Le Courrier de la Guéoula n°921

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Lumières du Chabbath

VAyICHLA’H

13 & 14 Kislev 5778 Entrée : 16h38 - Sortie : 17h49

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L’Hebdomadaire qui remet les pendules à l’heure ... de la Délivrance

Du 30/11 au 7/12/2017

Ce Chabbath sera vécu dans l’atmosphère lumineuse des anniversaires ‘hassidiques. Le mois de Kislev s’identifie à la libération des sources de la Torah, l’enseignement de la ‘Hassidouth, à travers les victoires spirituelles que représentent les libérations de ses leaders, les Rabbis de ‘Habad…

Continuer, et même amplifier ! ne anecdote rapportée par le fondateur de l’Ecole ‘Habad, dans la chronique de sa détention, est maintenant connue. Quelques jours avant sa miraculeuse libération, il reçut dans sa cellule la visite de son maître le Maguid de Mézeritch, accompagné du Baal-Chem-Tov, venus de l’audelà pour lui annoncer la nouvelle de cette libération. Le «Vieux Rabbi» leur posa alors une question exprimant un doute quant à la poursuite de son action de diffusion de la ‘Hassidouth, après que son maître lui eut fait savoir que c’était précisément cette diffusion qui avait été la cause d’une «accusation» céleste, qui s’était concrétisée par des oppositions terrestres à son action, et avait conduit à son arrestation: «Lorsque je serai libéré», demanda t-il, «devrais-je arrêter de propager cet enseignement?» Or, une autre anecdote, rapportée par le Vieux Rabbi, montre qu’une accusation du même type avait déjà été formulée à l’encontre de son maître le Maguid, lorsqu’un érudit, de passage à la Yéchivah avait découvert une page d’un ouvrage de Kabbalah traînant sous un banc et qu’il vitupéra sur l’expansion de tels enseignements en public qui conduisait à une telle profanation. Cette accusation, le Rabbi, alors jeune étudiant, l’avait mise en pièces, par le fait de présenter au visiteur une allégorie, célèbre depuis, d’un roi dont le fils unique était gravement malade et au sujet duquel les médecins avaient prescrit une mixture consistant en un broyat de pierres précieuses. Or, les médecins n’osaient en faire part au souverain car la pierre en question était celle qui ornait le sommet de sa couronne. Lorsqu’ils se décidèrent enfin, le prince n’était même plus en mesure d’ingurgiter la potion, et une grande partie risquait de se répandre à terre. Le roi leur répondit: «Qu’importe la potion et qu’importe la pierre, pourvu qu’une seule goutte puisse passer et sauver la vie de mon fils! Qu’importe la désaffection des ouvrages sacrés, avait alors conclu le futur Rabbi, pourvu qu’une goutte de ces secrets ranime le fils

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du Roi, le peuple d’Israël, dont la vie spirituelle est menacée!» Par conséquent, et puisque l’accusation avait été annulée par le Rabbi lui-même bien des années auparavant, comment celui-ci avait-il pu concevoir un tel doute quant à l’opportunité de diffuser ce même enseignement?

Deux niveaux de révélation

En fait, la révélation des enseignements profonds de la Torah, autrefois interdite parce que réservés aux seuls initiés, est présentée par Rabbi Yits’hak Louria («Arizal») comme permise et même prescrite aux générations futures. Deux motifs sont invoqués à ce sujet par les Maîtres de la ‘Hassidouth: Le renforcement des ténèbres à l’époque prémessianique justifie que l’on diffuse ces enseignements, seuls capables de susciter le réveil des facultés cachées de l’âme, une aide nécessaire pour survivre aux dangers de cette époque. La proximité de l’apparition du Machia’h, où toute l’humanité sera composée de grands sages, ne s’occupant que de la connaissance de D-ieu, nécessite que l’on s’y prépare déjà afin d’être prêt à cette révélation. Ces deux motifs eurent pour conséquences deux

formes de révélation de la ‘Hassidouth aux dernières générations de l’exil: selon la première, et puisqu’il est effectivement primordial de sauver la vie du peuple d’Israël, en danger de disparaître par assimilation aux cultures étrangères, il suffit d’enseignement courts et concentrés, comme la «goutte» évoquée dans l’allégorie précédente. En revanche, s’il faut préparer les cœurs à l’époque messianique, il est nécessaire de développer une compréhension intellectuelle du même type que celle dont nos facultés seront nourries dans l’avenir proche. Les «gouttes» ne suffisent plus, et il faut former les esprits à des raisonnements étendus et profonds. On comprend ainsi pourquoi une nouvelle accusation s’éleva face à la manière nouvelle dont le Vieux Rabbi enseignait, et particulièrement après la parution du Tanya, l’ouvrage majeur de la ‘Hassidouth, qui rend accessible tous ces enseignements. Celle-ci n’avait plus rien de commun avec la première accusation, et l’on comprend la raison du doute qui était le sien sur la nécessité de diffuser selon cette nouvelle manière, qui ne pouvait plus se justifier par la seule survie d’Israël. Il fallut alors que ses illustres visiteurs l’informent de ce qu’il avait gagné, par les souffrances de sa détention, la faculté de diffuser sur le modèle de l’enseignement du Machia’h, dont il est dit qu’il couvrira la terre «comme l’eau recouvre le fond des mers». L’enseignement à tirer de la réponse du Maguid et du Baal-Chem-Tov («non seulement faut-il continuer, mais il faut encore amplifier»): même si l’on estime que l’on n’est pas en danger sur le plan spirituel, et qu’il suffit d’un enseignement réduit et concentré des sources ésotériques pour affronter les dernières difficultés de l’exil, il sera nécessaire d’aller plus loin et d’amplifier la compréhension du Divin, selon la méthode éprouvée de la ‘Hassidouth ‘Habad. Seule cette diffusion est de nature à entraîner la révélation du dernier maître de l’exil et le promoteur de la Délivrance, le Rabbi, le souverain légitime de la Maison de David !


VAyICHLA’H

Deux Périodes dans la Délivrance

D e l a To r a h d u M a c h i a ’ h

Les Haftaroth, dont la lecture fut instituée pour servir de conclusion aux sections de la Torah, sont invariablement en accord avec le caractère principal de celles-ci… ur cette base, nous chercherons à comprendre la relation existant entre notre Sidra - dont le début relate la rencontre entre Yaacov et Essav – et la Haftara, dont le thème est la «Vision d’Ovadia». Cette relation entre les deux textes peut être perceptible à la lecture du commentaire de Rachi, sur le verset relatant la réponse de Yaacov à Essav, qui lui proposait de l’accompagner dans son fiel de Séir «quant à moi, je cheminerai à mon allure…jusqu’à ce que je rejoigne mon seigneur à Séir» (chap.33, vers.14) : A quel moment (Yaacov) le rejoindra t-il ? A l’époque du Machia’h ! Comme il est dit «Et les libérateurs graviront le Mont Sion pour juger la montagne d’Essav». (Ovadia 1, chap.21)

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Le point commun

Ce point commun réside dans l’action des Enfants d’Israël pour faire justice du mont d’Essav. Dans la Sidra, cette action s’exprime par la rencontre entre Yaacov et Essav, la première introduction à la Délivrance, alors que la Haftara traite de la rencontre finale, à l’époque du Machia’h, lorsque «les libérateurs graviront…pour juger la montagne d’Essav». Cependant, ce verset, parlant de «faire justice au mont d’Essav», comporte une suite qui n’est pas mentionnée dans le commentaire de Rachi : «…et la Royauté reviendra à l’E-ternel», une promesse qui s’inscrira comme une étape ultérieure et à un moment différent du début de la prophétie. Ainsi, ce verset évoque deux périodes : la première verra les libérateurs faire justice de la montagne d’Essav, après que ce peuple ait été l’objet de la Justice de D-ieu, comme cela est détaillé dans la Haftara. La seconde verra la Royauté revenir à D-ieu.

Le Verdict du Rambam

Cela correspond à la Décision tranchée par le Rambam, lorsqu’il décrit les étapes de la Délivrance: au début, «il s’élèvera un roi de la Maison de David» jusqu’à «il fera les guerres de D-ieu» illustre la première phase («pour juger la montagne d’Essav») car les «guerres de D-ieu» désignent surtout des guerres contre Amalek, descendant d’Essav. Ce n’est qu’ensuite, après qu’il ait «édifié le Temple sur son emplacement et réuni les exilés d’Israël», qu’il «arrangera le monde entier à servir ensemble D-ieu, comme il est dit 2

«Alors, Je ferai revenir sur les peuples une langue pure… pour Le servir d’une même épaule», ce qui correspond à l’ensemble de la phase «et la Royauté reviendra à l’E-ternel». Par conséquent, il ressort clairement de la Décision du Rambam que les deux parties du verset plus haut cité («les libérateurs graviront le mont Sion pour juger, etc», et «la Royauté reviendra à l’E-ternel») constituent bien deux époques bien distinctes.

De la Contrainte à la Transformation

Sur le plan profond, ces deux phases (et les différences) correspondent à deux niveaux dans le service de D-ieu, et sont désignées respectivement par les termes «Hitkafia» (contrainte) et «Hithape’kha» (transformation). En effet, «juger la montagne d’Essav» signifie un effort de contrainte sur les pulsions négatives, à l’exemple d’un juge qui contraint les parties à exécuter les décisions de justice. En revanche, «la Royauté reviendra à l’E-ternel» indique la transformation (du mal inhérent à la nature humaine en bien). Car lorsque la Royauté de D-ieu se révèlera dans le monde entier, on n’aura plus besoin de «juger la montagne d’Essav», puisque même ce dernier se conduira bien, sans que l’on ait besoin de juges qui le contraignent. Cela correspond parfaitement à la phase appelée «transformation», celle où, selon la Promesse Divine, «Je ferai revenir sur les nations une langue pure, pour qu’elles invoquent toutes le Nom de l’E-ternel, et qu’elles le servent toutes d’une même épaule». (Si’ha du Chabbath Vayichla’h 5743)


La Guéoula en Questions

Machia’h présumé…et même un peu plus ! Nous sommes heureux de pouvoir présenter au public francophone cet ouvrage adapté d’un fascicule édité en 5711 en Israël, et qui se propose de démontrer que toutes les conditions mentionnées par Rambam, à la fin des «Lois des rois» (chapitre 11, loi 4), se sont concrétisées – depuis l’année 5752-1992 ! – en la personne de notre maître, guide et Rabbi, le roi Machia’h.

Présentation générale (suite) Le Rabbi établit un parallèle entre le test d’authenticité du Machia’h et l’identification du prophète. Pour ce dernier, il est évident que le test (la prédiction qu’il doit faire d’un événement, et que celui-ci se réalise) n’est qu’un critère de révélation, et non une caractéristique existencielle. Car bien que l’acte (la prédiction) soit de la même nature que ce qu’il accomplira par la suite, ce n’est qu’un «avant-goût» des prophéties principales, et cellesci ne commenceront qu’après que l’on aura appris qu’il s’agit d’un vrai prophète. Il en va de même pour le Machia’h : les critères de «présomption qu’il est Machia’h» et de «Machia’h confirmé» ne définissent pas son essence ni sa mission, et ne sont que des paramètres d’identification, de la même nature que ses réalisations ultérieures, celles qui sont évoquées dans la loi 1 (le roi Machia’h va se lever et faire revenir la royauté davidique à sa grandeur originelle, construire le Sanctuaire et rassembler les dispersés d’Israël, etc) Si l’on accepte cette lecture du Rambam, on résoud d’office plusieurs questions qui se présentaient nécessairement à la première lecture : 1-En effet, la lecture littérale de ce chapitre suggérait que la loi 4 n’est en fait que la «reproduction» de la loi 1, si ce n’est qu’il ne s’agit plus de l’essence et de la mission, propres au roi Machia’h, mais de la manière dont nous devons l’identifier. S’il en est ainsi, il est permis de demander :

tant soit peu averti, ayant lu la loi 1, et ayant compris qu’il s’agit de l’essence et de la mission du Machia’h, concluera tout seul que l’homme qui réalise les actions sur le plan effectif nous fournit la certitude qu’il est le Machia’h ! 2- Selon cette compréhension littérale, Rambam aurait dû écrire : «s’il s’élève un roi … alors il y a présomption qu’il sera (et non qu’il est) Machia’h», puis «s’il fait tout cela et réussit… alors il est Machia’h avec certitude». Puisque, selon cette lecture, son essence et sa définition dépendent de ses réalisations, s’il n’accomplit qu’une partie de celles-ci, il n’est pas encore Machia’h. Au mieux, nous pourrions dire que puisqu’il a réalisé une part importante de celles-ci, on présume qu’il poursuivra dans cette voie et les achèvera, et qu’alors il sera Machia’h. Cette difficulté disparaît si nous considérons que ces critères ne sont que des indices d’identification, avant qu’il ne réalise sa mission. Alors, l’innovation de la loi 4 est justifiée, ainsi que la nécessité d’établir des critères bien séparés, comme «présumé Machia’h» et «Machia’h avec certitude». 3- Pourquoi Rambam doit-il séparer l’essence et la mission du Machia’h d’une part, et les indices d’identification d’autre part, en deux lois différentes ? Puisque (selon la compréhension littérale), il est question des mêmes réalisations hormis le fait que la loi 4 y ajoute le processus d’apparition progressive du Machia’h et de ses réalisations, tout aurait dû se trouver dans la même loi ! (voir le «Likoutei-Si’hoth», volume 18, page 273, à propos des preuves apportées par le Rambam sur le Machia’h, ainsi que le volume 20, page 92, à propos des «Lois de la Téchouvah). 4- Comment pourrions-nous identifier «Machia’h avec certitude», dans le cas d’une «Délivrance surnaturelle», celle où le Temple descendra du Ciel tout édifié, et où c’est l’E-ternel qui rassemblera les Enfants d’Israël ? Il n’est pas question de dire que Rambam ne traite que d’une «Délivrance naturelle» (consécutive à une situation où les Enfants d’Israël sont «non-méritants»). Car, selon la conclusion du Rabbi (Likoutei-Si’hoth, volume 27, page 205) où il est question des deux périodes de l’époque messianique, le Rabbi explique que Rambam ne traite pas (D-ieu préserve) d’une telle configuration, mais des actions fondamentales que le Machia’h doit réaliser, le reste ne venant qu’en complément. (à suivre)

«Pourquoi le Rambam – dont l’ouvrage a été rédigé «en langage clair et de manière concise» (selon ses propres termes) – a t-il besoin de répéter ce qu’il a énoncé à la loi 1? Tout lecteur un 3


De bonnes nouvelles !

Ils ont vécu ce Miracle

Le Rav Yossef Kleiman dirige un Beth ‘Habad à Chicago (Etats-Unis). C’est au cours d’une visite en Israël qu’il a raconté un certain nombre de miracles et prodiges dont il a été témoin… insi, ce qui est arrivé à une certaine jeune femme de la ville, qui s’était, ces dernières années, progressivement rapprochée et intégrée au Beth ‘Habad. Dans le cadre de sa sensibilation au Judaïsme, elle avait commencé à travailler, en tant que puéricultrice, dans l’un des établissements ‘Habad locaux. Elle y avait investie le meilleur de ses forces et de son talent, provoquant la plus vive satisfaction de la direction et des parents. Dernièrement, et pour des causes indépendantes d’elle, le nombre des enfants inscrits avait diminué (apparemment parce que le renouvellement de la génération montante n’avait pas été suffisant), et cette situation avait grandement affecté son moral. Elle était également inquiète des possibles conséquences de cette diminution d’effectifs sur la pérennité de son poste, et tout cela la rongeait et l’amena au bord d’un état dépressif. Mon épouse, Ayala, qui était proche d’elle, s’émut de sa détresse et lui conseilla d’écrire au Rabbi, roi Machia’h, par le canal des «Igueroth-Kodech», après lui avoir relaté les nombreux miracles constatés chez ceux qui en faisaient usage. Sa première réaction fut le doute: «Qu’est-ce que cela va changer?» Mais elle fut finalement convaincue, et elle rédigea sa lettre, dans laquelle elle détaillait ses craintes, ainsi que le fait qu’elle n’avait, en cas de licenciement, aucun autre moyen de gagner sa vie. La réponse du Rabbi, roi Machia’h, était claire et encourageante, contenant des termes dénués d’ambiguïté, disant que, «toutes les pensées négatives de ce geenre n’étaient que des émanations du Penchant au mal, et qu’elle ne devait pas y prêter attention, car elles n’avaient aucun sens» Et, chose étonnante, elle fut exaucée à peine quelques jours plus tard. Au cours d’un entretien avec sa responsable, alors qu’elle déversait auprès d’elle le trop-plein de ses craintes et de son chagrin, son interlocutrice lui déclara sans ambages que la Direction n’avait nullement l’intention de la licencier, car ils appréciaient au contraire son travail : «Dans quelque configuration que pourrait prendre la situation», la rassura t-elle, nous n’envisageons absolument pas de nous priver de votre participation. Même si, D-ieu préserve, nous étions obligés de fermer ce Centre, nous vous trouverons un autre emploi». Elle retourna donc à son poste, complètement rassurée et la joie au cœur. Mais, à partir de ce moment, lorsqu’elle eut été témoin des résultats heureux l’issue d’une demande adressée au Rabbi, il lui vint à l’esprit d’écrire pour un tout autre sujet, qui, néanmoins la tracassait. Il s’agissait de sa nièce, qui demeurait en Terre Sainte, et qui, bien que mariée depuis six ans, n’avait toujours pas donné le jour à un enfant. Le couple avait pourtant suivi

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les traitements indiqués, mais sans succès. Elle s’en entretint avec mon épouse, qui l’encouragea vivement à écrire, et elle s’y attela effectivement. Lorsqu’elle ouvrit, elle remarqua immédiatement, du côté droit de la double page les mots «De bonnes nouvelles!» Elle sentit que cette réponse lui était directement adressée, et qu’elle était plus qu’une promesse : «La réponse dit «de bonnes nouvelles», au pluriel ! Cela signifie plusieurs enfants». Elle appela aussitôt sa nièce, animée d’une émotion intense, et lui transmit cette réponse : «Tu auras plusieurs enfants». Elle perçut, à l’autre bout de la ligne, l’expression d’une joie puissante. Il ne s’écoula pas un long délai pour que sa nièce l’appelle et lui communique les bonnes nouvelles en question. Et un an environ à compter du jour où elle avait écrit au Rabbi, roi Machia’h, elle mit au monde, en un moment bon et heureux… des jumeaux ! C’étaient là les «bonnes nouvelles» au pluriel, que lui avait prédit le Rabbi.

SUITE À DES DIFFICULTÉS DE TRÉSORERIE souhaite de ses amis et fidèles un geste de solidarité pour lui permettre de poursuivre sa mission de propager le message du Rabbi, roi Machiah’, sur Chèques à l’ordre de Chaarei Binah 7 rue Monte Cristo 75020 Paris

A TOUS NOS LECTEURS

En vue de l’Achèvement et de l’Inauguration prochaine

d’un Séfer-Torah

Le Centre d’Etudes HADAR HATORAH lance une participation pour l’acquisition de l’écriture d’une colonne

(SÉGOULA POUR LA RÉUSSITE ET LA GUÉRISON) Pour tous reneignements : 06 19 86 47 97 - 06 48 33 66 59


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