“
L’économie de la connaissance dans la métropole bordelaise et sa région ” Edition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Bordeaux métropole, des pôles de compétitivité et des filières d’excellence
Bordeaux métropole, un campus à vocation internationale
Les pôles de compétitivité
n
n n n n n n n n
Aerospace Valley ALPhA Xylofutur Prod’innov Avenia Innov’in CREAHd Glisse
Les filières innovantes et d’excellence n
Technologies de l’information et de la communication
n
Neurosciences Éco-activités Biotechnologies Chimie verte Le nautisme Les sciences archéologiques Matériaux Composites Santé publique
n n n n n n n
n n
Institut Polytechnique de Bordeaux L’École d’optique Les écoles doctorales
Bordeaux métropole, un potentiel de recherche et des laboratoires de pointe n
n
Des laboratoires de renommée mondiale De grands centres de recherche privée
De grandes infrastructures, Plateformes, Instituts, Maisons n
Plateforme génomique fonctionnelle
n
Laser Mégajoule
n
Institut des Corps Gras (ITERG)
n
Observatoire aquitain des sciences de l’Univers
n
Maison des sciences de l’Homme d’Aquitaine
n
Les Instituts Carnot
Pépinières d’entreprises, incubateurs, transferts de technologie n
Aquitaine Valo
Réalisation Cap Sciences et CUB Responsables éditoriaux Alexandre Marsat, Karine Michel et Marianne Pouget Rédaction Florence Heimburger, Claire Moras et Marianne Peyri Documentation Benjamin Hurel Graphisme Lisa Morand
Aerospace Valley
’
Le pôle représente 120 000 emplois directs : c’est le 1er bassin d’emplois au niveau mondial.
Le saviez-vous ?
Agnès Paillard, directrice générale d’Aerospace Valley – « Ce pôle a pour but de définir ce dont les filières de l’aéronautique, l’espace et des systèmes embarqués auront besoin dans les 10 à 15 ans à venir. Il a d’ores et déjà labellisé plus de 250 projets sur des thématiques variées : les matériaux composites, les soudages, la sécurisation des logiciels, l’allègement des avions, les moteurs plus économes ou la géo-localisation… »
Bordeaux Aéroparc a pris son envol Situé au cœur du pôle mondial de compétitivité Aerospace Valley, le technoparc Bordeaux Aéroparc est entré en action en juin 2009. « Il vise à concentrer et attirer des entreprises des secteurs aéronautique, spatial et défense », explique Agnès Paillard, directrice d’Aerospace Valley. Etalé sur une superficie de 100 hectares, entre l’aéroport de Bordeaux et la commune du Haillan, il se trouve à proximité des grands groupes aéronautiques (Dassault Aviation, Thales Division Aéronautique, EADS Astrium…), et de PMI innovantes. Il propose des structures d’accueil et de soutien et des plate-formes de collaboration pour accueillir de nouveaux partenaires, déployer des activités de recherche et développement et animer des grands projets. Il devrait permettre de créer plusieurs milliers d’emplois en dix ans. De quoi propulser encore davantage la filière à un niveau mondial.
Aerospace Valley http://www.aerospace-valley.com http://www.bordeaux-aeroparc.com
Aéronautique : l’union de Bordeaux et de Toulouse fait la
force
L’indus trie n
Labellisé « pôle de compétitivité mondial » en juillet 2005, Aerospace Valley regroupe les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées autour des domaines de l’aéronautique, l’espace et des systèmes embarqués. Complémentaires, les deux régions constituent le premier bassin aéronautique européen. Avec 42 000 emplois, l’aéronautique représente la première industrie en Aquitaine.
En Aquitaine, le pôle Aerospace représente : • 42 000 emplois industriels • 3.9 M d’euros de chiffre d’affaires. n Répartition de l’activité : • 2 / 3 aéronautique • 1 / 3 espace n Près de 600 entreprises spécialisées, dont 30 établissements de grands groupes et 250 soustraitants. n Plus de 600 chercheurs, enseignants, ingénieurs et techniciens. n Plus de 2 500 publications et plus de 130 brevets déposés entre 2000 et 2004. n 90 docteurs formés chaque année en R&D. n 30 établissements de grands groupes employant 18 000 salariés : • EADS Astrium • Dassault Aviation • Snecma Propulsion Solide • SNPE Matériaux Energétique • Thalès avionics • Turbomeca…
n
Un tissu de sous-traitants particulièrement dense et diversifié et notamment sur le territoire de la Communauté Urbaine de Bordeaux : • ALTEP • Catherineau • GLOBAQ-SEIV • Ingeliance • JPR Cap • Lluis…
La rec herc he n
Le pôle comptabilise plus de 80 centres de recherche publics spécialisés et 8 500 emplois dans la recherche publique et privée : • CEA-CESTA • CNES • CNRM • INRIA • ONERA • CNRS
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Aerospace Valley La formation En Aquitaine Recherche publique
n
Systèmes et microélectronique : • CPMOH • IXL • L3AB • LAPS • PIOM
n
Une multitude de laboratoires et instituts en : • Chimie • Sciences des Matériaux et Mécanique.
n
Institut Carnot MIB regroupement 9 laboratoires de recherche : • CRPP • ICMCB • IMS • ISM • LaBRI • LCPO • LCTS • LMP • TREFLE n
Médecine aérospatiale : • Laboratoire de Médecine Aérospatiale.
n
Informatique, mathématiques appliquées, productique, automatique et cognitique : • IdC • LaBri • Laps • Lipsi • Liuppa • LMA • MAB
n
D’autres laboratoires : • Rescoll • LEGP • LGMÇB…
La recherche privée • • • • • • •
SNPE Matériaux Énergétiques SAFT Snecma Propulsion Solide EADS Astrium Thalès Messier-Dowty Turbomeca…
n
De nombreuses écoles d’ingénieurs dispensent des formations liées au pôle, en Aquitaine : • ENSAM - École Nationale Supérieure d’Art et Métier de Bordeaux-Talence. • ENSCBP - École Nationale Supérieure de Chimie, de Biologie et de Physique – diplôme d’ingénieur de spécialité polymères. • ENSEIRB-MATMECA - École Nationale Supérieure d’Électronique, Informatique, Télécommunications, Mathématique et Mécanique de Bordeaux. • ENSGTI - École Nationale Supérieure en Génie des Technologies Industrielles de Pau. • ESTIA - Écoles Supérieure des Technologies Industrielles Avancées de Biarritz. • IMA - Institut de Maintenance Aéronautique de Bordeaux. • ENSC - École Nationale Supérieure de Cognitique. n
Et aussi de nombreux masters proposés par l’Université de Bordeaux et l’Université de Pau, ainsi que des formations de technicien aéronautique : • BTS • CAP • BEP • IUP • BAC pro disponibles sur l’ensemble du territoire.
Leader mondial sur le marché
w w w w w
Des avions civils de plus de 100 places De l’aviation d’affaires haut de gamme Des turbines à gaz de petite et moyenne puissance pour hélicoptères Des trains d’atterrissage Des batteries d’aéronefs
Leader européen en…
w w w w w w w
Avionique Construction de satellites Propulsion à propergol solide Propulsion tactique Avions militaires Matériaux composites hautes performances Technologie de rentrée atmosphérique
ALPhA
’
Entre 2005 et 2008, l’ensemble des laboratoires de la Route des Lasers a produit 2 000 publications. Un exploit !
Le saviez-vous ?
Michaël Haddad, délégué d’ALPhA Pôle de Compétitivité Route des Lasers – « Les entreprises de la Route des Lasers travaillent sur des projets très variés comme la chirurgie de l’œil ou l’imagerie médicale. Elles s’intéressent aussi à la réalité virtuelle, très utile dans l’industrie automobile ou l’aéronautique, ou encore à la réalité augmentée, qui permet notamment de dépister des maladies neurodégénératives comme Alzheimer, et de limiter leur impact…»
L’optique au secours de l’environnement L’optique permet tout, même de faire des économies d’énergies. En effet, l’entreprise Lyracom, basée à Martillac, sur la « Route des Lasers », a développé des solutions d’éclairage à LED (ou diodes électroluminescentes) innovantes. Destinées principalement à l’éclairage public, elles adaptent leur intensité lumineuse en fonction de la fréquentation de la voie, grâce à des capteurs de mouvement. La source lumineuse appelée DataLed permettrait ainsi de consommer jusqu’à 4 fois moins d’électricité sur une nuit. Pour cette invention, l’entreprise s’est vue décerner, en juin 2009, le prix « Produits innovants » par l’hebdomadaire national L’Usine Nouvelle. La petite société a déjà équipé plusieurs rues de Bordeaux ainsi que la Cité de la photonique à Pessac, la ville de Canéjan et la commune du Barp.
Route des lasers fait briller Bordeaux La
Labellisée « pôle de compétitivité »
L’indus trie
en 2005, la Route des Lasers s’étend sur une quarantaine de kilomètres, de Bordeaux à Arcachon. Elle y concentre toutes sortes d’entreprises du secteur, et dispose de sérieux atouts pour s’imposer au niveau européen.
n
70 entreprises réparties en 2 familles : • l’optique structurante • l’optique diffusante (fabricant, utilisateur).
recherche sur l’optique et les lasers. De plus, elle accueille le laser le plus énergétique du monde, le fameux Laser Mégajoule (LMJ), actuellement en construction sur le site du CEA-Cesta, à Barp. De quoi briller au niveau international.
La SEML Route des Lasers s’inscrit dans un vaste programme d’aménagement du territoire ayant pour objectif de favoriser l’implantation des entreprises liées aux filières optique, lasers et plasmas.
n
L’ensemble de ces entreprises cumule 8 850 emplois.
En effet, la région bordelaise a une tradition d’excellence en
n
n
Des entreprises de renom telles que : • EADS Astrium • Snecma propulsion solide • Thalès • Lectra • Sagem…
n
• • • • •
Et un large tissu de PMI : Novalase Proditec I2s Edit Amplitude systèmes…
n
Les 3 sites d’implantations dédiés, sont les premiers témoins de la vitalité du pôle de compétitivité Optique Laser : • Laseris 1 & Laseris 2 au Barp • La Cité de la photonique à Pessac.
La rec herc he n
600 chercheurs. n 2 000 publications émises sur la période 2005-2008. n Plus de 100 brevets en portefeuille fin 2007. n Plus de 250 thèses ont été soutenues entre 2005 et 2008. …
ALPhA http://www.routedeslasers.com Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
ALPhA La formation …
La formation continue
I
u d n
ie r t s Photonique Sources laser
e
Fibres optiques Métrologie
c
rch he
L’Université Bordeaux 1 offre de nombreuses formations dans le domaine de l’optique de la licence au master en passant par le DUT. • DUT « Mesure physiques ». • Licence professionnelle « Laser, contrôle et maintenance ». • Master professionnel « Laser et procédés ». • Master professionnel « Conception, utilisation, commercialisation de l’instrumentation de physique ». • Master international interdisciplinaire « Interactions, laser, matière ». • Afin de bénéficier de la dynamique du pôle, une antenne de l’Institut d’optique Graduate School [IOGS] va s’implanter en 2011-2012 sur le territoire bordelais.
Instumentation Imagerie - Réalité virtuelle Optique - Polissage Optoélectronique
l l l l l
Aéronautique - Espace Systèmes embarqués Électronique Santé Instumentation
l Agroalimentaire l
Énergie - Environnement Photovoltaïque
n
Le Projet Pyla Portail de formations continues en optique laser. Pyla initie, organise et coordonne des actions de formation aux métiers du laser en mutualisant les compétences de l’ensemble des acteurs du secteur, organismes de formation et industriels.
ation
Mais aussi… • CRPP - Le Centre recherche Paul-Pascal. • IPREM- L’Institut pluridisciplinaire de recherche sur l’environnement et les matériaux. • ISM - L’Institut des sciences moléculaires. • LaBRI - Le Laboratoire bordelais de recherche en informatique. • LMP - Le Laboratoire de mécanique physique. • PCS - Le Laboratoire physiologie cellulaire de la synapse.
n
rm
n
La formation initiale
Fo
Des laboratoires et instituts • Le Centre du CEA CESTA. • CPMOH - Le Centre de physique moléculaire optique et hertzienne. • CELIA - Le Centre lasers intenses et applications. • IMS - Le Laboratoire de l’intégration du matériau au système. • ICMCB - L’Institut de chimie de la matière condensée de Bordeaux. • CENBG - Le Centre d’études nucléaire de Bordeaux-Gradignan. • IMB - L’Institut de mathématiques de Bordeaux.
Re
n
Xylofutur
’
Le massif forestier des Landes de Gascogne constitue la 1 ère forêt cultivée d’Europe avec 1 million d’hectares. Près de 300 000 Aquitains sont propriétaires forestiers, soit 1 habitant sur 10 !
Le saviez-vous ?
Marc Vincent, président de Xylofutur et industriel Smurfit Kappa Rol Pin – « C’est l’unique pôle de compétitivité en France à être exclusivement axé sur le bois. Il a pour objectif de favoriser la recherche et l’innovation dans la construction, la décoration, l’emballage, mais aussi la chimie verte (bioéthanol, parfumerie, caoutchouc…) et d’accompagner les sylviculteurs dans leurs démarches vers une activité performante, rentable et durable… »
Tempêtes : la recherche au secours des forêts aquitaines En janvier 2009, dix ans après la catastrophe de 1999, une nouvelle tempête, Klaus, dévaste la côte aquitaine, et plus particulièrement la forêt des Landes : près de 200 000 hectares sont ravagés, soit environ la moitié de l’espace forestier des Landes de Gascogne. Pour éviter que de tels dégâts économiques et écologiques ne se reproduisent, le Centre régional de la propriété forestière (CRPF) et l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) avaient élaboré, dès 2007, Climaq. Il s’agit d’un programme de recherche-développement sur l’adaptation des forêts d’Aquitaine aux changements climatiques (sécheresses, tempêtes…). Aujourd’hui, l’unité de recherche « sciences du bois et biopolymères » (US2B), planche sur des outils de prévision de la durabilité du bois. De quoi rendre la forêt moins vulnérable.
Xylofutur du bois
dope l’industrie
Avec près de 43 % de son territoire
Présentation du Pôle
L’industrie
n
n
recouvert de forêts, l’Aquitaine est la première région boisée de France. C’est en partie grâce aux forêts landaises, qui représentent
Le pôle de compétitivité aquitain Industries et pin maritime du futur a été rebaptisé Xylofutur en 2008.
n
un million d’hectares sur les 1,8 aquitains. Pourtant, ces dernières n’ont pas toujours existé. On les doit à Napoléon III qui, le 19 juin 1857, promulgua une loi faisant obligation aux communes d’assainir et de boiser les Landes, alors vastes plaines marécageuses. Le bois fut ensuite utilisé pour fabriquer des poteaux de mine, des caisses à morue, puis du papier. Aujourd’hui, il sert davantage à la construction. Le pôle de compétitivité Xylofutur
Près de 17 000 entreprises qui emploient 34 000 personnes (dont 28 000 en lien avec le pôle).
n
• • • • •
Il est spécialisé dans : les ressources forestières le sciage pour la construction le bois énergie les fibres la chimie verte.
Un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros dont 1 milliard à l’export.
n
Une récolte annuelle de 8 à 9 millions de m 3 soit le quart de la récolte nationale.
n
Près de 3 400 propriétaires engagés dans la certification PEFC (gestion forestière durable). n
L’Aquitaine : 1 ère région, en France, exportatrice des produits du bois et 4e pour le papier carton.
a été créé en 2008 pour le mettre encore plus en valeur.
Xylofutur http://www.xylofutur.fr http://www.fibaquitaine.fr
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Xylofutur
La recherche Plus de 200 scientifiques Recherche publique • INRA Bordeaux • Unité des sciences du bois et des biopolymères • FCBA • Cemagref • Afocel • Biogeco • E3i • Ephyse • Institut du pin • Sylvadour • Trefle…
La formation Recherche privée • Smurfit Worlwide Research Europe • Action pin • Bergerac nc • Beynel-Manustock • Biolandes • Cafsa • Corenso France • CPFA • FP bois • Papeteries de Gascogne • Polyrey • Sarpap • Smurfit • Tembec…
n
L’Aquitaine possède plus d’une trentaine de formation dans la filière « Forêt - Bois - Papier ». • Niveau Bac à Bac +5.
n
Des licences professionnelles • Bois constructions - qualité & processus industriel. n
n
Des formations d’ingénieur
• ENITAB • ESB
Des BTS • Papetier - système productif bois & habitat. n
n
2 masters de recherche • « Sciences du bois et des fibres » (Bordeaux 1). • « Fonctionnement et Modélisation des écosystèmes terrestres » (Bordeaux 1- ENITAB). n
4 masters professionnels • Dont le master « Forêt et développement durable » (Bordeaux 4). • Ou le master « Concevoir, réaliser avec les bois » (Bordeaux 1).
Des Bac Pro, des BEP, CAP.
Prod’innov
Un
pôle qui fait le lien entre agro-
alimentaire et pharmacie
’
Depuis la création du pôle, 160 projets ont été labellisés et 28 millions d’euros d’aides publiques reçues.
Le saviez-vous ?
Alain Cougrand, président de Prod’innov – « La santé publique coûte de plus en plus cher. Demain, nous n’aurons plus les moyens de nous soigner. Les problèmes de santé ne doivent plus être abordés seulement par le curatif, mais aussi par le préventif, domaine où l’alimentation a un rôle à jouer. La santé par l’alimentation, c’est ce que promeut Prod’Innov. »
Nutrival’iaa, un outil pour commercialiser des produits plus équilibrés Les pouvoirs publics ont demandé aux industriels de l’agroalimentaire de commercialiser des produits plus équilibrés. Pour les y aider, Prod’innov a lancé un groupe de travail, « Nutrival’iaa », avec l’Université Bordeaux 1. Sa mission ? Réduire la charge calorique, la teneur en sel, en sucres ou en graisses d’un produit sans en altérer le goût, la texture ou l’apparence. « Alléger un aliment en sel, en sucres ou en graisses, les laboratoires agroalimentaires savent le faire, mais bien souvent le goût ou la texture en pâtissent, explique Alain Cougrand, le président de Prod’innov. Il s’agit de rendre les aliments aussi appétants que le produit initial, avec les mêmes qualités organoleptiques, la même consistance et la même couleur. »
Des pruneaux contre la constipation,
L’indus trie
du riz en cas de diarrhée, du poisson pour la mémoire… Les aliments ne font pas que nourrir, ils peuvent
n
Agroalimentaire
n
• • • • •
40 000 emplois industriels (32 000 dans l’agro-alimentaire, 8 000 dans la pharmacie).
aussi avoir des effets bénéfiques sur la santé. C’est pour mieux tirer profit de leurs molécules vertueuses que Prod’innov, l’un des deux pôles de compétitivité du genre en France, a vu le jour en 2005. Il regroupe
600 entreprises.
n
Un pôle constitué de grands noms et de PME innovantes issues du secteur agroalimentaire et de la santé.
Maisadour Mosanto Syngenta Seeds Advanta France Euralis.
des industriels et des laboratoires de recherche de l’agroalimentaire
Santé et pharmacie
et de la pharmacie autour d’objectifs proches : développer des aliments santé pour les premiers, et des compléments alimentaires et biomédicaments pour les seconds. De quoi plaire aux consommateurs, de plus en plus soucieux de leur santé.
n
Des grands groupes industriels présents en Aquitaine qui concentrent à eux seuls plus de 3 200 salariés : • Sanofi aventis • BMS-UPSA • Pierre Fabre Médicament • Viatris.
Prod’innov http://www.prodinnov.fr http://www.gipso.org
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Prod’innov La re c h e r c h e n
130 laboratoires publics des universités. n 1 500 chercheurs. n
4 universités : • Université Bordeaux 1 • Université Victor-Segalen Bordeaux 2 • Université Montesquieu Bordeaux 4 • Université de Pau et des Pays-del’Adour.
La formation Instituts de pointe n
IRNHA - Institut de Recherche en Nutrition Humaine d’Aquitaine. n Institut Bergonié : cancérologie. n Institut des sciences de la vigne et du vin (ISVV), domaine vitivinicole. n D’autres instituts tels que IBVI, IBGC, la Plate-forme génomique fonctionnelle.
Organismes nationaux n
De grands organismes nationaux recherche et instituts de pointe, CNRS et INSERM travaillant plus particulièrement sur les thématiques : • Santé • Pharmacie • Cosmétique Ou encore INRA et IFREMER sur des thématiques : • Bio agroalimentaire • Environnement.
Des formations à tous les niveaux, du BAC à BAC +10, dont notamment des diplômes d’ingénieurs décernés par 4 écoles : • ESTBB - Biotechnologie et Bioproduction • ISTAB - Agroalimentaires • ENITAB - Agronomie • ENSCBP - Interface Chimie Biologie.
n
Mais aussi…
n
n
Un Centre d’Investigation Clinique adossé au CHU de Bordeaux et à l’INSERM. n Un Centre Hospitalier Universitaire : le 4e de France. n Des Centres de Ressources Technologiques : • AGIR • AGROTEC • ITERG • Institut de la Garonne. n Une technopôle agroalimentaire, localisée à Agen : • plus de 100 entreprises sur le site.
Et 4 universités : • Université Bordeaux 1 • Université Victor-Segalen Bordeaux 2 • Université Montesquieu Bordeaux 4 • Université de Pau et des Pays-del’Adour. n
n
300 doctorants.
Des formations spécialisées : • IECB - Institut européen de chimie et biologie • IPIB - Institut de pharmacie industrielle de Bordeaux • Institut de santé publique et d’épidémiologie et de développement • Institut de la Garonne.
n
Et également des masters recherche et professionnel , 21 spécialités, dont : • Master Sciences de la Vie mention biologie-santé • Master Développement pharmaceutique et fabrication des produits de santé.
Avenia
’
Plus de 40 partenaires soutiennent le projet.
Le saviez-vous ?
Jacques Jacobs, président d’Avenia, IFP – « Aujourd’hui, nous sommes majoritairement consommateurs d’énergies fossiles. Mais les ressources pétrolières s’épuisent. D’ici à 40 ans, il va falloir développer des énergies renouvelables comme la géothermie, le stockage d’hydrogène dans le sous-sol, l’énergie solaire thermique ou les biocarburants… Le pôle Avenia accompagne les industriels et les chercheurs dans cette voie. »
Se former à la géothermie grâce à un démonstrateur D’ici deux ans, Avenia envisage de construire un « démonstrateur géothermique », afin que les industriels et les chercheurs puissent se former à cette technologie. Il s’agira de géothermie profonde : l’eau sera puisée de 1 000 à 2 000 mètres sous terre et aura une température comprise entre 50 et 80° C. Cette eau permettra ensuite de chauffer des grands ensembles d’habi-tation ou des industries, avant d’être réinjectée dans le sous-sol. Très coûteux, le projet devrait nécessiter un financement de 10 et 12 millions d’euros. Le démonstrateur sera implanté en région paloise, si la géothermie est de qualité suffisante, ou en région bordelaise si la faisabilité le permet.
Avenia
Avenia donne du souffle aux énergies vertes La raréfaction des ressources fossiles, combinée à une demande énergétique importante des pays émergents, fait de l’énergie un enjeu crucial du
XXIe
siècle.
Après avoir été la principale zone de production d’énergies fossiles en France, l’Aquitaine, et plus particulièrement le bassin industriel de Pau-Lacq, s’oriente résolument vers le développement d’énergies renouvelables. Elle s’appuie pour cela sur le pôle de compétitivité Avenia, créé, en 2006 (en attente de labellisation).
Présentation du pôle
Projet n
Les orientations
Sur 15 propositions de projets, 9 ont été labellisés en 2007.
n
Le pôle vise à contribuer à la diversification de l’offre énergétique par un soutien au développement.
n
4 projets sont structurants pour la Région. n
n
Des technologies, matériaux et services innovants en support à la production des énergies d’aujourd’hui et de demain.
n
De la maîtrise des problèmes environnementaux liés à la production et l’utilisation de l’énergie.
Un démonstrateur géothermique (voir « Le saviez-vous »).
n
Un pilote de stockage de CO2 de Lacq. n
Le PLACAMAT, plateau technique pour la caractérisation des matériaux nanostructurés.
n
Avenia a pour ambition de développer de nouveaux marchés nationaux et internationaux dans le domaine des énergies nouvelles renouvelables à partir des compétences et technologies utilisées jusqu’à présent pour le marché des énergies fossiles.
CHEMSTART ’UP, une plateforme pour le développement de jeunes entreprises de la chimie.
http://www.pole-avenia.com Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Avenia L’industrie
La recherche
La formation
n
n
n
10 entreprises qui emploient directement ou indirectement 30 000 personnes.
Un potentiel de recherche très important de 3 400 chercheurs.
n
n
• • • • • • • • • • •
Des grands groupes leaders : Total IFP GDF Arkema Rhodia GDF-Suez Dalkia Encana Vermilion CGG-Veritas Ajilon…
n
Et un grand nombre de PME régionales : • Sitba • WellStaff • TTI… La plupart de ces entreprises (78) se situe dans le grand pôle Pau-Lacq.
n
2 000 chez Total.
1 400 répartis dans des centres de recherche reconnus au niveau national : • BRGM • IFP • École des Mines de Paris • LATEP • ISM • IMS • LCMCB • CRPP • TREFLE • ESTIA • IPREM • LMA…
14 formations publiques dispensées à l’Université de Bordeaux, et à l’Université de Pau et des Paysde-l’Adour. Dont 9 de niveau master, ingénieur ou doctorat. n
Et 6 formations professionnelles privées : • Drillnet • IFP Training • Pride Forasol • NeXT • WellStaff. 2010
n
Environ 1 400 personnes ont bénéficié d’une formation professionnelle en 2007.
2060
Consommation énergétique n
L’industrie du sous-sol en Aquitaine représente 5 000 emplois dans les domaines de l’exploration et de la production, et 3 000 emplois pour les matériaux.
w w
Énergie et technologies nouvelles Énergies fossiles et technologies actuelles
Inno’vin
’
Au sein de l’Institut des sciences de la vigne et du vin Bordeaux Aquitaine, 10 000 m2 sont consacrés à la recherche sur le vin. C’est le plus grand site de recherche en la matière au niveau européen.
Inno’vin: un cluster pour rester leader Le Bordelais est l’une des plus grandes régions de grands vins au monde. En 2007, il représentait, 2,3 % de la production mondiale, soit 5,7 millions d’hectolitres. Pour renforcer sa place de leader
Le saviez-vous ?
Christian Delpeuch, président du cluster « Inno’vin » et président du conseil d’administration de l’Institut des sciences de la vigne et du vin [ ISVV ] – « Inno’vin devrait voir le jour en 2010. Ce cluster a pour but de monter des projets de recherche conséquents liés aux besoins de la filière vitivinicole. Au niveau national, Bordeaux est déjà leader en termes de publications scientifiques. Il faut aller au-delà des frontières nationales et monter des collaborations internationales, notamment avec les universités d’Adélaïde (Australie) et de Davis (Californie). »
Amarante Process traque les effluents viticoles de l’environnement La viticulture ne produit pas qu’un breuvage apprécié. Elle génère aussi des effluents phytosanitaires, plus ou moins toxiques. C’est pour aider le secteur vitivinicole à minimiser son impact sur l’environnement que la cellule de transfert technologique « Amarante Process »* a vu le jour fin 2008, au sein de l’ISVV. Adossée à l’Equipe génie des procédés de la faculté d’œnologie de Bordeaux, elle a pour but d’optimiser les procédés œnologiques et le traitement des effluents pour un développement durable de la viticulture. Le vin n’en sera que meilleur.
Inno’vin http://www.isvv.fr
La rec herc he
mondial dans la production et le négoce de vin, la filière vitivinicole aquitaine s’est organisée autour d’un cluster (qui deviendra peut-être un pôle de compétitivité), Inno’vin, en cours d’élaboration. C’est le 1er du genre en France.
n
Une particularité bordelaise, un institut pluridisciplinaire rassemblant l’ensemble des équipes de recherche en Aquitaine travaillant sur la vigne et le vin : • l’ISVV inauguré en juin 2009.
n
L’ISVV Bordeaux Aquitaine, l’Institut des sciences de la vigne et du vin : • ce sont 26 laboratoires • 150 chercheurs • 80 doctorants • 13 contrats CIFRE (conventions industrielles de formation par la recherche) – 200 étudiants.
n
10 000 m 2 pour la recherche, l’enseignement et le transfert de technologie.
n
L’ISVV réunit des équipes de recherche issues de différents établissements et différentes thématiques : • UMR œnologie (Bordeaux 2, INRA)
• UMR Écophysiologie et génomique fonctionnelle de la vigne (INRA, Bordeaux 1 & 2, ENITA) • UMR Santé végétale (INRA, ENITA) • UMR Génomique, développement et pouvoir pathogène (Bordeaux 2, INRA) • Groupe d’Études des Substances Végétales à Activités Biologiques (GESVAB, Bordeaux 2) • Groupe de recherche Synthèse et Activités des systèmes naturels (Bordeaux 1, CNRS) • Centre de recherche sur la Vigne et le Vin (Bordeaux 3) • Centre Montesquieu de la Vigne et du Vin (Bordeaux 4) • UPR Économie et gestion des espaces ruraux, de l’information et de l’entreprise (EGERIE, ENITA) • Laboratoire Marchés et marketing du vin (Bordeaux École de Management).
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Inno’vin
La formation n
L’ISVV rassemble plus de 80 professeurs et maîtres de conférence. Elle concerne plus de 200 étudiants au sein de l’ISVV.
n
Les établissements d’enseignement supérieur membres de l’ISVV offrent une diversité de formation, allant du diplôme d’université au master : • Le Diplôme National d’Œnologie (DNO).
Les c hiffres c lé n
Plusieurs masters professionnels, master recherche et mastères dont : • Master professionnel droit de la vigne et du vin (Bordeaux 4) • Master Recherche œnologie et Environnement vitivinicole (Bordeaux 2) • Mastère spécialisé en Management des vins et Spiritueux (BEM)…
Les licences professionnelles : • Métiers de le la vigne et du vin (Bordeaux & ENITA) • Commercialisation des produits de la filière vitivinicole (Bordeaux 4).
Chiffre d’affaires
n
n
Le plus vaste vignoble d’appellation d’origine contrôlée (AOC) de France : • 120 215 hectares. n Bordeaux représente 2,3 % de la production mondiale (5,7 millions d’hectolitres).
Acteurs n
n
Vignoble
Faculté d’œnologie – Université Victor-Segalen Bordeaux 2 propose aussi des diplômes d’université tels que : • le DUAD • et des formations continues.
n
57 appellations regroupées au sein de 28 organismes de gestion et de défense (OGD) - syndicats viticoles. n 10 000 déclarants de récolte (exploitations viticoles). n 400 négociants commercialisent 75 % de la production. n 44 coopératives et 4 unions de coopération en Gironde. n 130 courtiers. n 56 000 emplois directs et indirects.
3,4 milliards d’euros dont 1,39 milliard à l’exportation. er n 1 vignobles de France en volumes commercialisé d’AOC. er vignoble exportateur de vins n 1 tranquilles d’AOC : • 258 millions de bouteilles. ère place pour la consommation n 1 des ménages. er rang en grande distribution : n 1 • 214 millions de bouteilles vendues. e n 2 position des ventes en restauration. n Secteur très concentré dans lequel 10 % des entreprises réalisent 90 % des ventes. n En 2007, les vins de Bordeaux représentent 32 % de la valeur des exportations de vins tranquilles français (contre 29 % en 2005).
Pôle CREAHd Construction Ressources Environnement Aménagement et Habitat durable
L’impact du secteur du bâtiment en France
Présentation du Pôle n
’
2e
L’Aquitaine est la région de France en importance de réalisation de bâtiments en Haute qualité environnementale, démarche habitat et environnement (H et E).
Le saviez-vous ?
Alain Denat, président du pôle CREAHd – « Dans la décennie à venir, de nombreux projets vont être lancés en Aquitaine en matière d’aménagement du territoire : il y a l’arrivée du TGV, mais aussi les autoroutes A63 et A65, l’écoparc de Blanquefort, le parc d’intelligence de la ville de Bègles, les écoquartiers de la CUB… Aujourd’hui, on ne construit plus de la même manière qu’avant. Nous devons répondre aux impératifs fixés par le Grenelle de l’environnement. »
Le CRT Nobatek, un acteur de référence de la construction durable Le 20 juillet 2009, les centres de ressource technologiques (CRT) Nobatek, basé à Anglet, et Ecocampus, situé à Talence, ont fusionné pour unir leurs forces autour d’un même objectif : développer et appliquer des solutions haute performance dans la construction durable. La nouvelle structure permettra d’accompagner les entreprises et les collectivités pour concevoir leurs solutions en matière de développement durable et améliorer leur maîtrise de l’énergie. Elle comptera une trentaine de personnes, et, dans l’idéal, 80 salariés dans 5 ans. Elle vise à être le centre technologique de référence en Europe pour l’aménagement et la construction durable.
Pôle CREAHd www.creahd.com www.constructionsdurablesaquitaine.com www.aquitaine.ffbatiment.fr
Dans les pays développés, les activités du BTP sont à l’origine de 40 % des émissions de CO2. C’est justement pour minimiser les impacts environnementaux de la construction et de l’aménagement, que le pôle CREAHd a vu le jour en 2006. Implanté à Bordeaux-Lac, ce pôle, unique en son genre, rassemble à la fois des entreprises du bâtiment et des travaux publics, celles qui fournissent les matériaux et des architectes… Son but ? Encourager les projets de construction et d’aménagement qui privilégient les matériaux qui consomment peu d’énergie pour leur fabrication et leur transport, les techniques de construction à faible impact environnemental et énergétique, les bâtiments qui garantissent une bonne isolation thermique et /ou utilisent des énergies renouvelables… De quoi s’imposer au niveau national, voire européen.
Créé en 2006, le pôle CREAHd est en attente de l’obtention du label « Pôle de compétitivité ».
Industrie n
L’Aquitaine est la 3e région de France dans le secteur de la construction (BTP) avec : • 22 886 entreprises en 2007 soit 6,0 % du BTP national (source Sirene) • 73 656 salariés en 2007 soit 5,6 % du BTP national • 6.7 milliard de chiffre d’affaires annuel en 2007, soit 4,9 % du CA national (source FFB).
les IUT de Bordeaux 1, de Bayonne et des Pays-de-l’Adour : • le DUT « génie civil » (bac +2) • le DUT « génie thermique et énergie » (bac +2), • 6 licences professionnelles (bac +3) • et des CAP, BEP et Bac Pro.
Recherche et formation n
9 125 jeunes en 2008 préparent un diplôme du BTP en lycée ou en CFA. n 14 794 stagiaires formés en 2007. n Plus de 20 centres et laboratoires universitaires reconnus (Nobatek, Ecocampus...) et de nombreuses formations. n Des écoles d’ingénieur et grandes écoles : ISA BTP, ENSAM, ENSAP Bordeaux : • le master « mécanique et ingénierie » de Bordeaux • de nombreuses formations professionnelles et de 3e cycle proposées par
L’im p a c t d u s e c t e u r d u b â t im e n t e n F r a n c e
w Ressources naturelles 43 % w Énergies 50 % w Eau 16 % w CO2 25 % w Déchets : 25 Millions de tonnes / an Ces pourcentages représentent les impacts pour les phases : « Construction », « Utilisation » et « Fin de vie » des bâtiments. On estime d’ailleurs que la phase « Construction » d’un bâtiment ne représente que 20 % des impacts sur l’environnement.
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
EuroSIMA Cluster Glisse
’
L’Aquitaine est l’un des premiers pôles mondiaux de la glisse et rivalise avec la « Gold Coast », en Australie, et la Californie.
Le saviez-vous ?
Christophe Seiller, responsable de l’EuroSIMA Cluster Glisse – « Le but de l’EuroSIMA Cluster Glisse est de promouvoir et développer la filière glisse en Aquitaine. Cela passe par l’installation d’entreprises telles que Quiksilver, Rip Curl, Billabong ou Oxbow, mais aussi de magasins spécialisés en surf, skate et snowboard, de clubs et écoles de surfs, et de PME-PMI comme les artisans « shapers », qui fabriquent les planches de surf… »
Le Lacanau Pro : une compétition qui attire les stars Chaque année, au mois d’août, la Gironde accueille une étape incontournable du championnat du monde de surf professionnel : le « Lacanau Pro », ou « French Pro ». Née en 1979, c’est la plus vieille compétition de sur f en France. Elle se déroule à Lacanau et attire chaque année plus de 350 000 spectateurs sur 10 jours de compétition. Elle permet de déceler les futures stars européennes en les confrontant aux meilleurs surfeurs mondiaux, comme Kelly Slater.
L’EuroSIMA Cluster Glisse a le vent en poupe Avec ses 250 kms de littoral, l’océan et la montagne,
L’industrie de la glisse, à la croisée des chemins
l’Aquitaine est l’un des « spots » de la glisse au niveau européen
Les entrepris es
voire mondial. Cela devrait s’amplifier, grâce à la création, en 2008, de l’EuroSIMA Cluster, un pôle de compétitivité glisse. Il a pour objectif de promouvoir
n
L’EuroSIMA Cluster Glisse regroupe 3 activités sportives : • le surf • le skateboard • le ski-snowboard.
et développer l’industrie des sports de glisse dans la région. Aujourd’hui, l’Aquitaine réalise 53 % du chiffre d’affaires de
n
EuroSIMA Cluster Glisse compte : • près de 400 entreprises • qui emploient plus de 3200 personnes.
Les c entres de rec herc he et innov ations n
• • • • • •
R&D publique : le CRT Estia innovation le LIPSI TREFLE LMP l’équipe METHYS (CNRS, Université Bordeaux 1) le LPCP.
l’industrie du surf et 34 % de celui de l’ensemble des sports de glisse au niveau européen. Elle est la première région du secteur glisse en Europe !
n
Avec un CA pour 2008 de 1,3 milliards d’euros, l’Aquitaine est la première région européenne.
n
• • • • • •
R&D privée : Omareef O’Neill Akira Delpast Aurore Gd tech…
• • • • •
Rip Curl Billabong Oxbow Lectra Arkema
EuroSIMA Cluster Glisse http://www.eurosima.com Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
EuroSIMA Cluster Glisse
L e s fo rma tio n s n
Un Master professionnel STAPS, spécialité Management et Ingénierie du Sport, option Sports de glisse à Bayonne. n
Un Institut Universitaire Professionnalisé Sport « management et gestion des entreprises », à Bayonne. n
Le Centre national professionnel des commerces de Sport (CNPC), à Pau. n
Les formations du secteur Services, enseignement : • UCPA • CREPS Talence • Fédération française de surf.
• • • • •
Sport & loisirs outdoor Matériaux composites & plasturgie Textiles techniques Lunetterie Laser TIC systèmes de communication embarqués
Technologies de l’information et de la communication
Une métropole toquée de TIC L es entrepris es
’
1 000 emplois dans 20 entreprises spécialisées rien que dans le secteur de l’informatique de santé dédié notamment à la conception de logiciels pour les hôpitaux.
Le saviez-vous ?
Laurent-Pierre Gilliard, directeur général adjoint, Aquitaine Europe Communication (AEC) – « Il y a un vrai attrait de la CUB qui se vérifie par l’arrivée de nombreuses entreprises innovantes dans les secteurs multimédia et informatique. Un autre domaine est en train d’émerger localement, celui de la mobilité avec des entreprises travaillant sur des applications de téléphone mobile. Un « Bordeaux mobile », rassemblant les acteurs de ce domaine, à l’image d’un « Bordeaux Games » devrait voir prochainement le jour. »
Inolia, à la vitesse de la lumière Le réseau très haut débit « Inolia » a, depuis 2007, progressivement tissé sa toile sur l’agglomération bordelaise. Près de 400 kilomètres d’infrastructures ont été déployés par la CUB via la société Inolia, pour des centaines d’entreprises, hôpitaux, centres administratifs, universités... Désormais, grâce à un raccordement au réseau de fibres optiques, ces derniers peuvent surfer, s’échanger des fichiers complexes, entreprendre des calculs massifs à distance… Le tout à la vitesse de la lumière, soit avec un débit de 300 000 Km à la seconde. Des réseaux similaires existent à Pau (Broadband country), en Dordogne (C@p connexion) et dans les Pyrénées-Atlantiques (Iris 64).
Technologies de l’information et de la communication http://tic.aquitaine.fr http://www.aecom.org
Mon premier est la place de leader français dans l’informatique de santé, mon second est un pôle d’excellence en « technologie de l’image » autour de la réalité virtuelle, mon troisième est le secteur branché des jeux vidéos, mon tout est le visage des sciences et des technologies de l’information made in Bordeaux. Un secteur qui surfe sur le succès attirant dans la métropole des compétences de toute la France, vivier de multiples start-up comme de grands centres de télécommunication ou d’appels.
Les chiffres clé 2008 du secteur TIC n
3 141 établissements dont près de 60 % en Gironde et 17% en PyrénéesAtlantiques. L’Aquitaine se place comme la 3e région française en nombre d’établissement dans le secteur. n Le secteur TIC représente 2,7 % du tissu économique régional en nombre d’établissements. n La majorité des entreprises a moins de 6 ans et moins de 6 salariés. Cependant, la taille moyenne des établissements est de 9,5 salariés. n Près de 22 000 personnes travaillent dans la filière, dont plus 80 % en Gironde (chiffres 2007). n Les entreprises installées depuis au moins 2 ans emploient plus de 8 000 salariés. Les entreprises implantées depuis plus de 20 ans sont également pourvoyeuses d’emploi, ce qui tend à montrer le dynamisme des entreprises installées depuis longtemps dans le secteur. n Le sous-secteur d’activité informatique concentre la majorité des créations d’entreprises.
Toutes les activités des TIC sont présentes en Aquitaine n
L’informatique L’édition, le développement et la distribution de logiciels. Les prestations de services : ingénierie de système informatique…
n
Les télécommunications Les opérateurs de services : mobile radiomessagerie, opérateur réseaux. Les fournisseurs d’accès Internet…
n
Le multimédia Les activités de création : conception, prestation audiovisuelle, composition musicale, création image de synthèse, 3D, réalité virtuelle…
n
Les matériels pour les TIC Construction informatique. Construction de périphériques : écran, lecteur cd-rom…
n
Les « Activités intégrant fortement les TIC » Activités de commerce électronique et centre d’appel. Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Technologies de l’information et de la communication L a recherche et la form ation
Les domaines d’excellence n
Les technologies de l’image : • Axyz • Lumiscaphe • LABRI…
n
Les nouvelles applications de téléphonie mobile : • Be Tomorrow • Business Anywhere…
n
Des leaders mondiaux dans la métropole. Sur la CUB, une multitude de PMI-PME ainsi que des entreprises de renom du secteur des TIC tels que : • IBM • Atos • Capgemini • Bull • Atlantica • Logica…
n
La numérisation de documents anciens : • Arkhênum • I2S…
Des leaders mondiaux dans le secteur de l’informatique de Santé : • AGFA Healthcare • McKesson France • Siemens Health Services France.
n
n
n
Les SIG dans l’agroalimentaire.
n
Les mesures d’audience sur internet : • Xiti • DoList
Ainsi que des PME à rayonnement national : • Imagine Éditions • Sigems • QSP System.
Les jeux vidéo : • SC2X • Asobo…
Inria - Institut national de recherche en informatique et automatique Bordeaux Sud-Ouest. n 14 équipes de recherche en partenariat avec l’Université de Bordeaux, UPPA et le CNRS. n Créé en 2008, il regroupe 240 personnes (80 chercheurs et enseignant chercheurs, 80 doctorants, 50 ingénieurs et post-doctorants). n
Labri - Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique : 6 équipes de recherches près de 300 personnes (156 permanents et 136 non permanents).
Et de jeunes sociétés innovantes : • Web100T • KiLab • Ware Système.
n
D’autres laboratoires tels que… A Bordeaux : • CLLE • IMB • IMS • LMA. A Pau : • MIGP • TELEM.
n
La plupart des sociétés locales du secteur des TIC sont des émanations des laboratoires de recherche régionaux, notamment du Labri. On voit également apparaître actuellement un très net rapprochement entre ces laboratoires et les entreprises régionales, notamment dans les secteurs Informatique de santé et de Réalité virtuelle augmentée.
Une offre de formation en plein essor n
n n
n
80 formations initiales (source Onisep 07-2007) proposées en région Aquitaine dans le domaine des TIC contre uniquement 36 en 2005. Et notamment des formations d’ingénieur au sein de l’Enseirb qui propose des diplômes d’ingénieurs en informatique & télécommunication.
n
Ou encore des formations proposées par les universités Bordeaux 1 et Bordeaux 2 : • des masters sciences cognitives • masters Sciences et technologique – mention informatique : 5 spécialités.
Neurosciences
’
Le Neurocampus, dédié aux neurosciences, verra le jour d’ici 3 ans à Bordeaux sur une superficie de 20 000 m2. Un projet de 60 millions d’euros.
Le saviez-vous ?
Pier Vincenzo Piazza, directeur du Neurocentre Magendie – « Le vrai élément moteur de la filière a été d’avoir su passer d’une croissance interne à une croissance externe. On a ainsi réussi à rassembler de nombreux experts, dans plusieurs maladies du cerveau. Telle sera sans doute à l’avenir l’identité forte de Bordeaux : des neurosciences qui, mêlant physique, biologie et étude du comportement, se tournent vers les maladies a vec l’objectif de déboucher sur des thérapies innovantes. »
Des découvertes révolutionnaires La réputation d’excellence du campus bordelais en matière de neurosciences émane notamment de découvertes scientifiques qui ont fait date. Des neurobiologistes bordelais ont ainsi dernièrement mis au point une thérapie de simulation cérébrale pour les patients atteints de la maladie de Parkinson. Leurs travaux se poursuivent actuellement pour trouver de nouveaux médicaments plus efficaces. C’est dans la métropole également qu’une équipe de chercheurs a démontré le rôle important de la vulnérabilité individuelle dans le développement de la toxicomanie. Ils s’emploient aujourd’hui à mieux comprendre les origines biologiques faisant que tel ou tel individu est touché. Enfin, des experts locaux ont dévoilé un nouveau mécanisme de régulation de la synapse (zone de contact entre neurones et/ou cellules) ouvrant le champ à de nouvelles thérapies.
Neurosciences http://www.inb.u-bordeaux2.fr http://www.neurocentre-magendie.fr
Les neurosciences jouent ère collectif pour la 1 place Avec ses 600 chercheurs, ses multiples publications et découvertes, ses participations dans de nombreux programmes européens et aux conférences internationales, la filière Neurosciences cartonne en Aquitaine. Symbole de cette renommée : l’arrivée de 7 nouvelles équipes étrangères de renom depuis 2006. La clé de son succès ? Des hommes de compétences bien sûr, mais aussi une capacité à se fédérer au sein de l’INB, Institut des Neurosciences
Les neurosciences, une tradition bordelaise L’INB - Institut des neurosciences de Bordeaux n
Créé entre 1993 et 1994, l’INB est un institut fédératif de recherche, il associe : • l’Université Bordeaux 1 • Bordeaux 2 • l’Inserm • le CNRS • l’Inra • le CHU de Bordeaux • le CHS Charles Perrrens. n
L’INB joue un rôle majeur dans la structuration des Neurosciences tant dans le domaine de la recherche clinique que fondamentale et surtout dans l’émergence d’une véritable recherche translationnelle.
de Bordeaux, du Neurocentre Magendie et bientôt via le projet de Neurocampus.
n
Il est composé de : • 9 équipes (dont le Neurocentre Magendie) • d’un pôle des neurosciences cliniques (CHU-CHS) • et de plusieurs plateformes.
n
7 axes stratégiques pour la période 2007-2010 dont : • synapse • motricité normale et pathologique • neuroinflammation • addiction…
L’INB en chiffres n
44 équipes rassemblant près de 500 chercheurs, enseignants chercheurs, cliniciens, ingénieurs, techniciens et doctorants issus des différentes structures. n 41 projets retenus à l’appel à projet de l’ANR entre 2005-2008. n Plus de 500 publications en 3 ans dans des revues internationales de tout premier plan.
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Neurosciences
Une équipe particulièrement reconnue : le Neurocentre Magendie
Un projet : « Neurocampus» pour une position mondiale de tout premier rang
L’émergence de start-up
n
n
n
Ce centre de recherche Inserm-Bordeaux 2 en neurobiologie accueille 140 agents répartis en 10 équipes de recherche et 6 plateformes techniques communes : • Transcriptome • Génotypage • Microdissection laser • Neurochimie analytique • Biochimie • Imagerie cellulaire.
Le Neurocampus est un projet structurant et fédérateur qui vise à doter la région Aquitaine d’un ensemble scientifique et immobilier couvrant toutes les dimensions des neurosciences modernes, complété par un dispositif d’accueil, de formation et d’innovation.
Présentation Deux acteurs principaux : Bordeaux 2 et le Conseil régional d’Aquitaine. Plusieurs partenaires. • L’Inserm • Le CNRS • Bordeaux 1 • Le CHU de Bordeaux.
n
Fluofarma • Biotechnologies.
n
Image Guided Therapy • Thermothérapie.
n
Motac • Neuroscience-cognition.
Neurocampus, c’est… n
Pier Vincenzo Piazza, un directeur de renommée internationale. Premier européen à obtenir en 2003 un prix de la société américaine des neurosciences pour ses travaux sur les addictions et l’alcoolisme. Prix de l’innovation en 2003 pour la création de Fluofarma, start-up pessacaise consacrée à la recherche de molécules médicamenteuses. Lauréat en 2008 par la nomination au Maurius Tausk Professor de l’Université de Lynden (Hollande) pour ses travaux sur le stress et ses hormones.
Amplitudes Systèmes • Lasers industriels.
n
n
Une pépinière : dispositif pour faciliter l’accueil de nouvelles équipes.
Un projet immobilier localisé sur le site Carreire de l’université Bordeaux 2, à proximité immédiate du Neurocentre Magendie et du CHU de Bordeaux.
Un centre de formation européen de Neurosciences.
n
n
2 nouveaux centres de recherche, un espace d’accueil. n IINS - Institut Interdisciplinaire des NeuroSciences. n IMN - Institut des Maladies Neurodégénératives. n Espace d’accueil AGORA.
n
De l’innovation : accompagner l’implantation de sociétés dans les instituts de Neurocampus et favoriser le développement de transfert vers la formation et la clinique.
Éco-activités
’
400 MW c’est la puissance électrique photovoltaïque installée que l’on atteindra d’ici 2015 en Aquitaine grâce notamment aux implantations de centrales photovoltaïques à Garbadan dans les Landes et à Cestas en Gironde. Le saviez-vous ?
Rodolphe Bocquet, Directeur du développement durable et solidaire, Conseil Régional d’Aquitaine – « C’est un secteur en plein développement avec des taux de croissance pouvant atteindre 30% / an comme dans le photovoltaïque. Par la présence de l’ensemble des énergies renouvelables, l’Aquitaine a une attractivité forte. L’arrivée de sociétés innovantes montre qu’elle s’inscrit dans la tendance actuelle du secteur qui voit émerger les activités liées à la prévention ou à l’efficacité énergétique et non plus au simple traitement de la pollution. »
Un Écoparc en friches à Blanquefort Les greentech se dotent d’un fief régional. Un parc d’activités économiques et industrielles « nouvelle génération », chapeauté par la CUB, est en construction dans la zone industrielle de Blanquefort. Les éco-activités y auront bien sur pignon sur rue. On y trouvera des sociétés comme Composite Aquitaine ou First Industrie Aquitaine (FAI) qui se diversifie dans la fabrication d’éléments de turbines d’éoliennes (70 millions d’euros d’investissement, 180 salariés d’ici 2011). Plus de 200 entreprises pourront s’installer sur les 400 ha environ aménagés dont 40 dédiés à l’éco-construction. Cœur névralgique de l’Écoparc, le centre d’animation Écocentre accompagnera les entreprises dans leur développement. Parallèlement, un Centre technique et d’animation pédagogique œuvrera dans le secteur de l’éco-construction. Les compétences seront à portée de main avec la proximité du Lycée des Métiers de l’Habitat des Travaux Publics et des Transports de Blanquefort et le CFA du Bâtiment et des Travaux Publics de la Gironde. Enfin, cerise sur le gâteau : ce site dédié se pose bien sûr comme « exemplaire » dans sa conception et son fonctionnement en termes de maîtrise d’énergie et de pollution, via notamment la mise en place d’un Système de Management Environnemental (SME) et l’obtention de la labellisation ISO 14001.
Éco-innovation Aquitaine http://eco-innovation.aquitaine.fr http://www.ecoparc-bordeaux-metropole.com
territoire fertile pour les éco-activités Un
Vous prenez une région bien
Des entreprises éco-actives pour Bordeaux et sa région
ensoleillée, dotée du premier massif forestier exploité d’Europe, vous rajoutez des richesses souterraines, du gaz à la géothermie, sans oublier la puissance océanique, vous obtenez au final une terre d’élection pour le développement des éco-activités : ces entreprises qui produisent des biens et des services capables de mesurer, de prévenir, de limiter ou de corriger les impacts environnementaux.
n
Environ 300 entreprises dans les éco- activités hors négoce et artisanat. Cependant, le marché des éco-activités ne mobilise encore qu’un nombre restreint d’entreprises. n
• • • •
Domaines des éco- activités Air • Eau • Déchets Sol • Bruit Énergies renouvelables Utilisation rationnelle de l’énergie.
n
AAER • Fabrication de pâles d’éolienne. n EXOSUN • Production de trackers (systèmes motorisés) pour une exposition optimum de panneaux solaires. n KIMO • Fabrication d’instruments de mesure de l’air. n LYRACOM • Fabrication de modules d’éclairage public basse consommation.
n
Principales prestations des entreprises éco-actives : services de gestion des pollutions, fabrication de produits industriels, installation d’équipements, prestation de recherche.
n
Mais aussi… • ISEO • Bertin technologie • Scopus • Geoloc system…
n n
Exemples d’entreprises n Eurosplasma • Traitement de déchet par torche à plasma • Énergie. n Abengoa • Production de bioéthanol à partir de maïs.
Et les plus grands employeurs sont : • Veolia • GDF-Suez • Lyonnaises des Eaux…
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Éco-activités
Des sites d’implantations dédiés aux éco-activités
Des pôles de compétitivité et clusters sur le domaine des éco-activités
n
n
Écoparc de Bordeaux-Blanquefort • 40 hectares dédiés à l’écoconstruction.
n
Technopole Hélioparc à Pau • Énergie renouvelable • Matériaux et éco-activité. n
n
Technopole Montesquieu à Martillac • Énergie renouvelable • Matériaux et éco-activité.
Chemparc à Lacq • Énergie.
n
Des laboratoires, instituts, centres techniques dédiés aux éco-activités n
Une vingtaine de laboratoires de recherche travaillant dans des domaines liés à l’éco-activité comme les énergies nouvelles et renouvelables, le stockage,
l’énergie, la construction durable ou encore la gestion des pollutions ou le traitement de sols pollués.
n
n
• • • • • •
Localisés à Bordeaux ISM • ICMC TREFLE • CMPOH RESCOLL • INRA CRPP • IMS FCBA • Ghymac Ecocampus • SAFT….
Pôle Avenia. Domaine d’activité : les énergies renouvelables, diversification du bouquet énergétique : • bio énergie • matériaux pour les énergies nouvelles.
• • • n
• •
Localisés à Pau Lasagec • Latep UT2A • Aprem Apesa… Localisés à Bayonne Estia Innovation Nobatek.
Pôle Créahd. Domaine d’activité : • construction • ressources • environnement • aménagement et habitat durable. n
Pôle de compétitivité Xylofutur. Domaine d’activité : • bois • construction • chimie verte • ressource forestière.
Appel à projet n
Le Conseil régional a lancé en 2006 un appel à projet « eco-innovation » afin de favoriser la création de sociétés dans ce secteur. Pour l’instant, 120 projets ont été accompagnés dotés de 12 millions d’euros d’aide publique de l’ensemble des partenaires : • Oséo • ADEME • Drire • Agence de l’eau • Conseil régional.
Biotechnologies
’
Le secteur des biotechnologies représente 4 % de l’emploi régional de la filière pharmacie-santé.
Le saviez-vous ?
Brigitte Lindet, directrice adjointe de l’ENSTBB, École d’ingénieurs dédiée à la biotechnologie – « Il y a dans la région un tissu de jeunes PME dont la particularité est de développer des process et technologies de pointe très innovantes, notamment en pharmarciesanté. Ces entreprises sont en pleine croissance. On note aussi que beaucoup d’entre elles, comme Sorebio (devenu un site de Merck Serono), Fluofarma, Mitoprod… sont bien souvent issues de recherches dont les brevets viennent des laboratoires académiques de la région. »
Les biotechnologies auront leur fief Éparpillées notamment dans les différentes communes de la communauté urbaine, les jeunes startup estampillées « biotechnologies » se rassembleront prochainement au cœur d’un site dédié, le Bioparc. Des bâtiments sont actuellement en cours de construction pour les accueillir, dont l’un de 9 000 m2, sur près de 20 hectares à cheval sur Mérignac et Pessac. Plusieurs occupants sont pressentis, notamment dans le secteur pharmacie-santé : Fluofarma, Alienor Farma, Physica Pharma, Mitoprod et Motac Numérisciences… Aux manettes financières du Bioparc, projet soutenu par le Pôle de compétitivité Prod’Innov (produits et Procédés Innovants pour la Nutrition et la Santé), se trouve la Caisse des dépôts.
Les jeunes pousses des biotechnologies Deux secteurs forts de l’Aquitaine –
L’indus trie
l’agroalimentaire et santé-pharmacie – surfent désormais sur la vague des biotechnologies : ces méthodes ou techniques utilisant des éléments du vivant (organismes, cellules, éléments oléculaires…) pour, par exemple, créer de nouveaux médicaments ou des probiotiques pour l’agroalimentaire…
n
Les biotechnologies, un outil stratégique et transversal pour les industries de la pharmacie-santé, de l’agroalimentaire et de l’environnement.
n
Les biotechnologies sont un secteur qui s’est fortement développé en Aquitaine et en particulier autour de la métropole bordelaise.
Toute jeune, cette filière a d’ores et déjà, conquis des thématiques d’excellence, dans le secteur de la recherche aquitaine : biomatériaux et suppléance fonctionnelle, bioinformatique, bio imagerie, neurosciences…
Les entreprises représentent toute une chaîne complémentaire d’activité. n Recherche d’ingrédients actifs. n Mise en forme galénique. n Évaluation chimique. n Bioproduction : • Mitoprod • Ademtech • Fluofarma • Ellipse • Unither • Créapharm…
n
En matière de santé et de biotechnologies, l’Aquitaine s’appuie sur 3 domaines technologiques industriels d’excellence : • Galénique et Formulation • Bioproduction • Extraction.
n
La région se caractérise par une présence forte de sites de bioproduction, développement de biomédicaments.
n
Merck-Serono (pour la bioproduction) : première société européenne de biotechnologie (à Martillac, une soixantaine de collaborateurs travaillent à la fabrication d’anticorps monoclaux). n
Flamel technologies (pour la formulation) : entreprise de biotechnologie française cotée au NASDAQ.
Biotechnologies http://www.enstbb.ipb.fr http://www.2adi.fr
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Biotechnologies
L a re c h e rc h e e t la form ation n
Présence de l’incubateur régional d’Aquitaine particulièrement impliqué dans la création d’entreprises en biotechnologie. Exemples d’entreprises créées dans le domaine agroalimentaire et biotechnologique : • Ademtech • Axs-Ingenierie • Fluofarma • Inflamed • Mitoprod • Phytinove…
n
La région possède un fort potentiel de recherche et de formation dans le domaine des Sciences du vivant et des biotechnologies, principalement concentré dans la CUB. En effet, 3 des 5 universités aquitaines, l’Institut Polytechnique et plusieurs laboratoires des grands centres nationaux de recherche sont directement impliqués dans les Sciences du vivant et les biotechnologies.
Secteur agroalimentaire n
SAF ISIS Basée dans les Landes, cette société s’est lancé depuis cinq ans dans la production de probiotiques servant à restaurer la flore intestinale et destinés à des compléments alimentaires ou produits laitiers.
Secteur environnement n
Fermentalg (Libourne) Producteur de biodésiels à partir de micro-algues cultivées dans le noir et nourries de sucre.
n
Une école d’ingénieur dédiée aux biotechnologies à Bordeaux. n L’ENSTBB - École Nationale Supérieure de Technologie des Biomolécules de Bordeaux. Aujourd’hui, l’ENSTBB est reconnue par le LEEM (les entreprises du médicament) comme la première formation en Biotechnologie en France.
n
Diplôme d’ingénieur en biotechnologie et bioproduction : n Formation d’une durée de 3 ans, pour acquérir des connaissances fondamentales et appliquées en Sciences biologiques; et des enseignements scientifiques et techniques d’ingénieurs axés dans les domaines d’application des biotechnologies. n
D’autres écoles d’ingénieurs… n L’ENITAB • Agronomie n L’ENSCBP • Agroalimentaire et interface chimie biologie. n
Mais aussi… Des formations (masters, diplômes d’université, licence pro) proposées par Bordeaux 1 et Bordeaux 2 et notamment : n Master biologie et Biotechnologie des plantes n Licence pro outils biotechnologiques au service des filières de productions agricoles…
n
Des instituts de recherche de haut niveau • Le Centre de recherche Paul-Pascal • L’Institut de Biochimie et génétique cellulaire • L’Institut de Biologie Végétale Intégrative • L’Institut Européen de Chimie et de Biologie • L’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin. n
Des outils pour la recherche • La plateforme génomique Fonctionnelle de Bordeaux • La plateforme technologique AGIR.
Chimie verte
’
1ère L’Aquitaine à l’avant-garde de la chimie verte : depuis des décennies, on utilise la résine du pin des Landes, ce qu’on appelle aujourd’hui des agroressources, pour fabriquer de la colle et des adhésifs.
chimie aquitaine flirte avec le développement durable La
Fabriquer du carburant à partir de maïs, utiliser des matières premières renouvelables issues de la biomasse pour faire des
Hernri Cramail, directeur du Laboratoire de Chimie des Polymères Organiques – « C’est une évolution inéluctable pour protéger notre planète, on doit désormais repenser tous les aspects de la chimie, en utilisant la catalyse, des « synthons » renouvelables et biodégradables... Même si le chemin est encore long, cette filière ne peut que se développer notamment pour trouver des alternatives au pétrole. Lorsque le prix du baril explosera, les matériaux de substitution issus de la biomasse deviendront alors rentables… »
Chimie verte http://www.u-bordeaux1.fr http://www.enscpb.fr http://aquitaine.fr – http://www.lcpo.fr
Une usine de bioéthanol en Aquitaine
Le CEDOP - Un centre Européen de développement des oléo-produits
n
n
molécules ou des matériaux nouveaux, employer des solvants
Le saviez-vous ?
Des corps gras se transforment en matériaux polymères Par quoi remplacer des matériaux tels que certains polyesters ou polyuréthanes ? Pourquoi pas en utilisant comme molécules de base des corps gras issus justement de la biomasse ? C’est ce qu’a entrepris, depuis 2007, une équipe de chercheurs du LCPO, Laboratoire de chimie des polymères organiques et de l’Iterg, Institut des corps gras, spécialisé dans les huiles et matières grasses d’origines végétales et animale. Intitulé « Polygreen », leur projet vise à élaborer ainsi de nouveaux matériaux polymères plus « écolos » pouvant être utilisés dans des domaines aussi divers que ceux de l’automobile, l’emballage, les peintures, les cosmétiques, les adhésifs… Des contrats avec des industriels ont d’ores et déjà été signés et les premiers brevets sont en cours de dépôts.
Bordeaux et l’Aquitaine s’engagent pleinement dans la chimie verte notamment à travers 2 projets
moins toxiques et recyclables, installer des fermes pour panneaux photovoltaïques, développer des batteries pour les véhicules électriques de demain…. Les facettes de cette « chimie verte » ou, plus justement, pour un développe-
En France, il existe 4 usines de production de bioéthanol dont une, Abengoa Bioenergy France, est localisée en Aquitaine à Lacq dans les Pyrénées-Atlantiques. Seule usine en France à produire du bioéthanol à partir de maïs, elle emploie 120 personnes. Abengoa Bioenergy est un groupe espagnol, leader européen en matière de production de bioéthanol et 2e producteur mondial d’éthanol.
ment durable sont multiples ! La région, fief d’entreprises de chimie depuis des décennies et d’une recherche de pointe sur les polymères, a pris le train en marche de cette chimie alternative dont la noble vocation est de réduire les pollutions.
n
La production de l’usine de Lacq est de 200 000 tonnes de bioéthanol chaque année, 80 % est produit à partir de maïs et 20 % à partir de vins non commercialisés. Cette production a nécessité 500 000 tonnes de maïs soit 10 % de la production des régions Aquitaine (Premier producteur européen de maïs grain) et Midi-Pyrénées.
Projet porté par l’ITERG, le CEDOP, devrait voir le jour en 2010.
Présentation n Le CEDOP est une plate-forme technologique dédiée à l’innovation et au transfert à l’échelle expérimentale et semi industrielle dans le domaine de l’oléo-chimie. Objectif n Initier, développer et pérenniser une relation économique compétitive et durable entre les différents acteurs de la filière des oléo-produits : mondes agricole et industriel (transformateurs, utilisateurs, distributeurs). n Du laboratoire à la phase semi-industrielle, le CEDOP est une plate-forme unique à l’échelle européenne.
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Chimie verte
D e s la b o ra to ire s de recherche et des form ations
Le CEDOP en chiffres
De nombreux laboratoires travaillent sur diverses thématiques en lien avec la chimie verte notamment…
n
Un bâtiment de 650 m 2 pour une dizaine d’emplois. n Une lisibilité et un rayonnement scientifique renforcés pour l’Aquitaine sur la thématique de la chimie verte.
Plus de 10 laboratoires de chimie rattachés à l’université Bordeaux 1 dont : n ISM - Institut des Sciences Molén
LCPO - Laboratoire de Chimie des Polymères Organiques (situé dans les locaux de l’ENSCBP, Pessac). Solvant vert, bioplastique.
culaires (Talence). Catalyseurs recyclables, solvant vert. n LOF - Laboratoire du futur : • UMR CNRS RHODIA Bordeaux 1 (Pessac).
Des centres nationaux et laboratoires
Une école d’ingénieur dédiée
n
Le CNRS et l’Inra travaillent notamment sur les pesticides pour améliorer la qualité et réduire la quantité. n L’ITERG - Institut des Corps Gras planche sur les encres exclusivement à base végétale et sans odeur. n Le département de lipochimie travaille sur les solvants verts, les polymères biosourcés, les tensioactifs verts…
n
L’IPB-ENSCBP - Institut Polytechnique de Bordeaux-École Nationale Supérieure de Chimie, de Biologie et de Physique propose des formations d’ingénieurs en chimie, biologie et physique mais aussi en spécialité matériaux. L’IPB-ENSCBP héberge également plusieurs laboratoires : • LCPO • IMS…
n
USBB - UMR CNRS-INRA Bordeaux 1. Unité Sciences du Bois et des Bio-polymères (Talence).
Le nautisme
Le
Nautisme sur la bonne
vague
’
La 1ère convention d’affaires internationale, Naval Meetings, a eu lieu en 2009 à Bordeaux. Donneurs d’ordres et fournisseurs ont pu multiplier les échanges sur les innovations dans les industries navales et nautiques.
Le saviez-vous ?
Pierre Lompech, directeur du bureau d’études CNB - Groupe Bénéteau – « C’est un secteur où l’on doit constamment innover pour répondre aux exigences toujours plus grandes de clients voulant du confort haut de gamme. Au sein de CNB, on a ainsi, au fil des ans, introduit de nouveaux matériaux tels que le carbone. Actuellement, on évolue dans la domotique électrique avec la conception de réseaux proches de ceux qu’on trouve dans l’industrie automobile. Le défi est permanent ».
Bordeaux, fille de la construction navale Les premières traces de chantiers navals à Bordeaux, ville à l’identité maritime marquée, remontent à 1467. Ce savoir-faire local perdurera des siècles et notamment à partir du milieu du XVIIIe siècle où des centaines de bâtiments de guerre (croiseurs, cuirassés, torpilleurs et sous-marins…) conçus pour la Marine nationale verront le jour sur les bords de Garonne et ce, jusqu’aux lendemains de la seconde guerre mondiale. C’est également dans le Port de la Lune que sera construit le premier bateau à vapeur fluvial français en 1818 ou le voilier 5 mâts France II en 1911.
Tous deux oeuvrent dans le secteur du luxe. L’un conçoit des voiliers sur mesure et des catamarans, l’autre des bateaux de plaisance à moteur. CNB, Construction
L a filière en chiffres n
Plus de 400 entreprises soit 8,3 % des entreprises du chiffre national (dont 200 en Gironde).
sont les deux fleurons du nautisme qui trônent sur un territoire
Près de 2900 emplois, soit 6,3 % du chiffre national.
de skippers renommés tel
n
30 chantiers navals (exemple : chantier naval de Larros au bassin d’Arcachon).
En effet, les 8 métiers de la filière nautique sont présents en Aquitaine. • Constructeurs • Grande plaisance • Motoristes • Équipementiers • Négoce et maintenance • Prestataires de services • Location maritime et fluviale • Sports de glisse et de pleine nature.
n
n
n
325 millions d’euros de CA, soit 7,2 % du national, chiffre en constante augmentation depuis plusieurs années (+ 7 % en 2007).
fort de 250 km de littoral, de nombreux ports de plaisance,
Filière dite « artisanale à technologie de pointe », elle regroupe l’ensemble des entreprises de la filière de l’amont vers l’aval.
n
Navale de Bordeaux et CNC, Construction Navale Couach,
n
n
qu’Yves Parlier. Derrière ces géants de la construction navale, s’épanouit une multitude de PME, soit 700 entreprises aquitaines
L’activité se concentre principalement sur 4 zones. Pour la Gironde, le bassin d’Arcachon concentre 64 % des activités du secteur.
(motoristes, équipementiers, tourisme fluvial, sports de glisse, location…) parmi lesquelles Bordeaux fait figure de pôle de convergence du nautisme
n
Valorisation des PME. 70 % des entreprises en Aquitaines de la filière nautique ont moins de 10 salariés alors que 2 % des en-treprises ont plus de 50 salariés.
Répartition de la filière nautique par secteur d’activité. n Construction : 20 % des entreprises pour 45% des salariés. n Services (réparation, entretien, vente et location…) : 62% des entreprises pour 45% des salariés. n Équipementiers (motoristes, voiliers, selliers…) : 18 % des entreprises pour 10 % des salariés.
de Brest à Bilbao. Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Le nautisme
L a r e c h e rc h e e t l’in n o v a tio n
L a form ation
n
n
Le développement de matériaux composites et l’électronique embarquée sont les domaines d’innovation de la filière nautique, domaines que l’on retrouve en aéronautique. Fort potentiel de transfert de technologie entre les 2 filières. n
Des laboratoires travaillant sur les matériaux composites et des cellules de transfert de technologie : • LGMÇB - Laboratoire de mécanique et matériaux de Bordeaux • IMS • Lamefip • CRT Rescoll • Estia Innovation • Pôle polymère sud • Estia Transfert • Tomomat cellule transfert CNRS.
Le métier le plus recruté : • agent en composite.
n
Autres métiers… • menuisier • agent de maintenance • mécanicien. En Aquitaine mise en place de certificat de qualification Professionnelle selon 4 domaines : • CQP matériaux composites • CQP menuisier de fabrication • CQP d’agencement • CQP de Maintenance.
Les sciences archéologiques
’
150 personnes travaillent au sein d’Ausonius (chercheurs CNRS, enseignants-chercheurs, doctorants, personnels techniques et administratifs).
Le saviez-vous ?
Robert Vergnieux, ingénieur de recherche CNRS, créateur et animateur de la plate-forme 3D d’Ausonius – « On assiste à une montée en puissance de la filière archéo grâce à une synergie entre les universitaires et les collectivités locales qui souhaitent valoriser leur patrimoine à travers, par exemple, la conception d’une borne interactive ou de documents 3D... Cette alliance de la recherche et de la valorisation, est l’une des spécificités de l’archéologie sur la métropole ».
Les aventuriers de l’Aquitaine perdue Reconstitution d’une villa romaine à Plassac, d’une tour du château Michel de Montaigne, d’une fontaine à Bourg-sur-Gironde, de la Tour de Verrines à Mérignac, d’une pompe en bois gallo-romaine à Périgueux… L’utilisation de la modélisation 3D fait rage sur l’Aquitaine. Depuis la première modélisation d’un amphithéâtre en Tunisie en 1994, les pays étrangers (Égypte, Turquie, Italie…) sont tout aussi demandeurs de cet outil innovant qui permet, selon Robert Vergnieux, « en se rapprochant le plus de la réalité de mieux comprendre les sociétés du passé ». Nouveau défi pour la plateforme technique d’Ausonius : développer les nouvelles technologies collaboratives et s’approprier les avancées de l’auto-stéroscopie où l’image peut être observée en relief sans le port de lunettes.
L’archéologie bordelaise
pionnière de l’imagerie 3D Les « Indiana Jones » bordelais sont passés au « numérique ». Depuis les années 90, ils font rimer archéologie avec nouvelles technologies. Démarchée mondialement, une équipe de l’Institut Ausonius est devenue maître dans l’art de modéliser et restituer en 3D des sites ou vestiges disparus. Au-delà de cet outil high-tech, l’archéologie bordelaise bat son plein, avec une reconnaissance européenne à la clé, à travers de nombreux travaux de recherches et de chantiers de par le monde couvrant une aire chronologique allant de protohistoire à la fin du XIVe siècle.
Filière d’ex cellence repos ant s ur la recherche La Maison de l’Archéologie, basée à Pessac, a ouvert ses portes en 1992. Elle abrite, sur 2 000m 2, les activités de recherche du Centre de Recherche en Physique Appliquée à l’Archéologie (CRP2A) et celles de l’Institut Ausonius. Ce dernier est appelé à jouer un rôle majeur dans la structuration de l’archéologie sur le site bordelais avec le rapprochement, inscrit au plan Campus et prévu pour 2011, de trois équipes de Bordeaux 1 et de Bordeaux 3 travaillant dans ce domaine : • Ausonius • PACEA • CRPAA et la création d’une Maison des Sciences Archéologiques.
L’institut Ausonius n
Créé en 1995, Ausonius, Unité Mixte de Recherche (CNRS et Université Bordeaux 3) associe des chercheurs et enseignants-chercheurs travaillant dans les deux domaines de l’Antiquité et du Moyen Âge. Le laboratoire comprend des historiens (dont un nombre important d’épigraphistes et de numismates), des historiens de l’art, des archéologues et des spécialistes des textes anciens (latinistes et hellénistes). Il est l’une des toutes premières formations nationales, reconnu au niveau européen et l’un des rares centres de recherche à être doté d’un centre de publication : Ausonius Éditions.
Les sciences archéologiques www.ausonius.u-bordeaux.fr www.inrap.fr
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Les sciences archéologiques Des structures pour découvrir l’archéologie PFT3D - Plateforme technologique 3D n
Ausonius s’est doté en 2004 d’une plateforme technologique 3D spécialisée dans la restitution du patrimoine archéologique. Le dispositif comprend un plateau de production de 10 postes informatiques, 2 serveurs de données ainsi que 2 scanners laser 3D. S’y ajoute une Régie Technique équipée d’un cluster de PC, qui pilote l’Odéon, une salle de réalité virtuelle de 100 places permettant, lors des séminaires de validation des restitutions 3D, d’afficher sur un écran de 8,5 x 3,5 m des scènes 3 D.
CRP2A - Centre de Recherche en Physique Appliquée à l’Archéologie n
CNRS - Université bordeaux 3 Au sein de l’Institut de Recherche sur les ArchéoMATériaux (IRAMAT), le CRP2A travaille : • sur la datation par luminescence • les matériaux, techniques, et ateliers (métaux non ferreux, céramique et verre) • le patrimoine culturel et environnement (mortiers, peintures, architecture, sculpture).
PACEA - De la préhistoire à l’actuel : Culture, Environnement, Anthropologie
Un outil unique en Europe : l’Archéopôle d’Aquitaine
n
n
CNRS, Université Bordeaux 1 et Ministère de la Culture et de la Communication. 100 personnes y travaillent au sein de 2 équipes : l’Institut de Préhistoire et de Géologie du Quaternaire (IPGQ) et le Laboratoire d’Anthropologie des Populations du Passé (LAPP). Les activités de recherche de l’IPGQ concernent 4 grands domaines : • les cultures préhistoriques • la géoarchéologie • la paléontologie • la zooarchéologie. Celles conduites par le LAPP sont menées dans une perspective diachronique, traitant de la diversité humaine, de l’anatomie fonctionnelle évolutive, de la paléopathologie et de l’histoire des peuplements.
INRAP - Institut National de Recherches en Archéologie Préventives n
La direction interrégionale du Grand sud-ouest de l’INRAP est localisée à Pessac. L’institut assure la détection et l’étude du patrimoine archéologique touché par les travaux d’aménagement du territoire. Il exploite et diffuse l’information auprès de la communauté scientifique et concourt à l’enseignement, la diffusion culturelle et la valorisation de l’archéologie auprès du public.
L’Archéopôle, bâtiment annexe d’Ausonius, est un concept novateur qui a pour fonction de valoriser la recherche en archéologie et d’en présenter les résultats au public : il abrite la PlateForme technologique 3D ainsi qu’un espace d’interprétation de 300 m 2 pour accueillir des expositions.
L es form ations n
Un panel de formation en archéologie, histoire et histoire de l’art à l’Université Bordeaux 3. • Master Archéologie, sciences de l’Antiquité & du Moyen Âge • Master recherche Archématériaux • Doctorat Sciences Archéologique…
Cap’Archéo n
Cap’archéo est un centre d’éducation au patrimoine aquitain sur l’archéologie urbaine et historique. Objectifs : diffuser et expliquer au public et particulièrement aux scolaires, les modes de recherche et les métiers de l’archéologie.
Matériaux composites
Les matériaux s’ouvrent aux
’
L’institut Carnot MIB, créé en 2006 et labellisé au plan national, rassemble 9 laboratoires sur le campus bordelais autour de la thématique « Matériaux ».
Le saviez-vous ?
Claudette Drouet, Innovalis Aquitaine, interlocutrice Chimie & Matériaux – « Sur la base d’un savoirfaire historique dans le militaire et le spatial, la filière Composite régionale va de l’avant. Un effort est notamment réalisé pour faire des sous-traitants de véritables partenaires et mettre ainsi sur le marché des produits à des prix compétitifs. De plus, on note que des applications nouvelles apparaissent, par exemple, dans le monde de l’énergie (cellules photovoltaïques, éoliennes). Le champ d’innovation est considérable. »
Matériaux composites http://www.innovalis-aquitaine.org http://www.2adi.fr
Du métal dans les composites, c’est possible ! Les composites restent un vaste champ à explorer. Les innovations se multiplient jusque dans les petites structures. Ainsi, dernièrement, la PME Capaero, basée à Capian en Gironde, a reçu un soutien financier suite à l’appel à projet Innocomp de la Région pour l’aider à développer un nouveau procédé. Cette société d’ingénierie et de R&D dans le domaine de l’aéronautique a, en effet, mis au point un système innovant d’implantation d’inserts métalliques dans les composites, procédé combinant collage et expansion à froid. Ce projet conforte la stratégie de Capaero de s’imposer comme référent sur les problématiques d’interface métal-composite.
PME
Comment rendre ces matériaux, composés de deux ou plusieurs éléments non miscibles, plus légers, plus résistants, et ceci à un coût compétitif ? Ce défi, les multiples entreprises et PME de la région, notamment sur la métropole bordelaise, tentent de le relever en axant leurs efforts sur 3 technologies clés que sont les nanomatériaux, les composites thermostructuraux
Des projets qui fédèrent et dy nam is ent la filière n
Depuis 2006, la Région a initié un partenariat avec le plus important producteur de nanotubes de carbone et de copolymères à blocs d’Europe, Arkema afin notamment d’accompagner les PME-PMI régionales dans l’appropriation des nanomatériaux.
n
Une plate-forme d’innovation technologique multi-site (Bordeaux, Pau et Lacq) baptisée CANOE (Consortium Aquitain Nanomatériaux et Électronique Organique) a vu le jour. L’objectif est de développer des recher-
ches collaboratives entre Arkemea et les laboratoires régionaux, et d’aider un tissu de PME-PMI à intégrer les nanomatériaux pour améliorer leurs procédés et se démarquer de la concurrence. n
Projet ARCOCE : projet qui associe les PME régionales à Snecma Propulsion Solide dans un programme de développement et d’industrialisation de pièces composites à matrice céramique pour une application aéronautique civile. n
Partenariat avec EADS Astrium pour le développement d’un pôle de compétences régional dans le domaine des composites organiques.
et les composites organiques, domaines qui valent une
L es entrepris es
reconnaissance internationale à la communauté scientifique et industrielle locale.
n
Activités concernées par les composites : • aéronautique • espace et défense • glisse • nautisme • énergie et environnement • construction et BTP.
n
La filière composite aquitaine se caractérise par une organisation industrielle diversifiée, des ressources en recherche et technologie reconnues au plan international. n Plus d’une centaine d’entreprises, bureaux d’étude ou PME sous-traitantes, conçoivent, développent et fabriquent des pièces en composite ou usinent ce type de matériaux en Aquitaine, ce qui représente environ 5 000 emplois. Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Matériaux composites Les grands leaders aquitains
La re c h e rc h e
n
n
Snecma Propulsion Solide - Leader mondial dans les composites thermostructuraux. n
EADS Astrium - Fortement impliqué dans les programmes spatiaux internationaux dont le lanceur ARIANE 5.
n
Arkema - Premier producteur européen de nanotubes de carbone. n
Soficar - Seule unité de production de fibres de carbone en France.
L’institut Carnot MIB regroupe la plupart des laboratoires travaillant sur la thématique Matériaux-Systèmes, soit 270 personnels permanents et 249 doctorants et post-doctorants. Ces chercheurs sont reconnus pour leur excellence scientifique dans les disciplines de : • la chimie • la physicochimie • la mécanique • l’électronique • la productique et l’informatique.
Et liée aux thématiques : • conception • élaboration • caractérisation • modélisation des matériaux et des systèmes. L’objectif principal du MIB est de favoriser les recherches partenariales avec les industries de différents secteurs : • transports • énergie • chimie de spécialités & chimie de commodités • télécommunications & multimédias…
La fo rm a tio n
n
Autres regroupements de laboratoires n
Le réseau d’excellence Européen FAME. n Le Groupement d’intérêt Scientifique Matériaux AMA [Advanced Materials in Aquitaine]. n Des cellules universitaires favorisant les transferts technologiques dont notamment : • Thermicar • Tomomat • Superfluid • Transform…
n
EADS Composites Aquitaine - Une entreprise de 500 personnes dont la vocation est l’étude, le développement et la mise en œuvre de matériaux composites à hautes performances. n
Alcore Brigantine - Fabricant de nid d’abeilles en aluminium.
n
Dans le domaine des Matériaux, l’Aquitaine offre un panel de formations des plus complets de France allant du BEP au diplôme d’ingénieur.
Les masters en science et technologie de l’université Bordeaux 1 et notamment les mentions : • Génie des systèmes pour l’aéronautique et les transports • Mécanique et Ingénieries • Chimie.
n
n
Epsilon Composites - Leader européen de la pultrusion de profilés industriels à base de carbone.
L’université de Bordeaux 1 est la première en France en ce qui concerne les matériaux. n
3 écoles d’ingénieur de Bordeaux proposent des diplômes liés à la thématique des matériaux : • ENSAM • ENSCBP • MATMECA
n
Mais aussi… • Le DUT Sciences et génie des matériaux à Bordeaux 1 • Licence Professionnelle « Technologies Composites » Spécialité Conception, technologies de mise en œuvre, Assemblages des Structures Composites.
• Licence « Génie des matériaux » et Master « Ingénierie et Science des Matériaux » à l’Université de Pau et des Paysde-l’Adour.
Santé publique
’
300 personnes œuvrent au sein de l’Isped, institut emblématique du secteur santé publique, dont 100 enseignants et 200 chercheurs.
Le saviez-vous ?
Jean-François Dartigues, directeur de l’IFR Santé Publique – « La plus grande originalité de la recherche bordelaise en santé publique, c’est sans doute le souci de déboucher sur une application à court terme. Quand on travaille sur des populations fragiles, comme les personnes âgées, les malades d’Alzheimer ou de jeunes africains atteints du sida, c’est une obligation éthique de développer des actions concrètes pour accompagner et aider cette population. »
L’une des meilleures équipes au monde sur la maladie Alzheimer Depuis plus de 20 ans, grâce à leurs études (3 Cités, Paquid, AMI) sur d’importantes cohortes, de nombreux chercheurs bordelais (Isped, Inserm, Bordeaux 1 et 2, Inra, Iterg…) ont pu décrire l’histoire naturelle de la maladie d’Alzheimer, isoler de nouveaux gènes, faire le lien entre nutrition et troubles, définir des cibles thérapeutiques... « Ces études de cohortes ont aussi permis de donner, pour la première fois, une estimation fiable du nombre de malades. La décision, par le Président de la république, de lancer le plan Alzheimer et d’en faire une des priorités de son quinquennat et de soutenir fortement la recherche dans ce domaine, en découle directement », explique Jean-François Dartigues.
seule fac dédiée à la santé publique La
La santé publique sur le sol bordelais respire la vitalité. Son punch, elle le tire de son CHU de Pellegrin, l’un des tout premiers hôpitaux de France en termes d’accueil, de fréquentation
Ins titut fédératif de recherche : Santé Publique n
Créé en 2000, l’IFR Santé publique regroupe les principales équipes de recherche en santé publique de Bordeaux. Son objectif : fédérer les unités
de recherche autour d’une stratégie scientifique commune. Il permet une utilisation optimale des moyens pour développer des projets scientifiques.
et d’activité chirurgicale. L’enseignement a une forme tout aussi trépidante avec une spécialisation « santé publique » unique en France. Enfin, la recherche excelle sur
Les Équipes de recherche de l’IFR n
Il est constitué de plusieurs équipes dont notamment :
n
Le Laboratoire Santé au Travail et Environnement
n
n
des thématiques phares : maladies neuro-dégénératives, maladies infectieuses (Sida, hépatite,
Le Centre de recherche Épidémiologique et Biostatistique de l’Inserm
toxoplasmose…), accidentologie, cancer. Sans compter la présence de l’un des deux seuls centres Inserm dans le domaine en France. Quel tonus !
L’Unité de sciences Humaines et sociales (anthropologie)
n n
L’Unité Inserm de pharmacoépidémie
L’USMR : Unité de soutien méthodologique à la recherche clinique et épidémiologique du CHU de Bordeaux
n
L’UMR du CNRS d’Anthropologie : Aménagement, Développement Environnement, Santé et Société
n
Les équipes hospitalières de Saint-André, Xavier Arnozan et Bergonié.
Santé publique http://www.isped.u-bordeaux2.fr http://www.ifr99.u-bordeaux2.fr
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Santé publique
Un axe fort : l’épidémiologie
La re c h e rc h e
L a form ation
ISPED
U897 - Centre de recherche Épidémiologie et Biostatistique de l’Inserm
n
n
L’Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement est étroitement lié aux différentes structures qui interviennent dans le vaste domaine de la santé publique. n
Il est composé de 2 unités propres : le Centre de recherche épidémiologie et biostatistique de l’Inserm et le Laboratoire santé au travail et environnement (LSTE), soit 6 équipes au total. Ces 2 unités seront prochainement réunies pour agrandir le centre.
n
Il assure des activités d’enseignement et de recherche au plan national et international. Il a des relations privilégiées avec de nombreux pays en développement : mise en place d’enseignements spécifiques, accueil d’étudiants étrangers, réalisation de travaux de recherche coopératifs, mission d’expertise.
Les équipes constituantes
Chiffres clés
n
n
Biostatistique. n Épidémiologie et Neuropsychologie du Vieillissement Cérébral. n Infection par les VIH et maladies associées. n Épidémiologie du VIH en Afrique : recherche clinique et de santé publique. n Épidémiologie de la nutrition et des comportements alimentaires. n Prévention et prise en charge des traumatismes. n Épidémiologie pour la prévention du cancer.
Plus de 180 membres dont 50 enseignants-chercheurs. n 511 publications entre 2005 et 2008.
Des relations avec des organismes internationaux n
VIH transmission mère enfant : Côte d’Ivoire, Bénin, Afrique du Sud. n Enfance et Sida (Unicef) : Côte d’Ivoire, Vietnam. n Dépistage prénatal VIH : Cameroun, Inde, Georgie, République dominicaine…
L’Isped dispense chaque année des formations diversifiées à plus d’un millier d’étudiants et offre des formations à différents niveaux, en formation initiale et continue.
n
Master Santé publique avec plusieurs spécialités. • Épidémiologie • Biostatistique • Santé internationale et Pathologie Tropicale • Ingénierie des Actions de Santé. n
Une quarantaine de diplôme d’université (DU).
n
Mais aussi des formations à distance et des formations continues.
LSTE - Laboratoire Santé au Travail et Environnement n
Les Équipes de recherche de l’ISPED participent également à IFR santé publique.
n
Des doctorats • École doctorale des sciences de la vie et de la Santé. • École doctorale des sciences humaines et sociales.
Institut polytechnique de Bordeaux
’
institut polytechnique qui regroupe toute l’ingénierie Un
de Bordeaux
Unique en France, cet institut rassemble 4 écoles d’ingénieurs d’un même site.
Le saviez-vous ?
François Cansell, professeur des universités et ancien directeur de l’ENSCPB, administrateur provisoire de l’IPB – « L’IPB a plusieurs missions : doubler le nombre d’ingénieurs formés en Aquitaine en dix ans, améliorer le recrutement en ayant une structure centrale de l’IPB, prévue pour 2012, favoriser les synergies entre les formations et créer de nouvelles écoles d’ingénieurs à Bordeaux. L’IPB devrait aussi permettre aux étudiants de s’exporter encore davantage à l’international. »
Cognitique et aéronautique collaborent Créé en 2003, l’Institut de Cognitique (IDC) devient, avec la création de l’Institut Polytechnique de Bordeaux (IPB), l’École nationale supérieure de cognitique (ENSC). C’est la première école en France à délivrer le diplôme d’ingénieur cogniticien. Elle dispense une formation pluridisciplinaire englobant l’informatique, l’intelligence artificielle, les neurosciences, la psychologie cognitive ou encore la philosophie… De quoi intéresser aussi l’industrie aéronautique. C’est pourquoi, des partenaires industriels de cette école, tels qu’Airbus, EADS Astrium ou Dassault Aviation participent à la formation et accueillent des étudiants en stage.
Institut Polytechnique de Bordeaux http://www.ipb.fr
n
L’institut polytechnique de Bordeaux (IPB) est né en avril 2009, sous la tutelle du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Situé sur le campus Talence-Pessac-Gradignan, il fédère quatre écoles d’ingénieurs bordelaises, et concerne près de 2 000 étudiants et 200 enseignants-chercheurs. Cet établissement a pour vocation de favoriser la visibilité de ces écoles au niveau international, et ambitionne, d’ici à dix ans, de doubler le nombre de ses diplômés.
O b je c tif n
L’Institut Polytechnique de Bordeaux a vocation à renforcer la lisibilité des formations d’ingénieur et la visibilité nationale et internationale des formations et des activités scientifiques du site bordelais. Mais aussi de doubler le nombre d’ingénieurs formés en Aquitaine, c’est-à-dire de passer de 1 800 à 4 000 ingénieurs en dix ans.
L’IPB est un Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP)constitué sous la forme d’un Grand Établissement. Cet établissement rassemble au sein d’une seule structure 4 écoles d’ingénieurs du site bordelais. n L’ENSEIRB-MATMECA - École nationale supérieure d’électronique, informatique, télécommunications, mathématiques et mécanique de Bordeaux. (Résultant de la fusion entre l’ENSEIRB et MATMECA) n L’ENSCBP - École nationale supérieure de chimie, de biologie et de physique (Résultant de la fusion entre l’ENSCP et l’ISTAB). n L’ENSC - École nationale supérieure de Cognitique (anciennement Institut de Cognitique, IDC). n L’ENSTBB - École nationale supérieure de technologie des biomolécules de Bordeaux (anciennement ESTBB). n Grâce à ses écoles, l’IPB couvre un spectre très large de domaines de formations d’ingénieurs : • chimie
• biologie • physique • alimentation • sciences cognitives • biotechnologie • électronique • informatique • télécommunications • modélisation mathématique et mécanique. n Les formations font référence au niveau européen, par exemple, 33 % des diplômés de l’ENSCBP et 70 % de l’ESTBB partent travailler à l’étranger.
Chiffres clés n
L’IPB rassemble : • 1 800 élèves - ingénieurs • 188 enseignants - chercheurs • 110 personnels BIATOS (bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniques, ouvriers, de service) n Plus de 540 intervenants extérieurs. 2 2 n 32 000 m de locaux, 48 000 m en 2012. Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
L’école d’optique
’
Le projet d’implantation prévoit que l’institut d’optique s’étendra sur 10 000 m2 de locaux.
Le saviez-vous ?
André Ducasse, ancien président d’ALPhA Pôle de compétitivité Route des Lasers – « L’un des intérêts de l’Institut d’Optique de Bordeaux, est qu’il crée des formations nouvelles, qui n’existent pas à Palaiseau : par exemple, en optique et numérique (réalité virtuelle et augmentée), ou en optique et biologie, et plus particulièrement en neurosciences… En recherche, ces thématiques explosent, notamment à Bordeaux. »
Optique et neurosciences : une alliance prometteuse Pour mieux comprendre les fonctionnements et dysfonctionnements du cerveau, l’optique est plus que nécessaire. L’Institut d’optique Graduate School de Palaiseau l’a bien compris puisqu’il souhaite que son antenne bordelaise tisse des collaborations avec le pôle de recherche « optique et neurosciences » de l’Université Bordeaux 2. Cette interaction permettra sans doute de progresser encore davantage dans la compréhension du traitement de l’information par le cerveau, mais aussi de mieux saisir le développement de maladies comme l’épilepsie, Parkinson, Alzheimer ou des affections psychiatriques comme la dépression.
Graduate School implante une antenne à Bordeaux L’Institut d’Optique
Consciente de l’excellence scientifique de l’agglomération bordelaise dans
L’Institut d’Optique Graduate School : qu’est-ce que c’est ?
le domaine de l’optique et du laser, l’Institut d’Optique Graduate School de Palaiseau n’a pas hésité à y implanter une antenne. Celle-ci devrait voir le jour
n
L’institut d’Optique Graduate School (IOGS) est un établissement privé d’enseignement supérieur et de recherche reconnu d’utilité publique, localisé à Palaiseau (91).
en 2011 et permettre la création de nouvelles formations et de renforcer le potentiel de Recherche & Développement de la filière optique-laser girondine. Cette implantation devrait particulière-
n
Cette grande école forme des ingénieurs de très haut niveau en optique, majoritairement sélectionnés via le concours Centrale-Supélec. Depuis 80 ans, elle a fourni une grande partie des opticiens français, aussi bien dans les grands groupes que dans les PME.
ment profiter à de grands projets aquitains comme le Laser Mégajoule, le centre de technologie Alphanov ou le projet Neurocampus.
n
Cette formation s’appuie sur les enseignants chercheurs du Laboratoire Charles Fabry, leader mondial, dans les domaines de recherche sur l’optique et la photonique. n
L’IOGS est aujourd’hui le premier centre occidental de formation en optique au niveau ingénieur et master par le nombre de diplômés.
L’école d’optique http://www.routedeslasers.com http://www.institutoptique.fr
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
L’école d’optique
L’IOGS, u n e r é e l l e o p p o rtu n ité p o u r la m é tro p o le aquitaine Surfant sur la dynamique du pôle de compétitivité « Route des lasers » et sur l’arrivée prochaine du Laser Mégajoule en Gironde, le conseil d’administration de l’IOGS a voté pour le projet d’implantation d’une antenne à Bordeaux en 2011.
Caractéristique du projet n
Une opération de grande envergure qui va fortement conforter le potentiel bordelais : 10 000 m 2 de locaux et un budget de 40 M d’euros.
n
Les 2 thèmes en recherche et développement ont été choisis par l’IOGS de Palaiseau pour son établissement bordelais : • optique et informatique numérique • optique et biologie
n
Thématiques très présentes sur le territoire grâce notamment : • au développement du Neuropôle à l’Université Bordeaux 2 • à la présence d’un grand laboratoire d’informatique, le Labri • à l’implantation de l’Inria Futurs à Bordeaux.
n
Mission essentielle. Expérimenter de nouvelles relations Université Grande École, à la fois en formation et en recherche, dans des domaines de nouvelles technologies : • mutualisation de formations • échanges d’étudiants • de chercheurs et enseignants-chercheurs pour la recherche • mise en commun de moyens de transfert de technologies. n
50 élèves de l’IOGS pourraient venir, en septembre 2011, faire leurs 2e et 3e années à Bordeaux, associés à 25 étudiants universitaires sélectionnés, sur des thèmes choisis en concertation, entre l’IOGS et les Universités bordelaises.
n
Cette antenne, qui s’appuie sur l’Université Bordeaux 1 et l’Université Bordeaux 2, mais reste sous la dépendance de l’IOGS, pourrait être intégrée à terme à l’Université de Bordeaux. n
En s’appuyant sur ALPhANOV, qui s’établira dans des locaux contigus à ceux de l’IOGS, et sur les plateformes industrielles en création, le nouvel établissement sera une source importante d’innovations et de création d’entreprises de nouvelles technologies, au cœur même de la stratégie du Pôle.
Les écoles doctorales
Le saviez-vous ?
Les
Bac+8 sur le banc
des
écoles bordelaises
Ils sont plus de 2600 doctorants,
L es écoles doctorales en Aquitaine
sur le campus bordelais, Encore plus d’étrangers dans les écoles bordelaises Dans le cadre du nouveau programme Erasmus-Mundus II (2009-2013), l’Université de Bordeaux est dans les starting-blocks pour accueillir des doctorants étrangers (hors UE). Suite à un appel à propositions, 2 projets coordonnés par Bordeaux 1 viennent, en effet, d’être retenus par la commission européenne, parmi seulement 13 projets sélectionnés dans toute l’Europe. Dès la rentrée 2010, grâce à des bourses de mobilité, plus d’une dizaine de doctorants étrangers pourront donc mener leur recherche et suivre des formations dans 2 spécialités : les matériaux fonctionnels au sein de l’École doctorale des sciences chimiques de Bordeaux 1 et les mathématiques (algèbre, théorie des nombres et géométrie) via l’École doctorale des mathématiques et informatique.
à naviguer dans la haute sphère
Les 10 écoles doctorales de l’Université de Bordeaux
des études supérieures et à produire chaque année près de 700 thèses. On les trouve en nombre dans les écoles doctorales de Lettres et Sciences Humaines, des Sciences de la vie et de la Santé, de Mathématiques et Informatique... Certaines de ces écoles sont réputées, au niveau national, tant pour leur encadrement, la durée des thèses, le placement de ses doctorants que leur ouverture à l’international.
n
École Doctorale de Mathématiques et Informatique [ Bordeaux 1 et Bordeaux ] n
École Doctorale Sciences et Environnements [ Bordeaux 1 et Bordeaux 3 ] Environ 150 doctorants et 13 laboratoires. n 9 thématiques dont : • Anthropologie biologique • Biogéochimie et écosystèmes • Écologie évolutive, fonctionnelle et des communautés • Épistémologie et histoire des sciences… n
École Doctorale des Sciences Chimiques [ Bordeaux 1 ]
n
École Doctorale des Sciences Physiques et de l’Ingénieur [ Bordeaux 1 ] n 6 spécialités dont : • Astrophysique, plasmas corpuscules • Laser, matières et nanosciences • Micro électronique • Sciences du Bois • Mécanique et ingénierie…. n
École Doctorale des Sciences de la Vie et de la Santé n 50 laboratoires et 273 doctorants. n 12 spécialités dont : • biochimie • bioinformatique • biologie cellulaire et physiopathologie • biologie végétale • épidémiologie et santé publique...
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Les écoles doctorales
n
École Doctorale des Sciences Sociales [ Bordeaux 2 ] n 9 secteurs disciplinaires dont : • démographie • ergonomie • anthropologie sociale • psychologie…
Les écoles doctorales de l’Université de Pau et des Pays-de-l’Adour n
École Doctorale Sciences Exactes et leurs Applications n 11 équipes n 165 doctorants en thèse.
n
École Doctorale Montaigne-Humanités [ Bordeaux 3 ] • 806 étudiants en thèse • 6 unités mixtes de recherche • et 11 équipes d’accueil.
Il prend en charge la formation des doctorants au cours de leur thèse et met en place les modules d’enseignement permettant d’appréhender les métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Les doctoriales n
n
École Doctorale Sciences Sociales et Humanités n 4 unités mixtes n 10 équipes d’accueils n 210 doctorants.
n
École Doctorale de Droit [ Bordeaux 4 ] n 7 centres et équipes de recherche.
n
L’accompagnement des doctorants
Les doctoriales sont des séminaires pluridisciplinaires d’une semaine destinés à promouvoir l’insertion professionnelle des doctorants. n Elles permettent entre autres aux doctorants de découvrir la vie de l’entreprise et de constituer ou développer un réseau.
Le dispositif doctorant-conseil n
École Doctorale de Sciences Économiques, Gestion et Démographie [ Bordeaux 4 ] n 7 spécialités de recherche et 3 centres de recherche. n
École Doctorale de Science Politique [ Bordeaux 4 ] n 3 équipes d’accueil n 130 doctorants en 2008-2009.
Le collège doctoral n
Il réunit les 10 écoles doctorales des universités bordelaises et délivre le diplôme de doctorat avec le label « Docteur de l’Université de Bordeaux ». n Il représente environ 2 600 doctorants. n 700 thèses sont soutenues chaque année.
n
Projet né à Bordeaux, remarqué et généralisé par le gouvernement à l’ensemble de la France, le dispositif doctorant-conseil, mis en place en 2007, donne la possibilité aux entreprises, collectivités ou associations de confier une mission à un jeune doctorant pour travailler sur le projet que lui aura confié cette dernière (veille technologique, missions de conseil…).
AquiDoc n
AquiDoc est l’association des doctorants d’Aquitaine. Elle est née de la mise en commun de forums de rencontre Jeunes ChercheursEntreprises. n Association collégiale, elle fédère aujourd’hui doctorants et jeunes docteurs d’Aquitaine. n Objectif : Aquidoc fait la promotion du dispositif de doctorant-conseil, la mise en place de formation qualifiantes pour les doctorants, l’émergence d’un réseau de docteurs aquitains. n Tous les ans a lieu son événement phare : le Forum AQUIDOC où se rencontrent jeunes chercheurs et entreprises.
Bordeaux métropole Un potentiel de recherche et des laboratoires de pointe
’
L’Université de Bordeaux, est incontournable dans le paysage scientifique aquitain avec plus de 3 000 enseignants chercheurs et chercheurs, 3 000 doctorants, 110 unités de recherche. Le saviez-vous ?
Alain Boudou, ancien Président de l’Université de Bordeaux (PRES) – « Dans le cadre de l’opération Campus, outre la restauration immobilière du campus, la recherche sera fortement rénovée. Des pôles d’excellence ont d’ores et déjà été définis : matériaux, optique et laser,TIC, sciences de l’environnement, neurosciences, santé publique, archéologie, économie et gestion… Ces pôles vont être dynamisés notamment par le recrutement de chercheurs étrangers, la création des plateformes techniques et de passerelles avec le monde de l’industrie. »
L’union fait la force Le maître mot de ces dernières années : la mutualisation ! Rien de tel pour être lisible, attractif et compétitif. La métropole bordelaise l’a bien compris en créant en 2007 l’« Université de Bordeaux », soit un Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) associant les 4 universités bordelaises, l’Institut polytechnique de Bordeaux, l’ENITAB et Sciences Po Bordeaux, sans compter dernièrement le rattachement de l’Institut des sciences de la vigne et du vin Bordeaux-Aquitaine. Leur mission : donner plus de cohérence dans l’organisation et la structuration de la recherche et de l’enseignement supérieur dans la métropole, notamment dans le cadre de l’opération Campus dans laquelle l’État s’est déjà engagé à hauteur de 475 millions d’euros.
Bordeaux métropole fief de la
recherche
Imaginez plus de 11 000 cerveaux en ébullition se consacrant à la recherche et au développement, rien qu’en Aquitaine. Un chiffre qui laisse pantois ! Même si la moitié œuvre dans les labos privés, les autres phosphorent dans les universités et les grands établissements nationaux de recherche de Bordeaux, Pau, Bayonne-Anglet-Biarritz et au sein de zones émergentes telles qu’Agen, Mont-de-Marsan et Périgueux. Que de découvertes, brevets, publications émanent de cette vitalité intellectuelle dans une région
L es chiffres clés de la recherche en Aquitaine n
130 instituts et laboratoires universitaires et présence des grands centres nationaux de recherche (données 2008) : n CNRS (80 laboratoires, 2 500 permanents) n INSERM (8 unités de recherche, 675 personnes) n INRA (560 personnes, 15 implantations en Aquitaine) n CEMAGREF (120 personnes) n INRIA n IFREMER n CEA-CESTA (500 chercheurs) n BRGM…
considérée comme la première pour la part de son budget consacrée
Les brevets n
Nombre de dépôts de brevets en Aquitaine 2008 : • 341 (contre 304 en 2007). n
En 2007, la Gironde est le département d’Aquitaine qui dépose le plus de brevets (plus de 56 %) et particulièrement dans les 2 domaines suivants : • l’instrumentation • et les procédés industriels. n
Toujours en 2007, le secteur d’activité qui dépose le plus en Gironde est l’ingénierie médicale.
Chiffres clé
à la recherche et à l’innovation par habitant.
n
6 520 chercheurs. n 3 262 dans la recherche publique. n 3 258 en entreprise.
Bordeaux métropole Un potentiel de recherche et des laboratoires de pointe http://www.univ-bordeaux.fr – http://www.univ-pau.fr
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Bordeaux métropole Un potentiel de recherche et des laboratoires de pointe
L a p o lit ique de recherche Chiffres clé de l’Université de Bordeaux
La recherche est organisée en 3 départements et 11 pôles d’excellence
n
Université de Bordeaux 10 % de la population de la CUB 63 000 étudiants dont 7 500 étudiants étrangers. n 110 unités de recherche dont : • 70 mixtes • 160 projets ANR • 700 thèses soutenues par an • 300 chercheurs étrangers (hors UE) accueillis chaque année dans les universités bordelaises • 900 chercheurs EPST • 3 000 doctorants • 3 100 enseignants-chercheurs et chercheurs.
Des laboratoires de renommée internationale sur leur thématique de recherche
n
Sciences et technologies • Matériaux. • Optique laser. • Technologies de l’information. • Sciences pour l’environnement et le développement durable.
n
Biologie-Santé • Neurosciences. • Biotechnologies de la santé. • Santé publique.
n
Le Neurocentre Magendie • Thématique : Neuroscience.
n
Le Centre de Recherche Paul-Pascal • Thématique : Chimie-Matière Molle.
n
ICMCB • Thématique : Matériaux.
n
CELIA • Thématique : Optique-laser.
n
• • • • • • •
Les secteurs d’excellence Matériaux Électronique et informatique Santé Bois-papier Agroalimentaire Archéologie-préhistoire Biotechnolgies…
n
Le réseau EVOLTREE L’évolution des arbres comme vecteurs de la biodiversité (lancé par l’INRA Bordeaux).
L’Université Bordeaux 1 fait partie du top 100 du classement de Shangaï en informatique et sciences de l’ingénieur (2007-2008) et dans le Top Group du dernier classement européen pour la chimie et les mathématiques.
Des implications dans de nombreux autres réseaux comme : • SOFTCOMP • STREPs …
n
n
L’Université Bordeaux 2 est l’une des premières universités françaises à vocation biomédicale.
n
n
SHS • Sciences archéologiques. • Société et cultures des pays du sud. • Droit et sciences politiques. • Économie et gestion.
L’Université de Bordeaux 1
Des laboratoires impliqués dans des réseaux d’excellence européens n
Le réseau FAME Ingénierie des matériaux multifonctionnels avancés [Université Bordeaux 1 - ICMCBCRPP].
n
L’Aquitaine dispose d’une diversité de structures, des laboratoires aux pépinières en passant par les plateformes favorisant les transferts technologiques. n
Aujourd’hui, les très nombreux laboratoires de petite et grande taille (par exemple : 49 structures de recherche au sein de Bordeaux 2, 33 laboratoires à Bordeaux 1) se rassemblent de plus en plus pour une meilleure lisibilité internationale.
Des laboratoires de renommée mondiale
Des
recherches à la pointe
Plateformes communes, instituts
’
465 publications entre 2005 et 2009 pour le seul centre de recherche Paul-Pascal (CRPP), relevant des sciences de la matière molle.
Le saviez-vous ?
Thibaut Richebois, directeur de la recherche, de l’enseignement supérieur et du transfert de technologie au Conseil régional d’Aquitaine – « Grâce notamment aux appels à projets lancés par le Conseil régional, les équipes de recherche ont été incitées à mieux se coordonner, renforçant la dynamique scientifique et la visibilité des universités d’Aquitaine. On constate actuellement que les grandes avancées se font, sur Bordeaux, grâce aux interactions entre, par exemple, chimie et biologie, informatique, optique laser et neurosciences. Dans un contexte de compétition accrue, c’est ça qui fera la différence à l’avenir. »
L’IMS essaime à tout vent Le laboratoire d’Intégration du Matériau au Système se révèle être un champion de projets dédiés à des applications concrètes principalement dans les télécommunications, les transports, la santé, l’énergie. Rassemblant 330 personnes, cet ambitieux laboratoire basé sur la métropole bordelaise a jeté des ponts vers des sociétés telles que PSA (contrôle global du châssis et identification dynamique du conducteur), Total (imagerie sismique) ou Thalès (Systèmes numériques embarqués). Le fruit des travaux de l’IMS a donné également vie à de jeunes start-up implantées à Talence et Pessac. Imiwave commercialise des appareils destinés à mesurer le taux d’humidité, Evtronic s’est spécialisée dans des bornes rechargeables pour véhicules électriques, Pulscan, elle, teste les circuits intégrés les plus performants.
Les instituts, laboratoires et centres de recherche
fédératifs, projets croisés… les années 2000, parient sur la
ICMCB - Institut de chimie de la matière Condensée de Bordeaux
carte de l’interaction et s’ouvrent
http://www.icmcb-bordeaux.cnrs.fr
avec curiosité à la société
n
les laboratoires bordelais, depuis
industrielle. Forts de ces échanges, leur visibilité internationale s’accroît tant dans le domaine plus historique des « matériaux » que sur des thématiques
Crée en 1995, cet institut centre ses recherches sur la chimie solide, la science des matériaux et les sciences moléculaires. Ces recherches de très haut niveau dans le domaine des matériaux ont permis à cet institut d’être reconnu nationalement et internationalement.
émergentes telles l’électronique-
n
4 grands secteurs : • L’énergie • Les matériaux fonctionnels • Les nanomatériaux • Environnement et développement durable.
Chiffres clé n
Personnels : 113 permanents (chercheurs, ingénieurs), 112 non permanents. n 487 publications entre 2005 et 2007. n 18 brevets entre 2005 et 2007.
informatique, les neurosciences, l’environnement, le laser, les sciences de la vigne et du vin.
Labri - Laboratoire bordelais de recherche en informatique http://www.labri.u-bordeaux.fr n
Initialement le laboratoire s’est construit autour de recherches en informatique théorique puis a étendu ses activités vers des domaines plus appliqués. n 6 équipes de recherche : • Combinatoire & Algorithmique • Image & Son • Langages, Système & Réseaux • Méthodes Formelles • Modèles et algorithmes pour la bioinformatique et la visualisation d’informations
• Supports et algorithmes pour les applications numériques hautes performances. n Des recherches partenariales avec l’INRIA-Bordeaux. n 1 cellule de transfert : Labri transfert.
Chiffres clé n
Personnels : 156 permanents (29 chercheurs, 105 enseignants chercheurs, 22 personnels administratifs et techniques).136 non permanents (109 doctorants, 27 post-doctorants, chercheurs associés et ingénieurs contractuels). Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Des laboratoires de renommée mondiale C R P P - Centre de recherche Paul-Pascal
I S M - Institut des Sciences Moléculaires
n
n
Laboratoire créé dans les années 60. Laboratoire de physico-chimie, ses activités de recherche relèvent principalement des sciences de la matière molle. n Le laboratoire est structuré autour de 4 thèmes scientifiques : • Fluides organisés, matériaux et Structures • Physico-chimie des Systèmes biologiques.
• Matériaux Moléculaires Organisés • Physique des Systèmes complexes hors équilibre.
Chiffres clé n
Effectif : 135 dont 25 chercheurs et 13 enseignants chercheurs. n 36 brevets déposés entre 1998 et 2008. http://www.crpp-bordeaux.cnrs.fr
I E C B - Institut Européen de chimie et biologie n
Mis en place depuis septembre 1998, l’IECB a pour objectif de développer des programmes de premier ordre en physico-chimie, chimie et biologie et de favoriser les interactions multi-disciplinaires. Soutenu principalement par le Conseil régional, il regroupe les meilleurs chimistes et biologistes européens.
L’ISM rassemble une communauté de chercheurs organiciens et physicochimistes intéressés par les édifices moléculaires, et travaillant sur leur conception, synthèse, caractérisation, réactivité et analyse dans divers environnements. Créé en 2007, plus de 250 personnes travaillent au sein de l’Institut dont 150 sont permanentes. n 4 grandes compétences identifiées : • des théoriciens en chimie quantique et dynamique moléculaire et réactionnelle
Unité mixte de recherche CNRSBordeaux 1-Bordeaux 2. Il est partenaire de l’INRIA, CEA et de l’école doctorale de mathématique et informatique. n L’institut rassemble 140 chercheurs et enseignants chercheurs, 16 personnels assistants à la recherche et 66 doctorants.
http://www.ism.u-bordeaux1.fr
n
15 équipes en 2009, soit environ 180 personnes n 4 pôles interdépendants : • Biologie structurale • Chimie organique et bio-organique • Reconnaissance moléculaire • Biologie moléculaire et cellulaire. http://www.iecb.u-bordeaux.fr
Autres laboratoires et instituts reconnus n
LCABIE - Laboratoire de Chimie Analytique Bio-Inorganique et Environnement (Pau).
n
La recherche de l’IMB est structurée autour de 3 équipes : • Analyse et géométrie • Théorie des nombres et Algorithmique • Arithmétique • Mathématiques Appliquées de Bordeaux. http://www.math.u-bordeaux.fr
n
ISPED - Institut de Santé Publique, d’Épidémiologie et de Développement. n
I M B - Institut de Mathématique de Bordeaux n
• des chimistes organiciens de synthèse • des expérimentateurs physicochimistes • des physico et toxicochimistes de l’environnement aquatique et atmosphérique. n Des projets de recherche sur des thématiques tranverses comme les nanosciences, chimie verte et catalyse, interfaces et matériaux…
n
LCPO - Laboratoire de chimie des polymères organiques.
CPOMH - Centre de Physique Moléculaire Optique et Hertzienne.
n
Institut Ausonius.
n
ITERG - Institut des Corps Gras.
n
INB - Institut des Neurosciences de Bordeaux.
n
ISVV - Institut des Sciences de la Vigne et du Vin.
De grands centres de recherche privée
’
Bordeaux et sa région bénéficient d’une dépense de R & D privée parmi les 5 premières de France.
Le saviez-vous ?
Daniel Charbonnel, directeur de l’usine SAFT de Bordeaux. – « Aujourd’hui, face à la concurrence, une entreprise se doit de faire de l’innovation brevetée tant dans les process que dans les produits. Cette recherche ne peut souvent exister qu’avec un réseau fort d’universitaires et le CNRS afin de répondre à la stratégie commerciale de l’entreprise et créer de la valeur ajoutée ou des emplois. Il faut avoir une longueur d’avance et la conserver. »
Les composites thermostructuraux sont nés à Bordeaux Les composites à matrice en carbure de silicium ont vu le jour, pour la première fois, à Bordeaux, au milieu des années 1970. On doit cette invention aux chercheurs de l’Université et du CNRS, notamment le professeur Roger Naslain, ancien directeur du LCTS (Laboratoire des composites thermostructuraux). Fait d’envergure : ce laboratoire a été la première unité mixte de recherche du CNRS en cotutelle avec un partenaire industriel, en l’occurrence du secteur de la propulsion. L’industrie aéronautique et spatiale, en effet, est friande de ces matériaux qui ont conquis leur titre de noblesse à travers le monde et dont l’utilisation permet un gain de consommation, de résistance, de poids et un affaiblissement sonore.
recherche privée courtise Bordeaux La
Tester des matériaux composites en condition extrême, inventer
Des partenariats indus triels av ec l’Univ ers ité de Bordeaux
de nouvelles batteries de haute Le laboratoire du futur de Rhodia [ LOF ] technologie, concevoir des routes plus sûres et plus « écolos »… La recherche privée bat son plein sur l’agglomération bordelaise. Les R&D s’installent, attirées notamment par la réputation de savoirs-faire locaux dans
n
Le LOF est une unité mixte CNRSRhodia-Bordeaux 1 créé en octobre 2004 à Pessac.
3 axes de recherche n
Approche continue des cinétiques hors d’équilibre.
n
Il emploie une quarantaine de personnes (chercheurs, ingénieurs, techniciens, administratifs).
n
n
Ces activités de recherche sont tournées sur la chimie et physico-chimie hors d’équilibre.
n
n
Publications
Écoulements complexes du picolitre au microlitre.
l’industrie aéronautique, secteur qui pèse aujourd’hui près de la moitié de la dépense de R&D
Microtechnologies et outils pour la microanalyse.
au niveau régional. La principale vocation du laboratoire est d’inventer de nouveaux outils permettant d’améliorer les rendements dans le domaine de la recherche en chimie et en physico-chimie.
n
53 entre 2004 et 2009.
http://www.lof.cnrs.fr
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
De grands centres de recherche privée D e s c e n tre s de recherche priv ée Le laboratoire des Composites Thermostructuraux [ LCTS ] n
Le LCTS est une unité mixte CNRS-Bordeaux 1-CEA-Snecma Propulsion Solide (groupe Safran) créé en 1988, localisé sur le Campus Pessac, Talence, Gradignan. n
Il emploie une trentaine de personnes permanentes (chercheurs, enseignants chercheurs, ingénieurs du CNRS, SPS, CEA). Son effectif peut atteindre 80 personnes en fonction du nombre d’étudiants, post-doctorants et stagiaires présents.
n
Les recherches du laboratoire portent sur les matériaux composites céramiques pour applications en conditions extrêmes : à hautes températures sous contraintes mécaniques en milieux oxydants…
n
5 thématiques de recherche : • vieillissement, oxydation, corrosion • élaboration et procédés • modélisation physicochimique • mécanique et thermique • normalisation. n
En 20 ans, le LCTS c’est… • une trentaine de brevets • 90 thèses de doctorants. http://www.lcts.u-bordeaux1.fr
SAFT
Eurovia
n
n
La SAFT est une société fabriquant des accumulateurs Ni-Cd, Ni-MH et Lithium-Ion. n Elle emploie 3 900 salariés dont 500 à Bordeaux, ville où la société s’est implantée depuis 1949. n Elle est leader dans la conception, le développement et la fabrication de batteries de haute technologie à destination de l’industrie et de la Défense. Exemple : SAFT leader mondial des batteries pour l’aéronautique et le spatial. n En 1999, elle implante sa R&D à Bordeaux, service qui compte désormais 150 personnes dont 45 chargés de recherche et 105 personnes travaillant sur le développement. Ils sont en charge de produits fabriqués à Bordeaux, mais également en France (Poitiers, Angoulême) ou à l’étranger (États-Unis, Inde…). n Ce Centre de R&D travaille avec Bordeaux 1, l’Université de Pau et ICMB et collabore aussi avec Rescoll. Des partenariats existent également avec plusieurs universités françaises sur des modélisations mathématiques et électroniques, nouveau tournant de la recherche au sein de l’entreprise.
Eurovia est une entreprise de la filiale du groupe Vinci, spécialisée dans la construction et l’entretien des infrastructures de transport.
Institut Européen de l’environnement de Bordeaux [ IEEB ] n
L’IEEB est un laboratoire d’hygiène et de Santé.
Eurovia c’est… n
L’un des leaders mondiaux des travaux routiers. n Le leader européen de la valorisation des matériaux. n Le numéro 1 Français de la production de granulats.
n
Il effectue des analyses en : • environnement (eau, air, sol…) • agro-alimentaire (humaine et animale) • santé et hygiène.
Chiffres clés n
Le centre de recherche et de développement (R & D) d’Eurovia est implanté à Mérignac.
• 115 personnes. • Plus d’un siècle d’expérience. • 4 000 m2 de laboratoires.
La R & D en chiffres
n
n
30 personnes permanents dont 10 chercheurs auxquels il convient d’ajouter les doctorants, les stagiaires et les titulaires du CIFRE. 2 n Un centre de 4 000m dont 1900 m2 de laboratoire. n 100 machines d’essai.
Activité n
Développement de nouveaux produits et procédés, réalisation d’essai.
On trouve aussi d’autres centres de recherche privée tels que le centre de recherche et de conception de Tribord (marque sports d’eau du groupe de Décathlon) à Hendaye ou encore le centre scientifique de TOTAL à Pau.
De grandes infrastructures Plateformes, Instituts, Maison
’
Parmi les nombreux instituts à Bordeaux, 5 sont labellisés « Instituts Fédératifs de Recherche » par l’État.
Le saviez-vous ?
André Touboul, délégué régional à la recherche et à la technologie – « Notre force est de disposer sur le territoire de l’ensemble des outils pour le développement de l’innovation. Cela permet d’établir des ponts entre le monde socio-économique et la recherche publique. Toutes ces infrastructures bénéficient d’un soutien financier important, et bon nombre d’entre elles rayonnent aujourd’hui à l’international. »
Rescoll, pôle d’excellence des polymères La Communauté Urbaine de Bordeaux bénéficie de CRT de très bonne qualité, comme Rescoll ou Alphanov qui connaissent une trajectoire extraordinaire. Depuis sa création en tant que cellule de transfert, Rescoll a connu une croissance continue pour devenir un pôle d’excellence international dans le domaine des matériaux polymères. Il joue un rôle majeur dans le paysage économique de la région grâce à ses nombreuses collaborations avec l’industrie, les pôles de compétitivité tels que Aerospace Valley, et même la réalisation du tramway à Bordeaux !
Des et
compétences rassemblées
valorisées
L’agglomération bordelaise compte
L es plateform es
de nombreux instituts, plateformes, maisons, centres de ressources technologiques et autres labels ministériels… Les compétences scientifiques sont consolidées ; leurs lisibilités au niveau national et international sont renforcées ; autant dire que le développement de l’innovation
Plateforme Génomique Fonctionnelle de Bordeaux n
Infrastructure scientifique et technologique régionale dans le domaine de la génomique fonctionnelle. Elle fédère un ensemble de pôles (7 pôles : bioinformatique, Protéomique…) scientifiques prestataires de service ayant aussi des formations et des valorisations.
est au plus haut de sa forme ! Tous les ingrédients sont ainsi réunis pour développer solidement la recherche partenariale avec le monde industriel.
Plateforme Imagerie Cellulaire de Bordeaux [ PICIN ]
Plateforme AIFIRA du Centre d’Études Nucléaires de Bordeaux-Gradignan n
Elle est équipée d’un accélérateur électrostatique de dernière génération qui délivre un faisceau d’ions de basse énergie. C’est un équipement structurant pour des domaines d’applications très variés (physique, biologie, environnement) à destination des laboratoires des universités d’Aquitaine et aussi internationale.
n
Pôle de la plateforme génomique fonctionnelle, elle met à disposition des scientifiques du matériel performant d’imagerie et notamment 3 microscopes (epifluorescence, confocal, confocal multiphoton).
Le Laser Mégajoule n
L’élément clé du programme de simulation de la France, le Laser Mégajoule sera le laser le plus énergétique au monde. Ouvert à la communauté scientifique et internationale, il constituera un lieu privilégié de collaborations et d’échange.
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour par
De grandes infrastructures Plateformes, Instituts, Maison
Les centre s d e r e s s o u r c e s technolog i q u e s et centres t e c h n i q u e s i ndustriel s Agrotec (Agropole d’Agen) n
L’Agrotec est le centre technologique agroalimentaire de l’agropole d’Agen, il offre un panel d’outil au service des porteurs de projets et industries naissantes. L’Agropole d’Agen est une technopole avec plus de 110 entreprises et 2000 emplois.
L e s in stitu ts De très nombreux instituts sur le territoire Aquitain Le CEAN - Centre d’étude d’Afrique Noire n
Unité Mixte de recherche CNRS - IEP Bordeaux 4 - FNSP. Centre de recherche, d’enseignement et de documentation, le CEAN regroupe une équipe pluridisciplinaire autour de l’analyse du politique en Afrique contemporaine.
AGIR n
Localisé à Talence, le Centre de ressources technologiques [ CRT] AGIR [ Agroalimentaire innovation recherche] exerce ses activités autour de trois domaines de compétences : l’assistance technique pour la mise au point de produits et procédés, la formation et la R&D.
Mais aussi… n
L’ITERG à Pessac, le FCBA à Bordeaux, Estia Innovation à Bidart. n Et des centres indépendants : Rescoll, CEA-CESTA.
L’IRNHA - Institut de recherche en nutrition humaine d’Aquitaine n
Groupement d’intérêt scientifique entre Bordeaux 1, Bordeaux 2, CHU de Bordeaux. Les missions de l’IRNHA sont de répondre aux enjeux de nutrition humaine tels que la santé publique, d’informer, de former et de mener des recherches en nutrition humaine : • recherche pluridisciplinaire • expérimentale • épidémiologique et clinique.
L es m ais ons Mais aussi des instituts…
Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine
n
n
Carnot, l’OASU, l’Inria Bordeaux… n Et notamment 5 instituts labellisés IFR [institut fédératif de recherche] : • Cœur, Poumons, Vaisseaux, Thrombose [IFR 4] • Institut des Neurosciences de Bordeaux [IFR 8] • Pathologies infectieuses et Cancer [IFR 66 ] • Santé Publique [IFR 99] • Biologie végétale intégrative [ IFR 103].
Localisée sur le domaine universitaire de Pessac, la MSHA a pour objectif de favoriser des programmes de recherche transversaux dans le domaine des sciences humaines et sociales et développer des ouvertures internationales.
Maison de l’archéologie [ Institut Ausonius ] n
La Maison de l’archéologie a ouvert ses portes en 1992, elle abrite les activités de recherche de l’institut Ausonius, principal centre de recherche en Aquitaine travaillant dans les domaines de : • l’Archéologie • de Histoire de l’Antiquité • et du Moyen Âge.
Plateforme génomique fonctionnelle
’
Depuis sa création, 114 laboratoires ont bénéficié de la plateforme, dont 95 en Aquitaine.
Le saviez-vous ?
Dominique Rolin, directeur de la plateforme génomique fonctionnelle de Bordeaux – « A la fin des années 90, on a vu sur le plan technologique une évolution majeure pour étudier le monde du vivant. On est passé du microscope de paillasse à des systèmes photoniques à laser. Ces nouveaux instruments constituent un investissement très lourd. La plateforme permet ainsi de les rendre disponible pour la communauté scientifique. »
Mitroprod commercialise de l’ARN La Plateforme génomique fonctionnelle de Bordeaux accueille des équipes de recherche et développement, mais également des projets à caractère industriel, ou des start-up telles que Mitoprod, une jeune entreprise de biotechnologies dédiée à la production et à la commercialisation d’ARN. Hébergée dans la plateforme depuis sa création en 2004, l’entreprise a déjà levé 3 millions d’euros en 5 ans. Un parcours exemplaire.
connaissance des gènes au service des chercheurs et industriels Une
Voilà une sacrée touche de modernité ! Actuel et coloré, ce bâtiment de 2 500m2 a fait faire
Prés entation
Objectif
n
n
Cette infrastructure fédère un ensemble de pôles scientifiques et technologiques prestataires de service.
un bond en avant à l’Université Bordeaux 2. Pas moins de 75 permanents y assurent un service d’analyse, de conseil, et de formation, dans un même et unique but : mieux comprendre le fonctionnement des gènes. Avec une offre de service de très haute qualité associant universités et établissements de recherche, le centre génomique fonctionnelle est un bon exemple de mutualisation des moyens et des savoir-faire pour les laboratoires et les
n
Elle permet l’intégration d’équipes de recherche et développement nouvelles, porteuses de projets innovants ayant une forte composante technologique et étroitement associé aux pôles scientifiques et technologiques. n
Porté par les Universités Bordeaux 1 et 2, le centre génomique fonctionnelle associe également : • l’INRA • l’INSERM • le CNRS • le CHU • l’Institut Bergonié.
Rationaliser et optimiser les investissements en équipements. n Mettre en commun les moyens (équipement, personnel) et le savoir-faire . n Structurer une offre de service de haute qualité. n
Cette mise en commun permet d’offrir aux laboratoires de la région un accès à des ressources (équipement lourds, expertise) dont ils ne pourraient pas disposer rapidement individuellement. Chaque pôle assure également une mission de formation continue ouverte à la fois aux universitaires et aux industriels et doit favoriser les activités de transfert et de la valorisation industrielle.
industriels de la région.
Plateforme génomique fonctionnellle www.pgfb.u-bordeaux2.fr Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Plateforme génomique fonctionnelle
Les P la t e f o r me s s c i e n tifiq u e s e t te c h n o lo g iq u e s La Plateforme génomique fonctionnelle Bordeaux regroup e 7 pôles scientifiques et technologiques Bioinformation
Métabolome
n
n
Domaines d’activités : • développement de nouvelles méthodes et nouveaux outils pour exploiter les données de la génomique et génomique fonctionnelle. n Publications : 19 entre 2004 et 2009.
Protéomique n
Domaines d’activités : • la construction de vecteurs plasmidiques • la production de protéine • l’identification et analyse des protéines par spectrométrie… n Principaux équipements : • centrifugeuse • électrophorèse • broyeuse de cellule • sonicateur… n Publications : 26 entre 2003 et 2009.
Domaines d’études : • la qualité des fruits charnus • les relations hôtes-pathogène • l’étude de la biogenèse membranaire • les propriétés des polyphénols. n Principaux équipements : • 2 spectromètres • 5 chaînes HPLC. n Publications : 42 entre 2007 et 2009.
Génotypage Séquençage n
• • • • n
• • •
Domaines d’activités : le séquençage la recherche de mutations le génotypage l’analyse du dosage génique… Principaux équipements : séquenceur spectromètres bioanalyseur…
Transcriptome
Microscopie photonique
n
n
Domaines d’activités : • la fabrication de filtres à haute densité (macroarrays) et de puces à façon (microarrays) • la conduite des expériences de transcriptome et l’analyse des résultats. n Principaux équipements : • robot pipeteur • rampe PCR • robot de spolling.
Microscopie Électronique n
Domaines d’activités : • la microscopie électronique à transmission et microscopie électronique à balayage qui comprend entre autre la préparation des échantillons • les observations • l’acquisition d’images…. n Principaux équipements : • microscopes électroniques • équipements de cryométhodologies mais aussi 3 microtomes • 1 évaporateur de carbone …
Domaines d’activités : • l’imagerie (épifluorescence, confocale en lumière visible, confocale biphoton par l’electrophysiologie. n Principaux équipements : • 6 microscopes (dont 3 confocaux, 1 à épifluorescence, 2 multiphotons), • 1 macroscope • 2 stations d’analyses… n Publications des utilisateurs de la plateforme : 19.
Laser Mégajoule
Le saviez-vous ? L’Aquitaine, pionnière dans la physique des extrêmes Décidé indépendamment des programmes de défense, un laser, nommé PETAL, pour PETawatt Aquitaine Laser, doit voir le jour sur le site du Barp. Sa particularité ? Il délivre des impulsions très très courtes, de l’ordre de 0,5 à 5 picosecondes (un millième de milliardième de seconde), et très puissantes (un pettawatt, c’est un million de milliards de watts). Financé par la Région Aquitaine, l’Union européenne et le ministère de la recherche, cet outil, couplé avec la LIL, permettra de reproduire à une échelle réduite les conditions physiques (température, pression…) qui n’apparaissent par exemple qu’au cœur des étoiles, comme notre Soleil, où les mécanismes de fusion sont à l’origine d’un exceptionnel dégagement d’énergie. La physique des extrêmes devient dès lors accessible en laboratoire sur le sol aquitain.
Le
Laser Mégajoule monte
en
puissance
Entre Bordeaux et Arcachon, s’élance la Route des Lasers avec comme halte névralgique : le Centre d’Études Scientifiques et Techniques d’Aquitaine (CESTA) du Commissariat à l’Énergie Atomique situé au Barp. Les travaux y battent leur plein. Depuis fin 2008,
L e L as er Mégajoule : à quoi ça s ert ? n
Suite à l’arrêt définitif des essais nucléaires en 1996 et à la ratification du traité d’interdiction complète des essais nucléaires, la France a lancé son programme de « simulation », destiné à assurer la pérennité de la dissuasion. Le laser mégajoule est un élément clé de ce programme.
se dresse un bâtiment de 40 000 m2 dans lequel le montage de l’un des 4 halls laser, avec ses 5 chaînes de 8 faisceaux chacune, est désormais terminé. Le puissant Laser Mégajoule, destiné
En effet, il permet d’atteindre en laboratoire des conditions proches de celles rencontrées lors de la phase de fonctionnement thermonucléaire des armes. Ainsi, il garantit la fiabilité et la sûreté des armes de dissuasion.
à garantir la fiabilité et la sûreté des futures têtes nucléaires, y prend peu à peu forme. Les premières expériences de physique des plasmas qui seront menées dès 2014 feront alors de
n
Cet outil, qui sera utilisé essentiellement par des spécialistes de la physique du plasma du CEA, servira également à la communauté scientifique nationale et internationale, constituant ainsi un lieu privilégié de collaborations et d’échanges.
l’Aquitaine la région européenne au plus fort potentiel scientifique dans le domaine optique-laser.
Laser Mégajoule www.cea.fr Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Laser Mégajoule Le Lase r M é g a j o u l e en chiff r e s
La LIL a va n t le L a se r Mé g a jo u le
IL P - Ins titut L as er Plas m a
n
n
n
L’emprise au sol du bâtiment est de 40 000 m 2 (300 m de long, 160 m de large dans la plus grande Large). n
Les quatre halls laser de 128 m de long 14 m de haut sont situés deux à deux de part et d’autre du hall d’expériences.
n
Le hall d’expérience est un cylindre de 34 m de diamètre et de 55 m de hauteur.
n
La chambre d’expérience est constituée d’une sphère en aluminium de 10 m de diamètre comportant plusieurs centaines de hublots pour l’entrée des faisceaux laser et l’introduction d’appareils de diagnostics. n
4 320 plaques de verre laser sont utilisées pour l’ensemble des amplificateurs. n
En 2014, 16 faisceaux devraient être opérationnels sur les 176 installés. Ainsi dimensionné, il doit permettre d’atteindre l’ensemble des objectifs qui lui sont assignés. Si besoin, ce nombre pourrait être porté à 240.
La Ligne d’Intégration Laser (LIL) est une installation prototype destinée à valider les choix technologiques retenus pour le laser Mégajoule et à en préparer l’exploitation.
n
La LIL est constituée d’une chaîne laser élémentaire du laser Mégajoule comportant huit faisceaux identiques. Cet équipement est le laser le plus puissant d’Europe (30 kilojoule d’énergie) jusqu’au démarrage du LMJ et de son équivalent américain, le NIF [National Ignition Facility]. n
Son bâtiment est achevé depuis 1998 et son laser qualifié depuis 2003. Il est ouvert à la communauté scientifique depuis quatre ans.
L’institut Lasers et Plasmas [ ILP ], créé autour d’un partenariat entre CEA - Université de Bordeaux 1 - CNRS et École Polytechnique, stimule, anime et coordonne les recherches dans le domaine des lasers de puissance et des plasmas crées par ces derniers.
n
Il est un point d’entrée pour les relations avec la recherche « civile » et les expériences « ouvertes » c’est-à-dire non protégées par le secret défense, sur la LIL et le LMJ.
L’ILP est composé de 3 structures n
Le groupement d’Intérêt Scientifique Institut Lasers et Plasmas [GIS ILP].
n
Dans un second temps, la LIL permettra de réaliser des expériences de physique des plasmas et de préparer les expériences qui seront réalisées sur le LMJ.
n
La fédération de recherche Lasers et Plasmas [FLP]. n
L’association Lasers et Plasmas [ALP].
n
Des conventions de laboratoire de recherche ont été signées entre le CELIA [Centre d’Études des Lasers Intenses et Applications], le CPMOH [Centre de Physique Moléculaire Optique et Hertzienne], le MAB [Mathématiques Appliquées de Bordeaux] et le CEA. Mais la présence du LMJ sur les terres girondines va entraîner la venue de nombreux scientifiques français et étrangers, qui utiliseront temporairement cet outil pour mener leurs recherches. De façon permanente sur le site du CEACESTA, se côtoieront quelques centaines de chercheurs et de personnels chargés de l’exploitation du site. Cette activité engendrera aussi beaucoup d’emplois indirects chez des soustraitants locaux dans le secteur de l’exploitation et de la maintenance comme de l’ingénierie, optique ou électronique. D’ores et déjà, en tout cas, pour la construction du site, des pics d’emploi de 1 200 personnes ont été enregistrés.
ITERG Institut des corps gras
’
L’ITERG a 60 ans ! Né à Paris, il s’est installé sur le territoire il y a 30 ans, attiré par la forte concentration d’industries huilières.
Le saviez-vous ?
Frédéric Staat, directeur général de l’ITERG – « L’ITERG est à double facette : il présente une mission d’intérêt général sous tutelle d’État avec surtout des activités collectives de recherche, et une autre mission marchande avec des prestations sur mesure pour les industries productrices ou utilisatrices d’huiles et matières grasses comme l’agroalimentaire, la pharmacie, l’industrie chimique ou la cosmétique. »
Iterg www.iterg.fr
Des biolubrifiants en développement L’ITERG est impliqué dans le développement durable : IBIOLAB est un projet européen de recherche associant 12 PME et 6 centres de recherche. Il consiste à développer des biolubrifiants répondant à l’écolabel européen, de quoi conforter la lisibilité scientifique de l’institut à l’international – sans oublier les autres projets et le rattachement de quatre équipes de l’ITERG aux instituts Carnot ! Et pour favoriser ces actions de transfert et d’accompagnement aux entreprises, un projet de construction d’une plateforme technologique est en cours.
matières grasses au cœur de la recherche Les
Quand on sait que la plupart des
L’ITERG
produits du quotidien contiennent des corps gras, on comprend l’importance de l’ITERG. Véritable centre d’excellence dans l’analyse et la transformation des matières grasses, l’institut
Présentation Localisé à Pessac, l’ITERG est spécialisé dans l’analyse des huiles et matières grasses, la nutrition lipidique, la lipochimie
et la technologie d’obtention et de transformation des corps gras. L’Institut valorise son domaine d’expertise et son savoir-faire auprès des industriels producteurs et utilisateurs de corps gras.
Missions
n
n
rayonne à l’international. Ce centre technique industriel collabore avec l’industrie agroalimentaire, premier employeur de la région Aquitaine, mais aussi avec des établissements
Les interventions de l’ITERG s’organisent autour de 4 grandes missions de portée générale
publics de recherche ou des pôles de compétitivité comme Prod’Innov à Bordeaux.
n
L’amélioration de la qualité et de la sécurité sanitaire des aliments pour les produits issus de la filière. n L’étude des caractéristiques du métabolisme lipidique liées aux grand enjeux de santé publiques. n La promotion, dans le perspective de développement durable, de la sécurité des installations du secteur et de l’écocompatibilité de ses procédés et ses produits.
L’aide à l’innovation et le transfert de connaissance et de technologies, en particulier en direction des PMI/PME. Parallèlement à ces missions d’intérêt collectif, l’ITERG propose des prestations contractuelles «sur mesure» sous clause de stricte confidentialité pour les industries utilisatrices d’huiles et matières grasses (agroalimentaire, grande distribution, alimentation animale, cosmétique, industries chimiques...).
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
ITER G - In s t it u t d e s c o r p s g r a s
Compétences
Projets
Des partenariats et labels
Les experts de l’ITERG proposent des prestations et développent des programmes de R&D adaptés aux besoins des industriels sur tous les produits contenant des matières grasses constitutives ou ajoutées : • Nutrition Métabolisme & Santé • Lipochimie • Formulation • Environnement & Sécurité industriels • Audit Conseil • Veille & information
Participation de l’ITERG à plusieurs projets européen n n
OPTIM’OILS : valorisation des micronutriments dans les huiles alimentaires.
n
IBIOLAB : valorisation de l’utilisation des biolubrifiants.
n
Porteur du projet CEDOP [Centre européen de développement des oléo produits]. Projet qui vise à la mise en place d’une plate-forme technologique dédiée à l’innovation dans le domaine de l’oléochimie.
Labellisation UMT (Unité mixte de technologie) « nutrition lipidique et vieillissement cérébral » en partenariat avec Bordeaux 1.
n
Labellisation UMT « Polygreen Biopolymères Agroressources » en partenariat avec le LCPO.
n
BIOSCOPES : sur la thématique des biocarburants. n
Participation de l’ITERG à l’institut Carnot LISA, institut qui vise à approfondir la connaissance et l’analyse des lipides, de la production à la transformation, 4 équipes de l’ITERG font partie de cet institut. n
Intérêt pour le développement durable notamment pour la chimie verte (voir Le saviez-vous ?).
n
Labellisation RMT « ecoval ».
Observatoire aquitain des sciences de l’univers
’
L’OASU compte 240 personnes réparties à l’Observatoire de Floirac, au Campus de Talence et à la Station marine d’Arcachon.
Le saviez-vous ?
Francis Grousset, directeur de l’Observatoire aquitain des sciences de l’univers – « Le 1er janvier 2011, l’Observatoire devrait accueillir 7 nouvelles équipes, qui travaillent toutes sur des thématiques « environnementales », mais d’horizons divers,comme la préhistoire, l’hydrologie, l’érosion côtière, la télédétection, les paléoclimats ou le développement durable... L’objectif est de rassembler toutes ces forces d’Aquitaine, et d’accroître la visibilité de l’OASU. »
Herschel : un peu d’Aquitaine dans les airs Le LAB de l’OASU, qui a contribué à la réalisation technique du satellite Herschel, de l’Agence spatiale européenne (ESA), peut se féliciter : lancé le 14 mai dernier par Ariane 5 depuis le Centre spatial guyanais à Kourou, Herschel est arrivé à bon port, sur son orbite finale, à 150 000 kms de la Terre. Il a déjà livré les premières données, que le LAB devrait contribuer à analyser. Doté de trois instruments (HIFI, PACS et SPIRE), Herschel observe la lumière dans les domaines de l’infrarouge et du submillimétrique. Il devrait permettre de mieux comprendre la naissance des systèmes planétaires et des étoiles, et dévoiler l’histoire de la vie des galaxies en remontant jusqu’à 10 milliards d’années !
observatoire pour la Terre la mer et l’Univers Un
Des confins de l’Univers jusqu’au
L’OASU
plus profond des océans, les chercheurs de l’Observatoire aquitain des sciences de l’univers (OASU) scrutent l’environnement qui nous entoure. Pour l’heure, l’OASU regroupe deux laboratoires : EPOC (Environnements et paléoenvironnements océaniques), situé à Talence et à la station marine d’Arcachon, et
Présentation
n
L’OASU est une école interne à statut dérogatoire composante de l’Université Bordeaux 1, créée conjointement par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche et par l’Institut national des sciences de l’univers.
À ce titre, l’observatoire participe à plusieurs services d’observation : • Alma • Herschel • IVS • Gaia Et assure la responsabilité, le pilotage et la gestion du service d’observation SOMLIT.
n
n
n
le LAB (Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux), à Floirac. Mais elle compte bien en fédérer d’autres pour plus de visibilité au niveau régional, national et même international. Et encore mieux comprendre l’univers dans lequel on vit.
Les thèmes de recherche au sein de cette structure sont larges : • la structure des galaxies et des planètes • la pollution de l’atmosphère • l’hydrodynamique côtière • la genèse des corps sédimentaires océaniques • les processus biogéochimique dans les fleuves…
Il assure des missions de formation et des tâches de communication.
Observatoire aquitain des sciences de l’univers www.oasu.u-bordeaux1.fr – http://www.obs.u-bordeaux1.fr http://www.epoc.u-bordeaux.fr
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Observatoire aquitain des sciences de l’univers
La rech e r c h e
L a form ation
L’OASU est composé de 2 laboratoires de recherche : LAB et EPOC LAB - Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux n
Unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université Bordeaux 1 localisée sur la commune de Floirac. n Environ 23 chercheurs – 26 ingénieurs, techniciens et personnels administratifs – 15 doctorants, stagiaires. n 3 équipes scientifiques, un laboratoire d’électronique, un atelier mécanique, un centre de calcul, une bibliothèque et un service de gestion. n Financement : Ministère de l’Éducation nationale, CNRS, INSU, Région aquitaine.
Mission n
Le LAB s’intéresse aux grandes questions actuelles : Y a-t-il de l’eau sur Mars ? Comment se forme une étoile ? Où se trouve la matière noire dans la galaxie ? Pour y répondre, plusieurs thématiques de recherche : l’étude des atmosphères et des surfaces planétaires, la formation stellaire et les disques protoplanétaires, l’étude des galaxies…
n
Mais aussi des services d’aide à la recherche grâce au laboratoire électronique spécialisé dans le domaine de l’électronique numérique rapide et des hyperfréquences ou encore l’atelier mécanique, atelier national de l’INSU, où sont réalisés des ensembles mécaniques destinés aux grands projets spatiaux.
EPOC - Environnements et Paléoenvironnements Océaniques n
Laboratoire Mixte du CNRS et de l’Université Bordeaux 1 localisé sur les communes de Talence et d’Arcachon. n Environ 150 à 160 personnes dont : 60 chercheurs et enseignants-chercheurs ; 50 techniciens, ingénieurs et personnels administratifs ; 40 à 50 doctorants, stagiaires et contractuels. n 7 équipes scientifiques : 5 à Talence, qui constituent le département de géologie et d’océanographie, et 2 à Arcachon, qui constituent la Station marine. n Des activités de recherche, d’observation et d’enseignement sur l’érosion du trait de côte, les transferts sédimentaires du continent à l’océan, la qualité et l’évolution des environnements fluvio-estuariens et littoraux, l’évolution climatique. n Observations sur 4 zones ateliers en Aquitaine : l’estuaire de la gironde, le bassin d’Arcachon, le littoral Aquitain, le golfe de Gascogne.
n
Étant école interne de l’Université Bordeaux 1, l’OASU peut dispenser des enseignements. L’enseignement des sciences de l’univers et de l’environnement est actuellement dispensé dans 3 UFR : • Physique • Sciences de la Terre et de la Mer • Sciences Biologiques En lien avec le LAB et EPOC.
Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine
’
La Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine regroupe 30 disciplines des Universités d’Aquitaine.
Le saviez-vous ?
Christophe Bouneau, directeur de la Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Bordeaux 3 – « La MSHA est un organisme qui doit développer l’interdisciplinarité sur tous les registres. Elle permet de lutter contre le cloisonnement des disciplines, de favoriser les thèmes transversaux. Elle fait travailler entre eux des historiens, des économistes, des artistes, des collectivités locales… C’est un dispositif de coopération et de fertilisation croisée. »
Un programme qui mêle archéologie funéraire et histoire Débuté en 2007, le programme « identité(s) et mémoire(s) des populations du passé » fait collaborer des spécialistes d’horizons divers : des historiens, des archéologues, des anthropologues et des sociologues, qui offrent un regard différent sur un même objet. Ce programme consiste à étudier, à partir de cimetières et ossuaires, les modifications sociologiques et biologiques de peuplements, du Haut-Moyen-Âge jusqu’au XVIIIe siècle. Soutenu par le CNRS, il s’appuie sur des opérations et des études archéologiques européennes.
Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine http://www.msha.fr
Une les
maison pour mieux comprendre
sociétés humaines
Née il y a plus de 30 ans, la Maison
Prés entation
des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA) fait partie du réseau national de 20 MSH. Située sur le domaine universitaire de Pessac, elle constitue un espace privilégié de recherches transversales en sciences humaines et sociales (SHS). Elle permet notamment d’aider les thésards
n
La MSHA joue un rôle fédérateur pour les SHS en Aquitaine, en développant notamment des partenariats scientifiques. Elle renforce aussi les ressources et dispositifs de recherche des 4 Universités bordelaises, de l’Université de Pau et des Pays-de-l’Adour et des laboratoires aquitains du CNRS travaillant en Sciences Humaines et Sociales.
qui représentent pas moins de 50 % de l’ensemble des thèses des Universités de Bordeaux !
n
Elle appuie également les Écoles doctorales, en contribuant à la formation qu’elles dispensent et en offrant des espaces communs de travail aux doctorants.
n
Pour réaliser ses ambitions, elle s’est fixée cinq « i » à mettre en œuvre : • l’interinstitutionnel • l’interdisciplinaire • l’international • l’insertion dans le milieu régional • l’incubation.
n
Favorisant la recherche interdisciplinaire en SHS, elle complète sans concurrencer, l’action des universités et des grands centres de recherches.
6 ambitions n
Participer activement au réseau MSH mis en place en 2001. n Être un lieu d’accueil et de savoir pour les jeunes chercheurs et doctorants. n S’intégrer dans des réseaux de documentation. n Favoriser des cherches innovantes et convergentes. n Renforcer les liens avec les collectivités territoriales et établissements publics. n Développer des ouvertures internationales.
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine
5 Programmes et axes de recherche
Des réseaux et accords internationaux
n
Les trajectoires de l’innovation : de la diversité des expériences à la construction de modèles.
Près de 30 réseaux et accords internationaux de recherche notamment…
n
n
Marges, mémoire et représentions des territoires européens. n
Identité et Mémoire des populations du Passé : • Archéologie Funéraire et histoire. n
Le livre scientifique : • constitution et émergence d’un genre (1450-1850).
Des ententes, conventions et conventions de recherche avec des instituts, agences et universités : • l’INRS de Montréal • l’INRS de Québec • l’Université de Bologne • Los Angeles • Lausanne… n
n
Risques en Afrique : • Représentations, Ressources, Pouvoirs, Travail.
Des partenariats avec des pays africains et européens : • l’IFAN de Dakar • l’IFRA de Nairobi • l’IRIC Yaoundé…
n
n
Plus de 30 centres de recherches sont associés actuellement à la MSHA. Ils sont issus particulièrement des Universités de Bordeaux, de l’Université de Pau mais aussi d’associations.
• • • •
Les Universités de : Barcelone Turin Stuttgart Manchester…
n
Les rencontres Champlain-Montaigne : ces rencontres découlent du jumelage entre les Villes de Bordeaux et de Québec. Il s’agit de rencontres scientifiques interdisciplinaires. Les thématiques scientifiques abordées lors de ces rencontres touchent la ville, les régions et l’université : les acteurs et leurs pratiques & Vieillissement : santé et société.
Pôle d’édition et de ressources documentaires La Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine publie et diffuse les travaux scientifiques émanant des équipes de recherches interdisciplinaires en sciences humaines de l’établissement et des centres associés (équipes d’accueil et centres CNRS) : • actes de colloques • synthèses de séminaires • travaux thématiques dans le cadre des contrats quadriennaux ou des contrats d’objectifs en accord avec les Ministères de l’Éducation Nationale et de la Recherche.
Les instituts Carnot
’
Sur 33 instituts Carnot en France, 4 sont implantés à Bordeaux : MIB, LISA, ARTS, et CEMAGREF.
Le saviez-vous ?
Éric Papon, directeur de l’institut Carnot MIB – « Le label Carnot définit un périmètre humain et scientifique. Il rassemble des chercheurs qui appartiennent à des unités de recherche différentes, si bien que l’on assiste à une explosion des frontières. C’est un moyen de structurer l’offre de compétences à l’échelle du chercheur, et d’offrir un portail unique aux industriels. »
Le Carnot MIB regroupe 9 laboratoires de recherche, tous implantés sur le campus bordelais et reconnus pour leur excellence scientifique dans le domaine des matériaux et systèmes. Avec de multiples domaines d’application tels que le transport, l’énergie, la chimie, ou les télécommunications et multimédias, l’institut génère jusqu’à 3 millions d’euros de partenariat direct avec l’industrie, recette annuelle sur laquelle est calculée l’abondement versé par l’État. Une manière d’encourager davantage le transfert de technologie…
Ouvrir les frontières entre laboratoires Les matériaux, l’agriculture, la forêt, l’analyse des corps gras… Autant de compétences
Les instituts Carnot de Bordeaux Métropole L’institut Carnot MIB [ Materials and systems Institute of Bordeaux]
régionales pour lesquelles les laboratoires de recherche ont reçu le label Carnot. Attribué pour 4 ans par le ministère délégué à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche, c’est un fabuleux gain de visibilité ! Les laboratoires peuvent ainsi doper leur image commune de compétence, d’efficacité et de professionnalisme.
n
L’institut Carnot MIB regroupe 9 laboratoires de recherche implantés sur le campus bordelais et reconnus pour leur excellence scientifique dans les disciplines de : • la chimie • de la physicochimie • de la mécanique • de l’électronique • de la productique • de l’informatique
socio-économiques.
9 laboratoires de recherche constituent l’institut Carnot MIB : • CRPP • ICMCB • IMS • ISM • LaBRI • LCPO • LCTS • LMP • TREFLE n
Le but ? Favoriser les partenariats de recherche avec les acteurs
n
n
• • • •
Liées aux thématiques : conception élaboration - caractérisation modélisation matériaux et des systèmes.
Plus de 500 personnes travaillent au sein de l’institut Carnot MIB: 270 personnels permanents.
…
Les instituts Carnot www.instituts-carnot.eu Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Les instituts Carnot
… Stratégie
Institut Carnot LISA [ Lipides pour l’industrie et la santé ]
n
n
Un positionnement matériauxsystèmes structuré autour de 4 filières technologiques et d’une filière transversale « Organisation industrielle ».
n
L’institut Carnot MIB couvre de multiples domaines d’application : • transports • énergie • chimie de spécialités & chimie de commodités • télécommunications & multimédia. n
L’institut Carnot MIB est doté d’un comité d’orientation industrie-recherche, véritable plateforme d’échanges entre responsables industriels et chercheurs, qui vise à faire émerger des projets de coopération R&T en réponse à la demande socioéconomique.
Localisé sur la Ville de Pessac, l’Insitut Carnot LISA travaille sur la problématique des lipides : • connaissance • analyse • production • transformation et métabolisme.
n
Le groupement LISa est constitué de l’ITERG, l’Université de Bordeaux et l’institut multidisciplinaire de Biochimie des Lipides (IMBL) à Lyon.
n
Le groupement LISA fédère 12 la-boratoires : • 4 unités en sein de L’ITERG • 3 au sein de l’Université de Bordeaux • 5 au sein du IMBL.
n
3 axes thématiques : • Nutrition, Santé et Sécurité Alimentaire • Santé et Biomolécules • Chimie Verte et Bioénergie.
CEMAGREF [ Centre national de machinisme agricole, du génie rural et des eaux et forêt ] n
Établissement public à caractère scientifique et technologique [EPST], le Cemagref est un organisme public de recherche finalisée sur la gestion des eaux et des territoires.
Institut Carnot ARTS [ Actions de recherche pour la technologie et la société ]
n
Il centre ses recherches sur les ressources en eau de surface, les systèmes écologiques aquatiques et terrestres, les espaces à dominante rurale, les technologies pour l’eau, les agro-systèmes et la sûreté des aliments.
n
Représenté sur le territoire bordelais par un laboratoire de l’ENSAM : le LAMEFIP travaillant sur le domaine de la mécanique, des matériaux et des procédés.
Pépinières d’entreprises, incubateurs, transferts de technologie
’
Les cellules de transfert emploient à elles seules 54 personnes pour un CA annuel de 2,92 millions d’euros.
Le saviez-vous ?
Antoine Briand, directeur de l’incubateur régional d’Aquitaine [IRA] – « L’IRA accompagne et finance des projets de création d’entreprises innovantes. En lien avec Aquitaine Valo et les technopoles, nous bâtissons et validons avec chaque entrepreneur une stratégie et un business plan opérationnel. Et le succès est au rendezvous : depuis 2000, 50 nouvelles sociétés innovantes ont vu le jour, générant plus de 350 emplois. »
Exosun a créé la première centrale solaire française Après deux années de gestation à l’IRA et diverses aides financières, le projet Exosun s’est transformé en un bel exemple de réussite. Implantée dans la pépinière Bordeaux Montesquieu, l’entreprise a créé la première centrale solaire française équipée de capteurs mobiles sur 3 500m2 de surface. Une technologie des plus innovantes qui s’exporte aujourd’hui à l’étranger et qui participe admirablement au dynamisme économique du territoire.
découverte académique à l’innovation industrielle De la
Avec 18 cellules de transfert
Prés entation
rattachées aux laboratoires publics de recherche, 9 plateformes
Parmi les 22 pépinières d’entreprises en Aquitaine, 7 sont sur le territoire bordelais
technologiques, 12 centres techniques et de ressources, un service de valorisation, 22 pépinières, des incubateurs, des agences publiques comme
Leur rôle est de renforcer les chances de réussite des nouvelles entreprises en offrant une logistique et des services (locaux, secrétariat commun, conseils…).
Innovalis… la métropole bordelaise se donne tous les moyens nécessaires pour répondre aux attentes des industriels et favoriser le transfert de
n
Arc Sud Developpement
Villenave-d’Ornon. n
Talence Innovation Sud développement Talence.
n
Bordeaux Montesquieu
Martillac. n
Bordeaux Unitec
Pessac.
technologie. De quoi assurer durablement la compétitivité du territoire.
n
Bordeaux Productic
Cestas. n
Bordeaux Technowest
Mérignac. n
Hauts-de-Garonne
Floirac.
Pépinières d’entreprises, incubateurs, transferts de technologies http://www.incubateur-aquitaine.com/ http://www.aquitaine-creation-entreprise.com/
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour
Pépinières d’entreprises, incubateurs, transferts de technologie
Le transfert technologique IRA - Incubateur Régional d’Aquitaine
Des sociétés crées dans différents secteurs d’activités
Les cellules de transfert de technologique
Les autres structures favorisant le transfert technologique
n
n
n
Composées de personnel hautement qualifié et adossées au laboratoire auquel elles sont rattachés, les cellules de transferts sont des prestations de services à destination des entreprises. Elles permettent aux laboratoires de recherche de diffuser leurs compétences sur le tissu industriel régional.
n
n
n
Une structure associative dédiée à l’accompagnement de projets de création d’entreprises innovantes en offrant un appui en formation, conseil, recherche de financement, réalisation d’étude…
n
Crée en 2000, elle associe 14 établissements d’enseignement et de recherche.
Les Sciences et Technologies : • Exosun • Novalase • Amplitude-Systemes…
n
Agroalimentaire et biotechnologie : • Fluofarma • LBMA • Mitoprod…
n n
Elle met en œuvre des moyens humains, techniques et financiers pour les porteurs de projets innovants.
IRA en chiffres n
94 projets incubés. n 70 entreprises ont été créées, 50 sont toujours en activité. n 18 projets encore en incubation. n 300 emplois directs ont été générés.
TIC : • Nexiad • Magsys • Artform…
Multitude de cellules de transfert en Aquitaine dont notamment : • Des cellules de transfert rattachées à l’université de Pau et des Pays-del’Adour : UT2A, Casagec… • Des cellules de transfert rattachées à l’université Bordeaux 1 : A2M, Arcane, Écocampus, Labri transfert, Pyla… • Des cellules de transfert rattachées à l’université Bordeaux 2 : Microflora, Novaptech, Polyphénols Biotech, US2B transfert. • Des cellules de transfert rattachée à l’Université Bordeaux 3 : Archéo transfert.
Les Services de Valorisation : • Aquitaine Valo.
n
Les laboratoires, instituts et plateformes technique : • Plateforme Génomique Fonctionnelle • INB • Institut Carnot MIB…
• • • • n
Les centre techniques : Estia Innovation ITERG CTBA Rescoll…
Des agences publiques : • Innovalis Aquitaine.
Une et
’
Aquitaine Valo compte plus de 400 contrats industriels pour un CA annuel s’élevant à 12 millions d’euros.
Le saviez-vous ?
www.aquitaine-valo.fr
Aquitaine Valo : une interface entre chercheurs et industriels. Depuis l’idée jusqu’à l’application industrielle, Aquitaine Valo intervient à toutes les étapes de valorisation de la recherche : de la détection des projets innovants à leur maturation, plus aucun résultat de recherche ne restera dans un tiroir ! Au service des 4000 chercheurs des 4 universités bordelaises et des écoles d’ingénieurs (IPB, ENITAB, IEP), Aquitaine Valo est le point d’entrée du transfert de technologie aquitain. Là où tout commence !
De l’idée au produit ou service
D é te c ti i se d e on pr p ro e r j et nt i nn d 'e ova n nc e ti o nt V ei l l e L ic e tec h n rC éa o l o gi q u e C o ntr a t Maturation T est du projet T r a ns q u e f er t ju r id i o n tec i E tu d e t h no ra u t lo g m a iq u d e e dn s oF
on c ti é té o te Pr o p ri a p r d el i ntel l ec tu el l e
Aquitaine Valo
industriels
ti o n i b i l i sa ti o n S ens r i sa v a lo ! la
Philippe Gorry, fondateur d’Aquitaine Valo – « Plus qu’un simple enjeu politique, il s’agit d’apporter des réponses aux grands défis sociétaux dans les domaines notamment de la santé et de l’environnement. Aquitaine Valo structure l’offre de compétence au niveau régional et au-delà, en complémentarité avec les autres acteurs du transfert technologique comme les cellules de transfert, ou l’incubateur régional. »
Un service unique Depuis début 2009, Aquitaine Valo est rattaché au PRES Université de Bordeaux comme service unique de valorisation. Cette politique de mutualisation a permis de rassembler les équipes et les compétences, favorisant ainsi la professionnalisation du service, la visibilité des établissements, et la transdisciplinarité des projets. Sur 14 dispositifs français, Aquitaine Valo est à ce jour le seul à avoir intégré l’ensemble des missions demandées par les tutelles ministérielles.
interface entre chercheurs
A id ea ux de m a d es nd u b v enti es o ns E tu d e m a r k eti ng
Aquitaine Valo
Présentation du Pôle n
Aquitaine Valo est le service unique de valorisation de la recherche de l’université de Bordeaux, commun aux 8 membres fondateurs du PRES (4 universités de Bordeaux) : • ENSEIRB • ENITAB • IEP • ENSCPB.
Aquitaine Valo c’est… n Un soutien de l’Agence nationale de la recherche (ANR), comme l’un des 14 dispositifs mutualisés de valorisation de la recherche en France. n Un site géographique unique pour une meilleur visibilité ? n Une équipe de 14 personnes à disposition des scientifiques de Bordeaux. n Un partenariat avec l’université de Pau et des Pays-de-l’Adour. Les missions d’Aquitaine Valo n Diffusion de la culture de la valorisation au sein des laboratoires détection et accompagnement de projets innovants veille technologique et concurrentielle évaluation des coûts des projets de recherche protection de la propriété intellectuelle.
Les chiffres clés de la valorisation régionale de la recherche n
300 contrats industriels. n Chiffre d’affaires des contrats industriels : 12 M d’euros. n 40 brevets déposés en pleine ou co-propriété (2000-2005). n 24 licences actives (brevet ou savoir-faire). n 2 Instituts Carnot. n 9 plateaux techniques. n 22 cellules de transfert. n 44 start-up en activité.
Comment marche Aquitaine Valo concrètement ? n
Effectue des conférences et des séminaires sur l’importance du brevet, comment ça marche, et comment monter une entreprise ? n Participe aux journées des écoles doctorales pour essayer de dénicher les bons projets pour un transfert technologique.
Édition 2010
Édité par
Sur la base d’un travail réalisé pour