BH
N°21 - Hebdomadaire Chabbat Le’h Le’ha
Edition française
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Solaire
Le eTree
Des ingénieurs israéliens ont créé un « arbre solaire » capable de produire de l’électricité et remplir diverses fonctions pratiques.
Le eTree est une structure écologique développée par une entreprise israélienne spécialisée dans les énergies renouvelables (Sologic). D’après le site internet de Sologic, ce eTree permet notamment d’offrir du WiFi gratuit et peut être utilisé pour recharger les smartphones et autres appareils électroniques. Il sert également de fournisseur d’eau potable. Il dispose par ailleurs d’un écran d’ordinateur permettant l’interaction avec d’autres amis disposant de eTrees. Cet arbre solaire révolutionnaire doit être présenté jeudi pour la première fois, dans les Jardins HaNadiv près de la ville de Zikhron Yaacov, selon le site d’information Ynet. Les inventeurs du eTree cherchent à installer leur invention dans les zones urbaines et résidentielles, ainsi que dans les parcs, les centres culturels, et le long des sentiers de randonnée. Il est destiné à fonctionner automatiquement avec peu voire pas d’entretien et permettrait de fournir de l’électricité jour et nuit. Il est à noter que le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h a depuis bien longtemps préconisé l’utilisation des rayons solaires comme source d’énergie. (GN)
Editorial
Va et sois toi !
Cette semaine, une leçon de choses nous est donnée par Abraham. Le but du patriarche n’est pas seulement de monter en Terre Sainte, mais de s’élever, lui-même vers la dimension de l’Essence de soi, et c’est, en fait cela... le divin.
Le Dvar Mal’hout de cette semaine déploie ses ailes vers les hauteurs les plus célestes, vers une volonté d’atteindre le coeur des hommes en lui enseignant l’unité de D.ieu. Et c’est là la profession d’Abraham, l’éducation. Il s’en va redresser tout une génération qui ne vivait que d’une idôle à l’autre, sans s’apercevoir qu’elle passait à côté de la vérité la plus basique, celle que le monde a été créé, et contiBactéries
Nouveaux emballages
Des emballages alimentaires innovants qui empêchent la formation de biofilms bactériens ont été développés à l'Université hébraïque de Jérusalem. Cette innovation a été récompensée par le prix Kaye pour les inventions présentant un fort potentiel commercial. Les chercheurs s'attendent à des retombées économiques très importantes pour ce nouveau système d'emballage, qui est le premier à proposer une solution efficace pour lutter contre ces biofilms difficiles à éradiquer... (GN)
nue à être créé par un seul D.ieu. Lorsqu’Abraham en termine avec cette partie de son rôle sur terre, Hachem se révèle à lui pour lui demander de prendre possession de la Terre des sept peuples, mais aussi celles des trois peuples. Le Kini, le Knizi et le Kadmoni. Mais ces trois-là et Abraham le sait, nous serons acquises uniquement par l’entremise du roi Machia’h. Pourquoi? Parce qu’elles représentent la perfection de l’intellect humain qui sera atteinte à ce moment-là, et nous serons capables d’apprendre la nouvelle Torah (qui sortira de Moi). Mais aussi de transmettre un enseignement de cette ‘Hassidout que le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h nous demande de répandre autour de nous car c’est bien de la ‘Hassidout qu’il s’agit lorsque l’on parle de cette «nouvelle Torah qui sortira de Moi». Qu’Hachem fasse que la délivrance ait lieu immédiatement afin que nous accèdions enfin à l’enseignement du roi Machia’h, Miyad Mamach ! (GB)
Igueroth Kodech
Pour consulter les Igueroth Kodech et vivre les miracles de la Guéoula gueoulanews@gmail.com Horaires de Chabbat
Parachat Le’h Le’ha - Jérusalem Entrée : 16h15 - Sortie : 17h27
Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd
T o r a h
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G u é o u l a
Dévoiler les forces cachées
Dvar Mal’hout
Extraits du discours Du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita Parachat Le’h Le’ha 5752-1991
Avec la Paracha « Le’h Le’ha, va pour toi » commence la période d’Avraham notre père, le premier Juif. La promesse que fait Hachem à Avraham est celle de lui donner en héritage la Terre d’Israël. Dans la suite de la Paracha, vient « l’alliance d’entre les morceaux » où est réitérée la promesse de donner la terre à la descendance d’Avraham. Puis vient la Brit Mila qui est l’alliance suprême entre Hachem et la descendance d’Avraham, alliance éternelle. C’est donc par ces deux principes que commence le travail d’Avraham et qui sont la pierre angulaire de toute la Torah et du Judaïsme. Avec Avraham commencent les « deux millénaires de la Torah » (1), Avraham a engagé les préparatifs en prévision du don de la Torah. C’est donc à partir de ce «Le’h Le’ha» que l’on prend son élan pour s’élever vers un niveau supérieur à ce qui préexistait auparavant dans le domaine de l’étude de la Torah. La question est : Que peut-on rajouter actuellement, alors que la Torah a déjà été donnée et que nous arrivons au terme de la perfection de l’accomplissement du don de la Torah ? C’est donc pour cette raison que le Le’h Le’ha est en soi la préparation a un accomplissement qui nous élève à un niveau plus élevé dans le domaine du don de la Torah. Or, l’avancée d’Avraham n’est possible que si elle est dirigée vers le pays d’Israël, (la réception de la Torah ne prend toute sa dimension que si elle est accomplie sur la Terre Sainte). La terre d’Israël est composée de deux niveaux. L’un est la terre des 7 nations (le ‘Hitti, le Emori etc, réparation des 7 mauvaises vertus) et l’autre est « les trois terres (le Kini, Knizi et Kadmoni, réparation des 3 facultés intellectuelles) », mais concrètement nous n’avons jamais possédé ces trois terres. C’est pour cela que ces trois terres ont été promises à Avraham pour les temps futurs. Vers la Terre des dix nations En ce qui concerne notre génération, la dernière de la Galout et la première de la Guéoula, le Rabbi Rayats a dit que nous avons terminé notre travail, les dates de la délivrance sont toutes dépassées. C’est donc aujourd’hui que nous devons nous préparer à ce grand « Le’h Le’ha » vers la « Terre que Je te montrerai », immédiatement et concrètement, et nous obtiendrons la terre des dix nations qui est l’héritage éternel des enfants d’Israël. Mais la nouveauté immédiate est que nous recevions la terre des trois nations dans la paix et la sérénité, car lors de la période du Machia’h il n’y aura pas de guerre et les nations vont nous remettre les clés du pays avec la meilleure volonté.
La Torah du futur Lorsque le pays sera entier, nous assisterons alors, à la perfection de la Torah « Une nouvelle Torah sortira de Moi ». C’est pour cela que ce Le’h Le’ha doit être une préparation non pas pour recevoir la Torah telle qu’elle a été connue pendant plus de 3300 ans, mais telle qu’elle sera dans le futur, c’est à dire une Torah nouvelle sans aucune commune mesure avec celle que nous pratiquons actuellement. Et le but de la Torah étant de réunir les mondes supérieurs (le spirituel) avec les mondes inférieurs (le matériel), grâce au fait que nous accomplissons la Torah au moyen d’objets matériels. Et en arriver à faire pour D.ieu une demeure dans ce mondeci, concrètement. Tout ceci par le fait qu’Avraham a accompli l’ordre de D.ieu, Le’h Le’ha, il s’est dégagé et est sorti de toutes mesures et limites, et de toutes ses habitudes dans son service jusqu’alors. De même pour celles qui concernent la sainteté en se dirigeant « vers la terre que Je te montrerai », « Je te montrerai et dévoilerai ton essence » (2), « Ton essence et ton existence ».
Une connexion entre les mondes Le travail de Le’h Le’ha a permis à Avraham de faire un bond en avant dans son service de D.ieu (et lui a fait faire une percée dans la barrière séparant les mondes supérieurs des inférieurs, chose qui ne sera possible que lorsque la Torah sera donnée) jusqu’à ce qu’il obtienne une connexion entre les mondes supérieurs et inférieurs en préparation au don de la Torah. Tout ceci grâce à la Brit Mila qui est la seule Mitsva qui permet d’introduire la Sainteté dans un membre du corps de manière éternelle, même du temps où la Torah n’avait pas encore été donnée, car il est reconnaissable dans le corps-même du Juif qu’il est relié à D.ieu de manière éternelle. C’est à la suite de cette Mitsva que D.ieu change le nom d’Avraham en lui ajoutant un Hé. De Avram (Av Aram, il était le père d’Aram) il passe à Avraham (Av Hamon Goyim, père d’une multitude de peuples). La Mitsva de la Mila permet donc d’agir sur les nations du monde matériellement et spirituellement dans les niveaux les plus inférieurs où l’on percevra alors la force divine dans chaque créature jusqu’à la plénitude de ce travail lorsqu’ « à D.ieu appartiendra la Royauté » lors de la délivrance véritable et complète. Le but de Le’h Le’ha Le fait qu’Hachem ait transmis la terre d’Israël à Avraham et sa descendance donne la possibilité de transformer le monde en demeure pour D.ieu, en « Erets Israël ». Néanmoins, tout le
temps que nous nous trouvons avant la Guéoula, l’ordre de D.ieu tient toujours, Le’h Le’ha, et la prise de possession de la terre d’Israël au complet est la préparation à la plénitude de l’accomplissement de la Torah et des Mitsvot « Une Torah nouvelle sortira de Moi (3) », Il donne la Torah, au présent ce qui signifie que cet ordre, Le’h Le’ha, sera maintenu lors de la délivrance véritable et complète. A notre époque, c’est la période ou notre travail est d’agir principalement sur les Midoth, les sentiments, les 7 Midoth qui sont représentés par les 7 peuplades qui sont sur la terre Sainte et les 3 Mo’hin (Intellect) qui sont représentés par les 3 peuples (Kini, Knizi et Kadmoni) sont principalement utilisés pour neutraliser les mauvais sentiments. Mais lorsque la Guéoula, la délivrance interviendra, ils serviront uniquement à saisir la divinité. Que doit-on tirer comme manière d’agir grâce à cette Paracha ? L’obligation de « Le’h, va » est de donner la force de progresser dans l’étude de la Torah et surtout d’innover dans l’enseignement de la Torah. Le fait d’innover dans la Torah permet de nous dévoiler à nous-mêmes pour se rendre compte de ses capacités et de ses forces profondes. Et avant d’éditer ces nouveautés, il faut les soumettre à une personne objective qui pourra aider et vérifier qu’il n’y a pas d’erreur. De plus nous nous rassemblerons le Chabbat pour étudier en public. Et veillerons à ce que les jeunes Bar et Bat Mitsva se joignent à ces cours. Nous étudierons particulièrement les sujets de Guéoula et Machia’h car c’est le principal actuellement, ainsi que dans la Hassidout.
Notes : 1/ Talmud Avoda Zara 9a - 2/ Torah Or - 3/ Vayikra Rabba 13
Machia’h & Guéoula
Le monde d’Atsilout se dévoile
Et que soit la volonté de D.ieu que grâce à ce rajout considérable de Le’h Le’ha, nous soyons tous réunis sur la Terre Sainte, avec en complément, la terre des trois peuples, ce qui nous accordera une harmonie supplémentaire dans l’intellect et les sentiments. On recevra alors la nouvelle Torah qui sortira de Moi. Et tous ne s’occuperont plus que de connaître Hachem, même les nations et toute la création (minéral, végétal et animal). Et dans tous les mondes se dévoilera le monde d’Atsilout qui est proche de Son Essence béni soit-Il. Et de cela on en viendra à « Hachem se dévoila à lui », « tes yeux verront ton Maître », âmes vêtues de corps en pleine santé et dans la plus grande plénitude. Et de plus, et c’est le principal, que cela se passe immédiatement, tout de suite concrètement. (Dvar Mal’hout)
H i s t o i r e s
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Un peu de lumière repousse énormément d’obscurité
Le rassemblement des émissaires du Rabbi Chlita Méle’h Hamachia’h qui a lieu comme chaque année quelques semaines avant le Guimel Tamouz, s’était tenu au centre de la « Fédération pour la Délivrance véritable et complète ». Lors de cette soirée, l’un des intervenants fut le Rav Michaël Kadelburg qui dirige l’institution dénommée « Festival Or ». Le but de ce mouvement est d’agir au sein des nombreux festivals qui sont organisés pour la jeunesse en Terre Sainte, et d’y introduire la lumière de la délivrance véritable et complète.
Cette activité prend de plus en plus d’ampleur et suite à la multiplication de ces festivals, les activités du Rav Michaël se font de plus en plus denses. Lorsqu’il se présente, avec son équipe, il a pour but de monter une ou deux énormes tentes dans lesquels auront lieu les trois prières par jour, un centre de contact et de correspondance par les Igueroth Kodech, les célèbres repas de Chabbat, mais surtout les grands « Farbrengen » qui attirent énormément de public parmi les jeunes. « L’un des festivals les plus importants dans lesquels nous nous sommes inscrits est le « Festival Bombamella », un immense happening dont la célébrité attire chaque année des dizaines de milliers de jeunes », nous explique Rav Michaël. « Nous appuyant sur la parole de nos Sages de mémoire bénie « Tout ce que le Saint béni soit-Il a créé, Il ne l’a créé que pour Son honneur », nous savons que ce festival a pour but, en fait, d’aider les nombreux jeunes à se connecter à la lumière du Judaïsme… L’année dernière, il fut décidé de transférer le site du festival à Eilat, et ce, afin d’attirer plus de monde, au vu de la baisse dans la quantité des participants. Et lorsque la date en fut fixée, nous nous empressâmes de réserver une place pour le stand ‘Habad. Or, après seulement quelques jours, l’une des directrices me contacta par téléphone : « Ecoutez, après examen de la situation, et puisque nous avons dû réserver un périmètre plus restreint, cette année, je suis désolée de vous annoncer que nous n’aurons pas de place pour votre stand. Nous devrons nous en passer cette année pour le moins… ». Je ne me laissais pas décourager. Immédiatement je décrivais la situation dans une lettre adressée au Rabbi que j’introduisis dans l’un des volumes des Igueroth Kodech. La réponse était emplie de bénédictions et à la fin de la lettre se trouvait la citation de la promesse bien connue et qui vient du ciel, que grâce au don de soi dont fit preuve l’Admour Hazaken, dans tous les sujets concernant la Torah et la crainte de D.ieu, « les ‘hassidim auront la main haute ». Je contactai immédiatement l’un des responsables du festival qui se chargea de régler le problème, mais
là ne fut pas la fin des aventures du stand ‘Habad. Lorsque que nous arrivâmes sur le terrain, il nous fut demandé incessamment de ne pas organiser les repas de Chabbat qui attirent chaque année des milliers de participants… Or, nous décidâmes de ne pas enfreindre notre coutume et de célébrer le Chabbat par des repas de fêtes aussi larges que possible. Mais tout ne fut pas aussi simple… Quelques minutes avant le début du repas, la directrice en question vint nous trouver sur place. Elle se mit à hausser le ton de manière tout à fait inhabituelle, et après toutes les menaces proférées, elle plaça à l’entrée de la tente deux gardiens dont le rôle était bien entendu, de ne laisser entrer personne au repas… Récit
G u é o u l a
Comme tout cela se passait pendant Chabbat, je décidais d’« écrire par la pensée ». Je pris dans ma main un volume des Igueroth Kodech. Je formulai ma demande par l’esprit et je recherchai une réponse à la page qui s’était ouverte par la divine providence… La réponse parlait d’elle-même : « J’ai ouïe dire que se lèvent des opposants aux activités », puis le Rabbi demanda : « Il faut emprunter des voies amicales » enfin, la lettre se terminait par le proverbe mentionné plus haut : « Les ‘hassidim auront la main haute » ! Je décidai tout d’abord de me tourner vers les gardiens qui se tenaient à l’entrée en leur expliquant le but de nos activités. Malgré leur apparence extérieur plutôt sévère, lorsqu’ils en-
tendirent qu’il s’agissait d’un Beit ‘Habad, ils se radoucirent immédiatement et permirent l’accès à tous les participants avec amabilité… Après de nombreuses heures, lorsque le repas laissa place au grand Farbrengen, la réunion ‘hassidique à laquelle une foule de jeunes participaient, j’ouvrais de nouveau le volume des Igueroth Kodech dans lequel je vis les mots qui suivent : « Tous ces opposants… seront effacés de la terre »… « Vous verrez bien dis-je aux jeunes amis, ce festival se termine de lui-même. Ce sera sa dernière fois ». Et cette année, en effet, ce fut la première fois que ce festival ne fit plus son apparition. Ici, personne n’en fut surpris… (Traduit de la Si’hat HaGuéoula)
adresse chez des gens qui auraient peut être une place dans un « basement » c’est à dire une cave, peu Le fauteuil rouge du roi importe, l’essentiel c’est que j’arrive a déposer mes afIl y a quelques temps de cela, à Paris, je travaillais faires quelque part, et que j’aille prier au 770, c’était mon rêve depuis tant d’années. En bref, ça y est, tout dans une entreprise de vente de vêtements en était en place, Barou’h Hachem ! gros comme commerciale. J’étais alors, l’un des Je cours au « Seven (diminutif du 770) » et là c’est le meilleurs éléments de la société. Pour me récomchoc ! Alors que je m’étais bien installée au premier penser du chiffre d’affaire élevé que j’avais réussi rang pour commencer ma Tefila (prière) quand un à atteindre, mon directeur me proposa de m’offrir énorme groupe de filles israéliennes débarque et je me un voyage en Israël. Mais, moi, je voulais depuis retrouve poussée en moins de deux minutes derrière longtemps partir à New York Brooklyn, au Seven Seventy. Je lui soumis mon idée et, grâce à D.ieu il toute cette vague déferlante qui parlait fort et se sentait tellement à l’aise alors que je n’avais même pas eu le accepta de bon cœur, car lui aussi avait entendu temps de dire ouf ! Là je me retrouvais collée au mur ; parler du Rabbi Roi Machia’h Chlita. je me mis alors à pleurer de déception et de fatigue car Je n’avais encore jamais voyagé chez le Rabbi. Je me je n’avais plus la force de lutter… Quand soudain, une retrouve deux jours plus tard a l’aéroport avec mon femme que je ne connaissais même pas s’approcha rêve en poche : « Partir au 770 pour prier chez le de moi, me prit la main et me dit en français avec un Rabbi ». Mon mari qui connaissant le 770 m’avait asgrand sourire : « tu sais, le Rabbi est content que tu surée que j’allais vivre là une expérience extraordisois là ! ». Bien évidement, inutile de vous raconter ma naire. Lui, resterait donc à Paris pour garder les surprise et mon émotion. enfants. Ainsi, je partis seule du jour au lendemain Le lendemain, je compris qu’il fallait tenir sa place avec sans réserver quoi que ce soit pour l’hébergement force et ne pas lâcher prise, je voulais ne rien rater car avec Emouna, une confiance totale. le Rabbi savait que j’étais là, alors j’allais tout faire pour Arrivée à l’aéroport Kennedy je me sentis perdue dans apprécier ce moment. Mme Praguer vint s’asseoir à cette immensité. Et lorsque je fus au 770 de la rue mes côtés, et au bout d’un certain temps, à la fin de la Eastern Parkway à Brooklyn, je me mis à la recherche Tefila, alors que les chants atteignaient leur pad’un endroit pour dormir et poser mes bagages. roxysme, Mme Praguer me bouscula légèrement et Evidemment comme tout le monde la galère commença me dit : « tu as vu, le Rabbi est là ! ». car c’est le prix à payer pour tous, je me suis retrouvée Je me dis oui, c’est ça… à force de vivre dans l’espoir, dans la synagogue du Rabbi avec ma valise et désemon a parfois des visions… Puis elle me dit avec son acparée, mais j’étais là, chez le Mele’h, le roi, enfin ! cent américain : « Regarde la chaise du Rabbi, you Au bout d’un moment, on m’indiqua un endroit avec see ? ». Et là, à ma grande surprise, je vois le Rabbi une famille d’accueil, je pris donc ma valise et déamRoi Machia’h Chlita, effectivement sur son fauteuil, en bulais dans les rues de New York tard dans la nuit. Ar- train d’encourager les chants avec le bras, comme lui rivée dans cette famille, on m’informa que je ne seul sait le faire, avec une énergie incroyable, il menait pouvais rester qu’une nuit. Bienvenue en Amérique ! les chants de cette foule de ‘Hassidim avec un sourire Mais c’était déjà quelque chose… extraordinaire. Le lendemain matin je repris ma valise et errais dans la Oui, je peux dire aujourd’hui : « J’ai vu le Rabbi Roi rue jusqu’à ce que l’on me dirige vers la maison de Machia’h Chlita ! » après le Guimel Tamouz au 770 sur Mme Praguer. Mais elle m’informa qu’elle n’avait pas son fauteuil rouge, heureux et bien vivant qui rythmait de place pour moi, néanmoins, elle me donna une le chant : « Otsou Etsa VéToufar »… (MB)
L ’ è r e Nature
Le loup entre dans la Guéoula Nous savons tous que les loups sont de magnifiques créatures qui règnent sur la forêt mais ce que nous ne savions pas c’est qu’ils produisent plus de vie qu’ils n’en prennent. C’est en effet ce qui ressort d’une étude scientifique qui révèle également qu’ils ont la capacité de façonner le paysage, les forêts et les rivières.
L’une des plus fascinantes découvertes scientifiques de ces 50 dernières années a été celle des transferts en cascade à grande échelle. Un processus écologique qui part du sommet de la chaîne alimentaire et se répercute tout en bas. Un des exemples les plus représentatifs est ce qui s’est produit au parc national de Yellowstone (Etats-Unis) quand les loups ont été réintroduits en 1995. Avant le retour des loups, absents depuis 70 ans, le nombre de cerfs ne faisait qu’augmenter dans le parc car ils n’avaient pas de prédateurs et ce malgré les efforts des hommes pour les réguler. Ils avaient réussi à réduire la végétation à néant : ils avaient tout brouté. Mais dès que les loups arrivèrent, bien qu’ils furent en petit nombre, ils commencèrent à avoir un effet spectaculaire. Bien entendu, ils tuèrent certains des cerfs mais ce n’était pas l’effet principal. Ils changèrent le comportement des cerfs de manière plus profonde. Les cerfs commencèrent à éviter certaines parties du parc, les endroits où ils pouvaient être piégés facilement, en particulier les gorges et les vallées. Et immédiatement, ces lieux ont commencé à se régénérer. Dans certaines zones, la hauteur des arbres a quintuplé en seulement 6 ans. Les pentes dénudées des vallées sont rapidement devenues des forêts de peupliers et de saules. C’est alors que les oiseaux ont commencé à s’y installer. Le nombre d’oiseaux chanteurs et migrateurs a augmenté considérablement. Le nombre de castors augmenta aussi car ils aiment manger les arbres. Ils sont, comme les loups, des ingénieurs de l’écosystème. Ils créent des niches pour d’autres espèces. Les barrages qu’ils construisent dans les rivières peuvent fournir un habitat pour des loutres, des ragondins, des canards, des poissons, des reptiles et des amphiPetites Annonces Cours de Torah Jérusalem Beit Machia’h du centre ville 8, rue Yaavets. 054-5731430 Baka Chabbat : Minyane ‘Habad à 10h30 suivi de Farbren-
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biens. Les loups ont tué quelques coyotes, ce qui a entraîné l’augmentation du nombre de lapins, de souris et donc l’apparition de plus de faucons, belettes, renards et blaireaux. Les corbeaux et les pygargues se sont nourris des charognes laissées par les loups. La population d’ours a également augmenté grâce aux baies sur les nouveaux arbustes. Et les ours ont renforcé l’impact des loups en tuant quelques faons. Les loups ont surtout changé le comportement des rivières. Elles ont commencé à moins zigzaguer. Il y avait moins d’érosion. Les canaux se sont rétrécis, des mares se sont formées. Tout cela était parfait pour un habitat sauvage. Les rivières ont changé en réponse aux loups. Et la raison était que la forêt en pleine régénération stabilisait les rives qui se dégradaient donc moins. Du coup, les rivières ont adopté un tracé plus figé dans le temps. De la même manière, en repoussant les cerfs de certaines zones, les loups ont permis à la végétation de se reformer sur les bords de la vallée, entraînant une diminution de l’érosion. Ainsi, les loups, bien que peu nombreux, n’ont pas seulement modifié l’écosystème du gigantesque parc naturel de Yellowstone mais aussi sa topographie ! Alors que dire du loup qui cohabitera avec l’agneau lors de la Guéoula ? Un phénomène qui, déjà, peut ressembler à ce travail instinctif que fournit le loup, alors qu’il réaménage toute une région par sa seule présence. Nous pouvons imaginer que dans les temps d’un futur proche, le loup travaillera de concert avec le cerf, l’agneau et toutes les espèces qui sont aujourd’hui encore en danger à son voisinage. Ils œuvreront tous pour révéler la paix et la divinité, mettre en évidence la parcelle divine qui s’habille en eux et nous montre à nous, êtres humains, l’importance de chaque créature dans le monde et l’enseignement enrichissant du règne animal dont on parle abondamment dans le Talmud et dans les Midrachim. Chaque chose, chaque créature a un rôle dans ce monde, à nous d’en révéler la divinité qu’elle contient. Tout ceci nous fait entrer dans l’univers de la Guéoula ou tout deviendra clair et comme l’annonce le Dvar Mal’hout de cette semaine, notre compréhension s’étendra au point ou chaque Juif écrira des livres emplis de joyaux de Torah. Le Rabbi Chlita Méle’h Hamachia’h nous enjoint dans « Le’h Le’ha » à commencer dès maintenant. Alors, à vos plumes pour de nombreux ‘Hidouchei Torah ! (GN)
gen et Min’ha. Synagogue Tefila LeDavid - 1, rue Dan Exclusif ! Le livre du Dvar Mal’hout (discours du Rabbi Chlita MHM 19911992) en français est enfin disponible... 054-9204694 Retrouvez-nous sur Facebook : Guéoula News
Nouveau dans le quartier d’Arnona. Le mardi soir, cours pour femmes sur les thèmes de la Paracha selon la ‘Hassidout, Ala’hotes Chabbat ainsi que les Ala’hotes courantes. 20h00, au 19, rue Chalom Yéhouda. Annonces et dédicaces 058-4770055
G u é o u l a
Biotechnologie
Un patch pour le coeur
Le Dr. Tal Dvir et sa doctorante Michal Shevach des Départements de Biotechnologie, d’Ingénierie des tissus et du Centre de Nanoscience et Nanotechnologie de l’Université de Tel-Aviv, ont réussi à créer en laboratoire un patch cardiaque révolutionnaire qui ne risque pas d’être rejeté par l’organisme, en intégrant des matériaux biologiques provenant du malade lui-même avec des nanoparticules d’or. Les cellules du cœur ne sont pas capables de proliférer, et le muscle cardiaque ne contient que quelques cellules souches, explique le Dr. Dvir. « Et donc, lors que le cœur est gravement endommagé par une crise cardiaque, le tissu cardiaque ne peut se reconstituer de lui-même ». Aussi, dans son laboratoire, tente-t-il de mettre au point des « patchs » sophistiqués pour les implanter dans le cœur des malades afin de « raccommoder » ou remplacer les tissus cardiaques endommagés. Le roi est le coeur du peuple et pour renforcer son propre coeur, on doit renforcer son attachement au Rabbi Chlita, le roi Machia’h en étudiant le Dvar Mal’hout dans la plus grande joie, la joie de la Guéoula. (IV) Médecine
Sentations naturelles
Les progrès de la science ne cessent d’impressionner et d’améliorer nos conditions de vie jour après jour. Pour les personnes ayant perdu l’usage d’un bras ou d’une main, des chercheurs ont mis au point des prothèses robotiques capables de reproduire la sensation du toucher. Des chercheurs de la Case Western Reserve University ont réussi à développer la prothèse qui se rapproche sans doute le plus des sensations naturelles. L’équipe menée par Dustin Tyler a en effet développé une prothèse de main connectée à des électrodes sous la peau, à proximité des nerfs. En effet, ils ont pu saisir des objets comme des tomates cerises ou des grappes de raisin sans les écraser, ou encore verser du dentifrice sur leur brosse à dents. Chaque pas en avant que fait la médecine nous explique encore la proximité de la Guéoula finale. (DGS) Art de Guéoula
Tag naturel et bio
Le street art a beau être un art des plus jolis, il utilise cependant des produits chimiques… Et si on vous disait que vous pouvez devenir un expert en la matière tout en respectant la planète ? C’est en tout cas ce que certains artistes s’amusent à faire à partir d’une recette très simple qui permet de réaliser de splendides œuvres d’art verdoyantes et éco-responsables. Oubliez les aérosols, c’est avec de la mousse que l’on peint désormais ! Vous souhaitez devenir des esthètes du street art, voici le processus à suivre : Environ 400g de mousse, 500g de beurre, 500g de yaourt, 470ml d’eau ou de bière, 1/2 cuillère à café de sucre et un mixeur. Une fois que votre mélange est fait, munissez-vous d’un pinceau, appliquez la sous-couche collante sur un mur attendez que la mousse y pousse d’ellemême ! Même (et peut-être surtout) dans l’art se dévoile la Guéoula... (DGS) L E
C A R N E T
Pour la réussite de : ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, David Ben Tserouya Pour la bonne santé de : Mercedès Bat Fifine, Moché Ben Fifine Leilouï Nichmat de : Norbert Avraham Ben Pnina, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Yossef Abitbol Ben Clara et Ayala Bat Méïr, David Ben Yeochoua et Eliahou Ewald Ben Chraga Bon anniversaire pour les 50 ans à David Ben Ruth, qu’Hachem réalise les souhaits de son coeur