Photo giuliobarrocu
(suit de la page 9) Un thème qui revient dans «Heaven Knows I’m Miserable Now» (2012) où le mannequin personnifie la crise du monde des jeunes, désespéré par le manque de travail et tente d’interagir avec les citoyens de sa ville qui défilent impassiblement devant son présent misérable. L’élément de crise est également décrit dans le projet «La Questione del Latte in Sardegna» (2012) une image née de l’imagination de l’auteur après avoir vu la marche du mouvement des bergers à Cagliari pendant 2011. L’image se veut une provocation commerciale... ou utilise le langage des mass media et de l’image «créative» pour attirer l’opinion publique sur un problème prioritaire pour le territoire de la Sardaigne. En août de la même année, il était à Berchidda pour le festival JAZZ de Paolo Fresu, et après avoir filmé divers artistes pendant leurs performances, ses photos ont trouvé place sur les sites web de Bill Frisell et Anja Lechner. En avril 2013, il est revenu examiner l’aspect de la psychologie avec une exposition solo intitulée ALONE organisée par la Bartoli-Felter Art Foundation et Pamela Sau à l’Espace SUONI E PAUSE de Cagliari. Dans le projet ALONE combine pour la première fois photographie et installation, chargeant de sens les matériaux et les photos avec lesquels ils sont assemblés. L’œuvre «Moving colors in my mind» rappelle conceptuellement une condition existentielle typique de la vie moderne : la solitude, l’isolement, l’enfermement dans les murs de la maison, la concentration de l’attention sur des éléments apparemment insignifiants sont les symptômes d’une dépression latente. Réassocier les formes, la couleur d’un objet, la texture d’une surface à une sensation ressentie... le souvenir d’un état d’esprit. Ces natures mortes troublantes capturent visuellement des moments où l’homme reste comme hypnotisé et où l’esprit le conduit ailleurs, comme un remède pour s’évader transitoirement de la vie concrète. Metropolis explore la réalité urbaine. Un ziqqurat imposant où l’homme dialogue avec les structures architecturales, ponctué de photographies métropolitaines abstraites. Une mosaïque unique de formes dans laquelle apparaissent les aspects et les contradictions de la société capitaliste. En octobre 2013 il participe avec l’œuvre INNER WAR au collectif «War, peace, free» organisé par Wake Art à Cagliari pour l’anni-
versaire des 70 ans des bombardements sur la ville de Cagliari. L’œuvre est une installation qui fournit une description de l’aspect conceptuel entre le macro cosmos du monde et le micro organisme de l’être humain. Dans le contexte de la définition de la guerre dans son sens le plus commun et le plus générique, INNER WAR explore, par le biais d’une vidéo d’art encastrée dans un globe terrestre, le thème des maladies auto-immunes, «véritables guerres à l’intérieur du corps humain» qui englobent toutes les personnes dans le monde qui en sont affectées. Partant d’une expérience personnelle, l’artiste tente de mettre en évidence ce type de guerres internes que chaque malade doit combattre avec son propre corps, car il est «généré» par son propre organisme, en décrivant les thèmes de la GUERRE «interne» .... et de la PAIX «interne» ...et le désir de LIBERTÉ. Partant d’une similitude entre la façon dont les bombes du bombardement de Cagliari en 1943 ont vu les hommes de la ville et les médicaments vus comme des «bombes» par le corps de la personne qui génère et souffre d’une maladie auto-immune, le voyage vers la dévastation de son propre corps conduit à un champ de guerre où les lacérations de la peau représentent les bombardements de la
guerre. Le thème de la PAIX est abordé avec la revanche d’une condition de transformation et de renaissance... d’une personne «malade» à une personne qui «revient à la vie» avec une essence et un amour limpides. Enfin, le thème de la LIBERTÉ est décrit avec folie et auto-ironie par l’artiste dans un autoportrait de moments de vie vécus avec une légèreté « forcée « et « forte « du désir de revenir à être libre de faire ce qu’il veut... même simplement chanter une chanson. D’avril à juillet 2014, il a participé au projet d’art public Eureca! «The People Experience» réalisé par l’agence Prospekt de Milan, qui implique les photographes internationaux George Georgiu et Vanessa Winship dans une résidence d’artiste. De cette expérience est né le projet «Direzione Colle San Michele», un documentaire sur les quartiers d’Is Mirrionis et de San Michele. En août, il participe au festival Alig’Art - Futuro Interiore, festival de la récupération durable, présente l’œuvre FermoImmagine, le futur front d’Instagram, focalisant avec une lentille et des images de son profil instagram l’attention de l’utilisateur sur la récupération du temps à l’ère de l’économie des réseaux sociaux. Cette même œuvre est accueillie à
Paris dans une exposition à l’atelier Henry Pinta sous le commissariat de Marie Amélie Anquetil les 13 et 14 novembre 2014. Fév 2015 - Nov. 2016 : Projet Nos génocides - Le voyage dans la mémoire - Art participatif sur les génocides du 900’. Conçu et produit par Giulio Barrocu, organisé par Sardonia Italia, sous le patronage de Comune di Cagliari, Save the Children Italia et Unicef Sardegna. «Direzione Colle San Michele» un documentaire sur les quartiers de Is Mirrionis et San Michele. phie, un projet sur la solitude de l’être humain dans la métropole. Titre de l’œuvre TWINS MIRROR. Un projet photographique sur la psychologie somatique. En 2016 il organize en qualitè de président de Sardonia Italia l’exposition des oeuvres de Camille Revel, 52 éléments entre peinture sur bois et scultures exposées au Lazzaretto di Cagliari Sant’Elia et à la Mèdiathèque de la Méditerranée. En 2017 dans le meme cadre organise l’exposition des oeuvres de Sophie Sainrapt au Lazzaretto di C agliari Sant’Elia en coproduction avec Sardonia France dans la suite de la série «Cagliari je t’aime». Canaux sociaux Fb Tw Ig : Ourgenocides, Sardonia, Cagliari je t’aime. www.facebook.com/giulio.barrocu