Graines de lecteurs Récits
École Les Marais (Saint-Symphorien d’Ozon) - Classe de CM1
La boule à bébé Mathias, Agathe et Sarah
Ferdinand a reçu une boule à neige de la part de sa maman. Il se met sur son lit dans sa chambre. Il secoue la boule. D’un seul coup, il entend son grand père dire : « Ferdinand, qu’est ce qu’il y a mon petit bout de chou ? Tu as perdu ta sucette ? Arrête de pleurer on va aller faire une balade dans le parc. Ferdinand ne comprend pas ce qu’il se passe. Son grand-père lui parle comme à un bébé. Les flocons de la boule retombent petit à petit. -Il est tombé sur la tête, pense Ferdinand. J’ai quand même dix ans et la sucette je ne la prends plus depuis longtemps. Ferdinand secoue à nouveau sa boule. Tout à coup en la reposant, il voit ses mains : elles sont toutes petites comme celles d’un bébé. Ses pieds sont dans des chaussons de bébé. Et Ferdinand se sent tout léger. - Mais qu’est ce que j’ai autour de mes fesses ? s’écrie-t-il Dès que le dernier flocon de la boule se pose, Ferdinand se retrouve dans son lit. Ferdinand regarde la boule et commence à comprendre. Cette boule n’aurait-elle pas le pouvoir de faire redevenir bébé ? Ferdinand secoue à nouveau la boule de neige. Il se retrouve dans son berceau avec un biberon à la main.
-C’est vraiment génial pense-t-il. Je pourrai utiliser ce pouvoir pour retrouver ma mère.
Coline et Maxime R.
Ferdinand a reçu une casquette noire avec des carreaux blancs pour son anniversaire. Il décide d’aller au square avec Zibeline pour montrer sa casquette. Il passe chez elle pour aller la chercher. - Enfin arrivé ! dit Ferdinand DING ! DONG - Oui dit Zibeline en ouvrant la porte. Que veux-tu ? - Ben, je voudrais… euh… euh… bafouille-t-il. - Que se passe-t-il ? demanda-t-elle étonnée. Ferdinand cherche ses mots dans sa tête car il est toujours impressionné par son amoureuse. Tout à coup, il entend :
Mais qui a parlé ? Ferdinand n’a pas quitté des yeux son amie et ses lèvres n’ont pas bougé. - Tu m’as parlé Zibeline ? demande Ferdinand. - Mais bien sûr que non ! répond Zibeline intriguée. - Mais je te jure que je t’ai entendu te moquer de moi encore une fois. Zibeline fronce les sourcils et se remet à penser :
- Zibeline tu m’as encore parlé là, j’en suis sûr ! s’écrie Ferdinand Ferdinand en a vraiment assez, il ne comprend pas ce qui se passe. Enervé, il enlève sa casquette. Il regarde Zibeline mais cette fois-ci il n’entend plus rien. Ferdinand commence à comprendre. Cette casquette, n’aurait-elle pas le pouvoir de lire dans les pensées? se
demande-t-il. - Il faut à tout prix que je l’essaie sur quelqu’un d’autre se dit-il. J’ai trouvé ! Sur Jean-Vasistas qui est au square! Il part donc au square. - Bonjour, Jean-Vasistas ! Comment ça va ?
- Tu vas chez le dentiste ? demande Ferdinand. Jean s’arrête très étonné. - Comment le sais-tu ? demande-t-il . - C’est mon petit doigt qui me l’a dit répond Ferdinand en repartant, satisfait de lui. Il est vraiment trop cool ce pouvoir. Je vais pouvoir l’utiliser pour savoir ce que pensent mes amis de moi se dit-il.
Pierre, Sacha et Anna
Pour son anniversaire, Ferdinand reçoit un MP3. Il met les oreillettes du MP3 et il allume l’appareil. Mais malheureusement il n’y avait pas de chanson téléchargée. Alors tout d’un coup avec ses oreillettes il entend Zibeline dire : « Oui maman, je sais. Je dois aller prendre ma douche. » - Mais qu’est ce qui se passe ? s’interroge Ferdinand en enlevant le casque. Je suis dans ma chambre chez moi et j’ai l’impression d’entendre Zibeline. C’est très étrange ! Elle n’habite pas là ! Il remet ses oreillettes et entend de nouveau Zibeline chanter sous sa douche. - DAMDAMDEO, DAMDAMDEO Ferdinand ouvre les yeux et se rend compte qu’il danse sur l’air de DAMDAMDEO. Zibeline arrête de chanter et sort de la douche. Maintenant Ferdinand n’entend plus rien. Ferdinand regarde son MP3 il s’est éteint tout seul. Il ne comprend vraiment rien. Il appuie à nouveau et maintenant il entend Babouche. « CACAHOUETTE ! PIZZA ! SAUCISSON ! désolé pour avoir dit ses sottises maman merci pour ta purée. Je me régale. » Ferdinand ne comprend pas à nouveau. Babouche n’est pas chez lui et pourtant il l’entend comme s’il était à côté de lui. Stressé et surtout inquiet, il appuie sur son appareil pour l’éteindre. Ce MP3 est vraiment étrange ! Ferdinand commence à com-
prendre. Ce MP3, ne donnerait-il pas le pouvoir d’entendre de très loin ? se demande-t-il. Ferdinand remet les écouteurs et entend cette fois-ci la directrice : « Oulala ! je vais lui faire recopier sa dictée à celui-là ! Mais qui est-ce ? dit –elle en retournant la feuille. Ugo, j’en étais sûre ! C’est joyeux ! » « Je comprends tout, » s’exclame Ferdinand. « Mon MP3 me fait entendre de loin tout ce qui disent certaines personnes. C’est génial ! Je pourrais entendre Zibeline et savoir si elle est amoureuse de moi. »
Marie, Claire et Chris
Zibeline a offert un parfum à Ferdinand pour son anniversaire. Ferdinand décide d’aller faire un tour au square. Bien sûr, il n’oublie pas de mettre son parfum préféré. En allant au square il croise Zibeline qui lui court après. Il s’étonne de voir zibeline s’approcher de lui. Il pense qu’elle va encore lui rouspéter dessus comme elle fait d’habitude. - Oh ! Que tu es beau mon prince, dit-elle avec les yeux qui brillent. Ferdinand n’en croit pas ses oreilles. Il se demande ce qui se passe. - Oh ! Ferdinand, je t’aime. Pourquoi Zibeline a-t-elle changé d’attitude envers Ferdinand ? Il n’y comprend rien. Le lendemain matin Ferdinand part à l’école avec son parfum dans sa poche. La directrice le convoque. Il se vaporise avant de rentrer dans son bureau. - Oh ! Que vous êtes beau mon cher Ferdinand, vous avez changé votre coupe de cheveux, elle vous va magnifiquement bien !, s’émerveille la directrice. Ferdinand n’en croit pas ses oreilles. Qu’arrive-t-il à cette femme si stricte et qui n’accepte pas les élèves de cette classe ?
- Pourquoi m’avez-vous convoqué madame la directrice ? demande-t-il. Le parfum de Ferdinand commence à ne plus faire effet. L’attitude de la directrice se met à changer. - Mais qu’est-ce que tu fais là ? Va dans ta classe. Je ne veux pas te voir dans mon bureau ! Ferdinand étonné réfléchit : « Zibeline a changé brusquement d’attitude envers moi et maintenant c’est au tour de la directrice ! Ce parfum n’aurait-il pas le pouvoir de me rendre irrésistible ? » se demande-t-il. Ferdinand remet de son parfum et voit Aria s’énerver. Il va la voir en espérant que son parfum fasse effet sur elle. Aria se calme tout de suite. - C’est bien ça , ce parfum me rend irrésistible, c’est vraiment génial. Je pourrai l’utiliser pour embrasser Zibeline se dit-il ?
Fatima, Roxane et Garance
C’est l’anniversaire de Ferdinand. Babouche et lui jouent à cache cache. Babouche imite la directrice en disant « C’est joyeux ». Cela fait pouffer de rire Ferdinand. Il trouve cela rigolo et a envie comme son copain d’imiter cette femme très sévère. - Ça y est je suis caché, tu peux me chercher, crie Ferdinand. - J’arrive ! dit Babouche. CHOCOLAT ! VOITURE ! OUPS ! Je vais te trouver j’en suis sûr ! Babouche s’approche très vite de la cachette de Ferdinand. - Je t’ai trouvé, hurle-il en riant et en tenant Ferdinand par l’épaule. - Déjà ! pourtant je m’étais bien caché, répondit Ferdinand tout déçu. « C’est joyeux ce jeu ! » À peine a-t-il fini de parler que Babouche disparait. - Mais où es-tu Babouche ? Je ne te vois plus ! s’exclame Ferdinand.
Thierry arrive avec sa radio sur l’épaule. - Babouche, il y a ta maman qui est là s’écrie-t-il. Ferdinand est très inquiet, il cherche toujours Babouche qui reste introuvable. - Quelle journée ! soupire-t-il. Babouche disparaît le jour de mon anniversaire « C’est vraiment joyeux ! » À peine a-t-il fini de dire ces mots que Babouche réapparait.
Le lendemain, après l’école Ferdinand a rendez-vous avec Zibeline au square. Zibeline arrive mais malheureusement la pluie tombe. - Quelle journée ! C’est joyeux ! s’exclame Ferdinand. Et tout à coup Zibeline disparait. - Où es-tu Zibeline ? s’écrie Ferdinand. Et bien ça recommence ! C’est comme hier, d’abord Babouche et maintenant Zibeline ! C’est joyeux cette histoire ! À peine a-t-il fini de dire ces mots que Zibeline réapparait. Ferdinand commence à comprendre. - Ne serait-il pas ces paroles « c’est joyeux » qui me donne le pouvoir de faire disparaitre mes amis ? se demande-t-il. C’est génial pense-t-il, avec ce pouvoir, je pourrai faire disparaitre la directrice.
Julie, Max C. et Loane
Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Ferdinand. Il reçoit des lunettes de soleil. - J’adore ces lunettes, dit Ferdinand et il les pose sur son nez. - Ferdinand ! Il y a une coupure de courant. Ne bouge pas dans le noir tu vas te faire mal. - Mais pas du tout, il fait jour. Je vois très bien. Thierry renverse Ferdinand en allant remettre le disjoncteur. Les lunettes de Ferdinand tombent sur le sol. - Mais c’est vrai tu as raison il fait noir , je n’y vois rien maintenant. Ferdinand se met à quatre pattes et touche à tâtons le sol pour retrouver ses lunettes. - Ah ! les voilà ! s’écrie-t-il. Et il cherche à les remettre sur son nez. - Le courant est enfin revenu, crie-t-il. - Mais , tu rêves mon petit pote, je suis toujours dans le noir, je n’ai pas encore trouvé le disjoncteur. Ferdinand commence à comprendre.
Ces lunettes, ne donneraient-elles pas le pouvoir de voir dans le noir ? se demande-t-il.
Ferdinand enlève ses lunettes volontairement et s’aperçoit que la maison est toujours plongée dans le noir. Il remet donc ses lunettes et elles confirment bien ce qu’il pensait, elles ont le pouvoir de voir dans le noir. - C’est vraiment génial ce pouvoir, se dit-il. Je pourrais l’utiliser
pour jouer au laser-game avec mes amis. Je mettrai mes lunettes et je pourrai ainsi tous les voir dans le noir et gagner la partie ! C’est chouette !
Lydia, Paul et Matias
Pour son anniversaire, Ferdinand reçoit des mitaines. Ca tombe bien , il fait froid car on est en hiver. Il enfile ses mitaines et part rejoindre ses amis à l’école. - Mais où sont-ils passés ? dit Ferdinand en arrivant devant le portail. Quand il entre dans la classe, un directeur est là. - Bonjour, dit-il je m’appelle Babouche. MOTO ! SKIS ! VOITURE ! Oh ! Pardon je suis votre nouveau directeur. - Mais qu’est ce qui se passe ? Qui est ce Monsieur ? Il dit qu’il s’appelle Babouche. Bizarre ! Je ne le reconnais pas. Pourtant, il est comme mon ami avec la même manie. - Ferdinand ! Enlève tes mitaines, dit le directeur, on est en classe. Ferdinand obéit et enlève ses gants. Tout d’un coup, en levant la tête, il se retrouve assis à côté de son ami Babouche dans la classe de mademoiselle Mouette. Et comme d’habitude, il entend les cris de son copain : « CAMION, RÈGLE, DESSIN » Ferdinand ne comprend rien, il a l’impression d’avoir rêver. La cloche de la récréation se met à sonner. Ferdinand sort dans la cour et remet ses mitaines car maintenant il neige. Surprise ! Il se retrouve devant une mariée. Elle est hallucinante , époustouflante, éblouissante. Il reconnait Zibeline. « Vive les mariés de l’année 2023 ! » crie un monsieur. Ferdinand n’en croit pas ses yeux et ses oreilles : Zibeline en mariée et en 2023 ! Mais que se passe-t-il ? Il enlève à nouveau ses mitaines. Il se retrouve comme au début dans la cour de récréation avec tous ses amis. Ferdinand regarde ses mains et commence à comprendre. Ces mitaines n’auraient-elles pas le pouvoir de m’envoyer dans le futur ?, se demande-t-il.
Il se met à enfiler ses mitaines pour voir ce qu’il va se passer. Il voit Gaufrette sur une affiche de cinéma muet. Elle est célèbre. « Oh ! Elle est connue dans le monde entier » s’écrie Ferdinand. Ces mitaines sont extraordinaires ; je vois dans le futur. C’est vraiment génial ! Je pourrai ainsi voir mon futur métier. »
Stylo à trous Élisa, Mathieu et Aymeric
Ferdinand reçoit un stylo pour son anniversaire. Il écrit à sa maman. Il commence à écrire sur son cahier mais tout s’efface et puis un trou apparait sur la feuille. - Thierry ! Thierry ! crie Ferdinand. Mon stylo ne m’écoute pas et tout s’efface et en plus il y a un trou ! - Ne dis pas n’importe quoi, répond le grand-père. - Mais je te dis qu’il y a un trou. Et en plus je me vois dedans comme dans un film. C’est bizarre je suis plus grand. Il y a même une dame à côté de moi. Viens voir s’il te plait ! - Mais pour voir quoi ? - Ce trou dans mon cahier ! Ça me fait peur ! Je me vois comme à la télé. Le grand père est intrigué par tous ces cris et s’approche de Ferdinand. - Mais il n’y a pas de trou ! - Mais il y en avait un, hurle Ferdinand. Il ne comprend plus rien. - Mais Ferdinand, qu’est ce que c’est ce délire ? rouspète Thierry. - Mais je te jure que c’est la vérité, se plaint Ferdinand. - Arrête tes bêtises et continue à écrire à ta mère et quand tu auras fini, tu viendras me montrer, ajoute le grand-père en quittant la pièce. Mais dès que Ferdinand repose la pointe de son stylo sur son cahier, le trou réapparaît. Cette fois, il voit son grand-père avec les gibbons braillards. Il est sur scène avec sa guitare. Il s’agite comme si la scène lui brûlait les pieds. Le public hurle : - Ouhé ! Super ! Génial ! Extra bien ! Ça, c’est du rock ! Ferdinand est tellement surpris qu’il lâche son stylo brusquement. Le trou se referme aussitôt. Ferdinand ramasse son stylo et commence à comprendre. Ce stylo n’aurait-il pas le pouvoir de prédire l’avenir ?, se demande-t-il.
Il remet son stylo sur son cahier pour voir ce qu’est devenu Jack avec son chien Charles. Il l’aperçoit dans un château, bien habillé comme un roi. Charles a une médaille autour du cou. C’est la médaille du chien qui fait le plus long saut du monde.
Il lâche le stylo stupéfait et enthousiaste à la fois. Il se dit : « Ce pouvoir est génial, je compte le réutiliser pour voir ce que vont devenir mes amis. »
7è m e s A s s i s e s I n t e r n at i o n a l e s du R o m a n 27 mai - 2 juin 2013
17 classes primaires du département du Rhône ont lu, rencontré et écrit avec :
Gilles Abier, Jean-Philippe Arrou-Vignod, Audren, Hélèna Villovitch Les versions intégrales des histoires écrites par les enfants sont disponibles sur www.villagillet.net Avec les Éditions Célestines : http://petits livres.free.fr