Jean-Paul Mari

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La guerre et ses représentations L’auteur

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Né en 1950 à Alger, Jean-Paul Mari quitte l’Algérie à onze ans. Après des études de psychologie, il devient kinésithérapeute à Toulouse, puis animateur de radio aux Antilles Britanniques. Grand-reporter à Radio Monte Carlo, au Matin de Paris, puis depuis 1985, au Nouvel Observateur, il a publié plusieurs centaines de reportages effectués dans le monde entier. Il a reçu le prix Albert-Londres (1987), le prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre (1997-1998), le prix Louis-Hachette (2001). Il a publié cinq livres traitant des drames humains dans les différents conflits internationaux. En 2010, il a réalisé un film Sans Blessures Apparentes tiré de son livre, qui a obtenu le Grand Prix et le Prix du Public au FIGRA, Festival International du Grand Reportage d’Actualité.

Sans blessures apparentes (Robert Laffont, 2008) (296 p.)

L’œuvre Sans blessures apparentes (Robert Laffont, 2008) (296 p.) Israël Palestine, carnets, avec Yann Le Bechec (Jalan, 2004) (92 p.) Carnets de Bagdad (Grasset, 2003) (247 p.) Il faut abattre la lune (Nil, 2001 INDISPONIBLE) réédition sous le titre La Nuit algérienne (Nil, 2003) (284 p.) Prix Méditerranée Le Prix d’un enfant, avec Marie-France Botte (Robert Laffont, 1996 ÉPUISÉ ; J’ai Lu, 1997 ÉPUISÉ) (247 p.)

Comment affronter l’épouvante ? Depuis trente ans, Jean-Paul Mari a couvert toutes les guerres du globe. Il a parcouru les champs de bataille, de l’Irak au Rwanda, du Moyen-Orient à la Bosnie, au Sierra Leone, en Somalie, au Sri Lanka. Il a rencontré des héros et des assassins, il a vu des massacres, des villages brûlés, des enfants égorgés dans leur école, des civils découpés devant leur maison. Les plus grandes peurs comme les courages les plus admirables ont passé sous ses yeux. Il raconte. Que peut-on faire de la douleur de la guerre ? Cette question obsédante, il l’a posée à des médecins qui tentent de rendre à la vie ceux qui ont vu la mort et s’en sont sortis « sans blessures apparentes ». Ceuxlà ont vécu un moment d’effroi indicible, une rencontre avec la mort sous des formes diverses : une odeur, un regard, un cri, une vision insoutenable. Après quoi ils se sentent morts bien qu’ils soient vivants. Ils ne font plus partie de ce monde, ils peuvent devenir fous. Des milliers d’anonymes, mais aussi des écrivains, des peintres, des cinéastes ont subi et décrit cette expérience ultime. L’auteur aussi a vu la mort en face. Le premier mérite de Jean-Paul Mari est d’avoir affronté l’épouvante pour en témoigner. Le second, probablement plus grand encore, est d’avoir enquêté, réfléchi, analysé. Il n’a pas voulu que restent enfouis l’horreur et les traumatismes. Il a choisi d’écrire pour sortir de ces ténèbres-là et affirmer que la vie peut être la plus forte.

La presse D. R.

Jean-Paul Mari France

« Jean-Paul Mari fait le reportage de l’indicible. C’est osé car le fond de l’air est superficiel mais, venant de lui, que Sans blessures apparentes soit un grand livre ne surprendra guère. »

Le Nouvel Observateur

6es Assises Internationales du Roman / Un événement conçu et réalisé par Le Monde et la Villa Gillet / Du 28 mai au 3 juin 2012 aux Subsistances (Lyon) / www.villagillet.net

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