Vive le roi Machia'h Now ! N°304

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N°304 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Tazria - Parachat Ha’hodech - Roch ‘Hodech Nissan Bonnes Nouvelles

Edition française - gueoulanews@gmail.com - www.viveleroi770.com - 058-4770055

Les enfants de Nitsan font des Matsot

L'opération « Cuisson des Matsot » bat déjà son plein. Les enfants de Gouch Katif se trouvant aujourd'hui au village de Beer Ganim ont cuit des Matsot à l'initiative du Beit 'Habad de Gouch Katif. Chaque enfant a reçu un tablier, un chapeau de pâtissier et un journal spécial fête de Pessa'h. 1400 paquets de Matsot seront ditribuées au familles expulsées de Gouch Katif. (CI)

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Menou’ha Ra’hel 058-4770055 Photo de la semaine Danses de Adar au 770 à New York

Ces puissantes énergies intégrées dans la matière…

Nous avons a peine quitté la Paracha Chémini et son Dvar Mal’hout du 28 Nissan 5751-1991, dans lequel se trouve la célèbre déclaration du Rabbi Méle’h HaMachia’h Chlita : « La seule chose que je peux faire, est de vous transmettre ce rôle : Faites tout ce que vous pouvez, des actions qui font entrer les plus hautes lumières du monde de Tohou dans les solides réceptacles du monde de Tikoun, afin d’amener de la manière la plus concrète, le Machia’h, notre juste, immédiatement Mamach ! ». Changeons de décors… On se retrouve en 5776, en l’an 2016, le progrès fait son bonhomme de chemin, et l’on vient actuellement de découvrir une nouvelle méthode pour mettre au point des inventions beaucoup plus performantes qu’auparavant, plus sophistiquées, plus « intelligentes », plus connectées, et ce, principalement dans le domaine de la santé. Cette méthode est basée sur la combinaison des cerveaux, une avancée phénoménale dans la découverte de technologies nouvelles, de développement et d’administration de nano-gélules pleines d’antibiotiques, d’une molécule, de cellules-souches pour reformer des tissus lésés etc. Mais, décrivons les détails de cette magnifique combinaison de différents intellects. Il s’agit en faite d’unir les connaissances et

les compétences de différents médecins spécialistes, chirurgiens, biologistes, ingénieurs informatiques et robotiques et même des botanistes… En combinant ces cerveaux, on a pu mettre au point de nouvelles applications, du matériel médical plus performant, utilisable à distance, intégrant la wi-fi sur des patients en observation etc. Mais le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h avait déjà vu cette méthode le jour de son discours du 28 Nissan 5751-1991… En effet, et voici ses propos à ce sujet : « Et que soit Sa Volonté, que se trouvent d’entre vous, une, deux ou trois personnes, qui se réuniront pour prendre conseil, que faire et comment faire, de plus, et principalement, ils feront en sorte qu’intervienne la délivrance, la Guéoula véritable et complète de la manière la plus claire… ». Tel est le grand prin-

Traductions

Hébreu/Français gabriel.traduction@gmail.com

053-2770419

cipe de la Itvaadout ! La réunion des cerveaux pour savoir comment faire tenir une si grande énergie (les lumières de Tohou) dans un instrument matériel, un objet, un flyer de publicité, un ballon sur lequel sera écrit le mot « Machia’h » (les Kélim de Tikoun) et encore d’autres inventions que nous n’avons pas encore sorti au grand jour… Mais c’est bien sûr ! On avait pas pensé à cela, on avait pas réfléchit au fait qu’une réunion ‘hassidique, le Farbrenguen, n’est pas seulement fait pour chanter, danser et prononcer des ‘hidouchei Torah, mais aussi pour réfléchir, entre nous à ce qui pourrait déclencher la Guéoula, le grand dévoilement de manière immédiate !? Alors changeons nos méthodes et utilisons le progrès pour, nous aussi avancer vers la Guéoula plus vite et plus fort, dans la joie de la Guéoula, dès maintenant…

Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat Tazria : Entrée : 18h28 - Sortie : 19h41

w w w. v i v e l e r o i 7 7 0 . c o m Vidéos inédites, Dvar Mal’hout et articles en français

Yé’hi Adoneinou Moréinou VéRabénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


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Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - 5751-5752 (1991-1992)

Ce qui est vrai pour chaque juif l’est encore plus pour les chefs d’Israël qui reçoivent alors une vitalité accrue pour eux-mêmes et pour tout le peuple Juif, s’ajoutant à celle qu’ils possédaient déjà auparavant, (car il est clair qu’ils parviennent à la perfection dans tous les domaines). En l’occurrence, le 2 Nissan est la Hilloula du Rabbi Rachab et le début du règne du Rabbi précédent, chef de notre génération. C’est donc un jour particulier dans la vie d’un chef et dans le règne de notre époque, qui commença alors et se poursuivra jusqu’à la venue du Machia’h. Celui-ci reçoit donc une élévation particulière en ce jour. (La Hilloula est le jour où l’œuvre du Tsaddik reçoit une élévation. Puis, « le soleil se lève juste après que le soleil se couche ». Un nouveau règne commence. Ce fut en l’occurrence le fils unique du Rabbi Rachab. Or le fils du roi devient roi sans recevoir l’onction. S’il est unique, aucune contestation n’est possible. Etant le successeur de tous les Rebbeïm précédents, le Rabbi poursuit donc leur règne et le fera jusqu’à la venue de Machia’h).

Le cœur d’Israël Il faut définir l’application du principe « le vivant se souviendra en son cœur » et comment il permet d’ajouter de la vie, (chaque année, puisque « l’on s’élève dans le Sacré »). Le Rambam compare le roi au « cœur de l’assemblée d’Israël », qui renferme le sang lequel fait vivre tout le corps. (Par ailleurs, le roi est également comparé à la tête). « Mele’h », le roi est composé des initiales des trois mots signifiant cerveau, cœur, foie, les trois organes gouvernant le corps. Le cerveau dirige le corps et lui distribue la vie. Le foie est plein de sang. Mais le cœur est la vie à proprement parler qui circule dans tous les membres et revient ensuite dans cet organe. C’est donc lui, avant tout, qui fait vivre le corps. (Le cerveau accorde à chaque partie du corps la vitalité qui lui revient. En revanche, le cœur distribue à tous le même sang qui véhicule l’essence de la vie). Par ailleurs, la vie est représentée par le mouvement et le cœur bat sans cesse, à la différence du cerveau et du foie. De même, le chef distribue la vie à tous les Juifs et, au début de son règne, sa vitalité est accrue et peut se dévoiler dans le corps matériel, (s’ajoutant ainsi au rôle qu’il joue en tant que cerveau et en tant que foie). Ceci est encore plus souligné cette année, soixante huitième du règne du Rabbi, nombre qui est la valeur numérique du mot ‘Haïm, la vie. (Et même le Juif le plus simple peut comprendre une valeur numérique). On sait que les trente ans du règne du Rabbi précédent se subdivisent en trois fois dix ans.

Extrait de la Si’ha « Ye’hi HaMele’h » - 2 Nissan 5748-1988 - Parachat Tsav

Le sens de la proclamation : Vive le roi !

Nous évoquons dernièrement le principe de : « Le vivant méditera en son cœur » et celuici doit s’appliquer chaque fois que l’on a une année en plus de vie, une année en plus de mariage (car une discussion existe pour savoir si le mariage est une action dont l’effet est continu ou une action qui se renouvelle chaque jour).

Rabbi eut un apport spécifique dans tous les domaines de la Torah, depuis l’Admour Hazaken dont le nom, Chnéor, signifie deux lumières, celle de la partie révélée et celle de la partie cachée de la Torah).

Le peuple et son roi On trouve deux idées opposées dans le rapport entre le peuple et le roi. D’une part le roi doit être séparé du peuple, qui est tenu de le craindre. Mais d’autre part, une grande proximité existe entre eux, à l’image du cœur qui irrigue tous les membres du corps. Bien plus, l’existence du roi dépend du peuple, car, disent nos sages « il n’y a pas de roi sans peuple ». (Il est clair qu’un homme ne peut régner sur ses enfants). Lors de son couronnement, le peuple crie « Vive le roi ! » et lui apporte ainsi la vie. C’est en l’occurrence soixante huit ans, « ‘Haïm », du règne du Rabbi et le peuple peut alors ajouter de la vie au roi. En criant « Vive le roi ! », le peuple signifie qu’est déjà venue le moment de réaliser la promesse selon laquelle « ils se réveilleront et se réjouiront ceux qui gisent sous terre », en particulier le Rabbi précédent et David le roi Machia’h. C’est pour cela qu’il faut crier «Ad Mataï ?!» et rapprocher effectivement la délivrance, de sorte que l’on puisse désigner du doigt le Machia’h qui rassemblera les exilés.

Le cri « Vive le roi ! » dévoile le Machia’h C’est en criant « Vive le roi ! » que l’on fera venir le Machia’h. Machia’h est lié à chaque Juif et chacun peut donc crier « Vive le roi ! », possède en lui une parcelle du Machia’h, de la Ye’hida générale de tout Israël. Il est donc encore plus clair qu’« il n’est pas de roi sans peuple » s’applique également au Machia’h. Chaque Juif doit, pour l’obtenir, dévoiler la Ye’hida qu’il porte en lui. Ce qui vient d’être dit peut être lié au début du règne du Rabbi, pendant le mois de Nissan, celui de la délivrance. C’est alors que les Juifs quittèrent l’Egypte et c’est alors qu’ils seront libérés. C’est également en Nissan que les chefs de tribu offrirent leurs sacrifices pour l’inauguration de l’autel et nous en lisons chaque jour la description dans la Torah. Ces deux éléments présagent le règne de David, lors de la délivrance. (Car le nom même Les trente années de Nissan implique le comportement miraculeux, Les dix premières années se déroulèrent dans le qui transcende le comportement naturel et Roch pays que l’on sait, les dix suivantes en Pologne et ‘Hodech Nissan est le «nouvel an des rois»). les dix dernières ici même, dans l’hémisphère inférieur. (Or, dans la vie d’un homme, dix ans repré- Le Korban d’Issa’har sentent une période indépendante). On peut donc Le Chef de tribu qui offrit son sacrifice le 2 Nissan considérer que les deux Youd de ‘Haïm font allu- est celui d’Issa’har, Netanel Ben Tsouar. Tsouar sion aux deux premières périodes de dix ans et les vient de Tsaar, la douleur et la douleur la plus consiMem ‘Heth aux quarante huit ans de son règne ici- dérable est celle de l’exil, que nous avons largemême. De plus, Mem ‘Heth à la même valeur nu- ment connue. Mais Ben Tsouar, ce qui nait de cette mérique que ‘Haïl, l’homme vigoureux. Ces peine, sa récompense est la délivrance. C’est le nombres sont expliqués par le Tsema’h Tseddek sens de Netanel, qui signifie « D.ieu a donné ». en particulier dans le livre « ‘Haliko Itim », basé sur (C’est en effet la souffrance de l’Egypte qui fit que les enseignements des Rebbeïm qui le précédè- les Juifs soient nombreux). Celui qui donne le fait rent et références de ceux des Rebbeïm qui pour- avec largesse et le Nom Divin employé ici, « E-l », suivirent son œuvre. Chacun consultera ces est le premier des treize attributs de miséricorde. sources et appliquera « donne au sage et il exer- La bonté divine se révèle donc et l’on obtient la cera sa sagesse ». (Mais il est clair que chaque délivrance véritable et complète, par notre juste

Machia’h. Nous entrons ce jour dans le 3 Nissan, jour du chef de la tribu de Zevouloun. Si Issa’har se consacre à l’étude, Zevouloun pratique le commerce, bien qu’ayant également une étude fixée.

L’étude de Zevouloun La différence entre celui qui à l’étude pour seule occupation et celui qui n’a qu’un temps fixé pour celle-ci est celle qui existe entre la Torah du monde futur et celle de ce monde. Notre étude, à la façon de Zevouloun, à l’heure actuelle, nous conduira donc à celle du monde futur et celle de ce monde. (Bien plus, la torah actuelle n’est que « futilité » par rapport à celle du monde futur. En l’occurrence, Zevouloun est placé avant Issa’har car ce dernier étudiait par le mérite du premier). Une allusion, cette année, concerne l’action concrète, du fait que le 2 Nissan est le dimanche de la Paracha Tsav. Au début de celle-ci, Rachi dit « Tsav indique un empressement immédiat et pour toutes les générations ». Ainsi, dès le 2 Nissan, tout de suite après Roch Hodech, en un jour d’action, le Machia’h vient de façon immédiate et avec le plus grand empressement. Bien plus, il s’agit ici de retirer les cendres et de disposer le bois sur l’autel, auquel il faudra ensuite mettre le feu. Ainsi, ce n’est pas là le sacrifice perpétuel proprement dit, mais une préparation pour la préparation de celui-ci. L’empressement n’en est pas moins nécessaire. Ceci est un enseignement pour chacun. Ainsi, l’empressement n’est pas indispensable uniquement pour donner de la Tseddaka mais aussi pour prendre la décision de le faire et cette qualité est également liée à la délivrance.

Proclamer : « Vive le roi ! » L’acte est essentiel. Il faut achever nos actions et demander « Ad Mataï ?! ». Il faut proclamer « Vive le roi ! » avec le plus grand empressement et la joie la plus profonde. Nous sommes en effet en « Tisma’h » et « ‘Haïm » 68 années se sont écoulées depuis le début du règne du Rabbi. D.ieu se hâtera donc de dévoiler la délivrance. En son temps, le Rabbi disait qu’il faut «faire briller les boutons». Nous le faisons depuis des dizaines d’années et ils sont maintenant brillants. Continuer à le faire diminuerait leur beauté. L’empressement appartient donc maintenant à D.ieu, qui doit dévoiler la délivrance, révéler le troisième Temple qui est déjà prêt là-haut et peut donc descendre dès cette nuit. Alors nos yeux de chair, nos âmes vêtues de corps vivront la délivrance. A l’époque du Temple, la journée commençait et s’achevait par un sacrifice perpétuel. Actuellement, la prière remplace le sacrifice et la Tseddaka la précède. Nous donnerons donc maintenant de la Tseddaka qui rapprochera la délivrance. Le Machia’h viendra, en particulier dans cette année de Hakel. La délivrance sera également par le mérite des femmes vertueuses de notre génération qui ont les mêmes âmes que celles qui sont sorties d’Egypte. Tout ceci se réalisera et, au sens le plus simple, ce sera la délivrance véritable et complète, de façon immédiate.


H I S T O I R E

Un effet de ricochet…

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G U E O U L A

Le 16 Tévet, Rav Chnéour Hévron et sa femme fêtaient la Brit Mila de leur fils. A cette occasion, ils invitèrent le Rav Zimroni Tzik (Chalia’h du Méle’h HaMachia’h à Bat Yam) en tant que Sandak et, à cette occasion, celui-ci fit également un petit discours. Il décida de raconter la chaîne d’évènements qui l’avait conduit à être le Sandak et étaya son discours par des propos sur Machia’h et la Rédemption finale, en rapport avec la Paracha de la semaine et avec la Mitsva de la Mila.

Quelques minutes après qu’il eut fini de parler, Rav Segal, le Roch Yéchiva, lui demanda de prendre à nouveau la parole et de dire quelques mots. Rav Tzik décida de raconter alors l’histoire suivante à propos des Iguerot Kodech. « Il y a quelques années de cela, j’ai été invité à participer à une émission de radio – celle de Mike Hollar. Pendant que j’attendais mon tour, j’ai entendu un couple de touristes qui venait des Indes décrire les divers cultes idolâtres indous. Je me suis senti très mal à l’aise et me suis demandé si c’était vraiment l’endroit choisi pour citer le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, et particulièrement, si je devais protester sur ce que j’avais entendu. Je devais décider immédiatement si je devais rester ou non. Comme je n’avais pas le temps d’écrire une lettre, je me mis dans un coin de la pièce et questionnais: « Est-ce qu’il m’est permis de rester, ou dois-je partir tout de suite? ». Je proclamais « Yé’hi Adoneinou… » par trois fois et ouvris le tome des Iguerot Kodech que j’avais avec moi. En haut de la page, il était écrit: « C’est permis s’il y a un certain avantage pour lui ou pour les autres, comme il est expliqué par le Baal Chem Tov… ». Il ne m’en fallait pas plus. A propos du bénéfice que je pourrais en retirer, je ne pouvais pas en être juge, mais pour les autres, je suis resté. Durant l’émission, Monsieur Hollar me demanda comment pouvait-on contacter le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h de nos jours. Je lui ai raconté exactement ce qui s’était passé quelques instants auparavant, que j’avais voulu partir à cause de la conversation à propos des idoles, et comment j’avais trouvé une réponse à ma question dans le volume d’Iguerot Kodech. Apparemment, il y aurait un certain avantage dans ce que je disais et donc je suis resté. Mike était abasourdi ! Mais ce n’est pas tout ! Dans les jours qui suivirent, notre bureau de Bat Yam reçut plusieurs demandes de bénédiction, conseils etc. Chaque demande était accompagnée de bonnes résolutions. Je pouvais voir comment le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h continuait à « renforcer tout Israël… et à consolider les brèches ». Le Rav Zimroni termina son histoire, tous les invités récitèrent le Birkat HaMazone et se préparèrent à prier Arvit. Un jeune homme barbu s’approcha alors de Rav Tzik et lui demanda: « Est-ce que le programme de radio dont vous parlez a eu lieu il y a de cela quatre ans? ». Rav Zimroni répondit qu’en effet, il s’était déroulé en Nissan 5755, quatre ans auparavant. Ce à quoi l’homme répondit: « Laissez-moi vous remercier pour votre émission. Mon nom est Zohar Charnu et j’ai été très affecté par ce que vous avez dit… Pour la première fois, j’avais entendu parler de comment écrire et utiliser les Iguerot Kodech. Jusqu’à présent, je n’avais pratiquement pas de rapport avec la Torah et les

Mitsvot. Je travaillais en tant que conseiller financier pour mon propre bureau, mais je ne savais pas si je devais continuer dans cette voie. C’est alors que je vous ai entendu à la radio et j’ai décidé d’écrire au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. J’ai appelé les renseignements, qui m’ont fourni le numéro de téléphone du Beth ‘Habad principal, qui m’a conseillé de contacter le centre ‘Habad local le plus proche de mon domicile, à Migdal HaEmek. Je me suis rendu à la Yéchiva, et j’y ai écrit une lettre. La réponse comprenait des instructions très Actuel

Régénération

Comme vous le savez peut-être, la salamandre est capable de régénérer ses organes et tissus. Cette capacité hors du commun intéresse énormément les scientifiques qui espèrent être en mesure de reproduire bientôt cela chez l’Homme.

Les salamandres sont des amphibiens qui comptent parmi eux plusieurs espèces différentes. La grande particularité de cet animal repose sur sa capacité à régénérer ses membres amputés et ses organes endommagés. Les biologistes de l’institut australien de Médecine Régénérative de Monash sont parvenus à démontrer le rôle déterminant des macrophages, des cellules immunitaires présentes chez les amphibiens mais également les mammifères, qui permettent la régénération des tissus. Seul problème, cette cellule essentielle dans le nettoyage des aéro-contaminants et des cellules mortes, n’a pas un rôle aussi efficace dans le système de cicatrisation chez la majeure partie des vertébrés que dans celui des salamandres. En éliminant toutes les cellules macrophages de l’organisme d’une salamandre aquatique, l’axolot, les chercheurs ont constaté que les membres amputés ne repoussaient plus, mais se contentaient simplement de cicatriser. À l’inverse, avec une concentration en macrophages habituelle, les membres repoussaient sans le moindre problème. Les biologistes espèrent trouver le moyen de rendre ces cellules actives chez l’homme, pour que nous puissions faire repousser nos membres ou vaincre des maladies, tout comme ces salamandres.

claires : je devais aller à la Yéchiva Tom’heï Témimim pour lire des Tehilim ; la lettre faisait ensuite directement allusion à ma situation financière. J’ai consulté Rav Segal, qui me conseilla d’être plus impliqué dans la vie religieuse. J’ai commencé alors, à me rendre à des cours de ‘Hassidout, le soir, et je me suis retrouvé sur les bancs de la Yéchiva à étudier à plein temps. D’ailleurs, je suis récemment revenu de New York où j’ai passé les fêtes de Tichri avec le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h ». (Traduit de la Si’hat HaGuéoula) Comme l’enseigne le Baal Chem Tov, chaque fait ou chaque connaissance doit nous aider dans notre service de D.ieu. En effet, dans le cas présent, nous pouvons imaginer que chaque Juif est un membre du peuple qui ressemble lui à un grand corps. Lorsque l’on constate qu’un Juif s’est éloigné de ses origines, il est comme séparé de l’assemblée d’Israël. Dans les anciennes générations, le retour et la réparation était particulièrement difficile, passaient souvent par de nombreuses épreuves et parfois même c’était impossible et il fallait passer par un processus de réincarnation afin de parvenir à cette réparation. Aujourd’hui, grâce à D.ieu, le processus de la Techouva est à l’image de notre période, l’ère de la vitesse, l’époque des raccourcis, en bref, la Guéoula. Et nous rencontrons souvent des Juifs de tous bords, de tous âges, qui ont pour volonté de se rapprocher de la Torah et des Mitsvot. L’enseignement de la ‘Hassidout et actuellement, le Dvar Mal’hout leur donne la faculté de monter vers les plus hauts niveaux de la Techouva, directement avoir accès à l’Essence Divine et ouvrir les yeux sur la période actuelle, celle de la Guéoula, et avoir conscience que le Machia’h est présent dans le monde, qu’il y agit, nous pouvons même connaître son identité, le Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita. Ce Juif peut, étudier, voir et sentir sa présence (par des vidéos et des sites internet) s’inspirer de l’exemple du Rabbi et devenir un grand Tsaddik en à peine quelques semaines… Tout cela se passe aujourd’hui, laissons donc les membres du Peuple Juif repousser, se reformer, et dévoiler immédiatement le Machia’h qui va nous sauver, nous sécuriser et nous faire vivre et revivre en bonne santé. (GN)


L ’ E R E

Anniversaire

La bénédiction de la Rabbanite

A l'occasion de l'anniversaire de l'épouse du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h, la Rabbanite 'Haya Mouchka, le 25 Adar, voici un récit qui décrit quelque peu, la puissance des bénédictions de la Rabbanite. Chacun peut lui demander une bénédiction et surtout lui demander qu'elle agisse afin de dévoiler la délivrance immédiate et complète... Le premier mot de la bénédiction des cohanim, « Koh » (« ainsi », vous bénirez les enfants d’Israël - 1) s’écrit en hébreu avec les lettres kaf et hé, qui est aussi une manière de désigner le vingtcinquième jour du mois.

Le 25 Adar 5736 (au printemps 1976), précisément le jour de son anniversaire, la Rebbetsin 'Haya Mouchka dînait avec le Rabbi dans leur appartement de Président Street, à New York, lorsqu’on sonna à l’entrée. Leur intendant, le rav ’Hessed Halberstam (2) ouvrit la porte et réceptionna un beau bouquet offert à la Rebbetsin par l’organisation féminine « Néchei ‘Habad » ; ce bouquet était accompagné d’une lettre contenant des demandes de bénédictions. Le rav Halberstam donna les fleurs à la Rebbetsin et la lettre au Rabbi Roi Machia’h Chlita. Le Rabbi refusa de prendre la lettre en affirmant qu’elle était destinée à sa femme. Le rav Halberstam insista alors en soulignant : « Cette lettre est pourtant bien pour le Rabbi, car elle contient des demandes de bénédictions » mais le Rabbi lui répondit : « Elle aussi peut bénir. » Le rav Halberstam remit donc la lettre dans les saintes mains de la Rebbetsin, pensant dans son for intérieur que, de toute façon, c’est par le Ze’hout du Rabbi, par son mérite, que la Rebbetsin peut donner des bénédictions. Le Rabbi, lisant dans ses pensées, lui rétorqua: « Mon épouse est capable de bénir par son propre mérite ». Le rav Halberstam se demanda : « Quelle est donc la différence entre la bénédiction du Rabbi et celle de la Rebbetsin ? ». Dès lors, s’engagea un dialogue : Le Rabbi : « As-tu étudié Dérekh Mitsvotekha (3) ? » Le rav Halberstam : « Oui ». Le Rabbi : « Quel chapitre? » Le rav Halberstam : « Celui concernant la Mitsva de la Téfilla ». Le Rabbi : « Tu dois sûrement savoir la différence qui existe entre le niveau immanent de D.ieu, Mémalei Kol Almine et le niveau transcendant de Sovev Kol Al-

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mine. Les bénédictions que je donne tirent leur origine du premier niveau Mémalei Kol Almine, ce qui signifie que la personne doit aussi agir par elle-même afin que la bénédiction se réalise. En revanche, lorsque la Rebbetsin gratifie un être de sa Bra’ha, la bénédiction se réalise automatiquement, même s’il ne fait rien pour cela, car elle procède du second niveau Sovev Kol Almin (4) ». Cette capacité de la Rebbetsin à prodiguer des bénédictions ne fut révélée qu’à une poignée de gens. Lors du dernier discours que nous avons eu le mérite d’entendre du Rabbi le jour du Yortseit (Hilloula) de la Rebbetsin, il associa sa disparition au verset (5) : Par ton intermédiaire, Israël sera béni, une allusion directe au fait que la Rebbetsin 'Haya Mouchka était elle-même une source de bénédictions. Quelques jours plus tard, le Rabbi ajouta (6) : « Le 25 du mois est relié à l’octroi de toutes formes de bénédictions pour les Juifs. » Et les vivants doivent la prendre à cœur (7) : le Rabbi revint plusieurs fois sur ce verset après la disparition de la Rebbetsin. Il voulait ainsi nous encourager à l’imiter dans nos propres vies. À nous par conséquent de savoir saisir les différents sens du mot « bénédiction » et de les utiliser pour enrichir notre existence et celle des autres. Rapprochons ainsi nos cœurs au travers de la Mitsva d’aimer son prochain, tel que l’amour de la Torah et de Hachem nous y entraînent ; car c’est là la quintessence de la 'Hassidout (8).

Notes : 1/ Nombres, VI, 23. Ce passage est aussi récité après les premières bénédictions que l'on prononce chaque matin. 2/ L'intendant du Rabbi et de la Rebbetsin de 5731 à 5748 (1971 à 1988). 3/ Commentaire sur les Mitsvot du Tséma’h Tsédek. 4/ Raconté par le Rav Halberstam lui-même. Ce dernier y ajouta : « Il arrivait parfois que le téléphone sonnait tard dans la nuit, avec au bout du fil, quelqu’un demandant des bénédictions au Rabbi. Si le Rabbi était disponible, la Rebbetsin relayait le message à son mari. Sinon, elle avait l’habitude de répondre : « Ne vous en faites point, tout ira bien ». Dans ce dernier cas, après enquête auprès de la personne, le rav Halberstam constatait que bien souvent tout s’était arrangé pour le mieux. La Rebbetsin n’agissait cependant ainsi que lorsque son mari ne pouvait pas répondre. 5/ Genèse 48, 20 ; dans ce verset, Jacob promet à Joseph que les parents juifs béniront leurs enfants en leur souhaitant de devenir comme ses propres fils, Ephraïm et Ménaché. 6/ Le verset cité dans la note précédente commence en hébreu par le terme Bé’ha (Par ton intermédiaire), qui s’écrit avec les lettres Beth et Khaf, correspondant à la valeur numérique de 22. Or le 22 (du mois de Chevat) est le jour du Yortseit de la Rebbetsin. Ainsi, non seulement le jour de sa naissance mais aussi la date de sa disparition expriment une allusion à ses pouvoirs de bénédictions. 7/ L’Ecclésiaste 7, 2. 8/ Voir Igueroth Kodech, Volume 23, p.132.

G U E O U L A

Encore de bonnes nouvelles

Diner de Gala pour le Beit 'Habad de Sarcelles

Mercredi dernier a eu lieu le Gala pour les Institutions Loubavitch de la ville de Sarcelles, dirigées par le Rav Yaacov Bitton. Des centaines de participants se sont rassemblés pour cet immense Hakel, une extraordinaire soirée luxueuse a été organisée afin de soutenir cet élément important de la révolution française 'hassidique... (CI)

Mitspé Itshar : Réussite totale du Mivtsa Pourim

La Yéchiva de Mitspé Itshar s'est investit afin de faire briller la lumière de la 'Hassidout tout autour d'elle et bien plus que cela encore. Suite aux problèmes de sécurité dans le pays, les éléves de la Yéchiva renforcent les soldats et les miracles se font jour auprès des forces de Tsahal. Le Pourim de cette année a été particulièrement lumineux, chaque soldat a reçu un Michloa'h Manot, la Méguila a été lue dans toutes les bases alentour, et bien sûr, la joie de Pourim était bien présente. (CI)

Vibrations de Kedoucha à Jérusalem

La soirée de Pourim a été déterminante et les résultats s'en ressentent encore aujourd'hui. La foule des présents au concert de DJ Zevouloun a rencontré un niveau de joie qu'il ne connaissait pas auparavant, la joie de la Guéoula. Cette fantastique soirée a été organisée par le directeur du Merkaz Machia'h & Guéoula au centre de Jérusalem, le Rav Doron Oren. (GN) Petites Annonces

Cours de Torah Centre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h & Guéoula. 8, rue Yaavets. Infos 053-2770419

Beit Machia’h à Har ‘Homa Rav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous les jours en hébreu. Taharat HaMichpa’ha pour les femmes. Dvar Mal’hout et repas mercredi soir 20h30 054-4449770

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C A R N E T

Pour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, David Ben Tserouya. Pour la bonne santé de: Mercedès Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine et Sylvia Hassiba Bat Nissim

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

Consultez les

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