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N°6 - Hebdomadaire Chabbat Parachat Chela’h
Et si l’homme pouvait voler…
Le rêve de toutes les générations, ressembler à l’oiseau… Jamais la réalité n’avait encore rattrapé la fiction. Ce sera peut-être bientôt chose faite. Le « jet pack », ou « réacteur dorsal » en français, pourrait bientôt faire son apparition dans nos jardins, prêt à nous faire décoller pour la synagogue, le bureau ou le toit du centre commercial le plus proche. Au festival « Future is here », ces derniers jours à Washington, avec deux bonbonnes de gaz sur le dos et muni d’une manette dans chaque main, un pilote de jetpack a volé une vingtaine de secondes dans l’immense hall du Ronald Reagan Building. D’une capacité de vol de 26 secondes à une vitesse supérieure à 100 km/h, et pouvant soulever un homme de 90kg, le jetpack produit par réaction chimique un gaz propulsé dont la puissance du débit est contrôlée par deux manettes. Le coût de fabrication de ce type d’appareil oscille
entre la coquette somme de 100000 et 150000 dollars l’unité, selon la société Jet PI, qui conçoit et construit des jet packs… Le Machia’h est en hébreu surnommé : « Haporetz », celui qui brise les frontières. Après les frontières du temps et de l’espace avec la télécom et les transports modernes, l’homme s’apprête à s’envoler dans les airs comme le dit la prière du Chabbat matin : « … Quand bien même notre bouche serait emplie de cantiques comme la mer (est emplie d’eau)… Nos mains seraient déployées comme (les ailes) des aigles… Nous ne pourrions assez Te remercier Eternel notre D.ieu et D.ieu de nos pères… ». Le ‘Hessed LeAvraham, petit-fils du ‘Hida nous explique que « lors de la Guéoula, les Juifs qui, lors de l’exil avaient opté pour une vie spirituelle en Terre d’Israël, malgré les difficultés matérielles, pourront s’élever et voler dans les airs à leur guise, monter dans les mondes spirituels et en redescendre à volonté. Par contre, ceux qui auront vécu en dehors de Terre Sainte, viendront trouver le Machia’h pour lui demander pourquoi eux n’ont pas ce pouvoir. Il leur répondra qu’ayant rêvé toute leur vie de biens matériels, ils n’ont pas ce pouvoir, en effet, par contre, il les emmènera à la plage de Yaffo et fera appel à tous les trésors se trouvant dans la mer, or, argent et pierres précieuses et il les couvrira de tous ses biens ». On imagine bien que les pierres précieuses ne seront plus tellement aussi
intéressantes qu’auparavant. Lors de la Guéoula ce qui comptera surtout, ce sera le spirituel. A nous d’en tirer la conclusion… GB Horaires de Chabbat Parachat Chela’h - Jérusalem Entrée : 19h10 - Sortie : 20h28
Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd
T o r a h
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Entrer en Terre Sainte lors de la Guéoula
Dvar Mal’hout
Extraits du discours Du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita Chabbat Chela’h 5751-1991 Nous devons analyser l’idée de l’envoi d’explorateurs d’une part dans la Paracha de la semaine, et d’autre part dans la Aftara qui est la conclusion de la lecture de la Paracha. Alors que nous savons que la Aftara doit être reliée avec la Paracha (1).
Or la Aftara nous rapporte le récit de l’envoi d’explorateurs par Yehochoua (2) et nous pouvons remarquer les différences avec le récit de l’envoi des explorateurs de Moché comme l’expliquent les commentateurs (3). L’initiative de Moché Au sujet des explorateurs de Moché, il est dit : « Tu enverras pour toi ». Et Rachi, en expliquant le sens simple du verset nous dit : « A ton sens, Moi, Je ne t’en donne pas l’ordre, si tu veux, envoie-les ». Par contre, il est dit au sujet des explorateurs de Yehochoua : « Il est évident que Yehochoua n’a pas agit de son propre chef, et qu’Hachem (qu’Il soit béni), lui en a donné l’ordre (4). Car il est clair qu’à la suite de la chute qui a suivi l’envoi des premiers explorateurs selon la volonté de Moché, que Yehochoua n’a certainement pas pris d’initiative en ce sens mais a attendu d’en recevoir l’ordre d’Hachem (qu’Il soit béni). Au sujet de Moché, il est écrit « Tu enverras pour toi des hommes », des hommes et non des explorateurs (5), et ils visiteront la terre de Canaan, et il n’est pas écrit qu’ils espionneront la terre. Mais au sujet de Yehochoua il est dit : « Des hommes, des explorateurs… afin d’espionner le pays », « ils sont venus espionner tout le pays ». Au sujet de Moché il est dit : « Chaque homme sera envoyé selon sa tribu paternelle », douze explorateurs, alors qu’au sujet des explorateurs de Yehochoua, il est dit : « Et Yehochoua envoya… deux hommes ».
Tous des princes Les explorateurs de Moché furent des princes d’Israël, « Tous des princes d’entre eux… Il étaient à la tête des enfants d’Israël, et voici leurs noms etc. », et pour les explorateurs de Yehochoua, il est dit : « deux hommes », tout simplement, et l’Ecriture ne mentionne pas ni leurs noms, ni leurs qualités (6). Moché a envoyé ses explorateurs de façon publique que ce soit du côté des Enfants d’Israël, ou du côté des habitants du Pays, ainsi, les explorateurs n’ont pas prit la peine de se cacher, ni de se séparer (7), ils étaient tous ensemble de la manière la plus exposée, au point que
D.ieu a dû faire un miracle pour qu’on ne les remarque pas. Par contre, les explorateurs de Yehochoua étaient clairement décrits dans l’Ecriture comme des « espions », que ce soit par rapport aux enfants d’Israël, comme il est dit : « Ils revinrent vers Yehochoua… Et ils lui racontèrent… Et ils dirent à Yehochoua (2.2324) », ou que ce soit par rapport aux habitants du pays, car ils ont dû se cacher afin qu’ils ne soient pas repérés par les habitants du pays. Ainsi, les explorateurs de Moché ont traversé tout le pays en long et en large alors que ceux de Yehochoua, même s’ils avaient reçu l’ordre : « Allez, visitez le pays et Jéricho (8) » (pas seulement Jéricho, mais aussi, le pays), non seulement qu’ils ne sont entrés qu’à Jéricho, et non dans aucune parcelle du pays, mais même Jéricho, ils n’ont pas pu visiter… Une complémentarité des contraires Et l’explication de tout cela en est que bien que les actions des explorateurs de Moché et ceux de Yehochoua diffèrent l’une de l’autre, elles se rajoutent l’une à l’autre pour le besoin d’un seul but : la conquête et l’entrée dans le Pays. Nous devons éclaircir le lien qui existe entre l’envoi des explorateurs et le mois de Sivan, car l’envoi des explorateurs a eu lieu le 29 Sivan (9). De plus on peut remarquer que la Paracha des explorateurs arrive à proximité de la fin du mois de Sivan, le mois du don de la Torah. En effet, il est connu que la purification du monde est fait par la force du travail d’Israël par la Torah, comme le mentionnent la Kabbale et la Hassidout (10) : « Par la Sagesse ils se purifieront », la sagesse de la Torah, et l’on doit dire que l’envoi des explorateurs à la fin du mois de Sivan, alors que l’on sort du moment du don de la Torah pour se diriger vers le travail de purification du monde qui se fait par la force de la Torah. L’identité des espions Et l’on peut mieux comprendre après cette explication pourquoi, selon les commentaires de nos Sages, « les deux hommes » qu’envoya Yehochoua étaient Calev et Pin’has : - Calev (hormis Yehochoua lui-même) est le seul qui est resté des explorateurs de Moché, car « un autre esprit l’accompagnait (11) ». Mais Pin’has qui était le fils d’Eléazar, fils d’Aharon le Cohen, de la tribu de Lévi, pourquoi Yehochoua l’a t-il envoyé alors que la tribu de Lévi « ne font pas la guerre comme le reste du peuple d’Israël (12) » Alors que la Guémara Baba Batra 122a ex-
plique : « Dans le futur, la Terre d’Israël sera divisée en treize parcelles pour toutes les tribus », la Tribu de Lévi recevra donc une parcelle de la terre, comme il est dit : « Une porte pour Lévi (13) ».
Nous héritons de la Terre… Maintenant ! Et que pour nous, il en soit ainsi, de la manière la plus immédiate : en ce jour, le jour du Chabbat Kodech, Parachat Chela’h, alors que se réalise la nouvelle annoncée dans la Paracha de la semaine de la manière la plus concrète : « Il leur a annoncé qu’ils entreraient dans le Pays », et comme le dit la fin et la conclusion de la Aftara : « Hachem a donné toute la terre dans nos mains, et même tous les habitants du pays tremblent devant nous ». Et même en ces derniers instants d’exil, nous nous tenons fermement sur les frontières du Pays, que D.ieu a déjà donné en propriété aux enfants d’Israël afin qu’ils n’en rendent, D.ieu préserve, aucune parcelle aux nations du monde. Et tous les enfants d’Israël, viennent dans une terre d’Israël complète, totalement parfaite : la terre des dix peuples qui sera divisée pour les treize tribus, et dans la terre d’Israël-même, nous arrivons à Jérusalem, ville sainte qui n’a pas été divisée en tribus (14), et dans le troisième Temple, et là, nous ferons le sacrifice de remerciement pour être sortis de la captivité de l’exil, et nous ferons les libations de vin accompagnées de tous les instruments de chant, et plus particulièrement le nouveau chant, celui de la délivrance qui n’est suivi d’aucun exil (15). Et nous apprendrons « Une nouvelle Torah qui sortira de Moi (16) », du niveau de « Un homme n’apprendra plus de son prochain… car tous Me connaîtront (17). Et, de plus, et c’est le principal, que tout ceci arrive dans la réalité la plus concrète, de la manière la plus immédiate Mamach.
Notes 1 – Choul’han Arou’h Admour Hazaken OH 284 2 – Yehochoua 2.1 3 - Alchei’h, Abravanel, Ora’h Haïm, le Beer Maïm ‘Haïm du frère du Maharal de Prague, etc. 4 – Likoutei Torah, notre Paracha, 51.3 5 – voir à ce propos Likoutei Si’hot vol. 33 p.78 6 – Contrairement aux commentateurs et Rachi qui ont dit : « c’était Pin’has et Calev » 7 - voir Miketz 42.9-12 et le commentaire de Rachi 8 – Yehochoua 2.1 9 – Taanit 29a 10 – Voir Ets ‘Haïm, Tanya Iguereth Hakodech fin ch.28 au nom du saint Zohar etc. 11 – Notre Paracha 14.24 12 – Rambam lois de la Chemita et du Jubilé Ch.13, loi 12 13 – Ye’hezkiel 48.31 14 - Meguila 26a 15 – Mekhilta, Bechala’h 15a 16 – Isaïe 51.4 – Vayikra Rabba Ch.13.3 17 – Jérémie 31.33
H i s t o i r e s Un cyclone de miracles
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Le Rav Betsalel Kuptchik, émissaire du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h en Inde à Puna a passé le Chabbat de la Parachat Le’h Le’ha, cette année chez le Rav Daniel Branover dans le quartier de Crown Heights à New York. C’était justement la période pendant laquelle la tornade « Sandy » s’avançait lentement mais sûrement, prenant de l’ampleur petit à petit. Les alertes des forces de sécurité laissaient une emprunte inquiétante sur toute la population aux aguets… Le moral du Rav Daniel, fils du Professeur Yirimiyaou Branover, n’était pas spécialement au plus fort car il avait une raison toute naturelle à cela. En effet, il possède une fabrique de composants électroniques qui se trouve proche d’un fleuve dans le New Jersey, qui même sans le cyclone, avait déjà débordé à plusieurs reprises, la tornade menaçait d’une phénoménale inondation dans tout le secteur. Il partagea son noir pressentiment avec son invité, le Rav Betsalel Kuptchik Celui-ci répondit à ces dires en concluant : « S’il en est ainsi, nous sommes contraints d’organiser une grande réunion ‘hassidique, un mémorable Farbrengen, comme le dit le proverbe de l’Admour Hazaken, Baal HaTanya et Baal HaChoul’hane Arou’h : « Ce qu’un Farbrengen peut faire, même l’ange Michaël, ne le peut ! ». Et en effet, la réunion ‘hassidique fut organisée et eut lieu pendant le Chabbat Le’h Le’ha, connut un grand succès et dura pendant de bonnes heures. Pris par l’ambiance et les boissons fortes, le Rav Betsalel rapporta que suite à la chute de l’URSS et du régime communiste en 5751-1991, quelques émissaires du Rabbi se sont rendus sur place et ont rencontré des Juifs qui cachaient leur Judaïsme, par peur du régime en place à cette époque-là. L’un d’eux raconta les faits suivants : « Ce fut peu de temps après la sortie du Rabbi Yossef Its’hak, le Rabbi précédent, de Russie. Or certains ‘hassidim étaient installés pour une réunion ‘hassidique et parlaient entre eux en évoquant le souvenir languissant que le Rabbi laissait dans leur cœur en regrettant amèrement de ne pouvoir se rendre auprès de lui… La scène dura jusqu’au moment où l’un d’eux se leva en s’écriant : « Les amis, nous partons maintenant chez le Rabbi ! ». Tout en prononçant ces paroles, il se saisit d’une
chaise, la posa au beau milieu de la pièce, en prit une autre, la plaça derrière la première et ainsi de suite jusqu’à former une sorte de petit train imaginaire et il s’exclama : « Voici le train à destination de chez le Rabbi, qui veut monter à son bord ? », le ‘hassid s’installa sur la première chaise en guise de locomotive et le train fit entendre des « Toot, Toot !… puis des Tshif, Tshif, Tshif… ». Certains des ‘hassidim présents comprirent le concept et grimpèrent joyeusement dans les wagons improvisés. Chacun s’assit et poussa sa chaise comme le font les enfants tout en entonnant un chant « On va chez le Rabbi ! » en faisant signe d’au revoir aux amis alentours, alors que ceux-ci contemplaient les « voyageurs » comme s’ils avaient réellement perdu la raison… Toutefois, ce Juif raconta que tout ceux qui avaient pris part au petit train de la « Emouna, de la foi », mérita de quitter la Russie et se rendit en effet chez le Rabbi, par contre, tous les « gens normaux » parmi eux sont restés en URSS vivant à peine comme des Juifs… Le Rav Betsalel termina son récit et les convives dirent « Le’haïm ! » en souhaitant que tout se passe bien se mirent à chanter « Ye’hi Adoneinou ». Puis tous se mirent à faire des signes de la main comme pour éloigner le Cyclone. Ce même geste de la main qu’avait fait le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h pour éloigner la tornade en 5753-1993, il y a de cela exactement vingt ans. Le lendemain, dimanche, le Rav Betsalel eut juste le temps de prendre le dernier vol pour le mariage de son fils en Terre Sainte. Après quelques jours, lors d’une conversation téléphonique, le Rav Daniel lui raconta que par la suite, le cyclone déchaîné se lança, accompagné de fortes pluies, en direction de la Côte Est, pile en face du New Jersey, il y entra faisant tout voler en éclat devant lui. Des
régions entières furent dévastées et des millions de dollars de dégâts furent estimés… Ce ne fut que lorsque la tornade fut passée que l’on put se rendre compte de l’ampleur du miracle. L’usine du Rav Daniel était la
seule dans tout le secteur à ne pas avoir subit l’inondation ni aucun dégât matériel. La tornade avait juste contourné la fabrique, quelqu’un l’avait tout simplement éloignée… (Traduit de la Si’hat HaGuéoula)
Le Coaching de la ‘Hassidout
Est-ce que je dirige ma vie ? Ou est-ce ma vie qui me dirige ? C’est la question qui pendant cette dernière décennie fut posée par des milliers de Coachs à leurs clients. Le Coaching donne aux gens l’envie de diriger leur propre vie. Au lieu de donner aux aléas de la vie le choix d’écrire son destin, on est invité à faire l’expérience d’un autre style de vie dans lequel on est celui qui décide de son emploi du temps…
De fait, la ‘Hassidout a déjà retenu notre attention en ce sens depuis plus de deux siècles. L’enseignement de la ‘Hassidout demande de l’homme la domination des passions, des pulsions, des désirs qui envahissent son cœur et d’être toujours à l’écoute son entourage. Au lieu d’être une personne qui est dirigée par son cœur, c’est à dire ses humeurs du jour, ses émotions, toute forme d’impulsivité, se transformer en quelqu’un dont la vie est prise en charge par son esprit. Dans la terminologie de la ‘Hassidout : « Le cerveau domine le cœur ». Faire ce qui est vrai et non ce que je veux… Le Coaching utilise à outrance la question : « Est-ce que cela marche avec vous ? », c’est à dire votre style de vie utilisé jusqu’à maintenant. C’est aussi à cette question que répond la ‘Hassidout. L’enseignement de la ‘Hassidout concentre l’attention sur l’auto-transparence dont l’homme a besoin pour percevoir s’il fait, dit ou pense la chose véritablement bonne pour lui. La question : « Est-ce que cela marche avec vous ? », est une question clé pour notre rôle, notre but dans le monde. Elle nous permet de ne pas nous donner à de vaines expériences mais, bien au contraire, de nous concentrer sur ce qui est fondamentalement bon… Mais surtout, il est important de savoir que l’enseignement de la ‘Hassidout est appelée un « avant-goût » de l’enseignement qui apparaîtra lors de la Guéoula, la délivrance finale, avec le dévoilement du Rabbi de Loubavitch, Méle’h HaMachia’h. Cet « avantgoût » nous entraîne et nous insuffle une grande Emouna (foi) et aide à la matérialisation de cette foi, la Guéoula de manière immédiate Mamach. (Traduit de Haguéoula n°644)
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Un cœur de chair
Miracle ! Un cœur artificiel ayant été greffé sur un jeune homme atteint d’une grave maladie du cœur, a été extrait de son corps deux ans plus tard. Entre temps, son cœur biologique a guéri de cette maladie. Il lui a été réimplanté et a recommencé à battre régulièrement.
Avant l’opération, les médecins de l’hôpital « Carmel » étaient hésitants. Pourtant, après que le cœur de titanium fut retiré de la poitrine du jeune homme, il apparût que l’ancien cœur fonctionnait comme un cœur neuf, et enfin, il fut dispensé de cet appareillage (les piles du cœur artificiel) qu’il avait à porter sur le dos constamment et leur cortège d’innombrables fils. Il est impossible de ne pas se souvenir de la prophétie de Za’haria : « Et J’ôterai de vous le cœur de pierre et vous donnerai un cœur de chair ». Une expression imagée pour exprimer le changement qu’une personne subira en un être doué de sentiments profonds. Aujourd’hui, nous ne sommes pas capable d’aimer, d’avoir de la miséricorde, de considérer et de ressentir l’autre véritablement. Nous ne ressentons à peu près que nous-mêmes. Notre univers sentimental ne contient que de l’amour propre, des ressentiments, des considérations d’intérêts personnels. Dans les références du Judaïsme, on définit cette situation comme une maladie de l’âme, une situation qui n’est pas
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naturelle, déficiente. L’Admour Hazaken, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi donne à cela le nom de « fermeture du cœur ». Cet infirmité sentimentale est aujourd’hui l’objet d’une étude scientifique sérieuse. S’il existe le concept d’intelligence lorsque l’on fait référence au cerveau, on parle actuellement de l’intelligence du cœur non moins importante et dans bien des cas plus importante même. Nous avons pu constater pendant toutes les générations, l’intervention de gens qui aimaient leur prochain quitte à donner son âme pour lui, des Tsaddikim, des Justes qui pouvaient ressentir la souffrance d’autrui. Le Baal Chem Tov disait que nous avons la possibilité d’aimer chaque Juif, même si on ne l’avait jamais rencontré… En rapport à notre situation émotionnelle actuelle, pour notre plus grande majorité, une telle idée est difficile à imaginer peut être même inconcevable. Mais dans le monde futur, nous vivrons avec de véritables sentiments. La colère, la jalousie, le ressentiment, les passions faciles et l’amour égoïste de soi-même disparaîtront, le cœur de pierre deviendra un cœur de chair et nous recommencerons à ressentir : un amour qui ne dépend d’aucun intérêt, le respect de chaque créature, une loyauté sans limites, de la miséricorde, etc. Mais aussi les sentiments essentiels et chacun en profitera : l’amour et la crainte de D.ieu. Le monde sera alors un endroit où il fera bon vivre, un monde délivré… (Traduit de HaGuéoula)
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Le journal «Guéoula News» est édité par l’association «Vive Le Roi Machia’h». Directrice de la publication : Menou’ha Ra’hel Beckouche - Graphisme : Gabriel Beckouche Secrétariat : Léa Bensimon - Correspondant à Paris : ‘Haïm Benchoam 0177121044 Site : www.viveleroi770.com - Email : viveleroi770@gmail.com - Tél. 058-4770055
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Et si les machines pouvaient penser ?
Cette éternelle question de l’intelligence artificielle aurait trouvé sa réponse la semaine dernière : un ordinateur a réussi à se faire passer pour un humain. Une véritable première !
Un programme réalisé par une équipe d’informaticiens russes a réussi à passer le fameux test du mathématicien Alan Turing en se faisant passer pour un certain Eugène Goostman, un garçon âgé de 13 ans. C’est dans le cadre d’un concours organisé par l’Université anglaise de Reading que cinq programmes étaient mis en compétition pour duper tout un jury. L’objectif était d’évaluer la capacité à « penser » et à s’exprimer d’une machine. Le principe du test : si par un échange de textes de 5 minutes, 30% des interlocuteurs humains ne décèlent pas qu’ils ont affaire à une intelligence artificielle, l’automate a réussi. Selon Turing, l’acquisition du langage et du « bon sens » étaient en effet les deux éléments de l’intelligence humaine essentiels que la machine devait imiter. Résultat ? Le robot Eugène a obtenu 33%, soit « une étape historique dans l’univers de l’intelligence artificielle », précise un communiqué de l’Université de Reading. Le programme Eugène devrait vite raviver les vieux rêves des roboticiens. Bientôt, un robot à intelligence artificielle sera capable d’avoir une véritable conscience de lui-même. Lorsque nous comprenons dans le livre du Rambam, le Michné Torah, que l’un des effets de la délivrance sera que tous les juifs seront libres d’étudier la Torah sans aucune contrainte matérielle, nous comprenons mieux l’intérêt de l’intelligence artificielle, de l’homme artificiel, comme à l’époque d’Adam avant la faute, le Na’hach (serpent) était le Chamach, le serviteur d’Adam. Nous retrouverons une ère aussi extraordinaire voire plus, lorsque nous pourrons étudier à volonté, sans être dérangé par les contingences matérielles, bien au contraire, nous serons servis et étudieront pour l’éternité, lors de la délivrance véritable et complète…
LE CARNET
Pour la réussite de : ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, Gary Chlomo Ben Tserouya, David Ben Tserouya Pour la bonne santé de : Mercedès Bat Fifine, Moché Ben Fifine, ‘Haya Ayala Bat Zahava Jacqueline et Morde’haï Tsvi Ben Ra’hel Leilouï Nichmat de : Norbert Avraham Ben Pnina, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Yossef Abitbol Ben Clara, Ruth Sarah Isska Bat Gabi, Julia Bat Elie, Rachel Bat Elie et Ra’hamim Ben Raphaël Pour paraître dans notre carnet : 058-4770055
Igueroth Kodech
Pour consulter les Igueroth Kodech et vivre les miracles de la Guéoula
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