"100 000 arbres pour demain, nouvelle saison" Supplément de 8 pages de La Voix du Nord

Supplément au journal du Vendredi 25 septembre 2020 - Ne peut être vendu séparément - Directeur de la publication : Gabriel d’Harcourt - Imprimerie : ZI La Pilaterie, rue du Houblon, 59700 Marcq-en-Barœul

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Photo Thierry Thorel

ENSEMBLE, PARTICIPONS AU REBOISEMENT DU NORD ET DU PAS-DE-CALAIS

100 000 ARBRES, NOUVELLE SAISON Dans le cadre de son plan ‘‘arbres’’, le Conseil Régional soutienT l’opération ‘‘100 000 arbres pour demain’’ de La Voix du Nord

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Vendredi 25 septembre 2020

100 000 arbres pour demain

La nouvelle saison de plantations est lancée !

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Planter, toujours, encore planter.

La saison 2 de notre opération 100 000 arbres pour demain démarre avec ce supplément.

Le confinement n’a pas eu raison de notre engagement pour contribuer à la reforestation de la région la moins boisée de France.

a saison 1 avait débuté en septembre 2019 suite à l’engagement de La Voix du Nord de planter, en quelques hivers, 100 000 arbres dans le cadre de son nouveau projet « Ensemble, écrire la nouvelle histoire du Nord ». À nos côtés, les Planteurs volontaires de Lille – 135 000 arbres plantés en sept hivers avec 8 000 bénévoles (page 8) – et ENRx, l’organisme qui gère les parcs naturels régionaux.

Ensemble, nous nous étions lancés dans un projet ambitieux, né de la volonté de notre journal d’être utile aux territoires et avec l’esprit des participations écocitoyennes les plus collaboratives possibles. Un supplément en septembre 2019 pour financer les premières

YANNICK BOUCHER

plantations, une cagnotte en ligne pour un financement participatif avec plus de 400 donateurs particuliers (une cagnotte aujourd’hui relancée) : la saison s’était achevée au printemps 2020 avec 10 675 arbres plantés partout dans la région.

Ces 21 chantiers racontent déjà de belles histoires. Des haies pour préserver la qualité de l’eau à Houplin-Ancoisne ou favoriser la biodiversité à Nomain ou Beaudignies. Des vergers au Quesnoy, à Jolimetz (page 4) ou Mons-en-Pévèle. Des arbres contre les inondations à Radinghem ou contre l’érosion des sols à Calais. Des arbres à Tourcoing contre la canicule, à Vicq et Quarouble (page 6) pour des corridors écologiques à vocation pédagogique, pour apprendre la nature aux enfants.

L’environnement reste le parent pauvre du Nord et du Pas-deCalais. Plus de la moitié de leurs espèces sauvages est menacée à court et moyen termes. Avec l’arbre, les espèces reviennent vite, la faune et la flore sont préservées, le paysage peut renaître, le CO2 responsable du réchauffement climatique peut être capté. Une rangée d’arbres dans une rue diminue par deux les poussières entrant dans les maisons. Un petit parc arboré fait baisser la température de plusieurs degrés pendant les canicules. L’arbre évade, recentre, apaise. La beauté du monde dépend de lui. Donner 5 € pour un arbre, prendre du temps pour le mettre en terre, c’est aider la région à mieux vivre et respirer, en toute responsabilité.

Depuis le lancement de l’opération, 10 675 plantations d’arbre ont été financées.

Grâce aux recettes publicitaires de ce supplément, quelque 15 000 arbres de plus pourront être plantés en 2020 et 2021.

Vous aussi contribuez au reboisement du Nord et du Pas-de-Calais en faisant un don sur vdn.lv/arbres.

Tous les détails sur 100000arbres.fr.

100 000 arbrs pour demain

Calais

Ruminghem

Les plantations 2019-2020 Roubaix et les premiers projets Villeneuve-d’Ascq pour 2020-2021

Cassel Tourcoing

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Mons-en-Pévèle Houplin-Ancoisne

Radinghem

Nomain Bersée

Gondecourt

Fresnes-sur-Escaut

Jolimetz Vicq

Vred

Quarouble Maubeuge

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Le Quesnoy

Vergers

Beaudignies

Arbres et arbustes, haies et boisements x

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Nombre de projets dans la ville

Bertry Arbres déjà plantés

Arbres à planter

Marbaix Infographie

Syl. LEFEBVRE

AGIR POUR L’AVENIR DE NOTRE TERRITOIRE

credit-agricole.fr Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Nord de France, Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de Crédit, dont le siège social est : 10 avenue Foch BP 369, 59020 Lille Cedex, 440 676 559 RCS LILLE METROPOLE. Société de courtage d’assurance immatriculée au registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (ORIAS) sous le n° 07 019 406 (www.orias.fr). © Crédit photo : Adobe Stock, E. Delbergue - Une création www.laconfection.fr.

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ET S’ENGAGER COMME LA BANQUE DES TRANSITIONS

GV03.

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Vendredi 25 septembre 2020

100 000 arbres pour demain

Les jolis vergers pommiers de Jolimetz

Martine se lève et se couche avec une pomme quand Jean-Michel tricote avec ses échelles de douze mètres, d’arbre en arbre. La récolte bat son plein et le verger respire, se ressource et se retrouve. YANNICK BOUCHER

Le verger de Martine et Jean-Michel Dubois, ce sont 300 pommiers répartis sur vingt hectares dans l’Avesnois. Photos Pierre Rouanet

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es sauts se remplissent, elle se baisse 300 fois dans la journée, longue journée. Lui, grimpe et descend, il ramasse aussi bien sûr.

Il fait beau sous les arbres et le petit vent chaud de cet aprèsmidi d’un nouvel automne nous apporterait presque les senteurs de la grande ombre portée par les arborescences voisines de Mormal. C’est Jolimetz, le village des pommes, jus et cidre, paniers composés de variétés anciennes. C’est un verger magnifique sur vingt hectares, plus de 300 arbres mûrs qui attendent le soulagement de la cueillette, au rythme de la cloche de l’église.

« AUJOURD’HUI, TU BOIS DU JUS, TU SAUVES LE PAYSAGE. » Guillaume Bruneaux, du centre régional de ressources génétiques

Martine et Jean-Michel Dubois ne traînent pas, la pomme doit être cueillie à parfaite maturité.

C’est le cahier des charges proGV04.

posé par le verger conservatoire d’ENRx, le gestionnaire des parcs naturels régionaux. « Les pommes de Martine et Jean-Michel seront mélangées avec celles d’autres collègues du parc naturel de l’Avesnois pour assembler dans un même jus les tonalités acidulées et

fruitées », explique Guillaume Bruneaux, chargé de la valorisation du patrimoine fruitier au centre régional des ressources génétiques(1). La recherche d’homogénéité garantit le goût et l’exigence d’une absence de traitements chimiques de synthèse ajoutée à l’authenticité du

L’AVESNOIS GROSSE POMME Il y a encore moins de cent ans que l’Avesnois était la première région productrice de pommes et donc de cidre en France.

Les paysans avaient la main ancestrale sur les vergers, omniprésents dans les fagnes bocagères du sud du Nord. C’était avant la spécialisation de l’agriculture lorsqu’il fut décidé à Paris, après la guerre de 40, qu’il fallait choisir entre les pommiers et les vaches, entre les arbres et le lait. Les primes à l’arrachage des vergers haute tige aiguisèrent l’appétit financier des « exploitants agricoles ». Les arbres tombèrent, ne laissant plus qu’une trace dans la mémoire foncière, une ombre dans les paysages, le souvenir des Lanscailler, Sang de bœuf, Double des Vosges, Marie Doudou ou Reinette de France, entre autres innombrables variétés abondamment récoltées dans nos campagnes jusqu’à la fin des années cinquante.

Sauf qu’à présent, le progrès désigne le retour du verger et, avec lui, de toute une filière renaissante. Ici, dix producteurs de pommes ont créé, avec le parc naturel de l’Avesnois, l’association des Vergers Haute Tige de l’Avesnois. Les pommes sont assemblées dans des jus recherchés, cette agroforesterie fruitière préservant les variétés, le paysage des terroirs et l’amour du métier. Y.B. www.parc-naturel-avesnois.fr

terroir séduit de plus en plus le consommateur.

90 arbres haute tige supplémentaires L’opération 100 000 arbres pour demain a permis de planter 90 arbres supplémentaires cette année. Ils sont en haute tige, ont mis cinq à sept ans à pousser avant d’être plantés contre deux à trois ans pour les arbres basse tige, « les Formule 1 du pommier ».

Un arbre basse tige vivra vingtcinq à trente ans, un haute tige est programmé pour être centenaire mais il ne livrera sa première grosse production qu’au bout d’une quinzaine d’années.

Voilà qui est exigeant et se mérite dans les ventes directes à la ferme, exclusives pour les Dubois. « Aujourd’hui, tu bois du jus, tu sauves le paysage », conclut Guillaume Bruneaux.

Rafraîchissant. Émanation d’ENRx, le CRRG est chargé de la conservation de plus de 1 500 variétés anciennes de pommiers, poiriers, cerisiers et pruniers dans huit sites répartis dans le Nord et le Pas-de-Calais pour une surface totale de 230 hectares.

(1)

PLANTONS LE DÉCOR Cette belle initiative d’ENRx, le gestionnaire des parcs naturels régionaux, a vu le jour il y aura trente ans l’année prochaine, succès garanti par la sortie, à chaque automne, d’un catalogue de 150 espèces et variétés de végétaux, arbres et arbustes en tête. Plus de 100 000 plants ont été vendus l’an dernier et la nouvelle campagne débute cette année sur le thème de « l’arbre, source de bien-être ». Il suffit de passer commande et de la retirer dans des lieux de collecte indiqués sur le site www.plantonsledecor.fr.

Les arbres sont tous d’essences locales et ont poussé chez des pépiniéristes de nos territoires – pour conserver le patrimoine génétique – et sans traitements chimiques de synthèse.

Qualité et origines garanties.

L’ADEME accélérateur de la transition écologique dans les Hauts-de-France

C’est dans cette perspective que la direction régionale Hauts-de-France est actrice et contributrice de la Troisième Révolution Industrielle/Rev3 animée par la Région et la Chambre de Commerce et d’Industrie Régionale.

Concrètement, l’équipe Hauts-de-France : -

accompagne tous les acteurs (collectivités, entreprises et citoyens), relais et médias ; propose une ingénierie de financement de projets ; évalue, capitalise et valorise les résultats des actions qu’elle soutient ; propose des scenarii prospectifs ; soutient la Recherche & Développement et l’Innovation (RDI).

Chaque année, l’ADEME avec l’Etat et la Région soutient plusieurs centaines de projets en Hauts-de-France, notamment dans le cadre du Contrat de plan État-Région (CPER).

A ce titre, un fonds commun a été créé : le Fonds Régional d’Amplification de la Troisième Révolution Industrielle (FRATRI).

Par ailleurs, l’État a doté l’ADEME de crédits spécifiques pour aider à déployer la politique déchets, au travers du Fonds Economie Circulaire ou pour favoriser via le Fonds Chaleur le développement de la production de chaleur renouvelable.

Quelques chiffres-clés : Les aides engagées par l’ADEME dans les Hauts-de-France représentent en moyenne un montant annuel de l’ordre de 65 M€.

En terme d’emplois, les actions de l’ADEME en 2019 ont contribué par exemple à créer 117 emplois et à maintenir 360 emplois en région.

Depuis 2009, 250 000 équivalents logements sont chauffés par des installations valorisant les énergies renouvelables (données 2019).

2 230 € : c’est le montant moyen annuel de gain économique pour un ménage ayant réalisé des travaux de rénovation énergétique, engagé dans une démarche « zéro déchet » et en faveur d’une mobilité douce soit l’équivalent d’un salaire mensuel moyen économisé sur un an ou un treizième mois.

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L’ADEME - l’Agence de la transition écologique -, est résolument engagée face aux grands défis de l’urgence climatique et de la préservation des ressources. Sur tous les fronts, l’agence mobilise les citoyens, les acteurs économiques et les territoires en leur donnant les moyens de progresser vers une société économe en ressources, plus sobre en carbone, plus juste et harmonieuse.

Dans tous les domaines - énergie, air, économie circulaire, gaspillage alimentaire, déchets, transport, sols… - l’ADEME conseille, facilite et aide au financement de nombreux projets, de la recherche jusqu’au partage des solutions.Elle est au service des politiques publiques en mettant à disposition ses capacités d’expertise et de prospective.L’ADEME est un établissement public sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Pour en savoir plus : hauts-de-france.ademe.fr Tél : 03 27 95 89 70 Mel : ademe.hauts-de-france@ademe.fr GV05.

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Vendredi 25 septembre 2020

100 000 arbres pour demain

Vicq-Quarouble par les liens du tronc commun T

out était prêt au début du mois de mars mais un virus a tout figé sur place ici, au nord-est de Valenciennes.

Un petit kilomètre sépare les deux parcelles d’un peu plus d’un hectare chacune, l’une à Vicq, l’autre à Quarouble. Des parcelles reliées par quelques linéaires de haies et par un champ de maïs survolé par la rapacité perçante des busards, sur cette terre à l’histoire précisément singulière.

Il y a un siècle que les chevaux remontés presque aveugles de la mine se reposaient à la surface, reprenant de la vitalité après des années de labeur au fond. Ces prairies étaient pour eux, en partage de leur sacrifice, avant que la mécanisation les remplace et que sonne l’heure du peuplier dont on devait exploiter le bois. « Les Charbonnages de France étaient de grands propriétaires terriens, explique Fabrice Desort du parc naturel régional Scarpe-Escaut.

Leur service bois & forêt travaillait en 3x8, l’équipe de nuit se chargeait de l’entretien du matériel de coupe du bois. » Des activités de pleine nature Les Houillères ne sont plus là, les élus locaux ont repris la main, portant un projet Gaïa sur l’histoire des races animales, projet mort-né. Les peupliers furent alors plantés mais on imagina une autre valeur ajoutée à ce site au sol encore riche. « À Vicq, on avait un souci avec la peupleraie dégradée par les attaques successives de rouilles », selon Jean-Charles Dulion. Monsieur le maire

« SANS LES HABITANTS, IL N’Y AURAIT PAS DE PARC NATUREL ET SA PROTECTION DES ESPACES. » Fabrice Desort, du parc naturel régional Scarpe-Escaut GV06.

Deux petits projets jumeaux, la même volonté d’offrir une vitrine sur la reconversion de peupleraies en feuillus diversifiés. Un corridor écologique se met en place avec les habitants et les enfants. YANNICK BOUCHER

Des chemins de randonnée sont prévus entre les parcelles de Vicq (ci-dessus) et Quarouble (ci-dessous).

Quelque 240 pommiers, charmes, chênes sessiles et noisetiers doivent être plantés à Vicq et 1500 érables et chênes sessiles à Quarouble. Photos Christophe Lefebvre

s’adresse au parc naturel régional et, en septembre 2019, on décide de replanter. Vicq et ses 1 500 habitants ont besoin d’un espace boisé aménagé pour accueillir des activités de pleine nature avec séjours en tente pour les enfants. L’opération 100 000 arbres pour demain offre 20 pommiers haute tige pour un verger pédagogique et un îlot boisé avec des essences forestières de variétés régionales (charme, chêne sessile, noisetier), soit 240 arbres.

Le chantier doit être réalisé en fin d’année avec les écoles (CM1, CM2), les jeunes du centre social intercommunal Le Phare (Onnaing, Vicq, Quarouble) et des bénévoles. Les pommes seront pressées avec les habitants du quartier pavillonnaire qui borde la parcelle et les travailleurs en insertion du projet Trans’vert prendront le relais en cas de besoin.

La haie tente de revenir « Le même esprit s’applique à la parcelle de Quarouble, juste en face », ajoute Fabrice Desort. Avec la participation écocitoyenne, c’est l’autre intérêt du projet : relier les deux parcelles boisées ferait naître un corridor écologique encouragé par la restauration progressive du maillage bocager. La haie tente de revenir, avec tout ce qu’elle offre pour la biodiversité et la richesse paysagère, le lien avec la mémoire, le legs générationnel. « De nombreux élus locaux ont ce type de projets en tête, selon Fabrice. C’est important de les aider car sans les habitants associés, il n’y aurait pas de parc naturel et sa protection des espaces. » L’ancienne peupleraie de Quarouble sera plantée de près de 1 500 arbres associant érable et chêne sessile, moins gourmands en eau, plus résistants aux sécheresses à venir. Elle intégrera aussi un lot attenant de 70 hectares, dont 20 déjà boisés. Des chemins de randonnée sont prévus jusqu’à Vicq.

La belle promenade sous les arbres.

QUI SOMMES-NOUS ?

Le Groupe IRCEM est un Groupe de Protection Sociale qui s’inscrit depuis plus de 45 ans dans le paysage IUDQoDLV GHV HPSORLV GH OD IDPLOOH j GRPLFLOH ,O D SRXU YRFDWLRQ GH SURWpJHU Hႈcacement les salariĂŠs de la IDPLOOH OHV SDUWLFXOLHUV HPployeurs et les retraitĂŠs du secteur des consĂŠquences ÂżQDQFLqUHV OLpHV DX[ ULVTXHV de la vie que sont par exemple la vieillesse, la maladie, l’invaOLGLWp HW OH FK{PDJH

Le Groupe IRCEM s’engage pour prÊserver l’environnement Dès 2009, le Groupe IRCEM a montrÊ son implication dans le dÊveloppement durable en signant la Charte d’engagement d’amÊlioration en faveur du dÊveloppement durable.

Cette annĂŠe, le Groupe concrĂŠtise son engagement en adhĂŠrant au Global Compact France.

s’engager dans une dÊmarche  papiers responsables 

RECYCLER POUR ProtÊger l’environnement

Depuis plusieurs annÊes, le Groupe IRCEM utilise du papier recyclÊ et s’est engagÊ dans une dÊmarche  papiers responsables . Il a ainsi rÊalisÊ une Êconomie substantielle, tant pour l’environnement TXH VXU XQ SODQ ¿QDQFLHU (Q DGKpUDQW j Citeo, sociÊtÊ dÊdiÊe aux entreprises pour leur permettre de rÊduire leur impact enviURQQHPHQWDO OH *URXSH ,5&(0 UpSRQG j son obligation de  ResponsabilitÊ Élargie GX 3URGXFWHXU ª HW GpOqJXH j &LWHR OD JHVWLRQ GH OD ¿Q GH YLH GH VHV SDSLHUV PLV VXU OH PDUFKp HQ )UDQFH (OOH SDUWLFLSH j OœpFRQRPLH FLUFXODLUH GH OD ¿OLqUH 3DSLHUV HQ XWLOLVDQW 100% de papiers issus de forêts gÊrÊes durablement. Le Groupe IRCEM a apportÊ une contribution de 4 014 euros en 2019, FH TXL D ¿QDQFp OD FROOHFWH GHV SDSLHUV GH KDELWDQWV VRLW XQ recyclage de 40 tonnes de papiers.

Le Groupe IRCEM valorise 100% des dÊchets papiers en assurant leur recyclage et en crÊant des emplois solidaires. Ainsi, la sociÊtÊ nordiste d’insertion, ELISE, collecte, dÊtruit et recycle rÊgulièrement le papier.

En 2019, avec une baisse considĂŠrable de sa consommation de papier, la sociĂŠtĂŠ a collectĂŠ plus de 17 tonnes de papier (contre 20 tonnes en 2018 et 31 tonnes en 2017).

DĂŠmatĂŠrialiser : un pari gagnant !

Avec des millions de documents imprimÊs HW HQYR\pV FKDTXH DQQpH OD GpPDWpULDOLsation est un enjeu considÊrable auquel le *URXSH ,5&(0 UpSRQG SDU OD WHFKQRORJLH Rien qu’en 2019, près de 2,4 millions de documents ont ÊtÊ numÊrisÊs sur tous les mÊtiers du Groupe. Autant de papier en PRLQV XWLOLVp DX EpQp¿FH GH OœHQYLURQQHPHQW

dÊvelopper les services numÊriques Les Êchanges par email se dÊveloppent avec, en 2019 : - 110 725 mails reçus (avec pièce jointe), - 49 608 clients distincts concernÊs par des mails.

La consultation de l’espace client sur le portail www.ircem.com est devenue XQ UpÀH[H FOLHQWV GLVWLQFWV RQW consultÊ leur Espace Client pour utiliser ses services et pour rÊaliser des actes de JHVWLRQ FRPPH XQ FKDQJHPHQW GœDGUHVVH de RIB, de donnÊes de communication PDLO RX WpOpSKRQH HW OHXUV SUpIpUHQFHV GH communication), ou encore pour joindre XQH SLqFH PDQTXDQWH Et même en mobilitÊ‌ 22 548 clients distincts ont utilisÊ l’application mobile  IRCEM Espace Client  (disponible sur le Play Store ou l’App Store) en 2019 pour voir pFUDQV 7UqV HQFRXUDJHDQW

la digitalisation au coeur de la stratÊgie du groupe Le Groupe IRCEM a mis en place le 1er service de demande d’aide sociale individuelle dÊmatÊrialisÊe dans un groupe de protection VRFLDOH 8QH GpPDWpULDOLVDWLRQ TXL VœLQVFULW XQH IRLV HQFRUH GDQV OHV REMHFWLIV GX GpYHORSSHPHQW GXUDEOH

Vous souhaitez en savoir plus ? &RQVXOWH] OD 'pFODUDWLRQ GH SHUIRUPDQFH H[WUD ÂżQDQFLqUH (anciennement ÂŤ Rapport RSE Âť) du Groupe IRCEM sur le site : 2000681158VD

www.ircem.eu

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8 100 000 arbres pour demain « L’arbre est notre allié pendant les crises » Vendredi 25 septembre 2020

Marie-France Wojciechowski préside les Planteurs volontaires(1) à Lille, une association qui a planté plus de 135 000 arbres en sept hivers avec 8 000 bénévoles. Pour elle, le reboisement de la région est plus que jamais une priorité.

Justement, aujourd’hui, tout le monde veut planter.

Vous devriez être satisfaite ?

C’est une bonne chose mais attention à ne pas faire n’importe quoi. L’arbre, les bois, la forêt, l’agroforesterie, c’est le pilier de la transition écologique. Donner de l’argent pour planter, c’est bien. Dans leur inconscient, les organismes, les entreprises doivent sentir que quelque chose ne tourne pas rond avec l’environnement, alors ils nous demandent de planter. Mais il faut aller plus loin, inscrire la protection des espaces plantés dans les documents d’urbanisme. C’est vital pour protéger nos paysages.

PROPOS RECUEILLIS PAR YANNICK BOUCHER

que la plupart des gens ne réalisent pas encore. On ne se focalise que sur ce qui stresse, le virus, les mauvaises nouvelles.

La période est difficile, je ne suis pas naïve, mais avec l’arbre, on peut s’évader de tous nos problèmes. En plantant.

« SI ON VEUT GARDER LA SANTÉ OU TOUT SIMPLEMENT LE MORAL, IL FAUT PRENDRE CONSCIENCE – ENFIN – QU’ON FAIT PARTIE DE LA NATURE. »

« Planter fait du bien et fait du lien », dites-vous…

C’est exact. À l’association, nous n’avons pas les bras pour tout faire nous-mêmes. Pour multiplier les plantations, nous engageons la participation citoyenne. Prendre une demi-journée pour planter des arbres, ça fait du bien, c’est très utile.

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planteurs-volontaires.com

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RCS 507 523 678

Parler de nature en pleine crise sanitaire, est-ce bien raisonnable ? Ça l’est d’autant plus que l’arbre a toujours été notre allié pendant les crises. Il a accompagné l’homme pour le chauffer et le nourrir avec le feu, pour le mettre à l’abri et, à présent, pour fixer le CO2 responsable du réchauffement climatique.

Pendant la canicule, nous avons mesuré la température dans le centre-ville de Comines – où je vis – et dans le parc urbain dont les 80 arbres doivent être abattus, ce que nous condamnons : il y avait deux degrés de moins sous les arbres !

Si on veut garder la santé ou tout simplement le moral, il faut prendre conscience – enfin – qu’on fait partie de la nature, ce

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