Vive le roi Machia'h n°315

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MACHIA’H N° 315 - CHABBAT PARACHAT ‘HOUKAT CHABBAT 3 TAMOUZ 5776 - 09/07/2016

VIVE LE ROI

Hebdomadaire - Edition française - www.viveleroi770.com viveleroi770@gmail.com - 058-4770055

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SPECIAL GUIMEL TAMOUZ

NOW !

Les bus qui annoncent le grand événement

Guimel Tamouz 5776

Le rythme des préparatifs s’accélère non seulement en ce qui concerne la grande soirée de « Machia’h Bakikar » dimanche, à Tel Aviv, alors que se remplissent les autobus et que les cœurs s’enflamment à la perspective d’un événement d’une telle ampleur. Mais nous sommes aussi en vue de ce Chabbat, Guimel Tamouz, un moment attendu par tous pour se réjouir et pour exiger la délivrance immédiate. Mais le point principal est que certes, nous sommes réellement en vue d’un grand moment et le Saint béni soit-Il nous regarde et sait ce qui est dans le cœur de chacun, quelque chose Lui est-il impossible ? Il peut fléchir en notre faveur et dévoiler son émissaire, le Machia’h, notre juste maintenant !

Le monde entier nous vient en aide afin que nous accomplissions notre rôle sur terre (comme le dit le Dvar Mal’hout), les non-Juifs savent très bien que leur rôle est de nous servir à l’exemple de ce qu’a relaté le Rav Nautik à la soirée du 28 Sivan à Bné Brak : « Un professeur d’université marié à une directrice d’une grande entreprise, vivants à ‘Haïfa, tous deux non-Juifs, m’ont demandé via une de mes élèves, que, sachant pertinemment que nous sommes dans la période de la délivrance, et que les non-Juifs serviront Israël, comment peuvent-ils dès maintenant se présenter dans des familles Juives pour leur faire le ménage ? ». Oui, c’est là le reflet de la conscience des non-Juifs qui cherchent non seulement à accomplir les sept lois des nations, mais veulent aussi déjà commencer à vivre la Guéoula ! Le monde entier demande à ce que nous, enfants d’Israël, reprenions ce qui nous revient de droit, la Terre Sainte, mais aussi que nous étudions la Torah et accomplissions les Mitsvot et que l’humanité subvienne à nos besoins. Nous en sommes là ! Le Dvar Mal’hout nous explique pas-à-pas, comment fonctionnent les choses à présent. Nous sommes dans une ère nouvelle, alors ouvrons les yeux et exigeons la Guéoula qui commence par la lettre « G » comme Guimel Tamouz, et par le mérite de ce jour, nous verrons tous que « la bouche de l’Eternel a parlé ». (GB)

La semaine dernière, déjà, la campagne de publicité au sujet de « Machia’h Bakikar » a défrayé la chronique. En effet, la compagnie de transport en commun Dan, a diffusé une affiche sur les bus annonçant le grand rassemblement d’Hakel à Tel Aviv, dimanche prochain. (GN)

Ce Chabbat à New-York au 770 Des milliers de ‘hassidim se réuniront ce Chabbat Guimel Tamouz au 770, Eastern Parkway à New-York pour un Chabbat de Guéoula, de grandes réunions ‘hassidiques sont préparées pour la soirée et la journée du jour du grand dévoilement. (CI)

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Ye’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Mele’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


L’Edit Royal Dvar Mal’hout Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita Chabbat Parachat Kora’h - Guimel Tamouz (2ème partie) La prêtrise des Cohanim Il est, en effet, connu que la Birkat Cohanim, la bénédiction sacerdotale, révèle un influx transcendant l’enchaînement habituel des mondes. On retrouve ici deux aspects : une rapidité qui dépasse les lois naturelles, tout en respectant l’ordre naturel. En effet, cette bénédiction permet que les bienfaits se réalisent bien avant leur échéance « naturelle », mais, d’un autre côté, cet influx, si rapide soit-il, suit le chemin naturel, passant « par tous les mondes ». C’est la raison pour laquelle le signe du choix d’Aharon comme Cohen fut précisément la pousse d’amandes, qui sont les fruits qui poussent naturellement le plus rapidement, et qui poussèrent cette fois en une nuit, mais avec toutes les étapes de leur développement !

« Kora’h » et « ‘Houkat » Ce sujet est également lié à la paracha de Kora’h : Les noms des deux parachiot, «Kora’h» et «‘Houkat» sont composées tous deux des lettres du mot ‘hok , sauf que dans Kora’h il y a l’ajout d’un rech, et dans ‘Houkat, l’ajout d’un Tav. Le mot ‘Hok, (un décret divin), désigne ce qui dépasse l’entendement humain. Si Kora’h contient ce terme, c’est pour nous enseigner qu’il avait perçu la grandeur de la révélation messianique qui transcendera l’entendement humain. Son erreur fut cependant ce qui est exprimé par la lettre Rech. En effet, le rech exprime la pauvreté (rach signifie «indigent» en hébreu), car dans l’optique de Kora’h, cette grande révélation et la pensée et le discours qui en résultaient ne descendaient pas jusqu’à l’action concrète. Il n’y avait là que deux lignes directionnelles, comme dans la forme du «rech », la ligne de droite et la ligne supérieure qui symbolisent la pensée et la parole, mais il manquait la ligne de gauche qui représente l’action. En revanche, ‘Houkat évoque la perfection, car le sujet transcendant de ‘Hok descend s’accomplir dans l’action, ce qui est symbolisé dans la lettre Tav qui contient les trois lignes, reliées entre elles, et terminées par un petit point qui représente le sujet du Bitoul, de l’effacement de soi devant D.ieu. C’est ainsi que peut s’effectuer le sujet de ‘Houkat, la loi de la Torah qui est gravée (gravure se disant ‘Hakika) de façon éternelle. Nous voyons ainsi comment le sujet transcendant de ‘Hok pénètre tous les autres degrés de l’existence (contrairement à « Kora’h »), ce qui est exprimé par la lettre Tav, la dernière des vingt-deux lettres de l’alphabet hébraïque, qui contient de ce fait toutes les étapes qui existent. Et cela se fait alors que la pensée, la parole et l’action (représentées par les trois lignes) sont reliées entre elles sans aucune interruption, à l’image de l’association du miracle avec la nature (c’est-à-dire l’union de ce qui est au-delà des mondes avec les mondes eux-mêmes).

Agir dans les limites de la nature D’après ce qui précède, on comprend pourquoi le miracle qui vit le soleil se figer dans la bataille de Yéhochoua fut lié aux lois de la nature. En effet, la finalité du miracle, comme nous l’avons dit, n’est pas de s’extraire de la nature, mais, au contraire, d’agir en son sein. Ainsi, le miracle ne vint pas repousser toutes les limites naturelles, mais seulement permettre aux Enfants d’Israël de se battre de façon naturelle. Et donc, d’après cela, il est logique d’avancer

que le miracle se fit à l’intérieur du cadre naturel, c’est-à-dire qu’il agit sur le mouvement de l’ensemble des astres, qui connurent, dès lors, un cours nouveau. On voit ici, de nouveau, l’association de ce qui dépasse la nature avec la nature elle-même : ce changement intervint, il est vrai, de façon miraculeuse, mais il devint ensuite un paramètre de la nature. Telle est également l’explication du miracle du trois et des douze et treize Tamouz. Il y eut effectivement, là aussi, l’association du miracle et de la nature : le véritable miracle par lequel les autorités soviétiques acceptèrent de libérer le Rabbi, se déroula à l’intérieur des voies naturelles, en fonction de leurs modalités de fonctionnement administratif habituelles. Et cette délivrance eut lieu par étapes, car il fallut que le régime, qui était alors dans toute sa force, arrive « naturellement » à la conclusion qu’il était obligé d’abord de commuer la peine capitale en peine d’exil, puis de libérer le Rabbi définitivement. Ceci constitua l’amorce du changement qui conduisit ce même régime, des années plus tard, à libérer tous les Juifs de ce pays.

connue d’un ‘hassid en Russie qui emprunta une ruelle, sans se préoccuper des limitations comme doit être le comportement d’un véritable ‘hassid alors qu’il s’exposait, à cette époque, à un grand danger. Un policier l’arrêta et lui demanda « qui va là ? », ce à quoi le ‘hassid répliqua « c’est le bitoul qui va ! ». Il répondit cela en russe, la langue locale. On voit donc ici comment l’annulation de soi à la sainteté pénètre le monde dans ses différentes dimensions, dans le cas présent la langue du pays.

Le monde aide à l’œuvre des Juifs En même temps, un Juif pourrait encore se poser cette question : « Quand bien même j’accomplirais parfaitement mon service de D.ieu jusqu’à atteindre le niveau où toute mon existence n’est que « répandre » le divin, à quoi cela servirait-il puisque nous sommes « le moins nombreux parmi les peuples » et que le monde alentour est empli de soixante-dix nations qui sont incomparablement plus nombreuses que la seule « brebis ». » Formulé autrement : « Que diront le monde et les nations d’un Juif qui « diffuse les sources à l’extérieur », en particulier quand il œuvre pour rapprocher la délivrance messianique. Ils ne comprennent même pas ce que cela signifie ! Et bien qu’il s’agisse d’un service de D.ieu très élevé, ne doit-on pas pourtant prendre le monde en considération ? »

Les lettres guimel, dalet et rech Il existe un lien entre tout ce qui précède et le mois de Tamouz : Sachant que Nissan est selon la Torah le premier des mois, le mois de Sivan est le troisième, et celui de Tamouz, le quatrième. Les lettres hébraïques qui correspondent aux nombres trois et quatre sont Guimel et Dalet qui, ensemble, évoquent l’expression « Gmoul Daline, prodiguer aux pauvres ». Se rapportant à ces deux mois, celle-ci évoque l’apport du troisième mois à l’intérieur du quatrième mois, qui était « pauvre », ayant débuté Le monde est déjà prêt ! avec la continuation de l’emprisonnement du rabbi, Lorsqu’un Juif mènera correctement à bien sa miset qui le transforme en mois de la libération. sion, en transcendant toute limitation et en s’investissant dans une démarche qui se déploie dans La soumission totale à D.ieu l’ordre naturel du monde, il verra comment le Il y a encore d’autres domaines où cela doit s’expri- monde, la nature du monde et les peuples du monde mer. En effet, le miracle de la floraison du bâton l’aideront dans sa tâche. d’Aharon concerne chacun d’entre nous, car chaque Et cela est particulièrement visible dans les années Juif est lié avec le niveau du Grand Prêtre, le Cohen récentes, dans lesquelles nous voyons des miracles Gadol, comme l’écrit le Rambam (fin des lois de la dans le monde, qui s’habillent dans les voies natuChemita et du Yovel). Ainsi, le service divin de cha- relles. Comme ce fut le cas lors de la sortie d’Égypte, cun doit-il être marqué par la soumission totale à la lorsqu’on en vint au moment où les Enfants d’Israël volonté divine, qui dépasse toutes les limites et fait «dépouillèrent l’Égypte» de ses richesses, cela comfi de toutes les objections, mais cela doit ensuite fil- mença de façon miraculeuse, puis s’habilla dans les trer dans toutes les composantes de sa personnalité. voies de la nature lorsque les Egyptiens forcèrent les Dans la vie quotidienne, cela s’exprime dans la foi Israélites à prendre plus que ce qu’ils leur avaient que D.ieu lui prodiguera sa Parnassa, sa subsisdemandé. Chacun doit donc prendre à cœur de ratance, de façon surnaturelle, tout en s’efforçant de jouter dans la diffusion du Judaïsme en général et l’acquérir de son côté. Il est en effet écrit « l’Eternel des sources de la ‘Hassidout avec enthousiasme et ton D.ieu te bénira dans tout ce que tu réaliseras » la conscience claire que le monde lui-même aidera (8) : l’habillement du surnaturel dans les voies nales Juifs dans leur tâche. turelles. Il y a là également un enseignement particulier Et qu’immédiatement cela amène la véritable et concernant l’œuvre de répandre les sources de la complète délivrance, accompagnée du sacrifice de ‘Hassidout qui s’est incomparablement développée la dixième vache rousse que pratiquera le Roi Maaprès et grâce à la libération du 3 Tamouz et des 12 chia’h en se révélant promptement. Alors, nous et 13 Tamouz : Le verset qui résume cette diffusion, nous rendrons tous, jeunes gens et vieillards, avec « Tes sources se répandront à l’extérieur » (9), fait nos fils et nos filles, en terre sainte, dans Jérusalem allusion aux trois sujets contenus dans la lettre la ville sainte et dans le troisième Temple, et le plus Dalet : « se répandront » représente l’humilité qui important : que ce soit immédiatement ! pénètre le Juif dans tout son être et dont l’unique vocation est dès lors de répandre la parole de D.ieu. Notes : 1/ Josué 10, 12-13 - 2/ voir Rambam, Lois sur les Fondements de la Torah, chap. 3 - 3/ Nombres 17, 18-20 - 4/ Nombres « Tes sources » représente la ligne horizontale, la 17, 23 - 5/ Pirkei Avot, à la fin du 6ème chap. - 6/ « dilitani », dans largeur, et « à l’extérieur » représente la ligne verti- le Psaume 30 - 7/ Téhilim 102, 1 - 8/ Deutéronome 15, 18 - 9/ Procale, la longueur. On retrouve cela dans l’histoire verbes 5, 16


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Il est temps de diffuser la Torah !

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J’ai toujours travaillé, grâce à D.ieu comme ma maman. Même lorsque j’étais à la fac de droit, j’avais trouvé un travail en «extra» aux Galeries Lafayette au service crédits. Les années passant et mariée depuis neuf ans et quelques semaines avant la grossesse de mes jumeaux, mon patron de l’époque Laurent A., avait déposé le bilan.

Il va de soi qu’entre la grossesse difficile de mes jumeaux que j’ai passée à l’hôpital depuis le 6ème mois sous perfusion jusqu’à leur accouchement prématuré, il n’était pas question de penser à autre chose. En 1997, lorsqu’ils atteignirent presque deux ans, l’ANPE me proposa une opportunité extraordinaire qui me fit réfléchir à deux fois... Je fus convoquée et, les tests passés, on m’appela pour me dire que j’étais reçue avec succès : cet organisme avait recruté dix personnes (dont je faisais partie) qui suivraient un stage intensif d’anglais pendant huit mois et qui seraient ensuite directement déployées sur l’aéroport de Roissy, afin de travailler dans l’un des services de la direction de l’aéroport. La proposition était extrêmement attrayante d’autant que non seulement le stage était gratuit mais qu’en plus, il serait bien rémunéré mensuellement! Je crus d’abord à une farce mais mon interlocuteur, très persuasif, me confirma que cela était très rare et qu’il fallait que je lui donne une réponse le lendemain même. Évidemment, j’étais très intéressée mais plusieurs problèmes se posaient à moi, le plus important étant la garde de mes trésors.

A l’époque ma mère et ma belle mère travaillaient encore et par praticité, je réfléchissais plutôt à une garde chez moi : la personne qui serait choisie pour s’en occuper au quotidien ferait également le ménage. Il est vrai que depuis un mois, une personne non juive, arabe assez moderne m’aidait quelques heures au quotidien et c’est tout naturellement que mes pensées se tournèrent vers ce choix. Elle était d’accord. Lorsque mon mari rentra le soir, dans le même temps je lui fis part de l’appel et de la solution que j’avais trouvée ! j’étais excitée à l’idée de cette proposition et comme toute décision importante, j’appelais mon rav, le Rav Yossef Taieb, afin de lui demander son avis. Après m’avoir écoutée, et décrite la «nounou» quel ne fut pas mon étonnement lorsqu’il me répondit qu’il n’était pas possible de les faire garder par cette dame non juive... Que toute l’éducation intègre dispensée jusqu’à présent serait balayée, effacée. Allait-elle leur faire les Bra’hotes avant et après les repas ?Allait-elle les abreuver de chants et de mélodies ‘hassidiques ? Bref, il ne voulait rien entendre à moins de trouver une femme juive et prati-

quante.C’était la première fois que je me trouvais confrontée à un choix extrêmement compliqué : d’un côté je me projetais dans ce stage et ce travail... et d’autre part mon rav avait été très ferme ! Je passais 50 coups de téléphone, je ne trouvais personne pour les faire garder. Je voulais tellement cette place. Je devais donner une réponse ferme et définitive le lendemain, la liste d’attente pour récupérer ma place était longue. Il était tard lorsque j’eu l’idée de demander conseil au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h mais il fallait qu’il me guide pour trouver quelqu’un dans les heures suivantes, c’était capital. J’appellerais ensuite mon rav pour l’informer que j’avais trouvé la bonne personne et je pourrais enfin réaliser cette super reconversion professionnelle ! La lettre que j’écrivais comportais trois points : 1) Le stage d’anglais intensif : dois je le faire ou non ? 2) Si oui, il faut que je trouve quelqu’un pour garder mes enfants, 3) Si non, faut-il que je commence à penser à aller consulter un spécialiste pour tomber enceinte (ayant attendu dix ans avant la naissance de Yossef-It’hak et Hannah) ils allaient avoir deux ans dans un mois.

Extrait du Dvar Mal’hout Parachat ‘Houkat 10 Tamouz 5751-1991

Toute chose que D.ieu a créée renferme un enseignement à l’adresse de chaque Juif, en particulier lorsqu’il s’agit d’une date établie d’après la Torah et a fortiori une date comme le 10 Tamouz qui unifie la dimension du septième jour de la semaine avec celle du dixième jour du mois. Chaque Juif doit donc avoir à cœur d’étudier aussi bien la partie « révélée » de la Torah (le Talmud) et sa partie profonde et mystique (notamment révélée dans la ‘Hassidout), ainsi que de s’investir aussi bien dans le geste d’une mitsva que dans son esprit (« kavana »), et, à chaque fois, de faire les deux choses simultanément. Je propose donc que, en plus des études quotidiennes que chacun s’est fixées, on rajoute chaque jour (chacun selon sa capacité) une étude spéciale dans laquelle on étudiera un sujet talmudique et un sujet de ‘Hassidout (au moins approfondir un sujet dans chacun de ces domaines), en particulier un sujet qui unifie le Talmud et la ‘Hassidout, c’est-à-dire qui amène l’explication simple du sujet tel qu’elle ressort du Talmud avec son explication profonde, comme on le trouve en particulier dans les enseignements de nos Rabbis qui sont publiés ces derniers temps. Je propose de parfaire sa pratique des Commandements (« hidour mitsva »), en mettant l’accent sur le fait qu’avec le geste concret de la mistva, il y ait toujours l’intention et la ferveur (« kavana ») correspondantes, à la perfection (chacun selon sa capacité). Je propose de dépasser la stricte obligation dans l’accomplissement des mitsvot. Dans le don de Tséddaka, par exemple, bien

qu’en soi l’intention ne change rien au résultat, tant que le pauvre reçoit, on sait néanmoins que cette mistva est correctement réalisée lorsque le don est accompagné d’un visage souriant, etc. De même, il existe une Tséddaka dans la parole, comme lorsque l’on prodigue de bons conseils, ou que l’on dit du bien de quelqu’un, ainsi qu’une Tséddaka dans la pensée, lorsque l’on pense du bien de quelqu’un. Dans tout ce qui précède, il ne faut pas se contenter de le faire soi-même, mais aussi « aimer son prochain comme soi-même » en l’influençant de sorte qu’il accomplisse les mêmes choses que « soimême ».

Pourquoi le dernier miracle ? En préparation de la fête de la délivrance du 12 et 13 Tamouz, il faut organiser des réunion ‘hassidiques dans lesquels chacun aidera son prochain à rajouter dans la Torah et les Mitsvot, ainsi que dans la diffusion des sources de la ‘Hassidout. Et que D.ieu veuille qu’avant même les 12 et 13 Tamouz il y ait la Délivrance messianique de sorte que les « trois semaines » qui débutent par le 17 Tamouz se transforment « en joie et en allégresse et en fêtes solennelles ». Il y aura alors la venue du Machia’h et la révélation du Machia’h, « un Roi de la lignée de David, érudit dans la Loi, adonné aux commandements comme David son aïeul (…) qui amène tout Israël à suivre les chemins de la Torah et à en fortifier les positions, et qui mène les guerres de D.ieu» et qui réus-

La lettre sur laquelle je suis tombée était courte, elle était en bas de page sur une page de droite. A sa lecture je me souviens que rien ne répondait à aucune de mes questions, rien. Bizarre, j’avais déjà écrit au Rabbi lorsque j’étais vraiment préoccupée par quelque chose et grâce à D.ieu, le Rabbi me répondait toujours... jusqu’à ce jour. Cependant, je relus encore, cherchant à lire entre les lignes, rien. Machinalement je tournais la page et tout en haut, la lettre n’était pas terminée il y avait un « NB » : « Il ne me semble pas judicieux d’accorder beaucoup de temps à l’étude de l’anglais. Il est temps pour vous de diffuser la Torah ! » Le lendemain matin, à la première heure, j’appelais le responsable du stage lui expliquant que je ne le suivrais finalement pas… il m’a prise pour une folle. J’ai appelé mon rav à qui je lus la réponse du Rabbi, la semaine suivante, et sur son conseil, grâce à D.ieu, je commençais par fixer un cours régulier hebdomadaire de pureté familiale. Nous étions en avril. Le mois suivant pour l’anniversaire des deux ans de mes amours, j’appris que j’attendais ma petite Sheïna! (MA)

sira, construira le Temple en son endroit et rassemblera les exilés d’Israël, comme l’a statué le Rambam (Lois des rois, chap. 11, § 4). Et ceci se fera de la façon exprimée par le verset dont le nom « RaMBaM » est l’acrostiche : « Rabot Moftaï Beerets Mistraïm – Multiplier Mes prodiges en terre d’Égypte », de sorte qu’en étant encore dans les limites (metsarim, comme Mistraïm, l’Égypte) de l’exil, il y aura déjà une multiplication de prodiges. Et cette multiplication de prodiges se fera de sorte que lorsque l’on demandera à un Juif « Quel est le dernier prodige que tu as vu ? », il répondra « comment ça le dernier ?! Il y a et il y aura encore “une multiplication de mes prodiges”!» Et «multiplication» dans la Torah signifie encore et encore, jusqu’à dépasser toute limite. Jusqu’à ce qu’immédiatement il y ait la Délivrance, lorsque « comme à l’époque de ta sortie d’Égypte, Je te ferai voir des prodiges » (Michée 7, 15), qui seront prodigieux comparativement à ceux d’Égypte, aussi bien qualitativement que quantitativement. Et alors « se lèveront et chanteront ceux qui gisent dans la poussière » (Isaïe 26, 19), et mon beaupère, le Rabbi sera parmi eux et à leur tête, avec tous les Enfants d’Israël – des âmes saines dans des corps sains – et avec nos jeunes et nos vieux, avec nos fils et nos filles, nous volerons sur les nuages du ciel vers la terre sainte, vers Jérusalem la ville sainte, vers la montagne sainte, vers le troisième temple, « le sanctuaire que Tu as, ô Eternel, édifié de Tes mains » (Exode 15, 17).


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Au Farbrenguen du 28 Sivan chez Mamach

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Dimanche soir a eu lieu une grande réunion ‘hassidique au local de Mamach à Bné Brak à l’occasion du sauvetage du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h et de son épouse, la Rabbanite le 28 Sivan 1941 de l’Europe en flammes. Un événement qui a drainé des centaines de ‘hassidim qui sont venus pour entendre les paroles d’encouragement du Rav Zalman Nautik et du Rav Reïnes. Le point culminant de la soirée fut le discours du Rav Zimroni Tsik qui a insisté sur le fait de réunir le plus grand monde pour le Grand Evènement de « Machia’h Bakikar » à Tel Aviv, dimanche le 4 Tamouz 5776 (10/07). (GN)

Ce Chabbat à Har ‘Homa

Rav Shlomo Yossef Tsion responsable du Beit Machia’h de Har ‘Homa pendant la fête de Lag Baomer

Un Chabbat qui est entièrement « Machia’h et Guéoula » sera organisé par le Beit Machia’h de Har ‘Homa à Jérusalem à l’occasion de Guimel Tamouz, les repas de Chabbat seront servis et donneront lieu à de grandes réunions ‘hassidiques dans la joie de la Guéoula. Infos et réservations : Rav S.Tsion 054-4449770. (GN)

Elie Wiesel chez le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h

Le grand écrivain mondialement connu Elie Wiesel, nous a quitté pendant Chabbat 26 Sivan 5776. Un rescapé de la Shoah et défenseur de la mémoire, il avait rencontré le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h et lui avait posé la question : « Comment croire après ce qu’il s’est passé ? » et le Rabbi lui a répondu : « Comment ne pas croire après ce qu’il s’est passé ? ». Seul le dévoilement immédiat de la Guéoula et la résurrection seront pour nous la réponse. (GN)

Nouveautés

Mois de Marco Eliahou ‘Haïm Ben Yossef Saada jeudi soir à 19h00 à la synagogue des français re’hov Mekor ‘Haïm

Le chanteur Ariel Zilber et encore d’autre surprises se rajoutent à la grande soirée de «Machia’h Bakikar» ! (GN)

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Machia’h Bakikar

Pour la soirée du 4 Tamouz (10/07) à Tel Aviv, un bus partira de Har ‘Homa (20sh A/R) à 18h00. Inscriptions 053-2770419 Petites Annonces

Cours de Torah en français Centre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h & Guéoula. 8, rue Yaavets. Cours pour les non-Juifs sur les sept lois Noa’hides. Infos 053-2770419 Beit Machia’h à Har ‘Homa Rav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous les jours en hébreu. Taharat HaMichpa’ha pour les femmes. Dvar Mal’hout et repas (Sholent) jeudi soir 20h30 Infos : 054-4449770

Pour recevoir la Newsletter par whatsapp composez le 058-4770055 L E

C A R N E T

Pour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès Sarah, Line Bat Mercedès Sarah, Michaël Ben Mercedès Sarah, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval. Pour la bonne santé de: Mercedès Sarah Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine, Sylvia Hassiba Bat Nissim et Yona Ben Sarah

La Newsletter de cette semaine est dédiée à la Réfoua Chéléma de Daniel ‘Haïm Ra’hamim Ben Sarah La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Marco ‘Haïm Eliahou Ben Yossef Saada La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Sylvie Tsipora Bat Juliette La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

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Traductions

Hébreu/Français gabriel.traduction@gmail.com

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COLORPRINT 072-2424245 Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat ‘Houkat : Entrée : 19h12 - Sortie : 20h29

w w w. v i v e l e r o i 7 7 0 . c o m Vidéos inédites, Dvar Mal’hout et Infos


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