Le Courrier de la Gueoula n°897

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Une élection miraculeuse

Ils ont vécu ce Miracle

Les réponses du Rabbi, roi Machia’h, par le canal des «Igueroth-Kodech», sont très précises. Parfois, et à cause de notre courtesse de vue, nous ne le percevons pas instantanément. Et ce n’est qu’au bout d’un certain temps que nous découvrons à quel point la réponse était précise… est ce que nous relate le Rav Chemtov Abravia, enseignant au Talmud-Torah «TsivothMéna’hem» à Kyriath-Chemouel, un quartier de ‘Haïfa : «Cela s’est passé cette année, le mercredi 3 Chevat, à la fin du cours. J’étais occupé à tout ranger avant la sortie de la classe, lorsqu’on entendit un crissement de freins accompagné d’un bruit de choc effrayant. Je sortis en courant vers la chaussée, et découvris un spectacle terrible : un taxi était arrêté au milieu de la voie, et devant lui le corps d’un élève étendu sur le sol.A ses côtés le père de l’enfant, qui tentait de faire ce qu’il pouvait. Aucun doute quant à l’identité du père, il s’agissait de David Marciano, un homme de bien, célèbre dans notre communauté. Cet homme avait été amputé des deux mains, à la suite d’une explosion dans l’usine d’explosifs où il travaillait. Le fait même qu’il soit resté vivant, malgré la forte déflagration, était un miracle en soi. Pour le moment, il essayait de soulever son fils Ména’hemMendel ‘Haïm avec ses deux prothèses, ce qui ajoutait encore au caractère déchirant de la scène. Je pouvais deviner ce qu’il ressentait à cet instant. David et son épouse avaient attendu dixhuit ans que s’accomplisse la Béra’kha du Rabbi, roi Machia’h, en l’occurrence la naissance de cet enfant… L’ambulance arriva à ce moment et l’enfant fut prestement emmené, avec son père, à l’Hôpital Rambam. Encore secoué par l’événement, je rentrai rapidement à l’école, où je rédigeai une lettre à l’intention du Rabbi, roi Machia’h, où je racontais ce qui était arrivé, et où je demandais le sauvetage de l’enfant. J’étais également inquiet pour le père, s’il survenait le pire, D-ieu préserve… La réponse m’apparut dans le volume 6, aux pages 344-345, lettre 1849. Celle-ci traitait du caractère particulier de l’année de Hakhel (rassemblement), au cours de laquelle tout le peuple d’Israël, «hommes, femmes et enfants, montaient au Temple de Jérusalem, pendant ‘Hol-Hamoêd Soukoth, pour entendre le roi donner lecture de la Torah» (le mot «enfants» était en caractères gras). Je ne voyais pas le rapport évident avec ma demande, si ce n’était la bénédiction générale à la fin de la lettre, mais j’y décelais néanmoins le rappel d’être chez le Rabbi, roi Machia’h, comme il convenait d’être auprès du roi lors de l’année de rassemblement. Les heures passaient, au cours desquelles j’appris que l’enfant avait subi des examens approfondis, qui révélèrent un extraordinaire miracle. On apprit que le conducteur du taxi avait réussi au dernier instant à stopper son véhicule, et que seul un rétroviseur s’était détaché et avait frappé l’enfant à la tête! Le soir même, Ména’hem-Mendel ‘Haïm fut renvoyé chez lui, sain et sauf, D-ieu en soit loué. Cette bonne nouvelle fut suivie d’une autre, lorsque j’appris ce même soir que j’étais le gagnant du tirage au sort organisé par le Réseau des Ecoles ‘Habad. Le prix en était un billet d’avion

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pour partir chez le Rabbi, roi Machia’h. Ce tirage prévoyait également un élève de ma classe, mais, pour des raisons techniques, il avait été repoussé au lendemain pour les enfants, et le père de l’enfant gagnant recevrait la moitié du montant de billet. A l’énoncé de cette information, j’étais en proie à la plus vive émtion. J’envoyai un message téléphonique à tous les parents de mes élèves pour les informer du «goral» du lendemain, et je préconisai que chaque enfant prenne mentalement une bonne résolution, pour constituer un réceptacle à la bénédiction. Le fils de David Marciano prit également une bonne résolution, celle d’apprendre par cœur toutes les michnayoth du traité Midoth. Le lendemain, le tirage se déroula en présence de tous les élèves, et l’émotion atteignit son comble lorsqu’on apprit que l’heureux élu était Ména’hem-Mendel ‘Haïm, qui recevait le privilège de partir, accompagné de son père, chez le Rabbi, roi Machia’h, conformément à la Béra’kha que j’avais reçue à son sujet».

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Lumières du Chabbath

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25 & 26 Nissan 5777 Entrée : 20h33 - Sortie : 21h44

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L’Hebdomadaire qui remet les pendules à l’heure ... de la Délivrance

Du 20 au 27/04/2017

La semaine qui vient fera revenir vers nous, avec insistance, la date du 28 Nissan, et la demande toujours présente du Rabbi ce jour-là: «Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour faire venir le Machia’h dans la réalité concrète!!»…

Aujourd’hui, après minuit! Sur un plan plus particulier, nous vivons les deux périodes pendant le mois de Nissan.

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orsque nous avons lu la Hagadah, les deux premiers soirs de Pessa’h, celle-ci posait la question: «Cette Matsa que nous mangeons, quelle en est l’origine?». Et la Hagadah répondait que notre Matsa trouve son origine dans la pâte préparée par nos ancêtres pour la route, qui n’eut pas le temps de lever, car ils étaient pressés de la cuire, tant il leur était impossible de s’attarder en Egypte. La ‘Hassidouth s’étonne de cette explication, qui attribue le commandement de consommer la Matsa à une galette « accidentelle » qu’un délai plus long eut transformé en pain levé, alors qu’il eut été plus simple de la rattacher aux azymes que D-ieu ordonna de confectionner et de manger avec l’agneau avant minuit en Egypte. Et elle répond qu’il existe deux sortes de Matsoth, celle d’avant minuit et celle d’après, symbolisées respectivement par deux orthographes de ce mot. La première est défective, le «vav» (pour le son ô de «Matsoth») étant absent, la seconde s’écrit pleinement (avec le «vav»). Cette lettre étant le symbole graphique de la connaissance, qui relie comme un segment de droite la source de la sagesse à son récepteur, il faut en déduire que la Matsa, symbole de l’humilité, peut être porteuse de connaissance ou non. Et nous constatons qu’effectivement les mentions des Matsoth par la Torah tiennent compte de cette différence : celles qui concernent les Matsoth à consommer en Egypte (avant minuit) sont toutes porteuses de ce manque, car la connaissance de la présence et de l’action de l’E-ternel, concrétisées par la mort des premiers-nés égyptiens, ne s’était pas encore révélée, et l’humilité nécessaire (la Matsa) était celle de l’ignorant. Lorsque la connaisance du Créateur manque, il faut surveiller constamment cette humilité, car on peut à tout moment tomber dans les pièges de l’impulsion au mal par crédulité :

«Vous surveillerez les Matsoth» dit le Texte, afin qu’elles ne fermentent pas (afin que ne s’y mêle pas l’orgueil, symbolisé par le levain). En revanche,les Matsoth que nos ancêtres cuisirent à la hâte pour la route (après minuit) n’avaient pas levé, et ces Matsoth sont toutes mentionnées avec une orthographe pleine, car la connaissance qu’ils avaient eue de l’Action divine avait entrainé une humilité sans risque, comparable à celle que l’homme acqiert après l’expérience de D-ieu, et celle-ci ne nécessite plus de surveillance, car elle ne deviendra jamais «‘Hametz» (fermentée par l’orgueil). Cela explique que la Hagadah rattache notre Matsa à celle que nos ancêtres cuisirent après minuit, car nous avons tous reçu la Torah , la Révélation de l’Infini, au Sinaï, et notre humilité envers D-ieu doit témoigner de cette connaissance. Nous nous situons depuis 3329 ans à la période d’après minuit.

Le 11 Nissan 5662 (1902), D-ieu nous donna l’immense privilège d’accueillir sur cette terre la personne du Libérateur, le Rabbi. Mais cet acte de Bonté du Créateur, de même que toute la première période d’activité du Rabbi pour édifier en ce monde les conditions de la Délivrance, furent réalisés d’en-haut, sans que cela ne nous touche profondément, inconscients que nous étions de cette lumière pourtant proche de nous. C’est cette inconscience qui explique que nous n’avons pas compris le sens du retrait visuel du Rabbi, malgré le fait que sa présence est encore plus forte et plus proche aujourd’hui qu’auparavant. Mais cette inconscience doit être accompagnée par des règles sévères d’obéissance et de confiance en ses dernières directives entendues, sans quoi le ‘Hametz nous guette. Sans une surveillance de tous les instants, l’orgueil nous emporte et nous devenons le jouet de théories intellectuelles erronées sur le rôle des ‘Hassidim, quand ce n’est pas la recherche des suffrages du milieu ambiant. C’est pour préparer l’instauration de la deuxième période que le Rabbi s’adressa à tous le 28 Nissan 5751, dans la seconde période de de ce mois (après minuit) faisant savoir que son action personnelle avait atteint son but, et que devait commencer la seconde phase, où nous devons nous mettre en route par nos propres moyens, pour installer le Machia’h dans la réalité quotidienne. Si beaucoup furent surpris de ce changement de programme, d’autres s’entêtèrent à appliquer ce programme. C’est à ces entêtés que nous dédions cet article: « Courage» leur disons-nous, «minuit est passé, le matin va poindre et celui-ci verra notre libération de cet exil, en rangs disciplinés derrière le Rabbi, notre Libérateur».


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Une distinction subtile

D e l a To r a h d u M a c h i a ’ h

Notre Sidra s’ouvre sur la description des événements et des rites qui eurent pour cadre le Tabernacle, lors du 8 ème jour de son inauguration. A ce moment, la gloire Divine emplit le Sanctuaire pour y résider dorénavant en permanence, à chaque étape de la pérégrination des enfants d’Israël. est ce 8ème jour qui donne son nom à toute la Sidra (Chémini : «le huitième »), et ce chiffre symbolise tout ce qui est surnaturel, contrairement au chiffre 7, qui désigne la dimension naturelle, et tout ce qui entre dans un cadre créé. Il s’agit donc d’une transcendance absolue, en face de laquelle on ne peeut concevoir aucune possibilité négative ou mauvaise. Or, dans la même Sidra, nous rencontrons un ensemble de lois traitant des signes distinctifs entre les animaux «purs » dont nous pouvons consommer la chair – et ceux qui nous sont interdits (les «impurs»),et nous apprenons ainsi à distinguer entre le pur et l’impur, selon la terminologie du verset. La question viendra naturellement à l’esprit : Etait-il opportun, dans une section où le début nous élève à de telles hauteurs de transcendance et de sainteté, de nous enseigner à distinguer ce qui définit l’impureté et la sépare de la pureté?

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Des différences très fines

Mais Rachi, à travers son commentaire, nous met sur la voie, lorsqu’il explique que cette distinction, dont il est question dans le verset, s’applique à des sujets très fins, à des notions très proches, qu’il est difficile de distinguer. Ainsi, dit-il, les lois de la Ché’hittah (l’égorgement) stipulent qu’il est nécessaire de trancher la majeure partie de la trachée-artère et de l’œsophage, pour que l’abattage soit «cacher». Or, certains cas extrêmes, où il s’agit d’un petit volatile, ne laissent pas une grande différence entre la moitié des dits canaux et leur majeure partie, et la conformité selon la loi se distinguera de l’interdit par un espace de l’épaisseur d’un cheveu. C’est ce qu’entend la Torah lorsqu’elle écrit «pour faire la distinction entre l’impur et le pur». Par conséquent, lorsque la différence est si fine, il faut une force, une aptitude particulière, venant de D-ieu, pour la déceler. Une telle qualité n’est pas nécessaire lorsqu’il s’agit d’éléments bien séparés, qui n’offrent pas matière à doutes. C’est seulement dans le cas où les différences sont subtiles, et où le même geste a pu déterminer conformité ou interdit, que l’homme ne pourra plus compter sur ses propres aptitudes, et qu’il aura besoin d’un talent provenant d’en-Haut.

Sous une tunique de sainteté

L’une des pratiques utilisées par le Yetser-Hara («l’impulsion au mal ») est de se travestir parfois d’une «tunique de sainteté». C’est ainsi qu’il s’exprimera avec des arguments légaux, pour tenter de séduire l’homme et l’amener à accomplir ses volontés. Cette pratique engendra des situa2

tions que l’homme ne sera pas toujours capable d’affronter. En effet, lorsque celui-ci est conscient qu’il se trouve devant une transgression nette de la loi, il lui est relativement facile d’en repousser la tentation. En revanche, lorsque cette transgression est déguisée en bonne action, il peut être difficile de faire la distinction entre le pur et l’impur. Le conseil le plus avisé, pour être sauvé de telles situations, sera d’accéder à la «huitième dimension, Chémini»: tant qu’il reste conditionné aux lois du monde et de la nature, le Yetser-Hara peut le faire trébucher et l’attirer sur son terrain. C’est seulement s’il se lie à Celui qui transcende toutes les natures – cette «huitième dimension» dont il est question ici – qu’il saura faire la distinction entre ses différents élans, dont les différences sont parfois imperceptibles.

Une sensibilité profonde

Ce lien avec D-ieu doit être si puissant que même l’intellect ne puisse, par ses arguments, l’en détacher. Il est nécessaire de disposer d’une sensibilité profonde, pour déterminer sans erreur où se situe la Volonté Divine. C’est que l’homme doit être lié, uni, à la «huitième dimension» pour pouvoir détecter le mal, même lorsque celui-ci se dissimule derrière le masque de la bonne action. Tout cela explique pourquoi c’est dans la Paracha Chémini qu’il est question de la distinction entre l’impur et le pur: c’est de D-ieu Seul, la «huitième dimension», celle qui se révélera lors de la Délivrance prochaine, que nous recevrons la force de détecter les finesses du mal, et d’en venir à bout, définitivement. (Adapté du «Likoutei-Si’hoth», volume 7)


La Guéoula en Questions

Sur le Seuil de la Délivrance

ès le début du conflit consécutif à l’invasion du Koweit par les troupes irakiennes, et au sein de la panique engendrée par la crainte d’une généralisation de ce conflit, une voix différente s’était fait entendre, celle du Rabbi de Loubavich. Citant le Midrach «Yalkout Chimoni», qui avait prophétisé la révélation du Machia’h lorsqu’un conflit exactement identique à celui-là éclaterait, le Rabbi entreprit d’apaiser les esprits, en montrant aux habitants du Pays d’Israël qu’ils n’avaient rien à craindre, et il commença surtout à annoncer et à faire connaître l’imminence de la Délivrance…

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La proclamation de la Royauté en public (suite de la narration de Rav David Na’hchon) Soudain le secrétaire me fait énergiquement signe des deux mains de monter. Je comprends que la confirmation que j’attendais vient de m’être donnée. Je m’approche de l’estrade, tout en soufflant à Avi Taub : «Viens avec moi. Nous avons tout fait ensemble, alors..», et Avi m’emboite le pas, pendant que Chmarya Harel vient se mettre de l’autre côté. Le Rabbi nous regarde arriver, et il remplit un demi-verre de ma bouteille, pour moi, pour Avi et (après avoir demandé s’il est avec nous) pour Chmarya aussi. Nous nous taisons tous, l’assemblée nous regarde et retient son souffle… Je vais raconter ce qui se passa par la suite en me référant à ce qu’on me raconta, car «je n’étais plus sur terre» à cet instant. Je me tenais à la droite du Rabbi, Avi derrière moi et Chmarya en face de moi. Je lève la tête et fais ma proclamation en Yiddish: «Du fait qu’il y a eu récemment des décisions prises par des Rabbanim et des Tribunaux du peuple d’israël, disant qu’est arrivé le temps

de la Délivrance, et plus récemment encore des décisions disant que le Rabbi est le roi Machia’h et qu’il doit se révéler et délivrer le peuple d’israël,… par conséquent, nous acceptons sur nous la royauté du Rabbi, roi Machia’h, pour exécuter tout se qu’il demandera de nous, avec abnégation. Et c’est pourquoi nous proclamons tous: «Que vive à jamais notre Maître, Guide et Rabbi, le roi Machia’h!» Qui nous a fait vivre, exister et atteindre ce moment J’ai entendu plus tard que le Rabbi avait souri trois fois lorsque je disais qu’il était le roi Machia’h, et que c’était un sourire large qu’on ne lui avait pas vu souvent. Des trois fois où je clamai «Ye’hi Adonénou… », la première le fut d’une voix forte, et seule une petite partie de l’assemblée le répéta, car tous étaient stupéfiés, ne pouvant s’imaginer une telle chose. Aujourd’hui, cela semble naturel, mais à ce moment cela était tout bonnement stupéfiant. Chmarya répéta lui aussi à voix haute. Le deuxième «Yé’hi» fut répété par une fraction plus large de l’auditoire, et le troisième le fut par tous, qui répétèrent à plusieurs reprises «Yé’hi, Yé’hi» (comme le font les enfants après la récitation des 12 Pessoukim), puis ils chantèrent spontanément «Yé’hi Adonénou» sur l’air de «‘Hayalei Adonénou», et avec une grande ferveur. Le Rabbi sourit très largement, de la manière que j’ai mentionnée plus haut. Le Rabbi avait dit peu avant que ce Chabbath Tazria-Metsora, et encore avant Min’ha, serait la naissance et la révélation du roi Machia’h, de telle sorte que tous pourraient clamer la Bénédiction «Chéhé’héyanou Vékiyemanou Véhiguiyanou Lizman Hazêh» («…qui nous a fait vivre, exister et atteindre ce moment»). On peut imaginer à quel point ce moment était providentiel, et j’avais planifié le fait de clamer «Chéhé’héyanou», mais l’émotion de l’instant où je me suis trouvé devant le Rabbi me le fit oublier. J’eus quand même la présence d’esprit de dire «Lé’Haïm» au Rabbi, et il me répondit par un «Lé’Haïm Vélivera’kha» (Pour la vie et la Bénédiction) d’une voix forte. il me reste le souvenir visuel de ce large sourire par lequel s’exprimait sa joie pendant tout le temps que je clamais ma proclamation. J’étais heureux d’être sorti vivant de ce moment d’émotion intense, après lequel j’allais m’asseoir sur un banc. Je titubais et Avi me soutenait pour éviter que je ne tombe.Arrivé en-bas, je me souvins de mon intention première, et je clamai la Béra’kha «Chéhé’héyanou…Lizman Hazêh». J’entendis une personne répéter cette Béra’kha (il s’agissait de Bérel Lipsker), et après la fin de ce Farbrenguen, nombreux furent ceux qui la répétèrent. Je me souviens que cette euphorie, cette joie, étaient indescriptibles. (à suivre) 3


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