“ Yesterday was a tough day, waking up to the news that @fallenfootwear is no longer... Too many good memories to remember, always had a blast with the team whoever was on it at any point in time... All the employees that helped make fallen what it was and of course @jamiethomas for the opportunity to be a part of something that will forever be a part of skateboarding history. I love skateboarding and I never got into skateboarding expecting money, fame, or anything of the sort... Once you get a taste of the high life that’s all you want. When the ride is over u gotta go back to where you started... With nothing but hopes and dreams for something that isn’t guaranteed. I am humbled by the loss of @fallenfootwear It has made me realize that if “SKATEBOARDING” doesn’t take back what is rightfully ours then we all could be washed away by the big companies that are currently destroying the skate industry. Fuck energy drinks, fuck all your bogus endorsement deals, and especially fuck @nikesb for slowly weeding out all the core skate shoe companies... If anyone grew up believing that skateboarding belongs to skateboarders then you would understand. For all the kids skating in @nikesb supporting outside sources, you are also supporting the fall out of what it means to be a skateboarder. I standby my beliefs when I say fuck big companies and all the outsiders that don’t support core skateboarding. This is not a bitter post nor am I jealous of anyone’s status, just expressing what has been on my mind lately. #skateboarding #life #rip #fallenfootwear #fucknike #moneycantbyloyalty ” Tommy Sandoval
Salut Raphaël ! Comment vas-tu ? Putain ça fait plaisir de voir que tu rides encore... Ouais, la dernière fois que j’ai entendu parler de toi, c’était dans Tricks, ou Freestyler, bref je ne sais plus trop. T’as vécu à Barcelone n’est ce pas ? En partie pour le skate ou rien à voir ? Essentiellement pour le skate, mais aussi pour le climat et la ville en elle même. Je faisais beaucoup de contest et de tours. A Biarritz je n’avais pas l’occasion d’avoir des spots de street en bas de la maison. Puis je voulais progresser en street. Streetlife ! Je suis arrivé là-bas en vacances dans un premier temps chez William Phan. Son chien a bouffé mon passeport direct le premier jour. Je suis resté 2 mois. Puis Guy Dauriac m’a proposé de m’heberger le temps que je trouve un appart. C’était parti. Et là t’es au Costa-Rica depuis plus d’un an c’est bien cela ? L’appel du surf cette fois-ci ? De la nature, de la good vibes. Je me suis lancé dans cette aventure. Le fait de resurfer (car j’ai commencé par le surf), a fait ressortir mon coté spirituel. Quand je vais à l’eau je suis dans une bulle. Ma board fait le lien entre l’océan et moi. Je me sens plus humain. Quand je finis mes sessions je suis à 9 sur 10 sur l’échelle du kiff. Il n’y a pas que les vagues, c’est tout un environement qui respire la vie. Un lieux non déterioré par l’homme. D’y vivre m’a fait prendre conscience que la nature est parfaite. Tout a une place une fonction et le tout marche ensemble de manière perpétuelle. Désormais je vois le monde différemment. Cet endroit ne cesse de m’impressionner par sa pureté. Les gens ont une vie humble et simple. Ils sont polis, ont le sourire. Le bonheur ne se cache pas, et ça déteind un peu sur tout le monde. J’ai toujours vécu en centre ville, et detesté être à la campagne « loin de tout ». Si on m’avais dit que je finirai ici je ne l’aurai jamais cru. Ca fait deja un an et demi, et mon désir est de prolonger au maximum. J’ai certaine-
ment vécu la meilleure année de ma vie ici, je pense vraiment avoir évoluer en tant qu’homme. Que ce soit au niveau social, qualité de vie, et ride. Je me sens comme dans un rêve et je veux pas me réveiller. On pourrait croire que j’ai pété un câble et que je me tapé un trip à la into the wild… En fait c’est un peu ça. Fuck society! J’ai vu que t’avais quand même un p’tit skatepark proche de chez toi, et que t’avais pas perdu grand chose de tes talents sur ta board ! Malheureusement j’ai perdu. Je skate très peu par rapport à avant... Parce que ouais, on n’entend plus trop parler de toi dans les médias depuis un bon bout de temps. Un choix personnel ? Une explication ? Dans la vie, les circonstances te poussent parfois à faire certains choix. Dans mon cas c’est un ensemble de choses qui ont précipité mon départ du monde du skate professionnel. La crise aux states a eu un rôle essentiel dans l’affaiblissement des structures présentes en Europe. En tout cas c’est qu’ils ont dit… C’est la naissance du skate business pour moi. Les gens passionnés qui bossaient dans les bureaux ont laissés place aux cadors de la vente et du marketing. Leur plan était de réduire les dépenses pour le team en général et prendre des décisions pour remonter les chiffres, souvent aux dépends de l’image de la marque. Cela faisait 11 ans que je ridais pour Globe (et blind par la suite), et d’un coup je devais dealer avec des mecs que je connaissais à peine, alors que j’affectionnais le rapport que j’avais avec mes anciens boss. Après tant d’années ce qu’ils me proposaient ne me convenait pas. Je voulais pas perdre le peu que je m’étais donné tant de mal à obtenir. Quiksilver était toujours à mes cotés. Il me manquait un sponsor shoes et board. Ils restaient
Photo: J茅r么me Kumolka
Photo: Sandrine Piter
quand même quelques gens cool qui avaient conservé leur poste, dans des bonnes marques. Des gens que je considérais comme des amis. Désillusion, le seul retour positif que j’ai eu, a été celui d’Alexis Jauzion alors que je ne demandais rien d’officiel. Juste du matos pour rider. Il m’a envoyé des Vans jusqu’à ce que je déménage au Costa Rica, mad respect bro’. Puis il y a eu Luypa qui m’a pas mal dépanné en board, Jb aussi. De plus, je filmais une vidéo part a l’époque, et finalement le projet est tombé à l’eau. J’avais 3min de good footages prêts à sortir. J’ai quelques footages qui sont sortis dans Puzzle ou dans des edits de tour sur le net, mais jamais de vraie video part. C’est mon unique regret dans le skate. Parallèlement à tout ca, j’avais commencé à jouer au poker quelques années auparavant. Je commençais à gagner des sommes que je n’avais jamais réussi à égaler en skate. J’ai alors pris la décision, contre l’avis de 95% de mon entourage, de me lancer dans ce défi fou qui etait de gagner sa vie, en jouant au poker. Pour cela il fallait que je sacrifie le skate, au niveau professionnel, en tout cas. J’ai travaillé très dur, afin de progresser et de devenir régulier. De là, j’ai fait une rencontre qui m’a propulsé dans le monde du poker. Un grand joueur de l’époque Ludovic Lacay, un Shark comme on dit, m’a pris sous son aile. Il a fondé les bases de mon jeu. De là, ma carrière de poker a décollé. Par la suite j’ai fait d’autres belles rencontres du monde du poker telle que benben27, pinocchio ou encore Javipoker qui m’ont fait énormément progresser. C’est très important pour moi de pouvoir m’adresser à ces personnes que ce soit pour des conseils, ou simplement échanger avec ces grands joueurs, qui sont aussi devenus des amis. Le poker est très compétitif de nos jours, c’est une discipline très exigente et frustrante. C’est toujours sympa d’être bien entouré lors des mauvaises périodes au poker que l’on appelle le downswing.
Wow ! En parlant de jackpot, es-tu déjà allé à Tilawa ? C’est proche du lac Arenal, il y a un bowl de fou au milieu de la jungle là-bas ! Non pas encore, on a un projet de skatepark ici aussi. On a l’endroit, les gens sont d’accords, il manque les subventions. Le Costa Rica avance à sa propre vitesse. Il faut être très patient, et c’est pas évident quand on arrive de l’Europe. Les notions, et les repères sont différents ici. Pura Vida... La France ne te manque pas trop? L’imperial est quand même bien meilleure que la Kronenbourg ! La France c’est du passé pour moi. Je la porte dans mon cœur, je suis fier d’être francais et d’avoir reçu une bonne éducation. Néanmoins, j’ai déjà exploré. C’est ABD, pareil pour Barcelone. Quand je bouge, c’est que j’ai déjà bien fait le tour. Changer d’horizon me fait evoluer. ça devient un peu un réflexe j’ai l’impression. Bien-sûr que ca me fait plaisir de rentrer de voir les potos, la famille. Après, même s’ils ne sont pas avec moi, je pense à eux. J’n’oublie personne, je me sers de toutes les rencontres que j’ai faite tous les jours dans la vie. Tu fais pas mal de snowboard aussi, avec quelques “stars” notamment, Nico Droz, Paco, etc... ? Oui j’ai passé pas mal de temps à Avoriaz. Ils m’ont fait decouvrir le snowboard. J’en faisais depuis longtemps mais eux m’ont appris à shredder. En fait que ce soit en snow en skate ou en surf, it’s all about getting better afin d’exploiter au mieux l’entourage. Progresser va te permettre de faire des choses auxquelles tu n’avais pas accès avant, et te faire vivre de nouvelles sensas’, et ce, à l’infini. C’est ça qui me motive, l’apprentissage et l’exécution. Merci à eux pour les gros kiff que j’ai eu sur ma board. Le
Photo: J茅r么me Kumolka
Photo: Sandrine Piter
snowboard et le surf me font kiffer, car on est au contact de la nature, des éléments. La board joue le role de link entre toi et ce qui t’entoure. Des sensations magiques. Vu les facilités que t’as sur un skate et sur un surf, ça doit être de la rigolade pour toi... Cette aisance particulière vient-elle d’un héritage familial un peu comme chez les “Fletcher” ou rien à voir ? Non je suis curieux. Puis je pense que tout est complémentaire. Si les surfers faisaient plus de skate et que les skaters faisaient plus de surf ou de snowboard, cela leur ajouterait une grosse plus value. Ce que je veux dire par là, c’est que le skate a beaucoup à apprendre du surf et inversement. C’est aussi vrai pour le snowboard. On est tous pareil. Un mec, un spot, une board. C’est juste le décor qui change. Pas trop triste de ne pas avoir fait une carrière “à la Bastien Salabanzi” par exemple ? Que ce soit dans le skate ou le poker, j’ai jamais vraiment été une superstar. C’est sûrement dû au fait que j’aime trop la vie. Là où d’autres ont pris des décisions pour leur carrière, j’ai plutôt penché pour la vie. Cela a commencé quand j’ai décidé de passer pro en skate au lieu de faire des études après le bac. Je favorise le kiff. Toujours. Je savais que je ne ferai jamais fortune, mais au moins je pourrai vivre de ma passion qui est de skater, d’être sur ma board de me sentir libre. C’est à moi même que j’ai toujours voulu me prouver des choses. Je ne vis pas pour être une star. Je suis l’acteur principal de ma vie et mon temps je le garde pour moi.
Bon et sinon, c’est quoi tes plans pour le futur ? Tu vas rester au Costa-Rica jusqu’à la retraite ? Ou t’as déjà d’autres déménagement en vue ? Les plans du futurs… J’en ai jamais eu. Qui peut dire ce qu’il fera d’ici 5 ans ? On verra, en tout cas mon plan, c’est de passer un maximum de temps sur ma planche et de continuer à progresser au poker. Tu veux rajouter quelque chose ? Remerciements ? Je remercie tous les gens que j’ai pu rencontré et qui m’ont fait avancer. De nombreuses personnes ont influencé le cours de mon existence en me faisant partager leur point de vue, leur philosophie. Tout seul on est rien, et c’est au contact des autres, leur soutien, qu’on avance et qu’on garde la tête haute. J’ai aussi un conseil à tout le monde en général : Keep it real, just ride, and stop looking at your damn phone every 5 minutes to check what’s new on insta or Fb ! Look up, and do something good for your real life. Les rêves ne se réalisent pas sur le téléphone ! Merci de ton temps. À bientôt sur une planche ! Cheers !
INTRO HAINE / Bonjour Mr Jérémy Garcia... Quel prénom de merde ! Yo, ouais c’est de la merde comme tu dis, mais malheureusement on ne peut pas changer ! QUESTION PAIX/ Bon, PN, c’est pour PAIX-HAINE c’est bien cela ? Fais pas l’con, dis oui, sinon ça va niquer mon super concept pour l’interview ! Oui et non. Au départ, et c’est toujours le cas, c’est en référence au Roi Heenok et son “pute nègre”. Une expression qu’avec mes potes on utilisait à toutes les sauces. Puis pas mal de gens on vu plus le coté, Paix/Haine, c’est marrant et ça colle aussi pas mal, donc chacun voit ce qu’il veut dans PN. C’est qu’un nom au final, c’est ridicule Paix/haine, comme Sugar, Tricks, Freestyler ou The Skateboarder, peu de magazine ont des noms cools. QUESTION HAINE / Alors du coup t’habites à Paris, mais tu fais un ‘zine sur la scène Bordelaise... C’est l’boss d’À propos qui t’as dit “pas touch’ à ma Seine (ah-ah-ah) ?!” En fait, c’est un zine assez personnel, j’ai commencé par mettre des interviews de mes potes de Bordeaux et du Pays Basque puisque j’y étais étudiant à l’époque, puis j’ai déménagé sur Paris quelques années après. Le zine a suivis sur Paris, mes nouveaux amis sont parisiens et j’ai toujours pas mal de connections avec ma région d’origine alors il y a un peu des deux, mais avec beaucoup de textes qui sont juste des pensées à moi, avec des thèmes assez larges. Il reste l’interview du zine
qui est reste très accès avec sur le Sud-Ouest, pour je-ne-sais quelle raison, et puis surtout j’harcèle des photographes comme Clément LeGall, entre autres pour des photos qui resteraient sur son disque dur ou qui finiraient sur Instagram. Il fait d’ailleurs de méchantes photos Clément, il fait vraiment plaisir ! QUESTION PAIX / Sinon tu fais quoi dans la vie ? As-tu encore le temps de skater malgré ta grandissante notoriété et tous les inconvénients que cela doit engendrer ? Je suis graphiste dans une agence de communication, je fais des magazines de com’ interne (Française des jeux, Heineken, Super U, Banque de France, la RATP...) , des pictos, des datas et de la retouche photo. Je skate tout les week-end du coup même si je suis beaucoup déconcentré par mes fans sur les spots, un peu comme un Youtubeur qui va au Salon de la vidéo... Ca m’empêche pas de faire des McTwist pour me chauffer ahah QUESTION HAINE / Quel est le pire photographe avec lequel t’as “bossé” ? S’ils m’ont aidé en me donnant des photos pour alimenter mon zine alors il n’y a que des bons photographes et je les remercie. Pour le reste, ils ratent quelque chose, et surtout un zine gratuit !
QUESTION PAIX / Qu’est ce qui t’as poussé à faire un ‘zine d’ailleurs ? Tu n’vois donc pas qu’l’avenir c’est “insta - book - ter . 6 c” ?! Je faisais des études de communication, je ne suivais que des cours magistraux et théoriques qui me ne me passionnaient pas puis j’ai eu un cours sur la mise page et l’illustration en dernière année. J’étais à fond du coup, j’ai fait un zine avec mes photos et celles de mes potes, des textes de merdes qui me passait par la tête avec un milliard de fautes. Je me suis fait plaisir vu que j’avais une grosse cheville à ce moment là. C’est venu comme ça, sans but particulier ou juste pour m’exercer au logiciel, c’était un presque un prétexte le skateboard. J’aurais pu faire un zine sur le musique ou la trot’ si j’étais à fond dans ces domaines... QUESTION HAINE / Quel est ton avis sur la jeunesse actuelle qui pense que Thrasher est une marque de vêtement, que Nike est une vraie marque de pompes de skate cool qui est là depuis jour 1, et dont le but ultime est d’entrer dans la future équipe de France de skateboard pour les JO ? Quand je vois des rappeurs avec des hoodies Thrasher, ou Palace, et que je commence le skateboard, bien sûr que je crois que ce sont des marques de vetêments et pas un magazine. Je ne leur en veux pas, c’est “nous”, les skateurs qui avons mis le skate dans la direction du grand public, alors on ne mérite sûrement que ça.
QUESTION PAIX / Combien de numéro penses-tu encore faire ? Pendant combien d’années penses-tu avoir la motivation nécessaire pour continuer ? A vrai dire, je me pause souvent la question du quand vais-je arrêter. A chaque numéro je laisse tomber le mag un bon mois ou deux, voir plus, en me disant que c’est le dernier et puis je me remet la motiv’ et c’est reparti. C’est assez “difficile” de se motiver quand tu es tout seul, et c’est voulu de ma part, surtout que j’ai un travail qui me fait faire des magazines toute la journée. Le soir, j’ai pas souvent l’envie de me replonger là dedans. Mais c’est quelque chose qui me plait, qui me fait aussi réfléchir sur le skate, ma passion, du coup je continuerai encore quelques temps, mais à une fréquence moins soutenue du rythme trimestriel que je m’était autoinfliger les deux premières années. QUESTION HAINE / Aimerais-tu que MDV passe en revue d’presse ton ‘zine un jour ? Ahah oui pourquoi pas, mais je sais à peu près ce qu’il dira. Ses idées et son point de vue sur le skate sont très tranchés et souvent justes, peut-être un jour, s’il tombe dessus... QUESTION PAIX / Lis-tu beaucoup de magazines de skate pour t’inspirer / te tenir à la page ? Es-tu abonné à quelques chose ? J’adore feuilleter les magazines, mais avec le temps je les lis de moins en moins, je les regarde plus que je ne les lis. Je regarde comment ils sont fait, leur mise en page et surtout les photos. Les anglais de
chez Free et Grey sont vraiment bons, sur tous les points, je ne crois pas être déçu à chaque lecture, ce qui n’est pas le cas des magazines français. Mais en “faisant” en zine, je remarque que c’est un métier et que c’est très dur de rendre une interview ou un article intéressant et qui ne fait pas que répéter ce que l’on lit sans arrêt. QUESTION HAINE / Combien d’attentats en France en 2016 à ton avis ? Annonce AFP: En Août 2016, Skateistan devient une organisation terroriste et va tuer chaque mec en yogging avec élastique au pied. 300 000 skateurs sont victimes de cet acte barbare, la France devient “Je suis YOGGING”. PNZINE n’est pas “Je suis YOGGING” et achète un billet d’avion pour rejoindre Jamie Thomas, leader anti-yogging. CONCLUSION PAIX / Merci d’avoir pris l’temps d’répondre à mes conneries. J’te souhaite que du bon. Tu veux rajouter quelque chose, remercier quelqu’un ? Je remercie tout ceux qui ont acheté et surtout participé au zine. Sinon j’remercie Dieu.
Hallo! Wie gehts Mr Gerd Rieger?! Also, let’s go! Beside being the man behind Bailgun Magazine, what else are you doing? When I’m not working on Bailgun or other photo projects I work a 9-5 job at a warehouse. And trying to go skate whenever I can. I also like to work with some older analog cameras, the Pentax 6x7 is one of my favorites, also the Olympus Pen FT, Polaroid 350 and Mamiya Universal with Polaroid back are nice ones that I like to use. I also like viewing/reading photography books and checking out exhibitions, seeing original prints is best. Last ones I saw were Anton Corbjin and Germaine Krull in Berlin. Also worth checking out are Francis Wolff a great Jazz photographer and co founder of Blue Note records and Gerda Taro the first female war photographer, she worked and lived together with Robert Capa. How does a typical “day in a life” with Mr Gerd Rieger looks like? A regular weekday starts at 05:50, then ride my bike to work and spend the day at the warehouse doing all kinds of warehouse stuff till 16:00 After that I hang out / work at the Baigun studio/office or go skate when the weather is nice. You’re part of the OMSA as well right? I´m friends with Dietsches the founder of OMSA, but I´m not part of the team. In the last couple of years, many skatemags died...
Do you think such medias, and Bailgun in particular have any future? Printed magazines seem to die but then you have mags like the The Skateboardmag and they seem do do really good. Also Juice Mag is really good, they have like the best interviews and Monster Children is another great one. There always will be an interest in good content, like good interviews, stories, reportages etc. It seems like books are doing pretty well, there´s a lot of skate history books and photo books out and that´s definitely a good way to present content like that. And there´s always gonna be a demand for curated and edited content, nothing is more boring and annoying than scrolling through a 100 or more pictures somebody just uploaded without even caring to choose maybe the 5 or 10 best. Independent mags like Bailgun, Confusion, Versus and a ton of other zines will always have a future because they don´t depend on a big budget and they are flexible in using different formats and can change and adapt faster then a big mag. Could you explain to people how’s working on a skatemag, like, what you have to do, what you have to deal with, etc...? Well first I never really had the plan to publish a mag myself, that all happened because I felt that I always had a lot of good photos that were not published because the print mags only had a very limited amount of space, so around 2005 I saw a PDF zine project of photographer Sven Hoffmann and that looked like a really interesting and good
way to present ones work and be able combine both worlds digital and print. So Bailgun was started to have a platform to present my work and the work of other photographers and artist in a nice format. For a small, independent magazine, like yours, I was stocked to see so many pros from all around the world featured in your magazine. How comes? Bailgun is based in Germany but for me it´s an international project and it gives me a chance to travel and meet international skaters, artists, musicians and creative people. It´s not so much about pro or something it´s more about if somebody is interesting on any level. Any pro you would (had) love to make an interview with? Kind of tough one because there´s people I´d like to meet and shoot a photo of, Neil Blender, Steve Claar, Allen Losi, Ben Schroeder... come to mind. What is your biggest accomplishment with Bailgun? Just being able to travel, meet people, skate spots that I maybe would not have without a project like Bailgun. What’s cooking for 2016? Travel California in February/March. Working on the next Bailgun issues and one or two exhibitions are coming up too.
Alright Gerd, that’s pretty much it. Wanna add something? Any thanks? Thanks go to Bertrand Trichet, JÜrg Ludewig, Lars Greiwe, Carhartt-WIP, Urban Supplies for the support and all the contributors and people who help with Bailgun. Thanks for your time. Long life to Bailgun. All the best! Cheers