Gueoula news n°5

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N°5 - Hebdomadaire Chabbat Parachat Bealote’ha

Elever et donner sa chance Ce que nous pouvons remarquer comme point commun chez les enfants, adolescents et jeunes d’aujourd’hui, c’est surtout le manque de repères, le manque d’une éducation fiable. Pourquoi en est-il ainsi? Tout simplement parce que nous nous approchons de l’époque où «l’homme n’enseignera plus à son prochain» car il sera en connection directe avec son Créateur. Notre rôle est aujourd’hui de former un Juif à savoir se diriger dans la Torah et les Mitsvot jusqu’à ce que la flamme s’élève d’elle-même, là est l’enseignement de la Paracha Bealoté’ha... GB

Wibbitz transforme le texte en vidéo

La vidéo est en plein essor sur Internet. Partant de ce constat, la start-up israélienne Wibbitz a mis au point une technologie permettant de convertir n’importe quel article de presse en vidéo courte, d’une à deux minutes. A partir des mots-clefs utilisés dans l’article, Wibbitz va chercher des images, des infographies voire de courtes vidéos dans sa base de données, ajoute un commentaire avec une voix off et met tout cela en forme automatiquement. La société travaille déjà avec une centaine de partenaires, dont « The Guardian », BBC News, le « Huffington Post » ou « Forbes ». Ses fondateurs, les deux jeunes entrepreneurs israéliens Zohar Dayan et Yotam Cohen, affirment tout simplement qu’ils veulent révolutionner un secteur « qui n’a pas changé depuis longtemps. » Et l’information pourrait bien ne pas être la seule touchée : selon eux, la technologie Wibbitz est aussi transposable à l’éducation ou aux services. Alors que tout passe aujourd’hui par la vision, comme le dit le Rabbi : «Le Machia’h enseignera au peuple par l’intermédiaire de la vision», remettons-nous dans le contexte et tout ce que nous vivons ces dernières décennies n’a jamais existé de mémoire d’homme... C’est la Guéoula.

Bio Technologie

Des organes sortis de l’imprimante

Les imprimantes à jet d’encre ou à rayon laser ne servent pas seulement à imprimer des cartes d’anniversaire : il peut également en sortir des morceaux de tissus ou même des organes entiers comme un rein.

Depuis maintenant une vingtaine d’années, les chercheurs tiennent en main le secret de la culture d’organe. Car en théorie, des cellules souches embryonnaires, cultivées en laboratoire depuis 1998, permettent de reconstituer un être humain entier, et donc tous types de tissus ou d’organes. Début mai de cette année, Shukrat Mitalipov, un chercheur spécialisé dans les cellules souches de la Health&Science University de Portland dans l’Oregon, est parvenu à cultiver des cellules souches embryonnaires humaines à partir de cellules de peau en recourant à une technique de clonage thérapeutique. Des organes obtenus à partir de ces cellules ne seraient donc pas rejetés par le système immunitaire du patient. Mais en pratique, personne n’a encore réussi, en partant de quelques cellules souches, à faire croître dans une boîte de Petri des organes tridimensionnels à la

structure souvent complexe comme le foie, le pancréas ou les reins. Dans le meilleur des cas, la culture cellulaire permet de faire croître en quantité suffisante des tissus – musculaires, nerveux ou épidermiques. Voilà maintenant que des imprimantes 3D, alimentées par des cartouches de différents types de cellules pourraient reconstituer des organes, une couche cellulaire après l’autre. En Caroline du Nord, le Wake Forest Institute est spécialisé en médecine régénératrice. La technique d’impression y sert déjà pour produire des organes. « Nous pouvons non seulement insérer avec précision différents types de cellules, mais en plus, nous pouvons imprimer des protéines, des facteurs de croissance et d’autres substances dans la structure pour soutenir la régénération organique » explique James Yoo, le responsable de l’équipe de bio-impression de Wake Forest. Du cartilage pour le nez et les oreilles, des tissus musculaires, des os et même des reins, voilà le catalogue actuel de James Yoo. « Notre projet en est encore à un stade initial » concède-t-il. (S.Karberg) Horaires de Chabbat Parachat Bealote’ha - Jérusalem Entrée : 19h07 - Sortie : 20h24

Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd


T o r a h

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G u é o u l a Une flamme qui s’élève d’elle-même

Dvar Mal’hout

Extraits du discours Du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita Chabbat Bealote’ha 5751-1991 Tout enseignement de Torah vient aider le Juif à servir D.ieu. Et plus particulièrement concernant le service du Sanctuaire, qui se retrouve dans le travail de chaque Juif, comme il est dit : « Et ils Me feront un Sanctuaire, et Je résiderai parmi eux (1) », « à l’intérieur de chaque Juif (2) » et plus précisément au sujet de l’allumage de la Ménorah, du Candélabre, dans le Sanctuaire ; ce qui exprime le but et le contenu du travail du Juif qui sert D.ieu.

Au sujet de « Bealoté’ha », Rachi donne l’interprétation suivante : « Puisque la flamme montera au moment de l’allumage ; l’Ecriture emploie un terme d’élévation, car il faudra la maintenir allumée jusqu’à ce que la flamme monte d’elle-même ». « Au moment où tu allumeras les lumières », ceci exprime l’ensemble du travail du Juif qui est de servir son Créateur (3). Il s’agit de l’allumage de « La bougie de D.ieu, qui est l’âme de l’homme (4) » par le feu de « La bougie de la Mitsva et l’Enseignement de lumière (5) », il fera briller par sa propre lumière, et illuminera toute son existence, son corps et sa part dans le monde, « tous tes actes seront au nom du Ciel », et « en toutes tes voies connais-Le (6) ». Il éclairera aussi pour les gens alentours jusqu’à éclairer le monde entier et ainsi relier le monde avec son Créateur pour faire du monde une demeure pour Lui, qu’Il soit béni, une lumière qui brûle et éclaire d’une lumière divine.

Une marche vers le haut « La flamme » : avant que la bougie ne soit allumée, il y a la lampe*, le récipient, l’huile et la mèche (7), mais tout cela n’éclaire point. Le travail du Juif est donc d’allumer cette lampe, qui fera monter une flamme, une lampe qui éclaire et resplendit aux alentours, non pas une petite lumière, mais bien une pleine flamme. « Qui monte » : le travail du Juif est d’éclairer comme une flamme, d’une telle façon, qu’il imprime un mouvement permanent de marche en avant, combiné à un mouvement d’élévation. De plus, il possède déjà la qualité de la marche en avant, qui est au-dessus de la simple station sur place. Mais sa marche en avant se fera dans un mouvement de montée vers le haut. Car il existe une marche qui se fait en

longueur et en largeur, ce qui permet au « marcheur » de rester sur le même terrain, le même type de travail. Que signifie alors, la marche « vers le haut » ? Qu’il s’élève vers un niveau totalement au-dessus de ce terrain dont il avait l’habitude auparavant, comme une flamme qui a pour nature d’éclairer d’ellemême, sans aucune intervention extérieure.

Le rôle d’Aharon, le Grand-prêtre Et l’on comprendra aussi pourquoi cet ordre : « Lorsque tu feras monter les lampes » a été dit à Aharon, le Grand-prêtre (10). Alors que le rôle d’Aharon a été décrit dans la Michna (11), il aimait les créatures et les rapprochait de la Torah. Il possède de l’amour même pour ceux qui sont « éloignés de la Torah de D.ieu et de son service, ainsi ils ont été appelés ‘Créatures dans le monde’ (12) ». Il les rapproche de la Torah, il rapproche les « créatures », qui sont du niveau le plus bas, de la Torah qui est du niveau le plus élevé, et les rapproche d’une telle façon, qu’ils deviennent « une flamme qui s’élève d’elle-même ».

Notre génération Nous pouvons enfin constater le point central des dernières générations qui sont le talon, et même le « talon du talon » du Machia’h, et plus particulièrement la génération actuelle, la dernière génération de la Galout, de l’exil : S’agit-il d’une « génération méritante (13) » ? et plus précisément dans le talon du talon du Machia’h, comme il est décrit à la conclusion du traité Sotta, et les qualités de cette génération ne viennent qu’en continuation des géné-

Notre rôle, dans l’immédiat

rations précédentes, et nous recevons toutes les forces et le travail de Torah et de Mitsvot des générations précédentes. Au point que l’allumage des lampes de cette génération ne vient qu’en résultat du travail et des directives reçues par la génération précédentes. Et pourtant nous avons la force, d’arriver au niveau de cette « flamme qui monte d’elle-même ». Et c’est justement le talon qui se trouve dans le pied, car c’est la dernière génération qui possède la force de « s’élever d’elle-même » et ainsi, de faire monter toutes les générations précédentes, par le fait que la dernière génération de la Galout (l’exil), devient la première de la Guéoula, la délivrance de tous les enfants d’Israël, de toutes les générations. Pour la simple raison que le berger, le « Aharon HaCohen » de notre génération n’est autre que mon beau-père, le saint Rabbi, prince de notre génération qui a déjà montré de manière claire, son amour pour tous les enfants d’Israël, y compris les créatures les plus simples, et il les rapproche de la Torah par ses nombreuses actions, la propagation de la Torah, du Judaïsme et la diffusion des sources vers l’extérieur.

Notes 1/ Trouma 25.8 - 2/ voir Réchit Ho’hma, Chaar Ahava ch.6 - 3/ fin Kiddouchin - 4/ Prov. 20.27 - 5/ Prov. 6.23 - 6/ Avot 2.12, Prov. 3.6 - 7/ voir Likoutei Torah Bealoté’ha, 33.3 - 8/ Tan’houma Vaéra 15, voir Likoutei Si’hot vol. 3 - 9/ voir Likoutei Si’hot vol.26 p.420 - 10/ Torah Or, Bérechit 4.1 - 11/ Avot 1.12 12/ Tanya Ch.32 - 13/ Yebamot 39b - 14/ Igueroth Hakodech du Rabbi Rayats vol.5 p.361 - 15/ Discours du Rayats Sim’hat Torah 5689 - 16/ Bo 10.9

Par l’intervention de son appel pressant, « Une Techouva (repentance) immédiate entraîne une Guéoula (délivrance) immédiate (14) », suivie de l’annonce qu’il ne reste « qu’à faire briller les boutons de l’uniforme (15) », elle-même suivie de l’annonce que cela a déjà été accompli. Et qu’il ne reste finalement qu’à « se tenir tous prêts » afin d’aller à la rencontre de notre juste Machia’h, lors de la délivrance véritable et complète. Ainsi, tout ceci, devrait rajouter et intensifier force, vitalité et joie afin de terminer le travail de se préparer soi-même à la délivrance et d’éclairer depuis son environnement proche jusqu’au monde entier. Et immédiatement véritablement, Mamach, nous allons tous en Terre Sainte, à Jérusalem, ville sainte, sur la montagne Sainte, dans le troisième Temple Saint et dans le Saint des saints, avec « nos jeunes et nos vieux… nos fils et nos filles (16) ».


H i s t o i r e s Méle’h HaMachia’h ‘Hay VeKayam !

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G u é o u l a

Lors du grand rassemblement mondial des Chlou’him (émissaires) au Beit ‘Hayénou au 770 à New York, il y eut l’occasion d’entendre de la bouche de Chlou’him du monde entier des histoires de merveilles et de prodiges du Rabbi Roi Machia’h Chlita. L’un de ces récits de miracles nous a été relaté par R. Matti Tokfeld, reporter politique au journal « Israël Hayom » alors que ces dernières années, celui-ci a progressé sur son chemin spirituel jusqu’à en arriver à la conclusion que le Rabbi de Loubavitch Chlita est le Roi Machia’h.

Il nous raconte : « Avant Guimel Tamouz, je n’étais pas ‘Habad et dix ans après je ne fus pas ‘Habad pour autant, mais j’ai toujours pensé que le Rabbi Chlita est le Roi Machia’h ! Il y a huit ans, alors que je travaillais pour le site internet du journal Maariv « Nrg », avant la fête de la Guéoula, Youd Teth Kislev, j’allais trouver le rédacteur en chef et lui faisais savoir mon désir d’écrire un article sur un sujet brûlant « Vous savez que les Loubavitch disent que le Rabbi est le Roi Machia’h, certains le disent, d’autres le pensent… Bref je veux écrire sur ce sujet, que le Rabbi est le Roi Machia’h ! ». Aussitôt dit, aussitôt fait. J’expliquais les choses sur les bases que je possédais à cette époque. Les autres rédacteurs avaient énormément apprécié ma démarche. L’article fut positionné en page d’accueil du site et reçut un accueil chaleureux par de nombreux internautes. Puis avec le temps, l’article descendit peu à peu vers le bas de la page, jusqu’à être relégué aux archives. Il me semblait par là qu’il avait fini de jouer son rôle. Pourtant, l’adage ‘hassidique nous dit : «Un écrit l’est pour des générations». Il y a un an de cela, nous nous sommes rendus, avec ma famille, à Tsfat. Alors que j’allais prier à la Yéchiva « Tom’hei Tmimim », Naama, mon épouse, se rendait au célèbre

séminaire Ascent. Là, elle rencontra une jeune femme avec qui elle engagea la conversation. A un moment donné, mon épouse évoqua mon nom en tant que son mari et cette femme fut soudain prise d’émotion en lui disant qu’elle me devait son retour aux sources du Judaïsme ainsi qu’aux sources de la ‘Hassidout ‘Habad… Elle raconta que bien qu’elle n’était pas issue d’une famille pratiquante, lors d’une certaine phase de sa vie, elle se rapprocha de ‘Habad jusqu’à ce que vienne sur la table le sujet du Rabbi Chlita en tant que Roi Machia’h. Le fait est qu’elle ne reçut aucune explication à ce sujet et ceci entraîna chez elle une confusion telle qu’elle en arriva aux portes du rejet. Elle souffrit de tout cela pendant une certaine période naviguant entre une sympathie bien particulière pour ‘Habad et une critique envers un sujet qui lui semblait totalement incohérent. Tout cela la perturbait au point qu’elle en arrivait à ce poser des questions sur le bien fondé de son étude de la Torah et de sa pratique des Mitsvot. Un soir, alors qu’elle était à son domicile, ruminant de nouveau: « Comment se fait-il que des ‘hassidim ‘Habad croient en une chose aussi étrange ? Et si telle est leur foi et que sur cette base repose leur voie… ce ne sera pas la mienne, pointbarre! ». « Soudain, j’eus une idée. Chercher sur internet et trouver

quelqu’un qui écrit ou qui parle à ce sujet, juste pour voir à quel point tout ceci est farfelu… Je me mis donc à écrire dans la fenêtre de recherche de Google : « Rabbi Roi Machia’h ». Immédiatement apparaît sur l’écran un liste pleine de liens vers de nombreux articles. Mais mon regard se fixa sur l’article d’Nrg. Je cliquais et commençais à lire et doucement, tout doucement, les ténèbres se firent jour. J’étais tout de même assez « branchée » pour savoir que j’avais vraiment un minimum de chance de trouver juste ici sur le site de Maariv, un article comme celui-là ! Et de plus, que je trouve quelqu’un qui me réponde

àmes questions sur des sujets touchant à la foi. L’image commençait à s’éclaircir. Dès ce moment-là, se précisa mon opinion en faveur du Rabbi Roi Machia’h ‘Hay VeKayam (vivant et existant) ». « Aujourd’hui », raconte Matti «elle est devenue Loubavitch Mechi’histe et habite à Kiryat ‘Habad à Tsfat. Il est un fait avéré qu’un effort ne reste jamais vain. Et c’est le rôle de chacun de nous, de publier, diffuser jusqu’à ce que le monde entier s’écrie : «Ye’hi Adoneinou Moreinou VeRabbénou Mele’h HaMachia’h Léolam Vaèd !!!». (Traduit de la Si’hat HaGuéoula)

Réponse à une pensée

Il y a quelques années, Madame A., vivant à Paris, n’arrivait pas à résoudre certaines difficultés.

En allant se coucher, elle se dit qu’il serait judicieux d’écrire au Rabbi Méle’h HaMachia’h Chlita. Trop fatiguée pour le faire sur le moment, elle s’endormit en pensant à tout ce qu’elle devait évoquer, écrivant mentalement sa lettre au Rabbi. Le lendemain, elle oublia sa résolution... Deux semaines plus tard, elle reçut un courrier en provenance de New York, le Rabbi avait répondu point par point à une lettre qu’elle n’a jamais envoyée, ni même écrite autrement que dans sa pensée...


L ’ è r e

Nanotechnologies

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G u é o u l a

Une rétine artificielle

Suite à notre article sur le retour de la vision aux non-voyants selon les prophéties concernant l’époque messianique, une nouvelle technologie vient d’être mise au point, en voici les détails.

Yael Hanein, directrice du Centre de Nanosciences et Nanotechnologies et de l’Institut de Nanomédecine de l’Université de Tel-Aviv a récemment dévoilé les résultats des recherches menées ces dix dernières années dans son laboratoire pour créer une rétine artificielle, capable de remplacer l’action des photorécepteurs naturels de l’œil, lorsqu’ils sont détruits par la DMLA, dégénérescence maculaire liée à l’âge. Ces recherches ont été présentées lors d’une journée d’études internationale organisée à Londres par Solve for X, le laboratoire d’idées lancé par Google pour promouvoir les projets d’innovation visant à résoudre les défis scientifiques majeurs au moyen de technologies de rupture (Projets dits "Moonshots , entre la science et la science-fiction). La DMLA, Dégénérescence Maculaire liée à l’âge (AMD en anglais) est une maladie due à la dégradation progressive de la macula, partie centrale de la rétine, provoquant la détérioration des capacités visuelles à partir de 50 ans, et le plus souvent après 65 ans.Comme le souligne le Prof. Hanein, l’augmentation de la longévité dans les pays développés fait que de plus en plus de personnes souffriront de cette maladie, qui endommage gravement, voire totalement les capacités de lecture, d’écriture et de reconnaissance des vi-

Petites Annonces Cours de Torah Jérusalem Beit Machia’h du centre ville 8, rue Yaavets. Cours en français le Jeudi à 13h00 sur les Ala’hot et le Dvar Mal’hout 054-5731430

Nouveau à Arnona Cours sur les Pirkei Avoth Chabbat à 18h30 19, rue Chalom Yehuda

sages. C’est pourquoi les chercheurs de son laboratoire travaillent depuis une dizaine d’années au développement ce qu’ils appellent une vision artificielle. Le système visuel consiste essentiellement dans la capacité de notre cerveau à capter et interpréter une information optique. Sur le plan biologique, il repose sur le rôle des photorécepteurs, cellules nerveuses photosensibles qui perçoivent les rayons lumineux et les convertissent en signaux électriques retransmis au cerveau par le nerf optique. Ce sont ces photorécepteurs qui subissent une dégénérescence lorsque le patient souffre de DMLA. Le but la vision artificielle est donc en fait de remplacer ces photorécepteurs détruits par un dispositif imitant le système naturel, capable de transférer au cerveau des signaux électriques perçus comme une information visuelle. «C’est le principe de l’implant cochléaire pour l’oreille interne», souligne le Professeur Hanein. «Aujourd’hui, ces technologies ne relèvent plus de la

Baka Chabbat : Minyane ‘Habad à 10h30 suivi de Farbrengen et Min’ha. 12h00 Pour les enfants, Psoukim et distribution de friandises. Synagogue Tefila LeDavid - 1, rue Dan Talpiot Cours pour femmes sur la Paracha et Tanya Mardi à 16h00 Café & gâteaux

Har ‘Homa Cours pour femmes sur

la pureté familiale. Cours pour hommes sur le Tanya, Maamarim, Guemara, Dvar Mal’hout. Le jeudi soir, Farbrengen avec différents intervenants. Le Chabbat, Messibot Chabbat pour les enfants. Renseignements sur les jours et les horaires et activités: Beit Machia’h 055-6654123

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Le journal «Guéoula News» est édité par l’association «Vive Le Roi Machia’h». Directrice de la publication : Menou’ha Ra’hel Beckouche - Graphisme : Gabriel Beckouche Secrétariat : Léa Bensimon - Correspondant à Paris : ‘Haïm Benchoam 0177121044 Site : www.viveleroi770.com - Email : viveleroi770@gmail.com - Tél. 058-4770055

science-fiction. Des prototypes de vision artificielle ont depuis longtemps été mis au point et testés dans son laboratoire, «mais ils étaient encore beaucoup trop volumineux et encombrants pour une utilisation chirurgicale», dit-elle. « Le défi est donc de mettre au point un dispositif compact qui puisse être inséré avec précision dans l’œil et placé contre la rétine . Pour ce faire, les chercheurs du laboratoire du Prof. Hanein utilisent des nanotubes de carbone à l’intérieur desquels ils introduisent des composants photo-sensibles. Intégrés à un polymère biocompatible, ces nanotubes permettent de générer le champ électrique nécessaire à la stimulation de la rétine. «Les nano-tubes de carbone sont idéaux pour cette application», explique-telle. «Ils se lient intimement aux tissus biologiques, presque comme des bandes Velcro naturelles, et constituent de fantastiques dispositifs électrochimiques qui peuvent être utilisés comme des électrodes, à la fois pour l’enregistrement et pour la stimulation . «Nous avons récemment démontré cette approche, en utilisant de nouveaux polymères conducteurs déposés sur une interface d’électrodes. Une rétine aveugle est alors placée sur l’interface. Lorsqu’on dirige la lumière d’une certaine manière très précise, la rétine peut voir. «Nous devons encore mettre au point un grand nombre de détails importants. Mais nous avons déjà prouvé que ça marche et que l’on peut stimuler une rétine et reconstituer l’information visuelle dans un système essentiellement aveugle», souligne le Prof. Hanein, qui conclut : «Le véritable défi n’est pas uniquement de prolonger la vie, mais de faire en sorte que les personnes continuent de vivre heureuses, en bonne santé et indépendantes». Dr. Sivan Cohen-Wiesenfeld

LE CARNET

Pour la réussite de : ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, Gary Chlomo Ben Tserouya, David Ben Tserouya Pour la bonne santé de : Mercedès Bat Fifine, Moché Ben Fifine, ‘Haya Ayala Bat Zahava Jacqueline et Morde’haï Tsvi Ben Ra’hel Leilouï Nichmat de : Norbert Avraham Ben Pnina, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Yossef Abitbol Ben Clara, Ruth Sarah Isska Bat Gabi, Julia Bat Elie, Rachel Bat Elie et Ra’hamim Ben Raphaël Pour paraître dans notre carnet : 058-4770055

Igueroth Kodech

Pour consulter les Igueroth Kodech et vivre les miracles de la Guéoula

058-4770055


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