Vive le roi Machia'h n°299

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BH

N°299 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Ki Tissa - Spécial Chouchane Pourim Katane Bonnes Nouvelles

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Un grand Hakel chez « Mamach »

Un grand rassemblement aura lieu avec l'aide de D.ieu lors du 27 Adar Richone. Au programme, Farbrenguen, soutien aux activités du Centre de Diffusion Mamach. Ce rassemblement se tiendra à l'Auditorium Harrisson pour l'Art à Tel Aviv. Inscriptions obligatoires au 077-5123770. (HG)

Congrès Machia'h

L'association pour la délivrance véritable et complète organise, comme chaque année, le « Congrès Machia'h en Terre Sainte ». Un rassemblement pour les émissaires du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h à l'occasion de l'année du Hakel aura lieu le 6 Adar Chéni. De plus amples informations viendront par la suite. (HG)

Kiddouch Lévana à Nathanya

Ce Motsé Chabbat a eu lieu un grand moment plein de chaleur 'hassidique et de joie de la Guéoula. Un rassemblement s'est tenu sur le Kikar Haatsmaout afin que tous puissent sanctifier la lune, danser, chanter et « demander David leur roi ». Des paroles de Torah et d'encouragement ont été prononcées par le Rav Yossef Its'hak Taüb qui dirige la Communauté du Centre « Mamach » à Nathanya. (CI)

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La Newsletter de cette semaine est dédiée à la bonne Alya pour Acher Ben Sarah et Zera ‘Haya VeKayma pour Binyamin Ben Sarah

Photo de la semaine

L’intention divine, au-delà de toute logique !

L’extraordinaire Dvar Mal’hout de la Parachat Ki Tissa, cette semaine, nous pose une question : « Avez-vous prêté attention à l’origine des choses, l’intention qui se cache derrière ce que nous vivons ? ». Car malgré que nous soyons déjà entrés dans la phase de la délivrance véritable et complète, l’exil que nous cherchons de nos yeux et de nos oreilles, est encore palpable (si nous y croyons et lui accordons de l’importance). Or pour éviter ce genre de situation, nous n’avons qu’à réfléchir à ce qu’est réellement l’intention divine dans tout cela…

Une fois de plus nous ouvrirons l’histoire de la Méguilat Esther pour nous apercevoir que le Nom d’Hachem n’y est pas mentionné, afin qu’il soit évident pour nous que toute l’histoire de Pourim n’est tissée que par la Divine Providence. Les choses seront rappelées et se revivront à chaque génération, les Juifs suivaient, à cette époque, fidèlement le processus d’un exil puissant, y vivaient et en ressentaient le confort, mais un événement, un décret les sortit de leur torpeur afin qu’ils se livrent à 100% pour la cause divine, pour leur croyance et par leur foi, prêts à donner leur vie ! Et c’est là qu’eut lieu le grand retournement, l’ouverture se créa, et le méchant Aman fut pendu à la potence de cinquante coudées qu’il avait préparé pour Morde’haï, le Juif. Le Tikoun a été fait et on connut par la suite, la délivrance de Pourim. Mais de quel Tikoun, de quelle réparation s’agit-il ? La réparation de la façon de penser de l’ancêtre de Morde’haï et d’Esther, c’est à dire, le roi Chaoul, lui-même, de la tribu de Benyamin. Quelle est donc cette façon de penser ? C’est le soutien de la logique et du bon sens qui fut à l’origine de la faute de Chaoul… Chmouel, le prophète, lui avait dit de ne pas entrer en guerre contre les philistins avant que lui-même n’arrive sur les lieux or, Chaoul a tenu le raisonnement suivant : « Il s’agit d’un cas de danger et les soldats s’éparpillent, alors on ne peut attendre Chmouel ! ». Un autre célèbre exemple du raisonnement logique de Chaoul, alors que Chmouel lui demanda de décimer Amalek sans laisser de survivant mais Chaoul avait voulu faire un peu plus que l’ordre de Chmouel et a laissé en vie Agag (certes dans une intention louable), et du bétail dans le but de les sacrifier pour Hachem ! Mais telle n’était pas l’intention divine et Amalek a survécu à cause de cette faute… Alors que Goliath, le monstre géant, voulut tuer

Chaoul en duel (suite au fait que Chaoul lui avait, auparavant, dérobé l’Arche d’Alliance). Chaoul redoutait un tel combat, craignant (très justement) le déséquilibre des forces et qu’il n’avait aucune chance, selon la logique et les voies de la nature… Oui mais, David, par contre, a relevé le défi, lui qui n’était même pas en âge de combattre dans l’armée, un adolescent chétif, avec cinq pierres et une fronde dans sa main, a été au-dessus de toute logique et a lancé une seule pierre au front du titan et l’a liquidé en un seul essai, car il a été largement au-dessus de la logique… Un autre épisode, alors que David ramenait à Jérusalem l’Arche d’Alliance, il se mit à danser au son des chants de la maison d’Israël, et plus il dansait, sautait, faisait des acrobaties, et plus il était méprisé par sa femme Mi’hal, la fille de Chaoul, qui, pourtant, tenait un raisonnement logique, mais il lui répondit que s’il pouvait faire de plus grandes acrobaties en l’honneur d’Hachem, il le ferait certainement. Morde’haï, nous dit le Midrach, était de la tribu de Binyamin par son père, mais de la tribu de Yéhouda par sa mère et donc c’est lui qui a mérité de faire le Tikoun de Chaoul son aïeul… Et c’est encore lui qui a instauré les jours de joie, des jours d’allégresse pour Pourim, justement au-dessus de toute raison… Ad delo Yada, jusqu’à ne plus savoir. Et par cette joie, nous atteindrons la folie de la Sainteté, en sortant de notre exil interne pour cette Guéoula externe, apparente, en mettant de nouvelles lunettes et en criant, dansant, sautant pour remercier Hachem et le gratifier de cette délivrance qui est là, présente, certes au-dessus de tout raison, mais c’est le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h qui a dit : « C’est la Guéoula », et aussi : « Il n’y a rien à comprendre ! C’est la Guéoula… »

Hébreu/Français gabriel.traduction@gmail.com

Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat Ki Tissa : Entrée : 16h58 - Sortie : 18h11

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Yé’hi Adoneinou Moréinou VéRabénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


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Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - 5751-5752 (1991-1992) Au début, il est fait état des premières Tables de la Loi : un sujet très élevé. Vient ensuite l’épisode du bris de ces tables : une chute incommensurable. Suit alors la révélation des treize Attributs de Miséricorde : de nouveau un sujet élevé. Apparaissent enfin les secondes Tables de la Loi, foncièrement différentes des premières (notamment par le fait qu’elles sont une œuvre humaine). Néanmoins, du fait que tous ces sujets sont mentionnés dans la même Paracha, nous devons admettre qu’ils sont les éléments d’un enchaînement cohérent. On peut prouver cela en considérant le fait que les premières Tables de la Loi sont ici abondamment détaillées : « Des tables de pierre, burinées par le doigt de D.ieu. », « Des tables écrites sur les deux faces ». De fait, si les premières Tables n’étaient mentionnées qu’en tant qu’introduction à l’épisode du veau d’or qui a entraîné leur destruction, il serait déplacé d’en mentionner des qualités inédites : ce serait « remuer le couteau dans la plaie », une démarche étrangère à l’esprit de la Torah, qualifiée d’analogue à « humilier un indigent » (« Loeg Larach »). Ceci établit logiquement que la mention des premières Tables dans notre Paracha est un élément à part entière d’un ensemble constitué par celle-ci. Ceci est vrai également d’après Rachi qui tient que les différents sujets énumérés dans la Paracha ne suivent pas un ordre chronologique. En effet, même dans cette optique il reste nécessaire de justifier l’ordre d’apparition des sujets ainsi que la raison pour laquelle les premières Tables sont détaillées ici plutôt que dans la Paracha Michpatim qui en fait longuement mention.

D’autres questions suscitées par la structure de notre Paracha doivent être élucidées : 1. Quel lien y a-t-il entre la faute du veau d’or et les Tables de la Loi d’une part et les trois Fêtes de pèlerinage mentionnées à la fin de la Paracha d’autre part ? 2. Quel est le lien entre le nom de la Paracha « Ki Tissa » qui fait référence au don du demi-sicle d’argent (le Ma’hatsit Hachekel) avec la suite de celle-ci qui est centrée autour du thème des Tables de la Loi ? 3. Le terme « Ki Tissa » évoque la notion d’élévation. Étant le nom de la Paracha, il doit normalement caractériser l’ensemble de celle-ci. Or on y trouve l’épisode du veau d’or qui fut la plus grande déchéance du Peuple Juif ! 4. Pourquoi le « rayonnement de gloire » fut-il conféré à Moïse précisément lors du don des deuxièmes Tables, sachant que Moïse avait déjà été exposé à la révélation divine lors du don des premières Tables ?

Toute la Création Pour répondre à toutes ces interrogations, il est nécessaire de rappeler que chaque Paracha de la Torah renferme un principe original (un ‘Hidouch) que l’on ne trouve dans aucune autre Paracha. La Paracha Ki Tissa est unique en ce qu’il est possible d’y voir toute la Création, tous les as-

Chabbat Ki Tissa - 14-18 Adar Richone 5752-1992

Le rayonnement de gloire

La Paracha de Ki Tissa est assez singulière : elle comporte un certain nombre de sujets variés qui, mis à part le fait qu’ils s’enchaînent chronologiquement, ne semblent avoir aucun rapport entre eux.

pects de l’Œuvre divine. S’il est vrai que les Sages ont déclaré concernant la Torah« Tourne et retourne-la en tout sens, car tout y est contenu » (1), c’est-à-dire qu’il est possible, en méditant profondément, de retrouver dans tout sujet de la Torah l’ensemble de la Création, cela reste quelque chose d’extrêmement laborieux. À l’inverse, dans la Paracha Ki Tissa, c’est une chose clairement perceptible, même par une approche superficielle. Le Saint bénit soit-Il a fixé que toute chose soit composée de trois parties : son commencement, sa « tête » et son idée maîtresse ; son milieu, c’est-à-dire la chose en elle-même ; sa fin qui est sa finalité et sa plénitude. La réalité universelle suit ce même schéma : A. la Torah : l’origine et le commencement de toute chose et l’objectif de la création du monde, B. la création du monde et le travail de l’homme afin de l’amener à sa finalité, C. la conclusion et la perfection de toute l’existence dans la délivrance messianique. Ces trois étapes sont représentées par les trois premières lettres de l’alphabet hébraïque : Le « Aleph » du premier mot des Dix Commandements « Anokhi » qui représente la Torah ; Le « Beth » de « Béréchit » : « Au commencement, D.ieu créa le ciel et la terre », représentant l’évolution du monde ; et le « Guimel » de « Guéoula », la Délivrance messianique. Le monde en luimême est aussi structuré de cette façon : a. la volonté divine de créer le monde, b. la création du monde et c. la perfection de la création à l’ère messianique. Dans les termes de la Kabbalah et de la ‘Hassidout, cela s’exprime ainsi : a. Au début il n’y avait rien d’autre qu’une Lumière Infinie (Or ein sof), b. puis D.ieu contracta Sa Lumière et ne laissa filtrer dans la Création qu’une Lumière limitée (Tsimtsoum), c. afin que la révélation divine dans toute sa plénitude puisse se faire dans ce monde matériel.

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Trois étapes Dans la mesure où le monde a été créé selon la volonté divine exprimée dans la Torah, il est logique de retrouver dans celle-ci cette même structure en trois parties : A. la Torah débute par « Béréchit » (« Au commencement »), ce qui souligne que le monde a été créé pour la Torah qui est appelée « Réchit » (un principe premier). B. La Torah relate ensuite l’ensemble des évènements et des commandements, dont l’objet est de raffiner le monde. C. La Torah se conclut par la vision accordée par D.ieu à Moïse « jusqu’au dernier jour », la vision de la délivrance messianique. Cette structure se retrouve dans les « Pirkei Avot ». A. le début par « Moïse reçut la Torah au Sinaï » : La Torah. B. « Et il l’a transmise à Josué » : la transmission de la Torah de génération en génération. C. La conclusion des Pirkei Avot : « L’Eternel régnera à tout jamais », c’est-àdire la pleine réalisation du but de la création du monde dans la Délivrance messianique. Et tout ceci apparaît également dans notre Paracha, car le processus de la transmission des Tables de la Loi se décompose également en trois étapes : A. Les premières Tables, façonnées par D.ieu Lui-même. B. Le bris des premières Tables, suite à la faute du veau d’or, qui symbolise la descente dans le monde pour le raffiner et le purifier, car le but de toute descente est l’élévation qui s’ensuit. C. Les secondes Tables : les enfants d’Israël se repentent, Moïse remonte sur le mont Sinaï et revient avec les secondes Tables. Les deuxièmes Tables furent façonnées par Moïse et non par D.ieu. Mais, après la déchéance dramatique liée au veau d’or et à la destruction des premières Tables, il se devait d’apparaître une qualité encore supérieure à la situation qui prévalait auparavant : c’est ainsi qu’en même temps que les secondes Tables, Moïse reçut la Torah orale.

Une élévation éternelle et illimitée Il est cependant difficile de comprendre comment, en les considérant comme les étapes d’un même processus, on peut mettre sur un même plan le don des premières Tables émanant de D.ieu Luimême et l’adoration du veau d’or qui constitua une faute terrible. L’explication de cela est qu’il devrait normalement être pour les Juifs foncièrement impossible de transgresser la volonté divine, car celle-ci est leur volonté profonde. Si D.ieu a rendu la faute possible, c’est un effet de Sa grande bonté, afin que les Juifs puissent parvenir à cette grande élévation qui ne vient qu’après la chute. Ainsi, celle-ci n’est que temporaire et transitoire, comme l’exprime le verset « Pour un court instant Je t’ai délaissée » (2). Ce n’est qu’une déchéance superficielle et en apparence seulement, dont l’unique objet est l’élévation qui s’ensuivra et qui sera éternelle et illimitée ! Plus encore, il y aura suite en page 4


H I S T O I R E

Un correspondant anonyme

D E

G U E O U L A

Le Rav Yaakov Segal, émissaire du Rabbi Méle’h HaMachia’h Chlita à Nevé Monson, petite commune située non loin de Tel Aviv, raconte l’importance que peut prendre une simple conversation téléphonique…

Un soir, un Juif visiblement âgé d’après les intonations de sa voix, me téléphona à mon domicile. La première des choses qu’il me dit était qu’il souhaitait conserver l’anonymat, puis il voulut savoir si j’avais à ma disposition les Iguerot Kodech. Lui répondant par l’affirmative, il me demanda s’il lui était possible de s’adresser au Rabbi par mon intermédiaire, ce que je m’empressais d’accepter, avant même de savoir de quoi il s’agissait. Après m’être lavé les mains, et avoir demandé à l’inconnu son nom et celui de sa mère, ce dernier ajouta qu’il souhaitait demander également une bénédiction pour une femme dont il me donna le nom et celui de sa mère, sans me préciser qui elle était. « Que voulez vous demander au Rabbi ? », lui dis je. C’est après un silence d’environ deux minutes, qui suivit ma question, que mon interlocuteur d’une voix prise par l’émotion finit par me répondre: « Réussite. N’écrivez que ce seul mot Réussite ». Il m’a semblé avoir compris son raisonnement: « Votre appel est la preuve de la confiance que vous portez au Rabbi, vous savez qu’il sait tout, c’est sans doute la raison pour laquelle vous ne voulez pas détailler votre question. Dans ce cas, il est inutile d’écrire quoi que ce soit, concentrez vous sur votre demande, puis j’ouvrirai le volume des Iguerot Kodech ». Mon correspondant acceptant ma proposition, j’ouvrais donc le volume dont je m’étais muni. Immédiatement, il me demanda combien de lettres figuraient à la page ouverte, dévoilant ainsi l’habitude qu’il avait de cette pratique. Je lui dis qu’il y avait deux réponses. « Lisez moi la lettre de la page de droite », me dit il. Je commence donc à lui lire la réponse indiquée, sans pouvoir l’expliquer, ne sachant pas quelle est la question posée. Le Rabbi cite à l’auteur de la lettre un passage du Tanya (Iguereth Hakodeche Chapitre 11) expliquant qu’en fait, aucun mal ne descend d’en Haut, ainsi, malgré ses malheurs et infortunes passées, il ne doit pas se laisser aller au désespoir. Par la suite, le Rabbi se réjouit de la proposition de mariage, faisant suite à vingt ans de célibat, évoquée par son correspondant, expliquant qu’adopter une attitude conforme à la nature du monde, fait que le Saint Béni Soit Il la transcende et que, tout finira bien. De ce fait le Rabbi encourage les deux parties à continuer à se rencontrer afin qu’ils fondent un

foyer basé sur la Torah et les Mitsvot. En conclusion de sa lettre, le Rabbi recommande de vérifier Téfilines et Mézouzot, si cela n’a pas été faits depuis plus de douze mois. Je ne savais pas quoi dire, le Rabbi parlait de mariage alors que mon interlocuteur semblait avoir passé le cap de la cinquantaine… ce dernier mit un terme à mes réflexions, me demandant de lui relire la lettre du Rabbi : « La réponse correspond parfaitement à ma situation, pouvez vous me la lire à nouveau, s’il vous plait ? ». Après ma relecture, c’est la voix empreinte d’émotion qu’il me raconta son histoire: « Il y a de nombreuses années de cela, j’étais marié. Nous avions, mon épouse et moi, trois filles atteintes de myotomie (maladie grave touchant tous les muscles du corps, y compris les muscles faciaux, linguaux et occulaires). Elles souffraient beaucoup et étaient très handicapées par cette maladie, si bien que leur mère et moi, passions la majeure partie de notre temps à leur coté dans des centres médicaux et hôpitaux aux quatre coins du Pays. Nous avons consulté des dizaines de spécialistes, expérimentés tous les traitements possibles et effectués des examens génétiques; tout cela en vain, les médecins ne réussissaient pas à localiser l’origine du problème ! C’est une terrible épreuve que nous avons traversée, nous assistions impuissants à la dégradation progressive de l’état de santé de nos filles, qui, l’une après l’autre, après des années de terribles souffrances nous ont quitté. Nous avons alors vécus une véritable tragédie. Comment continuer à vivre, après ces dix années que ma femme et moi avions passé au chevet de nos filles ? Nous leur donnions tout notre amour, toute notre vie tournait autour d’elles, notre univers se résumait à elles, et maintenant, elles nous étaient enlevées… A ce triste bilan, s’ajoutèrent les difficultés économiques auxquelles nous étions confrontés. Durant ces dix années, nous avons dû assumer les énormes frais des traitements, alors que parallèlement nous avions tout deux quittés notre emploi. Nous ne subsistions que grâce aux allocations gouvernementales, auxquelles venait s’ajouter une légère aide des services sociaux. Cette crise économique n’a fait qu’accélérer la chute d’un foyer, brisé depuis longtemps déjà, rongé par le doute lié à l’incertain destin d’éventuels futurs enfants. Seraient ils eux aussi atteints par cette terrible et mortelle maladie ?

Finalement, nous sommes arrivés à la conclusion que nous ne pouvions plus continuer à vivre ainsi. Nous devions, chacun de notre coté, recommencer une nouvelle vie. Après vingt ans de mariage, c’est avec douleur que nous nous sommes résolus à divorcer. Depuis, vingt nouvelles années se sont écoulées. Maintenant je comprend pourquoi le Rabbi me parle de malheurs et d’infortunes et qu’il précise la durée de vingt ans !… J’envisage de me remarier avec une femme que je fréquente depuis six mois, mais j’hésitais quant au bien fondé de cette décision. C’est pour elle que j’ai demandée la bénédiction du Rabbi ; et le fait qu’il m’encourage à fonder à nouveau un foyer vient d’effacer tous mes doutes. Il y a pourtant un détail qui m’échappe, pourquoi le Rabbi me demande t-il de faire vérifier mes Téfilines et Mézouzot alors qu’ils ont déjà été vérifiés ? ». « Quand les avez-vous fait vérifier pour la dernière fois ? », lui demandais je. « Il y a un an et demi », me répondit-il. « Le Rabbi précise qu’une nouvelle vérification est nécessaire si la précédente n’a pas eu lieu au cours des douze derniers mois », lui dis-je alors tout simplement. Après qu’il ait fini de me raconter son histoire, ce fut à mon tour de lui poser une question, je voulais savoir pourquoi il m’avait choisi pour être son intermédiaire auprès du Rabbi Méle’h HaMachia’h Chlita. « A plusieurs reprises, j’ai voulu écrire au Rabbi par l’entremise des Iguerot Kodech, j’ai même fait l’acquisition de tous les volumes, que j’ai spécialement réservés à cet usage ; mais, à chaque fois que j’écris seul au Rabbi, je ne reçois que des réponses qui n’ont aucun rapport avec ma question. Par contre, quand je m’adresse à lui par l’intermédiaire de ses émissaires, les réponses que je reçois sont toujours limpides. J’ai une liste de tous les délégués du Rabbi en Israël, quand j’ai une question à soumettre j’en appelle un au hasard, cette fois ci c’est tombé sur vous… ». C’est sur ses remerciements pour l’aide que je lui avais apportée, que cette conversation téléphonique inhabituelle prit fin. (Les Merveilles de Machia’h de Rav Yossi Haddad)


Suite du Dvar Mal’hout

alors une succession infinie d’élévations, comme le dit le verset « Ils iront de force en force pour paraître devant D.ieu à Sion » (3). Telle fut la nature de la faute du veau d’or ; l’unique raison de cet événement fut l’élévation qui le suivit et qui s’illustra par le don des deuxièmes Tables. C’est la raison pour laquelle les trois étapes apparaissent dans une Paracha dont le nom est « Tissa - Tu élèveras » car elles ont toutes pour objet de mener à une élévation : celle des premières Tables, celle du dévoilement de la gloire divine à Moïse (consécutive à la faute du veau d’or) et celle des secondes Tables. On peut donc diviser la Paracha en trois étapes : 1/ « Ki Tissa Eth Roch - Quand tu élèveras la tête », la « tête », le « Aleph » de toute chose, 2/ la faute du veau d’or, et 3/ la conclusion de la Paracha par le don des deuxièmes Tables. C’est pour cette raison que les trois fêtes de pèlerinage sont mentionnées à la fin de la Paracha, car elles font également allusion à ces trois étapes : Pessa’h, la « fête du printemps » et la première des fêtes, est liée à un grand dévoilement divin. Chavouot, la deuxième fête, relève plus du travail de l’homme. Enfin Souccot, « la fête de la récolte », liée à la conclusion de la mission du Peuple Juif et le rassemblement (« la récolte ») de tous les Juifs lors de la Délivrance messianique.

voir le rayonnement de gloire. Et par leur travail de raffinement du monde, les Juifs l’amèneront à pouvoir soutenir le rayonnement de gloire qui se révélera dans toute son intensité lors de la Délivrance messianique.

Foi et abnégation De tout cela découle un enseignement à l’adresse de chaque Juif. Chaque Juif doit savoir qu’il a la force d’accomplir tout ce qui est nécessaire, de « Aleph » jusqu’à « Tav ». Et ceci s’exprime en premier lieu dans sa vie quotidienne. Dès qu’il se réveille le matin, il dit la prière de « Modé ani » à travers laquelle il reconnaît D.ieu, s’annule devant Lui et s’unit à Lui au point où sa première expression est «Modé - reconnaissant» et seulement dans un deuxième temps exprime-t-il sa propre existence : « Ani - je suis ». Ceci constitue le « Aleph » de sa journée. « Beth », au cours de la journée, il s’affaire au contact du monde, il travaille honnêtement et sanctifie le monde. « Guimel », arrivent la conclusion et le bilan de son labeur lors de la prière de Arvit et de la lecture du Chéma qui précède le coucher. La vie tout entière suit aussi cette répartition : d’abord le début de sa mission dans la vie, puis le milieu de sa mission et la conclusion de celle-ci dans la perfection, en particulier dans notre génération où l’accent est mis sur la nécessité de conclure le travail et d’amener concrètement la Délivrance messianique ! Cette force vient à chaque Juif de Moïse et du « Moïse » de chaque génération par lequel il peut recevoir la lumière du rayonnement de gloire. Plus encore, chaque Juif possède son propre rayonnement de gloire de par l’étincelle de Moïse qu’il a en lui. C’est encore plus perceptible chez les chefs de toutes les générations, jusqu’à mon beau-père, le Rabbi, comme préparation au temps où D.ieu rétablira « Tes juges comme autrefois, tes conseillers, comme à l’origine » (4), en premier lieu desquels sera le roi Machia’h. Puisse D.ieu vouloir que, en ce mois d’Adar, alors que nous avons déjà célébré la fête de Pourim Katan et Chouchane Pourim Katan, nous méritions la Délivrance messianique qui s’ajoutera à celle de Pourim et à celle de Pessa’h, immédiatement.

Le rayonnement de gloire On comprend maintenant pourquoi Moïse mérita le rayonnement de gloire sur son visage suite au don des deuxièmes Tables et non après le don des premières. L’élévation qui suivit la faute du veau d’or fut beaucoup plus forte et plus profonde que celle des premières Tables, permettant chez Moïse, qui reçut ces deuxièmes Tables, la révélation d’un niveau de lumière divine émanant de l’essence de la Sagesse divine. Toutefois, dans la mesure où la grandeur des deuxièmes Tables découlait de la descente dans le monde, il fut nécessaire que Moïse porte un masque sur son visage pour atténuer cette lumière et qu’elle puisse ainsi être intégrée ici-bas afin que le travail de raffinement de la Création puisse se poursuivre. Cependant, aux moments où il transmettait aux Enfants d’Israël les injonctions divines, il n’y avait nul besoin Notes : 1/ Avot 5 - 2/ Isaïe 54.7 - 3/ Téhilim de masque et ces derniers pouvaient 84.8 - 4/ Isaïe 1.26 L E

C A R N E T

Pour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, David Ben Tserouya. Pour la bonne santé de: Mercedès Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine et Sylvia Hassiba Bat Nissim

Recherche médicale

Extraordinaire : Un capteur électrochimique peut détecter la présence de bactéries en quelques secondes

Normalement, si les médecins veulent savoir si la plaie d’un patient est infectée, le processus prend 24 heures. Malheureusement, beaucoup d’événements peuvent se produire dans ce laps de temps. Grâce à un nouveau procédé mis au point l’Université George Washington dans la ville de Washington DC, les infections des plaies pourraient bientôt être détectées en moins d’une minute. (IHT)

Dvar Méle’h - Paroles du roi

Morde’haï le Juif vit la Guéoula

Ici, se trouve la solution de la difficulté que pose la Guemara « accomplir la volonté de chacun, accomplir la volonté de Morde’haï et de Haman », grâce au Bitoul, à l’abnégation dont a fait preuve Morde’haï devant le Saint béni soit-Il, il ne s’abaisse, ni ne se prosterne, renie l’idolâtrie, ceci l’a relié à la Puissance de D.ieu qui est au-dessus du monde et lui a transmis la force que, tout en étant soumis à l’exil du royaume de Perse, sous la domination du roi A’hachvéroch, il atteigne la plénitude de ne s’abaisser ni de se prosterner jusqu’à ce que soit annulé le décret d’Haman, et en suivit l’ascension de Morde’haï qui devint le viceroi. Et c’est précisément ce que le Saint béni soit-Il donne à chaque Juif, la possibilité de se tenir largement au-dessus de toute forme d’exil, c’est pour cela qu’il ne s’abaissera, ni ne se prosternera devant les choses étrangères au service de D.ieu. (Dvar Mal’hout Vayigach 5752)

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Nouvelle vision sur la Guéoula Exposé basé sur les prophéties du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h à Har ‘Homa. Cours sur le Dvar Mal’hout en français. Demandes de bénédictions par l’intermédiaire des Igueroth Kodech Lundi soir à 19h00 Infos : 058-4770055 Beit Machia’h à Har ‘Homa Rav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous les jours en hébreu. Taharat HaMichpa’ha pour les femmes. Mercredi soir, cours de Dvar

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La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

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