Gueoula news n°4

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Chavouot 5774

N°4 - Hebdomadaire Chabbat Parachat Nasso Spécial Chavouot 5774

BH

‘Hag Samea’h

Ciel, terre… On peut voir dès maintenant un phénomène réaliste, mais en même temps qui ne l’est pas du tout, c’est l’avancée du savoir. Il ne s’agit plus de comprendre… il faut tout comprendre, même ce qui n’est pas du tout dans nos moyens ! Alors comment peut-on devenir non pas plus intelligent, mais beaucoup plus intuitif ? En vivant ce monde qui est loin d’être statique, si l’on voit ce qui tourne autour de nous. Apprendre, savoir, connaître… La fête de Chavouot a quelque chose de particulier actuellement qu’elle n’avait pas avant. C’est que nous pouvons aussi la voir comme étant le cinquantième jour du Omer ou alors comme la cinquantième porte de la Bina (intelligence analytique). Que nous apporte donc cette information ? Et bien tout simplement que d’atteindre la cinquantième porte aujourd’hui est une chose possible grâce à la révélation de la ‘Hassidout. Cela ne l’était pas à l’époque de Moché Rabbénou car il n’a pu connaître la cinquantième porte qu’après être monté sur le mont Nébo (Noun Bo). Or aujourd’hui, nous entrons dans un monde qui se tourne vers le divin et pour faire partie de ce monde, de cette aventure, nous allons intellectuellement passer à une vitesse supérieure car le but de toute l’humanité sera de connaître D.ieu, étudier la Torah avec son nouveau commentaire : « Torah ‘Hadasha Mi Iti Tetsé (Vaykra Rabba 13.3)». GB

Horaires de Chabbat Parachat Nasso - Jérusalem Entrée : 19h03 - Sortie : 20h20

Horaires de Chavouot Entrée : 19h05 - Sortie : 20h23 Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd


T o r a h

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G u é o u l a

Faire de la Torah une nouveauté et recevoir une « Nouvelle Torah »

Dvar Mal’hout

Extraits du discours Du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita Chabbat Nasso 5751-1991 Nos Sages affirment que, chaque jour, l’homme doit considérer les paroles de la Torah «comme nouvelles, comme si elles avaient été données ce jour même ». Puisque tout sujet de la Torah est vrai, il est évident que si on demande à chaque Juif de considérer la Torah de cette façon, c’est parce que telle est la stricte vérité. Ceci apparaît notamment dans le texte de la bénédiction quotidienne de la Torah : le verbe donner y est au présent, «Béni sois-Tu… qui donne la Torah», car la Torah est donnée de nouveau chaque jour.

En réalité, la Torah a été donnée au Mont Sinaï dans son intégralité, ce qui inclut les nouveaux enseignements qui étaient amenés à surgir au fil des époques et également la Torah du Machia’h, au sujet de laquelle il est dit « une Torah nouvelle sortira de Moi ». Ces enseignements n’ont été cependant donnés que sous forme potentielle recelée dans les règles d’interprétation de la Torah et se sont par la suite révélés à travers l’étude des Sages. Il existe néanmoins une différence profonde entre les enseignements qui sont dévoilés à chaque époque à travers l’étude des Juifs et la « Torah nouvelle » qui ne sera révélée que dans les temps futurs Monde Futur du fait de son extrême élévation. Ceci est exprimé dans les mots « (une Torah nouvelle) sortira de Moi ». En effet, si d’habitude les nouveaux enseignements « sortent » de leur degré potentiel pour être connus de tous à travers l’étude de tel ou tel Sage, la « Torah nouvelle » sera telle qu’elle ne pourra « sortir » que de D.ieu Lui-même. C’est pourquoi nos Sages déclarent, pour exprimer ce niveau de la Torah : « La Torah que l’homme apprend dans ce monde est du vent par rapport à la Torah de Machia’h » ! Comme nous l’avons dit plus haut, l’existence du monde se renouvelle également chaque jour. Or, comme c’est de la Torah que provient cette existence (les Sages enseignent que la Torah constitue le « plan d’architecte » de Dieu pour la création du monde), on comprend que c’est le renouvellement de la Torah qui entraîne celui du monde. Ainsi, c’est la révélation d’une « Torah nouvelle qui sortira de Moi » à l’époque messianique, qui sera à l’origine de l’accomplissement de la prophétie : « les cieux nouveaux et la terre nouvelle que Je ferai ».

Le renouvellement dans la Paracha Le sujet de la nouveauté dans la Torah est particulièrement mis en évidence le Chabbat qui vient après le Don de la Torah. La Paracha de cette semaine, Nasso, donne à ce sujet plusieurs enseignements : La Paracha, commence en effet par l’ordre d’« Élever les têtes » (dont le sens est de « dénombrer les têtes ») : cette terminologie enseigne qu’il faut « élever » et renouveler nos têtes, c’est-à-dire

que l’étude de la Torah se fasse avec plaisir (car le plaisir transcende l’intellect) ce qui élève le niveau de l’étude jusqu’à en faire jaillir des enseignements nouveaux, jusqu’à amener à la révélation de la «Torah nouvelle», les secrets de la Torah, l’essence même du plaisir dans la Torah. Au début de la Paracha, on parle du recensement de la tribu de Lévi qui avait la charge de porter les éléments du Sanctuaire dans le désert. À la fin de la Paracha, on raconte l’inauguration du Tabernacle et de l’Autel. Il ressort de cela que même le désert, un « endroit où l’homme ne réside pas », peut être pénétré par la résidence de la Présence Divine, comme ce sera le cas à l’époque messianique quand le monde entier se sanctifiera.

Dans la Paracha, il est également fait allusion à une approche du service de D.ieu de nature à amener à la révélation de la « Torah nouvelle qui sortira de Moi » : Il est connu que chaque Juif a en lui une étincelle de l’âme du Machia’h, c’est le niveau de Yé’hida, cinquième et plus haut niveau de l’âme. Ainsi, en révélant la Yé’hida de chacun, on effectue la révélation de la Yé’hida collective, c’està-dire le dévoilement et la venue du Machia’h. Cela apparaît au début de la Paracha, dans le dénombrement des Enfants d’Israël qui exprime le lien essentiel qui les unit au Saint béni soit-Il au niveau de la Yé’hida, car «Il les compte à chaque instant du fait de Son amour pour eux». La Paracha ne parle que du dénombrement de la tribu de Lévi, mais le Rambam a écrit que tout Juif peut se sanctifier et atteindre le niveau de la tribu de Lévi, celui de serviteur de D.ieu.

Nouveaux cieux et nouvelle terre

L’action concrète Concrètement, la préparation pour le dévoilement de cette Torah nouvelle est l’ajout dans l’étude de la Torah avec vitalité et plaisir, le développement d’enseignements nouveaux dans la Torah – ‘Hidouchei Torah – selon la capacité de chacun, le renouvellement et l’ajout dans l’étude et la diffusion de la ‘Hassidout, la partie profonde de la Torah et l’étude approfondie d’une Michna du chapitre de Pirkei Avot de chaque Chabbat d’été avec les explications et les commentaires des Sages. Puisse D.ieu vouloir que, de ces bonnes résolutions, nous méritions immédiatement la révélation de la « Torah nouvelle qui sortira de Moi », dans la Délivrance messianique, et alors Moïse, Aharon et tous nos Rabbis jusqu’au Rabbi précédent, accompagnés de tous les Tsaddikim de toutes les générations précédentes seront là, avec tous les Enfants d’Israël de notre génération, des âmes qui résident dans des corps sans aucune interruption entre temps. Et tous ensemble entendront la « Torah nouvelle », en terre sainte, à Jérusalem la ville sainte, sur la montagne sainte, dans le Temple et dans le Saint des Saints, « Sur le propitiatoire qui est sur l’Arche du Témoignage, entre les deux Chérubins ». Et le principal est que ceci soit immédiat, ce qui se dit « Myiad », mot qui est l’acronyme de Moché, Israël (le Baal Chem Tov, dont le dévoilement de l’enseignement amène la venue de) David, qui symbolise le Machia’h dont il est l’ancêtre. Et que ce soit concret, ce qui se dit « Mamach », c’est-àdire tangible, ici-bas, Mamach Mamach .

Actuellement, la vitalité divine qui anime le monde n’est pas dévoilée. Le monde cache et dissimule cette vitalité («le monde», olam en hébreu, qui vient du mot Elem, «le voile»). Dans les temps futurs, cependant, le ciel et la terre seront appelés « nouveaux », car la force divine qui les fait vivre sera visible en eux. Plus encore, cette vitalité ne sera pas distincte d’eux, ils deviendront une demeure parfaite pour D.ieu qui y résidera de façon dévoilée, à l’exemple d’un homme qui se montre dans sa maison tel qu’il est lui-même. Et c’est «du débordement de la lumière divine sur Israël que les ténèbres des Nations seront éclairées… et ainsi la Gloire de l’Éternel sera révélée et toute chair la verra». Comme nous l’avons dit, la nouveauté qui apparaîtra dans les cieux et dans la terre sera parallèle à celle qui se fera dans la Torah : lors du don de la Torah, la partie principale de la Torah qui est la «Torah nouvelle», n’avait pas été révélée, c’est pourquoi l’Essence Divine ne pouvait se révéler dans le monde. Et bien que le décret séparant les mondes supérieurs des mondes inférieurs ait été annulé, permettant ainsi à la Divinité de pénétrer le monde, celui-ci demeura néanmoins dans son niveau de «monde inférieur». Dans les temps futurs, cependant, quand l’essentiel de la Torah sera révélé, l’Essence Divine se révélera automatiquement dans le monde.


H i s t o i r e s Le survivant

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G u é o u l a

Le Rav Chalom Ber Lipskar de l’institut Alef (en Floride) raconte : « l’épisode eut lieu au cours d’un périple au cours duquel mon compagnon et moi-même avions rendu visite à des Juifs détenus dans différentes maisons d’arrêt en Floride, afin de leur apporter du soutien moral et de les sensibiliser à la Torah et aux Mitsvot, selon un souhait exprimé par le Rabbi. Ce soir là, épuisés et harassés après une éprouvante journée, nous nous retrouvâmes à errer en voiture dans une localité du nom de Jacksonville que nous ne connaissions pas. Nous nous mîmes en quête d’une station-service ainsi que d’un motel pour passer la nuit. Après une laborieuse recherche, nous trouvâmes une station-service et y pénétrâmes. Derrière le comptoir se trouvait un homme bâti en armoire à glace à l’allure peu rassurante qui en apercevant deux Juifs revêtus de caftans noirs, disparut durant quelques instants et revint en nous faisant signe de le suivre dans l’arrière-boutique. J’ignore d’où le courage nous vint de ne pas prendre nos jambes à notre cou devant cette inquiétante masse de muscles, mais le fait est qu’un instinct nous incita à le suivre. En pénétrant dans un bureau au fond d’un couloir, nous découvrîmes un vieil homme assis derrière un bureau, et dont le visage abondamment ridé témoignait que la vie lui avait valu quelques tourments. Nous nous interrogions encore sur la raison qui nous avait fait aboutir ici à Jacksonville au milieu de la nuit lorsque le vieil homme se pencha vers nous et nous demanda en yiddish : « D’où êtes-vous ? » Nous lui répondîmes alors dans la même langue : « Nous sommes des envoyés du Rabbi de Loubavitch. » En entendant notre réponse, il éclata en larmes et il se passa une bonne demi-heure avant qu’il puisse finalement vaincre les spasmes qui l’agitaient. Lorsqu’il parvint à rependre le contrôle de lui-même, il nous demanda de prendre place, car il désirait nous relater son histoire. « J’ai été jadis dit-il, un Juif pieux et d’obédience ‘hassidique comme vous. Mes parents étaient des ‘Hassidim qui habitaient une petite bourgade juive de Pologne. Mon père portait un Shtreimel et ma mère était une sainte femme. J’ai étudié au ‘heder et je me souviens du Rebbe, de l’ambiance ‘hassidique, des chants, du Chabbat, de Pourim, de ‘Hanouccah, de Roch

Hachanah et de Yom Kippour. J’ai vécu en ‘Hassid et j’ai même épousé une jeune fille ‘hassidique avec laquelle j’ai bâti un foyer. Lorsque la guerre s’est abattue sur nous, mes parents, mes frères, mes sœurs et toute ma petite famille ont été brûlés à Auschwitz et ce maudit Hitler n’en a pas laissé survivre un seul de tous ceux que j’aimais. « Unique survivant de toute ma famille, j’ai déployé beaucoup d’efforts pour venir m’établir ici en Amérique. Comme de nombreux autres rescapés polonais et hongrois de la Shoah, je suis venu habiter dans le quartier de Williamsburg, à Brooklyn. Et cependant, je ne pouvais pas supporter les gens qui m’environnaient. Je me mis à haïr D.ieu, les Juifs, la Torah et tout ce qui avait rapport au Judaïsme. Je ne pouvais souffrir la vision de ces Juifs américains qui piquaient hardiment leur fourchette dans des escalopes de poulet et qui engloutissaient des verres de vin dans de joyeuses agapes familiales, alors que j’avais devant les yeux plus de trois millions de Juifs polonais emmenés à l’abattoir pour y être assassinés et brûlés. Je les haïssais… J’ai alors décidé d’aller habiter le plus loin possible de Brooklyn ; le plus loin possible des Juifs et du Judaïsme. J’ai donc abouti à Jacksonville, j’ai épousé une femme non juive dont j’ai eu trois enfants. Et le grand escogriffe (ce furent ses propres mots) que vous avez vu derrière le comptoir est l’un d’eux. Une nuit, c’était au début des années 80, je n’arrivai pas à dormir. Il était environ 23h30 et impossible de fermer l’œil. Alors, comme l’américain typique, j’ai allumé la télévision et j’ai navigué entre les chaînes afin de trouver quelque chose d’intéressant à regarder. Soudain au cours de ma recherche, apparut sur l’écran un homme âgé au visage rayonnant, avec une barbe blanche et coiffé d’un chapeau noir, qui s’exprimait en Yiddish. Une langue que je comprenais évidemment... Au bas de l’écran, une bande-annonce in-

diquait « le Rabbi de Loubavitch prend la parole devant ses ‘Hassidim à Brooklyn, New York ». Je me suis rapproché de l’écran. À un moment le Rabbi dit ceci : Le prophète Isaïe dit : « Quant à vous, vous serez recueillis un par un, enfants d’Israël » et Rachi le commentateur de la Bible écrit : C’est D.ieu qui Lui-même prendra véritablement par la main chaque personne à l’endroit même où elle se trouve et l’emmènera avec tous les enfants d’Israël. Autrement dit, en « une seule et même communauté », pour lui faire quitter l’exil. En un instant ils seront délivrés par la rédemption véritable et complète. « Le Rabbi poursuivit par la question suivante : Mais qu’est-on censé apprendre des paroles du prophète ? Il va sans dire que lors de la Rédemption le peuple juif sera tout entier rassemblé. Aussi, quel message cette prophétie estelle censée nous livrer ? ». Le Rabbi expliqua : « Il peut arriver qu’un Juif, qui porte en lui cette âme juive si particulière, un Juif qui était lui aussi présent lors de la révélation au Mont Sinaï, puisse imaginer qu’il s’est définitivement enfui de sa tradition et que plus rien ne le lie désormais au peuple élu dont il est issu. Il se sent entièrement défait moralement et intellectuellement du peuple juif. Aussi le prophète vient affirmer qu’en réalité un tel Juif nourrit lui aussi une nostalgie de ces racines. Et c’est de lui que le prophète parle en affirmant que « D.ieu en personne prendra véritablement par la main chaque personne à l’endroit même où elle se trouve » ceci afin que nul Juif éloigné ne demeure banni ». L’homme poursuivit : « Je fus alors en proie à un grand désarroi et n’en fermai pas l’œil de la nuit. Je me dis : Comment se peut-il qu’un Juif qui demeure à Brooklyn sache ce que je vis, moi, ici dans ce coin perdu de Jacksonville ? Qui lui a révélé que je me lèverai en pleine nuit et que je me mettrais à naviguer à travers les chaînes de télévision ? » Le lendemain à la première heure, j’ai réuni ma femme et mes enfants

et je leur ai tout raconté. Je leur ai dit que j’étais juif. L’ayant toujours ignoré, ils m’ont regardé comme un extra-terrestre. Je leur ai raconté mon parcours depuis le début. Je leur ai parlé du Chabbat, des fêtes juives, des chants, du monde ‘hassidique dans lequel j’avais grandi. Je leur ai dit que mon nom n’était pas Jack, mais ‘Hayim-Yankel. Mes enfants en restèrent consternés et comprirent qu’ils vivaient là une situation assez particulière. J’ai même ajouté : « Mais tout cela n’est pas votre problème. Ce problème est le mien. Je suis le seul Juif ici et vous, vous ne l’êtes pas, et lorsqu’on viendra me chercher, c’est moi seul que l’on emmènera et pas vous... » Aussi, poursuivit-il, lorsque vous vous êtes présentés tout à l’heure au comptoir, mon fils, en voyant votre mise, a immédiatement fait le lien avec ce que j’avais raconté de mon enfance ‘hassidique. Il vous a demandé d’attendre et il est venu me voir pour me dire : “Papa, ils sont venus pour t’emmener...” ». Ce récit nous laissa pétrifiés. Nous décidâmes alors de modifier le programme de notre périple. Nous demeurâmes quelques jours dans ce coin perdu, durant lesquels nombre de repas et de conversations furent partagés avec cet homme qui venait de retrouver son univers et avec lequel nous forgeâmes des liens d’amitié. Durant ces quelques jours, nous apposâmes des Mezouzot aux portes de sa maison et nous convînmes avec lui de demeurer en contact téléphonique et de le rencontrer à nouveau. Quelques mois se passèrent après que ce Juif eut décidé de revenir à ses sources. Un jour, je reçus un appel téléphonique de lui. Il me dit ceci : « Rav Lipskar, j’ai conscience de ne pas être redevenu un Juif aussi accompli que l’étaient mes parents, mes frères et mes sœurs. Cependant, je sais que j’y ai aspiré. J’en ai accompli autant que j’en avais la possibilité. Ce que j’ai pu, je l’ai fait. J’en suis heureux et je vous en suis reconnaissant… » (fr.Chabad.org)


L ’ è r e

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G u é o u l a

Sociologie

Un monde, une langue

Toute cette multiplicité

Alors que nous avons de cesse de parler de « mutation » pour évoquer notre société, ne devrions-nous pas nous pencher sur l’idée de « Multiplicité du savoir » ? Notre période faste résumée symboliquement par « l’effet Médicis ». Une nouvelle forme de culture analogique qui traverse plusieurs domaines de connaissance. Elle permet une compréhension profonde des phénomènes et réunit des solutions en utilisant le savoir-faire d’une science ou d’un art au service d’autres sciences ou arts, une sorte d’approche intuitive…

Aujourd’hui, le besoin de développer une approche intellectuelle large vient de la quantité d’informations qui ne fait que s’agrandir à une rapidité sans cesse croissante et du fait du libre accès à ces données. Cette quantité de savoir a entraîné de nombreux scientifiques et médecins à se spécialiser, à se ranger dans un domaine étroit sur le compte du généralisme. Actuellement, cette vision minimaliste réduit l’amplitude de la pensée et de l’imagination et tend à déconsidérer les phénomènes similaires dans d’autres domaines de savoir. Car plus notre compréhension de la nature s’agrandit et plus il semblerait que les lois de la nature dépassent les frontières que l’homme leur avait imparti. Le besoin se fait sentir de briser les limites des sciences « traditionnelles » et de développer de nouveaux domaines scientifiques ou médicaux sans les limiter ou les définir de manière rigide. Tout ceci demande une rééducation de la pensée et une formation beaucoup plus large. Il est étonnant de constater que plus la connaissance se multiplie, plus elle avance et plus la vision commune se rapproche de la science ancienne qui était holistique (globale) en elle-même. Des personnages, des écrivains étaient souvent des musiciens doués, des médecins et des hommes d’Etat. Ils étaient

de plus, des gens de religion, de morale de premier plan. Quelques exemples de ces géants du monde spirituel tels que : Rachi (Rabbi Chlomo Its’haki), le Rambam (Rabbi Moché Ben Maïmon), le Ramban (Rabbi Moché Ben Na’hman), Rabbi Yéhouda Halévi ainsi que le Rachba (Rabbi Chlomo Ben Adéret) qui possédaient une vision large, une profonde connaissance, de véritables experts dans des domaines aussi bien matériels que spirituels. Chez eux, le fait de lancer une hypothèse ou une conclusion d’un domaine à l’autre, du matériel au spirituel venait de l’unité qui réside en toute chose, l’unité divine. La manière d’atteindre la façon de penser la plus probante et la plus créative trouve son origine dans la compréhension intérieure des lois de la Torah qui sont éternelles et globales. Les véritables étudiants en Torah acquièrent la possibilité de voir dans toute la Création que tous les composants font partie d’un seul tableau dont les éléments se complètent l’un l’autre. Aujourd’hui, cette compréhension des choses est disponible dans l’enseignements des maîtres de la ‘Hassidout ‘Habad. Et plus particulièrement dans les écrits du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h. L’étude de la ‘Hassidout permet de trouver un lien entre une chose et une autre, et surtout une nouvelle forme de psychologie qui permettra de donner à chaque détail de sa vie ou d’un événement une grille de lecture tout à fait positive et originale. Les pièces du puzzle géant qui a pour nom « la Création », s’emboitent et se connectent en un tableau parfaitement harmonieux. Il est important de savoir que la toute dernière pièce transformera ce magnifique tableau en un tableau de délivrance véritable et complète, de Guéoula. Et quelle est cette pièce si décisive ? Une bonne pensée, bonne parole ou une bonne action de l’un d’entre nous. Moi, vous ou n’importe quel autre Juif quel qu’il soit… (Traduit de «Guéoula»)

LE CARNET

Pour la réussite de : ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, Gary Chlomo Ben Tserouya, David Ben Tserouya Pour la bonne santé de : Mercedès Bat Fifine, Moché Ben Fifine, ‘Haya Ayala Bat Zahava Jacqueline et Morde’haï Tsvi Ben Ra’hel Leilouï Nichmat de : Norbert Avraham Ben Pnina, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Yossef Abitbol Ben Clara, Ruth Sarah Isska Bat Gabi, Julia Bat Elie, Rachel Bat Elie et Ra’hamim Ben Raphaël Pour paraître dans notre carnet : 058-4770055

A l’heure actuelle sont parlées environ 6800 langages dans le monde. Or la moitié d’entre eux sont amenés à disparaître d’ici quelques années nous annonce une enquête de l’institut « Worldwatch » dont le rôle est de constater les grands changements au cours du temps. La principale raison à cela est le peu d’utilisateurs de ces langues amenées à s’éteindre. Tout ceci parce que la transmission d’une langue de génération en génération dépend du fait qu’elle doit être parlée par une minorité de 100.000 personnes au moins. Or, la situation actuelle nous montre que le monde est dominé par quelques langues principales qui deviennent petit à petit « internationales ». Celles qui sont les plus connues sont l’anglais, le français, l’espagnol, le chinois et le russe. L’un des phénomènes amenés à se produire dans le futur lors de l’époque messianique, est l’unité de la langue qui sera utilisée par l’humanité tout entière. Comme il est écrit dans le livre de Tsefania : « Alors il sera pour tout les peuples une seule langue, un langage clair afin que tous puissent appeler l’Eternel par Son nom et le servir tous ensemble (3.9) ». En d’autres termes, dans le futur, tous les peuples s’élèveront de niveau et seront occupés à une seule chose ; le service du Créateur et l’appeler par Son nom. A ce moment là, les dialogues entre hommes se feront en une seule langue universelle compréhensible par tous. Ceci découlera de la royauté du Machia’h et les peuples du monde eux aussi seront soumis à son joug. Et ce que nous observons actuellement est la tendance des langages à passer de plusieurs milliers à la moitié seulement, puis à une poignée de langues ce qui est un signe de la venue du roi Machia’h qui s’adressera au monde en une seule langue, la langue divine avec laquelle D.ieu créa le monde, le « Lachon Hakodech », l’hébreu ancien… (Traduit de «Citizen»)

Petites Annonces Cours de Torah Jérusalem Beit Machia’h du centre ville 8, rue Yaavets. Cours en français le Jeudi à 13h00 sur les Ala’hot et le Dvar Mal’hout 054-5731430

Nouveau à Arnona Cours sur les Pirkei Avoth Chabbat à 18h30 19, rue Chalom Yehuda 2ème étage

Baka Minyane ‘Habad à 10h30 suivi de Farbrengen et Min’ha. 12h00 Pour les enfants, Psoukim et distribution de friandises. Synagogue Tefila LeDavid - 1, rue Dan

Talpiot Cours pour femmes sur la Paracha et Tanya Mardi à 16h00 Café & gâteaux Infos journal 058-4770055

Igueroth Kodech

Pour consulter les Igueroth Kodech et vivre les miracles de la Guéoula

058-4770055


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