Le Courrier de la Gueoula n°904

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Lumières du Chabbath

CHELA’H

22 & 23 Sivan 5777 Entrée : 21h38 - Sortie : 23h02

904

L’Hebdomadaire qui remet les pendules à l’heure ... de la Délivrance

Du 15 au 22/06/2017

Cette anecdote dont l’enseignement est fondamental, comme tout ce qui se rapporte au Rabbi, roi Machia’h, mérite d’être rapportée, bien qu’avec quelque retard…

Sans prévenir ous sommes au 770, la Maison d’étude et de prière de notre Maître, le Chabbath qui suit la Fête de Chavouoth 5751 (1991). Tout indiquait un Chabbath «normal», réglé selon l’ordre en usage depuis des décennies, et particulièrement en cette année de prodiges et de merveilles, désignée par le Rabbi comme «l’année où le roi Machia’h se révèle». Après la Téfila du matin, la grande réunion publique (Farbrenguen) avait commencé à 13 heures 30, et s’était terminée vers 16 heures, suivie de la Téfila de Min’ha. Après que le Rabbi soit remonté dans son bureau, l’assemblée des fidèles commença à sortir, chacun vers sa maison, pour y prendre le repas de Chabbath, et ne restèrent qu’un nombre réduit de ‘hassidim, qui terminaient leurs prières ou se consacraient à l’étude. Au fil des minutes, ces derniers rentrèrent également dans leurs foyers, et la grande salle du 770 fut pratiquement vide, à l’exception de quelques isolés.

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Et soudain, quelques minutes avant le coucher du soleil, se produit un événement incompréhensible, qui va laisser dans les esprits une empreinte puissante et inoubliable. A la porte de la grande salle d’étude, apparaît, sans information préalable, le Rabbi, roi Machia’h en personne, son Sidour dans la main droite, un «Kéli» plein d’eau dans la gauche, et une serviette à ce bras. Il se dirige vers l’est de la synagogue, zigzaguant parmi les bancs en désordre, et son saint visage reflète une expression sérieuse et concentrée. Le public clairsemé, composé surtout de jeunes gens, est cloué de stupeur, et la panique s’empare de tous les présents. Le Rabbi est arrivé à proximité de l’Arche Sainte, il pose le «Kéli» sur la tribune et demande une cuvette pour procéder à l’ablu-

tion, ce qui lui est immédiatement apporté. Le Rabbi s’asseoit, et reçoit une ‘Halah que lui apporte l’un de ses secrétaires, puis commence le deuxième Farbrenguen de ce Chabbath pas comme les autres. Entretemps, la nouvelle s’est répandue au-dehors, et des centaines de personnes affluent au 770. En peu de temps, la salle est comble et la pression est énorme. A la fin de cette réunion, et après la Téfila du soir, le Rabbi distribue le vin de la bénédiction (Kos Chel Bera’kha) pendant des heures à toute l’assemblée.

C’est de cette façon qu’il se révélera

La question que cet événement laissa dans les esprits: «Pourquoi cela se passa t-il ainsi, sans prévenir et sans avertir? Les choses auraient pu être organisées de manière plus correspondante à l’honneur et au respect dû au Rabbi! Et la réponse jaillit, encore plus évidente: c’est ainsi qu’arrivera la révélation du Machia’h! L’événement n’a été qu’un rappel de la nécessité pour nous d’être prêts à

chaque instant, exactement comme l’exprime le prophète Mala’khi: «Et soudain, il viendra dans son palais, le maître que vous attendez». Il n’y aura pas d’autre confirmation, nous devons être prêts, au fond de nous-mêmes, à cette réalité. Nous avons ainsi reçu le message en son temps et nous sommes prévenus. Chaque instant qui passe nous confirme que nous sommes plus proches de cet instant tant désiré. Est-il possible de hâter encore ce moment? Certes, en prenant sur nous de réaliser ses saintes directives, comme celle d’étudier encore plus de Torah, et surtout les sources constituées par la ‘Hassidouth, faire vérifier les Téfiline et les Mézouzoth (si cela n’a pas été fait dans les douze derniers mois), et évidemment la diffusion de l’imminence de la Délivrance et de la présence concrète du Libérateur. Le tout dans un esprit de joie et d’enthousiasme, sachant que la Délivrance véritable et totale va survenir inopinément… …sans prévenir !


BéHAALoTE’KHA

A propos de la Ménorah

D e l a To r a h d u M a c h i a ’ h

«Le Rambam a lui-même dessiné de sa sainte main la forme de la Ménorah du Beth Hamikdach (le Candélabre du Temple de Jérusalem). Rambam a lui-même dessiné de sa sainte main la forme de la Ménorah du Beth Hamikdach (le Candélabre du Temple de Jérusalem). Ce dessin présente des différences avec ceux qui sont généralement diffusés : les six branches latérales de la Ménorah sortent de la tige centrale de façon oblique (comme dans un épi de blé) et non de façon arquée, en demi-cercle, comme cela est représenté habituellement. Nous aurions pu penser que le Rambam a dessiné la Ménorah de cette façon avec le souci de simplifier le schéma. Mais son propre fils. Rabbénou Avraham écrit que «les six branches…qui sortent du corps de la Ménorah… sont droites comme mon père l’a dessiné luimême. Elles ne sont pas arquées comme d’autres les représentent».

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Dans son commentaire, Rachi explique également: «Les six branches sortent de façon droite et sont dirigées vers le haut». Pourtant, dans son ouvrage «Maasseh ‘Hochev», l’auteur du «Michnath-‘Hassidim» écrit que les six branches sont arquées! C’est qu’il se base sur une analyse précise du Rambam qui écrit que les branches de la Ménorah «sortent de la tige centrale et montent», et il en déduit que les branches étaient incurvées vers le haut. De son côté, l’auteur du «Hokhmat HaMishkan» écrit «qu’il lui semble que les branches de la Ménorah sont légèrement courbées vers le haut». Or, si le «Maasseh ‘Hochev» considère que les branches de la Ménorah étaient incurvées, en se basant sur les écrits du Rambam, c’est parce que celui-ci n’a pas écrit clairement dans son ouvrage que les branches de la Ménorah étaient droites. Actuellement, nous possédons un dessin de la Ménorah exécuté par le Rambam lui-même : ce dessin est d’autre part authentifié par son fils. Nous sommes donc obligés de conclure que la véritable forme de la Ménorah est bien telle que le Rambam l’a dessinée : les six branches latérales sont droites ! Il semble évident que si le «Maasseh ’Hochev» et le «‘Hokhmat Hamishkan» avaient pu voir eux même le dessin du Rambam et lu l’authentification de son fils Rabbénou Avraham, ils auraient écrit qu’il n’y a aucune discussion sur la forme de la Ménorah : les six branches latérales étaient bien droites»! «Il est donc temps de réparer l’erreur trop répandue : il faut à chaque fois dessiner la Ménorah avec des branches droites. Il faut également préciser que la représentation de la Ménorah avec des branches incurvées provient de la sculpture du bas-relief situé à Rome. Cette sculpture fut réalisée par des non-juifs (vraisemblablement avant le retour de Titus), et figure sur l’arc-de-triomphe de ce dernier 2

(que son nom soit effacé!) Il faut avoir à l’esprit que cette forme donnée à la Ménorah n’est absolument pas exacte. Cette sculpture fut réalisée pour mettre en valeur la conquête des Romains et leur domination sur les Juifs (à D-ieu ne plaise!), concrétisée par un symbole dont les branches sont courbées. A plusieurs endroits, ils s’empressèrent de graver les mots: «Judea capta», la Judée captive, et à plusieurs époques, ils obligèrent les Juifs à venir devant cet arc-de-triomphe, pour leur faire lire ces mots, «la Judée captive», afin de les humilier. La représentation de la Ménorah avec des branches courbées doit donc provoquer notre cri de détresse, face à cette humiliation. Il s’agit par ailleurs d’un avis contraire à ceux de Rachi et du Rambam. Le but de la représentation de la Ménorah, telle qu’elle figure à Rome, étant d’humilier les Juifs, il faut absolument s’en désolidariser et inciter les institutions juives à la rectifier»! (Si’hoth des Chabbath Mattot-Massei, Dévarim et Roch ‘Hodech Elloul 5742)


CHELA’H

Un avant-goût de l’unité future D e l a To r a h d u M a c h i a ’ h

Notre Sidra est consacrée dans sa quasi-totalité à l’épisode des «explorateurs » envoyés par Moché pour faire un rapport sur le pays de Canaan, en vue de sa conquête par Israël…

De

manière semblable, la «Haftara» rapporte l’envoi de deux explorateurs par Yéhochoua, au moment de la conquête effective du pays, et les Midrachim révèlent que ces deux hommes étaient Calev

et Pin’has. En ce qui concerne le premier, on peut comprendre son choix, car il était le seul survivant – en-dehors de Yechoua – des premiers «explorateurs», qu’avait envoyés Moché, et il était désigné, plus que tout autre, pour cette mission sacrée. Mais quant au second, Pin’has, petit-fils du Grand-prêtre Aharon, et par conséquent membre de la tribu de Lévi, une tribu qui ne prenait pas part aux guerres, pourquoi fut-il choisi pour explorer le pays, en vue de sa conquête ?

Un partage en treize parcelles

La clé de cette difficulté réside dans l’explication de la Guémara (BabaBathra 122-a), qui (sur le verset 31, chapitre 48 de Ye’hezkel, traitant du «Portique de Lévi» dans le Temple du futur), commente : «la terre d’Israël sera (dans l’avenir) divisée pour treize tribus», ce qui signifie que la tribu de Lévi recevra, elle aussi, sa parcelle du Paays. Jusque-là, cette tribu n’avait pas eu le privilège de pouvoir occuper une part du pays d’Israël, ni de participer au butin des différentes guerres de conquête, parce qu’elle avait été séparée pour être réservée au Service de Dieu, ainsi que pour être le corps enseignant du peuple, chargé d’éduquer celui-ci dans les Lois et les Jugements de la Torah. C’est pourquoi ils étaient écartés de tous les usages du monde, de ses combats et de ses profits… pour être «l’armée de D-ieu», comme Lui-Même le leur déclare : «Je suis ta part et ton héritage» (Bamidbar 18,20). En revanche, dans les temps futurs, où abonderont la connaissance de D-ieu, la sagesse et la vérité…et où l’occupation du monde entier consistera uniquement à connaître D-ieu, comme il est dit «la terre sera emplie de la connaissance de l’E-ternel, comme l’eau recouvre le fond de la mer» (Yéchaya, cité par Rambam à la fin du Michneh-Torah), il n’y aura nulle nécessité à séparer la tribu de Lévi d’un monde au sommet de la perfection, et elle pourra par conséquent recevoir sa part du Pays. Il est opportun d’ajouter que le partage en treize parcelles portera la marque de l’unité, et non de la division, ce qui est indiqué par le nombre 13, qui est la valeur numérique du mot «E’had» (Un). Ce partage futur, en effet, sera réalisé par l’Eternel en Personne, et sera empreint de l’Unité la plus par-

faite. Contrairement aux partages actuels, où l’un reçoit un champ de céréales mais pas un verger, l’autre un verger mais pas un champ de céréales, le partage du temps futur fera en sorte que tous auront en même temps «la montagne et la vallée» (Talmud-Baba-Bathra, cité plus haut).

L’explication profonde

La raison de cette différence réside dans le fait que l’affinage de la matière du monde est réalisé au moyen de la révélation d’une dimension du Divin qui possède une relation avec les critères du monde, et c’est pourquoi cette dimension s’adapte aux divisions qui caractérisent ce monde. Dans le futur, en revanche, et après l’achèvement de l’affinage de la matière, se révélera une autre dimension du Divin supérieure à toute division, celle de l’Unité parfaite. Celle-ci s’accomplira par le canal de l’unité d’Israël, dont les individus auront atteint le niveau de la tribu de Lévi, comme l’enseigne le Rambam (fin des «Lois de la Chmitta et du Yovel») : «Pas seulement la tribu de Lévi, mais tout homme…qui se portera généreusement vers le Service… sera élevé vers le Saint des Saints, D-ieu sera sa part et son héritage, et cela pour l’éternité…comme Il en avait conféré le privilège aux Cohanim et aux Léviim». Il est même possible de déceler cette différence dans la perfection des temps futurs, entre une situation (une période) désignée par la première partie du verset: «Et la terre sera emplie de la connaissance de D-ieu», citée par Rambam dans les «Lois de la Téchouvah» et la fin du même verset «… comme l’eau recouvre le fond de la mer», dont l’ajout se trouve à la fin des «Lois des rois». La première partie du verset évoque une «terre emplie de connaissance de D-ieu», il s’agit d’une dimension dans la Torah qui pourra s’adapter à la réalité terrestre. Au-delà de celle-ci, une autre dimension, «…l’eau recouvre la mer», dans laquelle la réalité terrestre sera recouverte, immergée, dans la connaissance, au point que la seule réalité perçue sera que le monde n’est que la révélation de la Sagesse Divine… il n’y a rien d’autre que Lui». La préparation à cette perfection future, concrétisée par le partage en treize tribus, prit naissance au moment de l’envoi d’explorateurs, à l’époque précédant la conquête, par Yehochoua. Celui-ci adjoignit à Calev (représentant le premier groupe d’explorateurs, envoyé par Moché) le choix de Pin’has, membre de la tribu de Lévi. Cette treizième tribu préfigurait en effet l’unité qui régnera aux temps futurs : E’had (Un) totalise treize. (Si’ha du Chabbath Chela’h 5751) 3


Après sept ans d’attente

Ils ont vécu ce Miracle

Le moyen de se lier au Rabbi, roi Machia’h, par le canal des «Igueroth-Kodech» est devenu désormais une pratique généralisée…

L

es milliers de gens qui se tournent vers le Rabbi par ce moyen reçoivent chaque jour des Béra’khoth, des conseils et des directives avisés, et très souvent des issues miraculeuses à leurs

problèmes… C’est l’un de ces cas miraculeux que raconte aujourd’hui le Rav Hirsh Farber, émissaire du Rabbi, roi Machia’h, et directeur des institutions ‘Habad à Guilo, une ville à la périphérie de Jérusalem: «Il y a quelques années, s’était noué un contact entre moi et le Rav qui dirigeait la communauté séfarade de la ville. Au fil du temps, nous avions décidé, d’un commun accord, d’étudier une fois par semaine la ‘Hassidouth, et c’est ainsi qu’un cours de Tanya hebdomadaire nous réunit actuellement, depuis quelques mois Il me confia, lors de ces rencontres, que son père avait coutume d’étudier avec ses enfants, chaque Chabbath, un texte (Si’ha ou Maamar) du Rabbi, roi Machia’h. A mesure que nous étudions, il m’arrivait d’évoquer devant lui le fait d’écrire au Rabbi par le canal des «Igueroth-Kodech», et, un jour, il me déclara qu’il voulait, lui aussi, écrire au sujet d’un problème qui le faisait souffrir. Je savais que son épouse et lui espéraient un enfant, et ce, depuis plusieurs années, mais je ne connaissais pas le motif de son désir d’écrire, à ce moment. Je lui communiquai donc la «procédure» en usage pour la rédaction d’une demande, et lui proposai également de prendre sur lui une bonne résolution en matière de Torah (un complément de bonne action, qui servira de réceptacle pour la bénédiction). Après avoir écrit et introduit sa lettre, il ouvrit le volume (il s’agissait du volume 7, que je lui avais apporté). Dès qu’il prit connaissance des premières lignes, en haaut de la page, il éclata en pleurs non contenus. Devant cette réaction émouvante, je préférai le laisser seul, et sortis de la pièce. Lorsqu’il fut calmé, quelqques dix minutes plus tard, il sortit à son tour et me dit: «Je vous raconterai un jour pourquoi je n’ai pu m’empêcher de pleurer». Je n’insistai pas et ne le pressai pas, car je sentais qu’il était en proie à une véritable tempête intérieure. Ce n’est qu’après un certain temps qu’il me raconta effectivement qu’il était marié depuis sept ans, et que son couple n’avait pas encore été béni par une descendance. Ils avaient pourtant été suivis et traités pour cela, mais sans effet positif. Et ce problème était bien la cause pour laquelle il avait écrit. Il s’avéra qu’il avait ouvert ce volume 7 à la page 139, où se trouvait la lettre 1998. Les premières lignes comportaient bien l’assurance de bonnes nouvelles. Qu’on en juge plutôt: «Je viens de recevoir votre lettre…contenant le «Pidion-Néfech» (la demande de Béra’kha), et que (Béli Néder) je lirai sur le tombeau de mon maître et beau-père le Rabbi (Précédent) en un moment opportun. Et D-ieu (qu’Il soit loué) vous donnera le mérite de recevoir de bonnes nouvelles au sujet de tout ce que vous mentionnez dans ce «Pidion-Néfech»… 4

«Lorsque j’ai vu cette réponse », raconta le Rav, «j’ai senti m’envahir une vague puissante de bonheur. Je sentais avec certitude que notre demande avait été acceptée, et qu’avec l’aide de D-ieu, cette fois, la bonne nouvelle allait se réaliser». Il est d’ailleurs stupéfiant de lire que la suite de la lettre mentionnait l’adage de la Michnah disant : «Qui est le sage, c’est celui qui voit l’événement à venir (littéralement: «ce qui va naître» !) «J’ai aussi pris conscience, mais bien plus tard, que cette lettre avait un rapport avec ma fonction de Rav d’une communauté: «Avec la bénédiction pour la réussite de votre service sacré, et l’expression de mon Chalom à tous vos associés dans cette œuvre, ainsi qu’à vos disciples en général. Et, selon ce qu’enseignent nos Sages: «Et de mes élèves, j’ai appris plus que de tous les autres». Eh bien, il ne s’est pas écoulé beaucoup de temps pour que se déclarent de bonnes nouvelles au sujet de ce que nous demandions, à savoir une Bera’kha pour une naissance. Il y a environ un mois, D-ieu soit loué, notre fils est né, en un moment bon et heureux, et il fut prénommé Israël-Méir : Israël comme le fondateur du mouvement ‘hassidique, et Méir selon Rabbi Méir, Baal-Haness, car l’enfant était né le 14 Iyar, date de l’élévation de l’âme de ce Tsadik». «Que ce miracle à l’échelle individuelle soit rapidement suivi du miracle collectif de la Délivrance», conclut Rav Farber.

À l’occasion des Chelochim (30 jours) de

Méir ben Yossef

NAÏM

le jeudi 15 juin 2017

La prière de Min’ha commencera à 19h30 à la Synaguogue 21 avenue S. Marie - 94160 Saint-Mandé

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Ses enfants et ses proches évoqueront son souvenir pour le repos de son âme.


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