Newsletter n°193

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N°193 - Chabbat Parachat Vaye’hi - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - viveleroi770@gmail.com - www.viveleroi770.com Bonnes Nouvelles

Editorial

La bonne pensée qui dévoile immédiatement la délivrance... Chaque semaine, le Dvar Mal’hout met l’accent sur une certaine action, une directive qui va agir sur le monde pour dévoiler la délivrance véritable et complète. Cette semaine dans le Dvar Mal’hout Parachat Vaye’hi, le Rabbi Roi Machia’h Chlita demande de réaliser de bonne actions, de rajouter de bonnes paroles et de bonnes pensées. Photo de la semaine

Jérusalem Oro Chel Machia’h 6, rue Yavets Farbrengen le jeudi soir Rav Doron Oren 052-3618770 Beit Machia’h Har ‘Homa Cours de Dvar Mal’hout le jeudi soir avec Rav Morde’haï Sibony à 20h30 - 34, rue Its’hak Nissim 050-4147725 Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout le mercredi soir à 20h00 - 19/5 rue Chalom Yehuda 058-4770055 Minyane ‘Habad à Baka le Chabbat à 10h30 suivi des Psoukim pour les enfants (distribution de friandises) et d’un Farbrengen 1, rue Dan à Baka synagogue «Tefila LeDavid» 058-4770055 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 Mazal Tov pour le mariage de ‘Hanna Sarah Caroline et Arié Its’hak Shishe Jeudi 14 Tévet 5773 (27/12/12)

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Danses au centre-ville à Jérusalem à l’occasion du Kiddouch Lévana à la veille du 10 Tévet 5773 organisé par le Beit Machia’h «Oro Chel Machia’h» du Rav Doron Oren

Une bonne action, tout le monde sait ce que c’est ; rajouter de la Tseddaka avant la prière, mettre les Tefilin à plus de Juifs, dispenser plus de cours et de réunions ‘hassidiques chez soi, à la synagogue, dans son quartier, afin d’éclairer son endroit, comme le demande sans cesse le Rabbi Roi Machia’h Chlita. Une bonne parole, là aussi c’est bien clair et défini pour tous, il s’agit de rajouter des paroles de Torah, des Tehilim, du Tanya (par cœur ci-possible), il s’agit de s’asseoir étudier la Torah avec un ‘Havrouta (compagnon d’étude) dans le Beit HaMidrach (la maison d’étude). D’ailleurs à ce propos, il semble que certains n’aient pas bien compris la tournure que prend le Dvar Mal’hout au sujet des activités du mouvement Loubavitch dans le monde. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita le dit clairement dans le Dvar Mal’hout Parachat Le’h Le’ha et Bamidbar, il s’agit aujourd’hui d’accueillir le Roi Machia’h, comment ? En étudiant le maximum du temps (comme c’est écrit au Ch3 des lois de l’étude de la Torah) et plus encore, de s’asseoir et d’écrire des nouveautés pour faire grandir la Torah, que ce soit en ‘Hassidout où en Niglé (Talmud, Choul’han Arou’h etc.). Nous, ‘Hassidim, nous ne sommes plus les soldats d’une armée en campagne,

les guerres du Roi Machia’h sont bel et bien terminées, à nous maintenant de nous asseoir et de goûter au plaisir de l’étude car la nouvelle Torah ne demande plus que d’être consommée (car la Torah est une nourriture pour l’âme comme le dit le Tanya au Ch.5) dans la plus grande joie…

4/ « Se demander… comment puis-je aider telle personne, comment puis-je éclairer mon entourage, comment puisje accomplir de bonnes actions dans mon voisinage… » 5/ « Se représenter en pensée le visage du Rabbi Roi Machia’h Chlita afin de purifier sa pensée de temps en temps…»

Et maintenant, qu’est ce qu’une bonne pensée ? Pas si évident… Est-ce que cela a un rapport avec « Pense bien et tout ira bien ! », certainement que la pensée avant toute chose doit être une pensée positive et joyeuse. Mais concrètement, comment une simple pensée peut-elle faire venir la délivrance véritable et complète ? En fait il s’agit d’un nouveau travail que nous, le peuple Juif devons faire en attendant le dévoilement de la Guéoula. Ce travail consiste en plusieurs points : 1/ « Pense bien… mais aussi pense du bien de tes proches, de tes amis, et du reste du monde aussi. » 2/ « … et tout ira bien, c’est à dire que nous devons être sûrs qu’Hachem va transformer notre vie en quelque chose de merveilleux, et c’est déjà en train de se produire. » 3/ « Penser à notre étude dans la rue, se réciter des Michnayot par cœur ou réviser ce que l’on a appris à la maison d’étude et y méditer… »

Voilà à peu près ce que l’on peut imaginer dans ce que nous demande le Rabbi Roi Machia’h Chlita cette semaine, à la fin du Dvar Mal’hout Parachat Vaye’hi… Nous devons tout simplement avoir l’ambition de devenir un grand Tsaddik, car le travail des Tsaddikim est surtout celui de la pensée, car une bonne pensée ne peut entraîner qu’une bonne parole ou une bonne action… «Pense bien… tout ira bien. Pense très bien, tout ira très bien. Pense Guéoula et tu sera délivré immédiatement…». C’est ici et maintenant: «Vive le Roi Machia’h Maintenant, Mamach »… Vaye’hi HaMele’h !!! Allumage des Bougies Chabbat Parachat Vaye’hi

Jérusalem Entrée : 16h08 Sortie : 17h24


www.viveleroi770.com L’Edit Royal - Dvar Mal’hout Résumé du discours de Chabbat Parachat Vaye’hi Chabbat 14 Tévet 5752-1992 du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita

L’acte qui fait germer la délivrance La Paracha Vaye’hi est la conclusion et la signature du premier des cinq livres de la Torah, du livre de Berechit qui est appelé le « Sefer Hayachar, le livre de l’homme droit », « Le livre d’Avraham, Its’hak et Yaacov qui sont appelés des hommes droits (1) », « Les actions des pères sont un signe pour les enfants (2) ». Ils forment un enseignement et un encouragement pour l’entrée en matière du travail des enfants d’Israël qui s’annonce par : « Et voici les noms des enfants d’Israël » et se poursuivent dans les quatre livres qui suivent ; ainsi que dans les vingt quatre livres saints de la Torah, des Prophètes et des Ecrits saints, jusqu’au livre des Chroniques, chroniques des enfants d’Israël jusqu’à la fin de toutes les générations. Le nom de la Paracha est «Vaye’hi Yaacov, et Yaacov vécut». Ce nom implique que Yaacov étant l’élu des patriarches, la vie de Yaacov établit le bilan du «Livre de l’homme droit», «Livre d’Avraham, d’Its’hak et de Yaacov» et en fait parvenir le contenu à tous les enfants d’Israël. Ce contenu véhicule principalement la bénédiction de Yaacov à ses fils, c’est à dire la transmission de toutes les forces de Yaacov à tous ses fils, les douze tribus qui contiennent tous les enfants d’Israël eux-mêmes, jusqu’à la fin des générations. Puis, à la fin de la Paracha Vaye’hi qui conclut le premier livre de la Torah, on s’écrie «Hazak, Hazak VeNit’hazek, fort, fort, nous nous renforcerons» ce qui donne la force de se parfaire dans le service de D.ieu jusqu’à la fin des générations. Selon le principe bien connu disant qu’il y a un lien entre la Paracha et le moment pendant lequel elle est lue, à savoir le 10 Tevet. En particulier cette année, où il tombe un mardi (en 5752-1992 - Ndt), et le Chabbat Vaye’hi tombe le 14 Tevet à la veille du 15, dans lequel la lune est pleine, elle exprime la plénitude du 10 Tevet, comme nous allons le voir. Le 10 Tevet est le premier des quatre jeûnes institués par nos Sages (3). Il comporte donc une rigueur plus importante que celle des autres jeûnes. Il suit par cela l’exemple de Yom Kippour dont l’obligation provient de la Torah, ayant pour conséquence que s’il tombe pendant le Chabbat, on ne pourra pas le reporter à un autre jour car il est dit à son sujet : « En plein milieu

de ce jour (4) », comme dans le cas de Yom Kippour (5). On se doit de préciser certains détails au sujet du 10 Tevet, en ce qui concerne la destruction du Temple aussi bien qu’en ce qui concerne la délivrance et la construction du Temple. Lors du siège de Jérusalem, le 10 Tevet, nous avons trouvé dans la prophétie de Ye’hezkel (4.3) : « Prends pour toi une poêle de fer et tu la placeras comme un mur de fer entre toi et la ville… et elle sera en état de siège… c’est un signe pour les enfants d’Israël », c’est ainsi que sera posé le siège sur Jérusalem (Rachi). Le fer de la sainteté On peut remarquer que le symbole du siège utilisé dans la prophétie est ici le fer. Le fer signifie la destruction du Temple c’est pourquoi le fer était inutilisé dans le Temple. Or, la réparation de tout cela se fait grâce au fer de la Sainteté : Nos Sages de mémoire bénie ont déclaré (6) : « Tout Talmid ‘Hakham (élève des Sages) qui n’est pas dur comme le fer, n’est pas un Talmid ‘Hakham… comme

il est écrit (7) : « Une terre dont les pierres (Avanéa) sont de fer », ne lis pas Avanéa mais Bonéa (ses constructeurs) » ce qui est une allusion à la nuque raide, dans le bon sens du terme, la force et l’endurance (le fer) de l’essence de l’âme. Grâce à cette puissance, on annule le « fer » des forces du mauvais penchant. Et dans l’enseignement de la Kabbale et de la ‘Hassidout, il est connu que le fer, Barzel, comporte les initiales des noms de Bilha, Ra’hel, Zilpa et Léa, les quatre épouses de Yaacov qui sont les mères des douze Tribus, et à leur encontre, il existe quatre forces féminines de la Klipa (écorces impures), comme il est écrit au sujet de Og (le roi géant de Bashan, Ndt), : « son lit est un lit de fer » (8) qui sont les forces contraires aux quatre mères de la Sainteté. Et peut-être, doit-on ajouter, que la perfection du fer de sainteté dans le troisième Temple sera qu’il sera aussi construit à partir du fer. Il est écrit dans les Chroniques (I, 29 2.7) au sujet de la préparation des plans du Temple par le roi David : « J’ai préparé pour la

Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Mena’hem Mendel Israël Ben Gabriel, Noa Bat Menou’ha Ra’hel et Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel pour la famille Liraz Touval Pour la bonne santé de Mercedès Sarah Bat Fifine Réfoua immédiate Leilouï Nichmat de Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham, Yossef Abitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel et Ruth Sarah Isska Bat Gabi.

Maison de mon D.ieu, de l’or pour l’or, de l’argent pour l’argent, du cuivre pour le cuivre, du fer pour le fer… et en fer, 100.000 Kikars », ceci atteindra sa perfection lors de la construction du troisième Temple qui sera érigé par David, le roi Machia’h car il contiendra effectivement du fer. Selon cette optique, le sujet du 10 Tevet est à l’origine de la construction du Temple futur, lors de la délivrance future ; même si le siège du 10 Tevet était le début de la destruction du Temple, l’intention finale est que soit construit le Temple futur, un édifice éternel ce qui signifie que les événements de la destruction du Temple correspondent au début de la construction du Temple futur. La génération de la Guéoula Par rapport à ce qui a été dit plus haut, il y a une élévation toute particulière dans notre génération, et plus précisément cette année : Notre génération est la dernière génération de la Galout (exil) et c’est elle qui est la première génération de la Guéoula (délivrance), comme l’a annoncé mon beau-père le Rabbi, prince de la génération, le « Yossef » de notre génération (par rapport au premier Yossef qui a annoncé et a déclaré que « D.ieu viendra vous délivrer et vous fera monter de ce pays vers la Terre qui a été promise à Avraham, Its’hak et Yaacov (9) ») car nos actions et notre travail ont atteint leur but ultime et toutes les délais sont déjà dépassés, on a déjà atteint le niveau de Techouva, toutes les préparations sont déjà en place à un niveau de « préparatifs grandioses », tout est déjà prêt pour le festin du monde futur, le festin du Leviathan, du grand buffle et du vin vieux. Tout ceci interviendra lorsque l’on dévoilera le niveau de Yaacov


www.viveleroi770.com (Vaye’hi Yaacov), Yaacov se décompose en « Youd Akev ». Le Youd fait allusion au point de Judaïsme, l’essence de la Nechama (l’âme), qui est une parcelle de D.ieu, d’Enhaut, il y a le Youd du Nom Divin, qui est l’initiale du Nom. Qui descend et imprègne toute la réalité, jusqu’au Akev, le talon. C’est en cela que l’on peut remarquer la puissance éternelle de l’essence de l’âme qui, en tous ses actes, est au niveau de la graine semée, qui la fait germer et pousser à l’infini. Et plus principalement, lorsque l’on plante une graine qui peut être une action qui agit et fait germer la délivrance, comme le tranche le Rambam que par « une Mitsva », un acte, une parole ou une pensée, « il fait pencher sa balance personnelle et celle du monde entier du bon côté et entraînera à la fois pour lui et pour tous rédemption et salut », car chacun et chacune possèdera la vie éternelle ceci dit au sens le plus littéral, à commencer par les enfants d’Israël de notre génération, des âmes dans des corps, pour de longs jours et de bonnes années. Et non pas juste pour 147 ans, comme les années de la vie de Yaacov, non pas juste 180 ans comme les années de vie de Its’hak, mais bien la vie éternelle. Et en ce qui concerne les enfants d’Israël des générations précédentes, «ils s’éveilleront et se réjouiront ceux qui gisent dans la poussière», ainsi que les enfants d’Israël de toutes les générations qui suivent jusqu’aux dernières générations. Une bonne décision Et par le fait qu’on aura pris une bonne décision, de rajouter une Mitsva qui germera comme cette graine, et se développera en faisant germer la délivrance de la manière la plus concrète, sans attendre plus, immédiatement, Mamach. Et chacun peut le montrer du doigt et dire : «C’est lui», notre juste, le Machia’h, voici l’honneur de sa sainteté, notre maître, mon beau-père, l’Admour, prince de notre génération, «Voici, c’est notre D.ieu (10)… c’est Avayé», voici, la table est dressée, prête pour le festin du Leviathan et du grand buffle accompagné du vin vieux, et à la fin du repas, le roi David dira : « Je ferais la bénédiction car il me sied de bénir (11) ». A commencer par le repas de la sortie du Chabbat Kodech, un repas de fête ‘hassidique à l’exemple du « Jour qui sera entièrement Chabbat et tranquillité pour la vie éternelle (12) », repas de David le roi Machia’h à la veille du quinzième jour du mois, lorsque la lune est pleine, nous le prendrons dans tout son faste avec le roi David à notre tête, car même avant cela, nous naviguerons sur les nuages du ciel, en direction de notre Terre Sainte à Jérusalem, Ville Sainte, sur la Montagne Sainte, dans le Beit HaMikdach et dans le Saint des Saints. Notes 1/ Avoda Zara 25a - 2/ Tan’houma - 3/ Rambam, lois des jeûnes 5.4 - 4/ Ye’hezkel 24.2 - 5/ Aboudarham - 6/ Taanit 4a - 7/ Ekev 8.9 - 8/ Deut. 3.11 - 9/ Vaye’hi - 10/ Isaïe 28.9 - 11/ Pessa’him 119b - 12/ fin du traité Tamid

Guéoula

Champions du monde ! C’est dans l’air du temps. On a l’impression que le monde est en attente, en « standby », il y a quelque chose qui va se passer, quelque chose d’énorme, titanesque, quelque chose dont on a jamais osé imaginer l’existence. Comme cette histoire totalement improbable que l’on nous raconte dans la Torah, la Guemara, les Midrachim, vous savez, cette histoire du Léviathan…

Le Léviathan est un monstre marin qui stagne au fond des océans depuis la création de l’univers, il est décrit par D.ieu Lui-même dans le livre de Job, allez voir là-bas c’est impressionnant. Dans le chapitre 38, D.ieu dit à Job : « As-tu pénétré jusqu’aux sources de la mer, as-tu circulé au fond de l’abîme ? », en fait il y a des choses d’une profondeur telle, que l’on en a pas conscience. Elles sont, d’ailleurs totalement hors de portée de notre conscience. Et en décrivant le Léviathan, Il dit : « Quand il se dresse, les plus vaillants tremblent et se dérobent sous le coup de l’épouvante (ch.41) ». En fait il s’agit d’un titan qui réside au plus profond de l’océan. Et il sortira de l’eau lorsque le Machia’h va se dévoiler et nous dira sa nouvelle Torah. Mais c’est de cela qu’il s’agit lorsque l’on parle de ce qui est au fond des mers, au fond des choses, dans le monde caché, que l’on ne connaît pas, que l’on a jamais appréhendé. Et bien ce Léviathan… il est en nous. Il y a en nous un titan qui réside. Une immensité, une infinité, une puissance infinie, un morceau de divinité, un animal de Kedoucha, un plus qu’humain, dont la force et en même temps la finesse, la noblesse et l’intelligence ne l’autorise pas à se dévoiler en nous. Pourtant, le moment est venu, l’instant tant attendu qui nous fait passer de l’ombre à la lumière s’est dévoilé. Et maintenant, nous devons dévoiler ce Léviathan qui est au tréfonds de notre conscience, dans les abîmes de notre âme. C’est le cadeau de D.ieu, la parcelle de Machia’h qui nous a été attribuée, c’est la partie de l’âme du Machia’h qui a été déposée en nous dès notre conception spirituelle, et si une, deux, trois ou dix personnes en prennent conscience et décident de s’unir et de dévoiler ces forces, le monde leur appartient, la Guéoula leur appartient, cette année est à eux, ce sont « Les Champions du monde ! ». Dans le Dvar Mal’hout de cette semaine, on peut

lire la demande du Roi Machia’h, qui est de rajouter une bonne pensée, une bonne parole, une bonne action qui peut faire (comme le dit le Rambam luimême) que cela fera pencher la balance du bon côté et le peuple Juif connaîtra enfin la délivrance. Alors c’est quoi une « Bonne Pensée » ? Une bonne parole, tout le monde le sait, une bonne action aussi, alors de quelle pensée s’agit-il ? Et bien celle de faire surgir ce Léviathan, cette étincelle de Machia’h qui est en nous et qui nous dit: « Mais va ! Qu’est-ce que tu attends pour aller t’asseoir étudier quatre heures par jour et prier comme un homme. Va ! Qu’est ce que tu attends pour être gentil, pour donner un sourire, pour prêter, donner à ton frère Juif… Va ! Et surtout, surtout, n’oublie pas d’emmener avec toi tes voisins Juifs, tes amis Juifs, tes frères au Farbrengen, la réunion ‘hassidique du jeudi soir, la vraie, celle qui fait trembler la Nechama et réveille chez nous le Léviathan, qui nous donne la force d’aller mettre les Tefilines aux autres Juifs le vendredi matin. C’est là-bas, au Farbrengen, que tu chantes, tu danses, tu rigoles, parce que la Guéoula, la délivrance est là-bas et elle n’attends plus que toi. Parce que c’est dans le Farbrengen que tout se fait, tout se dit, tout s’organise pour libérer nos frères Juifs de leur exil interne, libérer ce Léviathan. Mais aussi, c’est là, au Farbrengen que les bénédictions les plus inattendues sont exaucées, alors va ! Et si ce n’est pas pour toi que tu y vas, vas-y pour ta famille, sauve ta famille, tes proches, ton frère. Cette étincelle qui nous dit : « Fais, toi même des miracles, fais, toimême le travail du Rabbi, Roi Machia’h Chlita, parce que c’est pour cela qu’il t’a construit ! ». Et bien, cette étincelle… fais-la brûler dans ta tête et dans ton cœur… Et crie de toutes tes forces, jusqu’à la folie de la Kedoucha : « Ye’hi HaMele’h HaMachia’h !!! ». Dans la joie et l’enthousiasme !


www.viveleroi770.com Récit

Igueroth Kodech dans les détails… L’histoire suivante, qui s’est déroulée à Even Yéhuda, a eu des répercussions sur tout ce village, situé non loin de Nathanya. La découverte providentielle d’un problème lié au Mikvé local, fait qu’aujourd’hui encore de nombreux habitants de ce village s’adressent au Rav Ména’hem Noyman, afin d’écrire au Rabbi. Rami Hacohen So’hyak, habitant d’Even Yéhuda, était très éloigné du Judaïsme et de ses usages. Il nous explique que son retour aux sources, grâce à ‘Habad, a débuté en Afrique du Sud, ou il s’était rendu dans le cadre de ses activités professionnelles. Avec son épouse, ils résidaient dans un village de vacances situé à l’extrême sud de l’Afrique du Sud, il n’aurait jamais imaginé que son parcours vers le Judaïsme débute précisément dans cette région. Il raconte : « Au cours de mon séjour, j’ai rencontré le représentant Loubavitch local, le Rav Shlomo Vienner. Grâce à lui j’ai commencé à me rapprocher du Judaïsme et de la pratique religieuse, j’ai participé pour la première fois à une réunion ‘hassidique et j’ai découvert le Rabbi Roi Machia’h Chlita et la chance extraordinaire de pouvoir s’adresser à lui par l’entremise des Iguerot Kodech. Ma femme et moi hésitions à retourner en Israël, nous avons donc écrit au Rabbi. La réponse reçue en Yiddish parlait de la Terre Sainte. Ne comprenant pas cette langue et faisant mes premiers pas dans la Torah, j’étais sceptique et réitérai ma question. De nouveau la lettre du Rabbi, en Hébreu cette fois ci, nous indiquait clairement de monter en Israël. Ainsi en 5757 (1997) nous sommes montés en Israël et depuis, nous avons continué à nous rapprocher du Judaïsme et de la ‘Hassidout ‘Habad. Après diverses pérégrinations dans différentes villes israéliennes, nous nous sommes finalement installés dans le village de Even Yéhuda, où nous avons rencontré le Rav Mena’hem Noyman. Inutile de préciser que je continue, avec son aide, de m’adresser au Rabbi ». Lorsqu’il raconte l’histoire du Mikvé d’Even Yéhuda, l’émotion qui le saisit est presque palpable. Cette fois, il n’a pas seulement reçu une bénédiction, mais le Rabbi l’a chargé personnellement de résoudre les problèmes du Mikvé local, mission concernant la pureté de l’ensemble du Peuple Juif. Tout d’abord, Rami refusa de diffuser son histoire, mais après avoir reçu une réponse du Rabbi l’encourageant à le faire dans les moindres détails, il nous relate son aventure : « Une femme de ménage traditionaliste qui travaillait à notre domicile, demanda notre concours afin d’écrire au Rabbi au sujet de problèmes personnels qu’elle n’arrivait pas à surmonter. Elle mérita de recevoir une réponse, adressée à une femme s’appelant Esther (c’est également le prénom de cette femme de ménage), le Rabbi la bénissant d’une multitude de bénédictions qui la comblèrent de joie. Quelques jours après, la sœur de cette femme s’adressa à nous, elle aussi voulait écrire au Rabbi pour recevoir sa bénédiction, en effet, bien que mariée depuis de nombreuses années, elle n’avait toujours pas d’enfant. Je lui expliquai qu’au préalable elle devait s’engager à accomplir une bonne action afin de s’attacher au maître de la génération. La réponse qu’elle reçut était adressée au Rav Saadia Libérov et traitait entre autre, des problèmes liés à un Mikvé : « Vous m’écrivez à propos du Mikvé. Bien que votre lettre ne soit pas claire, vous semblez indiquer que l’eau sortant du bassin est retenue par un bouchon en fer, qui ferme l’orifice pratiqué sur le sol de ce bassin. Je lis tout cela avec effroi, mais peut-être n’y a-t-il là qu’une mauvaise interprétation de vos propos. La permission d’agir de la sorte a été remise en cause, puisque ce bouchon est destiné à avoir une position fixe. Vous possédez sûrement une copie de la lettre du Rabbi Rachab, qui ne permettait même pas de fermer cet orifice

avec un bouchon de caoutchouc, car selon un avis celui-ci peut contracter l’impureté. Il conseillait donc d’effectuer cette fermeture avec un ustensile en bois, qui est plus lisse. Néanmoins, il est difficile d’obtenir une adhésion parfaite entre le bois et la pierre. La solution est donc la suivante: un coin du sol peut être fait en bois et c’est à cet endroit que sera pratiqué un orifice ayant un bouchon en bois. Il est, en effet, plus aisé d’obtenir l’adhésion entre deux pièces de bois. Néanmoins, le mieux, et c’est ce que je demande à chaque fois que j’en ai la possibilité, de ne pratiquer aucun orifice sur le sol et de réaliser l’évacuation de l’eau par une pompe, si possible celle qui est appelée « siphon ». Ceux qui connaissent ces travaux savent de quoi il s’agit ». En lisant cette lettre, il m’a semblé que le Rabbi nous avertissait d’un problème de conformité du Mikvé, bien évidemment lié au problème de fertilité évoqué dans la demande de bénédiction de cette personne. Je pressentais que le Rabbi désignait spécifiquement le Mikvé de notre village, Even Yéhuda, et que si une solution était trouvée la bénédiction pourrait se dévoiler. Il ne s’agissait que d’une simple impression, je me gardais donc de remettre en cause la conformité du Mikvé et demandais à la femme en question de ne pas faire cas de cette réponse, jusqu’à ce qu’elle soit éclaircie. Je lui demandais néanmoins, afin de forger un réceptacle en mesure de recevoir les bénédictions du Rabbi, de m’amener les Téfilines et les Mézouzot de son mari, dans le but de les faire vérifier. Une fois qu’elle me les eut déposés, je les portais chez un ami, un ‘Hassid de Sanz qui habite Nathanya, spécialisé dans la vérification. Pendant qu’il ouvrait les Téfilines, je lui racontais la réponse que cette femme avait reçue en ouvrant un des volumes d’Iguerot Kodech, lui faisant part de mon sentiment que le Rabbi me poussait à vérifier le Mikvé de notre village. « Après une telle réponse », me dit il, « Il est impensable de laisser la situation perdurer, il faut tout faire, sans perdre un instant, pour s’assurer que tout est en ordre… ». Par un effet de la Providence, un de ses amis était le responsable de la Cacheroute des Mikvés pour la région de Nathanya, il me proposa de l’appeler sur le champ. Je racontai donc à ce responsable, que d’après la réponse du Rabbi, il était possible qu’il y ait un problème avec

le système de vidange du Mikvé d’Even Yéhuda. «D’où tenez vous cette information ?», s’étonna t’il à l’autre bout du fil. Je lui racontai toute l’histoire et le contenu de la lettre que nous avions reçue. Au lieu de me répondre, il me raccrocha au nez…! Quelques minutes après, sans doute mal à l’aise de son attitude, il rappela ce ‘Hassid de Sanz et lui dit en colère: « Pourquoi me laisses-tu parler avec des imbéciles ? ». Mon ami, lui expliqua calmement que, les réponses du Rabbi reçues par l’intermédiaire des Iguerot Kodech devaient être considérées avec plus de respect et, qu’en tout état de cause il valait mieux procéder à une vérification du Mikvé en question. «Même si tu penses qu’il n’y a aucun problème, faisle afin de calmer la situation». Apaisé par le discours de son ami, il demanda à me parler de nouveau et, nous avons fixé une date pour sa visite à Even Yéhuda. Ne voulant pas ébruiter cette visite (il s’agissait d’un tout nouveau Mikvé construit moins de deux ans auparavant), je lui demandais que sa venue soit aussi discrète que possible et ne revête aucun caractère officiel. Je ne voulais pas non plus mêler à cette histoire les responsables officiels du village, ne mettant dans la confidence que les deux employés du Mikvé, afin qu’ils soient informés de la prochaine vérification et qu’ils puissent s’y préparer. Après avoir repoussé à plusieurs reprises sa venue, notre spécialiste arriva finalement à la veille de Chavouot. Avant de commencer son inspection, il demanda que les responsables officiels y assistent. Je lui répliquais que le temps pressait et que, si nous devions les avertir, la vérification serait repoussée à une date indéterminée, ce qui n’était pas envisageable vu l’urgence de la situation. Je parvins finalement à le convaincre et, il commença. Durant la vérification, l’employée responsable du Mikvé (la Balanite), nous téléphona, demandant de l’attendre ayant quelques questions à poser au spécialiste. Entre temps nous vidions le bassin. La vérification fut menée méticuleusement, toutes les installations se révélant parfaitement conformes aux exigences de la Hala’ha (Loi Juive), jusqu’à ce que je lui demande de vérifier le conduit reliant le réservoir d’eau de pluie au bassin, sujet évoqué par le Rabbi dans sa lettre. Il introduisit un manche à balai dans ce canal, à première vue tout semblait être en ordre… c’est alors qu’il distingua, au plus profond du conduit, une espèce de gros bouchon en silicone, constituant un mini-barrage que l’eau devait franchir avant de s’écouler ! Il s’avéra en fait que ce corps étranger était en place depuis la construction du Mikvé ! Evidemment, nous avons réparé cette erreur sur le champ… En sortant du bâtiment nous étions tous sous le choc, y compris le spécialiste, de la découverte que nous venions de faire. Comment était il possible qu’une telle anomalie n’ait pas été détectée auparavant ? Le plus extraordinaire étant, que ce soit par l’entremise d’une lettre du Rabbi que le problème fut résolu… De bouche à oreille, cette histoire fut bientôt connue de tous. A Even Yéhuda chacun s’émerveillait de la bénédiction du Rabbi et de son effet salvateur pour le Mikvé local. Cette aventure incita même certains habitants à respecter plus scrupuleusement les lois de Pureté Familiale »... Tiré du livre «Les Merveilles du Machia’h» de Rav Yossi Haddad


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