VERSUS SKATEZINE ET PLUS
sacs a gnole magazine numero quatre vingt douze hiver deux mille treize deux mille quatorze
Putain vous avez lu le dernier Soma? Ces cons là risquent de (de nouveau) mourir... Et j’ai toujours pas réussi à avoir une parution dans leur mag bordel! Après Chill, FTBX, Désillusion, Thrasher, Confusion, Whiteout, j’m’étais que y’aurait moyen quand même... et bien il semble que je me sois trompé!... C’est un peu comme Motörhead va falloir que je me dépêche de les voir... Bref, Fred (Demard, le chef de rédaction du mag) a quand même réussi à me dégoter un article dans Beach Brother “Skateboard annual” (voir photo ci-dessus). Du coup j’pense que dès le prochain numéro j’vais pouvoir mettre des pub Taureau Rouge et Nique à profusion tellement c’est la classe. Sinon plus sérieusement je tenais à le remercier, ainsi que l’équipe de Beach Brother, parce que, même si ça n’a jamais été le but, un peu de reconnaissance, ça fait pas de mal des fois! Bon sinon dans ce numéro, un article sur la soirée du 10 août à la Maidzan par Eddy (C’est bien gamin!) et d’autres, 5 to 1 RIP (Encore un truc bien de moins en Maurienne...), et tous les concerts des SAG vu par différentes personnes. (Presque) Un peu de skate quand même interview avec Elliot Birkin, photographe de Barcelone. Quelques conneries, comme d’hab, quelques pages sur notre trip à Lisbonne en novembre, et même une pub de Perso en dos de couverture, parce que ce mois-ci, je n’avais même plus 20 balles pour imprimer quelques copies de ce numéro! Merci à eux donc! Bon skate bande de larves! Couverture: Boris Grange aka Borrison - Photo: Sarah Covarel www.versus-skatezine.ca - https://www.facebook.com/versus.skatezine - jeremyversusdurand(at)hotmail.fr
5 to 1 Rest In Peace
C’est la mort du groupe des Five to One dont je (Boulal) vais vous faire part dans cet article... Five to one était un groupe mauriennais composé de Boris Grange au chant, Camille Savourey au clavier, Julien de La Monneraye à la batterie et percussions, de Manu Lanier à la basse et de Boulal à la guitare ; ce groupe faisait des reprises hip hop, funk, rock, blues et avait quelques compos à leur actifs, tel que Madame Alien, Pauvre Adam ou encore Unchained Freedom, titre country avec Bruss, l’harmoniciste de talent, qui avait rejoint leur rang le temps d’une saison. Ce groupe s’est formé en 2010, avec à la base Camille, Julien, Boulal et Cédric Magnin à la basse qui quitta le groupe peu de temps après. Ensuite rejoint par le célèbre « Borisson », Manu prit la basse et c’était repartit! Les reprises se succédèrent, les concerts étaient bons.
On peut noter la participation Thibaut Pasquier dans l’écriture des textes de Madame Alien ou en encore Madame Alien va mieux. Malheureusement, toutes bonnes choses ont une fin !! Après leur concert mythique aux nuits du Rock à Saint Jean de la Mort, le groupe splittera pour des raisons familiales. Enfin, on peut retrouver Camille dans un autre groupe avec Mr Ratel dont je ne connais pas le nom, Boulal a continué avec Les SAG… Mais on peut quand même s’attendre à un concert réunion peut être cet hiver 2013-2014... À suivre...
Pour célébrer les deux ans de la (seule) rampe à St Jean de la Mort, Jé et Bob ont organisé une petite fête réunissant environ une soixantaine de personnes venues d’un peu partout. La préparation de cette soirée s’est déroulée dans les règles de l’art : achat de litres et de litres de bière, réparation de la rampe, mise en place du concert des Sacs à Gnôle, vente de sweets du YCM et pour finir une sublime lettre de Jé proposant à tous les voisins de passer faire la fête car de toute façon « ils ne pourront pas regarder leur émission de tv préférée et ne seront pas apte à aller à la messe le dimanche matin … » . La soirée s’est donc parfaitement passée avec de la bonne musique, la visite de quelques voisins, des sweets vendus comme des petits pains, une bète de session skateboard, un bon barbuc, un concert des SAG et des litrons d’alcool ingurgités par environ tout le monde. Il ne nous reste plus qu’à attendre l’année prochaine pour fêter les 3 ans de la rampe ainsi que les 15 ans de Jé dans le monde du skate et les 10 ans de Versus ! Autant dire que ça va faire mal … Eddy
Renaître de ses cendres... Après cette session skate mémorable du 10 Août, et malgré quelques blancs, ou black-out, à vous lecteurs de l’interpréter à votre sauce, vient le 11 Août... ......... ................ ........... .............. ... ... ................................. .......... .......... ................. ...... ............ ................. .................... ... ............................... .................................................... ............. Une matinée de déchitritude au sein de la communauté autonome du YCM! L’étendue des dégâts, mentale et physique, se fait ressentir, alors pour se soigner et se retaper, la troupe décide de mettre toutes les chances de son côté, en buvant quelques 8.6, rhum et sûrement d’autres trucs qui traînaient par là. Pour ma part ma journée a commencé à 10h et s’est arrêtée à 12h, ensuite, c’est le néant total... quelques flashs... 200 bières renversées sur la rampe... le poignet cassé de Lionel (Dux)... le rayonnement d’un feu jamais éteint... l’action au McDonald... Me voilà réveillé, dans mon lit, perdu dans le temps et l’espace, seul face à cette journée du 11 Août que je ne croyais être qu’un rêve... ............ ......... ..... ....... ............................................................. ........ ...... .... ......... Boris
I’ve the best friends ever. Cyru, Mäd, Löru & Grufiz, The Dude & Amanda, Col Dog & Samuel even came on the 10th of August from Bern just for the little fiesta I organised at my place. The funny thing is, pretty much everybody was asking me what was the reason for doing this party: Fred: “Is it your birthday?” Eddy: “It’s the 2 years old birthday for the ramp right?” Etc... Not them. Not the swiss crew. They just came. And enjoyed it to the fullest like there was no tomorow. So good. Love you guys. Amanda’s crazy dancing skills, Claude’s fs slasher revert, Grufiz’s guacamole, Mäd playing the last song with us, Löru’s drop the day after, etc... simply A-MA-ZING! Hope to see you next year, for no other reason than having fun! Because hey Colin, “What’s wrong having a good time?!” Doodah’s family & the rest of the Versus Army were missing, but there were in my heart anyway. Love you too guys. Next year, you have to join! Check the Doodah hand-logo on the side of the ramp! Cheers! Thanks to all the people who joined, the neighbors, les Sacs à Gnôle for the gig, Boris & Burt for the help at the bar, Fred for the demo, all the friends, Sas & Babs for the pictures, etc... and yeah, all the cops for not coming! Jey
(FINALLY) THE INTERVIEW WITH
elliot birkin David Cortinas / BS Disaster / Elliot Birkin
So, ok, let’s start this all over again now! First of all, Elliot Birkin isn’t your real name right? Introduce yourself please. No, my name is Alex. Elliot Birkin was my pseudonym in a photocontest some time ago… Now is my usual fake name. You live in Barcelona, but shoot only black’n’white, and a lot of transition skateboarding... Can you explain me that? I mean Barcelona is such a colorfull city, and it’s pretty much (was?) the street mecca!... My way to understand skateboarding still 90’s. I feel confortable working with transitions, liptricks etc the new street tricks are hardest to take. And even if you got a good shot, the skateboarder always preffers a photo or video sequence… Barcelona it’s not what they intend to do believe… Street Mecca? The fine for “Urban forniture destruction” (street skateboarding) is about 1500€. A MACBA classic, but you can get one of these in every single street spot. The fine for “Make surf with waves” (literally) in the beach, once again 1500€. No one working skatepark. No one vert ramp. A couple of Street Plazas, a Scooterpark and some private miniramps. That’s all. For the technic-freaks, what kind of cameras are you using?
Danny Linsay / Japan / Elliot Birkin
Well... The cameras i own are not the cameras I want. My first DSLR was a Nikon D70, Update to a used Nikon D200, but a cop broke this one in a riot... Used cameras don’t have warranty, so I’m back to the old D70, a D80 and at last, another used D200… time to update again, I know. Anyway I still shooting with my old film SLR’s… Nikon F90, FG20, F801 and a tiny telemetric Rollei XF35. I’m more interested in people’s gestures or sights than in the expensive photo equipments possibilities...
By the way, is the “Catalan/Spain War” over yet? I felt some bad vibes sometimes over there about this subject... The last time I was at MACBA a famous spanish pro call me “POLAC” (Polish) is the spanish way to insult catalonian people... And the only thing i can answer is... Better polish than spanish. We don’t have a bad word for the spanish people... Mostly couse the greatest part of the catalonian people is like me, half catalonian, half spanish… My father was born in Madrid. I heard that foreign pro skateboarders living in Barcelona aren’t really welcome in the local skate media scene? (interview from Vincent Bressol saying he had no chance to get any pictures in local magazines) Is that true? If yes, do you think it’s due to the invasion overdose in the last couple of years? (as an example, if my memory is good, I remember that Serge de Freitas did bs 360 down MACBA something like 5 years before Danny Way...) I got no problem with this “foreign invassion”… A lot of brazilian skateboarders move’s around in the last times. Very nice people, good skateboarders. Barça lovers… haha. Invade us whatever you want please. No problem. The foreign pro skateboarders aren’t really welcome for a group of Spanish pros, the real (born & rise) locals have no connection with that. I had no chance to publish any picture in spanish magazines for the last three years. It’s sad. About Serge de Freitas bs 360... That’s a perfect example. In Barcelona occur more things that the local media say. MANY MORE.
JM & Guille / Double / Elliot Birkin
Jose Noro / FS Ollie / Elliot Birkin
A little bit more of politics... Government is pretty fucked up lately here in France... How is it going in Spain for you guys? Heard about a lot of riots going on... We live in between two fascisms. The Spanish-Catholic-Fascism from PP and the Catalonian-Catholic-Stupid-Fascism from CIU. We’re totally fucked up. Alright let’s bring back some fun now, back to the classics, I remember I loved those questions in old skate-mags when I was a kid: 5 favorite skateboarders: -Matt Hensley -Jason Jessee -Neil Blender -Mark Gonzales -Nicky Guerrero 5 favorite photographers: (Local Scene) -Sem Rubio -Alberto Polo -Roger Ferrero -Ricardo Muñoz Carter -Bhaki Cas (International) -Michael Burnett -Danny Lyon -Francesc Català Roca James Nachtwey -Sergej Vutuc Ricard Mu / FS Rock’n’roll / Elliot Birkin
Julia Wilhausen / Hurricane / Elliot Birkin
Hey Ho Brigade / Elliot Birkin
Marc Romero Huerta / Hippie Jump / Elliot Birkin
Jairo Torralba / Handplant / Elliot Birkin
Gast Carlucci / FS Flip / Elliot Birkin
Rest / Elliot Birkin
5 favorite bands: ¿Only 5?... Ok, in a skateboarding context: -Misfits -Bad Brains -Fugazi -JFA -Bad Religion 5 favorite drinks: -Water -Vichy Catalan (like Perrier) -Estrella Galicia beer -Alhambra beer -Coca-Cola (i’m sorry, i’m human) 5 favorite meals: -Calçots (Some kind of catalonian onions with Romesco sauce) -Bacallà esqueixat (Catalonian crude cod salad) -Xatò (Tuna, cod and anchovies salad, olives, Romesco sauce) -Any kind of shellfish -Any kind of Pizza How’s the future looking like for Elliot Birkin? Any plans? Sure! I’m working in my own skateboard photography book. In an erotic project with other photographers. And still collaborating with a couple of book publishers.
Bobby Disgrazia / Wallride / Elliot Birkin
Jose Noro / FS Ollie / Elliot Birkin
Chaka Saka Pata / Elliot Birkin
Last words? Anybody to thanks? Thanks to Joan Granell Falgueras, Jonathan Hay & family, Lars Greiwe, Sergej Vutuc, Ken Hada, Urko Linaza, Andrea Cavaletti, Alberto Duran Cantero, Marc Ripol, Mikel Belascoain, Josune Lozano Garriz, Laura Baleztena, Patricia Muñiz and José Martínez-Bouman... Thank you all for the inspiration, support, patience and fair trade. And also thanks to Vans (Spain), Hoax MFG, Confusion International Skateboard Magazine, Maccaroni Distribution, Underbrain Books, Benditos Críticos, El Zarrio Films, Belmez Face, and of course, Versus Skate’Zine... It’s always a pleasure to work with you guys!
Thank you so much for your time, dedication, and patience Elliot! We were working on this interview since a while already!!! Finally it’s here! Want some more? Follow him on facebook here: https://www.facebook.com/ElliotBirkin Cheers! All the best!
JM Noura / Invert / Elliot Birkin
Jose Noro / Downhill / Elliot Birkin
Le 23 Novembre 2013, une fête surprise est organisée pour l’anniversaire de Mr Jean-Luc Van Zanten. Étant conviés, ses collègues pisteurs, ex et actuels, la joyeuse bande des célèbres Sacs À Gnôle, et quelques autres amis, pour un apéro dinatoire convivial autour d’un concert privé, y compris JLVZ qui bien sûr ne le sait pas. Ca s’annonçait bien. Sauf que l’après-midi même, voilà que notre Jean-Luc annonce qu’il est à moitié malade. Damned! Va t-il tout de même venir? La soirée sera t-elle maintenue en cas de trop grosse gastro? Et surtout, est-ce que les SAG arriveront le matos sans JL? Après avoir appris que les réponses aux deux dernières questions étaient oui, me voilà rassuré! Ben oui, après tout on s’en fout qu’il soit pas là, l’important c’est qu’on picole et qu’on ait de la musique, et comme le bassiste sert à rien dans un groupe... Et en plus, ça laisserait à Bruss une chance de dominer au ping-pong. Bon ben finalement, on apprend qu’il vient quand même. Tant pis pour Bruss. Ce qui a été bien, c’est qu’on a réussi à tous arriver avant JL (non non, c’était pas gagné!). Ce qui a été encore mieux, c’est la tête qu’à fait le principal intéressé en nous voyant tous là, une sorte de petite joie timide toute touchante. “Que faites vous lä?” nous lance t-il. “On pensait avoir Lydia pour nous tout seuls, mais maintenant que t’es lä...” aurait-il peut-être fallu röpondre. Au lieu de ça on s’est contentös du très classique “ Surprise! Joyeux anniversaire!” Et voilà notre Jean-Luc déambulant, joyeusement parmis les convives, avec un déguisement spécial pour l’occasion: Le bonnet rouge de Coustean (sans l’odeur de moule) et une splendide veste rouge qui rappelle les plus belles heures du championnat de France de ski gay, évènement bien de chez nous (mais peut-être était-ce la robe de chambre de Jé, alors un peu de respect quand même!). La soirée avance. Je bois. En vrai je bois depuis que je suis là, j’ai eu une bière en main avant même d’avoir dit bonjour à tout le monde. J’ai même eu l’impression que je pourrai battre Bruss au ping-pong (11-3 au lui au final). Résultat, quand le concert commence je suis plein. Pire, j’ai même l’impression d’être le seul à être plein (finalement non, si les gens s’étaient rendus compte de mon état je ne serai pas là entrain d’écrire ça). Pour vous dire, j’ai même pas vu Lydia courir après Jean-Luc pour lui remettre son jack en place alors que l’intéressé ne s’était même pas aperçu qu’aucun son ne sortait de son ampli (nouvelle preuve flagrante de l’inutilité des bassistes: eux- mêmes n’entendent même pas qu’ils font de la figuration). Pendant ce temps, l’imperturbable Nico, droit comme un métronome, démontre toute sa classe en faisant des figures de style avec ses baguettes. Et hop, tu crois qu’elle est tombée mais non, je l’ai déjà ramassée! La représentation s’achève, on me dit de prendre un coup la basse pour un bout de boeuf. C’est le moment que choisissent tous les gens pour se ruer hors de la salle, dans le couloir. Mais je ne le prends pas mal, n’est pas rock star qui veut. On a passé une bonne soirée, JL était content (on a tous eu droit à un message personnalisé de remerciement) et nous aussi. Merci à Lydia d’avoir tout organisé, merci à ceux qui ont rangé la salle pendant qu’on se barrait vite avant qu’on nous demande de faire quelque chose... À la prochaine! Manu
Sac à gnôle! Sac à gnôle! C’est comme ça j’étais enfant... En l’occurence, sac à whisky plus précisément sac à Jack Daniel’s serait plus approprié. Les chiffres sont sans appel: lors du concert au Bar des Alpes du 19 Décembre, c’est pas moins de 10 litres de whisky qui ont ainsi disparu dans les gosiers des uns et des autres. C’est “marrant” d’ailleurs d’être barman dans ces soirées là. C’est le meilleur moyen de s’apercevoir des ravages de l’alcool sur l’espèce humaine. Et en passant, ça m’a donné une bonne idée de l’image que les gens pouvaient avoir de moi passé le 2ème litre de bière. Bref. Revenons-en à nos moutons (noirs). Quelques membres du groupe ayant déjà fait des concerts dans le bar en question, le moral des troupes était au beau fixe avant de commencer. On a même trouvé une solution de dernière minute pour faire monter JLVZ, c’est à dire, lui faire passer le permis. Non je déconne. Celui qui n’avait pas la tête à déconner, c’est Jé, qui s’est retrouvé en détresse dès le 2ème morceau! L’intro se passe bien, et là, c’est le drame: paf, une corde qui pète. Panique à bord! Vite, une bouteille de Jack ça va mal! Mais il en faut plus pour que ça désarçonne cette bête de scène qu’est Jé, qui, par la suite, justifiera sa réputation de réincarnation de Jim Morrison (croisé avec Jésus). À noter que Boulal avait décidé de changer de côté de la scène. Pour ne pas être à côté de la prise et ainsi faire péter les plombs? Pour être plus proche des chiottes en cas de régurgitation? Qu’importe la raison de ce changement, bien lui en a pris car aucun incident n’a été à déplorer. De même que pour Bruss qui nous a fait voyager jusqu’à l’hiver dernier, voir même jusqu’en 2009, à l’époque où il était Bruss tout puissant, capable de tout péter avec son harmo, sa gratte, sa voix et le reste. L’énergie qui a fuit la gratte et l’ampli de Jé a ainsi rejaillit sur la salle entière, pour finir dans un joyeux bordel dont tout le monde se souviendra... Enfin... pour ceux qui étaient encore caopable de tenir en équilibre sur une jambe à la fin du concert!
Manu
Chroniques d’un appartement vide C’est en ce samedi 25 Janvier 2014 que devait avoir lieu un Enième et fabuleux concert des sacs à gnoles à la pierre chaude, Saint Sorlin d’Arves, France, et je me faisais un plaisir d’y participer en tant que spectateur. Mais c’était sans compter le manque de professionnalisme et de respect du groupe de première partie qui, malheureusement a volé la vedette et ont contraint à l’abandon des valeureux Sacs à gnôle (ils ne se reconnaîtrons pas puisque ils ne lisent malheureusement pas la bible Versus). De nombreux fan étant déçus, une idée lumineuse vint à l’esprit de Boulal qui noyait son désespoir dans des brevages fortement alcolisés: “annuler l’concert, plutôt mourir, j’ai un appart’ vide à disposition, on jouera j’en ai rien à foutre!!!”. C’est donc avec joie que j’eu au téléphone ce dernier pour m’annoncer la bonne nouvelle:”concert chez moi à Montvernier, ramène à boire et ton clavier on sfera un beuf!”, et naturellement je rétorqua: “Chan-mé, compte sur moi j’y serai!!!” Je me remémorais les premières soirées dans cet appartement où nous avions beufé avec les 5to1 entre autres, il avait vécu un dépucelage musical dans les normes. Mais je ne me doutais point que ce soir-là il vivrait un véritable viol collectif. Ce qui devait être la pierre chaude à la base s’est finalement transformé en un énorme rocher bouillant après avoir allumé les radiateurs électriques. Arrivé à 20h dans les premiers, je me posais tranquillement et c’est avec stupeur que je vis arriver tour à tour des troupes venant de Maurienne, des Arves, jusqu’en Suisse et Belgique pour en arriver au final à une foule déchaînée. La soirée était lancée et le concert débuta.L’esprit yachting avait envahi l’appartement: bonne humeur, alcool disponible jusqu’à plus soif, un patron sec tombant sur les pédales à Boulal, groupies en feu, oubli de paroles de Jey, absences musicales de cam malgré l’aide de Jean Luc, notes d’harmonica enflammées venant de Bruss; le tout rythmé par un nikki (a.k.a. Chdoubi) déchaîné. Comme dirait Boris (et d’ailleurs il l’a dit ce soir là): “CA C’EST ROCK’N’ROLL!!” Bref, quelques verres et quelques tubes punk rock plus tard, chacun sortit de cet appartement avec le sourire en coin, yeux brillants et oreilles larsènantes. On ne peut qu’envier cet appartement qui aura connu une fin de location mémorable. Si vous aussi vous avez quitté ou avez l’intention de quitter votre appartement de location pour un autre, avant qu’un nouveau locataire arrive, qu’il soit en centre ville, perdu dans la montagne, qu’il fasse 10m2 ou plus, qu’il soit en béton ou en paille, en ces temps de débat sur l’euthanasie contactez les Sacs à gnôle qui se feront un plaisir de lui offrir la fin de vie qu’il mérite. Cam
Baptiste (oui j’ai bien dit Baptiste, puisque Bruss est mort) devait écrire ce résumé... Depuis presque 6 mois déjà... À la place, il a laissé un vide... Un petit peu à l’imagine de ses blancs en répèt’... Il a quitté le groupe... Aurevoir les gars... C’est terminé... Bref, ce soir là, malgré un set trop court, les SAG ont tout de même été le groupe qui a consommé le plus d’alcool de la saison 2013-2014 au bowling de la Toussuire (sachant que Chdoubi et JLVY n’ont pas bu...)... Un petit pas pour les SAG, un grand pas pour l’ébriété...
LES SACS À GNÔLE AU CLUB MED Merci Boris. En effet, s’il n’avait pas organisé ce concert, on n’aurait jamais eu l’idée de jouer au Corbier, et nous n’aurions pas pu faire, ce qui a été, un de nos meilleurs concerts de la saison. Mouais, le Corbier... Quoi qu’en dise Boris, désolé mec, une des pires stations de la vallée de la Mort Yenne. Une sorte de mélange entre la Grande Motte et Évry... à la montagne. Des immeubles horribles, des couloirs de métro glauques, un bar “à la Ibiza”, un deal “minimum” (pas de bouffe, consomations non payées), bref, on n’était pas très motivés. Pour preuve, Bruss, a même décidé de rester sobre ce soir là, pour pouvoir rentrer le plus vite possible chez lui après le concert. Ce qui nous a probablement sauvé, est le fait que le prof de guitare, et, ex propriétaire de l’instrument de Boulal, était présent ce soir là. Ce dernier avait donc un peu la pression, et a donc, un petit peu moins bu qu’à son habitude (une seule bouteille de whisky... avant le concert). On a aussi pris le temps de faire un VRAI test de son, et y’a pas à dire, ça aide quand même vraiment, même pour le non-musicien que je suis. Musicalement, on a rarement été aussi peu mauvais (j’ai du mal à utiliser le mot “bon” pour qualifier nos performances). Le public a répondu présent. Thib’ a fait de superbes photos........... inutilisables... mais bon, c’est l’intention qui compte. Il y avait même des filles! Le problème est qu’elles étaient folles de JLVZ (grâce à mon chapeau de cow-boy?). Bruss n’a jamais aussi bien joué de l’harmo, comme quoi, la sobriété n’a pas que du mauvais! Nico, comme d’hab’ rien à dire, il aurait même pu prendre un métronome en défaut. Le prof’ de grat’ de Boulal est parti avant la fin, j’pense qu’il a arrêté la musique depuis. Moi? J’avais réussi à ne pas abîmer la (2ème) guitare que Boulal me prêtait, mais le public s’en est chargé à ma place. À noter, pendant “Sors quand j’fume” le patron-videur-surfeur-musclor n’a pas trop aimé qu’on fume dans son établissement, et a décidé de s’en prendre au fan #1 des Sacs À Gnôle (je ne citerai pas son nom ici pour des questions de sécurité) et de le sortir violemment du bar. Ceci n’était jamais arrivé en 15 concerts... Dommage... Personnelement, je suis prêt à aller rejouer là-bas l’hiver prochain, mais je ne suis pas sûr que ce soit au goût de tous les membres du groupe... On va déjà essayer de faire survivre le groupe jusque là, ce sera déjà pas mal! Jey
Chers amis lecteurs de VERTUE Magazine, je tenais à vous faire part de mon indignation concernant une animation organisée par le bar LE GRENIER aux Bottières le 18 Février dernier. Cet établissement de grande renomée avait invité ce soir là un orchestre de jeunes musiciens appelés SACS À GNÔLE. Leur nom, ainsi que l’affiche présentant leur tour de chant, m’avait laissé quelque peu perplexe. Aucun fauteuil n’avait été prévu pour recevoir le public qui se tenait entassé debout devant le quintete. Ma consternation fut à son comble en voyant arriver sur scène une bande de jeunes gens mal rasés aux cheveux sales dont aucun ne portaient de costume et qui de surcrois semblaient fortement alcoolisés. Nous avons été bousculés toute la soirée et copieusement arrosés de bière par les membres du groupe eux même. Le concert a commencé par une chanson racontant l’histoire d’un petit mouton noir dont le sens m’a totalement échappé. Tous leurs textes faisaient l’apologie du sexe, de la drogue et de l’alcool. Notre hymne national a été détourné de son sens initial et chanté avec le majeur pointé vers le ciel en signe de provocation. Nos forces de l’ordre ont également été violemment conspuées. Des cigarettes ont été fumées et de la drogue a circulée au sein même de l’établissement, ce qui constitue une violation manifeste et délibérée des lois de notre pays. Il semblerait que le seul objectif de cette bande de jeunes rufians pernicieux soit de provoquer et de contrevenir délibérement à toute forme de règles établies. Nous devons être intransigents face à ce genre de comportements subversifs qui mettent en péril les fondements même de notre société. D’autres jeunes artistes de grand talent méritent notre soutient et j’en profite pour vous rappeler que Frank Mickael sera prochainement en tournée dans notre belle région. En conclusion, si vous souhaitez passer une petite soirée calme et tranquille tout en faisant acte de partiotisme n’allez surtout pas voir.... les SACS À GNÔLE !
Michel Sindou
SOURD / AVEUGLE / NON Je soussigné Mr Jeysus’n’Destroy, me fait l’interprète de Mr Chdoubi’O’Vitch concernant le compte-rendu du concert des Sacs À Gnôle; à Albiez, dans le cadre du K’Step, le Samedi 22 Mars 2014: “D’la merde, j’avais pas envie d’y aller” “J’m’entendais absolument pas... Baptiste trop saoul faisait n’importe quoi? Ah bon?! Je ne m’en suis même pas rendu compte...” “Merci au violoniste de Jean-Guy et les Escarmouches pour son aide, et sa gratitude, pour avoir utiliser notre matos...” “Je n’ai rien vu du concert: C’était bien?” “Mini Pol’Prod’ et son cousin ils font chier, ils sont trop forts!” “Avec le cachet que Boulal a arraché à l’organisation, j’suis pas sûr qu’ils nous réinvitent un jour!” “J’ai vu le père à Boulal... Je comprend mieux maintenant...” “Le plan que Nico Magny a essayé de nous arranger, il aurait pu se le garder!” “Le rhum gratos, à volonté, 6h avant de commencer à jouer, ce n’est pas une bonne idée!” “Sors quand j’fume? Mouais, on fumait déjà dedans avant le concert...” “La coupure de courant... C’était un attentat?” “Va peut-être falloir que JLVZ le paye à Manu c’putain d’ampli d’basse... Parce que le jour où il sera VRAIMENT foutu, et non juste débranché, On va faire comment?” “Merci beaucoup à Bruss et JLVZ pour leur performance pendant l’outro...” “C’est terminé!”
Répèt’ chez Nico N’ayant pas eu la possibilité d’assister au concert des Karellis j’ai eu néanmoins le privilège d’être présent lors d’une session privée du groupe. Jey a commencé par une présentation éructée des membres du groupe, la glace était rompue avant que celle du Jack Daniel’s n’ait fondue... S’en suivit un florilège de reprises toutes plus dejantées les unes que les autres qui ont permis aux anciens comme moi de revivre leurs années estudiantines, nos amis tenaient indubitablement la route, le tempo, (et la bibine...) Boulal s’envolait dans des riffs assassins, Nico tenait la boutique comme un épicier Auvergnat et Baptiste envoyait a l’harmonica et à la gratte malgré une alcoolémie de plus en plus Gainsbarrienne, Jean-Luc déploya son savoir faire sur les compos qui font désormais la renommée du groupe. Après deux heures de ce traitement les Happy Few que nous étions ont jugé utile d’étancher enfin une soif devenue insupportable tandis que les musiciens rangeaient leur matos. Quand tout fût dans les boites, nous découvrîmes alors leur autre talent: être capable de tenir une conversation cohérente en ne lâchant les accoudoirs des fauteuils que pour s’en jeter un autre d’une main, l’autre les aidant à garder la dignité qui sied aux artistes.
Phil
NDLR 1: Bruss a quand même eu son premier “accident” de voiture ce soir là... Il est rentré dans la voiture neuve de l’auteur du compte-rendu ci-dessus. NDLR 2: Le Baraka aux Karellis a fait plus de 1500 euros de recette supplémentaire, par-rapport à sa meilleure soirée de la saison, grâce aux Sacs À Gnôle. Nanou a fait un bras d’honneur au chanteur lorsqu’il lui a demandé une tournée gratuite. La “performance” a durée plus de 3h ce soir-là. Merci à Rémy pour cette superbe soirée. Trude a encore fois slammé (Bravo à lui d’avoir tenu jusqu’au bout de la soirée. En effet ce dernier était déjà saoul à 17h... Il est même monté sur les tables du restaurant en shootant une carafe d’eau au passage). La moitié des hommes ont fini torse-nu. Une demoiselle a insulté le chanteur lors de l’intro de “Sautela!” (“Connard! Toi tu ne me baiseras jamais!”). Le YCM était encore bien présent tout au long de la soirée. JLVZ a perdu les lunettes fétishes du chanteur. Boulal a plus ou moins violé une fille avec sa guitare pendant un solo. Et la marmotte, elle a mangé de l’alu. Merci. Adieu.
Sac à Gnôle à Saint Sorlin D’Arves / Le 12 Avril 2014 au Gros Caillou (par Boulal) Je vous préviens, ce concert reste une expérience mystique pour moi. Pour cause, l’altitude m’a vraiment fait tourné la tête.... Ça, plus une quantité incalculable de fruits fermentés et d’herbes séchées. Vous l’aurez compris, j’ai perdu une bonne partie de mes souvenirs de cette soirée-là; si, à la limite de je peux vous raconter avec un minimum de détails la première partie du spectacle des Sacs à Gnôle. Je n’avais jamais joué de mon instrument à Saint Sorlin, pourtant c’est une station réputée pour la bonne ambiance qui y règne et le cadre tout de même chaleureux de cet endroit. C’est donc assez motivé que je m’y rends avec mes camarades des SAG. Déjà beaucoup de monde présent au bar, certains plus amoché que les autres, d’autres portant des déguisements assez surprenant au premier abord (j’ai bien aimé la ceinture à canettes!). On a été très bien accueillis par les hôtes, à savoir la famille Guérin, qui nous ont directement mis à l’aise en nous proposant une collation pour s’échauffer un peu l’esprit. Après quelques bières et avoir monté le matos, on est prêt pour les balances; sans JLVZ bien sûr, bien trop occupé à nous raconté des conneries au téléphone pour arriver le plus tard possible; tant pis, on teste quand même, bizarrement le son est merdique, bien sûr en bon professionnel du son que nous sommes nous n’avions branché qu’une seule enceinte sur les deux, bref’ on arrive tant bien que mal à se trouver un son potable, qui sera heureusement retouché par le groupe qui joue avant nous, leur politesse nous a d’abord surpris, on en demandait pas tant, mais j’avoue que depuis qu’on a commencé à jouer avec les SAG on est toujours tombé sur des groupes bien sympathiques (DJ Kint, DJ Brings et le grand gagnant RAIZ KAIN, merci encore....). On a bien bouffé (diots polente, classique mais destructeur), quelques verres de vin rouge, du whisky à profusion, un peu d’herbe pour digérer et c’était parti! Première partie: Nous voilà donc à entamer l’intro, comme d’hab’..., Roulez bourré, Marie-Odile, etc... Franchement, on nous avait pas menti, super ambiance, beaucoup de monde, ça danse, ça chante, ça charge... Peut être un peu trop pour moi d’ailleurs, mais ça va je tiens le choc pendant la première partie, tant bien que mal.....mal, mal, mal, mal, mal....... Pause: Whisky, machin Deuxième partie: « .;;;;..;....Mouton …..;;;;... Noir,j’arrive;;... pas, trop vite, où sont mes cordes?, je suis où? Clara.... c’est qui déjà?? Oh putain j’arrive toujours pas... merde c’est déjà le solo, ah non c’est la partie rapide …. » Jey: Boulal, Boulal! Moi: …..... Jey: Boulal! Moi: Mmhhh...hein? Jey: Faudrait peut être t’y mettre là, non? Tu fais n’importe quoi!!! Moi: Je sais pas... tant que ça? Voilà... Après cette discussion, je pense m’être un peu moins planté, à part un« problème de son » sur ma guitare, rien de grave, j’avais baissé le son sans faire exprès. Désolé je parle beaucoup de moi, mais cette deuxième partie était très intérieure si on pourrait dire,je me souviens pas bien de ce que j’ai fait, donc vous imaginez bien que les autres j’avais du mal à comprendre où ils se situaient. Enfin bon, l’outro était catastrophique, pour ma guitare et moi, je m’en veux de lui avoir fait subir ça! Par contre, en face, les gens avaient vraiment l’air de s’amuser, le patron du bar, un ancien vraiment sympathique ragaillardit par le vin , a eu le réflexe de protéger notre matos quand le déluge provoqué par les verres qui s’entrechoquaient dans tout les sens, menaçait sérieusement la pérennité de notre matos. Dernière image connue de la soirée: Une jeune femme blonde, discute avec nous pendant que l’on buvait notre canon d’adieu, commence a nous dire qu’elle est flic, bien sûr la réaction ne s’est pas fait attendre, Bruss lui a simplement pourri la tête, sa haine du flic mélangé à l’alcool a doubler son dégoût du costume bleu. Après être chez elle en pleurant la serveuse nous a gracieusement remercié pour cette action bénéfique pour la santé de chacun. Fin (ben oui)
FIN DE SAISON! Les Sacs a gnôle, un groupe bien connu des centres de desintox et des representants en pharmacie, ont joué ce vendredi 18 Avril 2014 au bar des Alpes à La Toussuire. Je suis encore au lit, il est 18 heures, nous sommes déjà samedi soir. Un mal de crâne plutôt inhabituel me tire de mon sommeil et j’essaie de me rappeler, tickets de carte bleue aidant, du nombre de verres ingurgités. Mais passons les détails sordides et revenons 24 heures en arrière. Bar des Alpes – 18 heures. Le matériel est monté et le groupe fait ses balances Autour d’un verre et dans la bonne humeur. Quelques grivoiseries autour de la biologie marine sont échangées, et les premiers riffs sont lancés afin d’assurer une qualité de son optimale. Boulal, Jean-Luc, Bruss, Chdoubi et Jey sont sur le pied de guerre, l’ambiance est détendue, mais je sens au fond de moi une petite angoisse, comme si quelque chose de génial et d’anormal allait se produire. Restaurant Beau Soleil – 21h30 Afin de se restaurer, nous allons manger raclette a l’occasion du repas de fin de saison, Balances obligent, nous avons loupé l’apéro, mais une fois l’affront lavé, nous commençons a manger. J’aperçois quelques visages connus, et beaucoup de gens inconnus, mais peu importe. L’occasion se présente de rencontrer quelques personnes. Le groupe boit un peu de vin, oui j’ai bien dit « un peu »... Après m’être assuré que je n’étais pas dans une dimension parallèle, je termine mon repas. Quelques bouteilles de vin plus tard, je m’épargne un digestif et je rejoins le groupe, déjà parti afin de se préparer à l’effort. Bar des Alpes – 22h30 environ. Le premier groupe termine sa prestation, des reprises réussies de motorhead. Dommage j’en ai raté une bonne partie. Mais je sens la déception s’évanouir, en voyant déjà quelques bouteilles sorties sur le bar. Après un petit verre le groupe s’installe. Le concert commence par quelques riffs et une présentation des membres du groupe, Boulal à la guitare, Bruss à l’harmo et a la guitare, Jean-Luc alias JLVZ a la basse et au violon, Chdoubi a la batterie et Jey au chant et a la guitare. Le groupe enchaine ses tubes, de l’irréverentieux « Saute-la », aux incitateurs « Sors quand je fume » et « roulez bourré » en passant par l’inénarrable « Mouton noir ». Les reprises sont aussi au rendez vous notamment l’incendiaire « c’est toi que je t’aime ». Entre applaudissements, cris et bruits de verre qui tintent, l’ambiance est vraiment au rendez-vous. De mon coté, je fais quelques photos et vidéos souvenir et j’ai déjà oublié combien de verres sont dans mon estomac. Pendant la petite pause que le groupe s’octroie, le premier groupe réinvestit les lieux quelques instants, et Boulal, insatiable, reprend la guitare et accompagne le groupe. Au retour des Sacs a gnôle l’ambiance agréable d’avant la pause devient électrique, ça danse, ça picole et ça envahit le bar. Je dois me tordre dans tous les sens pour accéder a la bouteille de rhum. Après quelques serrages de pognes, on range le matériel, la difficulté croît au rythme du nombre de verres. Un dernier verre et nous sortons. Lieu Inconnu - Heure inconnue A partir de là ça se corse, Jey, Boulal et moi, allons boire un verre ou plusieurs quelque part dans un endroit bruyant doté de pénibles faisceaux lumineux. Quelques instants après nous sortons et nous allons boire un verre chez un ami du groupe dont le nom m’a échappé. Les souvenirs deviennent flous et lorsque nous arrivons à Saint Jean au petit matin, nous faisons une pause de quelques heures au bar des sports. La soirée se termine a la Maidzan, il est environ 12h, Fatigués Jey et Boulal vont se coucher, je rentre aussi. Ereinté par la soirée je me couche..... Thib
26 avril c’était la date butoire la date à laquelle il m’avait annoncé la Fin, il m’avait dit “profites en....” Ouais, facile à dire, quand ça t’arrive il ne te reste qu’une chose faire, chanter l’Avé Maria à l’église du coin ou alors planter un pieu dans la première femme que tu croises. Bon ben c’est décidé je choisi la deuxième solution de tout façon je suis pas croyant, et donc, en route en fond de vallée de Maurienne à Bonneval sur Arc pour la “Der des Ders”, putain de merde ! ça porte bien son nom cette soirée... Je retrouve Bruss, Jey, Chdoubi et Boulal pour eux aussi c’est la Fin, ils le savent je le lis sur leurs visages. Les balances, je passe, à quoi bon c’est la Fin.... C’est partit, sur scène premier groupe Les Farfadets, le public commence vraiment à s’agiter, le chanteur transmet de bonnnes ondes, et la violoniste caresse si sensuellement son violon que.... Les Karnaces le deuxième groupe, des jeunes effrontés energiques qui prennent du plaisir sur scène, c’est cool, la soirée se présente bien et c’est bientôt à nous, j’erre, tantôt dehors, tantôt dedans ... on se croise, on fume, on boit..c’est bientôt l’heure., Jey me dis quelques mots, je suis remonté c’est la Fin, on va tout donner ! C’est l’heure !! Une intro de 15mn pour essayer en vain de régler les retours, le public s’impatiente pas le choix il faut y aller... Les morceaux s’enchaînent, et puis sans prévenir la coupure d’électricité arrive au milieu de “Sort quand je Fume”, Jey s’improvise barman scénique. le cubi de blanc nous a sauvé et pour une fois l’acoll nous a pas trahis. Et on remet le son, on veux tous profiter de ce moment je le sens, la scène est à nous, au plublic, qui lui aussi veux être de la partie, des slams improbables s’improvisent, putain que c’est bon.. This is the end Must be Continued JLVZ
Et au niveau du portugais ben... C’est un peu comme les handrails de 25 marches, on voit ce que c’est, mais on a jamais pratiqué. Tout comme tout bon skate-trip, celui-ci a plutôt mal commencé. En effet, un pseudo email-spam d’Easy Jet incompréhensible nous annonçant que notre vol est avancé de 4 heures. Bon. Ok. Oxymore nous amène à l’aéroport de Genève en temps voulu. Super. Sauf que le vol n’a jamais été avancé. Donc, comme on avait prévu large, on a attendu 6 heures comme des cons avant de pouvoir enfin s’asseoir de ce putain d’avion. On arrive tard à Lisbonne, mais l’aimabilité et la serviabilité des locaux nous a très rapidement aidé à trouver notre auberge de jeunesse. Je ne le savais pas encore, mais mon travail de guide touristique/traducteur ne faisait que de commencer... Bon, avec Nico, timide, pas réellement bilingue, je savais à quoi m’attendre, étant donné que j’avais déjà fait quelques voyages avec lui. Mais Eddy, le gamin effronté, qui sortait d’une fac de langues, j’m’étais dit que je serais tranquille... Et bien non. J’avais de nouveau surestimé l’éducation française. Ou alors c’est peut-être parce qu’il n’a pas été très assidu en cours...? Bref, en tous les cas, il n’a pas parlé anglais du séjour!
En fait j’aurai du être payé pour ce skate-trip. J’ai réservé les billets d’avion, j’ai trouvé l’auberge de jeunesse, j’ai recherché les spots à l’avance, j’ai demandé les indications tout au long su séjour, j’ai passé les commandes au restaurant, j’ai pris les photos, et là, fait encore que je me tape le résumé de tout ce bordel. Heureusement que j’ai quand même pu essayer de skater un peu aussi... Pas grave, quand on aime on ne compte pas. C’était sympa de voir la gueule d’Eddy lors de son premier vol en avion! Le voir halluciné lorsqu’il est arrivé sur un VRAI skatepark. Le voir bouffer des trucs trop bon pour 3 fois que dalle. Le voir faire un shot-gun à la San Miguel... etc... Bref, tout ça, ça n’a pas de prix! Nico? Ben lui, pour commencer il est venu. Et ça, c’est déjà un miracle. Je pense qu’il n’était pas monté sur sa board depuis 6 mois, et il a quand même super bien skaté. Comme d’habitude en fait. En plus, il n’avait rien a fumer, et n’a pas craqué, il n’a pas acheté de dope aux 800 000 milliards de dealeurs que comportent les rues de Lisbonne, le tout, sans faire de crise!
Levé 9h tous les matins, petit déjeuner sur le pouce, métro, et hop, premier spot. À part une pause bouffe le midi, on a fait que de skater. Et skater encore. Quand on ne skatait pas, on cherchait des spots. Eddy ne s’arrêtait que lorsque l’obscurité l’empêchait de voir ses propres pieds. La pyramide de l’excellent skatepark de Cascais s’en souvient encore. Il n’a pas du rentrer moins de 8000 tricks (l’équivalent de ce qu’il fume en cigarette/jour)!
Il n’y a pas une courbe que Nico n’ait pas grindé dans ce trip. Comme il n’y a pas un seul plan incliné où Eddy n’a pas mis au moins une variation de inward heel-flip. D’ailleurs ce dernier va apprendre un lisant ce numéro, que j’ai perdu la pellicule de mon appareil photo contenant la plupart de ses clichés... Je n’avais pas osé lui dire jusque là, tellement il était impatient d’enfin voir sortir ce putain de Versus #92 avec, à l’intérieur, ses premières parutions... Shit happens... Sorry kid... next time!
On a quand même eu le temps de visiter la ville, à la recherche de skateparks introuvables, ou, fermés... Mes pieds s’en souviennent encore. 8h de skate, 4h de marche, et le jour suivant, rebelotte. Le lendemain? La même chose. (“mais vite!” - “3 secondes!” comprend qui pourra) Et dire qu’on aurait pu rester tranquille chez nous en Maurienne, à jouer à SKATE 20h/24 pour oublier qu’il pleuvait tous les jours depuis plusieurs semaines déjà... Ah ouais par-contre ils ont le défaut d’aimer le foot au Portugal. Essayer de dormir un soir de victoire de l’équipe locale tient de la mission impossible. J’ai bien cru qu’Eddy allait tuer nos voisins de chambre ce soir là...
Faut quand même que je vous raconte notre retour. On prend le premier métro. On arrive tout juste à l’heure pour prendre l’avion. On n’arrive pas à acheter un billet de train pour rentrer (ceci n’est même pas une blague). On rate notre train de justesse. On attend de nouveau quelques heures. Le train est en retard. J’ai falli me faire lincher par Nico et Eddy parce qu’une jolie demoiselle est venue m’accoster. Finalement on monte dans le train. 15 minutes plus tard celui-ci s’arrête. Après 30 minutes d’attente, je décide d’aller acheter un pack de bière. Je le partage avec le wagon. On apprend que le train ne repartira pas. On sait déjà qu’on ne pourra pas rentrer chez nous car on vient de rater la correspondance à Chambéry. Génial. Bref un bus vient nous chercher, qu’on a faillit rater, puisque je suis allé chercher un mec du train, lui aussi, partit acheter un 2ème pack de bière. On sympatise avec Marion, une suissesse en détresse, qu’on va amener avec nous, squatter chez Lil’Tas’ & Compagnie à la Ravoire (merci encore les gars). Ces derniers, nous ont accueillis avec une fondue SAVOYARDE n’en déplaise à mademoiselle Bref, soirée de débauche, pour reprendre le train le lendemain direction St Jean de Maurienne, juste après une petite session (de trotinette) au skatepark (de merde) de Chambéry, entre les flaques d’eau. Pas de doutes. On est bien rentré en Savoie.
J’emmerde la police (et tout ceux qui y ressemblent de près ou de loin). Et j’emmerde encore plus la sécurité de l’aéroport de Budapest. FUCK YOU. Yeah, FUCK YOU VERY MUCH! En effet je suis allé à Kosice en Slovaquie pour du taf. J’ai vu qu’ils avaient un pur skatepark, du coup j’ai pris ma board avec moi. Départ de Genève, on me dit que je peux prendre ma board en bagage à main. Cool. Arrivée à Budapest. Je prend un bus jusqu’à Kosice. 3 jours de pluie. Pas de skate donc. Tant pis. C’est déjà l’heure de rentrer. Enregistrement des bagages à Budapest, on me dit que je peux prendre ma board en bagage à main. Cool. Sauf qu’au contrôle de sécurité on me dit que non c’est impossible. Je retourne au guichet. On me dit que l’enregistrement des bagages est terminé. Impossible. Je retourne voir la sécurité. Et là... J’ai failli tuer cette pourriture de flic de merde... Pour faire bref, j’ai fini par péter ma board en deux pour être sûr que cet enculé ne la donne pas à son fils le soir même... Le reste appartient à l’histoire... ACAB
Bon il n’y a absolument pas de quoi en être fier, mais vu le rythme de vie que j’ai, j’m’étais dis que les vendanges, ça allait être cool. Et bien en fait pas du tout. Sauter des marches toutes la journée, bosser dans une ferme, et autres activités du genre, et bien c’est de la rigolade à côté du fait d’être plié en 2, 8h par jour à ramasser du raisin... Bordel faut vraiment aimer le vin pour faire des trucs pareils... Et le fait d’être Mauriennais, perchman, et skateboardeur ne change rien à l’affaire. Ces cons là boivent plus que nous! Bref, encore merci à Youle pour cette fabuleuse expérience! Sinon j’ai réalisé un truc qui n’était pas sur ma liste “officielle” des 10 trucs à faire avant de mourir, mais, en 2013, j’ai réussi à voyager dans 13 pays différents... J’dis pas ça pour me faire mousser hein, mais juste pour donner un peu d’espoir à ceux qui hésite encore à franchir le pas. Je ne bosse presque jamais, je ne touche pas d’aides du gouvernement, donc, ça veut dire, que c’est possible! Le bonheur est ailleurs!!! Merci à tout ceux qui me permettent de vivre ainsi. Doodah skateshop de Berne, Asphalt Piloten, Versus Army, Imprimerie Perso, Les Sacs À Gnôle, le Yachting Club Mauriennais...