Newsletter n°210 - Parachat Behar-Be'houkotaï

Page 1

210 Chabbat Parachat Behar-Be’houkotaï - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - viveleroi770@gmail.com - www.viveleroi770.com Bonnes Nouvelles

Editorial

Iyar 5773 : Comptez les jours avec impatience… Photo de la semaine

Jérusalem Beit Machia’h Centre Ville 6, rue Yavets Rav Doron Oren - 052-3618770 Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout et Ala’hot le mardi soir à 20h15, le Chabbat, reprise des cours sur Pirkei Avot à 18h00 - 19/5 rue Chalom Yehuda 058-4770055 Beit Machia’h Har ‘Homa 34, rue Rav Its’hak Nissim Farbengen, jeudi soir Rav Shlomo Yossef Tsion 050-4147725 Minyane ‘Habad à Baka le Chabbat à 10h30 suivi d’un Farbrengen 1, rue Dan à Baka synagogue «Tefila LeDavid» 058-4770055 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072

A vendre : Affaire à saisir sans frais d’agence à Bétar : Grand appartement de 211m2, 7,5 pces, vue panoramique sur un étage, cuisine de Pessa’h, proche des synagogues ‘Habad et du centre commercial, 3 grands balcons, Guiva A. 052-6996770

Travaux d’impression numérique logos, graphisme

Demandez John pour service en français

072-2424245 print@colorprint.co.il

Les quelques jours qui nous séparent de la fête du don de notre Torah, sont des moments très précieux car ils font partie du compte de l’Omer. Chaque jour, nous parlons de purifier notre âme animale afin de nous préparer au cinquantième jour, celui de Chavouot. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous parle dans plusieurs Dvar Mal’hout de « Chaar Noun », la cinquantième porte, qui est le niveau de perception que nous allons atteindre lors de la délivrance véritable et complète. Et donc, ce que nous comptons réellement, c’est combien de jours, d’heures, de secondes nous séparent encore du grand dévoilement de la Guéoula ! Combien faut-il encore de temps, pour nous permettre d’ouvrir les yeux et de voir par nous-mêmes que tout est là, la seule possibilité de voir et de contempler le monde tel qu’il est réellement, c’est à dire totalement pur et prêt pour ce grand moment ? Ce que l’on voit dans les médias, sur le net, sur les chaînes de télé, ne sont qu’un point noir dans un océan de bonheur. Le business des journalistes est de prendre ce point noir et d’en faire un fait établi, afin qu’au lieu de discuter de notre Torah si chère et précieuse, nous parlions d’actualité futile, éphémère et insipide. Tout ce qui se passe dans le monde n’a rien à voir avec ce que l’on nous montre. Le monde tourne et il est riche, en bonne santé, l’avancée de la Technologie nous a donné la possibilité, si seulement les dirigeants des Etats en décidaient, de vivre sans qu’aucun être humain n’ait à travailler. Tout, aujourd’hui est robotisé, tout va à profusion, l’économie, l’agriculture, la médecine, tout ! Nous n’avons aujourd’hui qu’à ouvrir les yeux, éteindre l’écran de télévision et regarder le monde tel qu’il est vraiment. La seule chose qui empêche encore de voir, c’est les consciences fermées, les esprits obtus, le nuage de torpeur qui règne sur la société. Ouvrons les yeux, c’est urgent, afin de d’influer positivement sur notre entourage. La volonté du monde est réellement qu’un Juif ouvre un livre avec un autre Juif et étudie avec amour, joie et respect la Torah que notre D.ieu, nous a donné, et telle est la volonté du monde, des non-Juifs. Tout cela influencera très rapidement notre entourage et même les non-Juifs feront Techouva et seront doux comme des agneaux, et le loup (les 70 nations) habitera avec l’agneau (Israël) comme le dit notre prophète de la Guéoula, Isaïe et c’est déjà le cas pour qui veut voir.

La Parade de Lag Baomer dans le quartier Arnona à Jérusalem Eveillons-nous, ouvrons les yeux, nous comptons aujourd’hui non seulement la Sefirat HaOmer, mais surtout les dernières secondes qui nous séparent encore du dévoilement du Roi Machia’h, qui a déjà sauvé le monde, et de la Guéoula qui s’est déjà installée dans le monde et il ne reste aujourd’hui qu’une seule chose à faire: Ouvrir les yeux et être tout simplement dans la joie, c’est la clé, la joie de Pourim (le Mazal), la joie de Pessa’h (la liberté), la joie du Omer (la pureté), la joie de recevoir le Grand Cadeau, la Torah de notre D.ieu lors de la fête de Chavouot, et bien entendu, la joie la plus intense, celle de la délivrance véritable et complète pendant laquelle nous rece-

vrons la Torah ‘Hadacha, la nouvelle Torah du Machia’h, et nous serons unis totalement avec Hachem, avec Machia’h qui vit et existe ici et maintenant, avec tous nos Prophètes, nos Maîtres, nos Saints Rébbéïm et notre famille, qui vivront pour une joie éternelle… Alors ensemble ouvrons les yeux et unissons-nous dans le cri de joie: «Vive le Roi Machia’h Now !».


www.viveleroi770.com L’Edit Royal - Dvar Mal’hout Résumé du discours de Chabbat Parachat Behar-Be’houkotaï qui bénit le mois de Sivan 5751-1991 du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita

Une Torah pour tous Le sujet de Roch Hodech Sivan est expliqué dans l’Ecriture (1) : « Pendant le troisième mois… en ce jour (de Roch Hodech-2), ils sont arrivés dans le désert du Sinaï ». Or, le désert du Sinaï est relié au don de la Torah : « Moché a reçu la Torah du Sinaï (3) », et « le désert (du Sinaï) », comme l’expliquent nos Sages : « Elle a été donnée dans le désert… dans un endroit où la propriété n’existe pas, quiconque désire la recevoir, qu’il vienne et la reçoive ». Il nous faut alors expliquer ce que signifie l’endroit au monde dans lequel fut donnée la Torah (sur le mont Sinaï, dans le désert du Sinaï). Car a priori, puisque la Torah agit sur le monde entier, quelle est l’importance de l’endroit dans lequel la Torah fut donnée ? Car on peut penser que le choix d’un endroit précis dans le monde, capable d’accueillir le don de la Torah, a été prédéterminé et symbolise l’action de la Torah dans le monde. Dix paroles ou une seule ? Pour ceci, nous devons expliquer les mots de la Michna (4 ) : « Le monde a été créé par dix paroles, et se pose la question, n’aurait-il pas pu être créé en une parole ? La Michna répond : pour punir les méchants qui détruisent le monde qui a été créé par dix paroles, et pour donner une récompense aux Tsaddikim (les justes) qui font vivre le monde qui a été créé par dix paroles ». Se pose alors la célèbre question (5) : « Puisqu’il aurait pu être créé en une seule parole », pourquoi la punition et la récompense interviendraient dans le monde qui a été créé en dix paroles, alors qu’il peut être créé en une seule parole, en un mot, « s’Il a voulu multiplier les paroles, pourquoi faire dépendre cela du méchant et du juste ? ». Les deux niveaux En fait, on doit expliquer que dans la création du monde, il y a deux aspects: « En une parole », et « en dix paroles ». « En une parole », est apparue la création du néant à l’existant, ce que l’on appelle : « La matière originelle » (6), qui est équivalente en toute créature existante au monde. Et « en dix paroles », a été créée et s’est dévoilée la formation des différents détails que l’on trouve en chaque créature séparée l’une de l’autre grâce aux dix paroles, y compris « les unions et inversement des lettres que l’on retrouve dans les 231 portes face et dos, comme il est écrit dans le Sefer HaYétsira », car par cela, ont été créés tous les détails des créatures dans le monde (7). Le processus du don de la Torah La Torah interagit dans le monde par

La Parade de Lag BaOmer au 770 N.Y.

le biais d’une seule parole et parallèlement, des dix paroles. C’est pourquoi la préparation à la réception de la Torah est accentuée par le compte du Omer depuis Pessa’h jusqu’à Chavouot. Le don de la Torah est introduit par la sortie d’Egypte lors de laquelle, « Le Roi des rois, le Saint béni soit-Il s’est dévoilé dans toute Sa gloire et les a sauvé (8) » dans l’idée que « Lorsque tu sortiras le peuple d’Egypte, vous servirez D.ieu sur cette montagne (Chemot 3.12) ». Et puisque l’intention lors du don de la Torah est de relier les supérieurs avec les inférieurs, « les supérieurs descendront vers les inférieurs et les inférieurs monteront vers les supérieurs (9) ». Or, la véritable connection ne se fait que lorsque le supérieur, reste ce qu’il est et s’assemble néanmoins avec l’inférieur qui reste A Baka Jérusalem

Remerciements au ‘hassid ‘Haïm Ben Suzanne qui a généreusement contribué à la diffusion de la Newsletter n°109 à 10.000 exemplaires sur tout Israël. Que par ce mérite, il reçoive une bénédiction sans limites dans tous les domaines.

ce qu’il est. Et ceci ne peut se produire que lorsqu’intervient une préparation comme celle du compte du Omer. Lag Baomer Tout ceci se retrouve a petite échelle lors de Lag Baomer, Hod Chebé Hod, la splendeur dans la splendeur et cette sphère est le total et la perfection, le plus central des sentiments, et par cela passe l’influence de l’intérieur vers l’extérieur. Et ainsi, la lumière suprême brille, celle qui est au-dessus de la division entre les sentiments grâce à la supériorité de l’annulation qui est du niveau de Hodaa, reconnaissance, ce que l’on appelle, Hod Chebé Hod, la splendeur, dans la splendeur. Par cela, se dévoile l’intériorité de la Torah. Dans la Torah On retrouve tout ceci dans la Paracha Behar-Be’houkotaï : « Behar, sur le mont », fait allusion à la grandeur et à la fierté (10), qui est surnommé « le végétal dans le minéral (11) » qui fait allusion à la subdivision en parties et en détails (les dix paroles), car ici, l’on remarque le mouvement de développement de niveau en niveau,

« ils iront de force en force (12) ». « Be’houkotaï, dans Mes décrets », vient étymologiquement du mot ‘Hakika, la gravure, comme les lettres, sur les tables de la Loi, qui étaient gravées d’un côté comme de l’autre. Ce qui fait référence au point de la quintessence qui est au-dessus de toute subdivision en détails (une parole), et par cela, on arrive à l’abnégation qui est au-dessus de toute compréhension « J’ai décrété une loi, J’ai formulé un décret (13), et « Tu n’as pas le droit de le remettre en cause (14) ». Sur la montagne Et puisque l’ordre du travail va de l’aisé au difficile, ainsi, dans la Paracha Behar-Be’houkotaï, qu’on lit pendant Chabbat avant Roch ‘Hodech Sivan, on retiendra qu’il y a deux extrémités qui, toutes deux mentionnent le « Mont Sinaï », le mont et non le désert qui fait allusion à une réalité subdivisée en une foule de détails, et la Paracha BaMidbar qu’on lit pendant le Chabbat qui vient avant le don de la Torah, on rappelle principalement la liaison entre les deux extrémités par le niveau qui est au-dessus de celles-ci, « Le désert, dans lequel personne n’a jamais habité ». La bénédiction de la Guéoula L’interruption entre les malédictions de la Paracha Be’houkotaï et Chavouot est soulignée par la réalité (les dix paroles). Et le besoin de cette interruption se fait parce que la Torah est à l’origine de toutes les bénédictions, comme la lettre Beth du début de la Torah fait allusion aux Bra’hot (15), les bénédictions, à commencer par la bénédiction la plus importante que l’on peut remarquer dans la forme de la lettre Beth qui est « fermée de chaque côté et ouverte d’un côté (16) ». Car le monde qui a été

Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Mena’hem Mendel Israël Ben Gabriel, Noa Bat Menou’ha Ra’hel et Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel pour la famille Liraz Touval, pour Gary Chlomo Ben Tserouya, David Ben Tserouya et pour Ofir Ben Rina et Sivan Bet Sarah Haddassa afin qu’ils aient des enfants Pour la bonne santé de Mercedès Sarah Bat Fifine, de Keren Bat Esther et de Chiran Bat Rina Leilouï Nichmat de ‘Haïm Yeochoua Ben Choulamite, Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham, Yossef Abitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel, Ruth Sarah Isska Bat Gabi, Sarah Bat ‘Haya Dona et Emmanuel Ben Yéochoua


www.viveleroi770.com créé par le Saint béni soit-Il est environnée par trois vents et non par le vent du Nord (17). Ceci dans l’optique que l’homme, par son travail, complète et capture le vent du Nord car tel est le rôle de l’homme, qui, grâce à lui, permet au monde d’être entouré par les quatre vents. De même, le dessin du Mem Sofith (fermé) dans «LéMarbé Hamissra, son rôle est d’agrandir l’empire (18)» (un Mem final au milieu d’un mot), qui fait allusion (19) à la délivrance, la Guéoula, qui arrive par le travail de l’homme qui insère et dévoile le Alef (Aloufo Chel Olam) au milieu de «Gola, l’exil» pour en faire «la Guéoula, la délivrance (20)». Traduire cela dans la réalité On se doit de relier tout ceci à notre travail actuel. 1/ De réunir des assemblées chaque Chabbat dans les synagogues et maisons d’étude afin qu’il y ait des cours publics car le Chabbat bénit toute la semaine et aussi à plus forte raison, le «Temps du don de notre Torah». 2/ Et de réveiller chez chacun la volonté d’aller écouter les dix Commandements lors du «Temps du don de notre Torah», afin que soient tous les enfants Juifs dans les synagogues (même les plus petits et même les bébés-21) car ils sont les garant du don de la Torah «Nos fils sont nos garants (22)». La délivrance Et que soit Sa volonté, et c’est le principal, que s’éveille la volonté des Juifs de s’unir pour se préparer à la réception de la Torah. Et ceci précipitera et activera l’annulation de la Galout, l’exil, et ainsi apparaîtra la Guéoula, la délivrance véritable et complète par notre juste le Machia’h, car ainsi aura lieu la perfection du don de la Torah: «Une nouvelle Torah sortira de Moi». Tous Me connaîtront Puis nous arrivons vers le temps du don de notre Torah, dans la perfection, sur notre Terre Sainte, à Jérusalem, ville Sainte, sur la montagne Sainte, dans le Beit HaMikdach et dans le Saint des saints, «Une nouvelle Torah sortira de Moi», la Torah que le Machia’h enseignera à tout le peuple (23), jusqu’à ce que l’on apprenne du Saint béni soit-Il, lui-même (de Moi Mamach, véritablement), comme il est écrit : « Un homme n’apprendra plus de son prochain… car tous Me connaîtront (24) » et « ton Maître ne se voilera plus et tes yeux verront ton Maître (25) », de la manière la plus immédiate Mamach. Notes 1/ Yitro 19.1 - 2/ Rachi sur le verset - 3/ Début de la première Michna de Avot - 4/ Avot 5.1 - 5/ Midrach Chmouel sur la Michna - 6/ voir Ramban au début de Béréchit - 7/ Chaar Hayi’houd VeHaémouna Ch.1 - 8/ Texte de la Haggada de Pessa’h - 9/ Tan’houma Vaéra 15 etc. - 10/ Sota 5a - 11/ Torat Haïm, Béréchit 20-1, etc. - 12/ Ps.84.8 - 13/ Midrach BaMidbar Rabba au début de ‘Houkat etc. - 14/ Rachi au début de ‘Houkat etc. - 15/ Yerouchalmi Haguiga fin Ch2.1, Likoutei Si’hot début part.15 - 16/ Yerouchalmi au même endroit etc. - 17/ Midrach HaNéelam Chir Hachirim dans Zohar Hadach etc. - 18/ Isaïe 9.6 etc. - 19/ Sefer Haara’him Habad - 20/ Vayikra Rabba fin Ch. 32, et les derniers Dvar Mal’hout etc. - 21/ Yerouchalmi Yebamot Ch.1.6 - 22/ Chir Hachirim Rabba Ch1.4, Likoutei Si’hot part. 28 p315 - 23/ Rambam, lois de la Techouva Ch.9.2. Likoutei Torah Tsav 17a etc. - 24/ Jérémie 31.33 - 25/ Isaïe 30.20

Récit

Une mission secrète escortée par d’extraordinaires miracles ! L’attaque de la centrale nucléaire irakienne fut l’une des opérations de prévention d’Israël contre l’ennemi. Aujourd’hui encore, on peut ressentir la grandeur surnaturelle qui a investi l’opération militaire pour préserver la sécurité des Juifs qui résident en Terre Sainte. La mission fut organisée après avoir été différée à plusieurs reprises, puis elle fut finalement réalisée en fin de compte à la veille de la fête de Chavouot 5741-1981 quelques minutes avant l’entrée de la fête. Elle fut surnommée «Tamouz en flammes». Il s’avère que le boucher sanguinaire Saddam Hussein, que son nom soit effacé, avait déjà donné le nom de « 17 Tamouz » au réacteur nucléaire, afin de symboliser la destruction de Jérusalem et la brèche dans les murailles pour la seconde fois, que D.ieu nous en garde. Saddam Hussein se considérait comme l’héritier spirituel de Nabuchodonosor l’homme qui détruisit Jérusalem… L’histoire du réacteur nucléaire débuta cinq ans auparavant, bien avant son bombardement par les forces aériennes. Dans le cadre d’un traité de collaboration franco-irakiens qui fut signé en novembre 5735-1975, il fut décidé que la France fournirait à l’Irak une centrale nucléaire pour couvrir le prétendu besoin « d’examen de matériaux ». La France selon le traité, sera responsable de la livraison d’uranium enrichi pour le réacteur et pour la préparation du personnel ; des physiciens, chercheurs, ingénieurs et techniciens nucléaires afin de porter le réacteur en situation d’activité. La collaboration entre Saddam Hussein et le président français M. Giscard d’Estaing était un secret d’état qui ne fut pas même porté à la connaissance du parlement français. L’accord franco-irakien portait les signatures du Dr Tarnenoux proche du président français et de l’autre côté Hamdani, proche du tyran de Bagdad. Les français ont surnommé le réacteur « Osirak » mais chez les irakiens, il s’appelait toujours «Tamouz1» et «Tamouz2» alors que le nom générique du réacteur était « 17 Tamouz ». Le travail de préparation du réacteur nucléaire fut tellement rapide qu’à la fin des années 70, la bombe nucléaire était déjà envisageable et c’est ensuite que se fit jour la possibilité de fabriquer l’arme atomique. Les irakiens investirent toute leur énergie dans ce travail et la célérité de sa réalisation dépassa toutes les espérances. Ils ne se suffirent plus de leur relations avec la France et tout en s’activant de toutes leur énergie pour développer le réacteur dans des buts de destruction mas-

sive principalement ciblé vers Israël; ils prirent contact et négocièrent avec des sociétés italiennes qui produisaient des installations de séparation de matériaux radioactifs. En échange de l’aide et de la collaboration avec l’Irak, la France et l’Italie ont bénéficié de quantité non-négligeables de pétrole à tarif réduit voire gratuitement ! Les deux états furent plus que satisfaits du projet, et apparemment, les chercheurs italiens touchaient déjà au but, la fabrication de la bombe atomique. Les chefs du gouvernement en Israël suivirent avec inquiétude les faits. Personne n’avait plus aucun doute sur l’empressement des irakiens, ni sur le but du réacteur nucléaire qui prenait forme à un rythme accéléré. Israël entama un processus diplomatique secret afin de dissuader la France d’aider Saddam Hussein. La France repoussa les mises en garde, et décida que toute l’affaire était sous contrôle, que le réacteur n’avait pas d’objectif offensif. Israël tenta de prendre contact avec les chefs du gouvernement iranien, et plus spécifiquement avec le Chah qui en était le chef à l’époque (les liens avec l’Iran étaient alors très étroits). Tout ceci afin de réduire les chances de l’Irak de fabriquer la bombe atomique, mais Israël fut surprise de découvrir que l’Iran du Chah était intéressée par son propre réacteur nucléaire… Lors de la réunion du gouvernement qu’organisa le premier ministre de l’époque M. Mena’hem Begin, en 5738-1978, fut démontré devant les ministres, le processus d’accélération de la construction du réacteur nucléaire d’Irak par les chercheurs français et italiens. Les responsables des renseignement ont présenté des estimations qui prouvent que d’ici 5740-1980, seront terminés les travaux de construction du réacteur y compris sa mise en activité de production nucléaire, voire de la bombe atomique.

L’estimation du service de renseignement ne fut pas très loin de la réalité. Il se trouve qu’il restait peu de temps avant que le réacteur ne soit mis en activité, et si Israël avait attendu encore un peu avant d’agir, il aurait été impossible de bombarder le réacteur car il aurait entraîné une incontrôlable destruction et entraîné la mort de centaines de milliers de civils, chose qu’Israël ne pouvait se permettre. Ici et là continuèrent à s’ébruiter des informations selon lesquelles les experts irakiens commençaient à étudier les questions nucléaires. Saddam Hussein ne fit l’économie d’aucun effort afin de se procurer de l’uranium même au marché noir, tout ceci dans le but d’obtenir une production nucléaire à la date fixée. En 5739-1979, une délégation française se rendit en Irak afin de « clôturer le dossier ». Israël connaissait les faits et les préoccupations allaient croissantes car selon les estimations, l’Irak atteindrait bien les délais prévus. Lorsque les efforts diplomatiques se révélèrent être un échec, le chef du gouvernement Mena’hem Begin demanda au chef d’état major Raphaël Eytan de programmer une attaque armée contre le réacteur irakien et de présenter les différents plans d’attaque à l’échelon du gouvernement. Au début des années 80 furent présentées à l’échelon gouvernemental des plans d’attaque de l’armée à l’appui de cartes tracées. Les pilotes de chasse subirent des entraînements qui incluaient différents scénarios, néanmoins il se trouve que Begin fut empêché de passer à l’acte pour raison d’état. Le sablier se remplissait doucement mais sûrement. Enfin, Saddam Hussein annonça tout simplement ses intentions qui étaient : la destruction d’Israël, D.ieu nous en préserve. On pouvait lire cette nouvelle dans le journal « Al-Tora » publié à Bagdad, où il était écrit : « Le peuple iranien ne doit pas s’effrayer du réacteur atomique d’Irak. Nous n’avons aucune intention de nous en servir contre l’Iran, mais uniquement contre l’ennemi israélien »… Lors d’une réunion du ministère israélien près d’un an avant l’attaque, alors que les discussions étaient déjà bien avancées sur ce thème, le ministre de la sécurité de l’époque, M. Ezer Weizman, s’opposa énergiquement à sa concrétisation, or, deux semaines après


suite de l’article

www.viveleroi770.com

cette réunion il démissionna de son poste. La première décision sur l’attaque du réacteur fut prise lors de la réunion du cabinet le jour du 18 Hechvan 5741 (novembre 1980), six mois avant l’attaque. Certains approuvèrent le processus et d’autres s’y opposèrent. L’entretien du Premier Ministre Begin avec le Ministre des affaires étrangères américain, Alexander Haig, renforça la décision : « il n’y a pas d’échappatoire, il faut attaquer le réacteur », déclara t-il, « il n’y a rien d’autre à faire à ce sujet ». A proximité de la date finale, les pilotes subirent un entraînement intensif. Pérès demanda à plusieurs reprise à Begin de repousser l’échéance du bombardement qui aurait dû avoir lieu depuis déjà un mois. L’argument de Pérès fut que : bombarder le 10 mai était de mauvais goût car c’était le jour des élections françaises ! Ainsi fut différée la mission à plusieurs reprises, pourtant lorsque l’heure H. s’approcha, une date fatidique fut enfin décidée : le 5 Sivan (7/06/81) à la veille de la fête de Chavouot, fête du don de la Torah, veille du jour pendant lequel la haine des nations fondit sur Israël, et c’est à ce moment-là qu’Israël allait pilonner le réacteur atomique de l’un des plus grand ennemis d’Israël que porta cette dernière génération. Aux fins de la mission, sortirent huit avions F16 dont la capacité était d’atteindre des cibles lointaines et de supporter le poids de bombes de plusieurs tonnes. Ils étaient accompagnés d’avions de chasse F15 qui serviraient de couverture. Le poids des bombes portées par les avions approcha les 16 tonnes ! L’escadrille prit son envol. Pendant ce temps, les membres du gouvernement se réunirent au domicile de Mena’hem Begin afin de suivre les événements pendant cette heure de vérité. Chacun pria pour la réussite de l’opération conscients du fait que le taux de risque fut dramatiquement élevé. Cependant, plusieurs jours avant l’attaque, le Rabbi Roi Machia’h Chlita s’engagea dans des «actions célestes» dont personne ne percevait le sens. Mais après-coup, les ‘hassidim recoupèrent les événements et découvrirent le lien. Les premiers signaux qui émanaient du Rabbi furent distingués deux mois avant l’opération, lorsque le Rabbi mobilisa les ‘hassidim aux fins d’écriture d’un Sefer Torah pour le mérite des enfants Juifs. Trois réunions ‘hasAllumage des Bougies Chabbat Parachat Behar-Be’houkotaï

Jérusalem Entrée : 18h45 Sortie : 20h00

sidiques (Farbrengen) se suivirent au lendemain l’une de l’autre. Le Rabbi les consacra à ce projet et donna des directives extrêmement individuelles. Un mois après, le Rabbi instaura une série d’actions spirituelles supplémentaires, et demanda de les appliquer dans les heures et les jours qui suivaient. Il s’avéra par la suite, que ces actions furent réalisées à l’approche des jours précédant l’attaque du réacteur irakien. Des directives spécifiques les plus inhabituelles furent transmises lors de la réunion ‘hassidique du Chabbat qui bénit le mois de Sivan, et immédiatement à la sortie du Chabbat furent diffusées dans un énoncé tout particulier. Le Rabbi demanda de publier un appel pour un jeûne de quelques heures fixé pour le mardi à la veille de Roch Hodech Sivan. Il en expliqua le besoin, à cause de « l’instabilité dans le monde ». Et la solution est : de rajouter dans l’étude de la Torah, la prière et la Tseddaka, la charité, la Techouva (repentance) et le jeûne qui aideront à cela. Le Rabbi a même étonnamment demandé, qu’à partir de Roch Hodech Sivan on devra organiser des rassemblements d’enfants Juifs, et le Rabbi enchérit et précisa que ces manifestations seront aménagées sur des sites sacrés, au Mur occidental, à la caverne de Mah’péla, sur le tombeau de Rachel. Les réunions d’enfants Juifs font leur effet lorsque l’on entend leur voix qui s’élève. De nombreux ‘hassidim Loubavitch se souvinrent à ce moment-là des instructions qu’avait donné le Rabbi à la veille de la guerre de Kippour, lorsque de même, à ce moment-là, le Rabbi avait demandé de réunir des enfants Juifs en tout endroit et aussi au Mur occidental, afin de « paralyser l’ennemi et le vengeur ». Les plus intuitifs comprirent qu’il se passerait quelque chose, quelque part. Lors de la fête de Chavouot le Rabbi donna de nouvelles instructions qui se concentraient sur le fait d’accompagner tous les enfants Juifs dans les synagogues au moment de la lecture de la Torah lors de la fête de Chavouot. Et il insista sur le respect de l’amour du prochain lors des différents rassemblements.

La dernière instruction prit tout le monde par surprise : « Il faut inscrire le plus possible d’enfants dans le Sefer Torah pour les enfants Juifs même avant la fête. Faire un effort de tous les instants pour inscrire un enfant puis un autre enfant… » chose qui ne fut comprise que par la suite, lorsque juste à ce moment-là, quelques heures avant l’entrée de la fête de Chavouot, les avions israéliens partaient en mission dans l’espace aérien de l’Irak pour bombarder le réacteur en phase finale qui produirait des bombes nucléaires incéssament. L’information fut instantanément transmise en Terre Sainte, et jusqu’à quelques minutes avant le coucher du soleil, des centaines de milliers de ‘hassidim était occupés à inscrire des enfants. En parallèle, des manifestations furent organisées sur les sites saints qui réunissaient des milliers d’enfants Juifs. Des actions célestes que le Rabbi expliqua : car seuls leurs effets avaient le pouvoir de rivaliser avec l’instabilité dans le monde. Dimanche, veille de la fête de Chavouot 5741-1981, pendant l’après midi, l’opération « Opéra » fut déclenchée. Le premier jour de la semaine était tout a fait idéal pour cette mission, tout simplement parce que les experts étrangers ne se trouvaient pas sur le site. Le premier quatuor qui a dirigé l’opération fut guidée par le lieutenant-colonel Zeev Raz. Les avions de chasse décollèrent de l’aéroport « Etsion » vers l’Est en direction de l’Irak. Afin de ne pas être détectés, les avions volèrent à basse altitude au maximum proche du sol. Les pilotes étaient confinés dans les cockpits s’activant aux commandes comme leur entraînement les y avaient habitué. Ils observaient chaque détail pendant tout le parcours avant la prise d’altitude qui précèdera la grande plongée vers la cible. En 90 minutes de vol les avions avalèrent littéralement la distance de 2000 Km jusqu’à destination, narguant les radars jordaniens, saoudiens et irakiens. C’était à l’heure du coucher du soleil. Le soleil était visible à l’orient lointain et calme. Le crépuscule annonçait l’entrée de la fête. Des milliers de Juifs marchaient en direction des

synagogues alors que les avions s’approchèrent puis furent enfin à porté de tir. A 17h35 exactement, huit avions F16 abordèrent leur plongée en direction du réacteur en Irak et en un seul pilonnage détruisirent le réacteur irakien jusqu’aux fondations. En une minute et vingt secondes furent larguées dix tonnes de bombes sur le réacteur irakien dans la banlieue de Bagdad. Lors des enquêtes qui suivirent l’opération, plusieurs questions furent laissées en suspens telles que : aucun avion irakien n’a pris en chasse les avions israéliens, aucun missile sol-air n’a été tiré contre eux. Le sous-lieutenant Zeev Raz, celui qui a dirigé le premier quatuor reçu une décoration du Chef d’état-major. Lorsqu’il eut vent de l’enchaînement des actions spirituelles qu’avait instauré le Rabbi en parallèle aux préparatifs des pilotes en vue du bombardement, il vit enfin là une réponse à des questions qu’il se posait pendant près de vingt ans. Une série de miracles accompagna cette opération : Les irakiens ne détectèrent point l’escadrille, et donc ne firent pas feu sur elle. Une autre question se fit jour dans l’esprit de Zeev Raz, comment se fait-il que le roi Hussein de Jordanie ait lui, repéré les avions israéliens à leur sortie et transmit l’information aux irakiens que les avions étaient en route pour l’Irak et il ordonna même de transmettre la nouvelle en urgence au souverain à Bagdad. Concrètement, l’information n’a pas suivi son cours. Pendant l’opération, se sont présentés d’autres problèmes. Plusieurs bombes qui sont tombées sur le réacteur ont atteint leur cible mais n’ont pas explosé. Ce n’est qu’une partie des bombes qui a explosé et détruit le réacteur. Un jour, Zeev Raz rencontra le Rav Guidi Sharon qui était lui-même copilote. Lorsque le Rav Guidi lui fit part des actions célestes qui avaient été organisée par le Rabbi, il dit qu’il comprenait à présent comment l’opération s’était déroulée sans embûche. « Pendant tout le parcours » raconte Zeev Raz « se sont présentés de nombreux problèmes qui auraient pu enrailler toute l’opération à laquelle nous avons travaillé de longs mois. S’il n’y avait pas eu la Providence Suprême qui nous avaient guidé dès les premières minutes du décollage jusqu’à l’atterrissage, le réacteur n’aurait jamais explosé »... L’histoire de l’attaque du réacteur ne sera jamais oubliée par le Peuple d’Israël, mais il fut clair par la suite que dans cette opération, le Rabbi a accomplit sa part d’actions célestes afin de protéger le Peuple Juif à l’heure de ses tourments. Extrait du livre «Un Prophète en Israël» du Rav Raphaël ‘Hérouti


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.