Le Courrier de la Guéoula n°919

Page 1

v"c

Lumières du Chabbath

TOLEDOTH

28 & 29 Hechvan 5778 Entrée : 16h50 - Sortie : 17h58

919

L’Hebdomadaire qui remet les pendules à l’heure ... de la Délivrance

Du 16 au 23/11/2017

L’événement de ce Chabbath est le Congrès international des Emissaires du Rabbi. Envoyés sur tous les continents pour être les ambassadeurs du Judaïsme, des milliers de responsables font annuellement le bilan de leur action…

Une Royauté éternelle

La

Haftarah (lecture hebdomadaire tirée des Prophètes et consécutive à celle de la Torah) nous donnait la semaine dernière un enseignement de première importance sur la relation qu’il convient d’édifier avec le Prince de notre génération. La situation du roi David était celle d’une fin de règne, le roi s’affaiblissait journellement et nul ne savait qui lui succéderait. Le plus pénible était le fait que l’un des fils du roi avait profité de l’occasion pour céder à la tentation du pouvoir. Rassemblant autour de lui quelques personnalités importantes du royaume, Adoniahou se présenta au peuple comme le nouveau monarque. L’association de Yoav, général en chef des armées de David, à cette révolution de palais suscite l’étonnement. N’avait-il pas été, et plus d’une fois le soutien principal du roi, et n’avait-il pas mis sa vie en danger pour exécuter ses ordres au long des années? A cette heure critique, où sa place aurait été aux côtés de David pour assurer la continuité de la dynastie selon le vœu du roi, il s’était positionné dans le mauvais camp, montrant qu’il lui manquait cet attachement profond, qui est supérieur à la logique de l’instant, et illustrant l’avertissement de nos Sages: «Ne sois pas sûr de toi jusqu’au jour de ta mort». En revanche, la personne qui sut vaincre l’épreuve fut la reine Batchéva, parce qu’elle avait compris que la succession dépassait le cadre des intérêts personnels pour concerner la continuité de la royauté davidique jusqu’à la Délivrance véritable et définitive. Sur les

David, comme il nous l’indique clairement dans sa célèbre Si’ha du 2 Nissan 5748.

Un lien essentiel

conseils du prophète Nathan, elle se présenta devant le roi et lui rappela sa promesse de faire régner Chelomoh après lui, assurant ainsi l’éternité de la dynastie. David confirma alors publiquement la légitimité de Chelomoh, et Batchéva, à ces paroles, fit entendre les mots qui sont devenus à notre époque la base de l’accomplissement de notre mission: «Yé’hi Adoni Haméle’kh David Léolam!» (Que vive à jamais mon maître le roi David !). Elle eut ainsi l’honneur d’être la première personne à clamer cette phrase devant le dépositaire de la royauté, un honneur que nous pouvons partager en clamant ce même souhait à l’adresse du Prince descendant de

Cette semaine se tient au «770» la réunion des émissaires du Rabbi, ceux qui, sur toute la surface de la terre, sont le bras séculier de son action pour concrétiser la Délivrance du peuple d’Israël, comme le Rabbi le leur a précisé dans son dernier message directement audible: «Il ne vous reste plus qu’une seule mission, celle de recevoir et d’accueillir dans la réalité concrète le roi Machia’h, en vue de l’instauration par celui-ci de la Délivrance complète et définitive». Des années ont pourtant passé et les émissaires ont été confrontés à la très dure épreuve d’une réalité aveugle, dont ne vinrent à bout que ceux qui étaient fortement attachés à leur mandant, au-delà de la logique et de la raison. Face aux arguments du «bon sens» qui affaiblissent les plus fermes résolutions, il ne reste qu’un seul antidote: les claires paroles du Rabbi, qui fixent toujours la réalité. Celles-ci sont toujours devant nous et nous servent de guide pour accomplir et terminer la mission ultime: Etre prêts à accueillir concrètement notre légitime Machia’h, au sein de la joie et de l’enthousiasme, et surtout tout de suite!


TOLEDOTH

La ruse au service du Bien

D e l a To r a h d u M a c h i a ’ h

L’un des moments forts de notre Sidra est la bénédiction que notre père Yits’hak donna à son fils Yaacov, et la façon dont ce dernier la reçut, après s’être fait passer pour son frère Essav… un des Maamarim (Discours) de ‘Hassidouth du Rabbi Précédent explique la raison pour laquelle il fallut en recourir à la ruse pour que Yaacov reçût ces bénédictions. Les choses, en effet, en étaient arrivées au point où les bénédictions, ces puissants influx du Bien, se trouvaient au pouvoir des forces négatives sous l’action de la ruse. En effet, des «étincelles» de sainteté étaient tombées (à cause de la faute de l’Arbre de la Connaissance, sous l’instigation du serpent, dont il est dit : «Et le serpent était rusé… » c’est pourquoi la forme employée pour leur récupération devait être, elle aussi, la ruse, comme il est dit (Psaumes 18,27) : «…et avec le pervers, sois plus fourbe».

L’

La Malédiction assumée par la Mère

Cette explication permet de comprendre également une difficulté qui surgit à la lecture des événements, tels que les raconte la Torah : lorsque la Matriarche Rivkah ordonne à son fils Yaacov d’aller recevoir les bénédictions de son père, et qu’elle lui indique la manière de tromper Yits’hak, elle finit par l’en convaincre lorsqu’elle lui dit: «Que ta malédiction (éventuelle) retombe sur moi, mon fils». Or, on ne voit là aucune cause pour calmer les craintes du fils : tout fils – et a fortiori un fils comme l’était Yaacov – en entendant sa mère prendre sur elle une telle malédiction, refuserait au contraire d’en être la cause! Pourtant, nous constatons que Yaacov accepte la proposition de sa mère et qu’il semble convaincu par ses arguments ! La réponse à cette difficulté se situe dans un enseignement de la Guémara (Baba Bathra 58-a), révélant que Yaacov était par nature semblable à Adam, le premier homme, et qu’il avait pour tâche de réparer le péché de celui-ci. Or, c’est par la ruse que le serpent l’avait fait trébucher, aussi la réparation consistait pour Yaacov à reprendre les bénédictions, et à s’assurer qu’elles ne tomberaient pas en possession d’Essav, cet autre représentant du mal. Or, la manière de les récupérer devait être symétrique à l’outil de la chute, la ruse, comme en atteste Yits’hak: «Ton frère est venu avec ruse et a pris ta bénédiction».

Une démarche d’abnégation

La chose s’explique ainsi : la source de ce qui fut repris ici (la bénédiction) se situe à un niveau supérieur à la perception intellectuelle, et même supérieur à la volonté du donateur. C’est pourquoi il fallut que même sa réception se fasse dans un réceptacle approprié : ni la raison, ni la logique ni quelque forme intelligible, mais une démarche d’abnégation, de mise en péril de soi. C’est également le sens de la déclaration de Rivkah : «Que ta malédiction retombe sur moi, mon fils». Elle est prête à cela, mieux, elle sait qu’on ne pourra reprendre les bénédictions qu’au moyen du don de soi, et non par des plans 2

calculés rationnellement. Cette réponse eut un impact sur Yaacov, qui s’en alla reprendre les bénédictions en employant la ruse, un dépassement de sa nature intègre et droite. On trouve également une abnégation similaire dans les efforts démesurés qui sont demandés pour acquérir la connaissance de la Torah, comme l’enseignent nos Sages dans le Midrach, à propos des bénédictions données par Yits’hak à Yaacov: «Que D-ieu te donne de la Rosée du Ciel, fait allusion à la Torah Ecrite. Et des Graisses de la terre, c’est la Michnah. Le blé, c’est le Talmud. Et le Vin, c’est la Aggada». Cela indique qu’en utilisant «la ruse du Sacré» (pour tromper les limites individuelles), on se hisse à une dimension inimaginable, comme l’explique le Rabbi Précédent dans son célèbre Discours intitulé «Bati Légani» : par la transformation des forces adverses à la Sainteté en «folie» pour le Service de D-ieu, on s’élève à une dimension incomparablement supérieure à celle qui récompense un service accompli rationnellement. C’est précisément ce type de service, accompli au-delà de tout calcul et avec un don total de soi, qui a le pouvoir de concrétiser la Délivrance véritable et définitive, et cela dans l’immédiat présent. (Si’ha du 13 Chevat 5711)


La Guéoula en Questions

Machia’h présumé…et même un peu plus ! Nous sommes heureux de pouvoir présenter au public francophone cet ouvrage adapté d’un fascicule édité en 5711 en Israël, et qui se propose de démontrer que toutes les conditions mentionnées par Rambam, à la fin des «Lois des rois» (chapitre 11, loi 4), se sont concrétisées – depuis l’année 57521992 ! – en la personne de notre maître, guide et Rabbi, le roi Machia’h.

Présentation générale du sujet (suite) Il est clair et évident qu’il n’existe pas de proclamation préalable pour définir les critères du Machia’h, du genre : «Celui qui parviendra à accomplir telle et telle réalisation est le Machia’h, et celui qui n’y parviendra pas ne l’est pas». Il en va donc différemment, par exemple, de ce qui se passa pour David lorsqu’il affronta Goliath, et où proclamation était faite journellement pendant quarante jours, disant: «Si un homme peut m’affronter, nous serons vos serviteurs etc». Ici, il s’agit d’un homme élu par D-ieu dès le début pour être le roi Machia’h, qui, le moment venu et sur Ordre divin, révèle sa messianité et accomplit les étapes de sa mission. C’est pourquoi on peut le désigner, même avant qu’il n’agisse (comme le fait Rambam) en tant que «roi Machia’h», de la même façon que Rabbi Akiva désignait Ben-Koziva comme «le roi Machia’h» avant même que celui-ci n’accomplisse les faits qui lui incombaient (cité par le Rambam à la loi 3). De même n’y a t-il pas de contradiction avec ce qui a été exposé plus haut, à savoir: «Il est l’homme qui parviendra à réaliser toutes ces actions. Cela ne concerne pas seulement sa fonction, mais signifie que l’être même du roi Machia’h s’exprime par le fait qu’il accomplit ces réalisations». En effet, puisque celles-ci ne sont possibles que par celui qui a été d’emblée choisi pour cela (le roi Machia’h), on peut inverser cette affirmation et dire que la définition du roi Machia’h est «l’homme qui a été choisi et qui peut (et qui va effectivement) réaliser ces actions». Nous pouvons à présent expliquer la loi 4 (du chapitre 11) de l’ouvrage du Rambam: «S’il s’élève un roi de la Maison de David, qui médite la Torah et accomplit ses Commandements à l’exemple de David son ancêtre, incluant la Torah Ecrite et la Torah Orale, qu’il contraint tout Israël à se conduire selon celle-ci et à renforcer ses brèches, et qu’il conduise les guerres de D-ieu, alors il y a présomption qu’il est Machia’h. S’il fait tout cela et réussit, et qu’il vainque tous les peuples alentour, qu’il construise le Sanctuaire à sa place et rassemble les exilés d’Israël, alors il est Machia’h avec certitude. Il arrangera le monde entier à servir l’E-ternel ensemble, comme il est dit: «Car alors Je ferai revenir sur les nations une langue pure pour qu’ils invoquent tous le Nom de l’E-ternel et pour Le servir d’une action commune».

Dans cette loi, Rambam explique le processus de révélation du Machia’h, et principalement les signes révélant son identité. Comme le Rabbi l’exprime dans sa Si’ha (Likoutei-Si’hoth, volume 18, paragraphe 13): «le test de son authenticité». En général, on est habitué à étudier et à comprendre cette loi selon le sens voulant que la définition et l’être du Machia’h ne peuvent s’appliquer qu’à une personne qui parvient à accomplir concrètement toutes les réalisations énoncées dans la loi 1. Et ce serait pourquoi Rambam écrit que celui qui n’accomplit qu’une partie de ces réalisations n’est que «Machia’h présumé», c’est-à-dire «une ébauche de Machia’h», puisqu’il réalise une partie des actions qui participent de sa définition et de son être. Mais s’il réussit en tout cela et construit le Sanctuaire à Jérusalem, il est alors le «Machia’h complet», puisqu’il parachève la définition et l’être total du Machia’h. Mais, selon ce que nous expliquions plus haut, on comprend aisément qu’une telle lecture est contestable à la base. (à suivre)

A TOUS NOS LECTEURS

En vue de l’Achèvement et de l’Inauguration prochaine

d’un Séfer-Torah

Le Centre d’Etudes HADAR HATORAH lance une participation pour l’acquisition de l’écriture d’une colonne

(SÉGOULA POUR LA RÉUSSITE ET LA GUÉRISON) Pour tous reneignements : 06 19 86 47 97 - 06 48 33 66 59

3


Tes yeux contempleront ton maître Ils ont vécu ce Miracle

Alors que les psychologues s’interrogent sur le fait de savoir à quel âge les premières impressions sont enregistrées chez le nouveau-né… Rabbi, roi Machia’h, déclare dans sa Si’ha du 20 Mar’hechvan 5744 (1984) que le nouveau-né enregistre ses premières impressions (visuelles) dès les premiers instants de sa naissance. Et c’est pourquoi, expliquent t-il, il convient d’exposer à sa vue des éléments participant de la transcendance (le service de D-ieu), dès l’instant qui suit sa naissance, ce qui explique la coutume juive de placer dans le berceau du nouveau-né, face à son regard, un petit texte du «Chir Lamaaloth», ainsi que des images traditionnelles. Ainsi, ces sollicitations visuelles laisseront-elles un impact sur l’âme pure de l’enfant, avec un effet sur toute sa vie. De même faut-il éviter de placer à sa vue des images d’animaux interdits (à la consommation), et appelés «impurs» par la Torah, ce qui exercerait une influence négative sur son développement futur». «C’est au cours de la semaine dernière», raconte le Rav Eliézer Devoras, de Na’halat-Har’Habad (près de KyriatMala’khi)» que j’eus l’occasion d’être impliqué de manière concrète dans une circonstance de ce genre, dans le cadre de l’emploi que j’exerce, à Achdod. C’est là que fis la connaissance d’un couple qui travaillait dans la même entreprise. Il me faut préciser au préalable que je m’efforce, pendant les pauses au sein de l’activité, de motiver les collègues à renforcer leur pratique et leurs liens au Judaïsme, par l’accomplissement des «Dix Campagnes de Mitzvoth» et par la diffusion de l’imminence de la Délivrance et du Machia’h. Or, il y a quelques mois, la femme de ce couple s’adressa à moi pour un entretien au sujet de leur fils, un enfant âgé d’un an. Pratiquement depuis sa naissance, cet enfant était la proie de terreurs nocturnes, qui le faisaient se réveiller terrifié et couvert de transpiration. Il fallait ensuite plus d’une heure pour le rendormir, puis il se réveillait de nouveau en pleurs : «Nous tentons sans cesse de le calmer, mais c’est une tache pratiquement impossible.Tout cela nous épuise, car nous ne dormons presque plus», me raconta cette mère. «Nous l’avons emmené à toutes sortes d’examens médicaux, mais les médecins ne savent que faire, n’ayant aucune idée au sujet de ce trouble. Aussi, je viens vous demander si vous avez, quant à vous, une indication sur ce qu’il convient de faire». Je leur fis remarquer qu’avant tout il serait nécessaire de faire vérifier les Mézouzoth de leur maison, dans le cas où ils ne l’auraient pas fait depuis les douze derniers mois, mais ils me répondirent que c’était chose faite, sans que cela ait apporté le moindre changement dans la situation, le nourrisson continuant de se réveiller chaque nuit, terrifié et en pleurs. A ce stade, je parlai à ce couple de la possibilité de solliciter

Le

4

une Béra’kha du Rabbi, roi Machia’h, par le canal des «Igueroth-Kodech». Ils écrivirent, exprimant de tout leur cœur la peine qui était la leur, ainsi que la souffrance de leur enfant. La réponse, reçue dans le volume 10, comportait une promesse de bonnes nouvelles et une Béra’kha de réussite. Je les rassurai donc, leur disant qu’ils recevraient bientôt «de bonnes nouvelles». Quelques jours plus tard, il me vint à l’idée de leur offrir un petit dépliant représentant les visages des Rabbis de ‘Habad, et dont faisait partie le portrait du Rabbi, roi Machia’h. Je leur recommandai de placer ce dépliant dans le berceau du nourrisson, de telle sorte qu’il puisse contempler les portraits, dont la vision sans aucun doute, le calmerait. «Efforcez-vous», dis-je au mari, de faire en sorte que chaque soir, avant de s’endormir, votre fils regarde un instant ces portraits de nos saints Rabbis». Ils promirent de procéder de la sorte. Le résultat fut que le 9 Mar’hechvan de cette année 5778, le mari vint me trouver à mon poste pour me régler le prix de ce dépliant, en me confiant : «Ecoutez, ce n’est pas croyable, et je ne comprend pas ce qui s’est passé. Mais, après de longs mois de cauchemars, notre enfant a dormi une nuit complète ! D-ieu en soit loué».

SUITE À DES DIFFICULTÉS DE TRÉSORERIE souhaite de ses amis et fidèles un geste de solidarité pour lui permettre de poursuivre sa mission de propager le message du Rabbi, roi Machiah’, sur l’imminence de la Délivrance Chèques à l’ordre de Chaarei Binah 7 rue Monte Cristo 75020 Paris


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.