BH
N°17 - Hebdomadaire Chabbat Parachat Tetsé
Edition française
gueoulanews@gmail.com
Elloul, la course au trésor...
Nous avons une seule fois cette chance dans l’année. La chance de pouvoir parler au roi face à face (car en Elloul, le roi est dans les champs). Lui demander ce que l’on désire. Lui dire tout ce que l’on a et qui nous gêne. Lui dire tout ce que nous avons et qui n’est pas exploité. Tout ce que nous pouvions faire et que pour toutes sortes de raisons, nous n’avons pas fait. Aujourd’hui, toutes ces choses, tous ses détails peuvent prendre un nouvel essor. Le Roi des rois est face à nous et nous écoute. Nous pouvons lui demander tout ce que nous voulons et surtout d’exploiter cet immense potentiel qui est en chacun de nous. Nous pouvons aussi Lui demander les moyens pour accomplir au mieux Sa volonté. Nous pouvons tout simplement Lui dire : « Sauve-nous, délivre nous, envoie la Guéoula, envoie le Machia’h !!! ». (GB)
Logistique
Wing : Le livreur de Google
Avec une initiative nommée Project Wing, Google vise le marché du commerce en ligne, de la logistique et de la livraison au plus près sur lequel plusieurs autres entreprises comme Amazon ou Fedex se sont déjà penchées.
Le moteur de recherche sur internet estime cependant qu'il faudra des années de développement pour créer un service avec un réseau de drones capables de livrer plusieurs colis par jour. Une version test du drone Google, présentée dans une vidéo sur son site internet, montre un appareil d'une envergure de 1,5 mètre capable de voler sur des itinéraires prédéfinis. Le drone présenté par Google est équipé d'hélices pour permettre un décollage et un atterrissage à la verticale, ainsi que d'une aile fixe comme sur un avion. Le drone peut voler 40 mètres environ audessus de la cime des arbres et larguer par exemple un paquet de tablettes de chocolat à un agriculteur dans le Queensland, en Australie, a déclaré Google. (EN)
Ecologie
Parole de plante !
« Les plantes parlent, elles communiquent. Utilisant un langage qui nous est encore en grande partie inconnu, elles envoient des messages à d’autres plantes et à leur environnement », explique Michele Carlino d’Euronews, en guise d’introduction.
Alors comment fonctionne cette intelligence végétale ? Dans le laboratoire de l’université de Florence, en Italie, les chercheurs tentent de décoder les signaux émis par les plantes. Leur approche est innovante et s’inscrit dans le cadre du projet européen PLEASE (PLants Employed As SEnsing Devices). « Les plantes sont capables de percevoir le champ de gravitation, le champ électrique, le champ magnétique, les gradients chimiques, etc. Cette énorme quantité d’informations que les plantes perçoivent et reçoivent est là, à notre disposition. Nous devons simplement réussir à trouver le moyen de la décoder et donc de la rendre intelligible », explique Stefano Mancuso, spécialiste des plantes à l’Université de Florence. Les végétaux sont donc constamment en alerte pour s’informer sur l’environnement qui les entoure : pour anticiper les agressions extérieures par exemple. Plus de 700 capteurs sensoriels différents ont ainsi été répertoriés dans le monde végétal. A Florence, on teste donc les
réactions des plantes aux stimuli externes. Lors de la Guéoula les plantes, les fruits et même les minéraux parleront. Ils nous préviendront (pour ce qui est des fruits) de ne pas les cueillir par exemple, le Chabbat. Elles acquièrent une importance toute particulière pendant l’année de Chemita (l’année prochaine 5775) où l’on a pas le droit de les cultiver et beaucoup de lois encore auxquelles elles sont soumises. En bref, les plantes dans le Judaïsme sont précieuses ainsi, l’on peut donner l’exemple de Souccot avec les quatre espèces qui sont au centre de cette fête ainsi que la Soucca elle-même qui est construite en général à partir du bois et recouverte de végétaux. Tout cela nous conduit à vous souhaiter dès maintenant une bonne et douce année 5775, l’année de repos pour la terre et l’année de la Guéoula et du repos, de la joie, de la Sim’ha pour tout le Peuple Juif… (EN-GB) H or ai r es de Cha b bat Parachat Tetsé - Jérusalem Entrée : 18h22 - Sortie : 19h33 Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd
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Gagner la guerre en toute sérénité
Dvar Mal’hout
Extraits du discours Du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita Chabbat Tetsé 14 Elloul 5751-1991 Chaque Chabbat, nous lisons deux Parachiot (1), l’une lors de l’office du matin et l’autre, à celui de l’après-midi. Ainsi lisons-nous ce Chabbat matin la Paracha de Ki Tetsé et nous commençons cet après-midi la Paracha de Ki Tavo qui suit immédiatement. Au-delà de leur juxtaposition dans l’ordre de la Torah, le fait que ces deux Parachiot soient lues le même Chabbat souligne d’autant plus la relation qui existe entre elles.
Or, il semble de prime abord que les deux Parachiot lues ce Chabbat soient totalement opposées aussi bien dans les messages véhiculés par leurs noms respectifs que dans leurs contenus. En effet, les noms « Ki Tetsé, quand tu sortiras » et « Ki Tavo, quand tu rentreras » sont, à l’évidence, porteurs de sens totalement opposés. D’autre part, la Paracha de Ki Tetsé traite de la sortie en guerre : une situation qui, même si la guerre est finalement gagnée, est marquée par l’absence de calme et de tranquillité. En revanche, la Paracha de Ki Tavo évoque la rentrée et l’installation en terre d’Israël où le peuple vivra en parfaite sérénité, dans la réalisation du verset « Et tu te réjouiras de tous les biens que l’Eternel ton D.ieu t’aura donnés » (2). En outre, les aspects du service divin qui ressortent de ces deux Parachiot sont également profondément différents : Ki Testé, « Quand tu sortiras en guerre », évoque la « sortie en guerre » de l’âme juive vers le « champ de bataille » que constituent le monde matériel et l’exil avec comme mission et comme enjeu le raffinement du corps et du monde ; Ki Tavo, « Quand tu rentreras sur la terre », évoque le service de D.ieu du temps où les Juifs résidaient en paix sur leur terre, à l’époque du Temple. Qu’est-ce qu’un Juif ? La « sortie » de l’âme juive vers ce monde, exprimée par le verset « Quand tu sortiras en guerre contre ton ennemi », porte en elle deux caractéristiques essentielles. D’un côté, pour affronter le monde et parvenir à le raffiner à l’intérieur même de sa dimension matérielle, il est nécessaire que l’âme descende ici-bas et se revêtit du corps afin que, présente au sein de la matérialité, elle puisse combattre directement le mal et sanctifier le monde. Tel est le sens des mots « en guerre contre ton ennemi ». D’un autre côté, pour que l’homme puisse sanctifier le monde et en faire un lieu digne de la révélation de l’Essence du Créateur, béni soit-Il, il est nécessaire que l’origine céleste du Juif, la source de son âme unie à l’Essence divine, soit perceptible ici même, dans ce monde. Tel est le message porté par les mots « Quand tu sorti-
ras ». Ainsi, tout Juif, quel qu’il soit, ne peut se séparer de D.ieu, car il ressent au fond de lui son âme divine qui est unie à son Créateur. Ceci est également présent dans la Paracha de Ki Tavo : d’un côté, on exige de l’âme qu’elle rentre à l’intérieur du monde matériel (« Quand tu rentreras sur la terre... »), et, d’un autre côté, c’est précisément ainsi que le Juif réussit à sanctifier et à raffiner la terre pour en faire « la terre d’Israël », une terre sainte, au point que cette terre matérielle devienne digne d’être le lieu de résidence éternel des Enfants d’Israël « Tu en prendras possession et tu t’y établiras » (7). Et, du fait de leur union avec l’Essence divine, ils élèvent ainsi la terre, le monde matériel, au niveau d’être une résidence pour l’Essence divine.
Une guerre livrée dans la tranquillité Telle est ainsi la finalité de la descente de l’âme divine ici-bas : transformer le monde pour en faire une demeure digne de l’Essence divine. Et la rétribution pour l’accomplissement de cette tâche sera, en conséquence, la grande révélation divine qui caractérisera l’avènement messianique en vertu du principe selon lequel « la récompense pour une Mitsva est de la même nature que la Mitsva elle-même ». La révélation divine dont les Enfants d’Israël jouiront à l’ère messianique sera le salaire pour le service divin qu’ils auront effectué en temps d’exil. Cependant, comme nous l’avons dit précédemment, le paiement du salaire doit se faire le jour même de l’accomplissement du travail. C’est la raison pour laquelle chacune des Mitsvot que nous accomplissons actuellement donne lieu à la pénétration d’une grande lumière divine dans ce monde qui permet à l’individu d’accéder à une « délivrance personnelle ». Seul le dévoile-
La Guéoula cette semaine
Il nous faut aujourd’hui faire savoir en tous lieux que : 1. Nous nous tenons à la conclusion de notre tâche exprimée par le verset « Quand tu sortiras en guerre contre ton ennemi » et au début de la période de la rétribution, le salaire des Justes exprimée par le verset « Quand tu rentreras sur la terre... Tu en prendras possession et tu t’y établiras ». Ainsi, notre service actuel doit être conforme à cet esprit au travers, notamment, de l’étude des sujets relatifs au Machia’h, à la délivrance et au Temple, dans la sérénité et la joie, ainsi que la tenue de Farbrenguens, réunions ‘Hassidiques joyeuses, en relation également avec la joie liée au mariage. 2. La mission particulière de « Tom’hei Tmimim » est d’être des « lumières qui éclai-
ment direct de cette lumière dans le monde matériel manque et aura lieu lors de la délivrance messianique. Et puisque chaque Juif a la capacité d’amener la délivrance, (comme l’enseigne Maïmonide lorsqu’il écrit que n’importe quelle Mistva peut déclencher la délivrance pour le monde entier), il y a donc aussi aujourd’hui pour chaque Juif la récompense qui appartient aux temps messianiques, et il ne lui reste qu’à la dévoiler à travers l’ajout d’une bonne action. Et puisque, avant de créer le monde, D.ieu était seul et remplissait l’espace dans lequel se fit la création et que, lorsque l’âme descend aujourd’hui ici-bas, elle doit se souvenir de son origine, qu’elle est une parcelle du Divin venue d’En-Haut, et de sa mission qui est d’amener à la révélation de la divinité dans ce monde matériel, ainsi, avant même qu’elle se mette à la tâche, elle mérite déjà de ressentir ce qui sera le salaire aux temps messianiques : le dévoilement divin qui s’opère dans l’âme dès le début Ainsi, il n’y a pas lieu de craindre le monde. A travers le service divin en son sein, nous ne pouvons qu’atteindre de nouveaux sommets, y compris au cours même de ce labeur, jusqu’à même atteindre des degrés qui dépassent et transcendent totalement le monde. Outre cela, cette tâche doit s’effectuer dans une parfaite tranquillité, à savoir sans problèmes ni perturbations d’ordre spirituel ou matériel, ainsi que dans la largesse matérielle, aussi bien comme moyen de mener à bien sa mission dans le monde que comme la perception du salaire pour celle-ci qui, comme nous l’avons dit, doit intervenir le jour même du travail effectué.
Notes : 1/ Sections du Pentateuque, 2/ Deut 26, 11, 7/ Deut.26, 1, 8/ Cantique des cantiques, 6, 3, 9/ Psaumes 149, 2, 10/ Ps 104, 31, 11/ Ps 89, 52
rent » dans le monde entier et chaque foyer juif doit être à l’image de cette Yéchiva, à travers l’étude de la ‘Hassidout en plus de l’étude de la Torah en général. 3. Il est nécessaire d’organiser une campagne pour procurer à tous les nécessiteux trente jours avant la fête de quoi passer dignement la fête de Souccot afin qu’ils puissent s’y préparer dans la sérénité, et, avant cela, se préoccuper de leurs besoins pour la fête de Roch Hachana. Que la volonté du Saint béni soit-Il soit que, grâce aux bonnes décisions qui sont prises dans ce qui précède, nous méritions qu’Il donne à chacun et chacune du Peuple Juif tout ce dont il ou elle a besoin, en particulier ce qu’il y a de plus important : la délivrance véritable à travers la venue du Machia’h de manière immédiate.
H i s t o i r e s La lettre arriva 46 ans après...
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« Un déménagement n’est pas une mince affaire – pensait en lui-même le Rav Chnéour Zalman Gafni de Bné Brak – et plus particulièrement lorsqu’il s’agit de la ville de Tsfat, un endroit bien différent et lointain ». Pendant près de quarante ans, il s’était consacré à la Yéchiva pour Baalé Techouva anglophones « Or Temimim » qu’il avait fondé à Kfar ‘Habad.
Ce ne fut que lorsqu’ils avaient reçu une réponse positive du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h par l’intermédiaire des Igueroth Kodech au sujet de ce changement qu’ils commencèrent réellement les préparatifs. Il y a quelques mois de cela, le Rav Gafni et son épouse décidèrent de se rendre au nouvel appartement afin d’y superviser les derniers travaux. C’était le 11 Chevat, alors qu’ils étaient encore à Tsfat, que le téléphone sonna chez le Rav Gafni « Rav, c’est Ifra’h, votre élève de la Yéchiva… ». Le Rav Gafni se rappelait. Ifra’h habitait à cette époque à l’étranger lorsqu’il s’est rapproché, il y a douze ans de cela, au Judaïsme. Il avait l’habitude de participer aux cours du soir ainsi qu’aux réunions ‘hassidiques, les « Farbrengens ». Après quelques temps, il se rendit de nouveau à l’étranger et là-bas, il monta une affaire de Judaïca. « Je dois transmettre quelque chose d’important au Rav. Je suis rentré en Israël pour le Yortseït de ma mère. Cela fait plusieurs jours que je vous cherche et ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai réussi à obtenir votre numéro ». Le Rav Gafni lui expliqua qu’il était dans son nouvel appartement à Tsfat afin de tout mettre Torah et Sciences
Le véritable âge de l’univers
Suite à une erreur sur le numéro précédent de Guéoula News, dans l’article sur l’agronomie, au lieu de 1000 ans il était écrit 10.000 ans ce qui supposait que l’âge du monde était supérieur à cela, D.ieu préserve, l’âge du monde étant bien de 5774 ans. Voici donc pour rectifier ceci, l’extrait d’une lettre du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h concernant la théorie de l’évolution et l’âge de l’univers.
« …Nous pouvons résumer les faiblesses, voire l’état désespéré des prétendues théories scientifiques concernant l’origine de l’âge de notre univers. 1) Ces théories ont été avancées sur une base de données observables pendant une période relativement courte, de quelques décennies seulement, en tout cas pas plus que deux ou trois siècles. 2) Sur la base d’une relativement si petite série de données connues (bien qu’en aucun cas parfaites), les hommes de science se risquent à édifier des théories au moyen de
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en ordre en vue du déménagement qui devait avoir lieu le lendemain. Il lui donna l’adresse et un moment après, les deux se rencontrèrent avec grande émotion. « Le Rav connaît mon activité dans le domaine du Judaïca. Je me suis rendu dernièrement chez le Rabbi et pendant que je résidais à New York, j’ai rencontré un Juif, collectionneur en Judaïca qui m’a proposé de lui rendre visite afin de me montrer quelques pièces de valeur. « Au fait, j’ai une collection de lettres qui en tant que Loubavitch pourraient t’intéresser ». Il sortit un classeur et lorsqu’il l’ouvrit, je pus voir une petite pile de lettres que le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h avait écrit à différentes personnes. Puis, j’eu la surprise de remarquer deux lettres qui vous étaient adressées. Je décidais alors de les acquérir afin de vous les apporter ». Ifra’h, très ému, sortit de son sac deux lettres. La première, de petit format, datée de 57281968, contenait principalement des bénédictions de « Ktiva et ‘Hatima Tova » pour la nouvelle année. La seconde lettre d’un format plus grand était datée du 28 Iyar 5767-1967. Le Rav Gafni lu avec concentration et émotion, la lettre qui lui avait été adressée 46 ans plus tôt ! Il murmura : « C’est incroyable ! ». Et il lut à
la faible méthode d’extrapolation, de l’effet vers la cause, allant jusqu’à plusieurs milliers (selon eux-mêmes des millions et des milliards) d’années ! 3) En avançant de telles théories, ils négligent sans trop s’en soucier des facteurs universellement admis par tous les hommes de science, à savoir que dans la période initiale de la « naissance » de l’univers, les conditions de température, de pression atmosphérique, de radioactivité, et d’une foule d’autres facteurs cataclysmiques étaient totalement différentes de ceux qui existent dans l’état actuel de l’univers. 4) L’opinion généralement admise par les hommes de science est qu’il y a dû y avoir au stade initial beaucoup d’éléments radioactifs qui n’existent plus maintenant, ou qui existent en quantités très réduites, certains d’entre eux étant des éléments dont le pouvoir cataclysmique est connu même à très petite dose (...) En bref, de toutes les faibles théories « scientifiques », celles qui s’occupent des origines du cosmos et de son âge sont (et cela est admis par les hommes de science eux-mêmes) les plus faibles parmi les faibles.
haute voix « En ce qui concerne l’emménagement dans son nouvel appartement, que ce soit en un moment fructueux et pour la réussite, que soit la volonté d’Hachem qu’il soit béni, que tout se passe d’une manière que lorsque l’on change d’endroit, on change de Mazal pour le bien et à tous niveaux. Matériellement et spirituellement en tous leurs besoins. Au bas de la lettre à côté de la sainte signature du Rabbi figurent les mots suivants à la main : Bénédiction pour que tout s’organise pour le bien matériellement et spirituellement ». La date montrait l’intention première de la lettre. C’était pour son emménagement à l’époque à Bné Brak dans leur appartement de la rue Ralbag, c’est là qu’il habitait jusqu’à dernièrement. Le Rav Gafni relu la lettre et précisa qu’il n’avait jamais reçu cette lettre, apparemment, elle avait été perdue en chemin jusqu’à sa vente au collectionneur. Et maintenant 46 ans après, elle parvint à son destinataire ! Exactement au moment où celui-ci emménageait à Tsfat dans son nouvel appartement. C’est bien à sujet que le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h nous dit : « Voici je suis avec vous ». (Traduit de la Si’hat HaGuéoula)
L’argument de la découverte de fossiles n’est en aucun cas une évidence flagrante du grand âge de la terre, et ceci pour les raisons suivantes : a) Étant donné les conditions inconnues qui existaient aux époques « préhistoriques », conditions de pression atmosphérique, température, radioactivité, catalyseurs inconnus, etc. comme je l’ai mentionné plus haut, qui pourraient avoir causé des réactions et des transformations entièrement différentes dans leur nature et leur rythme de celles que nous observons actuellement dans les processus naturels, on ne peut exclure la possibilité que les dinosaures aient existé il y a 5722 ans*, et aient été fossilisés sous l’effet de cataclysmes naturels terrifiants en l’espace de quelques années, plutôt qu’en des millions d’années, puisque nous ne disposons d’aucune mesure ou critère de calcul imaginable sous ces conditions inconnues. b) Même en admettant que la période que la Torah accorde à l’âge du monde soit résolument trop courte pour la fossilisation (encore que je ne vois pas comment on peut se montrer si catégorique), il
reste la possibilité, parfaitement acceptable, que D.ieu ait créé des fossiles tout faits, os ou squelettes (pour des raisons connues de Lui seul) de la même manière qu’il peut créer des organismes vivants, faire un homme complet ou des produits tout faits tel que l’huile, le charbon ou le diamant, sans l’intervention d’aucun processus évolutif. Il se peut que vous demandiez maintenant pourquoi, en l’absence d’une théorie plus solide, l’explication que donne la Torah de la Création n’est-elle pas admise par les hommes de science ? La réponse se trouve encore une fois dans la nature humaine. C’est une aspiration naturelle chez l’homme que de vouloir être inventif et original. Consentir à la réponse de la Torah le priverait d’une occasion de montrer ses dons d’analyse et d’induction. C’est pourquoi, en négligeant ce que lui proposent nos textes sacrés, l’homme de science a besoin de raisons pour « justifier » son attitude, il se réfugie alors dans de vagues classifications assimilant à une « mythologie » ancienne et primitive ce qu’il ne peut réfuter par des moyens scientifiques… ». * Cette lettre date du 18 Tévet 5722 (1962)
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Innovant
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Leur conception a d’abord nécessité de mieux comprendre comment les plantes se développent dans le soussol et la tâche était loin d’être aisée, souligne la coordinatrice du projet, la biologiste Barbara Mazzolai, de l’Institut italien de Technologie. Pour se repérer dans le sous-sol, les prototypes sont aussi munis de capteurs sophistiqués, fabriqués à partir de matériaux souples et résistants. “Ces capteurs ont été conçus pour décoder et interpréter les informations provenant de l’environnement et d’objets extérieurs précise Lucia Beccai, ingénieur électronique - Les capteurs “savent” quand quelque chose les touche et peuvent évaluer la pression et les forces auxquelles ils sont soumis,” dit-elle. Les scientifiques ont en tête des applications audacieuses comme un robot flexible, capable de pousser et donc, ajustable qui pourrait être utile dans la chirurgie du cerveau par exemple : il pourrait remplacer les instruments rigides et invasifs existants. De la science à la médecine, il n’y a qu’un pas et lorsque dans le domaine de la biologie nous pouvons déjà introduire de la robotique, il est inutile
Petites Annonces Cours de Torah Jérusalem Beit Machia’h du centre ville 8, rue Yaavets. 054-5731430 Baka Chabbat : Minyane ‘Habad à 10h30 suivi de Farbrengen et Min’ha. Synagogue Tefila LeDavid - 1, rue Dan
Bio-technologie
La Toile Optique
Le Robot Plantoïd
Dans la région de Pise en Italie, des scientifiques s’inspirent de la nature pour concevoir un nouveau type de robots. Dans le cadre du projet de recherche Plantoïd, ils travaillent sur des racines robotisées dotées des mêmes propriétés que les naturelles.
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de préciser que dans le règne animal cela a été envisagé et c’est une réalité dans le domaine de l’humain. certains articles parlent le langage de la bio-électronique ou bio-ionique. Nous pouvons greffer une main ou un brasrobot sur un handicapé tout ceci est d’actualité. L’homme tend à devenir mi-humain et mi-robot. Dans le domaine de la ‘Hassidout, nous avons déjà entendu parler d’un règne intermédiaire entre chacun des règnes connus ; minéral, végétal, animal et humain. Cependant, il existe un être qui a le pouvoir de faire la jonction entre l’homme et D.ieu, il s’agit du Juif. En effet, seul le Juif possède la capacité de devenir un homme-D.ieu comme nous le lisons dans le psaume 90 au premier verset : « Prière de Moché, l’homme-D.ieu ». Un Juif peut s’élever spirituellement à un niveau si haut, qu’il peut atteindre au divin. C’est lors de la Guéoula, la délivrance finale que nous dévoileront notre Nechama (âme) dans notre corps. La Nechama fera partie intégrante de notre vie à tous et nous pourront éprouver ses nombreux pouvoirs comme celui de la cinquantième porte de l’intelligence que nous atteindront… Dans la joie de la Guéoula avec le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, de manière immédiate. (EN-GB)
Har ‘Homa Cours pour femmes sur la pureté familiale. Un mercredi sur deux à 20h30 chez Mme Zerbib, 27 rue Its’hak Nissim. 055-6654123 Exclusif ! Le livre du Dvar Mal’hout (discours du Rabbi Chlita MHM 1991-1992) en français est enfin disponible... 054-9204694
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Le journal «Guéoula News» est édité par l’association «Vive Le Roi Machia’h». Directrice de la publication : Menou’ha Ra’hel Beckouche - Graphisme-Journalisme : Gabriel Beckouche Secrétariat : Léa Bensimon - Correspondant à Paris : ‘Haïm Benchoam 0177127044 - Site Internet: www.viveleroi770.com - Email : gueoulanews@gmail.com - Tél. 058-4770055 ou 0177501175
On connaissait déjà de nombreuses qualités à la soie d’araignée : plus résistante que l’acier, biocompatible, elle peut être moulée comme du plastique. Mais son avenir le plus prometteur est dans l’électronique, grâce à ses propriétés optiques. Nolwenn Huby, de l’Institut de physique de Rennes (CNRS), a réussi à produire une puce dont les circuits imprimés sont fabriqués à partir de soie d’araignée. De son côté, le chercheur Fiorenzo Omenetto, qui travaille depuis plusieurs années sur ce matériau, a identifié plus de vingt nouveaux usages possibles de la soie, comme des puces biodégradables ou des hologrammes. (GS)
Des lentilles zoomées
Avoir une vue d’aigle ne sera bientôt plus une simple expression. Une équipe de chercheurs suisses et américains a annoncé en mai avoir mis au point une lentille de contact avec un zoom de 2.8x intégré. La lentille, de huit millimètres de diamètre et un millimètre d’épaisseur, est pour l’instant trop rigide pour être portée confortablement, mais l’équipe envisage de nouvelles lentilles avec des matériaux plus souples et plus fins. Les chercheurs visent en particulier les personnes déficientes visuelles. (EN) Ecologie
Abeilles et environnement
D’un côté des avions bien bruyants et de l’autre des abeilles bien discrètes. Mais en dépit de leur discrétion, ces abeilles se trouvent sur cet aéroport de Hambourg pour contrôler la qualité de l’environnement… Une abeille travaille sur une surface de 12 kilomètres carrés. Celles ci couvrent toutes la surface de l’aéroport. Elles fournissent ainsi des données biologiques capitales sur la présence de métaux et de dépots chimiques dans l’environnement. Il suffit pour faire ce bio monitoring de tester le miel qu’elles produisent. Eberhard Schaedlich, apiculteur : “Les résultats sont très encourageants et par chance, je dis bien par chance, chaque résultat montre que les taux de pollution sont bien inférieurs aux limites imposées pour les produits alimentaires.” (EN)
Igueroth Kodech
Pour consulter les Igueroth Kodech et vivre les miracles de la Guéoula
gueoulanews@gmail.com L E
C A R N E T
Pour la réussite de : De nos soldats qu’Hachem les protège ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, Gary Chlomo Ben Tserouya, David Ben Tserouya Pour la bonne santé de : Mercedès Bat Fifine, Moché Ben Fifine, et Morde’haï Tsvi Ben Ra’hel Leilouï Nichmat de : Norbert Avraham Ben Pnina, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Yossef Abitbol Ben Clara et Ayala Bat Méïr.