MACHIA’H N°334 - CHABBAT PARACHAT VAYETSE CHABBAT 10 KISLEV 5777 - 10/12/2016
VIVE LE ROI
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SPECIAL 9&10 KISLEV 5777
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Editorial
La période surnaturelle de la résurrection
Alors que nous sommes entrés dans le mois des miracles, le mois de Kislev, et que nous allons sortir de la torpeur de l’hiver pour entrer dans une conscience renouvelée des miracles et merveilles flamboyants de la délivrance actuelle. Le Dvar Mal’hout de cette semaine nous annonce que nous devons nous réunir et nous réjouir dans la joie de Rabbi Dov Ber, l’Admour Haemtsahi, dans la joie du mariage du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, de la libération de l’Admour Hazaken, de la fête de ‘Hanouka… En fait, tout le mois de Kislev devient un mois de joie et de miracles !
Mais comment s’élever dans notre vie quotidienne à un tel niveau ? Le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h nous l’explique dans un discours datant de 57461986 : « Il n’est pas suffisant d’axer son service de D.ieu sur la première époque de la délivrance, au cours de laquelle n’interviendra aucun changement dans le monde, si ce n’est la disparition de l’assujettissement d’Israël aux nations. Autrement dit, on ne peut se contenter de mettre en pratique Sa volonté en se libérant des limites et des obstacles inhérents à sa personnalité. Il faut, d’emblée, accéder à un stade plus élevé du service de D.ieu, préfigurant la perfection de la seconde période de la délivrance, celle de la résurrection des morts, qui apportera une modification de la Création. Pour cela, il faut se libérer également des limites et des obstacles inhérents au monde lui-même… (Chabbat A’harei) ». Nous ne sommes plus en exil, nous sommes déjà délivrés, ce qu’il faut vivre, maintenant, c’est la résurrection des morts, les miracles et merveilles de la Guéoula nous montrent clairement que celui qui accepte d’ouvrir les yeux et de voir la main de D.ieu qui agit dans le monde, peut le faire, et doit le faire et de plus, montrer tout cela autour de lui pour libérer aussi son entourage. La résurrection immédiate, c’est ce que nous demandons aujourd’hui ! (GB)
Ye’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Mele’h HaMachia’h Léolam Vaèd !
L’Edit Royal Dvar Mal’hout Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita Chabbat Parachat Vayetsé - 9 Kislev 5752-1991 nique, quand le corps physique et le monde maLibération, anniversaire et Hilloula du La tête avec le pied En route vers ‘Harane, Yaakov s’étendit pour tériel atteindront un degré de raffinement tel Rabbi Dov Ber de Loubavitch
Il existe une singularité propre à l’Admour Haemtsayi (le second Rabbi de ‘Habad): l’anniversaire de sa naissance et celui de son départ de ce monde, sa Hilloula tombent le même jour, le 9 Kislev. De plus, la fête qui célèbre sa libération des geôles tsaristes tombe le lendemain, le 10 Kislev. Or, il est évident qu’il existe une relation entre l’Admour Haemtsayi et les Parachiot Vayétsé et Vayichla’h que nous lisons ce Chabbat 9 Kislev à Cha’harit et à Min’ha. De cette relation découlent des enseignements sur un sujet lié à notre génération actuellement, la Délivrance messianique. Nous avons en effet rappelé à plusieurs reprises que la tâche du Peuple Juif en exil est dorénavant achevée et qu’il ne nous reste qu’à accueillir le Machia’h concrètement.
Pourquoi en dehors de la Terre d’Israël ? En lisant la Torah, nous constatons que le récit de la vie de Yaakov se trouve principalement dans cette Paracha, Vayetsé, et dans la Paracha de Vayichla’h, lorsque Yaakov est en dehors de la Terre Sainte. Il eut, a priori, été préférable de mentionner le service divin qu’il accomplit en Terre Sainte, comme cela est d’ailleurs relaté pour Avraham et Its’hak. Cette histoire vient enseigner que le but de chaque Juif est d’agir dans le monde et donne les étapes de la réalisation de cette tâche: «Vayétsé Yaakov miBéer Chéva, et Yaakov sortit de Béer Chéva» (5) fait référence à la sortie de l’âme de sa source céleste, appelé «Béer Chéva» (la Séfira de Binah qui est la source (Béer) des sept (Chéva) Attributs divins du monde de Atsilout). «Vayélekh ‘Haranah – et il alla à ‘Harane» (Ibid.) désigne la descente de l’âme dans un monde si bas qu’il suscite la colère de D.ieu. Et, malgré cela et contre toute attente, c’est précisément à ‘Harane que Yaakov édifia sa famille, les douze tribus saintes. L’explication de cela est que Yaakov révéla, à travers l’accomplissement de la Torah et des Mitsvot, la lumière de son âme avec laquelle il raffina et sanctifia son corps et son environnement. C’est ce à quoi font allusion les mots «il alla à ‘Harane»: c’est précisément à ‘Harane qu’il alla en s’élevant progressivement toujours plus haut. La Torah relate ensuite que, sur le chemin de ‘Harane, le soleil se coucha et que Yaakov s’étendit pour dormir, en ayant au préalable disposé autour de sa tête des pierres pour se protéger des animaux malfaisants. Ainsi en est-il pour chaque Juif. Lorsque son âme descend ici-bas, dans le monde, elle subit l’occultation de la présence divine et cela le pousse à s’étendre pour dormir, à connaître une chute si importante que sa tête et ses pieds se retrouvent au même niveau.
dormir sur le mont Moriah. Nos Sages enseignent que ce fut la première nuit qu’il s’étendit pour dormir après les quatorze années qu’il venait de passer à étudier la Torah de jour comme de nuit à la Yéchiva de Chem et Ever. Si Yaakov s’abstint de se coucher pendant quatorze ans, pourquoi donc choisit-il de le faire à l’endroit précis où le Temple allait être érigé ? Il est vrai qu’il dit ensuite «Assurément, l’Éternel est présent en ce lieu, et moi je l’ignorais ! » (7), mais il reste à comprendre pourquoi D.ieu fit en sorte qu’il en fût ainsi. En effet, la position debout révèle clairement le statut des différents membres du corps: la tête, représentant l’intellect, est en haut ; le cœur, représentant les sentiments, est au centre ; les jambes et les pieds, représentant la force d’action, sont en bas. Or, lorsque l’on se couche, la tête et les pieds se retrouvent au même niveau. La partie supérieure du corps humain représente sa spiritualité, alors que sa partie inférieure représente sa matérialité. Il convient que la spiritualité ait la prépondérance sur la matérialité et la guide. Mais lorsque l’on est couché, spiritualité et matérialité sont au même niveau, ce qui constitue en soi une déchéance. Malgré cela, il arrive que la position allongée exprime au contraire une situation extrêmement élevée. En effet, la différence entre la tête et les pieds n’existe que dans le cadre des limitations du monde. Mais, envers D.ieu qui est l’Infini Absolu, il n’existe aucune différence entre le spirituel et le matériel, ces derniers sont équivalents. Telle fut également la signification du rêve que Yaakov fit alors. Il rêva en effet d’«une échelle dressée sur la terre, dont le sommet atteignait le ciel» (8) : une échelle qui reliait et unifiait la Terre et le Ciel. C’est aussi cette force infinie qui lui conféra la capacité de faire résider dans un endroit aussi bas que ‘Harane la sainteté la plus élevée, par la force de l’Essence Divine.
Corriger le monde L’essentiel du travail spirituel de Yaakov à ‘Harane concerna sa propre personne (le dévoilement de son âme et son unification avec son corps) et sa famille (la naissance et l’éducation de ses douze fils de sorte que «sa couche soit intègre»). Cependant, comme cette action doit également concerner le monde, Yaakov voyagea à la rencontre de Essav, comme cela est relaté dans la Paracha Vayichla’h. Si Essav était un méchant homme, son âme était néanmoins extrêmement élevée. Elle prenait sa source dans le niveau de Tohou (le jaillissement de lumières divines du chaos originel), qui est au-dessus de celui de Tikoun (le système ordonné de mondes qui succéda à Tohou) d’où l’âme de Yaakov est issue. Yaakov pensait alors que Essav avait été «redressé» et qu’il pouvait y avoir entre eux l’union et l’unification. Mais Essav n’était pas prêt. Ceci sera atteint lors de la Délivrance messia-
qu’ils pourront recevoir en eux la Lumière Divine (11). Alors, la chair elle-même verra D.ieu (12), la pierre du mur clamera que D.ieu la porte à l’existence (13).
Concrètement Puisque la jonction entre le spirituel et le matériel est déjà une réalité, il nous incombe de révéler cela concrètement. En premier lieu, un sujet d’actualité en ce jour de l’anniversaire et de la Hilloula de l’Admour Haemtsayi, il faut rajouter dans l’étude de sa Torah, d’une façon caractéristique de la largesse de la Binah, et ceci concerne tous les Juifs, hommes et femmes. En plus de cela, il faut organiser des Farbrenguens (célébrations ‘hassidiques) à l’occasion du 10 Kislev, fête de la libération de l’Admour Haemtsayi, y étudier de sa Torah, y prendre de bonnes résolutions, parmi lesquelles d’organiser des Farbrenguens à l’occasion du 19 Kislev dans chaque recoin du monde où se trouvent des Juifs. De la même manière, il faut organiser des Farbrengens à d’autres dates liées à la ‘Hassidout, et à ‘Hanouka – selon la tradition des Rabbis de ‘Habad – faire des fêtes à l’intention des membres de sa famille et distribuer de l’argent de ‘Hanouka en particulier aux enfants, garçons et filles. Car, en accomplissant cette coutume, avec la diffusion qui convient et le don en abondance, on augmente d’autant son attachement à nos Rébbeïm, ce qui augmente la force de faire pénétrer leur Torah, leurs instructions et leurs coutumes dans la vie quotidienne de chacun. Ce qui inclut la coutume juive qui se répand et s’amplifie ces derniers temps d’étudier les sujets liés à la Délivrance et au Machia’h pour se préparer et préparer les autres au dévoilement de la Délivrance messianique. Que D.ieu veuille donc que, par le mérite des bonnes résolutions dans tous ces sujets, il y ait immédiatement la Délivrance véritable et complète et nous irons tous « sur les nuages du ciel » (21), avec le fruit de notre service divin ainsi qu’avec nos biens matériels, avec les synagogues et les maisons personnelles, vers notre Terre Sainte, à Jérusalem la ville sainte, sur la montagne sainte dans le troisième Temple, dans le Saint des Saints où se trouve la « pierre de fondation » à partir de laquelle le monde entier fut créé (22). Et l’essentiel est que cela soit immédiat. Notes : 1/ Deutéronome 31, 2, 2/ Exode 23, 26, 3/ Roch Hachana 11a ; Sota 13b ; Kidouchine 38a, 4/ Midrache Béréchit Rabba § 76 ; Zohar III 119b, 5/ Genèse 28, 10, 6/ Mena’hot 29b, 7/ Genèse 28, 16, 8/ Genèse 28, 12, 9/ ‘Houline 91b, 10/ Midrache Tan’houma (Bober), Vayétsé § 4, 11/ Tanya chap. 36, 12/ Isaïe 40, 5, 13/ ‘Habacouc 2, 11, 14/ Taanit 26b, 15/ Sanhédrine, Midrachim etc , 16/ Genèse 36, 1, 17/ Zohar III, 34b, 18/ Talmud Berakhot 3a, 19/ Barténora sur Ruth ; Responsa du ‘Hatam Sofer ‘Hochen Michpat vol. 6, chap. 98 ; Sdé ‘Hemed, Péat Hasadé, maarékhet haaleph § 70, et autres, 20/ Deutéronome 29, 3, 21/ Daniel 7, 13 ; Sanhédrine 98a, 22/ Yoma 54b
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La grande force de l’obstination
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C’est le Rav Yaacov Schmoulévitch, directeur du Beth ‘Habad de Beth-Shéan, qui raconte ce fait édifiant, démontrant une fois de plus que l’entêtement à accomplir les Mitzvoth est toujours couronné de succès. Cela est particulièrement valable pour la dernière mission qui reste à accomplir, accueillir le Machia’h concrètement…
Yoram avait été dans son enfance un soldat des «Tsivoth Hachem» dans notre ville de Beth Shéan. Il avait toujours gardé le contact avec nous au cours de son adolescence, puis de sa vie d’adulte. Lorsqu’il fut en âge d’être appelé au service militaire, il reçut un grade important et un poste de responsabilité, celui d’orienter les jeunes recrues dotées de talents divers vers des formations appropriées, et cela incluait également les étudiants des institutions religieuses et orthodoxes. Il y a peu de temps, Yoram me téléphone pour me demander le numéro du Rav Aïzik Landau, de la Yéchivah ‘Habad de Tsfat, en me racontant la raison de cet appel. Un jeune ‘hassid ‘Habad venait d’être incorporé dans l’un de ces services, et y avait commencé ses classes, mais un problème se posait. Les classes se passaient quelque part dans le sud du pays, et il ne se trouvait aucun Mikvé dans toute cette région. Le jeune homme ne voulait rien entreprendre, aucune activité (ce qui incluait la prière ou même un repas) s’il ne se trempait pas dans un Mikvé chaque matin. Les gradés proposés apprirent le nom du Rav personnel du soldat, Rav Landau, et c’est pourquoi Yoram voulait parler à ce dernier, dans l’espoir qu’il veuille expliquer au jeune homme que l’on pouvait concéder, pour quelques jours, sur l’acte de s’immerger. Quelques heures plus tard, Yoram me rappela pour m’informer que le Rav Landau lui avait promis qu’il parlerait au soldat. Lorsque je rencontrai Yoram, après quelques jours, je lui demandai comment s’était conclue l’histoire. Il me répondit qu’on avait fini par trouver un point d’eau à proximité de la base militaire, et que le jeune homme s’y trempait tous les matins. Je me réjouis que tout se soit arrangé pour le mieux. Mais la deuxième fois que j’entendis cette histoire me révéla ce qui s’était passé «de l’autre côté du décor». Cette semaine, nous reçûmes un invité pour Chabbath, en l’occurrence mon fils marié, qui demeure à Tsfat. Il raconta à table une anecdote intéressante qu’il avait entendue lors d’un Farbrenguen, de son ami Mendy Gruzman, qui avait été plus ou moins amené à s’engager à l’armée. Au moment de son incorporation, on lui avait expliqué qu’il s’agissait d’un engagement dans une unité spécialisée, où l’on fournissait à chaque soldat ses besoins religieux les plus particuliers (ce qui n’est pas possible dans d’autres unités « régulières » où les concessions faites au soldat pratiquant sont élémentaires), comme une Cacherouth alimentaire irréprochable, des temps respectables pour prier et pour étudier, ainsi qu’une absence totale de mixité. Or, dès son arrivée, Mendy constata l’absence d’un Mikvé. Il y avait dans ce camp des dizaines de soldats religieux et orthodoxes, et tous avaient accepté la situation, seul Mendy refusait de participer à la moindre activité, jusqu’à ce qu’il ait la possibilité de s’immerger. Tous les gradés s’en mêlèrent, ulcérés de constater que le jeune homme ne mangeait pas et ne priait pas tant qu’il
n’aurait pas de Mikvé. Le commandant de la base vint lui-même lui dire que s’il ne participait pas aux activités, on serait obligé de le faire incorporer dans une unité régulière, où il serait privé de toutes les permissions dont il jouissait dans celle-ci. Mendy répondit avec politesse, mais avec fermeté, qu’il n’avait aucun moyen de les empêcher de faire ce qu’ils décideraient, mais que lui ne pouvait continuer sans Mikvé. Tous les soldats pratiquants de cette unité particulière étaient curieux de savoir comment se terminerait ce «bras de fer». La dernière possibilité, telle que la voyaient les officiers, était que Mendy consulte son Rav, dans l’espoir que celui-ci lui explique qu’en la circonstance, où il n’y avait pas d’autre possibilité, il demeurait possible de recevoir en douche une quantité de 9 Kab (environ 12 litres et demi) d’eau, solution mentionnée dans la loi pratique.
Parallèlement, Mendy écrivit au Rabbi, roi Machia’h, et reçut, par le canal des Igueroth Kodech, une réponse disant qu’il n’y avait pas lieu de s’impressionner ni de tomber dans le découragement à cause d’événements récents, car, avec l’aide de D.ieu, la situation allait s’arranger. Le Rav Landau demanda à parler au jeune homme, et il lui expliqua que l’armée ne céderait pas et qu’elle le ferait muter ailleurs. Mais Mendy restait sur ses positions et restait confiant dans le fait que l’armée ferait tout son possible pour qu’il puisse s’immerger dans un Mikvé chaque matin. L’histoire se prolongea un jour entier, puis le lendemain, jusqu’à ce que les responsables de la base examinent des cartes aériennes de la région, et découvrent une petite source, à quelques kilomètres du camp. Il fut décidé que chaque matin une jeep de l’armée viendrait prendre Mendy pour le conduire à la source, et l’attendrait quelques minutes, afin de lui permettre de commencer sa journée par l’immersion pratiquée par les ‘hassidim. Lorsque j’entendis cette histoire, vue de l’autre bord, j’en fus doublement joyeux. J’avais compris que l’obstination sincère de ce soldat avait généré tous ces efforts et avait permis que l’on trouve une solution. J’appelai alors mon ami Yoram, et lui demandai l’autorisation d’écrire toute l’histoire. (Tiré du Courrier de la Guéoula)
Machia’h & Guéoula
Le festin de la Délivrance
Si tout ce qui précède a toujours été valable pour les Juifs de toutes les générations, à plus forte raison est-ce pertinent aujourd’hui, alors que d’après les signes donnés par nos Sages (15) nous nous trouvons déjà concrètement à l’étape de la Délivrance. Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises, nous avons terminé tous les «Birourim, étapes du raffinement du monde», y compris celui de «Essav qui est Edom» (16), comme nous le voyons aujourd’hui chez des peuples qui descendent de Essav et qui se comportent comme des «royaumes de bonté». Il est donc clair que nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation où le corps physique et le monde matériel ont été raffinés au point de pouvoir recevoir toutes les lumières et les sujets spirituels, ce qui inclut la lumière du Machia’h (17), la lumière de la Délivrance, jusqu’à la révélation de l’Essence Divine qui se révélera dans l’essence du Machia’h et, à travers cela, dans l’essence de chaque Juif. Et la seule chose qui manque est qu’un Juif ouvre les yeux correctement, et il verra comment tout est prêt pour la Délivrance ! Il y a déjà la «table dressée», il y a déjà le «Grand Buffle», le Léviathan et le «vin gardé» et les Juifs se trouvent déjà autour de
la table, «la table de leur Père» (18), (le Roi des rois, le Saint béni soit-Il), avec le Machia’h, comme il est écrit dans les livres (19) qu’il y a dans chaque génération un homme apte à être le Machia’h, et dans notre génération mon beau-père, le Rabbi ; et quarante ans après le départ de ce monde de mon beau-père le Rabbi, il y a déjà aussi «un cœur pour comprendre, des yeux pour voir et des oreilles pour entendre» (20). Il faut seulement maintenant ouvrir le «cœur pour comprendre», ouvrir les «yeux pour voir» et ouvrir les «oreilles pour entendre» et, de la même manière, exploiter tous les 248 membres et les 365 nerfs de son corps physique, pour étudier la profondeur de la Torah telle qu’elle a été révélée dans la ‘Hassidout et pour accomplir les instructions des Rébbeïm, ce qui inclut d’étudier les sujets relatifs à la Délivrance de façon à ce que cela ouvre le cœur, les yeux et les oreilles, et que l’on comprenne, voit et ressente concrètement dans la matérialité du monde la Délivrance, et d’étudier la Torah du Machia’h (la partie profonde de la Torah) avec un niveau de « vision », car tout ceci est accessible, il suffit d’ouvrir les yeux et on verra cela ! (Dvar Mal’hout)
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Jérusalem Centre : Objectif n°1, la jeunesse !
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Le « Farbrenguen » du jeudi soir se renouvelle avec plus de force au Merkaz Machia’h & Guéoula du centre-ville de Jérusalem dirigé par le Rav Doron Oren. Jeudi dernier, les jeunes étudiants de la Yéchiva sont sortis dans les rues piétonnes afin d’entraîner les jeunes vers un foyer de Torah afin de leur donner des réponses concrètes à leurs questions brûlantes selon l’enseignement du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. Mais aussi pour les réjouir par des chants, des danses, leur ouvrir les pages des Igueroth Kodech. Bien sûr, sans oublier un bon repas chaud et ambiance de Guéoula. Ce jeudi soir à la veille du 9 Kislev avec le Rav Lévi Its’hak Guinsburg ! Merkaz Machia’h & Guéoula - 8 Re’hov Yaavets au centre de Jérusalem à 21h30. (GN)
Le pilote et général Ran Peker chez le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h
Chabbat dernier, le général Ran Peker a quitté ce monde. Un intrépide officier de l’armée de l’air qui a défié les ordres pour mener à bien des opérations de grande envergure notamment contre l’aviation égyptienne pendant la guerre des six jours. Il décrit les opérations aériennes miraculeuses mais surtout son entretien privé avec le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. Un grand moment à voir en vidéo sur le site viveleroi770.com. (GN)
Jérusalem - Har ‘Homa : Tous à la pizzéria !
Jeudi soir dernier à l’occasion de Roch ‘Hodech Kislev, s’est ouvert le « Farbrenguen » pour les ados à la mémoire du jeune Yossef Its’hak Ben Moché. Les jeunes écoutent des histoires des Tsaddikim, des chants ‘hassidiques et ont droit à une bonne pizza (Cacher LaMéadrine). Lors du Chabbat qui en suivit, les ados, dont certains francophones se sont réunis au « Beit Machia’h pour la jeunesse » au 4, Re’hov Chmouel Meïr dans la joie de la Guéoula et ont goûté à l’excellent « Choulent » de la famille du Chalia’h Rav Chlomo Yossef Tsion. Le Farbrenguen à l’occasion du 9 Kislev sera jeudi soir à la Pizzeria au dessus du Super Noa’h dans la rue Moché Kalfon à 19h00. (GN) Au nom de Yossef Its’hak Ben Moché
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Petites Annonces
Jérusalem Cours de Torah en français Centre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h & Guéoula. 8, rue Yaavets. Cours pour les non-Juifs sur les sept lois Noa’hides. Infos 053-2770419
Beit Machia’h à Har ‘Homa pour les jeunes Cours tous les jours en hébreu. Taharat HaMichpa’ha pour les femmes. 4, Re’hov Chmouel Méïr. Infos : 054-4449770 Nathanya Mardi, matinée d’étude : Dvar Mal’hout avec Anaël Corda, psychologie Juive avec Danielle Pougatch Jeudi matin de 10h00 à 11h30, cours sur les discours du Rabbi Chalom Dov Ber de Loubavitch (Emche’h Aïne Beth) par le Rav Yaacov Corda. Pour plus d’infos : 050-9157707 Cours pour femmes à Nathanya Par Michèle Zis : Sur le Tanya, la ‘Hassidout ‘Habad et les discours du Rabbi (Machia’h & Guéoula) Infos : 054-7687709
Pour un partenariat avec la Newsletter de la Guéoula, Rav Its’hak Pachter au 050-9122770 Pour recevoir la Newsletter envoyez votre email par whatsapp composez le 058-4770055 La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme du jeune Yossef It’hak Ben Moché La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Julia Pessa’h Benchoam Bat Elie L E
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Pour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès Sarah, Line Bat Mercedès Sarah, Michaël Ben Mercedès Sarah, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval. Pour la bonne santé de: Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine, Sylvia Hassiba Bat Nissim et Yona Ben Sarah
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Horaires de Chabbat ________________
Chabbat Vayetsé : Jérusalem : 16h00 - Sortie : 17h15 Tel Aviv : 16h14 - Sortie : 17h16 ‘Haïfa : 16h04 - Sortie : 17h14