Graines de lecteurs RĂŠcits
École Hilaire Dunant - Classe de CM1/CM2
Histoires écrites par des classes de CM1-CM2 de l’école primaire Henri Dunant Avec l’aimable collaboration d’Yves Grevet
L’Êtrange pensionnat
par Walid, Graig, Bilal
Le 5 mai 2080 C’était mon anniversaire et j’ai eu un carnet. Je l’emporte de partout. Je vais écrire tout ce qui m’arrive car j’ai remarqué ces dernier temps que mes parents essaient de se débarrasser de moi. Le 11 août 2080 Mes parents m’ont annoncé que j’allais aller dans une nouvelle école. Je suis triste car je vais être séparé d’eux pour longtemps. Le 3 septembre 2080 C’est la rentrée, j’ai intégré un pensionnat très étrange. C’est une sorte de maison creusée dans une montagne où il neige très souvent. A mon arrivée, un grand blond : Juliur m’a pris en charge pour me faire découvrir les endroits et les règles de la maison. « Nous sommes autorisés à sortir qu’une demiheure par jour. » m’a-t-il expliqué. Le 4 septembre 2080 Maintenant je connais toutes les nouvelles règles. Je suis désormais interdit de sortir me promener dans les couloirs la nuit. Je suis aussi interdit d’utiliser mon vrai prénom ou de parler de ma famille. Mon guide m’a expliqué que je n’ai surtout pas le droit de pénétrer dans la salle des maîtres. Enfin je ne dois jamais essayer de m’échapper de cette enceinte car cela me couterait 4 jours dans le grenier où la température n’est jamais montée au-dessus de 1 degré. Le 11 septembre 2080 Nous avons tous été numérotés de 1à 70. Il y a 35 garçons et 35 filles. Mon pensionnat est très grand : il est carré et au milieu est située la cour. Dans cette cour il y a une patinoire et aussi un atelier de fabrication de glaçons. A l’intérieur, il y a 55 portes et quelques portes interdites à l’accès des enfants. Nous avons deux dortoirs: un masculin et un féminin. La salle à manger a beaucoup de tables qui sont alignées en formes d’ovale. Le maître de la maison est nommé Flocon. Les surveillants sont appelés Hector. En tout, il y en a une vingtaine. Le 26 septembre 2080 On me donne un nom : je deviens Nuitur. Ici, tous nos pseudonymes se finissent en -UR. Comme par exemple Sectur,Crassur,Peltur... etc Le 1er octobre 2080 Les plus jeunes (les pingouins), apprennent à se protéger des avalanches de neige. Ensuite, les phoques sont un petit peu plus âgés et enseignent les endroits enneigés. Enfin, les plus grands (les ours polaires) sont chargés
d’enseigner la fabrication des igloos pour survivre après leurs trois années passées dans la maison. Chaque enfant porte une combinaison très chaude faite de poils d’ours blanc car il fait très froid. Deux gymnases nous servent à faire des activités sportives. Deux années ont passé… Le premier septembre 2082, je suis enfin devenu Ours Polaire. Mais, ma famille me manque de plus en plus. Je ne pense qu’à eux. Je suis triste mais maintenant je suis grand, je me demande ce qui va m’arriver l’année prochaine car je sais bien que je ne vais pas rester ici après ma troisième année. Un ancien élève qui avait fui, lui avait raconté ce qui se passait lorsqu’on quittait la maison. Je vais devoir survivre dans la montagne avec tous les anciens camarades. Je m’y vois déjà abandonné, seul avec mes amis, dormant dans une grotte où il faut faire attention à une sorte de yéti poilu, chassant des petits animaux et buvant l’eau des ruisseaux. Il paraît aussi que dans les profondeurs de cette grotte sont cachées des armes. Je ne suis pas très rassuré mais mon envie de me révolter et détruire cette maison où mes parents m’ont emmené est plus forte.
L’Êcole des filles
par Sarah et Marika
Il était une fois une maîtresse très sévère qui criait sur les filles. L’école était immense, elle était composée de trois étages, cinq toilettes, cinq douches, une cuisine, cinq chambres. Il y avait huit filles, elles avaient beaucoup de chance car elles avaient des serviteurs qui leurs donnaient à manger à chaque fois qu’elles avaient faim. Les règles de cette école étaient de ne pas se frapper, crier, s’insulter et ni de se moquer. L’activité principale était les massages et la manucure, mais il y a aussi des cours de zumba et de hip-hop. Les filles qui arrivent dans cette école sont accompagnées la première journée par le leurs parents. Mes parents ont décidé de m’y inscrire car ils ne pouvaient plus s’occuper de moi. Lorsque je suis arrivée, une fille nommée Manuela m’a prise en charge. Elle m’a fait visiter l’école. Je n’avais jamais vu une maison si grande et si belle. Il y avait des fontaines de jus de fruits dont on pouvait profiter à tout moment de la journée. Des portraits de Tal et Kenji étaient accrochés aux murs. Je trouvais tout magnifique. Elle m’a proposé d’aller visiter sa chambre. Elle était rose et violet. C’était une peinture pailletée. Elle avait une grande armoire murale où elle avait une multitude de tenues différentes et un lit rose. J’espérai que la mienne soit aussi belle. Il était tard, elle me dit que le repas allait être servi et que nous irions dans ma chambre plus tard. J’étais déçue. Nous sommes allées au réfectoire. Les parents étaient déjà là. Nous avons mangé du saumon à la crème accompagné de riz, du fromage et un gâteau au chocolat. Après manger, les parents sont partis. Je me suis rendue compte que je n’allais pas les revoir avant un certain temps, que je fêterai mon anniversaire sans eux, ni mes anciennes amies. J’étais tout à coup triste. Manuela m’a raccompagnée à ma chambre. J’étais pressée de voir ce que l’on m’avait réservé. Mais lorsque j’ai ouvert la porte j’ai découvert une chambre horrible. Elle était noire et verte. La peinture s’écaillait par endroits. Ma camarade a vu ma déception et m’a rassurée car j’aurai tout le temps de la décorer comme je le souhaitais. J’étais fatiguée. Je me suis endormie très vite. Au matin, j’ai entendu un cri et des pas dans le couloir. Une des filles hurlait qu’on lui avait volé des affaires, une tablette et son portable. Elle s’est précipitée dans ma chambre me traitant de voleuse.
La vie dans la nature
par Jade et Ikram
Lundi 1er Février Ikram Aujourd’hui je suis arrivée dans une maison. Une jeune fille qui s ‘appelle Jade m’accompagne et elle m’explique les règles de la maison. Il y a plusieurs cours. Il y a bien longtemps en 2080 des enfants on apprit à survivre, car les hommes n’avaient plus d’eau ni de graines. Seuls soixante élèves et dix professeurs vivaient dans une école. Les maîtresses portaient une robe bleue à manche trois quart vertes avec leur prénom en lettres noires et un collant bleu. Les professeurs portaient une combinaison de militaire. La tenue des filles : un pantalon noir, un tee-shirt rose claire et une veste sans manche gris claire. La tenue des garçons : une combinaison de militaire. Ils avaient de 13 à 14 ans. Je m’appelle Ikram, j’ai 13 ans, je suis une fille, une nouvelle m’attend, elle est dans les arbres. Une jeune fille me prend en charge elle s’appelle Jade et a 14 ans. Jade Une nouvelle est arrivée Ikram : elle a 13 ans. Je lui ai expliqué les règles de la maison. Elle est très gentille mais timide car je suis la première fille à avoir intégré cette école après sa création. Ce soir, nous avons fêté son arrivée. Tout le monde l’apprécie déjà. En allant nous coucher, j’ai éteint la lumière, il faisait noir. Mardi 2 février Ikram Le jour s’est levé, le coq a chanté à 7h30. Je croyais que ces animaux étaient plus matinaux que ça. - Ikram, tu commences les cours aujourd’hui. - OK et toi ? - Je t’accompagne en cours pour t’aider. - Je suis contente que tu sois là ! Je me sens plus détendue. - Tu es nouvelle, c’est normal que je m’occupe de toi. - Merci Jade ! - Enfile ta tenue et dépêche-toi, nous allons être en retard. Ton premier cours de pêche est à 8h20.
Les filles se dépêchent de rejoindre les autres. Elles descendent de l’arbre des filles pour rejoindre le lac. Ikram pêche pour la première fois de sa vie. Le professeur les place sur le ponton pour écouter les consignes. Une fois données, elles peuvent enfin pêcher Jade Je suis ravie de mon activité pêche. Ikram est très attentive. C’était super. Je crois bien que les professeurs vont l’apprécier. En tout cas, moi, je l’aime déjà beaucoup. Cette activité leur a ouvert l’appétit. Il est l’heure de manger. Tout le monde s’installe sur l’herbe autour d’un grand feu. Elles ont le choix entre des légumes, de la viande, le poisson pêché et des fruits. Le buffet est abondant et coloré. Ikram Je m’étonne de voir toute cette nourriture appétissante et tellement différente de ce que j’avais l’habitude de manger. Chez moi, il n’y avait pas de légumes, ni de viande, ni de poisson, ni de fruits. Je ne les avais vu que dans les livres de classe. Nous nous nourrissions d’insectes et de gélules de vitamines. Cette après-midi, les deux jeunes filles participent au cours de tressage. Elles doivent fabriquer des couronnes de feuilles. La salle de classe est perchée dans un arbre. Un professeur les prévient d’aller ramasser des feuilles pour préparer. Le choix des feuilles difficile car elles doivent être maniables et solides. Ikram et Jade aiment cette activité et sont félicitée pour leur travail. Le soir arrive vite et Ikram se sent heureuse mais fatiguée. Jade Après le repas, j’emmène Ikram se coucher. Elle a bien mérité une bonne nuit de sommeil.
Un jeu violent
par Arthur
Chers lecteurs, Tout commence le jour même où moi, Méto, j’ai cessé d’initier Crassus. Ce que je vous raconte-là est un petit détail que Yves GREVET a oublié de mentionner dans son histoire… Méto, Le 25/03/2019 Un jeu violent Ce matin-là, aux alentours de dix heures, un jour de printemps, Marcus tout excité me saute dessus, avec un large sourire aux lèvres, pour m’annoncer la nouvelle : « les César ont installé un nouveau jeu ! ». Et qui dit un nouveau jeu, dit un nouveau professeur. Après le repas, je suis allé dans le dortoir pour faire un petit somme avec Marcus, Claudius, Mamercus et Titus quand César 1 nous a appelé un par un pour nous emmener à vingt kilomètres en dehors de la maison sans rien nous dire. J’étais très impatient de savoir ce qui nous attendait, car nous n’avions jamais le droit de sortir. Je marchais droit devant moi quand le décor changea brusquement. Je me suis retrouvé face à un grand bâtiment que nous n’avions jamais vu. A l’intérieur, il y avait une salle qui ressemblait à une salle de sport, mais…. Mais dans cette salle il y avait deux trous dans chaque mur opposé, une sorte de panneau qui devait afficher l’heure et sur le terrain quelqu’un attendait. Nous ne l’avions jamais vu. Il portait des noix de coco sur le torse, on voyait ses abdominaux, un casque de fer cachait ses cheveux et des grosses lunettes de soleil nous empêchaient de voir ses yeux. - César, qui est cette personne que nous n’avons jamais vu ? me suis-je risqué à demander. - C’est votre entraîneur ! Répliqua-t-il. - Bonjour, cria l’entraîneur, je m’appelle Madamus et je vais vous expliquer les règles d’Exploseface. - Espèce de grosse gueulante ! chuchota Titus. Malheureusement l’entraîneur l’avait entendu t lui ordonna de faire cent pompes. - Ça ne pas la tête ! s’emporta Titus. - Ne me cherche pas, répondit calmement le nouveau professeur tout en se dirigeant vers lui. Titus sentit qu’il fallait qu’il se calme : - D’accord, je suis désolé. - Je préfère ça, car je ne tolèrerai pas que quiconque me manque de respect, dit Madamus. Mais Titus n’était pas du tout désolé. Il s’était excusé car César revenait avec Crassus et Paulus. - César, pourquoi avoir pris des bleus ? demanda Mamercus. - Cela ne te regarde pas Mamercus, c’est comme ça ; as-tu une
remarque à faire vis-à-vis de ma décision ? Non. Maintenant, je m’en vais et je compte sur votre attention. Madamus nous distribua une feuille sur laquelle il y avait les règles de ce nouveau jeu. Exploseface : 3 joueurs par équipe La partie s’arrête lorsqu’une équipe marque 10 points. Le terrain est celui que vous avez devant vous. Rôles : deux démolisseurs (ils doivent frapper l’esquiveur). Un esquiveur (il doit porter le ballon dans le trou de l’équipe adverse). Equipement : armure, batte ( en bois d’ébène et en bronze) qui ne frappe que le ballon ou la tête de l’adversaire. Le ballon : rond en cuir avec beaucoup de trous. Il se tient comme un ballon de rugby, sans utiliser les pieds.
- -
Ok, vous avez pris connaissance des règles ? demanda Madamus. Oui, répondirent-ils tous d’une même voix.
Madamus alla chercher les armures, il y en avait deux sortes (claires et foncées). C’était certainement pour reconnaître les équipes. Elle nous donna aussi les battes et le ballon. J’ai pris une armure foncée. Elle était lourde. Titus m’aida à l’enfiler. Je sentais déjà que cette partie allait être difficile. Je décidais d’être démolisseur. Mon équipe était constituée de Titus, démolisseur comme moi et de Mamercus, qui était donc esquiveur. Dans l’équipe adverse nous avions Marcus-esquiveur, Paulus et Crassus. La partie allait commencer. - Prêts ? demanda Mamercus. Le chronomètre afficha alors nos noms. Madamus jeta le ballon en l’air et tous nous nous précipitâmes dessus.
L’école des Youtubeurs
par Adam
Lundi 9 novembre 2080 Bonjour, Je m’appelle Adam, j’ai 11 ans et aujourd’hui, je change d’école. Elle s’appelle « l’école youtube ». Il y a beaucoup de professeurs. Le directeur s’appelle Julien et son surnom de youtuber est Nyewoutitef. Ils a des adjoints surnommés Galios et Pirux. Aujourd’hui, un professeur m’a pris en charge durant toute la journée. Son nom de youtubeuse est Alesma. Elle m’a expliqué la vie d’un youtuber. Elle m’a fait visiter tous les dortoirs. Le mien a le numéro 125. Mardi 10 novembre 2080 Aujourd’hui, dans mon planning il était prévu le cours « caméra et micro ». C’est mon cours préféré. Je suis en retard mais en me dépêchant j’arrive en même temps que le professeur. C’est grâce à Alesma, elle m’avait donné tous les raccourcis sur un plan de l’école. Elle m’avait dit qu’ « un bon youtuber utilise toujours les raccourcis. » Le professeur nous explque comment raccorder un micro à une caméra. Lorsque nous nous filmons, nous sommes seuls. D’où l’importance de bien faire tenir en équilibre le micro. « La caméra et le micro doivent être pointés sur vous. » Je suis content, car j’y suis arrivé du premier coup. Le professeur me félicite. Jeudi 12 novembre 2080 Cours d’éclairage. Cette fois-ci, j’y suis en avance. J’en profite pour me balader dans la classe. Des grands projecteurs se trouvent aux quatre coins de la classe, un grand placard se trouve à côté du bureau du professeur. Je m’en approche et je découvre plusieurs jeux vidéo. J’en pioche un au hasard : « Zelda tri force » que je repose aussitôt car tout à coup, j’entends des bruits de pas et des gens qui parlent. Je sursaute et vois que ce sont mes camarades qui arrivent avec une enseignante avec un sac rempli de caméras et de micros. Elle nous explique l’importance de l’éclairage dans les vidéos. Elle nous distribue les caméras et les micros : « Vous devrez faire une vidéo à présenter aux autres dans un mois. Cette épreuve est importante car vous pourrez passez dans la classe supérieure. » Jeudi 12 décembre Au début, je n’avais pas d’idée mais j’ai tout de même fini ma vidéo. Je l’ai présentée à Alesma qui m’a dit de la mettre en ligne. Elle a eu beaucoup de succès. J’ai même été invité à Paris. C’est aujourd’hui le départ. Tous les élèves me crient au revoir.
Une nouvelle ĂŠcole
par Kris
Le 11 juillet 2080 Il y a une heure, je suis arrivé dans une maison géante, j’étais très impressionné. La personne qui m’a déposé n’avait pas de prénom, elle n’a pas parlé pendant tout le trajet jusqu’à cette entrée où il m’a dit : « voici la maison, elle paraît plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur. » Une personne devait me prendre en charge afin de m’accompagner dans la découverte de cette nouvelle école. J’avoue que je me sentais soudainement seul. Le 16 juillet Cela fait cinq jours que je vivais dans cette nouvelle maison, loin de mes parents. J’étais triste de savoir que je ne les reverrai que dans très longtemps. Malgré tout, je m’y étais habitué. Je m’étais fait des amis. J’étais arrivé dans une maison en bois à l’extérieur, tous les couloirs étaient roses et toutes les pièces étaient noires avec du parquet au sol. Heureusement qu’elles étaient très éclairées. La personne qui m’a pris en charge était blanc de peau, avait les cheveux bruns et portait toujours des jeans. Il s’appelait Kévin. Il n’y avait pas beaucoup d’activités. Il y en avait une qui consistait à faire la course avec un œuf dans une cuillère sans le faire tomber. Mais j’ai l’impression que les journées passent très vite. C’est grâce à Kévin. Il est très gentil, il s’occupe bien de moi. Le 17 juillet Kévin m’a expliqué que 2400 personnes habitent la maison et qu’après plusieurs années nous pouvions partir de là-bas. Aujourd’hui, il a fait très chaud. Il y a une activité qui m’a mis en difficulté. Il fallait que nous fassions le tour de l’île en courant. Avec cette chaleur, c’était plus difficile que d’habitude. Je transpirais beaucoup et je n’arrivais pas à respirer correctement. J’étais très fatigué. J’avais hâte de retourner au lit mais nous devions encore assister au cours de mathématiques. On nous apprenait à faire les divisions. Mes yeux se fermaient tous seuls. Je n’arrêtais pas de bâiller. Le professeur m’a crié dessus car je m’étais endormi que la table. J’étais très énervé car ce n’était pas de ma faute. Je me suis retenu de lui répondre ce que pensais. Le 11 août Cela fait un mois que je suis là. Kévin est devenu un ami. Ma famille me manque. Demain, mes parents viendront me chercher : ce sont les vacances ! J’ai peur de m’ennuyer loin de mon nouvel ami. Nous nous amusons bien ensemble. Mais j’ai tout de même hâte de revoir ma famille. Je sais que de toute façon, je reviendrai à l’école et je pourrai raconter tout ce que j’aurai fait.
Le requin
par Jason et Adrien
Ce jeu a été proposé juste avant notre révolte contre les César. Le jeu se passe dans la mer qui est glacée et à deux mètres de profondeur. Le but de ce jeu est de maintenir durant une minute au fond de l’eau notre adversaire. Les coups : « Tous les coups sont permis » (coup de poing, coup de pied, assommer) pour maintenir notre adversaire sous l’eau en apnée. Il est, bien sûr, interdit de le noyer. Notre équipement : Chaque participant a une tenue sous-marine avec des capteurs pour savoir si on touche le fond (à ce moment-là, un décompte se met en marche) et si on est en train de se noyer. Il se joue à deux joueurs. Une pendule annonce le départ et la fin du jeu J’y ai déjà joué, même qu’une fois, j’ai bien cru que c’était mon heure. Mamercus me maintenait sous l’eau et n’avait pas écouté l’arbitre qui lui demandait de me lâcher. Il a fallu que mes amis m’arrachent de ses mains. Ils m’ont sorti de l’eau et ont dû me faire un massage cardiaque. J’ai passé une semaine à l’infirmerie pour me remettre de cette aventure. Une machine est chargée de chronométrer le temps : pas plus de trente minutes de jeu. Un arbitre a à sa disposition un ordinateur qui lui indique les données des capteurs de chaque joueur et les images des caméras installées sous l’eau. La pendule émet une alarme quand la partie est finie. Les Césars ont proposé ce jeu pour sa violence. On dirait qu’ils aiment quand on se bat. Le lieu est désert il y a juste une plage et de l’eau avec quelques arbres, un peu d’arbres et du sable. Le terrain dans l’eau est balisé et les joueurs n’ont pas le droit de sortir sinon ils sont disqualifiés. Cette compétition se déroule une fois par mois. Le gagnant a le droit de sortir en mer pour pêcher en liberté pendant une heure. Mamercus est le meilleur pour sa force, son agilité et sa mentalité en acier. Il n’aime pas perdre. D’ailleurs, personne n’a encore réussi à le battre. Pourtant, tout le monde veut y participer espérant le battre pour goûter à la liberté en mer.
Le galet tranchant
par Robert
Dans la maison c’est Méto qui décide. Il a inventé un nouveau jeu qui se joue avec un galet. Si le joueur marque il peut manger tout ce qu’il veut à la cantine mais s’il rate, il a deux semaines de frigo. Ce jour-là Méto et ses amis font un match. Méto fait les équipes et tout à coup, Paulus arrive ; il veut jouer. Méto accepte. Paulus enlève le galet et le remplace avec une pierre extrêmement tranchante sans que personne ne le voie. La partie commence. Méto tire mais se blesse avec la pierre, il a mal, Marcus appelle les infirmiers. Ils arrivent et l’emmènent à l’hôpital. Il s’est ouvert le pied. Deux jours plus tard, ils doivent l’opérer. Méto est triste mais tous ses amis sont avec lui. Une semaine après Paulus veut être le chef de la maison mais personne ne veut que ce soit lui car ils préfèrent Méto. Paulus ordonne que tous les élèves lavent la maison. Tout le monde est étonné et Marcus s’énerve, mais quand Méto n’est pas là, c’est Paulus le plus fort, alors tout le monde obéit et se met au travail. Mais voici que Méto ouvre la porte de la maison et voit Mamercus et tous les autres laver la maison. Il se demande ce qui se passe. A Marcus : « pourquoi laves-tu la maison? » Marcus est surpris de le voir, en chuchotant : - Que fais-tu là ? - Pourquoi tu parles doucement ?, dit Méto - Parce que Paulus nous a ordonné de laver la maison en silence et depuis c’est lui qui décide de tout, depuis que tu es obligé de rester à l’infirmerie. Personne ne voulait que ce soit lui mais il est le plus fort, dit Marcus en baissant les yeux. - Je vais aller lui parler, répondit Méto bien énervé. Il rentre dans le bureau des César. - Ah ! Qui voilà ! Notre vieil ami Méto, dit Paulus. - Je ne suis pas ton ami ! Pourquoi les traitres et toi, vous ne lavez pas la maison ? Et pourquoi est-ce toi le chef ? - Car je suis le meilleur ! - Dans ce cas, vous n’avez qu’à faire un match pour nous départager, dit le traitre Crassus. Méto décide de choisir Marcus, Titus, Mamercus, Octavius, Tibérius et Claudius dans son équipe car ce sont les meilleurs. Paulus prend, lui, Crassus, Rémus et des vieux amis. Ils se rejoignent au pied du volcan. La partie commence très vite car ils ont hâte de montrer leur force. Mais Paulus prend l’avantage. Il prend la pierre, fait une passe à Rémus qui la passe à Crassus et tire mais manque sa cible. Il sait qu’il aura droit à deux semaines de frigo s’ils ne gagnent pas. Les joueurs enragent sur le terrain. Le galet est remis en jeu. Marcus, qui est dans la cage, fait une passe à Titus qui est démarqué, puis lance la pierre à Méto. Cela va très vite. L’équipe adverse toujours pas remise de l’erreur de Crassus, ne voit rien venir. Méto tire mais est déséquilibré. Le
volcan gronde, il lâche le galet et Paulus en profite pour le récupérer. Il court vite mais Méto se relève aussitôt pour le rattraper. D’un coup d’épaule, il le déséquilibre et ramasse le galet. Rapide, il remonte le terrain et tire. Il inscrit le point de la victoire ! « Et voilà Paulus, c’est moi le chef ! » déclara Méto. Tous les joueurs rentrent à la maison. Ils sont heureux de revoir Méto victorieux. Paulus s’adresse à Méto : - Alors, tu vas me punir ? - Oui, je dois te punir. Je vais t’envoyer sur le continent car ce que tu as fait n’était pas bien. - Oui, je sais. Pardon Méto. Mais déjà Titus et Tibérius s’approchent de Paulus et l’emmènent vers le bateau.
La maison
par Tamara
Mardi 2 décembre 2080 Je m’appelle Julia et j’ai onze ans. Ma mère me dépose devant la maison. Il y a une personne qui vient vers moi. Elle m’emmène visiter la maison. Cette personne est bizarre : elle porte une jupe, une chemise et un gilet (sa chemise est correctement mise dans la jupe), elle louche et n’ose pas regarder les gens droit dans les yeux. Mercredi 3 décembre 2080 Hier, on m’a emmenée dans un bureau. Là-bas, on m’explique les règles : il ne faut pas les taper, ni les insulter. C’est le matin, il est huit heures. Je suis dans le dortoir. Toutes les filles dorment encore. Je me lève et vais aux toilettes. Là-bas, il y a aussi des douches et des lavabos. Jeudi 4 décembre Aujourd’hui, on m’a fait visiter la maison. « Quelle est cette pièce ? », ai-je demandé. Il s’agissait du dortoir des garçons. On m’a bien prévenue qu’il ne fallait jamais y entrer. Puis nous avons visité l’infirmerie. Midi a sonné et nous sommes parties déjeuner au réfectoire. Des cuisinières s’occupent du repas. Je n’ai vu aucun garçon. Je demande à ma voisine pourquoi il y a un dortoir de garçons mais que depuis que je suis arrivée, je n’en ai croisé aucun. Elle m’explique simplement qu’ils ne mangent pas avec nous. Je n’en saurai pas plus. Lundi 4 janvier Cela fait un mois que je suis dans la maison, je me suis habituée aux activités et aux filles qui m’entourent. Je dis « filles » car, depuis que je suis là, je n’ai toujours pas vu de garçons. Dès que j’en parle, les autres font mine de ne pas comprendre ou elles changent de sujet comme s’il y avait un secret. J’ai pourtant cru entendre l’autre jour des rires de garçons à travers une porte. C’était au gymnase. Aujourd’hui, j’ai décidé d’aller jeter un œil dans le dortoir des garçons. Pour cela, je me suis réveillée plus tôt. Toutes les autres dorment encore, d’ailleurs, il fait encore nuit, c’est 5h30. Je me lève mais le lit grince, je m’arrête car j’ai peur d’avoir réveillé quelqu’un. Je continue et me dirige vers la porte. Je passe la tête et regarde à droite puis à gauche. Personne. Je prends une grande inspiration et me lance. Je m’approche rapidement de la porte du dortoir des garçons. J’ouvre doucement la porte et j’entre. Je regarde autour de moi et me rends compte que quelqu’un m’observe. Il me dit : « que fais-tu ici ? Tu es une fille… » Il savait que je n’avais pas le droit d’être ici. On leur avait aussi interdit de rencontrer les filles dans la maison. Il me dit qu’il s’appelle Max. Tout à coup nous entendons du bruit à l’extérieur : un garde !
La maison du bonheur
par Jade et Lina
En 2080, la maison a été bâtie par la belle et grande Rosélia. Toc toc toc, quelqu’un frappe à la porte. Une demoiselle de 11 ans s’est perdue sur une île féérique. Gloria une jeune fille vient lui ouvrir la porte. - Comment t’appelles-tu ? demande Gloria. - Je m’appelle Angélina, lui répond la demoiselle. - Moi, c’est Gloria. Et quel âge as-tu ? - J’ai 11 ans et toi ? demande Angélina. - J’en ai 12. Mais j’ai oublié les bonnes manières, entre ! Elles entrent dans la maison. - Comment es-tu arrivé sur cette île ? lui demande Gloria. - Je me souviens juste que j’étais sur un bateau avec mes parents car nous faisions le tour du monde. J’étais tranquillement en train de lire quand j’ai senti quelqu’un derrière moi et j’ai reçu un coup sur la tête, puis je me suis réveillée sur cette île merveilleuse, lui dit-elle. Arrivant de la cuisine, Maria, une autre fille de la maison, dit à Gloria de s’occuper de la nouvelle et de lui apprendre les règles. - Viens, je t’amène dans ta chambre. Ensuite, je te présenterai à Fidji, notre responsable. Elle l’emmène dans sa chambre mais Angélina lui demande de la laisser seule quelques instants. Une fois que Gloria a passé la porte, elle s’effondre sur son lit en pleurs. Elle repensait à ses parents qui lui manquaient fortement. Toc, toc, toc. C’était Gloria qui s’inquiétait de ne pas la voir ressortir. Elle ouvrit la porte et son visage inondé de larmes. Elle vint les lui sécher tendrement. - Viens, je vais te faire visiter cette île, il y a des endroits merveilleux. Peut-être retrouverons-nous tes parents ou des restes de votre bateau, lui dit Gloria. Angélina la suivit et l’écouta attentivement. Elles sortirent du bâtiment et Gloria commença la visite : - Ici, il y a des licornes et des nuages arc-en-ciel. Tu trouveras des fruits en forme de cœur que l’on appelle « cœur de rose » car ils ont un goût qui rappelle la rose. Derrière ce feuillage, il y a un pont arc-en-ciel depuis lequel on peut apercevoir les licornes. Viens, je t’y emmène. Angélina est émerveillée. Ensuite, elles décident de rencontrer les autres filles. La première qu’elles croisent s’appelle Hawaï et est dresseuse d’oiseaux arc-en-ciel. - Comment t’appelles-tu ? - Angélina. Que fais-tu avec ces oiseaux magnifiques ? - Je leur apprends à faire des petits spectacles. Regarde, ils savent faire des tours sur eux-mêmes. Veux-tu essayer ? lui propose-t-elle.
Angélina lève le pouce pour qu’il saute et l’oiseau obéit. Puis, elle tape dans les mains pour qu’il chante et siffle. Elle s’étonna du travail effectué par Hawaï. Les oiseaux sont fabuleux. Elle alla dire au revoir à la dresseuse pour continuer leur visite de l’île. Sur leur route elles croisèrent d’autres filles : Tahiti, Vallinée, Orchidée, Seychelle et Colibri. Angélina s’étonna d’entendre des prénoms si exotiques. Elle allait faire la remarque à Gloria lorsqu’elle vit un bout de voile échouée sur la plage. Son cœur se mit à battre de plus en plus fort.
La maison éveillée
par Eliott
Je m’appelle Eliott, j’ai 11 ans et mes parents m’ont inscrit à l’ « école éveillée », à 350 km de chez moi. J’ai toujours été renvoyé des autres écoles car cela se passait mal. Je suis triste de quitter mon entourage mais je vais me faire d’autres amis. Lundi 2 septembre 2080 : Je suis parti de chez moi avec beaucoup d’appréhension. Je suis arrivé, et un enfant drôlement habillé tout en noir avec un bandeau de couleur rouge au cou. Il m’a fait visiter la maison. Il s’appelle Paul et va rester avec moi quelques jours. La maison et l’école sont immenses, il y a 832 pièces, plus particulièrement des dortoirs, des salles de bain, toilettes et des cantines, et Paul m’a dit aussi qu’il y avait 623 enfants et que tous portent un bandeau de couleur rouge, vert, bleu ou jaune. Il y a une règle différente des autres écoles qui est étonnante : s’ils dorment plus d’une heure, une punition tombe, des coups de fouets. Après il m’a dit qu’il me laisserait faire ma vie par contre il m’a conseillé de ne parler à personne pour le moment, il faut y aller doucement, petit à petit et que ça ira. Cette école est vraiment étrange. Mardi 3 septembre 2080 : La nuit est passée. Des caméras nous surveillaient pendant notre temps de repos. Je ne sais pas comment j’ai pu dormir qu’une seule petite heure. 20h30-21h30, pas plus. Quelqu’un nous a réveillés. Paul est venu me chercher et m’a donné un bandeau rouge. Arrivés en classe j’ai sorti ma trousse. Tous les élèves ont rigolé car ici personne n’écrit. Toutes les leçons à apprendre sont injectées par des piqûres ! Étrange ! Je regarde autour de moi et Je suis de plus en plus étonné, cette école n’a pas de fenêtres. Seules des horloges nous indiquent l’heure qu’il est. Je me suis assis et on est venu me faire mes piqûres de mathématique, français et géographie. Ensuite, toute la journée j’ai fait du sport et aussi je me suis fait un ami, c’est Paul on s’entend bien. Mercredi 4 septembre 2080 : Ce matin avec Paul, nous sommes partis en classe et on a mangé à la cantine ensemble aussi. On fait tout ensemble. J’ai trouvé un bon copain, je suis content. J’ai eu ma première piqûre de mathématique et d’Histoire aujourd’hui. Le problème c’est que nous sommes très fatigués car dormir une heure ça ne suffit pas. Jeudi 5 septembre 2080 : Dans cette école il y a plein d’activités : sport, cuisine, bibliothèque, cinéma, etc… je suis passé comme tous les élèves faire ma piqûre dans la classe et comme depuis le début nous avons été faire les activités qu’on voulait. Cet après-midi avec Paul, nous sommes allés au cinéma. Tous les deux nous nous
sommes endormis devant le film. Paul m’a expliqué que c’est la seule solution pour se reposer. Le manque de lumière naturelle est de plus en plus pesant. Vendredi 6 septembre 2080 : Comme tous les jours, Je suis parti avec mon ami Paul et la journée a été la même que toutes celles d’avant. Je crois bien que cette école va me plaire et j’ai eu beaucoup de chance que mes parents m’y inscrivent ! Le seul souci c’est de ne pas dormir. Comment faire ? Avec Paul nous allons tous les aprèsmidi au cinéma pour pouvoir dormir. Vivement demain que je rentre chez mes parents, que je puisse dormir autant que je veux et que je retrouve mes parents !
Les nouveaux sorciers
par William
Chapitre 1 : une drôle de rencontre William et Arthur étaient deux enfants de 9 ans de la classe de Mme Carvalho. Ce mardi là, tout était normal, quand soudain, pendant la récréation, une créature étrange s’approcha de l’école en volant. – MAÎTRESSE !!!! hurla Jade. – Quoi ? dit Mme Carvalho. – Regarde …. – Mais qu’est-ce que c’est ? – Buck, lâcha Arthur qui reconnut immédiatement l’hyppogriffe de son roman préféré « Harry Potter ». Un jeune garçon descendit du dos de la créature et s’avança vers Arthur et William. Il avait les cheveux en bataille, des petites lunettes rondes, une cicatrice en forme d’éclair et un écusson contenant un lion brodé sur sa cape. William et Arthur le reconnurent aussitôt. C’était le célèbre Harry Potter en personne. Harry leur tendit une lettre écrite sur un bout de parchemin usé. Après l’avoir lu avec attention, Arthur, terrifié, dit : – Tuer le basilic c’est de la folie !!! – Je vous aiderai, répondit Harry, n’ayez pas peur. Mettez cette cape et prenez cette baguette. Vous connaissez les sorts n’est-ce pas ? Allons-y, notre directeur Dumblebore vous attend à l’école de sorcellerie Poudlard. Sans vraiment savoir pourquoi, Arthur et William comprirent immédiatement qu’ils connaissaient vraiment les sorts et qu’ils avaient des pouvoirs magiques. Arthur et William connaissent bien les livres d’ « Harry Potter », ils se demandent s’ils vont emprunter la voie 9 ¾ , la voiture volante ou un balai pour se rendre à Poudlard. C’est en fait sur le dos de Buck qu’ils partent à la rencontre de la fameuse école laissant les autres élèves bouches bées dans la cour.
Chapitre 2 : La chambre des secrets Arrivés à Poudlard, Arthur et William sont émerveillés par cet endroit qu’ils ont l’impression de connaître grâce à la lecture. Ils découvrent les fantômes, les tableaux dont les personnages bougent, la grande salle avec ses grandes tables et son plafond magique. Harry les emmène devant une gargouille qui se met en mouvement dès qu’Harry prononce les mots « glace à la vanille
». En haut de l’escalier monumental se trouve le bureau du Professeur Dumbledore. Le directeur les informe qu’une chambre secrète a été ouverte pour libérer un monstre. C’est un basilic, un immense serpent dont le simple fait de croiser le regard vous foudroie sur place. Qu’ils ont été choisis car leur cerveau est spécial, c’est à dire qu’ils peuvent résoudre n’importe quelle énigme. Grâce à leur connaissance du livre, les garçons trouvent rapidement l’entrée de la chambre secrète, elle est exactement comme ils l’imaginaient. Ils reconnaissent un passage d’où le basilic arrive dans l’histoire qu’ils ont lue, et après avoir vérifié que le monstre était bien sorti, ils s’approchent et entrent.
Chapitre 3 : La tanière du basilic Devant eux se tient un robot en forme d’humain, de couleurs marron, avec une main en forme de pince aimantée et une main en forme de hache. – Bonjour leur dit le robot, je m’appelle Coupedubois, et vous ? – Je suis William, voici Arthur et Harry. Où sommes-nous ? – Vous êtes dans la maison du Basilic, soyez les bienvenus. Coupedubois, s’écarte et les garçons découvrent une immense pièce. Les murs étaient très colorés. Dans un coin se trouvait une étagère sur laquelle on voyait des yeux de rechange. Un autre robot se trouvait là, il avait les deux mains en forme de pince aimantées. Une peau de basilic sans la tête se trouvait dans le coin opposé. Coupedubois leur explique que cette peau lui servait de lit car il entrait dans la peau facilement et sa tête dépassait. Un joli oreiller de paille rose se tenait à l’endroit où il manquait la tête. Une table de dix mètres avec une énorme chaise permettait au basilic de manger. Les jeunes gens s’avancent et découvrent une cloison qui les sépare d’une autre pièce. – Cette cloison sert à ce que le basilic ne sente pas les odeurs de nourriture de la cuisine sinon il détruirait tout en essayant de manger. Entrez donc, leur dit Coupedubois. Harry, William et Arthur s’avancent dans la cuisine et découvrent des fours immenses. Des robots sont en train de cuisiner de petits animaux à la sauce tomate. – Voici Prépa, Cinqma et Prarepas, dit Coupedubois en montrant trois autres robots, ils sont en train de préparer un bon repas pour notre maître. – Je ne comprends pas, dit Harry, le Basilic essaye de tuer des humains
dans Poudlard et c’est comme ça que vous le récompensez ?! – Vous en êtes sûrs ? C’est impossible ! – Et c’est pour ça que nous sommes ici, pour tuer le basilic et du coup sauver plein d’enfants. – Je crois que j’ai compris, vous voulez dire que le basilic est méchant et qu’il passe son temps à essayer de tuer des enfants dans Poudlard ? – C’est ça. Tu as tout compris.
Chapitre 4 : La mort du basilic Alors que Coupedubois comprenait ces mots, midi sonna. – Le repas est prêt, hurla Prarepas, le basilic va revenir rapidement. Coupedubois montra aux sorciers, une trappe et leur dit de descendre pour se cacher. Les robots se mettent à table pour attendre le basilic. Coupedubois monte sur sa chaise et leur dit que leur maître est un méchant et leur explique pourquoi. Les robots sont d’accords pour l’aider à protéger les sorciers et tuer le basilic. Le basilic entra dans la maison. Sentant l’odeur des trois sorciers, il s’avança vers la trappe en sifflant quelque chose que seul Harry pouvait comprendre. Cela voulait dire : « Vous avez invité des humains ». Harry dit alors à Arthur et William : « On s’est fait repérer ». Le basilic fonce sur la trappe et d’un coup de tête la transperce. Les garçons ont tout juste le temps de se coller au mur et de fermer les yeux. Ils brandissent leurs baguettes et hurlent ensemble : – PETRIFICUS TOTALUS ! Le basilc tombe pétrifié par le sort mais il n’est pas mort. Les robots en profitent pour l’enchaîner pendant que les garçons cherchent une solution. Soudain, William a une idée, son regard est tombé sur quelque chose de jaune, ce sont les yeux du basilic. Il comprend tout de suite la solution. – J’ai trouvé, dit-il, si le basilic regarde ses propres yeux, il mourra foudroyé. – La voilà la solution ! dit Arthur. Les deux garçons prennent chacun un œil en faisant attention de ne pas regarder les pupilles. Lorsque le basilic se réveille, il remue un peu la tête, découvre les yeux et meurt sur le champ. De retour dans le bureau de Dumbledore, celui-ci dit à Arthur et William qu’ils pouvaient rentrer chez eux et qu’Harry les accompagnerait sur le dos de Buck. Il leur dit aussi que dès qu’ils auront 11 ans, ils pourront revenir à Poudlard pour étudier.
Chapitre 5 : Retour chez soi De retour chez eux, Arthur et William se rendent compte que le temps n’a pas changé, qu’il est toujours la même heure que lorsqu’ils sont partis. Ils disent « au revoir » à Harry et retourne dans la cour tandis qu’Harry s’éloigne avec Buck.
L’étrange école
par Joris
En 2200 le 15 février, à 20h30, je fais mon entrée à la Maison. Je suis un peu stressé, normal car je viens d’arriver. « Casariusse se chargera de ton initiation à la Maison, elle commencera demain » me dit Dadax . Je sais qu’il s’appelle ainsi parce que je l’ai vu sur les fiches de renseignements. C’est l’un des professeurs de l’école. Il me propose dans l’immédiat de visiter les différentes pièces de la maison. J’accepte avec plaisir. A l’entrée, il y a une fresque très jolie. Il s’agit plutôt d’une mosaïque qui représente une pieuvre géante multicolore. En la voyant je suis surpris car je n’avais jamais vu de mosaïque aussi grande. Puis, il m’emmène au secrétariat où je rencontre le directeur Anticourgette qui est mi-homme mi-robot. Son bureau est très petit : « Bienvenu à la maison rouge, ici tu seras nourri, protégé et instruit. » Quelques minutes plus tard, nous quittons le bureau. « Maintenant, je vais te montrer le dortoir, ce n’est pas très beau, mais les lits sont confortables ». Nous entrons dans une salle : le dortoir. Il y a un lavabo, une douche et un toilette dans un coin. Le reste de la pièce est remplie de lits : il y en cinquante en tout. Je décide de m’installer sur celui qui est à côté de la porte. Il est confortable et me laisse aller. « Ce n’est pas l’heure de dormir, tu vas rencontrer tes camarades », me dit Dadax. Nous sortons du bâtiment pour arriver sur un terrain à l’extérieur. « Il est très animé, dis-donc ! », disje. Dadax arrête la partie en cours pour me présenter aux autres : « Voici Thomas, je vous demanderai d’être gentil avec lui. » Les autres me regardent et me font un signe de tête puis reprennent le match. Je vois qu’ils ont tous la même taille et le même âge. Il est temps de manger. Je découvre le réfectoire et le menu : salade verte, boulettes de viande et riz, glace à la pistache. Je n’ose pas m’assoir mais Cassariusse (qui vient de me rejoindre) m’explique comment se passent les repas. En entrant, je dois aller dire bonjour aux dames de cantine, puis je choisis une table et je m’assois. Je dois alors attendre que tout le monde soit arrivé pour manger. Chaque enfant est appelé pour aller chercher son repas. Nous n’avons pas le droit de nous resservir et il est interdit de se lever sans permission. Le repas fini, mon nouvel ami me dit qu’il me faut un uniforme de l’école et que je l’aurai le demain matin. Je me couche et envoie un SMS à ma mère ; je pleure parce qu’elle me manque déjà. Sèsario, mon voisin, vient me consoler. Mes parents ne viendront me chercher que dans trois ans. Le lendemain, je me suis levé et ai mis mon costume qui se trouvait dans mon placard. Je noue un foulard vert. Il existe dix couleurs différentes dans l’école pour 1 299 élèves. Je rejoins Casariusse qui me donne le programme de la journée. Nous commençons par un jogging d’une demi-heure à neuf heures, puis nous partons déjeuner. Le premier cours est à dix heures et se sont des sciences. Mon ami m’explique que nous allons apprendre ce que
sont des barrages. Ensuite nous mangerons à midi et que l’après-midi nous auront une sortie. Après le repas, Je joue au jeu principal de la maison l’eichequiosolu : ça se joue à quatre, il faut faire passer un ballon avec le pied. Il ressemble beaucoup au football mais il ne faut jamais faire tomber le ballon au sol. C’est assez difficile pour moi mais Césariusse me rassure en me disant que j’y arriverai bientôt. Durant la partie, j’ai remarqué que Sèsarion ne portait pas de foulard alors que c’est un enfant. Je le signale à Casaruisse qui me dit que c’était normal car il va bientôt passer l’épreuve des foulards afin de changer de couleur.
Les combattants de la neige
par Benjamin
Je suis tranquille avec mes amis dans le dortoir en train de discuter quand tout à coup, Octavius, Claudius, Marcus, Mamercus, Titus et moi entendons un bruit. De la fumée nous envahit et nous nous évanouissons. Nous sommes emmenés les yeux bandés dans une voiture en direction d’un endroit inconnu. Arrivés, on nous enlève les bandeaux et là, je vois les César au milieu d’une vaste étendue de neige. Il y a des ronds tracés dans le sol. Il semblerait qu’il y a d’autres participants, je les compte…nous…nous sommes seize. César 1 nous explique les règles : « il y aura trois équipes, vous allez devoir avancer sur des cases chacun à votre tour grâce aux dés. Si vous êtes bloqués par quelqu’un, un combat s’engagera alors : pour avancer, vous devrez lui mettre les deux épaules à terre et tous les coups sont permis. Si vous faites un double avec les dés et que vous êtes bloqués, alors celui qui vous bloquera devra reculer à cause du double. Et quand vous êtes battus, vous devez rentrer dans le camp jusqu’au prochain six. Le terrain est rempli de neige et des avalanches sont déclenchées toutes les vingt minutes. Il faudra résister tout en combattant pour endurcir votre corps. A la fin du jeu des fusées de détresse éclateront pour vous dire que c’est la fin» Les César nous distribuent à chacun un équipement : un casque en fer, un plastron en fer des capteurs au cas où quelqu’un est emporté par une avalanche et des protèges tibias. Nous commençons le jeu en suivant bien les règles et nous l’apprécions. J’observe l’une des équipes et je distingue Paulus, Crassus et Rémus en train de jouer et dans l’autre équipe je ne reconnais aucun des participants. Je commence alors à comprendre que ce jeu a été organisé pour nous éliminer. J’étais dans mes pensées lorsque tout d’un coup Rémus arrive vers moi alors qu’il n’avait pas le droit et me met un coup de poing ? Je me plie en deux et regarde du côté des César. Bien sûr ils n’ont rien vu. Rémus s’en va sans rien dire. Nous entendons alors un grand bruit sourd, une énorme avalanche nous surprend et emporte tout le monde. Nous sommes pris dans la neige mais j’arrive par chance à sortir de là. Aussitôt, je regarde autour de moi et je vois mes amis qui ont eu la même chance que moi. Ensuite, je regarde les autres équipes. Chacun se relève un par un jusqu’au dernier mais je ne vois pas Paulus. Il a dû oublier ses capteurs, bien fait pour lui. Un traître en moins. Nous continuons pendant cinq minutes et là les fusées de détresses éclatent. C’est la fin. Mes amis me regardent, nous ne comprenons pas pourquoi la partie est finie car aucune équipe n’est arrivée au bout. Nous rentrons à la maison et les César nous demandent de retourner dans nos chambres. J’aurai aimé comprendre ce qui s’était passé mais je sais que je ne dois pas le demander maintenant car je risque à nouveau d’avoir une sanction.
Boxefoot
par Kilian, Ilyès et Théo
Je me trouve sur une île perdue où je me pose des questions sur ce que je vais devenir. J’étais sur un bateau de croisière. Le capitaine dormait lorsque le paquebot a percuté un iceberg. Depuis, je ne sais pas comment j’ai pu me retrouver ici. Je me suis réveillé sur cette plage déserte. Etonnamment, je n’avais pas froid. Autour de moi, il y avait le sable, l’eau quelques arbres et des galets. Aucune trace de vie. Je me rends compte petit à petit que j’ai perdu mes parents et que si je veux survivre, je vais devoir me débrouiller seul. J’ai senti une tristesse m’envahir. Je sèche mes larmes et décide de trouver de l’aide. Peut-être que quelqu’un d’autre s’est échoué sur la plage. Au bout de quelques heures de marche le long de la plage, alors que je désespérais j’entends des cris d’enfants au loin. Ou aurait dit qu’ils poussaient des cris de joie. C’est alors qu’un espoir immense m’envahit. Je vais à leur rencontre. Ce sont des enfants qui s’amusent dans une cabane immense. Ils ne m’ont pas entendu arriver. Je décide de m’approcher. « Bonjour, savez-vous s’il est possible de sortir de cette île ? » Ils sont tout d’abord étonnés mais ils me répondent qu’ils n’en sont jamais sortis et qu’un adulte du nom de César vit avec eux. Je leur demande ce qu’ils font ici. Ils avaient inventé un nouveau jeu : la boxefoot. Chaque équipe a cinq joueurs. Cela se joue sur une plateforme isolée, loin de tout. Une partie dure une heure. Je décide de regarder une partie. Deux équipes s’affrontent : les rouges contre les bleus. Le but du jeu est de marquer des buts mais les joueurs portent des gants de boxe car ils ont le droit de se frapper. Des combats se déroulent pendant la partie pendant que d’autres joueurs poussent le ballon au pied. Au bout de quelques minutes, ils me proposent de jouer avec eux. Cela me fait peur et je refuse. Je leur dis que je veux rentrer chez moi. Mais ils me répondent : « tu ne peux pas, il n’y a aucune issue, maintenant tu dois rester avec nous ! »
Les pirates
par Dorian et Joseph
Une émission de télévision organise un jeu sur notre île. Je suis étonné que Jove ait accepté qu’une équipe du continent vienne sur notre île. Il s’agit d’un jeu de pirates où il faut retrouver des trésors sur l’île et dans la mer. Des coffres ont été cachés et contiennent soit de la nourriture ou des outils supplémentaires soit des bombes qui explosent au bout de quinze secondes ou des serpents très venimeux. Deux équipes de trois personnes s’affrontent pendant un mois. Ils sont en tee-shirt et pantacourt. Sur chaque bateau, les équipes n’ont à leur disposition qu’une pelle, une pioche et du matériel de plongée. De l’eau et des biscuits secs sont les seuls ravitaillements dont ils disposent. Bien sûr, chaque équipe pourra abandonner en lançant une fusée de détresse. Mais cette équipe-là devra être au service des César pendant trois mois. Autant dire que personne ne compte perdre. César me désigne : - Méto, tu seras le capitaine de ton équipe. Choisis deux autres camarades qui t’accompagneront. Je ne souhaitais pas du tout participer à ce jeu. Mais à peine ai-je ouvert la bouche qu’il rajoute : - Tu n’as pas ton mot à dire sur cette décision. D’ailleurs, ton adversaire sera Rémus. Je regarde mes amis Titus et Marcus qui acceptent de m’accompagner malgré la difficulté du jeu. Nous partons de la plage et nous montons sur notre bateau. Il n’est pas bien grand. Je découvre qu’il y a une carte à bord avec l’emplacement des coffres. Titus me dit qu’il souhaite partir au large sur 300 mètres. Nous y allons. Il plonge mais découvre qu’un requin tourne autour du coffre. Malgré sa peur, il prend son couteau et se jette sur lui par surprise. Il arrive à le tuer. Nous remontons le coffre. Il contient des crabes. Au moins, nous aurons à manger. Nous remarquons alors que des hommes ont filmé toute la scène. Nous ne les avions pas vus. A quoi tout cela rimait-il ? Marcus décide d’aller chercher les coffres sur terre car il ne se voyait pas plonger parmi les requins. Il choisit le coffre enterré à trois pas d’un palmier en dessous d’une croix. Nous retournons sur la plage et trouvons très vite l’emplacement : le coffre contient des pièces d’or. Nous commençons à bien nous amuser. Mais sur le chemin du retour, Titus s’effondre : il a reçu une flèche à la jambe. Il perd du sang. C’est la deuxième équipe qui nous attaque : ils ont trouvé un coffre avec des armes. Je prends alors la décision d’envoyer une fusée de détresse. Arrêt du jeu.
16 classes de CM1, CM2 et 6è ont lu, rencontré et écrit avec : A4-cmjn-VECTO.indd 1
Guillaume Guéraud Yves Grevet Pascal Vatinel Hervé Walbecq
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