Victor Gouyou-Beauchamps Master I – USPMO Promotion 2015-2016
Projet professionnel et Rapport de stage Stage réalisé du 4 avril au 4 juillet 2016 au sein de l’agence Bouriette et Vaconsin Maitre de stage : Christophe Bouriette
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Photo de couverture : site actuel du projet de ZAC Izarbel II
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I -
Ma vision d’un projet professionnel en urbanisme
Il nous est demandé, dans le cadre du master I, de porter une réflexion sur notre avenir professionnel pour définir les moyens à se donner afin d’atteindre nos objectifs. Il est difficile dans une discipline aussi large, complexe et pluridisciplinaire de définir un cap précis à atteindre. D’un naturel curieux et ouvert, la difficulté pour moi de définir un projet professionnel réside dans le fait qu’il s’agirait avant tout de faire un choix parmi une multiplicité de domaines qui me passionnent. Mais comment être sûr de faire le bon choix ? Comment être sûr de saisir parfaitement un domaine particulier de l’urbanisme sans y avoir été confronté à travers l’expérience d’un stage ? La formation en master USPMO que propose l’IATU a l’avantage de nous ouvrir les portes vers de nombreuses opportunités, mais présente en contre partie l’inconvénient, ou du moins la difficulté, de devoir saisir une orientation dans ce large champs qu’est l’urbanisme. C’est pourquoi je considère le projet professionnel dans une continuité d’expériences à la fois universitaires, au travers des cours et des rencontres de professionnels, et professionnelles, au travers des stages que j’ai et j’aurai l’occasion de réaliser, plutôt que de définir un choix « à priori » auquel je devrais me conformer au risque de passer à côté d’un sujet qui m’aurait davantage intéressé. De cette manière, mon expérience universitaire n’est pas limitée et me permet d’avoir continuellement un regard ouvert sur la discipline et ses nombreuses spécialisations. Cela me paraît d’autant plus cohérent que quelque soit le type de structure ou le champ spécifique choisit, la planification, le développement, l’aménagement ou la gestion des espaces urbains nécessitent l’intervention d’une multiplicité d’acteurs. Dès lors, acquérir des expériences variées participe d’une meilleure lecture des jeux d’acteurs et des rapports de force que l’on peut plus facilement anticiper. Pour autant, cela ne signifie pas que je ne définis aucun objectif. Au contraire, au vu de mes expériences passées, de mes acquis et de mes lacunes, il s’agit de déterminer quelles connaissances et quelles expériences je peux approfondir pour venir nourrir mon « projet professionnel ».
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II -
Aujourd’hui : Quels acquis ? Quelles expériences professionnelles ? 1) Acquis universitaires
En 2011, j’ai intégré la licence de géographie dans le but de m’orienter vers les métiers de l’aménagement et de l’urbanisme. En choisissant le parcours AGAE (Approche Géographique de l’aménagement et de l’Environnement), ces deux premières années de licence m’ont permis d’acquérir des connaissances théoriques et pratiques dans le domaine de l’aménagement au travers d’une approche géographique, notamment par une approche historique, institutionnelle et administrative du champ de l’aménagement. En étudiant l’aménagement par le prisme de la géographie, j’ai pu développer une certaine aisance dans la lecture et l’analyse des processus et dynamiques sociales et spatiales des territoires, à différentes échelles et dans différentes régions du monde. J’ai développé par ailleurs une facilité pour la lecture de cartes et commencé à m’approprier certaines notions et documents d’urbanisme ainsi que des connaissances en morphologie urbaine, notamment à travers différentes études de cas. Une approche plus scientifique des dynamiques climatiques m’a de plus permis de développer une vision plus approfondie des enjeux environnementaux. En intégrant la L3 AUDTD au sein de l’IATU, mon parcours universitaire s’est davantage spécialisé et professionnalisé. J’ai ainsi acquis de solides bases théoriques, pratiques et méthodologiques dans le domaine de l’aménagement et de l’urbanisme, et cela dans le cadre d’une démarche pédagogique répondant tout à fait à mes attentes, comme par exemple l’atelier long d’application. Cet atelier a consisté en la réalisation d’un diagnostic territorial puis en la construction d’un projet de territoire sur l’ensemble de la communauté de commune de la Bérullienne (Médoc). J’ai pu développer et améliorer dans ce cadre de nombreuses compétences. J’ai ainsi gagné en aisance lors des différentes présentations orales, et amélioré ma capacité à travailler en groupe, à me confronter à différents outils et supports de travail, et à me mettre en situation face à de réels acteurs du territoire, notamment lors de la restitution finale au siège de l’EPCI. Enfin, l’année de M1 USPMO, m’a permis de reprendre et compléter de très solides bases théoriques sur l’ensemble des domaines de l’urbanisme : des politiques de l’habitat aux politiques de déplacement, en passant par la gestion du patrimoine, le fonctionnement de l’économie urbaine, ou encore le droit de l’environnement... De nombreux travaux de groupes
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nous ont par ailleurs permis de mettre en application ces connaissances et de maitriser plusieurs outils nécessaires à la mise en œuvre de projets d’urbanisme. J’ai ainsi développé dans ce cadre la maîtrise des outils de diagnostics territoriaux, d’évaluation environnementale, d’urbanisme opérationnel et de management de projet.
2) Stages en entreprise •
Agence PLACE/REFLEX – Mai 2015
Mon stage d’un mois, réalisé en Mai 2015 au sein de l’agence Place, m’a apporté une première expérience dans le domaine de l’urbanisme réglementaire. Ce bureau d’étude spécialisé dans l’assistance à maitrise d’ouvrage (collectivités locales, organismes et institutions publiques, services de l’Etat) dans la politique de l’habitat et du logement est basé à Bègles. L’équipe était constituée de cinq personnes, géographes, urbanistes et sociologues. Au travers des différentes tâches qui m’ont été confiées, j’ai pu en apprendre davantage sur le rôle d’un bureau d’étude et son rapport avec la maitrise d’ouvrage et les autres acteurs associés. Dans le cadre de missions de diagnostics et de prospectives sur les enjeux d’habitat et de logement, j’ai notamment était amené à collaborer avec les offices HLM du territoire. J’ai pu par ailleurs approfondir mes compétences en cartographie et traitement de données statistiques qui constituent les outils essentiels de l’analyse et de l’expertise territoriale pour faire valoir des orientations stratégiques. Durant le stage il m’a notamment été demandé de dresser une typologie d’habitat ainsi qu’un relevé des réserves foncières sur l’ensemble du territoire de la communauté de commune du Sud Libournais. Ce travail s’inscrivant dans la réalisation d’un diagnostic, dans le cadre de la révision du PLH de l’intercommunalité, fortement marqué par l’attractivité métropolitaine, un fort étalement urbain et un délaissement des centres bourgs.
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Agence Bouriette et Vaconsin - Avril-Juillet 2016
Après le 1er stage chez Place, en bureau d’étude spécialisé sur les politiques de l’habitat et du logement, j’ai souhaité m’orienter d’avantage du côté de l’urbanisme opérationnel, prendre part dans les étapes de la conception d’un projet d’urbanisme au sein d’une équipe de maîtrise
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d’œuvre. Je voulais m’investir dans une dynamique de projet et mieux cerner quelle valeur ajoutée l’urbaniste apporte dans une équipe, parmi les architectes et paysagistes. C’est pourquoi j’ai réalisé ce stage de M1 au sein de l’agence d’urbanisme et de paysage « Bouriette et Vaconsin ». J’y ai acquis de nombreuses compétences et j’ai pu éclaircir ma vision sur le rapport entre maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre dans la réalisation d’un projet d’urbanisme sur le temps long. La partie suivante constitue le rapport de stage et revient en détail sur le bilan de cette expérience professionnelle.
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III –
Un stage en maitrise d’œuvre chez Bouriette et Vaconsin 1) Présentation de l’agence
L’agence a été fondée en 2003 par Christophe Bouriette, diplômé de l’école d’architecture de Bordeaux et de l’Université Bordeaux III, et par Marion Vaconsin, diplômée de l’école de paysage de Bordeaux. Aujourd’hui, l’agence est plus réduite que par le passé. Elle compte désormais trois membres dont les deux associés et un architecte-urbaniste salarié. Elle se compose de : -‐
Christophe Bouriette : Co-fondateur et architecte-urbaniste ;
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Marion Vaconsin : Co-fondatrice et paysagiste ;
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Vincent Descleau : Architecte-urbaniste.
Pendant la durée se mon stage, deux autres stagiaires étaient présentes à l’agence : -‐
Amélie Hoarau : étudiante en master 1 PEEPUT à l’IATU ;
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Mélanie : étudiante en 3ème année de l’école d’architecture de Bordeaux.
L’équipe travaille exclusivement sur des projets de marchés publics, d’architecture, de paysage et d’urbanisme. L’agence tire parti des profils de chacun pour mettre en œuvre des projets d’échelles variées mais en mettant toujours en avant la sensibilité des lieux et le rapport à l’humain. Elle assure différentes missions en tant que maîtrise d’œuvre pour des études et des diagnostics paysagers, et pour la conception et le suivi de projets urbains ou architecturaux. Leurs réalisations de parcs, places, halles de marché, cimetières, études urbaines, sont diverses et abordent l’intime aussi bien que les logiques de territoires urbains. En s’imprégnant des contextes urbains et paysagers mais aussi des manières d’habiter les territoires, l’agence propose de concevoir des espaces publics qui s’intègrent respectueusement dans le contexte tout en cherchant à répondre aux problématiques du lieu.
2) La maitrise d’œuvre urbaine Les missions de maîtrise d’œuvre urbaine accompagnent le projet d’aménagement urbain sur l’ensemble des étapes du projet. Elles constituent un large domaine d’action depuis la phase amont avec les missions d’avant-projet (AVP), de définition de projet (PRO) et d’assistance pour la passation des contrats de travaux (ACT), jusqu’à la phase aval avec le visa des plans d’exécution (VISA), la direction de l’exécution des travaux (DET) et l’assistance aux opération de réception (AOP).
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Dans sa mission de conception, l’équipe de maitrise d’œuvre passe nécessairement par une phase d’appropriation du contexte et des enjeux du périmètre pré-opérationnel du projet. Pour cela, elle peut s’appuyer sur des diagnostics ou des études de faisabilités préalablement réalisées, si celles-ci ne font pas partie de leur mission dans le cadre de l’appel d’offre. En prenant en comptes les orientations stratégiques définies par la maîtrise d’ouvrage, ainsi que les enjeux économiques, techniques, architecturaux, sociaux, environnementaux et paysagers, la maîtrise d’œuvre doit proposer une organisation de l’espace optimale sur la base d’un plan guide qui détermine l’organisation et le dimensionnement des équipements, des îlots, des bâtiments et des espaces publics. Elle peut en parallèle définir des prescriptions paysagères et architecturales ainsi que des principes d’évolution dans le temps. En plus de sa mission de conception des espaces publics, la maîtrise d’œuvre urbaine doit assister la maîtrise d’ouvrage dans la coordination du projet, la mise en œuvre des phases de concertation, l’évolution des éléments de programme et de phasage, et elle doit être capable d’apporter des solutions techniques et économiques aux enjeux définis dans le projet. Au sein de l’équipe de maîtrise d’œuvre, l’agence de paysage et d’urbanisme travaille en étroite relation avec différents bureaux d’études spécialisés (VRD, hydraulique, transports…). La composition de l’équipe est définie dans l’appel d’offre de la maîtrise d’ouvrage en fonction des besoins et de la nature du projet.
3) Mes missions J’ai intégré cette agence le 4 juillet 2016 pour une durée de 3 mois. Le stage a été très riche, de nombreuses missions m’ont été confiées, et j’ai du faire preuve de réactivité tout le long de cette expérience professionnelle. J’ai eu l’occasion de travailler directement en équipe avec Christophe Bouriette, Marion Vaconsin et Amélie Hoarau, principalement sur deux projets de ZAC assez semblables dans leur échelle et leur destination urbaine. Mais il a fallu rapidement être en mesure de répondre aux impératifs d’autres projets en cours, ce qui m’a permis de travailler sur de nombreux projets différents et à des étapes variées. Je ne ferai pas ici une liste exhaustive de l’ensemble des travaux réalisés (voir annexes), mais je m’attacherai plus à développer les principales missions réalisées dans le cadre des projets de ZAC, ARKINOVA et IZARBEL II.
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Projet de ZAC ARKINOVA :
Projet et contexte : Le projet de ZAC Arkinova s’inscrit dans la stratégie de développement technopolitain de l’Agglomération Côte Basque Adour (ACBA : Communauté d’agglomération constituée des communes de Bayonne, Biarritz, Anglet, Bidart et Boucau). Le projet a pour ambition de développer, en relation avec le campus des landes de Juzan, une technopole d’échelle métropolitaine spécialisée dans l’éco-construction. L’outil juridique et opérationnel choisi pour porter ce projet d’aménagement est la ZAC. Son périmètre d’étude s’inscrit dans un contexte profondément urbain puisqu’il constitue un espace de 49 hectares en cœur d’agglomération sur la commune d’Anglet, entre Bayonne et Biarritz. Il occupe une position de centralité par sa position géographique dans l’agglomération mais aussi par son accessibilité et sa proximité avec les grandes infrastructures de transport comme l’aéroport de Biarrtiz, les gares de Bayonne et Biarritz, et l’autoroute A63. Historiquement, le foncier compris dans le périmètre d’étude correspond à des friches agricoles, d’anciennes cressonnières, aujourd’hui en grandes parties boisées. Le périmètre comprend aussi le campus des landes de Juzan de l’Université des sciences de Pau et des Pays de l’Adour, le lycée Cantau, trois entreprises spécialisées dans la construction, et des terrains de sport, acteurs avec lesquels il faut composer. Le projet de ZAC a été lancé en 2011, et déjà, l’agence Bouriette et Vaconsin avait produit une étude d’avant-projet sur les principes d’aménagement et un premier plan guide. Mais à l’époque, un conflit d’intérêt bloquait l’appropriation du foncier par l’ACBA et le maire en mandat était peu enclin à forcer son acquisition face à des électeurs proches de lui. En plus de devoir penser le projet avec cette contrainte foncière au centre du périmètre de projet, ce dernier a finalement été laissé de côté. Avec le renouvellement électoral, la nouvelle équipe a présenté une politique plus volontariste d’acquisition du foncier, et les études d’avant-projet ont repris en 2016. Missions principales réalisées : -‐
Travail de réappropriation du dossier et des principes d’aménagement précédemment déterminés.
-‐
Prise en compte de l’évolution du contexte avec la future mise à jour du réseau de transport de l’ACBA, la libération du foncier en cœur de périmètre, les nouveaux acteurs installés sur le site, les nouvelles ambitions de la nouvelle équipe intercommunale.
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-‐
Réflexion en équipe, puis réalisation sur illustrator d’un plan guide des nouveaux principes d’organisation et de dimensionnement des équipements, espaces publics, espaces paysagers, réseaux de circulation…. Ce plan guide proposera toujours au moins deux hypothèses et évoluera tout au long du stage en prenant compte des échanges entre les différents acteurs (réunion avec la maîtrise d’ouvrage, bureaux d’études…)1.
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Prise en compte du SDEP (Schéma Directeur des Eaux Pluviales) assez strict sur l’agglomération, et qui prescrit à la parcelle des coefficients d’imperméabilisation.
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Travail de relevé, puis de cartographie des surfaces imperméabilisées par Autocad puis illustrator, puis confrontation avec les prescriptions du SDEP, et enfin calcul des surfaces imperméabilisables sur le périmètre de projet2.
-‐
Travail de relevé topographique du site avec la réalisation de profils état des lieux sur Autocad, puis mise en forme sur illustrator.
-‐
Travail de dimensionnement du stationnement. Dessin sur autocad des surfaces de stationnement aériennes et sous bâtiment, puis calcul des surfaces de plancher réalisables en fonction des hypothèses de règle de stationnement établie au préalable.
-‐
Aide à la préparation, rédaction et réalisation d’atelier de concertation avec les acteurs
du
site.
Sur
quatre
thèmes
différents
(ambitions/prospectives,
Paysage/Environnement, Mobilité/stationnement, Programmation/Forme urbaine). Ces ateliers ont pour but de présenter les ambitions et les premières orientations du projet aux acteurs sur place, afin de prendre en compte leurs revendications et leur sensibilité sur cette première approche. Ces réunions se déroulent dans la salle du conseil communautaire au siège de l’ACBA, en présence des élus, des services concernés et de l’équipe de maitrise d’œuvre3. -‐
Lecture et analyse des différents documents d’urbanisme.
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Annexe 1 Annexe 2 3 Annexe 3 2
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Projet de ZAC Izarbel II :
Projet et contexte : Ce projet se situe sur la commune de Bidart et s’inscrit aussi dans le cadre du développement technopolitain de l’ACBA. Le périmètre de réflexion couvre entre 13 et 15 hectares et s’inscrit dans la continuité de la technopole existante, Izarbel. Cet espace économique aménagé dans les années 1980 et spécialisé dans les technologies de pointes, regroupe 90 entreprises et des activités de formation et de recherche. Le lieu bénéficie d’une situation stratégique à proximité des grands axes de communication que sont l’autoroute A63, la gare de Biarritz et l’aéroport. L’ACBA a donc souhaité mener une réflexion sur les possibilités d’extension de la zone sur de nouveaux espaces aujourd’hui à vocation agricole et forestière. Un premier diagnostic avait été réalisé par l’agence, et les premiers principes d’aménagement avaient été validés avant mon arrivée en stage. Toujours en étude d’avant-projet, une première version du plan guide avait été dessinée mais était destinée à évoluer au cours des différentes réunions techniques et de pilotages. Missions principales réalisées : -‐
Participation à la rédaction du dossier de création de ZAC ;
-‐
Réalisation et suivi du plan guide sur illustrator4 ;
-‐
Prise en compte du SDEP. Travail de relevé puis de cartographie des surfaces imperméabilisées par Autocad, puis illustrator, puis confrontation avec les prescriptions du SDEP, et enfin calcul des surfaces imperméabilisables sur le périmètre de projet ;
-‐
Dimensionnement des solutions de compensation hydraulique en relation avec Egis bureau d’étude spécialisé ;
-‐
Dimensionnement du stationnement. Dessin sur Autocad des surfaces de stationnement aériennes et sous bâtiment, puis calcul des surfaces de plancher réalisables en fonction des hypothèses de règle de stationnement établie au préalable5 ;
-‐
Réalisation des profils état des lieux et projet sur Autocad puis illustrator.
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Annexe 4 Annexe 5
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-‐
Cartographie et réalisation des profils topographiques de terrassement pour estimation de chiffrage en relation avec le bureau d’étude6 ;
-‐
Réalisation du chiffrage de l’opération ; Mise en œuvre d’une méthodologie de travail, définition d’une typologie d’espace, définition de matériaux pour chaque type d’espace, relevé des surfaces sur Autocad, cartographie des surfaces par type d’espace, chiffrage des aménagements de surface. Chiffrage des équipements hydrauliques, chiffrage des travaux de terrassement. Chiffrage total ;
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Réflexion et représentation graphique des différentes hypothèses de phasage de l’opération et chiffrage des différentes phases7 ;
-‐
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Préparation des différents comités techniques et de pilotages.
Bilan :
Il est évident que ces listes de tâches ne présentent qu’une partie des missions qui m’ont été confiées, et surtout ne représentent pas la complexité de leur mise en œuvre, puisque le processus de projet possède une dimension rétroactive ou itérative, qui nous amène sans arrêt à revenir sur les différents éléments de son élaboration. La diversité de ces tâches m’a permis de développer une capacité d’adaptation aux différentes demandes auxquelles les projets complexes d’aménagement urbains doivent répondre. Cette même diversité de tâches m’a aussi permit d’acquérir de solides aptitudes dans l’utilisation des différents outils informatiques nécessaires à leur objectivation et représentation graphique : -‐
Autocad ;
-‐
Illustrator ;
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Photoshop ;
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Excel ;
-‐
Indesign ;
-‐
Word ;
Par ailleurs, l’un des points les plus intéressants de ce stage a été l’échange nécessaire et quotidien avec les différents partenaires du projet, bureaux d’études et maitrise d’ouvrage. Cela m’a permis de mieux cerner les demandes que chacun peut exprimer aux autres. Les réunions de comités techniques et de pilotage m’ont permis d’acquérir une vision plus claire des différents jeux d’acteurs et les responsabilités de chacun. 6 7
Annexe 6 Annexe 7
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Enfin, en parallèle de ces missions liées à la maîtrise d’œuvre urbaine, il était intéressant d’en apprendre plus sur la complexité et la difficulté de la gestion d’une agence de cette taille. En effet, chaque membre de l’équipe participe aux tâches de gestion, de calendrier et de comptabilité, qui demandent une énergie et un temps non négligeable. En bref, ce fut une expérience intense et extrêmement formatrice. Parmi les difficultés rencontrées : les doutes dans mes capacités à pouvoir répondre à certaines demandes, ou la difficulté en tant que stagiaire d’exprimer certaines propositions. Par ailleurs, j’aurai souhaité participer davantage aux réunions que j’avais eu l’occasion de préparer, et pratiquer plus amplement le terrain.
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IV –
A l’avenir : Quelles perspectives ? Quels objectifs professionnels ? Aujourd’hui, au vu de mes acquis et connaissances, et surtout de mes expériences
professionnelles, je vois plus clair dans les domaines qui constituent l’urbanisme. Pour autant je n’ai pas de choix définitifs qui se dessinent au regard de mon avenir professionnel. Cependant, quel que soit le futur domaine dans lequel je serai amené à travailler à l’issu de mon master d’urbanisme, je suis persuadé que la diversité des expériences acquises constituera avant tout un atout dans mes compétences et mes connaissances. Fort d’une expérience extrêmement formatrice dans le milieu de l’urbanisme opérationnel du côté de la maîtrise d’ouvrage, et d’une expérience moindre mais tout de même intéressante en bureau d’étude dans le milieu de l’urbanisme réglementaire, je souhaite maintenant, pour compléter mon rapport à l’urbanisme, réaliser un stage en maîtrise d’ouvrage publique. Cela me permettrait d’en apprendre d’avantage sur la constitution de stratégies de développement urbain et sur les enjeux économiques et politiques à mobiliser.
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Table de annexes
Annexe 1 - Plan guide du projet de ZAC Arkinova réalisé sous illustrator............................................. 16 Annexe 2 - Prise en compte des prescription du SDEP ..................................................................................... 17 Annexe 3 – Extrait d’une fiche atelier............................................................................................................................ 18 Annexe 4 - Plan guide du projet de ZAC Izarbel II réalisé sous illustrator .............................................. 19 Annexe 5 - Estimation surface plancher ....................................................................................................................... 20 Annexe 6 - Exemples de profils projet réalisé sous Autocad puis Illustrator ......................................... 21 Annexe 7 - Phasage et niveaux d'investissement .................................................................................................... 22
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Annexe 1 - Plan guide du projet de ZAC Arkinova réalisé sous illustrator
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Annexe 2 - Prise en compte des prescription du SDEP
Total surface périmètre (m2) Surface bâti (m2) surface sol imperméabilisée (m2) Total surface imperméabilisée (m2) Coeff imper actuel Prescription SDEP : Surface à Prescription 0,65 Surface à prescription 0,6 Surface à Prescription 0,1 Surface impérméabilisable coeff 0,65
ZAC 1
ZAC 2
Cantau
UPPA
Lotissements
Girouette
Total
Pourcentage
8800
170000
71520
94750
36375
180380
561825
100%
630
1100
18690
6450
6160
2870
35900
6%
1600
7550
23070
8120
22426
23330
86096
15%
2230
8650
41760
14570
28586
26200
121996
22%
0,25
0,05
0,58
0,15
0,79
0,15
0,22
23080
230360
41%
125680
79245 139290
14% 25%
15002
149734
27%
47547
8%
12568
13929
2%
0,65 8800
0,6 111885 7725 13610
5720
4635
Surface impérméabilisable coeff 0,1
1361
0,65 36375
71520
72725,25
Surface impérméabilisable coeff 0,6
0,65 50220
32643
23643,75
42912
Surface impérméabilisable totale
5720
78721,25
42912
32643
23643,75
27570
211210
38%
Bilan : Deficit/Excédant (m2)
3490
70071,25
1152
18073
-4942,25
1370
89214
16%
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Annexe 3 – Extrait d’une fiche atelier
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Annexe 4 - Plan guide du projet de ZAC Izarbel II réalisé sous illustrator
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Annexe 5 - Estimation surface plancher
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Annexe 6 - Exemples de profils - projet réalisé sous Autocad puis Illustrator
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Annexe 7 - Phasage et niveaux d'investissement
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