourds prennent le virage pour apporter le meilleur service à leurs clients.
Il est tout d’abord question de réduire l’empreinte carbone du transport routier. Plusieurs réponses sont apportées par la marque Renault Trucks, que GVI et Ardennes Poids Lourds représentent. L’électrification est une option
• 3600 références de pièces en stock
• 6000 véhicules réparés chaque année
• Vente et réparation de poids lourds et utilitaires
• Effectif : 100 collaborateurs
• Chiffre d’affaires : 40 millions d’euros en 2023
Franck Coquidé, Président
Éric Coquidé, Directeur Administratif et Financier
aujourd’hui viable, mais le client garde toujours le choix de la motorisation qui convient le mieux à son activité. Le gaz, le B100 ou d’autres carburants de synthèse peuvent constituer une alternative tout aussi appréciable au thermique, lequel n’est pas à abandonner pour autant : les progrès permettent de consommer – et de polluer – toujours moins. Ajoutons que, pour bien des professionnels confrontés aux enjeux de mobilité urbaine, avec la mise en place de zones à faibles émissions (ZFE), par exemple, ces innovations permettent de pérenniser l’activité, tout en apportant un confort supplémentaire aux chauffeurs, comme aux usagers de la route, en réduisant notamment la pollution sonore.
Si le rôle initial d’un véhicule – amener des personnes et des marchandises à une destination précise – n’a jamais changé, l’évolution de la technologie permet de le faire de manière plus économique et sereine. Outre les multiples équipements de confort, le développement de la télématique embarquée permet de suivre
les consommations, de prévenir l’usure des pièces et les pannes. Les camions sont même capables d’adapter leur comportement aux aléas de la route !
Les poids lourds sont alors un peu plus chers à l’achat, mais ils consomment moins de carburant et sont bien plus fiables : les retours non prévus au garage deviennent anecdotiques, pour un gain de temps et d’argent appréciable.
Soulignons enfin les progrès qui sont faits en matière de sécurité. L’adaptation aux normes
GSR impose évidemment un certain nombre d’équipements dédiés, mais certains constructeurs, comme Renault Trucks, vont plus loin, en cherchant continuellement à améliorer la visibilité directe et assistée (grâce aux radars et caméras) des chauffeurs.
Il est question de préserver la vie des chauffeurs, mais aussi celle des multiples usagers gravitant autour d’un camion, notamment en milieu urbain. Piétons et cyclistes, usagers vulnérables du bitume, sont ainsi mieux protégés.
Merci Renault Trucks !
GVI
31 boulevard du Val-de-Vesle - 51100 Reims 03 26 85 77 99 ets-coquide.fr
ARDENNES POIDS LOURDS
131 rue de l’Industrie - 08330 Vrigne-aux-Bois 03 24 59 65 70 ets-coquide.fr
La coopérative agricole SUN DESHY rayonne dans la Marne depuis les années 60 dans le secteur de la déshydratation des fourrages pour l’alimentation animale, les granulés de bois et la production d’agrocombustibles.
La coopérative s’étend sur trois sites : Francheville (siège social), Soudron et Noirlieu. Avec ses 11 000 hectares de luzerne plantés par 750 agriculteurs – adhérents, SUN DESHY déshydrate 140 000 tonnes/an de luzerne, vendues sous forme de balles ou de granulés.
« On peut aussi noter des productions complémentaires, telles que la fabrication de granulés de pulpes de betteraves (30 000 t), du maïs déshydratés (10 000 t) et de la paille défibrée (12 000 t) », complète Kévin Ozérée, technico-commercial.
La coopérative est en constante réflexion pour se diversifier. « Sur le site de Soudron, on développe les granulés de paille qui peuvent servir de litière animale mais aussi dans le cadre du paillage horticole », précise Kévin Ozérée. Si l’activité principale de la coopérative est la nutrition animale, SUN DESHY s’est engagé dans une démarche de développement durable en se diversifiant depuis 2006 sur le marché du bois d’énergie, en développant une activité de pellets de bois.
« On produit donc des granulés de bois à destination des particuliers, entreprises et collectivités locales. » En fabriquant 15 000 t de granulés de bois par an, SUN DESHY se positionne sur le créneau en pleine expansion des énergies renouvelables. Nous pouvons ajouter que la matière première qui constitue le granulé est issue de connexe de scierie, sciures , plaquettes rebut de sciage. Créatrice de richesses et d’emplois en milieu
rural, SUN DESHY cultive la coopération avec ses 120 salariés.
La coopérative est en constante réflexion pour se diversifier. « Sur le site de Soudron, on développe les granulés de paille qui peuvent servir de litière animale mais aussi dans le cadre du paillage horticole », précise Kévin Ozérée. Si l’activité principale de la coopérative est la nutrition animale, SUN DESHY s’est engagé dans une démarche de développement durable en se diversifiant depuis 2006 sur le marché du bois d’énergie, en développant une activité de pellets de bois. « On produit donc des granulés de bois à destination des particuliers, entreprises et collectivités locales. » En fabricant 15 000 T de granulés de bois par an, SUN DESHY se positionne sur le créneau en pleine expansion des énergies renouvelables. Nous pouvons ajouter que la matière première qui constitue le granulé est issue de connexe de scierie, sciures, plaquettes rebut de sciage. Créatrice de richesses et d’emplois en milieu rural, SUN DESHY cultive la coopération avec ses 120 salariés.
La mise en place du préfanage a permis d’économiser de l’énergie de séchage mais a rendu aussi le produit plus foisonnant et plus léger. C’est pourquoi, depuis 2014, SUN DESHY travaille sur la rentabilité du transport de luzerne. Les bennes initiales avaient une longueur de 9,6 m et un volume de 59 m2. Sans préfanage, le poids était un facteur limitant. Depuis 2020, l’achat de bennes de 12,6 m avec un volume de 89 m2 a permis un gain de 30 % de matière sèche à chaque transport et diminue donc le flux de camions dans nos campagnes. Progressivement, la biomasse prend la place
du charbon : en 2009, la substitution biomasse est de 5 %, en 2018 20 % et en 2019 40 %. L’apprentissage de l’utilisation de cette nouvelle énergie est en marche et SUN DESHY engage un plan pour une utilisation de la biomasse à 95 %. « Cette évolution nous permet de nous affranchir pratiquement totalement du poids des quotas et ainsi de réduire notre empreinte environnementale. » Une coopérative agricole de déshydratation devenue productrice d’énergies renouvelables.
Le nom de la coopérative vient de la fusion en 2006 de 3 coopératives de Luzerne : Soudron, Uni-Deshy (Francheville) et Noirlieu. SUN est également un clin d’œil au soleil qui nous aide bien lorsqu’il est de la partie dans le préfannage. SUN DESHY poursuit ses réflexions de diversifications avec un objectif majeur de valoriser la luzerne, maïs, paille de ses adhérents en utilisant ses outils industriels et en valorisant des matières premières locales avec une équipe de 120 collaborateurs au cœur des projets.
SUN DESHY
51240 FRANCHEVILLE (siège Social)
51330 NOIRLIEU
51320 SOUDRON
WWW SUNDESHY.FR
Depuis près de 60 ans, Marzin Pro s’est imposé comme un acteur incontournable du carrelage, de la marbrerie et des résines industrielles en Champagne-Ardenne. Fondée en 1966 par Attilio Marzin et reprise en 2011 par Frédéric Huther et Roberto Bartolini, l’entreprise continue de se réinventer tout en affirmant ses valeurs d’excellence et d’écoresponsabilité.
Installée dans la zone de la Croix-Blandin, Marzin Pro est le fruit d’une aventure entrepreneuriale débutée en 1966. Attilio Marzin, son fondateur, avait pour ambition de proposer des matériaux de haute qualité dans le secteur des sols durs, marbrerie, carrelage et résine industrielle. En 1991, l’entreprise est reprise par Frédéric Huther et Roberto Bartolini, qui la dirigent avant de la racheter en 2011.
Aujourd’hui, Marzin Pro se divise en deux entités : Marzin La Boutique, dédiée à la vente de marchandises, et Marzin Pro, spécialisée dans la fourniture et pose, pour les particuliers et les professionnels, aussi bien pour les petits que pour les grands projets . Avec une quarantaine d’employés, l’entreprise propose un service complet, allant du conseil à la pose de matériaux, en passant par la conception et l’étude des projets via son bureau d’études.
Marzin Pro se distingue par son savoir-faire et sa capacité à travailler sur des projets d’envergure, tant pour les particuliers que pour les professionnels. Parmi ses réalisations en cours, on compte la rénovation du circuit de visite du Champagne Taittinger ou la rénovation
complète du musée des Beaux-Arts à Reims. L’entreprise privilégie des matériaux européens, provenant notamment de France, d’Italie, d’Espagne et du Portugal. Ses inspirations sont puisées dans les grands salons internationaux, comme le Cersaie en Italie, afin de toujours rester à la pointe des tendances.
Marzin Pro met également un point d’honneur à former ses collaborateurs, puisque 50 % du personnel a été formé en interne via l’apprentissage, garantissant ainsi une expertise durable.
Consciente des enjeux environnementaux,
MARZINPRO - 8 rue des Terres - 51420 Cernay-lès-Reims - 03 26 50 35 20
MARZIN LA BOUTIQUE
EPERNAY/PIERRY : 19 allée de Maxenu - 51530 Pierry - 03 26 54 15 20
ORMES/TINQUEUX : 5 rue des Blancs-Fossés - 51370 Ormes - 03 26 06 31 11 contacts@marzinpro.fr / www.marzinpro.fr
Marzin Pro a engagé des démarches pour réduire son empreinte carbone. En 2024, l’entreprise prévoit de finaliser son bilan carbone, une étape clé pour renforcer son engagement écoresponsable.
Parmi les initiatives en place, l’utilisation de véhicules électriques, le remplacement des bouteilles en plastique par des gourdes, et un approvisionnement en matériaux à circuit court font partie des actions concrètes mises en œuvre.
Marzin Pro prouve qu’innovation et respect de l’environnement peuvent aller de pair, tout en continuant à offrir des services de qualité aux professionnels et particuliers.
Cerfrance Champagne Nord Est Ile de France : un partenaire solide dans un monde en transformation En 2024, une année marquée par des défis économiques, sociaux et environnementaux sans précédent, Cerfrance Champagne Nord Est Ile de France continue de se positionner comme un partenaire essentiel pour les entrepreneurs, artisans, commerçants et agriculteurs. Face à un contexte économique incertain, nous croyons fermement que chaque difficulté peut aussi être une opportunité, et c’est avec cette conviction que nous accompagnons nos adhérents au quotidien.
Aujourd’hui, les entreprises sont confrontées à des changements rapides : transition numérique, évolutions réglementaires, enjeux environnementaux. Ces transformations redessinent profondément le paysage économique. Chez Cerfrance Cneidf, nous plaçons l’accompagnement personnalisé et la proximité avec nos adhérents au cœur de notre mission.
« Notre rôle est d’aider nos clients à naviguer sereinement dans cette période complexe, tout en gardant confiance en l’avenir », affirme Sébastien Mérat, directeur général du groupe.
Alors que d’importantes réformes se profilent à l’horizon, telles que l’obligation de la facturation électronique, les entreprises ont besoin d’outils innovants et adaptés. Cerfrance
anticipe ces évolutions en investissant dans des solutions numériques performantes, garantissant à nos clients une transition sans heurts. « Nous sommes convaincus que ces évolutions, bien que parfois contraignantes, représentent une opportunité de modernisation et de croissance », ajoute M. Mérat. L’avenir se construit en faisant face aux incertitudes avec confiance.
Grâce à une connaissance approfondie du tissu local, notre réseau d’agences implantées dans toute la région nous permet de rester proches des préoccupations de nos adhérents. « La relation de confiance et de proximité que nous entretenons avec nos adhérents fait partie
intégrante de notre ADN », précise Sébastien Mérat. Cette proximité nous permet de fournir des conseils sur-mesure, adaptés aux particularités économiques de chaque territoire. Malgré un contexte économique parfois difficile, il est essentiel de ne pas céder à un discours alarmiste. Chez Cerfrance, nous croyons en la capacité de nos clients à surmonter les défis auxquels ils sont confrontés. Ensemble, nous continuerons d’avancer, d’innover et de trouver les solutions qui permettront à chaque entreprise de prospérer. Sébastien Mérat, directeur général de Cerfrance CNEIDF, conclut : « Nos territoires regorgent d’un potentiel immense. En travaillant ensemble avec confiance et détermination, nous sommes convaincus que les défis d’aujourd’hui se transformeront en succès de demain. »
CERFRANCE CNEIDF
Centre d’affaires Reims Champigny
Allée JM Amelin - Bat. A - Champigny 51886 Reims Cedex 3
Créé en 1885, en plein cœur de Reims, Geay Joailliers s’impose comme une référence incontournable dans l’univers de la haute joaillerie sur le territoire. Cette maison familiale, dirigée aujourd’hui par Marine et Damien Royer, située rue de Talleyrand, incarne l’élégance et la tradition joaillière française, tout en se réinventant constamment pour répondre aux exigences du marché contemporain.
Au-delà de la vente de bijoux et de montres, Geay Joailliers se distingue par son atelier sur place. « Nous créons nos propres bijoux, des pièces uniques et sur mesure, selon les envies de nos clients, » explique le joaillier, qui a été formé à la Haute École de Joaillerie, rue du Louvre, à Paris. L’atelier offre également un service de réparation de bijoux et de montres, avec la présence d’un horloger capable de réparer des montres de toutes marques.
Ce qui distingue encore Geay Joailliers, ce sont les marques exclusives présentes en boutique. « Toutes les marques que nous avons sont en exclusivité sur la région. Il est essentiel que nous puissions offrir à nos clients un service unique » , précise Damien Royer. Parmi les dernières nouveautés, des marques horlogères telles que Tudor et Depancel, ainsi que la marque de joaillerie Akillis, ont fait leur entrée en vitrine. Ces choix reflètent une volonté de conjuguer tradition et modernité, avec des pièces à la fois accessibles et haut de gamme.
Avec une équipe de sept personnes et un soutien régulier des parents, toujours impliqués dans l’entreprise, Geay Joailliers fonctionne sur des valeurs familiales solides. « Nous remercions nos clients fidèles, car ils font vivre la région. Si nous voulons continuer à proposer des marques prestigieuses à Reims, il est primordial que la clientèle locale s’engage et soutienne notre travail, » souligne le responsable de la boutique.
Contrairement à l’image guindée souvent associée au monde du luxe, Geay Joailliers se veut accessible et chaleureux. « Nous mettons un point d’honneur à offrir un accueil attentionné et personnalisé. Ici, nous déconstruisons la barrière du luxe élitiste. » L’ambiance moderne
de la boutique, renforcée par des espaces ouverts et lumineux, participe à cette volonté de rendre le luxe plus abordable.
GEAY JOAILLIERS
28 rue de Talleyrand - 51100 Reims 03 26 88 55 40 www.geay-joailliers.fr
La société Reims publicité propose la conception graphique (charte graphique, logo et identité visuelle), mais aussi l’impression de vos supports publicitaires, le marquage de véhicules ou encore la fabrication puis la pose d’enseignes lumineuses et non lumineuses.
Une petite entreprise qui a tout d’une grande. Elle compte plus de 4 500 clients sur le secteur de Reims et a, à son actif, 12 000 projets réalisés en seulement 9 ans d’existence. À sa tête, Julien Harlaut : « Notre force, c’est de tout gérer de A à Z, de la conception à la réalisation : tout est créé en interne. Nous sommes donc beaucoup plus réactifs. On est sur de la qualité, au-delà d’être sur du made in Reims. »
Créée en novembre 2015, l’entreprise s’est progressivement fait connaître « essentiellement par le bouche-à-oreille ».
Il y a deux ans, avec l’essor de Reims Pub’, Julien Harlaut a fait le pari d’investir 2,5 millions d’euros. « On a investi les anciens locaux de La Poste à Farman (2 500 m2) pour y installer l’entreprise. On a acheté l’ancien centre de tri, réalisé la réhabilitation totale des lieux, et nous avons investi dans des machines d’impression très performantes. »
« Nous sommes bien plus qu’une agence de communication. On est aussi un bureau d’études, une imprimerie, un atelier de métallerie, un atelier de menuiserie. Le tout réuni au même endroit. » C’est cela la force de Reims Pub’ : « Le fait de tout pouvoir conceptualiser en écoutant les attentes et les envies des clients mais aussi de pouvoir leur apporter les
informations utiles en termes de réglementation et de déclarations nécessaires . »
L’entreprise a décroché en 2023 le premier prix du trophée Quali’Vie de la région Grand Est. Une distinction qui récompense et valorise les bonnes pratiques au travail. « Que le salarié se sente bien dans son entreprise, ça fait partie de ma philosophie. C’est vraiment inné chez moi. Et ça passe déjà par un management de coresponsabilité. On est dans une pédagogie, un accompagnement total, en toute transparence, et avec confiance. Je recherche constamment une bonne cohésion d’équipe », assure le patron. Le salarié travaille en autonomie, grâce notamment au développement d’un logiciel interne.
Pour que le salarié se sente bien au quotidien, « il a fallu aménager une sorte de cocon. Les locaux ont une déco qui nous ressemble tous. Il y a un étage de 200 m2, entièrement réservé aux salariés avec espace d’arcades, flipper, baby-foot, jeu de fléchettes… Mais aussi une grande cuisine tout équipée, une grande table
pour manger, un canapé et une télé, ou encore une salle de sieste ». L’entreprise compte actuellement une vingtaine de salariés dont le noyau dur est celui des débuts.
Le bâtiment a une vocation à devenir plus écolo. « Il y a un projet d’installation de panneaux solaires sur la toiture. Le bâtiment dispose d’une double isolation. On est aussi en réflexion pour récupérer les eaux de pluie », énumère Julien Harlaut.
Chez Reims Pub’, l’équipe est sensibilisée aux enjeux environnementaux. « Nous sommes attentifs à nos gestes au quotidien pour limiter l’impact de nos impressions sur l’environnement.
On porte une attention particulière à nos déchets. On s’engage à n’utiliser aucun produit toxique. On limite notre consommation d’énergie à tous les niveaux. Sans oublier que l’entreprise a également reçu le label Imprim’Vert chaque année depuis sa création. »
REIMS PUB’
1 allée Alberto-Santos-Dumont - 51100 REIMS – (Zone Farman) 03 26 35 17 34 www.reims-publicite.com
Le thermolaquage s’impose progressivement comme un incontournable auprès des professionnels. L’entreprise Champagne Thermolaquage, implantée à Recy depuis cinq ans, et sa nouvelle antenne, Reims Thermolaquage, ouverte début 2024 à Tinqueux, incarnent cette dynamique en pleine expansion. Ces deux entités appartiennent au groupe UET (Union des Entreprises de Thermolaquage), qui regroupe 14 unités spécialisées en France et garantit un travail de qualité respectant la charte « Metalcolorprocess ».
Le thermolaquage est une technique de revêtement qui protège les métaux ferreux et non ferreux, comme l’acier, l’aluminium ou la fonte. Ce procédé repose sur l’application d’une résine en poudre thermodurcissable, projetée électrostatiquement sur les pièces avant une cuisson à 190°C.
L’avantage de cette méthode ? Elle confère aux objets une résistance accrue aux chocs, aux UV et à la corrosion, tout en étant plus respectueuse de l’environnement, puisque la poudre utilisée est exempte de solvants et les déchets sont recyclables. Cela en fait une solution durable, parfaitement adaptée aux exigences écologiques actuelles.
Champagne Thermolaquage et Reims Thermolaquage comptent parmi leurs clients des professionnels issus de secteurs aussi variés que la métallurgie, le bâtiment, ou encore la construction de machines. Les ferronniers et les serruriers sollicitent régulièrement leurs
services pour le traitement de pièces métalliques brutes ou peintes. Mais l’entreprise s’adresse aussi aux particuliers, notamment pour la rénovation de portails, grilles, persiennes, radiateurs ou jantes.
« Les clients particuliers viennent souvent pour éviter la corvée du décapage manuel et de la mise en peinture liquide, qui reviennent trop fréquemment », souligne la direction.
Que ce soit pour rénover des portails anciens, peindre des menuiseries, des ouvrages
métalliques ou traiter des pièces industrielles, Champagne Thermolaquage et Reims thermolaquage proposent un large choix de couleurs (selon la norme RAL) et de finitions (brillant, mat, satiné, sablé).
Ce savoir-faire, apprécié des professionnels du bâtiment mais aussi des artisans comme les ferronniers d’art, permet également de répondre à des projets de haute qualité pour des clients prestigieux, comme certaines maisons de champagne.
CHAMPAGNE THERMOLAQUAGE
ZA Chanteraine - 51520 Recy 03 26 66 80 71
Contact.chtl@metalcolorprocess.fr
REIMS THERMOLAQUAGE
13 rue Joseph Cugnot - 51430 Tinqueux 03 26 84 24 06
Reims-thermolaquage@orange.fr
POISSONNERIE PLACET :
AU SERVICE DE L’EXCELLENCE
Les origines familiales de la poissonnerie Placet remontent à 1923, lorsque Maurice commence à intégrer des produits de la mer dans son épicerie. En 1967, son fils Marc le rejoint et déménage l’entreprise au Boulingrin dans les années 70, avant de se déplacer vers le Marché de Gros en 1988. Vingt ans plus tard, c’est au tour de Jean-Marc Placet, le fils de Marc, de prendre les rênes de l’affaire. Orienté principalement vers les restaurants étoilés, il est devenu une référence incontournable en matière de poissons et crustacés dans la région, fournissant même les plus grandes tables parisiennes. En 2011, Jean-Marc Placet ouvre également un espace de vente au détail à Farman, permettant aux particuliers d’accéder à ses produits d’exception. Ce lieu est devenu un passage obligé pour les passionnés de fruits de mer, surtout à l’approche des fêtes, lorsqu’ils viennent commander leurs plateaux de fruits de mer ou leur saumon fumé.
La poissonnerie Placet est reconnue pour ses produits emblématiques, tels que les langoustines, les bars, les turbots et le Saint-Pierre. Cependant, la maison s’efforce également de proposer des poissons moins connus pour enrichir son offre, en s’éloignant de la standardisation et en mettant en valeur le savoir-faire de la pêche française. L’aspect écologique est une priorité pour Placet : en introduisant des poissons oubliés comme le Tacaud, le Merlan,
le Grondin ou le Sar, elle permet aux grandes tables de se distinguer tout en préservant des espèces menacées par la surpêche. Une attention particulière est portée à la fraîcheur, la provenance et la qualité des produits. JeanMarc Placet confie recevoir près de 300 appels par jour pour répondre aux commandes des chefs et négocier avec ses fournisseurs. Pour mieux servir les restaurants étoilés, il a construit un bâtiment à Saint-Gilles-Croix-deVie, en Vendée, afin de devenir mareyeur et de pêcher dans un écosystème propice aux poissons de ligne, tout en pratiquant la méthode ikejime. C’est grâce à un achat quotidien des meilleurs poissons, principalement sur les criées françaises, et à une exigence constante, que la maison a su bâtir une réputation irréprochable au fil des années.
Pour les fêtes de fin d’année, la poissonnerie Placet propose des solutions sur mesure
aux entreprises désireuses de régaler leurs clients ou leurs employés. Elle offre des paniers garnis pour les comités d’entreprise, des prestations pour des cocktails d’équipe, ainsi que des tarifs avantageux pour les repas de fête, tout en veillant à rendre accessibles des produits d’exception.
Au programme : saumon fumé écossais sans antibiotiques ni hormones de croissance, chair de tourteaux d’origine française, ventrèche de thon clair, caviar osciètre prestige, ainsi que des huîtres spéciales Placet, Gillardeaux et Marenne Oléron Fines. Il est difficile de choisir parmi toutes ces délicieuses propositions mises à disposition des fins gourmets.
Vous êtes une entreprise et souhaitez faire découvrir les produits Placet à vos employés ?
N’hésitez pas à contacter la poissonnerie pour obtenir plus d’informations et des conseils personnalisés.
PLACET
Rue Alberto Santos Dumont - 51100 Reims 03 26 88 46 66 www.boutique-placet.fr
Avec sa concession implantée au cœur de la Cité de l’Automobile, Lexus, marque premium du constructeur Toyota, s’affirme comme un partenaire privilégié pour les professionnels du B2B. Soutenue par le Groupe Ténédor, la marque propose des services sur mesure qui vont bien au-delà de la simple vente de véhicules.
POUR
Le Groupe Ténédor, acteur incontournable dans la région, se distingue par son expertise dans l’accompagnement des clients professionnels. Lexus Reims offre notamment la possibilité aux entreprises de tester ses véhicules pendant 48 heures, permettant ainsi une immersion complète dans l’univers premium de la marque avant toute décision d’achat.
Parmi les services dédiés aux professionnels,
Lexus Reims propose également un entretien personnalisé avec des tarifs avantageux, ainsi que des prestations complémentaires, telles que le lavage gratuit des véhicules. Un des principaux atouts de cet accompagnement est le programme « Lexus Relax », une garantie étendue à 10 ans ou 160 000 km, qui est prolongée à chaque entretien effectué dans le réseau Lexus. Cette offre rassurante permet aux entreprises de maintenir leurs véhicules en parfait état tout en garantissant leur valeur et leur fiabilité sur le long terme.
Lexus Reims se distingue aussi par une gamme de véhicules répondant parfaitement aux exigences des professionnels. Parmi les modèles récents, le LBX et le RZ, ce dernier étant 100 % électrique, témoignent de l’engagement de la marque dans la transition énergétique. Le NX hybride rechargeable séduit également les
entreprises, soucieuses de performance tout en limitant leur impact écologique.
Lexus Reims propose également des solutions de financement sur mesure, adaptées à chaque entreprise. Que ce soient la location longue ou moyenne durée, le crédit-bail, ou encore la classique LOA (Location avec Option d’Achat), ces options flexibles permettent aux professionnels de mieux maîtriser leurs coûts tout en bénéficiant de véhicules haut de gamme.
Au-delà de la vente et de l’entretien de véhicules, Lexus Reims et le Groupe Ténédor s’impliquent activement dans le développement local. Partenaires de nombreuses associations sportives et médicales, comme « Partage par le sport », une initiative qui permet aux personnes handicapées de découvrir l’univers du circuit automobile, ou encore l’association Roseau, ils contribuent à renforcer l’ancrage local de la marque et à dynamiser le territoire.
T.T.R. AUTOMOBILES
1 rue Léna Bernstein - Reims 03 26 350 350
Le milieu est en pleine mutation, les changements actuellement nombreux. « L’un des premiers bouleversements, c’est la transition écologique qui s’accompagne d’innovations nécessaires dans le verdissement des parcs automobiles. C’est un gros enjeu technologique et économique puisque les constructeurs sont obligés d’investir massivement pour prendre le virage de l’électrique et/ou des nouvelles technologies », détaille
Gauthier Blanc, directeur de concession
ENVERGURE Reims, qui ajoute : « Les constructeurs doivent subir en plus la pression des institutions européennes et mondiales. »
Le marché est tendu. « On est dans un contexte où les clients ne savent plus trop quoi acheter ou louer : du fait des hausses de prix des matières premières, les véhicules sont de plus en plus chers, et en parallèle, l’électrique ne convainc pas assez. Il y a aujourd’hui une réelle question de pouvoir d’achat. »
Deuxième préoccupation : « Le marché de l’électrique, très cyclique, semble artificiellement boosté. Aujourd’hui, l’arrêt du bonus gouvernemental aux entreprises et la baisse de l’aide aux particuliers met un coup d’arrêt. »
Gauthier Blanc évoque également la norme CAFE (pour Corporate Average Fuel Economy) « qui impose aux constructeurs automobiles au niveau de l’Union européenne de limiter les émissions de CO2 des véhicules neufs. »
Cependant, « grâce à une gamme diversifiée en termes de motorisations et de technologies innovantes, le BMW Group réussit à tirer son épingle du jeu jusqu’à présent malgré des vents contraires ». La marque munichoise se positionne comme leader du marché premium depuis bientôt deux ans.
ENVERGURE s’intègre dans le groupe GCA qui compte 119 concessions et presque 1 900 collaborateurs, avec un 1,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Des concessions situées en France mais aussi en Belgique. Le groupe qui a 30 ans, est 100 % familial. Il a été fondé par David Gaist, le président directeur général. Le groupe GCA est devenu l’un des distributeurs majeurs dans l’Hexagone. Il s’agit d’un groupe multimarque parmi lesquelles Toyota, Lexus, Fiat, BMW, MINI, BMW Motorrad, Triumph en moto… C’est aussi le premier distributeur d’hybrides en France. Sur la région, le groupe est présent sur Reims, Châlonsen-Champagne, Saint-Quentin, Soissons et Charleville-Mézières. Sur le site de Reims, on peut acheter des véhicules BMW et MINI neufs, ainsi que des véhicules d’occasion. L’atelier mécanique toutes marques permet la maintenance, l’entretien courant et des réparations plus importantes. La concession dispose aussi d’un atelier carrosserie. Le site rémois, c’est 60 collaborateurs, une équipe mixte, dynamique qui depuis deux ans s’efforce de repartir à la conquête de la satisfaction des clients actuels mais aussi de nouveaux. « Une concession de proximité à l’écoute des besoins des clients, avec pour mot d’ordre d’être sérieux sans se prendre au sérieux », complète Gauthier Blanc.
ENVERGURE
Reims | Châlons | Soissons | Saint-Quentin | Charleville-Mézières
Contactez-nous : envergurereims@groupegca.com www.bmw.fr
INITIAL Expertise met son savoir-faire au profit de clients qui s’impliquent dans leur transition énergétique. La société marnaise aide les entreprises, industries et collectivités locales à optimiser leur consommation d’énergie et à décarboner leurs usages.
Stéphane Flandre, président-directeur-général de la société, et son équipe conseillent les entreprises sur leurs enjeux énergétiques. Leur objectif ? Répondre à l’ensemble des besoins énergétiques des acteurs locaux et leur proposer des nouveaux usages décarbonés.
- 20 salariés.
- Plus de 4 000 études en conseil énergétique depuis 2018.
- Plus de 100 chantiers réalisés depuis 2022.
INITIAL Expertise accompagne des structures issues du secteur tertiaire, institutionnel et industriel. La société assure un accompagnement à 360° sur les sujets énergétiques, depuis l’étude des besoins jusqu’à la mise en œuvre des solutions opérationnelles retenues par le client. Depuis 2024, l’entreprise est aussi d’organisme de formation certifié Qualiopi.
Société à mission depuis 2023, INITIAL Expertise se distingue par son engagement important auprès d’acteurs locaux. « Nous nous enrichissons de nombreux mécénats locaux comme avec le CREPI en faveur de l’insertion professionnelle ou La Cartonnerie à Reims pour soutenir leur démarche de transition énergétique », explique Arnaud Deglaire, directeur de la communication et de la formation chez INITIAL Expertise.
Parmi les projets accomplis par la société, INITIAL Expertise a installé 80 points de
recharge pour une banque majeure du territoire avec un suivi de l’exploitation et la supervision des infrastructures de mobilité électrique. La société a aussi réalisé des études, des schémas directeurs d’investissement pour des bailleurs sociaux et maisons de champagne afin de les guider dans leurs choix énergétiques. Un accompagnement du festival ardennais du Cabaret Vert dans la mise en place d’un projet d’autoconsommation collective vise également à fédérer plusieurs acteurs et rendre autonome le festival en énergie.
Cet ancrage ardennais a conduit la société à ouvrir une succursale à Charleville-Mézières en octobre 2024.
PARC D’AFFAIRES REIMS-CHAMPIGNY
1 allée Jean-Marie Amelin - 51370 Champigny contact@initial-expertise.fr - www.initial-expertise.fr
Seul avionneur de la région Grand Est spécialisé dans l’intégration de systèmes, ASI Aviation célèbre cette année son dixième anniversaire. Une décennie de succès et de projets pour cette entreprise attachée à son ancrage marnais et au bien-être de ses salariés.
Quatre ans après avoir créé ASI Innovation, un bureau d’études spécialisé dans la conception, la fabrication et la certification des équipements de surveillance qui sont installés dans les avions et hélicoptères, Jean-Pierre Kohn met sur les rails ASI Aviation. Il s’agit cette fois de développer, de produire et de commercialiser des aéronefs, dont le renommé Reims-Cessna F406 (80 avions dans le monde, dont une grande partie est exploitée en avion de mission, de surveillance et de patrouille maritime).
L’entreprise propose une offre clé en main, incluant également l’aménagement de cabines, l’intégration et l’installation de systèmes de mission, la production de pièces de rechange ainsi que la maintenance d’aéronefs. Elle suggère une large gamme de services, appuyée par les agréments et habilitations nécessaires dont elle dispose.
Présente dans une soixantaine de pays, en Afrique, au Moyen-Orient, jusqu’à la Corée du Sud et aux Etats-Unis, ASI Aviation met toutefois un point d’honneur à garder son ancrage régional avec un centre de décision basé à Prunay, près de Reims, et une présence à Vatry pour assurer des démonstrations, des essais en vol et la livraison de ses appareils. « Reims, qui dispose d’une réelle attractivité en terme de recrutement, est notre centre né-
VISE TOUJOURS PLUS HAUT
Dix ans après sa création, ASI Aviation compte une cinquantaine de salariés et réalise un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros. Le dirigeant ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Parmi ses projets, étendre sa flotte d’avions équipés qu’il propose à la location pour des missions en vue de devenir un opérateur reconnu au niveau mondial dans ce domaine. Et surtout, trouver un partenaire pour fabriquer une nouvelle version du F406.
ASI Aviation s’en fait une fierté : en co-traitance avec Sabena Technics, l’entreprise marnaise a remporté l’appel d’offres portant sur la rénovation de la flotte d’hélicoptères Fennec utilisés par l’armée de l’Air et de l’Espace pour ses missions de surveillance territoriale lors des Jeux olympiques de Paris 2024. ASI a réalisé les designs, ainsi que les certifications civiles,
la fabrication et la fourniture des kits d’installation tandis que Sabena Technics avait pour mission d’intégrer les systèmes sur les Fennec. « Cette mission est une reconnaissance du savoir-faire et de l’expertise de nos équipes. ASI est honorée d’avoir contribué à ce projet d’envergure », souligne Jean-Pierre Kohn.
« Le bien-être au travail est bien plus qu’une simple notion, c’est le fondement même de la réussite et de l’épanouissement collectif ». Fort de ce constat, ASI a mis en place « Le rendez-vous du vendredi » : une semaine sur deux, pendant une heure, les collaborateurs sont invités à découvrir une sélection de produits régionaux au sein même de l’entreprise.
« L’objectif de cette initiative est double : d’une part, elle vise à mettre en avant des produits du terroir et d’autre part, à renforcer les liens et la cohésion au sein de notre équipe. »
ASI AVIATION
Aérodrome de Reims Prunay- 51360 Prunay 03 26 48 46 84 www.asi-aviation.fr
L’équipementier KBSF installé à Tinqueux depuis 2016 est un acteur du transport ferroviaire durable, avec des équipements embarqués et des processus industriels respectueux de l’environnement.
KBSF est la filiale française d’un groupe international d’origine allemande, leader mondial du frein ferroviaire, qui emploie 29 000 salariés à travers le monde, dont 150 sur le site de Tinqueux.
L’industriel marnais est principalement présent sur le marché français avec un chiffre d’affaires de près de 75 millions d’euros. Il est aussi présent en Afrique francophone, où le chemin de fer est en plein développement.
« Nous représentons en France la branche ferroviaire du groupe, qui possède aussi une branche de véhicules commerciaux (camions, bus) », présente Éric Tassilly, président-directeur général. En effet, le site aquatintien fait partie d’un groupe international né à Berlin il y a plus d’un siècle, fondé par Georg Knorr. La conception et la fabrication de systèmes de freins pour véhicules routiers et sur rail sont le métier historique du groupe, d’où le mot allemand « Bremse », qui veut dire « frein » en français, accolé à « Knorr ».
« Aujourd’hui, le groupe développe ses activi-
l’automobile ». Un incontournable dans l’équipement embarqué pour des clients prestigieux comme les constructeurs Alstom ou CAF, les opérateurs comme la RATP, la SNCF, Keolis ou TRANSDEV. « Nous concevons des équipements embarqués reconnus par nos clients pour leurs performances en matière de sécurité, de performance énergétique et de confort. Nous leur fournissons notamment des systèmes de freinage, de portes, ainsi que des systèmes de climatisation et de sanitaires, et tous les services associés », détaille Éric Tassilly. En effet, pour Éric Tassilly, il est important de faire le distinguo entre deux typologies de clients, selon le cycle de vie des équipements fournis. « Pour les constructeurs, nous proposons des équipements neufs, qui seront intégrés en chaîne sur les trains. Une fois passée la garantie de deux ans, les opérateurs ont la responsabilité de la maintenance
Systèmes Ferroviaires France s’engage pour un transport durable. « Nous œuvrons à ce que la durée de vie des équipements soit la plus longue possible. Car, plus on fait durer ces équipements, moins il y a d’impact sur l’environnement sur tout le cycle de vie » rapporte le PDG. « Il faut savoir que la durée de vie d’un équipement ferroviaire correctement entretenu est entre 40 et 50 ans », ajoute-til. Il rappelle aussi que le mode de transport ferroviaire dans lequel évolue son entreprise est intrinsèquement bien plus vertueux que celui de l’automobile. « Alors que l’enjeu environnemental est plus que jamais crucial, le ferroviaire est le moyen de transport le plus écologique, car il consomme beaucoup moins d’énergie au passager transporté, énergie qui est, de plus, largement décarbonée », argue Le Président-directeur général de KBSF. Sur son site de Tinqueux, la filiale française de KBSF s’attache aussi à défendre une politique environnementale dans son fonctionnement quotidien. « Nous avons sur place des bornes de recharge à disposition, gratuites pour les voitures électriques et hybrides de nos salariés. Au-dessus du parking, nous disposons d’ombrières photovoltaïques. Nous récupérons l’eau pour nos espaces verts », révèle Éric Tassilly. KBSF va même jusqu’à sensibiliser régulièrement ses salariés aux enjeux du changement climatique.
« Nous le faisons, afin qu’ils soient tout aussi respectueux de l’environnement dans leur travail sur le site que dans leur vie personnelle ».
Fondée en 1965, la Cartonnerie de l’Espérance transforme le carton ondulé en caisses personnalisées, destinées à 70 % au secteur viticole et 30 % à divers secteurs industriels. Sa proximité avec le vignoble champenois et son engagement durable font de l’entreprise un partenaire de confiance pour les maisons de champagne et l’industrie locale.
Située en Champagne, la Cartonnerie de l’Espérance produit des caisses imprimées répondant aux exigences des maisons de champagne. « Notre force, c’est la proximité et le service client », explique M. Pollantru, directeur général. Grâce à sa localisation stratégique, l’entreprise assure une réactivité exemplaire et une qualité d’impression supérieure, essentielles pour les producteurs de champagne exigeants.
En parallèle, 30 % de l’activité de l’entreprise se tourne vers l’industrie. « Nous fournissons des caisses pour des secteurs très divers, allant de l’agroalimentaire à l’automobile, des laboratoires pharmaceutiques mais aussi des artisans », indique M. Pollantru. Une nouvelle machine numérique, prévue pour fin d’année, permettra de produire des petites séries de 0 à 1000 caisses sans outillage spécifique, offrant ainsi une flexibilité accrue pour répondre aux besoins uniques de la clientèle industrielle.
Consciente des enjeux écologiques, la Cartonnerie de l’Espérance adopte une démarche
en circuit fermé : les déchets de carton sont compressés et renvoyés au fournisseur pour créer de nouvelles plaques, réduisant ainsi son impact environnemental. « Nous ne générons aucun déchet de carton », affirme M. Pollantru. Cette approche circulaire s’inscrit dans les valeurs de responsabilité sociétale (RSE) de l’entreprise, faisant du carton un matériau renouvelable et écologique.
Sous la direction de M. Pollantru depuis 2012, l’entreprise a également développé Cartonnage Champenois, une filiale spécialisée dans le négoce de carton et le stockage. Basée à Croix-Blandin, cette société de 4 personnes réalise un chiffre d’affaires de 3.5 millions d’euros et dessert principalement les grandes
maisons de champagne. Avec un espace de stockage classé ICPE de 3 000 m2, elle assure une gestion efficace des stocks et une distribution rapide.
Avec un chiffre d’affaires total de 5 millions d’euros, la Cartonnerie de l’Espérance transforme annuellement 4 000 tonnes de carton, desservant une zone de 200 kilomètres autour de ses installations.
La proximité avec les vignobles champenois, combinée à une logistique optimisée grâce à sa propre flotte de camions, garantit une livraison rapide et fiable.
« Notre engagement envers la durabilité et la qualité nous permet de fidéliser une clientèle exigeante et variée », conclut M. Pollantru.
LA CARTONNERIE DE L’ESPÉRANCE
Impasse Val-Clair - 51100 Reims 03 26 06 86 06 www.cartonnerie-esperance.com
Le CDER est une entreprise créée en 1956 par des agriculteurs du département de la Marne. Actuellement, c’est la plus importante AGC (Association de Gestion et de Comptabilité) de France avec environ 12 000 adhérents et un peu plus de 700 collaborateurs.
Louis Tran est conseiller d’entreprises sur le marché des artisans commerçants et prestataires de services. Il est arrivé au CDER en 2017. Sa zone d’actions est vaste : « Je suis amené à me déplacer dans plusieurs agences réparties sur le territoire CDER, notamment dans la Marne, les Ardennes, l’Aube et la Seine-et-Marne. J’ai des adhérents que je vois régulièrement et d’autres ponctuellement pour des missions ciblées. » Ses missions, justement : « Accompagner les chefs d’entreprises et porteurs de projets dans la création de leur entreprise, en passant par la gestion et enfin, les conseiller dans la cession de leur affaire. »
Plus largement, Louis Tran apporte des conseils de gestion, répondant à des problématiques économiques, financières, juridiques, fiscales et sociales, avec le soutien de juristes/ fiscalistes.
Actuellement, il s’occupe surtout de « valorisations d’entreprises », dans le cadre de restructurations ou de cessions. « Mon travail consiste alors à valoriser les fonds de commerce/ patientèles ou les titres de sociétés. On accompagne le dirigeant dans son projet de restructuration ou de cession afin de répondre à ses attentes et objectifs. »
Louis Tran peut aussi être amené à travailler sur de la création et reprise d’entreprise : « On accompagne les porteurs de projets à choisir la forme juridique adaptée à leurs besoins et
leur activité en tenant compte de la réglementation, de la fiscalité et du statut social. On étudie la faisabilité économique et financière de leur projet afin de les sécuriser. On élabore donc un business plan qui pourra également servir à solliciter une banque ou des investisseurs afin d’obtenir des financements. »
Mais comment les chefs d’entreprises viennent à faire appel à lui ? « Nous rencontrons les chefs d’entreprises et les porteurs de projets sur nos agences lors de rendez-vous physiques ou bien par visio, il suffit de prendre
contact avec l’agence la plus proche et de demander un rendez-vous avec un conseiller d’entreprises. »
Le conseil aux entreprises est l’ADN de CDER. Louis Tran, après examens, décrit en quelque sorte la ligne directrice : « Nous conseillons les chefs d’entreprises afin de répondre à leurs attentes et objectifs. Nos conseils et notre expertise leurs permettent d’avoir toutes les cartes en mains afin de prendre la bonne décision. »
Pour tout renseignement, contacter le siège social au 03 26 66 76 00.
CDER
Le Mont Bernard - 51000 Châlons-en-Champagne 03 26 66 79 73 www.cder.fr
Basée à Reims dans le parc Farman, Kadimage se distingue depuis treize ans dans la fourniture d’objets et de vêtements personnalisés. L’entreprise prend un tournant stratégique qui allie modernisation, agrandissement et adaptation aux nouvelles attentes des entreprises. Retour sur une aventure en pleine expansion.
Kadimage fournit une large gamme de produits, allant des objets les plus rudimentaires aux vêtements plus élaborés, et ce, toujours avec le logo de son client. Avec une équipe de huit personnes dédiée au B2B, Kadimage crée des cadeaux et des vêtements sur mesure. La demande pour le textile est croissante, faisant de ce segment un axe central de son activité, tant pour des petites quantités que les très grandes séries.
Le Covid-19 a marqué un tournant pour Kadimage, révélant des attentes nouvelles des consommateurs mais aussi des entreprises,
> Chiffre d’affaires 1.600 k€
> + de 10.000 doudounes vendues par an
> + de 50.000 stylos Bic 4 couleurs vendus
KADIMAGE
7 rue Roland Coffignot - 51100 Reims 03 26 36 36 26 www.kadimage.fr
telles que le retour aux produits fabriqués localement ou en Europe et éco-conçus. En réponse, Kadimage a investi dans des brodeuses industrielles et d’autres outils de marquage. Ce nouvel atelier ainsi créé sur son site ajoute une valeur unique à son offre. Ce choix stratégique lui permet de proposer des délais raccourcis et une plus grande maîtrise de la production. Cette étape marque une évolution pour Kadimage, qui diversifie ainsi ses compétences et son service.
Pour l’horizon 2026, Kadimage voit loin. Les locaux de l’entreprise, trop restreints pour ses ambitions, devraient s’agrandir d’ici 20252026. Ce nouvel espace permettra d’améliorer le confort des collaborateurs, d’optimiser la productivité de l’atelier de marquage, et d’offrir une meilleure expérience client avec un showroom encore plus fourni.
Enfin, cette vision d’avenir inclut également un espace de stockage pour répondre aux demandes logistiques de clients nationaux et européens aux besoins grandissants. Ce projet d’extension, vecteur de dynamisme, reflète l’énergie d’une équipe prête à prendre des risques pour répondre à une demande sans cesse en croissance. Affaire à suivre, donc, pour cette PME rémoise, prête à relever de nouveaux défis dans un secteur en mutation.
Mazars, leader mondial de l’audit et du conseil, et FORVIS, cabinet pluridisciplinaire américain, ont lancé officiellement le 1er juin leur nouveau réseau global : Forvis Mazars.
MAZARS : UNE
Forvis Mazars est le plus important nouvel entrant dans le classement mondial depuis des décennies avec un chiffre d’affaires de près de 5 milliards d’euros. Unique en son genre, ce réseau est constitué de seulement deux membres, ce qui lui confère une agilité unique sur le marché. Grâce à notre envergure mondiale, nous sommes capables de répondre aux besoins de nos clients à l’échelle locale et internationale, tout en restant fidèles à notre approche agile et personnalisée. Cette alliance offre au marché une véritable alternative, servant l’intérêt public avec des solutions innovantes et sur mesure.
FORVIS MAZARS EN CHAMPAGNE-ARDENNE : EXPERTISE LOCALE ET SOLUTIONS
Forvis Mazars en Champagne-Ardenne compte aujourd’hui plus de 190 collaborateurs répartis sur deux sites à Bezannes et Nancy. Nous proposons une gamme de services variés allant des missions traditionnelles d’expertise comptable et de commissariat aux comptes jusqu’aux prestations spécialisées en accompagnement lors d’opérations de croissance externe ou de transmission, en droit fiscal, droit des affaires ou encore en droit social.
Nos services traditionnels sont renforcés par notre connaissance approfondie du tissu économique local et notre capacité à adapter nos solutions aux besoins spécifiques de chaque entreprise.
1. Audit et conseil personnalisé
Chez Forvis Mazars, nous offrons un accompagnement sur mesure aux PME, ETI et associations. Nos équipes d’auditeurs et de consultants s’appuient sur une connaissance approfondie des spécificités de la région pour adapter leurs démarches et outils, assurant ainsi des solutions parfaitement alignées avec les besoins de chaque client.
2. Solutions comptables notamment pour le secteur viticole
Spécialisés dans le secteur agricole et viticole, nous fournissons des solutions comptables, sociales, fiscales, juridiques, patrimoniales et financières adaptées aux particularités de chaque exploitation. Nos équipes assurent une tenue comptable rigoureuse et personnalisée, essentielle pour prospérer dans un environnement en constante évolution.
3. Accompagnement des réseaux de franchise
Nous accompagnons les réseaux de franchise (franchise, partenariat, concession, commission-affiliation, licence de marque, succursales) dans leur reporting et leur optimisation de performance. Grâce à notre expertise en audit, conseil, et services fiscaux, nous aidons les réseaux à consolider leur performance, optimiser leurs processus, et garantir une croissance durable à long terme.
Avec plus de 40 000 professionnels expérimentés à travers le monde, Forvis Mazars combine l’expertise locale et les perspectives globales pour offrir des solutions sur-mesure adaptées à toutes les tailles d’organisation. Notre approche centrée sur le client nous permet de répondre aux attentes d’aujourd’hui et de préparer les défis de demain.
Pour en savoir plus sur nos services et découvrir comment Forvis Mazars peut accompagner votre entreprise vers de nouveaux horizons, contactez nos experts dès aujourd’hui.
FORVIS MAZARS REIMS
37 rue René-Cassin - 51430 Bezannes 03 26 79 75 00 reims@mazars.fr
FORVIS MAZARS NANCY
95 allée des Prés de Champelle - 54320 Chavigny 03 83 93 39 61 nancy@mazars.fr
Avec une offre multi-marques et une dynamique de croissance marquée, Autobernard Champagne-Ardenne s’af rme comme un acteur phare de l’automobile dans la région. Portée par trois directeurs de concession investis et passionnés, l’enseigne se distingue par sa capacité à s’adapter aux évolutions du secteur.
Découvrez les portraits de ces hommes de terrain qui, par leur vision et leur engagement, insuf ent une énergie nouvelle aux sites de Reims, Charleville-Mézières et Épernay.
Directeur de la Concession d’Epernay pour les marques Peugeot, Citroën, Fiat, Abarth, Spoticar et prochainement DS
« Directeur de concession à Épernay, je suis avant tout attaché à un esprit familial et à la cohésion de mes équipes. Depuis quatre ans, je pilote cette concession où nous avons intégré plusieurs marques, dont Citroën, Fiat, Abarth, Peugeot, Spoticar et bientôt DS. Je m’attache à déployer un pôle d’expertise automobile Autobernard qui va permettre à notre clientèle de béné cier de services nouveaux. La transformation actuelle de notre concession est un dé ambitieux : des travaux majeurs sont en cours pour réunir l’ensemble de nos marques au sein d’un même site. Nous serons prêts pour décembre 2025, avec une équipe d’environ soixante-dix collaborateurs encore plus soudée et performante. Nos concessions restent ouvertes durant les travaux ».
Directeur de la Concession de Charleville-Mézières pour les marques Citroën, DS, Fiat, Abarth, MG et Spoticar « Directeur de la concession de Charleville-Mézières depuis plus de quatre ans, je ressens une vraie erté de diriger cet établissement. Ici, Citroën a une histoire qui touche beaucoup les Ardennais : des générations de familles locales ont travaillé dans l’usine Citroën toute proche, et cette concession est une empreinte forte pour eux. J’accueille souvent des clients dont le père ou le grand-père a acheté ici, et qui continuent la tradition. Aujourd’hui, la concession a bien évolué avec les marques Fiat, Abarth, DS et récemment MG. Nous avons aussi un parc de véhicules d’occasion AutoBernard, qui propose des modèles accessibles pour tous les budgets. Récemment, nous avons investi dans une nouvelle zone Karcher, équipée de portiques nouvelles générations pour une expérience inédite de lavage. Côté nouveautés, nous sommes impatients de voir l’arrivée du nouveau C3 Aircross en showroom et de la Fiat Grande Panda en n d’année ».
Directeur de la plaque Champagne-Ardenne Autobernard
« En tant que Directeur de la plaque Champagne-Ardenne Autobernard, je supervise les concessions d’Épernay, Reims et Charleville. Notre objectif au quotidien est d’être un vrai partenaire de mobilité pour nos clients, qu’ils soient particuliers ou entreprises. Cela signi e s’adapter à leurs besoins et leur proposer des solutions de mobilités innovantes, que ce soit pour leurs activités courantes ou des projets spéci ques. Nous avons mis en place plusieurs services pour faciliter la vie de nos clients professionnels. Par exemple, notre “camion atelier” se rend directement chez eux pour entretenir leurs véhicules, évitant ainsi toute interruption de leur activité. Nous sommes aussi ouverts 6 jours sur 7, incluant le samedi, ce qui permet à nos clients de maintenir leur chiffre d’affaires sans immobiliser leurs véhicules en semaine. En n, nous proposons des locations de courte durée adaptées aux besoins ponctuels, comme la location de véhicules utilitaires pour des séminaires ou des véhicules utilitaires pour les livraisons de n d’année. Ces services sont conçus pour que nos clients puissent se concentrer sur leur activité, sans être perturbés par des soucis de mobilité ».
Groupe familial centenaire, le Groupe Bernard, acteur de la distribution automobile et de véhicules industriels, poursuit le développement de sa marque commerciale : Autobernard Champagne-Ardenne.
Depuis 2014, la branche automobile connaît une croissance continue dans la région. Présent à Reims, Charleville-Mézières et Épernay, ce distributeur automobile propose une vaste gamme de véhicules, allant des citadines aux utilitaires en passant par des modèles premium.
Groupe familial centenaire, le Groupe Bernard, acteur de la distribution automobile et de véhicules industriels, poursuit le développement de sa marque commerciale : Autobernard Champagne-Ardenne. Depuis 2014, la branche automobile connaît une croissance continue dans la région. Présent à Reims, Charleville-Mézières et Épernay, ce distributeur automobile propose une vaste gamme de véhicules, allant des citadines aux utilitaires en passant par des modèles premium.
je qui travaillé pour qui marques d’occasion Récemment, nouvelles sommes Grande
Diversité des marques,
Diversité des marques, force de l’offre
L’innovation au service du client
L’innovation au service du client
Autobernard se positionne comme un distributeur incontournable dans la région, avec une douzaine d’implantations locales. L’intégration récente des marques Fiat, Abarth et essional ainsi que MG Motor et Microlino et en n récemment Peugeot, vient compléter les marques historiques Citroën et DS Automobiles. Ce développement rapide s’inscrit dans une stratégie ambitieuse, alliant diversi cation et proximité
Autobernard se positionne comme un distributeur incontournable dans la région, avec une douzaine d’implantations locales. L’intégration récente des marques Fiat, Abarth et Fiat Professional ainsi que MG Motor et Microlino et en n récemment Peugeot, vient compléter les marques historiques Citroën et DS Automobiles. Ce développement rapide s’inscrit dans une stratégie ambitieuse, alliant diversi cation et proximité avec la clientèle.
Rossel Conseil Médias Est est l’agence de communication et de médias du groupe Rossel Est Medias basé sur la Marne, l’Aisne, les Ardennes et l’Aube.
Notre mission : vous accompagner dans la conception et l’élaboration de vos plans de communication, en vous proposant des solutions adaptées à vos besoins spécifiques.
LA COMMUNICATION LOCALE
Les marques médias du Groupe, telles que L’union, L’Est Éclair, Libération Champagne L’Ardennais, Instant, ainsi que celles d’éditeurs externes, nous permettent de vous proposer un relais médias puissant et particulièrement efficace pour atteindre vos cibles de manière locale et en proximité.
Forte de son expertise et de l’audience de ses supports, Rossel Conseil Médias Est se met au service de la communication des pro-
fessionnels d’activités variées (entreprises, commerces, institutions, concessions automobiles, grandes distributions, centre de formation, etc).
Nous prenons en compte vos besoins et objectifs, qu’ils soient d’image, de notoriété, de génération de trafic ou de leads.
Nos experts vous conseillent et vous accompagnent de la stratégie à l’amplification médias de vos campagnes. Nos collaborateurs mettent en commun leurs savoir-faire autour d’un panel de métiers. On y retrouve la gestion des outils CRM et data, la diffusion des campagnes print et digitales, le trading desk, mais
aussi le planning stratégique, le marketing, les études et la communication.
Nous insufflons innovation et performance dans chacune des campagnes multicanales que nous vous proposons. Celles-ci peuvent être diffusées au sein de nos titres de Presse Quotidienne Régionale, et au-delà, pour vous aider à atteindre vos objectifs.
60 collaborateurs
3 279 clients accompagnés sur 1 an
29
110 campagnes réalisées sur 1 an
• CONSEIL EN COMMUNICATION
ÉTUDES
Études de marché, études géomarketing, benchmark… Nous analysons votre environnement pour connaître parfaitement vos consommateurs, leurs attentes et leurs besoins.
PLANNING STRATÉGIQUE
Insight, concept, storytelling, veille sur les tendances… Nous imaginons les messages les plus percutants et impulsons des solutions innovantes à nos recommandations pour vous faire émerger face à vos concurrents.
MARKETING OPÉRATIONNEL
Nous développons avec nos éditeurs de nou-
ROSSEL CONSEIL MEDIAS EST 6, rue Gutenberg - 51100 Reims cedex 03 26 50 50 88 www.rosselconseilmedias.fr
veaux dispositifs à valeur ajoutée pour offrir toujours plus de performance aux campagnes.
STRATÉGIE MÉDIAS
Nous sélectionnons avec soin les bons médias, les bons formats et les bons canaux pour atteindre votre public cible et vos objectifs.
• STRATÉGIE ET CRÉATION DE CONTENUS
Le marketing de contenu est désormais l’un des vecteurs de communication privilégié par les entreprises. Pour toucher vos cibles de façon optimale sur l’ensemble des médias qu’elles consomment. Nos équipes imaginent et construisent les stratégies pour enrichir vos messages au tra-
vers de multiples supports papiers, digitaux, vidéos ou encore audios…
• DIFFUSION ET AMPLIFICATION MÉDIAS
La puissance de diffusion de vos campagnes et l’amplification médias reposent sur notre maîtrise des DATA locales associée à notre connaissance approfondie des audiences de nos territoires (Est, NordPas-de-Calais, Picardie, Normandie). Nous nous engageons à maximiser l’impact de vos messages en ciblant avec précision les publics les plus pertinents, quel que soit l’environnement.
Les Transports Simon s’imposent comme un acteur incontournable du transport et de la logistique de la région depuis plus de 75 ans. Avec trois sites d’exploitation répartis entre les Ardennes et la Marne (Rethel, Reims et Châlons-enChampagne), la société poursuit une dynamique de croissance tout en relevant le défi de la transition énergétique.
Depuis quatre ans, les Transports Simon ont initié une transformation profonde de leur flotte. « En 2026, plus aucun de nos véhicules ne roulera aux énergies fossiles », affirme le dirigeant Gilles Simon. Aujourd’hui, près de 70 % de la flotte roule déjà au B100, un biocarburant 100 % végétal. Prochainement, l’entreprise franchira un nouveau cap avec la réception du tout premier camion électrique des Ardennes, confirmant ainsi sa position de pionnier dans le secteur régional du transport. Le bilan de cette stratégie est déjà significatif : en 2024, les efforts de l’entreprise vont permettre d’économiser plus de 6 000 tonnes de CO2. « C’est un résultat notable pour une entreprise de notre taille, nous avons d’ailleurs obtenu le Label Objectif CO2 Transport Eco Responsable » souligne Gilles SIMON. Cette volonté d’investir dans des solutions plus durables ne répond pas seulement à une obligation réglementaire, mais à une véritable stratégie d’entreprise. « Nous pensons que c’est un avantage concurrentiel d’être en avance sur la transition énergétique, plutôt que de la subir demain », précise Gilles Simon.
Dans le cadre de sa stratégie d’accompagne-
ment des clients sur toute la chaîne logistique, les Transports Simon exploitent depuis cette année un nouveau bâtiment de 15 000 m2 à Rethel. « Ce nouvel entrepôt fait partie intégrante de notre développement logistique, en intégrant à la fois les flux amont et aval de nos clients », explique le dirigeant. Ce site, qui porte la surface totale des entrepôts de l’entreprise à 75 000 m2, permet d’optimiser la gestion des flux et de répondre aux exigences croissantes de secteurs tels que l’agroalimentaire, l’industrie ou la grande distribution.
Au-delà de ses engagements environnementaux, les Transports Simon se sont engagés dans une politique RSE qui met l’accent sur les ressources humaines, la qualité de vie au travail et une gouvernance solide. L’entreprise a organisé en Mai dernier deux journées Santé/Prévention pour ses 350 salariés, mettant ainsi l’accent sur le bien-être de ses collaborateurs. Ouvrir ses portes est aussi une priorité pour valoriser l’image du secteur Transport/Logistique. Visites des sites, accueil des stagiaires/alternants, soutien aux associations du territoire, les Transports
SIMON se montrent dynamiques dans le tissu économique local. Ils ont renouvelé cette année 2 Labels : Transport Logistique Responsables (porté par la FNTR) et Ambassadeur de l’Emploi du Transport et de la Logistique (délivré par l’AFT). Aujourd’hui, les Transports SIMON accompagnent ses clients sur tous les segments d’activité : camions bâchés, fourgons, température dirigée, citernes mais aussi bennes et fonds mouvants. « Grâce à notre appartenance au Réseau Astre, nous pouvons offrir des solutions de transport sur toute l’Europe » précise Gilles SIMON. Alors que le secteur du transport fait face à des défis économiques et environnementaux majeurs, les Transports Simon montrent la voie avec une ambition claire : conjuguer performance économique, engagements environnementaux et responsabilité sociale. S’adapter, anticiper, se remettre en question pour être prêt face aux enjeux de demain !
> 38 millions de CA
> 350 collaborateurs
> 260 moteurs
> 75 000 m2 d’entrepôts
TRANSPORTS SIMON www.simon-transports.com
RETHEL
ZI de l’Etoile 08300 Rethel 03 24 39 53 53
REIMS
27 rue du Val-Clair 51100 Reims 03 26 87 44 95
CHÂLONS
44 rue des Dats 51520 Saint-Martin-sur-le-Pré 03 26 27 37 68
RENDEZ-VOUS ANNUEL DE FIN D’ANNÉE PROPOSÉ PAR VOS QUOTIDIENS RÉGIONAUX, LE PALMARÈS DES PRINCIPAUX EMPLOYEURS DE L’AISNE, DES ARDENNES ET DE LA MARNE COMPREND CETTE ANNÉE 445 ENTRÉES : 424 ENTREPRISES ET ASSOCIATIONS COMPTANT PLUS DE 100 COLLABORATEURS, AINSI QUE LES 21 COLLECTIVITÉS OU ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE PLUS DE 1 000 SALARIÉS. CES POIDS LOURDS DE L’ÉCONOMIE RÉGIONALE SONT TOUJOURS EN MOUVEMENT POUR S’ADAPTER AUX CHANGEMENTS ÉCONOMIQUES, RÈGLEMENTAIRES, CLIMATIQUES OU SOCIÉTAUX, COMME LE MONTRENT LES NOMBREUX INVESTISSEMENTS EN COURS.
L’originalité et l’intérêt des tableaux qui suivent, par rapport à de nombreux classements que l’on peut lire ici ou là, reposent sur ce qui fait la force de la presse en région : la connaissance fine du tissu économique local. On y trouve bien sûr les entreprises ayant leur siège dans la zone retenue, mais aussi les agences, usines ou sites d’entités extra-régionales ou internationales, et ce qui est plus rare, les directions territoriales des grands groupes, avec toujours leurs effectifs récents et le nom du dirigeant présent sur place.
34 entreprises présentées cette année ne figuraient pas l’an dernier, dont 18 font leur entrée pour la toute première fois. Elles témoignent du dynamisme de l’économie régionale, porté par les investissements ou l’innovation. Sodeleg, leader européen de la déshydratation d’oignons, se déploie à Laon. Le groupe Transports Marcel Garnier a doublé la taille de son centre de conditionnement Condi Plus. Trois ans après sa création, l’agence de livraison d’Amazon, à Gauchy, tient ses promesses en termes d’emplois. 2 ans après l’incendie qui l’a touché, Hazemeyer revient dans le Palmarès. Intelcia, déjà présent à Charleville-Mézières, continue sa montée en puissance dans les Ardennes. Centrally/Papernest, scale-up numérique, membre de la French Tech 120, dépasse les 100 salariés sur le site de Reims, 4 ans après son ouverture. Agriconomie, qui vient de fêter ses 10 ans en adoptant le nom d’Agryco, s’impose dans le e-commerce pour l’agriculture. Hexanet, certifiée Great Place To Work depuis 3 ans, a effectué une refonte complète de ses locaux rémois pour mieux accueillir des collaborateurs plus nombreux. Dhygietal, spécialiste de parapharmacie en
ligne, a investi 12 M€ pour une automatisation nouvelle génération.
On citera ici les entreprises qui ont changé de dénomination, signe d’acquisitions ou de fusion entre groupes : les 3 usines Smurfit Kappa, devenues Smurfit Westrock ; T2GL, qui a repris le site Tratel ; Creapharm, qui précise « a Myonex company » ; Diot Siaci ou Forvis Mazars, dont les doubles noms illustrent un rapprochement ; 5 hypermarchés Cora, passés chez Carrefour ; MBK, désormais dénommé YMME (Yamaha Motor Manufacturing Europe).
Sans revenir sur tous les investissements de l’année, on rappellera les transformations en profondeur de deux sites industriels de premier plan : l’usine Stellantis, dont 13 lignes de production ont été modifiées dans l’année et le technicentre SNCF de Tergnier, un pôle d’excellence à la pointe de la technologie. On peut évoquer quelques projets alliant travaux et perspectives d’emplois à Parmentine Production, la Maroquinerie des Ardennes ou Camille Fournet, ce qui ne fait pas oublier les inquiétudes autour de Bayer, Hanon Systems, Walor, Pastural, Aginode Connect. (À suivre…) Bonne lecture !
Béatrice Picard
Pour établir la sélection, nous nous sommes appuyés sur le fichier Sirene (Insee), complété par l’Annuaire des entreprises, qui permet de retrouver toutes les données publiques détenues sur une entreprise. Toutes les informations à paraître ont été vérifiées par nos soins. La source retenue en priorité est l’information fournie directement par les entreprises et associations, qui ont été interrogées par questionnaire et, pour certaines, relancées par téléphone. Notez que 56 % des destinataires ont répondu à nos sollicitations ! Ces données ont été croisées avec d’autres fichiers (notamment Kompass, Pappers). Nous avons enfin cherché des renseignements complémentaires sur les sites web des différentes structures et bien sûr dans la presse régionale que vous connaissez bien. Quelques entreprises de plus de 100 salariés ne figurent pas, à leur demande. Pour quelques autres, les éléments recueillis n’étaient pas suffisamment fiables et nous avons choisi de ne pas publier l’information.
Rang(1) Société (Groupe) Commune Activité Responsable EffectifTéléphone Site web
16• Intersnack France Montigny-LengrainProduits apéritifsDir. usine Julien Picart 46003 23 55 44 33www.intersnack.fr
18 Materne (Mom) Boué Compotes Dir. usine Vincent Duvnjak 40003 23 60 33 60www.momgroup.com
18 Nestlé France Usine de Boué (Nestlé, Suisse) Boué Poudre de lait infantileDir. site Rémi Dieulesaint 40003 23 60 34 00www.nestle.fr
29 Tereos Origny-Sainte-BenoiteSucrerie-distillerieDG Olivier Leducq 32603 23 09 32 32www.tereos.com/fr
38• Fruits Rouges & Co Laon Production de fruitsDir. usine Philippe Cervi 28803 23 28 49 49www.fruitsrougesandco.com
43 Cereal Partners France (Nestlé et General Mills) Itancourt Céréales et desserts préparés Dir. usine Philippe Chappet 25503 23 50 63 00www.nestle.fr
44• Daunat Picardie (Norac) Chambry Sandwiches et saladesPdt Frédéric Oriol 25003 23 22 51 50www.daunat.com
54 WSP (William Saurin Production) (Cofigeo) Pouilly-sur-SerrePlats cuisinés Dir. usine Christophe Bertin 22003 23 22 33 94www.william-saurin.fr
59• Les Fromagers de ThiéracheFauquet (Savencia) Le Nouvion-en-ThiéracheFromages DG Jérôme Labalette 21003 23 98 35 70www.savencia.com
59• Ternoveo (Advitam) Saint-Quentin Négoce agricoleDir. opér. Frédéric Boynard 21003 23 68 19 62ternoveo.com
65• Champignonnière Ruol Billy-sur-Aisne Champignons fraisCo-Gérant Damien Ruol 20503 23 72 22 22www.champignons-ruol.com
67 Tereos Sucrerie de Bucy Bucy-le-Long Sucrerie-distillerieDir. étab. Thomas Doudoux 20003 23 53 85 00tereos.com/fr
75• Florepi (Navigator Group, All.) Villeneuve-sur-AisnePâtisseries surgeléesDG Nicolas Fischer 18003 23 25 79 48florepi.com
95• Babynov Montigny-LengrainAlimentation infantileDir. site Orianne Deplechin 15003 23 72 97 10 www.linkedin.com/company/babynov
95 Mondelez - Lu (Mondelez International, USA) Jussy Biscuiterie Dir. usine Gilles Benveniste 15003 23 63 58 00www.mondelezinternational.com
103• Dalival Villers-CotterêtsPépiniériste DG Thierry Ligonnière 145*03 23 96 56 50www.dalival.com
106 Roquette Frères Montigny-Lengrain Protéines d'origine végétale Dir. étab. Nicolas Legrand 14003 23 55 40 00fr.roquette.com
125• Sodeleg (Alliance) Athies-sous-LaonDéshydratation d'oignonsDG Jean-Xavier Lévêque 11003 23 24 56 36www.sodeleg.fr
134• Skretting France (Nutreco, Pays Bas) Fontaine-lès-VervinsAliments pour l'aquaculture DG Claire Desbois 10303 23 91 34 34www.skretting.com/fr-fr
135• Lactinov Braine (Coopérative Lact’Union) Braine Produits laitiers Dir. usine Clotilde Ollivier 10003 23 96 69 66lactunion.com
2• Le Creuset Fresnoy-le-GrandCocotte en fontePdt CA Paul Van Zuydam 780 03 23 06 22 22www.lecreuset.fr
• Indique qu’il s’agit du siège social
Rang(1) Société (Groupe) Commune Activité Responsable
3• Volkswagen Group France (Volkswagen AG, Allemagne) Villers-CotterêtsProduction automobilePdt du Dir. Xavier Chardon
6• West Pharmaceutical Services France (West, USA) Le Nouvion-en-ThiéracheComposants pour ind. pharma Dir. site Samuel Lecerf
8• Novacel Ophtalmique (Essilor) Château-ThierryVerre plat DG Jenkiz Saillet
9• Yamaha Motor Manufacturing Europe (Yamaha, Japon) Rouvroy Cycles, motos, scootersDir. usine François Mazure
12• Saica Paper France (Saica, Esp.) Venizel Papier Dir. usine Xavier Duplouich
EffectifTéléphone Site web
750*03 23 73 80 80volkswagengroup.fr
68303 23 97 88 88www.westpharma.com
640*03 23 83 88 88novacel-optical.com
63003 23 51 44 44www.yamaha-motor.eu/fr/fr/home
543*03 23 72 23 23www.saica.com/fr
26• CSP Paris Fashion - Le Bourget Fresnoy-le-GrandTextile Pdt CA Thierry Simon 350*03 23 09 33 00www.lebourget.com/fr
26 EuroKera (Saint-Gobain-Corning) Chierry Verre vitrocéramiqueDG Francis Cholley 35003 23 84 85 00eurokera.com/fr
30 DSP SAS Site de Chauny (DuPont) Chauny Parachimie Dir. site Thierry Walther 32003 23 38 34 56www.dupontdenemours.fr
34• Soprocos (L'Oréal) Gauchy Cosmétique en aérosolsDG Olivier Binet 30003 23 51 35 00www.loreal.com/fr
44 Camille Fournet Tergnier Maroquinerie PDG Jean-Luc Dechery 25003 23 57 80 00www.camillefournet.com
44 Muller intuitiv Laon Appareils de confort thermique Dir. site ind. Balthazar Nicolas25003 23 27 31 99groupe.intuis.fr
44 Vabel Cosmétique Tergnier Parfumerie et cosmétiques DG Christophe Alessandrini 250 www.groupe-vabel.com
51• Fapagau et Compagnie (L'Oréal) Gauchy Fabric. et conditionnem. parfums Dir. site Romaric Peltier 23003 23 64 64 20www.loreal.com/fr
51• Purem Saint-Michel (Eberspächer, Allemagne) Saint-Michel Sous-traitant automobileDG Guillaume Colliaux 23003 23 58 86 00www.eberspaecher-climate.com/ fr/fr
54 Enedis Direction régionale Picardie Chambry Distribution d'énergieDir. rég. Véronique Pauly 220*03 26 04 90 00www.enedis.fr
54• Sulzer Ensival Moret France (Sulzer, Suisse) Saint-Quentin Industrie mécanique/ pompes Dir. site Johannes Haandrikman22003 23 62 91 00www.sulzer.com
63 AML - Systems (Johnson-Electric, Hong-Kong) Hirson Sous-traitant automobileDir. usine Samya Halzoun 20603 23 58 85 02www.aml-systems.com/fr
65• MW France (Magnetto Wheels) (CLN, Italie) Tergnier Sous-traitant automobileDG Christophe Moutarde 20503 23 38 65 00www.gruppocln.com
67 Laboratoire Vabel Morcourt Conditionnement de parfums Pdt Christophe Sallès 20003 23 06 56 00
75 Hydro Building Systems Wicona (Norsk Hydro ASA, Norvège) Courmelles Menuiserie aluminiumDir. site Antoine Renaux 18003 23 59 82 00www.wicona.com/fr/fr
75 VPK Saint-Quentin (VPK Packaging, Belgique) Morcourt Carton ondulé Dir. usine Gilles Nicolas 18003 23 06 15 15www.vpkgroup.com/fr-fr
75• Zehnder Group Vaux Andigny Acova (Zehnder Group, Suisse) Vaux-Andigny Fabrication de radiateursPdt CA Thierry Baschet 18003 23 66 88 00www.zehnder.fr
81 Bayer Site de Marle-sur-Serre (Bayer, Allemagne) Marle Conditionnement distribution Dir. site Aurélie Bellot 17903 23 21 71 00www.bayer.com/fr/fr/france
83 Eviosys (Eviosys, Suisse) Laon Emballage métalliqueDir. usine Philippe Gauthier 17003 23 23 44 27www.eviosys.com
86• Nespoli France (Nespoli, Italie) La Capelle Fabrication de pinceauxDG Arnaud Le Pen 165*03 23 97 50 50www.nespoligroup.fr
88• CoreDux France Bézu-Saint-GermainFlexibles métalliquesDG Julien Fauquenoy 16003 23 83 80 80www.coredux.com
88 LVMH Fragrance Brands Vervins Parfumerie Dir. site Cyril Caron 16003 23 91 69 00www.lvmh.fr
93 Skydôme (Kingspan) Sons-et-RonchèresÉquipements industrielsDG Thierry Badet 15603 23 21 79 90www.skydome.eu
94• Qualipac Château-Thierry (Pochet) Château-ThierryPlasturgie Dir. usine Jean-Luc Bernard 15503 23 83 89 89www.groupe-pochet.fr
95• Mahle Filtersysteme (Mahle, All.) Seboncourt Sous-traitant automobileDir. site David Cordier 15003 23 09 31 00www.mahle.com
95 Nexans France Bohain-en-VermandoisCâbles électriquesDir. usine Merrouane Munier 15003 23 07 51 50www.nexans.fr/fr
95 Verallia France Verrerie de Vauxrot Cuffies Bouteilles en verreDir. usine François Navaud 15003 23 53 89 00www.verallia.com
103• Godin (Cheminées Philippe France) Guise Appareils de chauffagePDG Francine Philippe 14503 23 05 70 00www.godin.fr
111 Saica Pack Venizel (Saica, Espagne) Acy
23www.saica.com/fr 114 Vossloh Cogifer (Vossloh, Allemagne) Fère-en-TardenoisSystèmes d'aiguillageDir.
115• Etirex Chromalox (Spirax-Sarco, UK) Villeneuve-Saint-GermainÉlectrothermie
116• Hazemeyer SAS (Comeca) Gauchy Armoires électriquesDir. site Fitzgerald Frebutte 130 hazemeyer.com
Asteelflash Île-de-France Mercin-et-Vaux Électronique Dir. usine Nicolas Waché
119• Adler Pelzer France Nord (Adler Pelzer, Allemagne) Saint-Quentin Sous-traitant automobilePdt Philippe Cherel
00www.asteelflash.com/fr
23 05 51 00www.adlerpelzer.com
123• Maguin SAS (Moret Industries Group) Charmes Équipements industrielsDG Sylvain Sing 11603 23 56 63 00maguin.com
• Everbal (Exacompta Clairefontaine) Évergnicourt
30• Centre E. Leclerc - Contoydis Harly
41 Auchan Saint-Quentin Saint-Quentin
Dir. site Jean-François Larronde26003 23 67 84 00www.auchan.fr
41• Centre E. Leclerc So.Ca.Di Château-ThierryHypermarché Pdt CA Benoît Pezet 26003 23 84 28 72 www.e.leclerc
48• Alkor Morcourt Fournitures bureau, scolaires DG Frank Deshayes 240 03 23 06 64 74 www.alkor-groupe.com
48 Carrefour Saint-Quentin Saint-Quentin Hypermarché Dir. Jean-Sébastien Cornaille 240 03 23 65 54 00www.carrefour.fr
59• Centre E. Leclerc Villerdis Villers-CotterêtsHypermarché DG Emilie Talleux 21003 23 96 10 87www.e.leclerc
71 Carrefour Laon Laon
Hypermarché Dir. magasin Jonathan Lesaffre19503 23 26 79 79www.carrefour.fr
75• Intermarché Sodiag Gauchy Hypermarché DG Marc Legrand 18003 23 50 33 77 www.intermarche.com
82 Auchan Viry Noureuil Viry-Noureuil Hypermarché Dir. étab. Eric Pailleux 17303 23 57 82 60www.auchan.fr
83 Rubix Ploisy Fournitures industriellesDir. site Alan Jaquaniello 17003 23 75 08 35fr.rubix.com
88 Sonelog Agence St-Quentin (Sonepar) Saint-Quentin Plate-forme logistiqueDir. Plateforme Sébastien Thilly16003 23 60 16 01www.sonepar.com/fr
95 Auchan Hirson Hirson Hypermarché Dir. Christophe Methner 15003 23 99 22 22www.auchan.fr
106• Carrefour Layne Château-ThierryHypermarché Dir. Alain Truc 14003 23 85 41 79www.carrefour.fr
119• Centre E. Leclerc Disbeau Beautor Hypermarché DG Ludivine Hennequin 12003 23 56 61 20www.e.leclerc
132• Intermarché Lacacha Chauny Hypermarché DG Marc Legrand 10503 23 38 02 04www.intermarche.com
135• Centre E. Leclerc Sodhirs Buire Hypermarché DG Véronique Pouillon 10003 23 58 39 06www.e.leclerc SERVICES
1• Groupe Blondel Morcourt Logistiques et transportsDG Jérôme Juteau 3 000*03 23 05 77 77 www.groupe-blondel.com
4• Aksis (Aksis Moovéus) Saint-Quentin Conseils RH DG Alyssia Lombard
4• Clésence (Action Logement) Saint-Quentin Logement socialDG David Larbodie
7• APEI des 2 Vallées Coyolles Social et médico-socialDG Frédéric Hyacinthe
11• Houtch Transports Fresnoy-le-GrandTransports et logistiquePdt Hugues Houtch
23 08 43 90www.aksis.fr
23 50 70 70www.clesence.fr
23 96 60 98www.apei2vallees.fr
23 09 34 00www.houtch.fr 13 Hôpital Villiers-Saint-Denis (La Renaissance Sanitaire) Villiers-Saint-DenisActivités hospitalièresDir. Eric Petit
14 SNCF Réseau Infrapôle Haute-Picardie Saint-Quentin Transport ferroviaireDir. rég. Marie-Céline Masson
15• Fondation Savart Saint-Michel Action médico-socialeDG Damien Contesse
23 70 75 22www.larenaissancesanitaire.fr
23 06 63 66
23 58 38 22www.fondationsavart.fr
Charleville-Mézières Tél. 03 24 56 14 34
17 Center Parcs Le Lac d'Ailette (Pierre et Vacances) Chamouille Domaine résidentielGeneral Manager Jeroen Jeroen 410 03 23 25 00 00www.centerparcs.fr
18 FM Logistic Château-ThierryLogistique et TransportDir. plateforme Laurent Beaumatin40003 23 84 24 30www.fmlogistic.fr
18• Groupe Bernardi Vailly-sur-Aisne Transport et logistiquePDG Bruno Bernardi
22• SARL Papin Soize Transport de fretCo-gérant Philippe Papin
400*03 23 74 62 62bernardi-logistique.fr
390*03 23 21 58 30www.transportspapin.com
23• Aid'Aisne Saint-Quentin Aide à domicile DG Dominique Villa 37103 23 06 12 64www.aid-aisne.fr
24• AMSAM Soissons Aide & soins à domicileDG Murielle Hyacinthe 36103 23 75 51 00www.amsam.net
25• RRTHDF Gauchy Transport public de voyageurs DG Joël Grzeziczak 355*03 23 50 68 70www.rta02.fr
30• Accueil et Promotion Saint-Quentin Hébergement socialDir. Gaëlle Dathy 320*03 23 62 63 73www.asso-aep.org
34• APEI Saint-Quentin et Laon Saint-Quentin Action sociale Pdte Edith Foucart 300*03 23 64 47 24 www.unapei.org
34 FM Logistic Épaux-Bézu Logistique et TransportDir. plateforme Mohamed Keddar30003 23 83 97 70www.fmlogistic.fr
37 SNCF Voyageurs Technicentre Picardie Tergnier Maintenance ferroviaireDir. étab. Fanch Capitaine 29703 23 57 75 93www.sncf.fr
40• Art'Propreté Hôtellerie Saint-Quentin Nettoyage de bâtimentGérant Christophe Deniau 27003 60 52 16 19www.art-proprete.com
50 GSF Stella Chambry Propreté et services aux entr. Chef étab. Eric Agregan 23603 23 59 23 30www.gsf.fr
51• Apei de Soissons Les Papillons Blancs Soissons Action sociale DG Dominique Vasseur 230*03 23 53 01 21apeisoissons.fr
54• Groupe Caille Laon Stockage archivage logistique PDG Bertrand Caille 220*03 23 23 54 99caille-sa.fr
58• AJP Saint-Quentin Action sociale DG Guillaume Delalieu 21803 23 64 81 00www.ajp-asso.fr
62• ADSEA de l'Aisne Laon Action sociale DG David Tiranno 20703 23 23 24 66adsea02.org
63• Hôpital privé Saint-Claude (Elsan) Saint-Quentin Activités hospitalièresDir. Rémi Piot 20603 59 753 754 www.elsan.care/fr
67• Agenor Soissons Villeneuve-Saint-GermainNettoyage indust. entretien Dir. agence Franck Hubatz 20003 23 53 27 30www.agenor.fr
67 Amazon France Transport (Amazon, USA) Gauchy Agence de livraison Resp. rég. François Borghesi 200 www.aboutamazon.fr
72 Onet Services Agence de l'Aisne Crouy Nettoyage, multiservices Dir. agences Angélique Da Silva19003 23 93 04 32fr.groupeonet.com
72• Transports Delmotte Buironfosse Transport de marchandises PDG Gontran Hersoy 19003 23 97 57 00www.transports-delmotte.com/fr
72 XPO Logistics Agence Crouy (XPO Logistics, USA) Crouy Transport de marchandises Dir. agence Aurélie Desavenelle19003 23 73 14 92www.xpo.com
• Indique qu’il s’agit du siège social
MISE EN RELATION/ COORDINATION INGÉNIERIE DE PROJETS INNOVATION EXTENSION/ FINANCEMENT
Rang(1) Société (Groupe) Commune Activité Responsable
75• Synlab Nord de France Saint-Quentin Analyses médicalesDG Axelle Rigolle 180*03 23 06 56 56www.ndf.synlab.fr
86• Doucy Transports - SDT Homblières Transports & logistiqueDG Laurent Doucy 16503 23 08 81 64www.doucy-transports.com
88• A2Mac1 Hary Analyse concurrentiellePDG Frank Bunte 16003 23 98 49 66www.a2mac1.com
88• Agenor Saint-Quentin Essigny-le-GrandNettoyage industrielDir. agence Caroline Taamallah16003 23 68 00 00www.agenor.fr
95• ENS Saint-Quentin Nettoyage de vitresGérant Xavier Boitel 15003 23 67 57 28www.ens-nettoyage.fr
106• Le Relais Nord Est Île-de-France Ploisy Collecte et tri de vêtement Pdt CA Emmanuel Pilloy 14003 23 53 43 72www.lerelais.org
111• Agenor Château-Thierry Bézu-Saint-GermainNettoyage industrielPDG associé Bertrand Fournier135 www.agenor.fr
111 ECP France (Areas) Chamouille Restauration voyageloisirs Dir. site Mehdi-François Kherraf13503 23 25 01 93fr.areas.com/fr
119• Condi Plus (Garnier) Gauchy Conditionnement à façonDir. étab. Christophe Hily 12003 23 50 60 00www.groupe-garnier.com
119 CRM 02 Konecta Site de Soissons (Konecta, Espagne) Soissons Centre de relation client Dir. Rachid Aboulouard 12003 22 82 02 02www.konecta-group.com/fr
124• Selas Unilabs BioCT Château-Thierry11 labo d'analyses médicales DG Dr Basile Nsimba 115*03 23 69 54 90my-unilabs.fr
125• Asept Saint-Quentin Propreté, multiservicesDir. Philippe Lambert 11003 23 05 44 07groupe-asept.fr
125 Constructel (Constructel Visabeira, Portugal) Gauchy Réseaux de télécommunications 110 www.constructel.net/fr/home
Rang(1) Société (Groupe) Commune Activité Responsable
1• Bouchers Services (BS) Remilly-AillicourtViande 2e transformationDG Anne-Sophie Robin Tily 1 600*02 99 02 52 80www.bouchers-services.com
40 Nestlé Usine de Challerange (Nestlé, Suisse) Challerange Lait et café en poudreDir. usine Tony Do Rio 13003 24 71 10 55www.nestle.fr
2 Stellantis Site des Ayvelles Villers-SemeuseFonderie alu et fonteDir. usine Stéphane Dubray1 50003 24 36 40 40site.groupe-psa.com/charleville
3 Centrale nucléaire de Chooz (EDF) Chooz Centrale nucléaireDir. unité Solène Gourion 80003 24 36 30 00www.edf.fr/chooz
4• La Fonte Ardennaise Vivier-au-Court Fonderie - UsinageDG Emmanuel Grosdidier 70003 24 53 64 70www.la-fonte-ardennaise.com
5• Maroquinerie des Ardennes (Hermès) Bogny-sur-MeuseMaroquinerie Dir. Pôle Pierre Pezerat 650* www.hermes.com/fr
7• Hanon Systems Charleville (Hanon Systems, Corée du Sud) Charleville-MézièresÉquipement automobileDG Mustapha Khelladi 415*03 24 59 59 59www.hanonsystems.com
10 Adler Pelzer France Grand-Est Usine (Adler Pelzer, Allemagne) Mouzon Pièces textiles (automobile) Dir. usine Thierry Joly 31503 24 27 86 86www.adlerpelzer.com
12• BEMACO (Cofinur) Warcq Infrasructures en béton Gérants Pascal et Jérémy Urano30203 24 56 57 80www.bemaco.fr
14• Amphenol Air LB France Carignan Connecteurs, fixationDG Gilles Dardenne 28803 24 22 78 49www.amphenol-airlb.fr
17• AFS Sedan SAS Sedan Cylindres de laminoirDir. opérationnel Emmanuel Vega23003 24 22 34 00www.afs-sedan.com
17• Invicta Group Donchery Fonderie et émaillerieDir. indus. Farid Kaouane 230*03 24 27 71 71www.invicta.fr
20• Unilin SAS (Unilin, Belgique) Bazeilles Panneaux de boisDG Jan Gallet 21703 24 22 70 70www.unilinpanels.com
25• Forgex France SAS (X-Forge AB) Monthermé Estampage à chaudPDG Stéphane Lhote 200*03 24 59 62 59www.forgex.fr
25 Tarkett France Glaire Sols vinyles B to BDir. usine Arnaud Pedroni 20003 24 29 84 00www.tarkett.fr
28 Enedis - Direction Ardennes Charleville-MézièresDistribution d'énergieDir. territ. Stéphane Allain 187*03 24 59 50 56www.enedis.fr
(Groupe)
30 Veolia Eau Champagne-Ardennes (Veolia Environnement) Sedan Prod. distrib. traitement eau Dir. territ. Jean-Ph. Labruna180*0 969 323 554www.veolia.fr
31• Aginode Connect (Nexans) Vrigne-aux-Bois Matériel de télécomDir. usine Julien Mazelin 16503 24 52 61 61www.aginode.net/fr
32 Amada Europe (Amada, Japon) Charleville-MézièresMachines outils DG Jean-François Vanier 15003 24 56 80 90www.amada.eu/fr-fr
32 Smurfit Westrock Cartonnerie de Rethel (Smurfit Westrock, Irlande) Rethel Carton ondulé DG Antoine Cailleton 15003 24 39 61 61www.smurfitwestrock.com
36 Carbody (Bavaria Ind. AG, Allemagne) Rethel Sous-traitant automobileDG Stéphane Charre 13903 26 84 48 00www.carbody.eu/fr
38• Adler Pelzer France Grand-Est - R&D (Adler Pelzer, Allemagne) Mouzon Centre de recherche & dév. R&D Site Manager Jean-Luc Romain13503 24 27 86 86www.adlerpelzer.com
39• NPAF (Nexans Power Accessories France) Donchery Accessoires d'énergieDir. site Laurent Rogowski 13303 24 27 78 50www.nexans.fr
40• Mecanyvois Carignan Outillages DG Marc Bielous 130*03 24 22 15 92www.mecanyvois.com
43• Walor Bogny (Mutares, Allemagne) Bogny-sur-MeuseSous-traitant automobileDG Stéphane Cudelou 12702 40 26 31 75walor.com
44• Magotteaux SA (Magotteaux, Belgique) Aubrives Fonderie Pdt du Dir. Alessandro Palermo12003 24 41 83 85www.magotteaux.com
44• Sum Tech (Arden Equipment) Charleville-MézièresMécano-soudurePdt Xavier Pingret 12003 24 59 55 55www.arden-equipment.com
46 La Fonte Ardennaise Vrigne-aux-Bois Usinage Dir. site Antoine Gascoin 11503 24 52 67 67www.la-fonte-ardennaise.fr
46• NPL (Mirabeau Industry) Gespunsart Découpage emboutissagePDG Patrice Durand 11503 24 53 85 22www.npl.fr
48 Aginode (Nexans) Fumay Fils et câbles électr.Dir. usine Jean Rauchs 11203 24 41 51 00www.aginode.net/fr
55• A. Schulman Plastics (LyondellBasell, USA) Givet Plasturgie Dir. usine Éric Lefevre 10503 24 42 71 61www.lyondellbasell.com
57• La Foulerie (Fomas, Italie) Carignan Bagues de roulementDG Vincenzo Vaccari 10003 24 29 87 87www.fomasgroup.com
11• Urano et Cie (Cofinur) Warcq Travaux publics Gérants Pascal et Jérémy Urano30903 24 56 29 39www.urano.fr
49• CAP SAMBP (filiale de Cévital, Algérie) Charleville-MézièresMenuiserie bois et PVCDir. usine Romain Dubal 11003 24 59 00 33www.cap-groupe.fr
49• Perrier (SADE, filiale de Veolia) Rethel TP, génie civil Dir. Philippe Cossus 11003 24 38 51 80www.perrier-btp.fr
56• Ferracin Frères Montcy-Notre-DameBâtiment DG Nathalie Ferracin Beuzart10103 24 33 50 17www.ferracin.fr
8 Carrefour La Croisette Charleville-MézièresHypermarché Dir. magasin Jérémy Smith35003 24 57 73 79www.carrefour.fr
• Indique qu’il s’agit du siège social
AssistanceMaîtrised’Ouvrage-REIMS
Au service des collectivités pour
La définition des besoins
Conseil - Assistance - Montage financier
Le pilotage des projets de construction et de rénovation
Coordination des opérations
5 rue Emile Dorigny - 51370 Saint-Brice-Courcelles 06 08 96 34 20 christelle@sc-ingenierie.fr
13 Carrefour Villers-Semeuse Villers-SemeuseHypermarché Dir. Fabrice Bourdin 30003 24 59 83 83www.carrefour.fr
16• Centre E. Leclerc Sedan Exploitation Sedan Hypermarché Dir. Jean-Christian Legué 240 03 24 29 73 73www.e.leclerc
21• Vynex (Suki, Allemagne) Thelonne Quincaillerie en gros Dir. sites A. Trompette 216*03 24 54 59 59www.rocket.eu
37 Leroy Merlin Charleville-Mézières (Adeo) Charleville-MézièresAmélioration de l'habitatDir. magasin Ouadia Garnoussi13803 24 33 69 00www.leroymerlin.fr
49 Carrefour Rethel Rethel Hypermarché Dir. Nathalie Billard-Caron 11003 24 39 12 79www.carrefour.fr
49• Cre E. Leclerc Vouziers Distribution Vouziers Hypermarché Pdte Delphine Sart 11003 24 71 70 58www.e.leclerc
57• Doucette Intermarché Givet Hypermarché DG Nathalie Teikera 10003 24 42 30 40www.intermarche.com
6 Intelcia Site de Charleville (Intelcia Group, Maroc-France) Charleville-MézièresCentre de relation clientDir. site Audrey Maziers 53001 40 87 79 79www.intelcia.com
9• AFEIPH Fumay Aide par le travailDG Mélanie Sapone 320*03 24 41 15 01
15 A-G-Net Propreté Services (AG) Vrigne-aux-Bois Entretien, nettoyageDir. agence Christelle Giltaire25003 25 71 29 60a-g-net.fr
19 Centre de réadaptation des Ardennes (Ugecam Nord-Est)
Charleville-MézièresActivités hospitalièresDG Christelle Prost 22003 24 52 63 00www.ugecam-nordest.fr
22 Derichebourg Propreté & Serv. Associés (Elior) Douzy Nettoyage Resp. exploit. Florence Lallemant21003 24 52 38 70www.derichebourg-multiservices. com
22• Laboratoire Bio Ard'Aisne Rethel Biologie médicalePdt Dr Vincent Thirion 210*03 24 38 49 64bioardaisne.fr
22• Truck Location (Cofinur) Warcq Location de camionsGérant Pascal Urano 21003 24 56 29 39www.urano.fr
27• Transports Simon Rethel Transports & logistiquePDG Frédérique Simon 19003 24 39 53 53www.simon-transports.com
29• Espace Habitat Charleville-MézièresSociété HLM Pdt du Dir. Adrien Faitrop 18203 24 58 40 00www.espacehabitat.fr
32 Intelcia Site de Sedan (Intelcia Group, Maroc-France) Sedan Centre de relation clientDir. site Audrey Maziers 15001 40 87 79 79www.intelcia.com
32 Onet Services Agence de Charleville Charleville-MézièresNettoyage, multiservices Dir. Alexandra Dupont-Molero15003 26 87 50 87www.groupeonet.com
40• Jacqueson Autocars Rethel Transport de voyageursDG Bertrand Jacqueson 130*03 24 38 24 38autocars.jacqueson.com
49 Clinique du Parc (Emeis)
Charleville-MézièresActivités hospitalièresDir. Véronique Delmotte 11003 24 59 56 00www.emeis-cliniques.fr
49• RD Ardenne Métropole (RATP Dév) Charleville-MézièresTransports urbainsDir. Christophe Hipeau 11003 24 33 32 32www.bustac.fr
57• Alliance Services Destia (Destia)
Charleville-MézièresServices à la personnePdt Réseau Destia Xavier Mura10003 24 26 16 09www.destia.fr
Rang(1)
1• Vivescia Reims Céréales DGA C. Cogniez 6 900*03 26 78 62 00www.vivescia.com
7• MHCS (LVMH) Épernay Champagne PDG Moët Hennessy Philippe Schaus 2 300*03 26 51 20 00www.moet.com/fr-fr
22• Cérèsia Reims Groupe coopératif agricole DG Stéphane Michel 700*03 26 85 75 70www.ceresia.fr
44 Cristal Union Etab. de Bazancourt Bazancourt Sucrerie Dir. étab. Stéphane Clément42003 26 03 31 81www.cristal-union.fr
49• Vranken-Pommery Monopole Reims Champagne PDG Paul-François Vranken399*03 26 61 62 63www.vrankenpommery.com
56• Terroirs et Vignerons de Champagne Chouilly Union de coopérativesDG Groupe Christophe Juarez34503 26 59 55 50www.nicolas-feuillatte.com
77• CSGV (Coop. Syndicat gén. vignerons) Épernay Coopérative DG Nicolas de la Brosse 240*03 26 59 86 00www.csgv.com
77 Tereos Sucrerie de Connantre Connantre Sucrerie-distillerieDir. étab. Dallah Mekki 240 03 26 81 73 33www.tereos.com/fr
83• G.H. Mumm et Cie (Pernod Ricard) Reims Champagne PDG César Giron 23503 26 49 59 69www.mumm.com
83• Taittinger CCVC Reims Champagne Pdte Vitalie Taittinger 235*03 26 85 45 35www.taittinger.com
85 Mc Cain Alimentaire (Mc Cain, Canada) Matougues Frites surgelées Dir. usine Thomas Delcroix23003 26 67 16 00www.mccain.fr
85• Parmentine Production Fère-ChampenoisePommes de terreCheffe ctre Jennifer Happillon230*03 26 42 08 80parmentine.fr
94• Les Éleveurs de la Champagne (Galliance) Caurel Transformation de volailleDG Isabelle Lebas 22003 26 50 67 89www.volailleschampenoises.fr
94• Luzéal Recy Coopérative agricoleDG Thierry Hamerel 22003 24 71 51 00www.luzeal.fr
102• Champagne Louis Roederer Reims Champagne PDG Frédéric Rouzaud 21903 26 40 42 11www.louis-roederer.com
103• Charbonneaux Brabant SA Reims Vinaigres et moutardesDG Valéry Brabant 21003 26 49 58 70www.charbonneauxbrabant.com
107• ADM Bazancourt Bazancourt Amidonnerie Dir. usine Grégory Coutelle20003 26 89 59 50www.adm.com
126• Institut Œnologique de Champagne (Lallemand Inc, Montréal) Mardeuil Œnologie DG Thomas Leclere 180*03 26 51 96 00www.ioc.eu.com
126 Vandemoortele Bakery Products (Vandemoortele, Belgique) Reims Boulangerie industrielleResp. site Pascal Cessou 18003 26 85 94 64 vandemoortele.com/fr-fr
137 Cristal Union Etablissement Cristanol Bazancourt Distillerie Dir. étab. Thierry Caron 170 www.cristal-union.fr
• Indique qu’il s’agit du siège social
144 Bigard Vitry-le-François Marolles Abattage, viandeDir. site Romain Paret 16003 26 41 21 00www.bigard.fr
155• Champagne Bollinger Aÿ-Champagne Champagne DG Charles-Armand De Belenet15003 26 53 33 66www.champagne-bollinger.com
155• Sofralab (Esseco) Magenta Conseils en œnologieDG Ramon Bel 15003 26 51 29 30www.sofralab.com
166 Elivia Etab. Vitry-le-François Marolles Produits carnés fraisDir. unité indus. Franck Mouton14503 26 73 65 00www.elivia.fr
170• Cristal Union Etab. de ParisBezannes Bezannes Direction administrativeDir. étab. Gilles Daniot 14003 51 01 40 00www.cristal-union.fr
174• Champagne Billecart-Salmon Aÿ-Champagne Champagne PDG Mathieu Roland-Billecart13503 26 52 60 22www.champagne-billecart.fr
177• Champagne Deutz (Louis Roederer) Aÿ-Champagne Champagne Pdt CA Marc Hoellinger 133*03 26 56 94 00www.champagne-deutz.com
186• CICV (Com interpro. vin de Champagne) Épernay Viticulture DG Charles Goemaere 12003 26 51 19 30www.champagne.fr
186• Maison Charles Heidsieck (Cie Champenoise PH-CH) Reims Champagne PDG Damien Lafaurie 12003 26 84 43 00www.piper-heidsieck.com
186• Sun Deshy Francheville Nutrition animaleDG Christophe Besançon 120*03 26 67 93 22www.sundeshy.fr
195• Champagne Lanson (Lanson-BCC) Reims Champagne Pdt François Van Aal 11703 26 78 50 50www.lanson.com
Cristal Union
00www.cristal-union.fr
3• Groupe Exel Industries Épernay Matériel agricole industriel Pdt CA Patrick Ballu
17• Axon'Cable Montmirail Composants électroniques
770*03 26 51 52 55www.exel-industries.com
21• Lebronze Alloys (LBA) Suippes Demi-produits en cuivreDG Alexandra Dumont Nubery710*03 26 69 28 28www.lebronze-alloys.com/fr
27• Albéa Tubes France Sainte-MenehouldTubes cosmétiques plastiques
Sébastien Renault 60003 26 60 55 00www.albea-group.com
Engie Grand EstChampagne-Ardenne Reims Énergie Dél. rég. Alexandre Ducruet500*06 48 11 60 02www.engie.com
40• Delpharm Reims Reims Sous-traitant pharmaceutique Dir. site Michel Vairon 46003 26 88 81 10www.delpharm.com
42• TI Automotive Fuel Systems SAS (TI Fluid Systems, GB) Châlons-en-ChampagneSous-traitant automobilePdte Yvan Paquay 45003 26 69 31 15aftermarket.tiautomotive.com
47 Valeo Systèmes Thermiques Reims Sous-traitant automobileDir. site Sébastien Dubecq 40003 26 05 57 00www.valeo.com/fr
52• Forbo Flooring Systems (Forbo, Suisse) Reims Revêtements de solExecutive VP Jean-Michel Wins37003 26 77 30 30www.forbo-flooring.fr
59 Enedis Direction Marne Reims Distribution d'énergieDir. dép. Frédéric Lajoux
68• K+S France (K+S, Allemagne) Reims Fertilisants et sels Pdt Hervé Cospain
322*03 24 59 42 28www.enedis.fr
250*03 26 61 67 30www.ks-france.com/fr-fr
68• Legras industries (Benalu-Legras) Épernay Carrossier constructeurPDG Arnaud de Ponnat 25003 26 53 32 10legras-industries.com
68 O-I France (O-I Glass, USA) Reims Bouteilles en verreDir. site Laurent Guyot 25003 26 85 78 78www.o-i.com/fr
77• Rocha Sainte-MénéhouldMatériel agricole viticolePDG Karine Schneider 240*03 26 60 50 50www.rocha.fr
85 BBGR (EssilorLuxottica) Sézanne Verres optiques Dir. usine Vlady Kuzemczyk23003 26 42 30 00www.bbgr.com
85• Ecolab Production France (Ecolab, USA) Châlons-en-ChampagneProduits d’hygièneDG Sébastien Gillig 230*03 26 68 55 11www.ecolab.com
91• Smurfit Westrock Bag-in-Box (Smurfit Westrock, Irlande) Épernay Carton-emballageDir. site Frédéric Richard 22703 26 55 70 10www.smurfitwestrock.com
94• Siliceo Saint-Martin-sur-le-PréProjets photovoltaïquesPdt Jean-Baptiste Bournaison22003 53 14 00 20www.siliceo.fr
103 Mannesmann Precision Tubes (Salzgitter AG, Allemagne) Marolles Tubes en acier Dir. usine Bruno Cojan 21003 26 41 23 00www.mannesmann-precisiontubes.com
107 Nobel Plastiques (Orhan Holding, Turquie) Marolles Sous-traitant automobileDir. site Fabien Porignaux 20003 26 73 64 64www.orhanholding.com/en-index.php
Rang(1) Société (Groupe) Commune Activité Responsable
EffectifTéléphoneSite web
107• Tricoflex (Exel Industries) Vitry-le-FrançoisTuyaux flexibles DG Mathieu Perard 20003 26 73 67 67www.tricoflex.com
126• Creapharm, a Myonex company (Myonex, USA) Reims Ss-traitant pharma cosmétique PDG Eric Placet 180*03 26 79 00 00www.creapharm.com
133• Carbody (Bavaria Ind. AG, Allemagne) Witry-lès-ReimsSous-traitant automobileDG Stéphane Charre 17703 26 84 48 00www.carbody.eu/fr
137 J&J Santé Beauté France (Kenvue) Sézanne Parapharmacie Dir. site Michel Motz 17003 26 42 53 00www.kenvue.com
137• Maroquinerie Marjo (Maroquinerie Thomas) Montmirail Maroquinerie Dir. usine Jean Fauche 17003 26 81 23 86thomasmaroquinerie.fr
137 Verallia France Oiry Bouteilles en verreDir. usine Franck Blondelle17003 26 58 77 77www.verallia.com
144• Compas (Vivescia) Gueux Matériel agricole et viticole DG Sébastien Diot 160*03 26 03 62 86www.groupe-compas.com
144 Givaudan Active Beauty Pomacle Cosmétique Dir. opérations Christophe Fleury16003 26 88 84 10www.givaudan.com
144• Sparflex (Crealis) Dizy Coiffes et museletsDG France Jean-Baptiste Favre16003 26 53 11 11www.crealisgroup.com
151• Virax (Rothenberger, Allemagne) Épernay Outillage professionnelDG Christelle Rouland 15703 26 59 56 56www.virax.com/fr
155 ALK SAS (ALK-Abello, Danemark) Vandeuil Labo pharmaceutiqueDir. indus. Olivier Texier 15003 26 05 32 40www.alk.fr
155 Ciments Calcia usine de Couvrot (HeidelbergCement) Couvrot Ciment et chauxDir. usine Sergio Tosi 15003 26 73 63 00www.ciments-calcia.fr
155• Knorr-Bremse Systèmes Ferroviaires Fr (Knorr-Bremse, Allemagne) Tinqueux Equipements ferrov. embarqués PDG Eric Tassilly 15003 26 89 95 00rail.knorr-bremse.com
170• Latitude Reims Construction aéronautique PDG Stanislas Maximin 14007 89 25 49 13www.latitude.eu
174 Edilians Pargny-sur-SaulxTuiles terre cuiteDir. rég. Nord Jean-Pierre Varrin13503 26 73 68 00edilians.com
174• Kadant Lamort (Kadant Inc. USA) Vitry-le-FrançoisMachines pour ind. papetière Pdt Thierry Le Guillou 13503 26 74 80 80www.kadant.com
178• Brink Towing Systems SARL Bétheny Equipementier automobile DG Olivier Irdel 13003 26 07 89 30brinkgroup.eu
180 Amcor Flexibles Capsules (Amcor, Australie) Aÿ-Champagne Capsules de surbouchageDir. site Nicolas Lelard 12803 26 59 54 00www.amcor.com
185• JST France (JST, Japon) Marolles Composants électroniques Dir. site Juan-Carlos Garcia12203 26 72 45 03www.jst.fr
186• Capremib (Demathieu Bard) Cormicy Eléments préfabriqués béton DG Clément Blanc 12003 26 48 47 00www.capremib.com
• Indique qu’il s’agit du siège social
Rang(1) Société (Groupe) Commune
186• Ceres Groupe Anglure Installations industriellesDG Cédric Kamerer 120*03 26 42 72 65ceres-groupe.fr
186• Duguit Technologies Épernay Matériels vinicoles, robotique Pdt Timothée Duguit 120*03 26 55 58 33www.duguit-technologies.com/fr
186 intuis Fismes Solutions de confort thermique Dir. site ind. Balthazar Nicolas12003 26 48 01 76 groupe.intuis.fr
186• Suez RV Reims Reims Collecte des déchetsDG dél. Jérôme Dupont 12003 26 09 27 66www.suez.fr/fr-fr
195• Calderys Sézanne Sézanne Produits réfractairesDG Jérôme Botté 11703 26 80 54 44 calderys.com
197• Westlake Compounds (Westlake Global Comp. USA) Reims Formulation de PVCDir. usine Bruno Jonczyk 11503 26 85 75 00www.westlakeglobalcompounds.com
198 Chubb France Agence Reims (API) Reims Protection contre l’incendie Dir. agence F. Sztajnowski 11203 26 83 49 30chubbfs.com/fr-fr
198 Pastural (Lapeyre) Épernay Fenêtres et baies aluminium Dir. usine Claude Dupuis 11203 26 51 15 51www.lapeyre.fr
200 Smurfit Westrock Colors (Smurfit Westrock, Irlande) Tours-sur-MarneEmballages cartonsDir. usine Aurélien Arnould11103 26 58 90 15www.smurfitwestrock.com
201 Cartier Joaillerie International Bezannes Joaillerie 11003 51 12 84 00www.cartier.fr
201 GRDF (Gaz Réseau Distribution France) (Engie) Bezannes Distribution d'énergieDir. territ. 08 51 Éric Laurent110*03 26 83 79 01www.grdf.fr
210• AMPI Muizon Maintenance IndustriellePDG David Dufour 10503 10 45 01 90www.ampifrance.com
212• ArcelorMittal Tubular Products Vitry Vitry-le-FrançoisPièces pour automobileDG Didier Boutter 10403 26 62 27 00www.arcelormittal.com
213• Poreaux & Cie (Lapeyre) Saint-Martin-sur-le-PréMenuiserie industrielleDir. Franck Vaussenat 10303 26 69 25 69www.lapeyre.fr
215• ArcelorMittal Distribution Solutions Saint-Brice-CourcellesProduits sidérurgiquesDG Olivier Masseglia
10003 26 84 65 65distribution.arcelormittal.com/fr
215• Cordier (Lapeyre) Magenta Escaliers bois et métalDir. usine Rémi Seynhaeve10003 26 59 52 22www.lapeyre.fr
215• Forgel Bezannes Installations frigor. clim.PDG Thierry Compas 10003 26 48 41 41 www.forgel.fr
215• Mondi Lembacel (Mondi, Autriche) Bétheniville Sacs papiers DG Christian Latorre 10003 26 05 43 43www.mondigroup.com
215• Primault SAS Romigny Matériel agricoleDG Olivier Primault 100*03 26 61 88 60www.primault.fr
215 Seyfert Champagne (Palm, Allemagne) Reims Carton ondulé DG Jérôme Susset 10003 26 50 55 00www.palm.de
215 Tokheim Services Agence Grand Nord Bourgogne-FresneStations multi-énergiesDir. agence Rémy Zentz 10003 26 50 37 00www.tsg-solutions.com/fr
228• Privé SA Châlons-en-ChampagneSilos en acier PDG Jean-Michel Privé 9903 26 68 66 66www.prive.fr
Rang(1) Société (Groupe) Commune Activité Responsable EffectifTéléphoneSite web
6• Eiffage Route Nord-Est Reims Travaux Publics Dir. rég. adj. Pascal Cardon2 500*03 51 42 57 35www.eiffageroute.com
45• Omya SAS Omey Carrières Dir. site Hugo Oliveira 410*03 26 69 29 00www.omya.com
58• Eurovia Champagne-Ardenne (Vinci) Saint-Léonard Travaux publics Dir. rég. Xavier Bouché-Michel340*03 26 87 72 20www.eurovia.fr
107• Gorez Frères Bétheny Travaux publics Pdt du Dir. Jean-Luc Gorez 200*03 26 07 06 40www.gorez.fr
107• MK Énergies (Manka) Saint-Léonard Électricité Autom. industriel PDG Johan Manka 20003 52 62 04 00www.mk-energies.fr
107• Sionneau Reims Bâtiment
122• Entreprise Gayet Tinqueux Plomberie, couverturePDG Pascal Gayet 184*03 26 08 03 03www.gayet.fr
123 Colas France - Etablissement de Reims Reims Travaux publics Dir. agence Aurélien Isaert18303 26 84 55 00www.colas.com
126• France Rabotage (Reproad, Suisse) Saint-Martin-sur-le-PréFraisage routier DG Franck Fournols 180*03 26 68 34 39www.france-rabotage.fr
152 Thouraud Agence Fayat Bâtiment SAS Bétheny Bâtiment Dir. agence Frédéric Michels15503 26 07 08 09batiment.fayat.com/fr/thouraud
170• Léon Noël (Aurige) Saint-Brice-CourcellesRestauration de monuments Pdt du Dir. Laurent Mothes140*03 26 83 83 98leon-noel.fr
180 Soprema Entreprises Reims Couverture étanchéité Dir. agence M. Bouillard-Gentils12803 26 87 92 92www.soprema.fr/fr
194• Nord Est T.P. Canalisations Châlons-en-ChampagnePose réhab. de canalisations Pdt Sébastien Vacellier 11803 26 64 00 22www.nord-est-tp.fr
201• CTP (Champagne Travaux Publics) (Bir) Cormontreuil Réseaux, forages, voirieDG Pascal Julliot 11003 26 50 12 12www.champagne-tp.fr
201 Demathieu Bard Construction Reims Bâtiment Dir. rég. adj. Florent Haas 11003 87 66 73 11demathieu-bard.fr
201• Mangin-Egly Actemium (Vinci Energies) Vitry-le-FrançoisAutomatismes électricité ind. Chef d'ent. Anthony Hervy 11003 26 74 15 55www.actemium.fr
214• Frey Bezannes Immobilier commercialPDG Antoine Frey 10103 51 00 50 50frey.fr
215 Sade (NGE) Reims Génie-civil de l'eauDir. agence Jean-Yves Le Corre10003 26 87 72 00www.sade-cgth.fr
9 Maximo Siège administratif Taissy Livraison à domicilePDG Marie-Anne Lasserre 1 950*03 26 79 32 00www.maximo.fr
• Indique qu’il s’agit du siège social
14• Scapest (E. Leclerc) Saint-Martin-sur-le-PréCentrale d'achat et logistique Dir. Olivier Fache 80003 26 69 28 50www.e.leclerc
20• Aldi Reims Gueux Supermarchés Gérant Julien Teugels 746*03 26 05 35 60www.aldi.fr
27• ArcelorMittal Centres de Services Reims Commerce de gros métaux DG Emmanuel Gatignol 600*03 26 83 29 00www.arcelormittal.com/dsfrance
29• Centre E. Leclerc Chamdis Saint-Brice-CourcellesHypermarché PDG Paul Pageau 57003 26 86 98 00www.e.leclerc
39• Centre E. Leclerc Sodichamp Champfleury Hypermarché PDG Wenceslas Fandre 49003 26 36 07 07www.e.leclerc
54 Carrefour Reims Cormontreuil Cormontreuil Hypermarché Dir. Fabienne Jenny 35003 26 77 66 77www.carrefour.fr
65 Carrefour Châlons Châlons-en-ChampagneHypermarché Dir. magasin Grégory Fournier 278 03 26 70 76 79www.carrefour.fr
66• Centre E. Leclerc Chadis Fagnières Hypermarché DG Ronan Guillou 26003 26 69 35 35www.e.leclerc
68 Carrefour Reims-Tinqueux Tinqueux Hypermarché Dir. Timothée Lerolle 25003 26 78 57 79www.carrefour.com
68• Comptoir général de robinetterie Tinqueux Grossiste robinetteriePdt Jérémie Petit 25003 26 79 07 07www.cgr-robinetterie.fr
77• Somatem Espace Aubade (Pompac Développement) Reims Sanitaire, chauffagePdt Jordan Cron 240 03 26 02 05 06www.espace-aubade.fr
85• Soredis Reims Grossiste en boissonsDG Alexis Petit-Gats 230*03 26 79 11 40www.soredis.fr
92• Robert Ravillon Vert-Toulon Matériel agricoleDG Philippe Ravillon 225*03 26 52 10 10www.ravillon.com
94• Centre E. Leclerc (SAS Pierrydis) Pierry Hypermarché PDG Guillaume Gobillot 22003 26 54 06 33www.e.leclerc
103
• Centre E. Leclerc Sezadis Sézanne Hypermarché PDG Johanna Haquet 21003 26 81 76 76www.e.leclerc
119 Ikea Reims-Thillois Thillois Grande surface Mobilier Dir. Delphine Ouane Savatdy19009 69 36 20 06www.ikea.com/fr/fr/stores/reims
134• Centre E. Leclerc Eperdiis Dizy Hypermarché PDG Pierre Kasmi 17503 26 55 14 55www.e.leclerc
135 Leroy Merlin (Adeo) Cormontreuil Amélioration de l'habitatDir. Khadidja Guard-Guechtouli 174 03 26 09 82 60www.leroymerlin.fr
136 Carrefour Reims La Neuvillette Reims Hypermarché Dir. Jérôme Miart 172 03 26 05 25 25www.carrefour.fr
137 Carrefour Reims-Cernay Reims Hypermarché Dir. magasin Guillaume Patry17003 26 78 04 79www.carrefour.fr
144• Keos Reims by Autosphère (Emil Frey) Reims Concessionnaire automobile Dir. étab. Hervé Lepagnol 16003 26 50 60 70www.renault-reims.fr
155• Agryco Coole e-commerce pour l'agriculture Fondateur Clément Le Fournis150*03 52 99 00 00www.agryco.com
155 Leroy Merlin Reims La Neuvillette (Adeo) Reims Amélioration de l'habitatDir. magasin Jordan Franckelemon15003 26 77 82 82www.leroymerlin.fr
155• Pum (Saint-Gobain) Reims Matériaux de construction DG Gaële Chantôme 15003 26 82 17 17www.mypum.fr
169• Dexis Distrilab Loll (Descours & Cabaud) Reims Négoce Fournitures industr. Dir. Filiale David Verra 142*03 26 79 73 73agence.dexis.fr
201• Groupe AMP Toufflin Witry-lès-ReimsMatériels BTP-IndustriePDG
• Hyper U Reims Village (Système U) Reims
11003 26 97 10 51amp-groupe.fr
Assurance et Banque
Vous avez la volonté de bâtir votre entreprise sans pour autant partir de zéro ? Devenez Agent Général AXA !
Prendre la responsabilité d’une Agence AXA, c’est contribuer chaque jour à une mission inspirante «Agir pour le progrès humain en protégeant ce qui compte» dans la ville de votre choix et au plus près de vos clients. Avec un statut d’entrepreneur indépendant, c’est aussi être libre de définir votre organisation et vos ambitions pour accompagner vos clients dans toutes les étapes importantes de leur vie. https://recrutement.axa.fr/
(Groupe)
26• FCN Bezannes Expertise comptablePDG Patrick Saire 610*03 26 77 38 99www.fcn.fr
30• Transdev Grand Reims Reims Transports en communDG Leila Garnier 56403 26 04 38 00www.grandreims-mobilites.fr/fr
31 Atalian Propreté Est Champagne-Ardenne Marolles Entretien, nettoyageDir. rég. Mickaël Scarpetta55003 26 62 18 60atalian.com
32• Institut Godinot (Unicancer) Reims Lutte contre le cancerDG Pr Yacine Merrouche 53603 26 50 44 44www.institutgodinot.fr
33• Plurial Novilia (Action Logement) Reims Logement socialDG Johnny Huat 524 03 26 04 98 11www.plurial-novilia.fr
34• Groupe Audeo Reims Assurances Pdt Quentin Renard 520*03 26 48 49 50www.groupe-audeo.com
35• Walbaum (Geodis) Reims Messagerie et ExpressPDG Charles-Louis de Vogué51503 51 01 22 30www.geodis.com
36• AA IMC NE Reims Action sociale DG Sylvain Brocheton 500*03 26 50 65 70www.imc-ne.org
36 Elior Services Propreté et Santé Taissy Entretien, nettoyageDir. agence Nicolas Gag 50003 26 07 81 99www.elior-services.fr
40 Tessi Reims (Tessi Assurances / Owliance) Reims Assurances Dir. site Brice Keyser 460*01 82 70 16 03www.tessi.eu/fr
43 Sanef (Abertis, Espagne) Ormes Transport Dir. dél. Mélanie Houssiaux430*03 26 83 51 00www.groupe.sanef.com
46 OC Logistique (Financière Clément) Caurel Transport et LogistiqueGérant Olivier Clément 402*03 26 86 10 02www.oclogistique.com
47 A-G-net Propreté & Services Marne Cernay-lès-ReimsEntretien, nettoyageDir. agences Pascal Rodrigues400*03 26 85 11 85a-g-net.fr
50• Groupe JVS Saint-Martin-sur-le-PréEditeur de logicielsPDG Groupe Nebojsa Jankovic385*03 26 65 21 26www.groupe-jvs.fr
51 Banque CIC Est - Troyes-MarneArdennes (Crédit Mutuel) Reims Banque & Assurance Resp. Secteur Grand Public H. Bernadet 38003 26 89 01 03www.cic.fr
53• Alméa Formations Interpro Châlons-en-ChampagneFormation DG Corinne Grosse 363*03 26 69 25 85www.almea-formations.fr
54 Derichebourg Propreté & Serv. Associés (Elior) Saint-Brice-CourcellesNettoyage Dir. rég. adj. Manon Arnaud35003 26 02 46 47www.derichebourg-multiservices. com
56• Amaelles Marne (Aradopa) (Réseau APA) Reims Aide à domicile Dir. territ. S. Thibaut-Vieux345*03 26 400 900www.amaelles.org
60• Acpei (Réseau UNAPEI) Châlons-en-ChampagneAction sociale DG Madjid Farahi 302*03 26 21 80 22www.acpei.org
61 GSF Ariane Etalissement de Reims Reims Entretien, nettoyage ind.Chef d'étab. Julien Rigaut 30003 26 82 05 26www.gsf.fr
62 Ageo Châlons-en-ChampagneCourtage d'assurances Pdt Fondateur Eric Oziebala286*03 26 26 22 22www.ageo.fr
63• CEVA Logistics (CMA CGM) Bussy-Lettree Logistique contractuelleDir. site Yannick Haimart 28503 26 26 60 00www.cevalogistics.com
64• Carrard Services (Atalian) Taissy Entretien, nettoyageDir. site André Uzan 28003 26 50 49 70www.carrard.com
67• Le Foyer Rémois (Global Habitat) Reims Logement socialDG Vincent Hallier 25103 26 84 46 46www.foyer-remois.fr
68• Elite Securité Reims Reims Surveillance & sécuritéDG Laurent Arnou 25003 26 79 18 40www.elite-securite.eu
68 FM Logistic Saint-Martin-sur-le-PréLogistique et TransportDir. Plateforme Alain Debureau25003 26 26 66 80www.fmlogistic.fr
68 Sécuritas France (AB – Securitas) Muizon Sécurité (2 agences à Muizon) Dir. agence Christophe Leman250*03 26 79 83 20www.securitas.fr
76 SG Grand Est DR Champagne-Ardenne Reims Banque & Assurances Dir. Ctre d'aff. Lionel Proffit245*03 26 84 57 00banque.sg.fr/fr
77• Bioxa Laboratoire Reims Analyses médicalesDG Aurélie Urano-Gérin 240*03 26 85 86 87bioxa.fr
77 LCL DR Champagne Ardenne (Crédit Agricole SA) Reims Banque & AssuranceDir. rég. Félix Guyon 240 03 26 79 80 04www.lcl.fr
85• L'Union (Rossel, Belgique) Reims Presse quotidienneDG dél. Géraldine Baehr-Pastor23003 26 50 50 50www.lunion.fr
92 Diot Siaci Bezannes Courtier en assurances Dir. Stéphane Luca 22501 44 20 86 03www.diot-siaci.com
94 GXO Logistics France (XPO Logistics, USA) Bussy-Lettrée Logistique Dir. site Sofiane Touati 22003 26 26 66 00www.gxo.com
94 Must Multiservice Champagne-Ardenne (Idex) Magenta Maintenance multitechnique Dir. territ. Abdel Afartout
94• Partage et Travail 51 Châlons-en-ChampagneServices à la personneDir. Antoine Machet
220*03 26 57 07 07www.must-multiservice.com
220*03 26 64 68 78www.partagetravail.fr
Rang(1) Société (Groupe) Commune Activité Responsable EffectifTéléphoneSite web
103 API Champagne-Ardenne (API Restauration) Reims Restauration collective Dir. rég. Nathalie Erpelding21003 26 79 14 14www.api-restauration.com
107• Nettoyage Champenois Cernay-lès-ReimsEntreprise de nettoyage Co-gérants A. Gomes, L. Rodrigues20003 51 25 18 24www.nettoyage-champenois.fr
107• NOV'HABITAT Châlons-en-ChampagneLogement social et résidentiel DG Alain Marjolet 20003 26 68 68 68www.novhabitat.fr
107 Pro Impec (Pascal Boulanger) Reims Hygiène et propreté Dir. rég. Ludovic Mores 20003 26 47 86 88www.pro-impec.fr
107• Stade de Reims Bétheny Club sportif Pdt SA Jean-Pierre Caillot 200* www.stade-de-reims.com
107• UDAF Marne (Réseau UNAF) Châlons-en-ChampagneAction sociale Dir. Jean-Noël Censier 20003 26 69 47 50www.udaf51.fr
107• Veolog (Le Roy Logistique) Bussy-Lettrée Logistique DG Edouard Sierocki 200*03 26 64 60 60www.veolog.fr
121• Forvis Mazars Bezannes Expert. audit social juridique Pdt Jean-Philippe Van Dijk 188*03 26 79 75 00www.mazars.fr/Offices/Reims
123 ITM LAI (Intermarché) Luxémont-et-VillotteLogistique alimentaireDir. site Eric Schuler 18303 26 74 58 00www.mousquetaires.com
125• PRIM Imagerie Médicale Reims Imagerie MédicaleDG Louis Job 18103 26 85 20 06www.prim-radiologie.fr
126• Hexanet (Isagri) Reims Opérateur d’infrastructures IT DG Lionel Marchaud 180*03 26 79 30 05www.hexanet.fr
126 Konecta Site de Reims (Konecta, Espagne) Reims Centre de relation client Dir. Rachid Aboulouard 18003 22 82 02 02www.konecta-group.com/fr
126 Onet Services Agence de Reims Reims Nettoyage, multiservices Dir. agence A. Dupont-Molero18003 26 87 50 87www.groupeonet.com
137 Agenor Reims Cernay-lès-ReimsNettoyage industriel 17003 26 02 76 93www.agenor.fr
137 Treves Products - CERA Reims Rech. Acoustique automobile Dir. opérations Francky Pouchain170 www.treves-group.com
144• Smag (Filiale de Bioline by InVivo) Châlons-en-ChampagneLogiciels agricolesDG Thomas Voisin 160*03 26 21 84 20smag.tech
150• Domaine les Crayères (Gardinier) Reims Hôtel-RestaurantDG Arnaud Valary 15803 26 24 90 00www.lescrayeres.com
152• Simon Reims Reims Transports & logistiqueGérant Gilles Simon 15503 26 87 44 95
154• AS Entreprises (FDSEA 51) Reims Expertise comptableDir. Christophe Songy 15103 26 04 96 66www.as-entreprises.fr
155 Apave Reims Conseil & Maîtrise des risques Chef d’agences Thierry Palisson150*03 26 84 38 00www.apave.com
155• Institut Michel Fandre (Fédération FISAF) Reims Centre de rééducationDir. Romain Houdusse 150*03 26 08 41 88institutmichelfandre.fr
155 Téléperformance France Reims Centre de relation clientDir. centre Benjamin Renard15001 58 69 36 16fr.www.teleperformance.com/fr-fr
166• BC Propreté Services Reims Propreté des locaux & Services PDG Sacha Gourlet 14503 26 40 91 62www.bergeconcept.fr
166• Multi-Impact (Meilleurtaux) Reims Assurances emprunteurPdt Daniel Ugarte 14503 26 47 39 58www.multi-impact.com
170• T2GL (Lefebvre) Luxémont-et-VillotteTransport routier de frêtPdt Gauthier Lefebvre 14003 26 74 35 54www.t2gl.fr
178• Pingat Ingénierie Reims Ingénierie et Construction Pdt Arnaud Pingat 130*03 26 97 71 32https:/www.pingat.com
182• ARD (Vivescia) Pomacle Biotechnologies bioénergies DG Philippe Aubry 12503 26 05 42 80www.a-r-d.fr
182• Transports Durand (E-b-trans) Saint-Brice-CourcellesTransport de marchandises Pdt Stéphan Zivic 12503 26 09 35 65ebtrans.eu
184• Edivert Ormes Aménagement du paysage PDG Nicolas Lelarge 12303 26 03 90 53www.edivert.fr
201• AE Sonit Cormontreuil Nettoyage de bâtimentsPdt Stéphane Noiret 11003 26 89 50 06www.sonit.fr
201 Résidence la Montagne de Reims (Emeis) Villers-Allerand EHPAD Dir. Lucie Poteau 11003 26 97 62 34www.emeis.fr
215• Centrally (Papernest) Bézannes Scale-up numériqueDir. site Lamia Hennach 10009 77 42 34 30www.papernest.com
215 Clinique Terre de France (Emeis) Cormontreuil Soins de Suite et Réadaptation Dir. Chloé Vignon 10003 26 79 91 00www.emeis-cliniques.fr
1• CHU de Reims Reims Centre hospitalierDG Laetitia Micaelli-Flender 8 516*03 26 78 78 78www.chu-reims.fr
2 Région Grand Est - site de Châlons Châlons-en-ChampagneCollectivité régionalePdt Franck Leroy 7 599*03 26 70 31 31www.grandest.fr
3• CHI Nord Ardennes Charleville-MézièresCentre hospitalierDG Thomas Talec 3 153*03 24 58 70 70www.hopitaux-nord-ardenne.fr
4• Département de l'Aisne Laon Collectivité territorialePdt Nicolas Fricoteaux 2 893*03 23 24 60 60www.aisne.com
5• Ville de Reims Reims Commune Maire Arnaud Robinet 2 83403 26 77 78 79www.reims.fr
6• Centre hospitalier Saint-Quentin Saint-Quentin Centre hospitalierDir. Christophe Blanchard 2 767*03 23 06 71 71www.ch-stquentin.fr
7• Université Reims Champagne-Ardenne Reims Enseignement supérieurPdt Christophe Clément 2 500*03 26 91 30 00www.univ-reims.fr
8• Département de la Marne Châlons-en-ChampagneCollectivité territorialePdt Jean-Marc Roze 2 200*03 26 69 51 51www.marne.fr
9• Département des Ardennes Charleville-MézièresCollectivité territorialePdt Noël Bourgeois 1 700*03 24 59 60 60www.cd08.fr
10• Centre hospitalier de Châlons Châlons-en-ChampagneCentre hospitalierDir. Hubert Asperge 1 66003 26 69 60 60www.ch-chalonsenchampagne.fr
11• Communauté urbaine du Grand Reims Reims Communauté urbainePdt Arnaud Robinet 1 60203 26 77 78 79www.grandreims.fr
12• Centre hospitalier de Soissons Soissons Centre hospitalierDir. Eric Lagardère 1 60003 23 75 70 70www.ch-soissons.fr
13• EPSMM de la Marne Châlons-en-ChampagneSanté Dir. F.A. Cazorla-Seignol 1 33803 26 70 37 37www.epsm-marne.fr
14• Ville et CAC Châlons-en-Champagne Châlons-en-ChampagneCollectivité Maire Benoist Apparu 1 288*03 26 69 38 38www.chalonsenchampagne.fr
15• EPSMD de l'Aisne Prémontré Activité hospit. santé mentale DG Laurent Barret 1 23203 23 23 66 66www.epsmd-aisne.fr
16• Centre hospitalier de Laon Laon Centre hospitalierDir. Julien Dupain 1 200*03 23 24 33 33www.ch-laon.fr
16• Ville de Charleville-Mézières Charleville-MézièresCommune Maire Boris Ravignon 1 200*03 24 32 40 00www.charleville-mezieres.fr
18• Centre hospitalier Auban Moët Épernay Activités hospitalièresDG Laetitia Micaelli-Flender 1 001*03 26 58 70 00www.ch-epernay.fr
19 8e RMAT (Régiment du matériel) (Armée de Terre) Mourmelon-le-Grand Maintenance mat. terrestres Chef de corps Col. H. Antegnard 1 00003 26 63 77 16www.facebook.com/8eRMAT
19• Centre hospitalier Jeanne de Navarre Château-ThierryCentre hospitalierDir. par intérim Eric Lagardère 1 000*03 23 69 66 00www.ch-chateau-thierry.fr
19• Ville de Saint-Quentin Saint-Quentin Commune Maire et Pdte Agglo F. Macarez 1 00003 23 06 90 00www.saint-quentin.fr
Un séminaire d’entreprise est-il forcément synonyme de défilé d’intervenants devant un micro. Plus maintenant, répondent les professionnels du secteur.
Un show de drones pour animer un séminaire d’entreprise, c’est ce que propose, entre autres, le Rémois Bruno Marlois.
Imaginez sortir d’une matinée de réunions et vous installer, quelques mètres plus loin, dans des tribunes pour assister à des courses hippiques.
Cette offre de séminaire hors du commun existe dans l’Aisne, à l’hippodrome de La Capelle, qui met à disposition des entreprises ses salons pouvant accueillir une cinquantaine de personnes alors même que les sabots de chevaux martèlent les champs de courses. « C’est une proposition qui a du succès, assure Jérôme Langhendries, directeur du site. On peut aussi accueillir de plus grands groupes pendant les courses. Leclerc et Eiffage, par exemple, sont venus avec 600 personnes, sous chapiteau. »
Ces dernières années, et même si de nombreux séminaires d’entreprises sont toujours « traditionnels », rappelle Fanny Poplimont, à la tête de l’agence rémoise d’événementiel CP Event, « on nous demande de plus en plus d’éviter le côté pupitre-micro », constate Bruno Marlois. Le Rémois, avec sa société Mazing, anime des séminaires, entre autres, depuis près de deux décennies.
Privé d’activité pendant la crise sanitaire, il a ajouté une nouvelle corde à son arc : Magic Drone, une société de spectacles de drones devenue « carrément complémentaire » de son activité initiale puisqu’elle lui permet d’animer des séminaires « pas toutes les semaines, mais tout au long de l’année, en France comme à l’étranger ».
« J’ai investi dans 200 drones en plein Covid, racontet-il. Et dès la sortie de crise, on a pu faire de belles choses. On a quasiment commencé sur le toit du Stade de France, pour Xbox et la Fédération française de football. On travaille aussi en local, notamment pour des maisons de champagne. »
Ces dernières sont par ailleurs prisées des entreprises extérieures à la région qui viennent y tenir leurs séminaires. Balades dans le vignoble et visites de caves sont « très demandées, souligne Fanny Poplimont. Récemment, on a organisé une initiation au sabrage
de bouteilles, avec intronisation au sein d’une confrérie ». Et quand ce ne sont pas les drones ou les vignes qui jouent les stars du colloque, ceux-ci peuvent être « scénarisés, poursuit M. Marlois. Ça passe par de la technique, du décor immersif ou un jeu de comédiens ».
« Ça crée un petit décalage, confirme Fanny Poplimont. Les gens se demandent qui sont ces personnages un peu dérangeants au départ, et qui vont finalement révéler leur identité et évoquer le thème du séminaire de façon ludique, parfois jusqu’au théâtre d’improvisation avec les clients. » De quoi rendre « les messages que souhaite faire passer l’entreprise beaucoup plus marquants, les gens deviennent acteurs de l’événement ».
Séminaires
Situé au cœur des Ardennes, l’Hôtel le Château Fort de Sedan offre un cadre exceptionnel pour l’organisation de séminaires et d’évènements professionnels. Niché dans l’enceinte du plus grand Château Fort d’Europe, l’hôtel allie histoire, modernité et confort, créant un environnement propice à la réflexion, à l’échange et à la créativité. Qu’il s’agisse d’un séminaire de quelques heures ou d’un évènement résidentiel de plusieurs jours, notre équipe vous propose des formules adaptées à votre budget et à vos objectifs pour vous garantir une expérience professionnelle de qualité. Les pauses-café, déjeuners et dîners peuvent être organisés dans le restaurant de l’hôtel La Principauté, qui propose une cuisine raffinée et de saison. Osez le Château Fort pour votre séminaire, un lieu historique exceptionnel.
Porte des Princes 08200 Sedan Tél. 03 24 26 11 00 contact@hotel-lechateaufort.fr
Espace réunion Nb pers.Vidéoprojecteur / Sono / WifiBar / Restaurant Nb chambres Parking 250 Oui Oui
Salles de 10 à 140 m2 pouvant accueillir jusqu’à 100 personnes. Mise disposition du ifi, idéopro ecteur, paper oard, oui oire et ac ine café.
Prestation repas possi e petit dé euner, dé euner, d ner, coc tai dinatoire, soirée t e. ous pou ons é a e ent ettre otre disposition des tesses d accuei .
Les salles se situent au 1er éta e sans ascenseur. Par in ratuit.Proc e tramway. e is sur esure nous nous adaptons os esoins.
Secteur Neuvillette 1, rue en Mémoire des Harkis 51100 REIMS lasalledusourire@gmail.com 06 58 76 34 22
Entièrement rénové, notre hôtel s’est transformé en une authentique Maison d’Artistes. Tout est organisé pour la réussite de os sé ours une ta e our ande o notre c ef sé ectionne des produits frais et de saison des espaces de tra ai pour des réunions connectées, des espaces de ie u ineu inspirant un tra ai co a oratif.
Pour vos réunions : es espaces équipés odu a es pour réunir usqu personnes, a u i re du our, c i atisés, sonorisés et connectés a ec s st e de isio conférence ifi ratuit dans tous es espaces Par in ratuit de p aces, co prenant ornes de rec ar e é ectrique
Venez vivre une expérience unique
2 rue Gabriel Voisin 51100 Reims Tel. 03.26.05.41.78 h0363-sb@accor.com
Nb chambresClassement
Consultant RH et management depuis une quinzaine d’années, avec près de 250 clients dans le Grand Est, les Hauts-de-France et la région parisienne, le Rémois Bruno Baussart met régulièrement en place des actions de team building.
C’est un terme générique qui regroupe tout un tas de notions autour de la vie d’une entreprise : la communication, l’efficacité, la cohésion, la motivation, la productivité et ce qui chapeaute tout cela, le bien-être des salariés qui doit être au cœur des réflexions du patron ou/et du responsable des ressources humaines. Certains font du team building ou du coaching parce que c’est à la mode : c’est une erreur, cela doit correspondre à un besoin.
C’est sans doute le plus difficile, il faut prendre en compte la culture d’entreprise – on ne va pas proposer la même chose à une fonderie ou à une start-up – mais aussi la personnalité de chacun. Le saut à l’élastique, c’est sensationnel. Pour autant, vous n’embarquerez jamais tout le monde. Même chose pour une activité qui demande des capacités physiques comme une randonnée ou même du karting. Il faut que tous les participants adhèrent pour atteindre cet objectif de cohésion, je conseille donc de miser sur des choses simples comme un cours de cuisine, un escape game, c’est ce qui marche le mieux. Par ailleurs, il est préférable, si ce n’est indispensable, d’organiser cette animation en dehors de l’entreprise sinon les salariés auront l’impression d’être au travail ou alors, au moment de la pause, iront voir les collègues pour parler d’un dossier, on perd alors tout le bénéfice du team building.
Complètement, au même titre que le Covid. Le besoin de cohésion est flagrant quand les salariés s’éloignent physi-
« Certaines entreprises font du team building ou du coaching parce que c’est à la mode : c’est une erreur, cela doit correspondre à un besoin », estime Bruno Baussart.
quement de l’entreprise. Avoir ses collègues au téléphone ou faire des visios ne suffit pas. Mais même sans le télétravail, on voit parfois des gens qui s’enferment dans leur bureau, qui communiquent par mail alors que le collègue est à l’étage du dessus et ça, c’est un signal qu’il ne faut pas négliger.
L’ON
SONT DE L’HISTOIRE ANCIENNE ?
Absolument pas ! Le team building est un outil parmi d’autres dans la gestion d’une entreprise, il n’est pas une fin en soi. Utilisé seul, c’est un pansement sur une jambe de bois. Il ne faut pas s’arrêter à ça et coupler cette activité sympa à une formation, par exemple sur l’engagement ou une sensibilisation au développement personnel. Par ailleurs, pour qu’elle soit efficace, il est important d’expliquer aux salariés pourquoi on met en place une activité de cohésion, quels sont les objectifs recherchés, sinon ça n’a pas de sens car les participants ne se sentiront pas impliqués. J’ajouterai enfin que parfois, selon les problématiques rencontrées, des actions individuelles sont préférables.
Lucie Lefebvre
Meilleur bar ambiance de France en 2018, le Bootlegger vous accuei e pour os é éne ents d entreprise, soirée de fin d année, pot de départ, ate ier tea ui din pour apprendre faire des coc tai s et eur istoire usque personnes . otre éta isse ent ous accuei e e idi ou e soir, nous personna isons et adaptons nos ser ices. e is sur esure. ans une a iance année et pro i ition, nous ous proposons un pane d artistes pour os soirées a icien, danseuses seurs, roupes . ous accuei ons es roupes usque personnes, ors terrasse.
Le Bootlegger 4 rue Gaston Boyer - 51100 Reims cyprien.paleni@outlook.fr
Tél. 06 17 98 18 93 https://www.facebook.com/bootlegger51
r anise os é éne ents au a aret en fonction de os en ies Privatisez le Kabaret pour un événement sur mesure. Séminaire, soirée de a a, soirée de fin d année ou tout autre é éne ent. os équipes sauront s adapter et ous aider or aniser os festi ités dans ce ieu unique et é é ant
Avec ou sans revue music-hall, avec ou sans artiste, avec ou sans repas. 1 100 places en formule séminaire (chaises). 750 places en formule repas/spectacle (tables).
18 rue Nicolas Appert 51430 TINQUEUX
Informations et renseignements au 03.26.04.11.11 ou sur sebastien.bocahu@le-k-reims.com www.le-k-reims.comw
À proximité immédiate du centre historique de Charleville-Mézières, le 75 offre 4 salles de capacités et ambiances différentes, toutes climatisées et équipées. De 20 à 520 places : assemblée générale, séminaires, congrès, formations, présentations de produits... Des équipements techniques haut de gamme, son, éclairage et vidéo, acc s ifi tr s aut dé it fi re. Cocktail dinatoire, repas d’affaires, petits déjeuners, pour une solution complète et sur mesure. Parking privé.
75, rue Forest - 08000 Charleville-Mézières
Tél. 03 24 55 00 00 contact@75fa.fr www.75forestavenue.com
Nombre de sallesNombre de placesParking privé Wifi
4 de 20 à 520 Oui Très haut débit fibre
Vous souhaitez organiser un évènement unique et personnalisé pour vos clients, vos équipes ou vos collaborateurs ?
Le cinéma Pathé Thillois vous propose 13 salles, de 90 à 500 fauteuils, associant la pointe de la technologie à un confort optimal. Profite en e c usi ité de a tec no o ie aser dans des sa es ultra-confort pour une immersion totale.
Pathé Thillois
Parc Millesime 51370 thillois https://pro.pathe.fr/
Vous souhaitez partager un moment d’échange avec vos collaborateurs ou vos clients ?
A proximité du centre-ville de Reims, le journal L’union vous propose des espaces modernes pour organiser vos évènements d’entreprise au sein de la Rossel Médias Factory. Cet espace multimédia qui vit au rythme de l’actualité vous offre la possibilité d’organiser des manifestations sur-mesure : assemblées, conférences, team building, forums en journée ou en soirée… et vous permet de réunir jusqu’à 100 personnes pour un moment convivial. Bénéficiez d’un accompagnement personnalisé, de salles entièrement équipées, modulables et climatisées ainsi que l’accès à un parking privé et sécurisé.
6, rue Gutenberg - 51100 Reims Tél. 03 26 50 50 50 www.lunion.com contact@rosselestmedias.fr
CapacitéSalles de réunionWifi Amphithéâtre Salles de réception ParkingAccessibilité 100 2 Oui100 pers. 1 OuiOui
PRESSORIA : là où le champagne prend tous ses sens
Vous cherchez un lieu à la fois original, historique et moderne ? Chez Pressoria, nous a ons c ur de ettre profit notre cadre ini ita e pour transfor er os é ne ents en sou enirs inou ia es.
2000m² en intérieur : Pressoria, c est d a ord un parcours de isite sensorielle de 10 salles dans lesquelles vous (re)découvrez le champagne à travers le prisme de la poésie, de l’émotion et de l’émerveillement grâce à des dispositifs tec no o iques inno ants, interactifs et udiques.
730m² de terrasse ouverte sur le vignoble : vous cherchez un lieu qui rendra otre é ne ent inou ia e Pressoria, c est aussi une a nifique terrasse a ec une des p us e es ues de a ré ion un panora a i prena e de rés sur es coteau istoriques d c assés au Patri oine ondia de . 3 salons privatifs : nic és dans un ti ent ric e d istoire, nos sa ons sont à disposition pour accueillir réunions, séminaires, cocktails, dîners…
Découvrez le Domaine « Aux Hirondelles du Chêne » de Sébastien Guinand à Leuvrigny, un lieu d’exception pour vos séminaires en plein cœur de la Champagne. Accueillant de 1 à 50 personnes en résidentiel et jusque 500 personnes en cocktail dans le parc, le domaine propose un hébergement confortable, une restauration sur mesure (du cocktail au repas servis à table), des soirées à thèmes festifs (musique, arao é . Profite d équipe ents aut de a e sa e de réunion équipée a ec ia a fi re, atérie de sonorisation. ous pou e aussi, apr s otre ournée de réunion, profite de a piscine c auffée, du acu i, du sauna, de la salle de jeux. Détendez-vous dans un parc de 1,5 hectare parfait pour des activités de team building, renforçant ainsi la cohésion de votre équipe. Offrez à vos collaborateurs un moment de ressourcement dans un cadre naturel et apaisant, propice au travail, à la cohésion d’équipe et à la détente.
Pressoria 11 Bd Pierre Cheval - 51160 Aÿ-Champagne
Tél. 03 51 25 52 23 event@pressoria.com https://pressoria.com/
Un
4 place du 46e R.I., 51700 Leuvrigny Tél. 06 45 64 89 90 www.auxhirondellesduchene.com contact@auxhirondellesduchene.com
*Voilà ce que ça fait de se sentir bien.
Etre aux côtés de ceux qui s’engagent, c’est aussi cela être utile !