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Lumières du Chabbath
KORA’H
29 & 30 Sivan 5777 Entrée : 21h40 - Sortie : 23h04
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L’Hebdomadaire qui remet les pendules à l’heure ... de la Délivrance
Du 22 au 29/06/2017
Ce Chabbath est marqué par sa proximité avec le 3 Tamouz, une date terrible….en apparence.
Le Début de la Délivrance
D
ans de nombreuses Si’hoth, le Rabbi ne manque jamais de faire ressortir le caractère très important de l’événement qui marqua le 3 Tamouz 5687 (1927) et d’en dégager l’enseignement, comme s’il voulait que nous y voyions un prélude à ce 3 Tamouz 5724 (1994) où nos yeux furent – momentanément – empêchés de le contempler. En fait, on ne peut comprendre l’importance de l’événement qu’en le considérant comme une étape de la miraculeuse libération du Rabbi Précédent, à l’époque de l’enfer soviétique. Libération en plusieurs étapes, depuis celle qui le sauva de la peine capitale, jusqu’à son acquittement et son retour dans ses foyers, et au-delà, l’autorisation de quitter l’Union Soviétique avec toute sa famille. Le Rabbi Précédent fit savoir à tous, dès que sa libération fut annoncée, qu’il s’agissait d’un très grand miracle, parce qu’il prouvait qu’un Juif avait le pouvoir, dès lors qu’il manifestait la volonté de ne rien concéder en matière de Judaïsme, face aux oppositions et aux menaces, de faire plier les régimes les plus puissants et les amener à reconnaître qu’il avait désormais toute latitude de pratiquer les commandements de la Torah. Le Rabbi Précédent souligna aussi que ce pouvoir appartenait à chaque Juif, fût-il le plus simple et le plus ignorant, et que le miracle dont il venait de bénéficier inaugurait tous les miracles futurs (actuels !), préparatoires à la Délivrance finale.
Le doute cache la Délivrance
C’est dans cet esprit qu’il faut considérer ce 3 Tamouz 5687 : ce jour-là, le Rabbi Précédent fut libéré de sa cellule et envoyé en relégation dans une région éloignée. Un bannissement de trois ans, qui ne dura en fait que…neuf jours, puisque un télégramme du Soviet Suprême ordonna sa libération complète, le 12 Tamouz de cette année.
Par conséquent, sa libération partielle, ce 3 Tamouz, instaurait une situation de doute : était-ce un élargissement par rapport à la détention précédente, ou une aggravation par rapport à une situation où son cas n’aurait pas encore été tranché, et où une libération complète pouvait être une issue virtuelle ? Et ce doute, même s’il se révéla ensuite comme un prélude à la solution, était à l’époque réel, même dans l’esprit du principal intéressé.
Or, explique le Rabbi dans son analyse, le fait que la suite révéla le véritable caractère de ce jour (il avait bien été «le début de la Délivrance») signifie que ce caractère positif était déjà présent, quoique voilé par les apparences – dans ce que l’on croyait être une aggravation. L’enseignement, de la bouche même du Rabbi, roi Machia’h, s’applique à nos problèmes et à nos choix actuels, dans une extraordinaire concordance avec ce que vit notre génération : Chacun peut, en effet, penser, si un quelconque «3 Tamouz» - une situation de doute, et même une aggravation apparente – se présente ultérieurement, qu’il n’est pas obligé de le considérer comme un élargissement, comme un «début de Délivrance», puisque, la première fois, ce jour fut vécu par le Rabbi Précédent comme une aggravation. Alors, penseront certains, «pourquoi devrais-je le voir différemment?»
La confiance simple en sa parole
A cela, le Rabbi, guide de notre génération, répond que l’enseignement doit profiter des acquis de chaque épreuve: «Nous savons aujourd’hui que le 3 Tamouz fut bien le début de la Délivrance, et qu’il concerne, selon les termes mêmes de la lettre envoyée par le Rabbi Précédent, tout individu du peuple juif». Par conséquent, cette date est celle de ta Délivrance, et elle doit provoquer chez toi un «plus» dans ta façon de servir ton Créateur. Car il nous faut tenir compte des facteurs suivants : le Rabbi a publiquement annoncé, en 5751 (1991) que l’époque de la Délivrance était enfin atteinte, que toute l’œuvre de tri du bien et du mal (la raison d’être de la Création du monde) était terminée, et qu’il ne restait plus qu’à accepter le règne du Machia’h, dont il donnait un signalement de plus en plus précis. Laissant suffisamment d’indices pour que nous les comprenions, le Rabbi a fixé les repères qui déterminent la réalité, notre réalité. Car le Rabbi a choisi précisément le 3 Tamouz pour se dissimuler à nos yeux physiques, après avoir expliqué, pendant près d’un demi-siècle, que la libération devait arriver par étapes, prenant au début l’allure d’une dissimulation. Et après avoir annoncé que «nous capterons les lumières de la Délivrance sans que l’âme se sépare du corps». Il nous a chargés seulement de la mission de propager l’annonce de l’imminence de la Délivrance et de la réalité du Machia’h, car tous les objectifs antérieurs de la mission ont été atteints, comme il l’a déclaré au Congrès des Emissaires en 5752 (1991). Par conséquent, la confiance simple en sa parole, concrétisée par l’accomplissement de cette directive, est de nature à révéler immédiatement le caractère positif du 3 Tamouz, et à manifester ainsi aux yeux de tous que ce jour a toujours été le début de la Délivrance.