BH
N°19 - Hebdomadaire Chabbat Parachat Nitsavim- Vayéle’h
Edition française
gueoulanews@gmail.com
Médecine
La main bio-tech
Un charpentier sud-africain a créé RoboHand, une prothèse dotée de doigts mécaniques destinée aux enfants souffrant de malformations aux mains et aux doigts. RoboHand est un projet open source : les plans de la prothèse sont téléchargeables gratuitement, et peuvent ensuite être imprimés via impression 3D. Permettre à des enfants nés sans doigts à cause des malformations causées par la maladie des brides amniotiques, et à des adultes ayant connu une amputation partielle ou totale des doigts, de tenir, de porter et de lancer des objets, comme s’ils avaient une main parfaitement fonctionnelle ? La chose est aujourd’hui possible, grâce à une prothèse dotée de doigts mécaniques… (IN) H or a i r e s d e Cha b bat e t Ro ch H a cha na
Parachat Nitsavim/Vayéle’h - Jérusalem Entrée : 18h04 - Sortie : 19h14 Roch Hachana - Jérusalem 1er jour : 17h57 - 2nd jour : 17h56 Chabbat Haazinou - Chabbat Chouva Entrée : 17h55 - Sortie : 19h05 Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd
Cuisine connectée
Drop : faire de bons plats pour les fêtes
Tout d’abord il vous suffit de vous connecter à l’application et de choisir une des nombreuses recettes préenregistrées (pain, plat, gâteau…) avec des photos les illustrant. Ensuite vous pouvez déterminer les quantités à préparer en fonction du nombre de personnes ou de la quantité d’ingrédients dont vous disposez. Vous avez également la possibilité de remplacer un ingrédient dans la recette choisie, simplement en cliquant sur l’ingrédient pour connaitre le substitut et la quantité à utiliser (pour une cuisine Cachère, bien entendu). Lors de la préparation de votre recette, Drop va s’avérer être un véritable assistant culinaire connecté. Fini les prises de tête pour mesurer et peser les ingrédients, Drop s’en charge. Par la suite, il vous indiquera les différentes étapes de préparation automatiquement comme par exemple le mode de cuisson, la durée…Votre iPad ne sera donc pas tout sale à la fin puisque les différentes étapes de la recette défileront automatiquement dès que vous ajouterez un nouvel élément dans la balance. L’utilisateur peut également programmer une alerte sur son smartphone afin d’être prévenu lors de la fin de la cuisson. Alors tous à vos fourneaux ! (GN) High Tech
iWatch : La montre intelligente
Parmi le nouveau cru de produits que la firme californienne présente aujourd’hui aux médias du monde entier, le plus attendu est certainement la « iWatch », la montre connectée. Les rumeurs sur sa mise au point courent depuis deux ans, laissant le temps aux férus d’Apple d’imaginer bientôt à leur poignet un gadget sorti de la science-fiction. La montre intelligente capable de calculer, d’établir des visioconférences, a fait rêver nombre d’esprits créatifs. Or, pour sa montre connectée, qui arrive après celle de concurrents comme Samsung, LG, Sony ou Motorola, il semble que
la marque de Cupertino a misé sur le créneau de la santé du porteur. La « iWatch » devrait être équipée de capteurs relevant les battements cardiaques, les mouvements et, paraît-il, la transpiration de son propriétaire. En d’autres termes, elle ressemblerait plus à un médecin de bord qu’à un traducteur intersidéral. Posséder une « iWatch » permettrait donc de savoir si on a marqué le nombre de pas quotidiens nécessaires à brûler les calories ingérées, de surveiller son cœur, ainsi qu’il aiderait le joggers à tracer un bilan de ses parcours dans la ville. (IS)
T o r a h
Dvar Mal’hout
Prendre sur soi la Royauté Divine
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G u é o u l a
Extraits du discours Du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita Chabbat Nitsavim-Vayele’h Roch Hachana et 6 Tichri 5751-1991 Tout d’abord, le jour où l’homme a été créé fut Roch Hachana, pas seulement au vu de la perfection incluse dans la création de l’homme (l’élue des créatures, formé des mains du Saint béni soit-Il – 1) en soi, mais surtout à cause de la perfection qui se fait jour dans toute la création par l’intermédiaire du travail de l’homme lorsqu’il a déclaré : « Allons, prosternonsnous (2) », « L’Eternel règne (3) » qui est une étape supérieure à celle de la perfection créée par le Saint béni soit-Il.
Pourquoi ? Parce qu’à la suite de la création du monde, lorsque l’homme fut créé le sixième jour, or il fut dit : « Que D.ieu avait créé pour faire (4) » ce qui signifie « réparer (5) », c’est à dire, que suite à la conclusion et la plénitude de la création par le Saint béni soit-Il, « Que D.ieu avait créé » doit intervenir le « pour faire », l’œuvre et le rajout de l’homme par sa touche personnelle, l’accomplissement de la Torah et des Mitsvot. Nous retrouvons cela lors du Don de la Torah, le six du mois de Sivan qui est en allusion dans « BaYom Hachichi, lors du sixième jour » de la création du monde, la lettre Hé supplémentaire qui se trouve devant le mot Chichi, sixième est « le sixième jour du mois de Sivan qui a été prévu pour le Don de la Torah (6) », car c’est « le six Sivan qu’Israël a reçu la Torah… c’est comme si le monde avait été créé à ce moment-là ». Nous retrouvons aussi ce sujet dans les versets de la prière de Roch Hachana (les Choffarot) parce que la création du monde à Roch Hachana a eu lieu pour le travail d’Israël lorsqu’ils accomplissent la Torah. Ainsi, le contenu et le rajout du travail de l’homme par rapport à la perfection du monde représente le niveau de divinité adapté au monde, et grâce au travail de l’homme qui accomplit la Torah et les Mitsvot, se dévoile dans le monde un degré de divinité qui transcende le monde jusqu’aux degrés les plus hauts de dévoilement de Son Essence qu’Il soit béni dans le monde. Il s’agit du fait que le Saint béni soit-Il a désiré qu’Il ait une demeure, qu’Il soit béni, dans ce bas-monde (7). Car la réalité du monde, ellemême, se transforme en une demeure où se dévoile Son Essence, qu’Il soit béni.
Tout ceci se retrouve en substance dans la création de l’homme : « Et l’Eternel D.ieu a formé l’homme à partir de la poussière de la terre et Il a insufflé en lui une âme de vie (8) » car par l’âme de vie qu’a insufflé le Saint béni soit-Il dans le corps de l’homme qui fut formé à partir de la poussière de la terre, fondement de toute la création, car « Tout vient de la poussière (9) », la force est ainsi transmise afin que se trouve et se dévoile « l’âme de vie » dans la création tout entière. Tout d’abord, le dévoilement de l’âme de vie dans la création elle-même, afin que soit reconnaissable dans le monde qu’une force divine fait exister et vitalise le monde (la divinité qui est en rapport avec le monde), mais plus encore et principalement, la transmission et le dévoilement de « Nichmat ‘Haïm, l’âme de vie » de l’homme, « la parcelle divine d’En-haut véritablement (10) », la parcelle de l’Essence de divinité, qui entraîne dans le monde un niveau de divinité qui transcende le monde, jusqu’au dévoilement de l’Essence et de l’Existence de D.ieu qu’Il soit béni. Et ce phénomène est dévoilé par le travail du premier homme, Adam, qui a déclaré dans toute la création « Allons, prosternons-nous et agenouillons-nous devant l’Eternel qui nous crée », « L’Eternel règne, Il s’est vêtu de gloire » qui se rajoute à la déclaration que « l’Eternel nous crée ». Par ce niveau de divinité qui est en rapport avec le monde et par lui a lieu la création et l’influx de vitalité dans le monde, Adam a entraîné dans toute la création l’adoration reliée au couronnement du Roi, « L’Eternel règne, Il s’est vêtu de gloire » car se dévoile dans le monde la royauté du Saint béni soit-Il, le niveau de divinité qui est largement au-dessus du monde. Comme nous pouvons observer que l’origine de la Mal’hout (Sphère divine de la royauté) est au-dessus et transcende toutes les Sphères célestes, elle est enracinée dans le niveau de Keter (Couronne) jusqu’au niveau de Pnimiout HaKeter (l’intériorité de la couronne), jusqu’à l’Essence et l’Existence de D.ieu qu’Il soit béni. Dans la Paracha Nitsavim, il est dit : « Vous vous tenez aujourd’hui… devant l’Eternel
votre D.ieu… afin de contracter l’alliance de l’Eternel ton D.ieu… (11) ». On parle ici du niveau et de la situation d’Israël aperçus sous l’angle de leur réalité propre comme ils ont été créés par le Saint béni soit-Il. Ainsi qu’il est souligné au début de la Paracha par le mot : « Vous » qui représente en priorité l’essence de la réalité d’Israël, puis, se révèlent par la suite les détails et les implications de « tous ensemble debout, aujourd’hui… ». Puis, dans la Paracha Vayele’h, « Moché s’en alla… alors que j’ai cent vingt ans aujourd’hui » le niveau et la situation de Moché notre maître est mise en valeur lors de la conclusion de son travail qui est arrivé à sa perfection. Il devient, alors, l’exemple pour que le travail de chaque Juif arrive à son sommet lorsqu’il se sert de l’étincelle de Moché qui se trouve en lui (12). Ainsi, l’élévation que l’on atteint grâce à son propre travail par rapport à son niveau et la situation qui précède son travail, est révélée par le nom de la Paracha « Vayele’h : il s’en alla » car par cela, on peut s’élever par cette marche véritable vers un niveau sans aucune commune mesure avec la situation qu’offre « Nitsavim : Vous vous tenez debout ». Et que soit Sa Volonté, alors que nous arrivons à la fin de l’année où l’on nous montre des merveilles, et que nous entrons dans une année pleine de merveilles, de merveilles en tout, des merveilles d’intelligence… qu’intervienne de la manière la plus concrète la délivrance véritable et complète « Comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je te montrerai des merveilles (13) ».
Notes : 1/ Béréchit Rabba Ch. 24, 2/ Psaume 95.6, 3/ Psaume 97.1, 4/ Béréchit 2.3, 5/ Béréchit Rabba Ch.11, 6/ Chabbat 88a, Rachi, 7/ Tan’houma sur Nasso 16, 8/ Béréchit 2.7, 9/ Kohélet 3.20, 10/ Tanya Ch.2, 11/ « Une alliance qui implique un lien puissant comme s’ils n’étaient devenus qu’une seule chair… c’est pour cette raison qu’il existe cette alliance, comme il est dit au sujet du veau qu’ils ont découpé et sont passés entre ses morceaux, comme pour dire, que tous les deux sont passés dans un seul corps afin de s’unifier (Likoutei Torah –Nitsavim) », 12/ voir Tanya au début du chapitre 42, 13/ Mikha 7.15, 14/ Isaïe 27.13, 15/ Siddour Admour Hazaken, 16/ Cantique des cantiques 2.8, 17/ fin de la Paracha Bra’ha
Za’hor pour Za’har
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M. ‘Halfon travaillait comme cuisinier pour la Yéchiva ‘Habad de Kiryat Gat. Un Juif gentil et sympathique, on ne le rencontrait qu’avec un sourire, il avait pour habitude de créer autour de lui une bonne ambiance.
Au fil des années, M. ‘Halfon et son épouse avaient eu trois filles en bonne santé et elles aussi très sympathiques. Pourtant le couple ‘Halfon déplorait le fait qu’ils n’avaient pas de garçon. M. ‘Halfon, pour sa part, gardait pour lui sa peine, il est vrai qu’il aurait été très heureux d’avoir un garçon mais il était conscient que le Créateur avait voulu le bénir de trois filles et donc, pourquoi s’en plaindre ? Son épouse, par contre, craignait le regard des autres et pensait que son entourage et ses amies la raillaient de ce qu’elle n’avait que des filles et non des fils… Alors qu’elle attendait une quatrième naissance, elle ne cessait de se soucier et s’inquiétait de la possibilité très réelle (cinquante pour cent, tout de même…) qu’elle aurait encore une fille. Pendant sa grossesse et même auparavant, elle tenta toutes sortes de remèdes de grand-mères, des prières spéciales qui l’aideraient à matérialiser son rêve. Elle priait de tout son cœur que, cette fois, son souhait se concrétisera. Aussi, d’un côté sont les pensées et d’un autre les résultats. L’accouchement fut un succès, et tout était parfaitement en ordre et la maman en bonne santé eut une fille toute mignonne et, elle aussi en excellente santé, grâce à D.ieu. Lorsque l’on annonça à Mme ‘Halfon qu’aux trois filles se rajouta une sœur supplémentaire, elle se mit à voir tout noir. Elle éclata en sanglot et pleura tout les larmes de son corps. Elle fut impossible à calmer. Mme ‘Halfon tomba en dépression. Elle enfonça sa tête dans un oreiller nuit et jour, et son état d’âme allait en se détériorant. Il fallait bien pourtant s’occuper du nouveau-né ainsi que de ses sœurs. M. ‘Halfon resta seul et sentait perdu face à la nouvelle situation qui s’annonçait grisâtre. Pour sa part, et malgré ses nouvelles et nombreuses occupations, il tenta le maximum pour sauver son épouse. Il l’épargnait et lui procura du repos, du repos et encore du repos. Mais ceci ne jouait en rien sur l’état critique de sa femme. Malgré ses finances restreintes, il dépensa une véritable fortune au bénéfice des médecins spécialistes, psychologues, neurologues et autres pour des examens, mais leurs conseils ne furent d’aucune utilité. Aucune amélioration ne vit le jour. Bien au contraire, elle ne réagissait plus ni au contact de son entourage, ni face à elle-même. Et son cas ne suggérait aucune solution d’un bon médecin, ni d’un médecin quelconque. Cette histoire s’est passée il y a une trentaine d’années. A proximité des fêtes de Tichri en 5741-1981. A cette époque, le directeur de la Yéchiva de Kiryat Gat était le Rav Chalom Dov Volpo, et pendant le déroulement des événements dans la famille ‘Halfon, il était à New-York en visite chez le Rabbi Chlita Méle’h
G u é o u l a
HaMachia’h. Quelques jours avant Roch Hachana, le Rav Volpo reçut un appel urgent en provenance d’Israël, c’était M. ‘Halfon. A l’époque, le téléphone ne fonctionnait pas comme aujourd’hui et le coût d’une conversation entre Israël et New-York était tout à fait hors de prix. Le Rav Volpo se doutait bien que si M.’Halfon l’avait cherché et localisé pour parler avec lui, ce n’était certainement pas au sujet du menu que l’on servirait ce soir à la Yéchiva. M. ‘Halfon se passa des formules de politesse et entra dans le vif du sujet. Une seule chose le préoccupait. Il raconta au Rav Volpo, la voix brisée, que sa femme ne communiquait presque plus avec lui, ni avec ses filles et que l’équipe médicale à son chevet a déjà désespéré de son cas. « S’il vous plaît, suppliez le Rabbi qu’il bénisse mon épouse. La cellule familiale est complètement détruite ». Le Rav Volpo lui promit qu’il déposerait une demande urgente au secrétariat du Rabbi. La réponse du Rabbi arriva assez rapidement et contenait la directive de vérifier ses Tefilines et aussi de se renforcer dans la pureté familiale. Le Rav Volpo se dépêcha de téléphoner à la Yéchiva afin que soit transmis le message à l’attention de M. ‘Halfon qui attendait avec impatience. Tous les élèves de la Yéchiva aimaient leur cuisinier si sympathique. L’un des responsables s’occupa de l’aider à trouver un Sofer et
lui apporta les Téfilines à vérifier. Le Sofer ouvrit les boîtiers noirs et examina méticuleusement les parchemins. Soudain, il s’arrêta surpris au plus haut point. Il n’en croyait pas ses yeux. Dans le verset « Et Moché dit au peuple : souviens-toi (Za’hor) de ce jour », il manquait un mot complet : « Za’hor ». La nouvelle de ce fait se répandit dans la Yéchiva comme une traînée de poudre et devint le sujet du jour dont tout le monde parlait. Tous remarquèrent que le mot manquant dans le parchemin « Za’hor » rappelait bien évidemment ce qui manquait le plus à la famille ‘Halfon, « Za’har, un garçon ». M. ‘Halfon était lui-même complètement retourné des résultats de la vérification des Téfilines et en même temps, il était totalement émerveillé par la vision prophétique du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. Il changea le plus vite possible, le parchemin défectueux pour un nouveau de qualité supérieure et peu de temps après, la situation de son épouse changea rapidement du tout au tout. Lors de la prochaine naissance dans la famille ‘Halfon, les heureux parents purent serrer un garçon en bonne santé dans leurs bras, grâce à D.ieu. Le père, ému, s’empressa d’annoncer la bonne nouvelle au Rav Volpo, en direct de la matérnité, il lui dit aussi, d’une voix vibrante, qu’ils avaient décidé de l’appeler « Ména’hem Mendel », au nom du Rabbi Chlita Méle’h Hamachia’h. (Traduit de Haguéoula)
Guéoula & Machia’h
Le Grand Choffar
La Yéchiva de Kiryat Gat
H i s t o i r e s
Comme il est dit dans la prière à la fin de la bénédiction des Choffarot (par laquelle on termine et on conclut les trois bénédictions des « Royauté, Souvenirs et Choffarot ») : « Sonne du grand Choffar pour nous libérer et dresse Ton drapeau pour ramener les exilés en Terre Sainte ». Car à la fin du service de tous les Juifs par le son du Choffar, le Saint béni soit-Il accomplit Sa promesse : « Et ce jour-là, Il sonnera du Grand Choffar (14) » et pas seulement au futur, mais bien au présent et même au passé, car la sonnerie du grand Choffar a déjà eu lieu, et immédiatement, de manière concrète, « Ils s’en retournent en paix chez eux, dans leur maison (15) ». Dans la véritable maison de tous les Juifs, le troisième Temple, lors de la délivrance véritable et complète, à l’intérieur du Beit HaMikdach lui-même, dans les trois saintetés qu’il contient, et plus particulièrement dans le Kodech HaKodachim, le Saint des saints. Et le principal c’est que tout se passe dans l’action, et plus encore, que tout cela a déjà eu lieu, au passé. Tout cela concorde avec le proverbe de nos Rebbéïm, nos princes, au sujet de la publicité concernant la venue du Machia’h dans les journaux, comme cela a été fait récemment dans la presse internationale. Nous devons, bien entendu, rajouter de la publicité à ce sujet notamment que : « Voici, le roi Machia’h arrive (16) », de manière immédiate, alors qu’« il est déjà là » de la manière la plus concrète, sur le sol terrestre, aux yeux de tous les êtres humains et à plus forte raison : « Aux yeux de tout Israël (17) » de la manière la plus rapide et la plus immédiate Mamach. (Dvar Mal’hout)
L ’ è r e
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Génétique
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La nouvelle race humaine : les Mutants
Chaque individu évolue au rythme des mutations qui apparaissent ou de celles héritées de ses parents. Une équipe de généticiens du centre de recherche du CHU de Montréal, a déterminé qu’une quarantaine de mutations étaient transmises de génération en génération.
Autant de changements qui, à long terme, modifient notre ADN sans pour autant nous donner subitement des ailes ou des griffes ! Pour autant, cela n’a rien d’impossible, à condition de disposer des moyens techniques pour augmenter artificiellement nos facultés physiques et intellectuelles et de dépasser notre condition naturelle. Améliorer l’homme, tel est déjà le projet des théoriciens « transhumanistes », pour qui la nature humaine est de toujours chercher à dépasser ses limites naturelles. Greffes cérébrales améliorant les capacités intellectuelles, exosquelettes métalliques démultipliant la force, thérapies cellulaires qui repoussent les limites de l’espérance de vie… les recherches façonnent déjà un homme augmenté. Récemment, une main bionique « sensible » a été greffée sur un suédois de 36 ans amputé du bras gauche depuis 9 ans. Parallèlement, les travaux sur le génome humain permettent d’envisager à plus ou moins long terme la création d’un homme « OGM ». Un rêve pour certains, un cauchemar pour d’autres, dont une High tech
étape a peut-être déjà été franchie avec le premier clonage humain (jusqu’au stade embryonnaire) réalisé par une équipe américaine de l’Ecole de la santé et des sciences d’Oregon l’année dernière. Toutefois, le futur proche nous propose beaucoup plus qu’une simple modification génétique. Lors de la Guéoula, le cerveau humain ou du moins l’intelligence humaine prendra son essor de quelques pourcents que nous utilisons, lorsque nous sommes au maximum de nos possibilités intellectuelles, nous passerons à 100% d’exploitation de notre intelligence. Tout cela afin d’être à la hauteur de comprendre la nouvelle interprétation de la Torah promise par nos prophètes. Or, celle-ci contient des concepts divins d’une nature tellement élevée que nous accèderons à ce qu’on appelle le Kini, Knizi et Kadmoni, la Sagesse, l’Intelligence et la Compréhension divine. De même, physiquement certains Midrachim rapportent que notre taille augmentera sensiblement et que nous serons régénérés totalement et notre santé évoluera pour nous amener à un âge idéal d’une vingtaine d’années. En bref le mutant véritable est l’homme de demain, celui qui vivra la Guéoula. Nous devons donc nous y préparer dès maintenant afin de l’activer et l’attirer dans notre présent pour un avenir empli de merveilles et de prodiges. (IS-GB)
Caption : un traducteur en live
Quand on voyage dans un pays étranger, la barrière de la langue est souvent un problème surtout si on n’a pas de langue commune. Pour résoudre ce problème, trois étudiants ont décidé de réaliser une application pour les Google Glass qui permet de traduire en direct les paroles d’une personne. La traduction s’affiche sur l’écran des Google Glass. Les possibilités de ce genre d’applications sont nombreuses et peuvent être utiles dans de nombreux domaines. (IS) Petites Annonces Cours de Torah Jérusalem Beit Machia’h du centre ville 8, rue Yaavets. Jeudi soir à 19h00 impression du livre du Tanya 054-5731430 Baka Chabbat : Minyane ‘Habad à 10h30 suivi de
Farbrengen et Min’ha. Synagogue Tefila LeDavid - 1, rue Dan Prière de Roch Hachana 054-7617703 Har ‘Homa Cours pour femmes sur la pureté familiale. Un mercredi sur deux à 20h30 chez Mme Zerbib, 27 rue Its’hak Nissim. 055-6654123 Exclusif ! Le livre du
Dvar Mal’hout (discours du Rabbi Chlita MHM 1991-1992) en français est enfin disponible... 054-9204694 Distribuez Guéoula News dans votre communauté contactez nous par email : gueoulanews@gmail.com Vos annonces et dédicaces 058-4770055
Le journal «Guéoula News» est édité par l’association «Vive Le Roi Machia’h». Directrice de la publication : Menou’ha Ra’hel Beckouche - Graphisme-Journalisme : Gabriel Beckouche Secrétariat : Léa Bensimon - Correspondant à Paris : ‘Haïm Benchoam 0177127044 - Site Internet: www.viveleroi770.com - Email : gueoulanews@gmail.com - Tél. 058-4770055 ou 0177501175
G u é o u l a
Médecine
Le miel qui soigne
La blessure de ce cheval avait du mal à guérir. Il aura fallu l’utilisation d’un nouveau remède pour en venir à bout. Il a été fabriqué à base de bactéries d’acides lactiques provenant du jabot des abeilles. Elles ont été incorporées dans du miel de l’eau et du sucre. Le tout crée des substances antimicrobiennes qui tuent les germes résistants. Cette découverte a été faite dans les laboratoires de l’université de Lund en Suède. Elle s’inscrit dans une longue et millénaire tradition d’utilisation du miel pour soigner des pathologies. Alejandra Vasquez, microbiologiste à l’université de Lund : « C’est en fait la bactérie vivante qui est la pièce centrale de tout cela. Nous avons fait passer cette médecine ancienne à un nouveau stade dans lequel nous pouvons par exemple standardiser un mélange à haute concentration de miel avec ces bactéries. » (GN) Bio Technologie
A l’écoute de vos plantes
Si vous n’avez pas la main verte mais que vous aimez les plantes, le Plant Sensor de Koubachi est fait pour vous ! Ce petit appareil qui fonctionne en wifi vous transmettra toutes les informations nécessaires pour vous occuper de vos plantes : humidité de la terre, intensité lumineuse, température, etc. Il existe en versions « Indoor » (pour l’intérieur) ou « Outdoor » (pour l’extérieur), et il peut gérer plusieurs plantes en même temps. Une fois planté dans le sol de votre jardin ou dans le pot de votre plante préférée, le Plant Sensormesure l’humidité de la terre, l’intensité de la lumière et la température ambiante, qui sont les trois paramètres vitaux de la plante. Elles sont analysées puis vous recevrez grâce au wifi des instructions détaillées concernant les soins nécessaires (arrosage, fertilisation, brumisation, température et luminosité) via des alertes instantanées sur l’application (uniquement sous iOS) ou des e-mails. En cette veille de l’année de Chmita, ces informations peuvent être importantes… (NV)
Igueroth Kodech
Pour consulter les Igueroth Kodech et vivre les miracles de la Guéoula
gueoulanews@gmail.com L E
C A R N E T
Pour la réussite de : De nos soldats qu’Hachem les protège ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, Gary Chlomo Ben Tserouya, David Ben Tserouya Pour la bonne santé de : Mercedès Bat Fifine, Moché Ben Fifine, et Morde’haï Tsvi Ben Ra’hel Leilouï Nichmat de : Norbert Avraham Ben Pnina, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Yossef Abitbol Ben Clara et Ayala Bat Méïr.