Vu Bien Vu mag n°13

janvier février 2012

n°13

DOSSIER : LA NOUVELLE VIE DE NOS DECHETS L’architecture bioclimatique dans les écoles de Pau De la Dordogne aux Landes, quels oiseaux survolent notre région ?

L’érosion des côtes médocaines

presse gratuite

donneurs de sang x u a é v r e s ré Parking

Affiche generique 120 X 176 - Campagne jeunes EFS - V01 - 03/2011 - thalamus-communication.fr - Credits photos : Gettyimages / istockphoto

S U L P T S ON E QU’ AMiS, urs e n n o d t s e On de sang : ))

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facebook.com/EtablissementFrançaisduSang

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EFS SITE DE BORDEAUX PLACE AMELIE-RABA-LEON B.P. 24 - 33035 BORDEAUX CEDEX www.dondusang.net

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Nouveaux horaires de 10h à 16h45 le vendredi de 8h à 17h et sur rendez-vous

0 800 744 100

Édito En 2010, en région Aquitaine, ce sont plus de 154 300 tonnes d’éléments ménagers qui ont été recyclées soit l’équivalent de 49,6 kg par habitant. En un an, la région a connu une augmentation significative, avec une progression de 4% des tonnages.

Ainsi, en 2010 grâce à leur tri les habitants d’Aquitaine ont permis de recycler 11 672 tonnes de bouteilles et de flacons en plastique, 14 891 tonnes d’acier et 019 tonnes d’aluminium, 27 108 tonnes de papiers / cartons, 99 685 tonnes de bouteilles/bocaux en verre.

Bien que ces résultats soient supérieurs à la moyenne nationale (47,5 kg par an et par habitant), tous les Aquitains doivent continuer à se mobiliser et trier chaque jour pour recycler leurs emballages. Un geste quotidien qui permet de préserver l’environnement, nos ressources naturelles et accélérer ainsi la transition vers la société du recyclage !

Les 154 374 tonnes d’emballages recyclés par les Aquitains en 2010 ont permis de fabriquer de nouveaux objets comme par exemple l’équivalent de plus de 285 000 chariots de supermarché et 300 000 vélos, de près de 416 millions de boîtes à œufs en carton, 10,5 millions de rouleaux de papier cadeau, 6 millions de couettes et près de 23 800 bancs publics, plus de 213 millions de bouteilles en verre.

Vu Bien Vu®, Le Magazine du Développement durable en Aquitaine Édité par : ÉDIR Immeuble le France 9, rue Montgolfier - 33700 Mérignac Tél : 05 57 81 70 77 / edir-regie@wanadoo.fr www.edir.fr Directeur de publication : Jean-Paul Benedetti

Publicité :

Alexandre Viel (a.viel@vubienvu.fr) Conception, impression, publicité

et distribution : ÉDIR.

Dépôt légal : à parution

Ne pas jeter sur la voie publique.

Ont collaboré à ce numéro : Marie Sanders, les associations : Bacalan Tennis club, CPIE Médoc et Littoral Basque, D'éco solidaire, Ecocène, Enrgéthic, Grenelle Terre, Jardins d'aujourd'hui, LPO, Méduli Nature, Microrécup, MPS, Récup'r, Taca, Terre

et Océan, Vélo-Cité ; Nous remercions l'ensemble de nos

annonceurs pour leur confiance.

Vu Bien Vu®, Le Magazine du

Développement durable en Aquitaine sont des marques déposées de ÉDIR. Toutes reproductions même partielles sont interdites sans autorisation de l’éditeur.

L’éditeur ne peut être tenu responsable du contenu des annonces publicitaires et

textes publiés dans le numéro.

Crédit photos : Fotolia, CPIE, Vélo Cité, LPO, Mairie du Bouscat, Observatoire Côte Atlantique, Méduli Nature, Sud Oued, x.

Toute l'équipe de VU BIEN VU présente à ses lecteurs et ses annonceurs ses meilleurs vœux pour 2012.

Sommaire

Réduction des déchets p 4 p 6 p 7 p 8 p 10 p 11

Nos déchets débordent de valeurs La nouvelle vie de notre matériel informatique Dis, c'est quoi une Ressourcerie ?

Les déchets sur une manifestation sportive ou culturelle ?

Valoriser les déchets des entreprises Et moi, j'en fais quoi de mes épluchures ?

Bien-être p 12

Gérer les états de déprime et d'anxiété passagers

Environnement p 18 p 19 p 20 p 22 p 24 p 28

Le Grand Revirement : des poids-lourds aux poireaux !

Les animaux de notre région sont-ils tous communs ?

Une campagne contre la navigation en eaux troubles…

Du sable qui disparait et des plages qui rétrécissent Changement climatique global et adaptation locale Agenda 21 local

Éco-habitat p 29

l’architecture bioclimatique

Éco-mobilité p 30

Quand faire une route calme la circulation

Réduction des déchets

Nos déchets débordent de valeurs Alors que depuis plusieurs générations la consommation n’a eu de cesse d’augmenter en volume et en matières, une prise de conscience se fait jour, incitant à réfléchir à d’autres modèles de production et à des comportements d’achats plus respectueux de l’environnement ! C’est ainsi que depuis 10 ans, des initiatives émergent dans toute la France sous le nom de Recyclerie. Les exemplarités se mettent en place afin que les volumes de déchets enfouis ou brûlés tendent à se transformer en ressources.

La Recyclerie créative version 2011 est une écostructure qui s’inscrit dans le champ de l’économie sociale et solidaire et le développement durable. Elle est sur son territoire, un des leviers d’action pour la réduction des déchets encombrants par le réemploi et la réparation. Elle est à la fois un centre de récupération, de valorisation, de revente de déchets et d’éducation à l’environnement. Au quotidien, elle donne la priorité à la Réduction, au Réemploi puis au Recyclage des déchets en sensibilisant son public à l’acquisition de comportements respectueux de l’environnement.

Acteur du développement local, elle tisse de nombreux partenariats culturels et interprofessionnels, crée des emplois locaux socialement utiles, privilégie le service à la population en étant très attentive à la qualification et à l’épanouissement de ses salariés.

Fondé sur ces principes, l'Atelier d’éco Solidaire exerce son activité sur Bordeaux, afin de s’engager dans les 4 fonctions fondatrices : collecter, valoriser, vendre, sensibiliser. Au cœur d’un quartier, la Recyclerie créative anime du lien social intergénérationnel à travers des ateliers publics de valorisation et de réparation. Elle permet la mutualisation de projets culturels pour mener des actions de sensibilisation. Elle participe à proposer des solutions d’aménagements aux acteurs locaux.

Après 8 mois d’implantation au cœur du quartier du Grand Parc, l’association a déjà réalisé un aménagement au Centre d’animation, prépare un Jardin surélevé à l’Ephade Maryse Bastié, s’implique dans le projet du Carnaval d’avril 2012, collabore avec 4 jeunes en service civique volontaire afin d’élaborer des solutions pour mieux gérer les encombrants ; elle s’apprête à installer une Boutique d’éco Solidaire pour donner une seconde vie à du mobilier et objets collectés dans le quartier. 5 emplois ont été créés pour répondre à l’activité et 2 nouveaux sont envisagés à l’ouverture de la boutique. Un grand projet qui fait suite à la réussite de l’action qui a permis de collecter 10 tonnes en avril à la déchèterie, suivi de 24 ateliers de valorisation grand public, auxquels s’est ajouté le travail de 50 artistes/créateurs, pour une grande exposition en novembre dernier, pendant la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, démontrant le potentiel de créativité pouvant être développé avec les déchets encombrants. Une mobilisation citoyenne au bénéfice de l'environnement : donnant une seconde vie à des objets et mobiliers destinés à la destruction, expérimentant des potentiels de réduction des déchets enfouis ou brûlés, générant ainsi des revenus profitables à une économie sociale et solidaire.¶

L’Atelier d’éco Solidaire est une association (33) qui exerce son activité sur Bordeaux, afin de s’engager dans 4 fonctions : collecter, valoriser, vendre, sensibiliser.

ATELIER D’éco SOLIDAIRE

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Fabrice Kaïd contact@atelierdecosolidaire.com www.atelierdecosolidaire.com

ÉCO-CONSTRUCTION - Maisons ossature bois - Charpente traditionnelle - Matériaux et isolants naturels - Bois de pays - Label éco-artisan Feebat - Maisons BBC et passives

6 hameau de Bédéra - 33480 Avensan Tél. / fax : 05 56 58 17 09 - scop.naturebois@free.fr

www.naturebois.fr

Réduction des déchets

La nouvelle vie

de notre matériel informatique En 2010, les déchets d'équipements électriques et électroniques pour le département de la Dordogne étaient de l'ordre de 6kg / an / habitant. Microrécup a ainsi collecté et traité pour l'année 2011 environ 160 tonnes de D3E de catégorie 3 (matériel informatique) :

• 40 tonnes d'écran CRT redirigées vers une filière de retraitement en Aquitaine.

• 110 tonnes de matière première recyclable démantelées en atelier.

• 8 tonnes d'unités centrales que nous avons reconditionné, afin d'être revendu ou valorisé pour pièces.

• 2 tonnes de pièces détachées conservées pour réparation.

L'activité d’un atelier de récupération informatique consiste à valoriser, par le réemploi, la récupération et le recyclage de matériel informatique dont la vocation préalable était d'être jetée (cette matière première se trouve autour du monde de l'entreprise publique et/ou privée, ainsi que des particuliers). Il se compose de différents pôles :

• Le pôle valorisation par réemploi et réutilisation : après réception du matériel informatique, un premier tri permet d'écarter les appareils détériorés et/ou vétustes. Les appareils en bon état apparents sont testés, s'ils ne fonctionnement pas, nous recherchons l'origine de la défaillance et procédons à leurs remises en état (changement de pièces, réinstallation

de système d'exploitation,..) afin qu'ils puissent être mis en vente via notre boutique. Nous effectuons également du dépannage et de la maintenance. Les produits sont revendus à bas prix afin que les personnes ayant de modestes revenus puissent acquérir du matériel informatique d'occasion performant, que nous garantissons six mois.

• Le pôle démantèlement et valorisation matières quant à lui, nous permet de récupérer les pièces détachées nécessaires en vue de réparations futures et de confirmer notre engagement dans une démarche de développement durable inscrite dans le programme de réduction des déchets d'équipements électriques et électroniques (D3E). Les appareils ne pouvant faire l'objet de réemploi sont entièrement démontés et deviennent des fractions valorisables.

• Ces fractions (carcasse métallique, plastique, lecteur, cuivre, aluminium, pile, disque dur, carte mère..) sont dépolluées par nos soins et revendues à un récupérateur de l'agglomération, et sont destinées à être réintroduites dans le processus de fabrication de matière première.

Régie par la loi 1901, les associations d'insertion ayant pour activité le réemploi d'objets ou de matériel, ont besoin d'approvisionnement en matériel usagé, sans lequel, elles ne pourraient garantir la pérennité de leur activité à finalité sociale.........

Microrecup est une des actions de l'association A.P.A.R.E (Association Périgourdine d'Action et de Recherche sur l'Exclusion), (24). Elle s’occupe de la collecte, du démantèlement et le tri sélectif des déchets informatiques

MICRORECUP

Alors n'oubliez pas ….. JETEZ UTILE.¶

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Serge KOLENDA 05 53 02 65 07 - microrecup@apare.fr www.microrecup.fr

Réduction des déchets

Dis, c'est quoi une Ressourcerie ?

Vous êtes déjà quelques uns, et nous espérons que vous serez de plus en plus nombreux, à avoir passé le seuil de la porte de notre atelier en posant cette question…

Les villes s´embellissent, les déchets sont enlevés à la nuit ou au matin par les éboueurs et envoyés à l´extérieur des murs… Autrefois ils étaient traités in situ par des petites gens. Mais eux aussi ont fini par être envoyés en dehors des murs de la ville. Les ressourceries et les gens qui y travaillent sont les héritiers de ces petites gens qui exerçaient tous les métiers de réparation et de valorisation : le travail de reprisage, de cordonnerie, de réparation des meubles, les bouquinistes, les chiffonniers, les ferrailleurs, les brocanteurs, les chineurs, les glaneurs… Autant de métiers dépréciés mais redevenus indispensables actuellement !

Les ressourceries (ou recycleries) ont pour but de les collecter et de trier les déchets pour les transformer en ressources. De réemployer ce qui peut l´être, en le revalorisant. Et de traiter comme il convient ce qui ne peut pas être réutilisé : envoi vers un organisme spécialisé de dépollution, enfouissement, incinération… D´un point de vue strictement économique la réparation et le réemploi sont rarement rentables (car l´économie ne prend pas en compte ni la qualité de vie, ni la dépollution, ni le bonheur des individus)… Mais si l´on considère tous les désagréments et les coûts sociaux et environnementaux de

notre mode de vie alors les ressourceries deviennent des acteurs rentables et même souhaitables pour les collectivités.

Une ressourcerie, c´est un endroit où théoriquement les objets de notre vie quotidienne trouvent une deuxième vie, en les réparant, en les réemployant pour faire d´autres objets ou bien simplement pour les redistribuer. Le but premier est d´arrêter de jeter et de gaspiller, de promouvoir le faire-soi-même et les pratiques de consommation vraiment soucieuses de l´environnement.

Mais ce n´est pas que cela. Notre cœur est grand mais notre atelier est petit, c´est pourquoi nous nous limitons pour l´instant à un atelier de vélos et à un atelier de couture. Il est possible de venir acheter des sacs en toile de récup´, des boucles d´oreilles en papier et des vélos d´occasion en acier robuste. Mais ce n´est pas tout, c´est aussi un lieu sociabilité pour apprendre et pour échanger, pour s'entre-aider et pour discuter. Des permanences sont organisées, les adhérents peuvent venir coudre leurs affaires, réaliser une trousse en tissu ou bien réparer leur bicyclette.

Ils sont encadrés et conseillés par des bénévoles ou par des salariés de l´association.¶

RECUP'R

Récup'R est une association (33) créée en 2008 par un collectif d'individus aux horizons variés, sensibilisés à la problématique des déchets et du recyclage.

Benjamin PICHOT 05 35 40 18 73 - contact@recupr.org www.recupr.org

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Réduction des déchets point tri " 3 jours sous l'arbre " Bruges 2010 centre de tri mobile de l'association Les Connexions sur le Reggae Sun Ska 2011

Comment gérer

les déchets sur une manifestation sportive ou culturelle ?

Une manifestation, par son fonctionnement, engendre un impact significatif sur l’environnement.

En moyenne, elle consomme plus de 100Kg de papier (2 arbres et 30000L d’eau), plus de 200 kWh d’énergie (3 ans d’éclairage avec une ampoule de 15W) et produit plus de 500Kg de déchets (1,5 fois la production annuelle d’une personne). Il est donc indispensable que les organisateurs d’évènements s’engagent dans une démarche éco-responsable, qu’ils évaluent leurs impacts et mettent en place des solutions afin d’y remédier. Une des premières actions mise en place est la gestion des déchets. Mais comment faire ?

Tout d’abord, il est nécessaire de réaliser une étude, qualitative et quantitative, des déchets produits sur l’évènement. Elle permettra de rechercher les filières de collecte, tri et valorisation adéquats existant sur le territoire et de mettre en place la meilleure gestion possible sur la manifestation.

Il convient ensuite de passer un partenariat avec la structure compétente en matière de collecte et de traitement des déchets sur le territoire. Cela permettra d’identifier les possibilités de tri et de valorisation (ex : si il n’existe pas de filière de compostage, ne pas utiliser de vaisselle compostable), de connaître les contraintes relatives au tri (nature des déchets acceptés, en sac ou non, taux de refus…) et de régler les questions relatives à l’enlèvement des déchets et au prêt éventuel de matériel.

Une fois le contact pris, les études réalisées, le matériel récupéré, il faut organiser la gestion des déchets sur l’évènement.

Il faut tout d’abord établir un code du tri (spécifique ou en fonction des couleurs communément utilisées sur le territoire) et le simplifier en fonction des résultats de l’étude relative aux déchets.

Il faut ensuite établir le dispositif de tri sur le site de la manifestation. Pour cela, il faut mettre en place des « points tri », en nombre suffisant afin que le public puisse trier les déchets qu’il produit. Ces points tri doivent avoir une signalétique claire.

Il est indispensable de prévoir une équipe formée afin de gérer le dispositif : tournées régulières, vérification du tri, conseils, animation… cette équipe va pouvoir stocker les déchets dans des zones de stockage à l’écart du public (dans des bacs ou des bennes) en attendant leur collecte.

Enfin, il faut que chaque équipe d’organisation soit formée au tri des déchets.

Tout cela concerne donc la gestion des déchets produits mais la première solution à mettre en place doit rester la prévention et la réduction des déchets : prévention auprès du public, mise en place d’actions limitant la production de déchets comme le gros conditionnement des produits ou encore l’utilisation de vaisselle réutilisable. En effet, le meilleur déchet est toujours celui qu’on ne produit pas.¶

Meduli nature est une association (33) qui a pour objectif principal de sensibiliser et d'informer le maximum de citoyens sur les grandes problématiques environnementales. Ses actions visent principalement le Médoc, territoire sur lequel il est nécessaire de développer la participation du public.

Meduli Nature

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Samuel Moktar 05 56 05 58 45 www.medulinature.org

Réduction des déchets

Valoriser les déchets des entreprises On parle beaucoup du recyclage des emballages ménagers… mais qu’en est-il des déchets produits par les entreprises ?

Les déchets des entreprises représentent des volumes bien supérieurs à ceux produits par les ménages. Si l’on se base sur les chiffres de l’ADEME pour l’année 2006, 868 millions de tonnes de déchets ont été produites en France. Qui en sont les plus gros producteurs ? Les exploitations agricoles et sylvicoles arrivent en première position (374 MT), suivies de près par les entreprises du bâtiment et des travaux publics (359 MT) et loin devant les autres entreprises, toutes catégories confondues (90 MT). Les ménages n’ont produit, cette année-là, « que » 31 millions de tonnes de déchets.

Le Code de l’Environnement stipule que chaque entreprise est responsable de la gestion des déchets qu’elle produit, jusqu’à leur valorisation ou leur élimination finale (Article L 541-2). Le producteur de déchets est tenu d'assurer ou de faire assurer cette gestion dans le respect de la réglementation et dans des conditions propres à éviter tout effet nocif sur l'environnement. Il doit vérifier que le prestataire à qui il remet ses déchets est autorisé à les prendre en charge : celui-ci a le statut d’installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE).

Les entreprises, les artisans… vont, à l’image des ménages, faire le tri de leurs déchets dans des bennes (ou des conteneurs spéciaux pour les matières en vrac)

réservées à cet effet : emballages, chutes de production, produits présentant des défauts de fabrication, déchets divers… ferrailles, palettes, cartons, films plastique, solvants souillés… Ils font appel à des prestataires qui collectent ces bennes ou ces bidons et les transportent jusqu’à une unité de recyclage pour les traiter. Là, les matières sont triées selon leur nature, puis traitées (les métaux et les déchets de bois sont broyés, les solvants distillés…) ou simplement conditionnées (les films plastique et les cartons sont mis en balles). Ces nouvelles matières premières sont ensuite fournies aux industries (métallurgie, plasturgie, papeterie, chimie cosmétique et pharmaceutique…). Aujourd’hui, 50% des matières premières utilisées par les industries en France sont issues du recyclage !

Une cinquantaine de ces entreprises de recyclage sont présentes sur le territoire aquitain. Les plus emblématiques sont IPAQ pour le recyclage du verre, Decons pour les métaux ferreux, non ferreux et les véhicules hors d’usage, Pena Environnement pour la production de compost et de combustible de substitution, Séosse pour la valorisation des déchets de bois, Paprec pour le recyclage des déchets dangereux comme les piles, les ampoules et les néons… Autant d’entreprises locales qui contribuent à la protection de notre environnement.¶

La MPS Aquitaine propose des formations aux métiers de l’environnement du CAP à Bac+4 : découverte des métiers, recyclage, management des risques industriels, développement durable.

MPS Aquitaine

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Emilie MARTIN 05 56 77 81 59 - e.martin@mps-aquitaine.org www.developpementdurable.eu.com

Réduction des déchets

Et moi,

j'en fais quoi de mes épluchures ?

Valoriser ses résidus de cuisine, rien de plus simple.... une poule, un chien, un composteur ! Très bien, mais cela demande un peu d'espace, et franchement, dans un appartement, j'ai beau être motivé, je ne vois pas de solutions. Pourtant j'apprécierai aussi de ne pas gérer des poubelles malodorantes où pourrissent les épluchures de mes légumes. Et puis mes plantes vertes ont droit à du compost de qualité. Alors ? Et bien vermicompostez !

Un simple bac, un peu de carton, du papier, un peu d'attention, et quelques vers, voilà la formule du compostage d'appartement. Les vers eisenia sont capables d'avaler dans la journée la moitié de leur poids en nourriture. Discrets - pas de bruit, jamais de scandales ni d'irruptions intempestives - et efficaces, ils ont seulement besoin d'un bac pour vivre et de vos déchets pour se nourrir.

Un vermicomposteur se compose d'un bac principal opaque troué dans le fond, d'un système pour récupérer l'eau excédentaire et d'un couvercle aéré.

Certains modèles commerciaux sont munis d'un robinet et de trois bacs superposés. La partie inférieure (avec le robinet) stocke les écoulements et permet de récupérer un « jus » fertilisant. Au-dessus est placé un bac pour les vers dans lequel vous déversez la nourriture. Il est possible de superposer plusieurs bacs. Les vers migrent alors progressivement vers le haut au fur et à mesure que la nourriture est digérée, abandonnant le bac le plus bas plein d'un vermicompost prêt à être récolté. Deux ou trois bacs permettent d'organiser une rotation, le système fonctionne ainsi EnRgéthic (24) et les Jardins d’Aujourd’hui (33) proposent des formations, des initiations et des ateliers de pédagogie à l’environnement à travers l’expérimentation du compostage et de techniques de jardinage éco-responsables.

en continu. La migration peut aussi se faire à l'horizontale : les vers passent alors d'un compartiment à l'autre. Mais attention, comme pour tout élevage, une phase d'apprentissage est indispensable : il faut en effet connaître les habitudes de vie de ces petites bêtes afin d'obtenir un compost de grande qualité.

Si toutefois vous n’êtes pas convaincu par ce système, vous avez toujours la possibilité de vous renseigner.

Il existe près de chez vous, dans les jardins publics ou en pied d'immeuble, des composteurs collectifs.

Véritables lieux d'échange et de convivialité, ils vous permettent de déverser vos résidus dans un composteur.

A Bordeaux, sur la résidence du port de la Lune, une aire de compostage collectif vient d’ouvrir. Plus de 60 familles volontaires y participent. Elles sont soutenues dans leur démarche par des guides composteurs formés au compostage. Depuis 2008, EnRgethic et Les jardins d'aujourd'hui, ont formé plus de 500 guides sur le territoire girondin. Ensemble, ils participent à la diffusion de ce savoir et proposent à chacun une solution adaptée.¶

Les jardins d'aujourd'hui / EnRgéthic Emeric DELANCHY / Pascal MARTIN ajardinsda@numericable.fr / contact@enrgethic.com www.enrgethic.com

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Bien-être

Gérer les états

de déprime et d'anxiété passagers

La saison hivernale de part la réduction du temps de luminosité, la reprise du travail depuis les vacances d'été et l'approche des fêtes de famille peuvent nous faire basculer dans des états de fatigue physique et psychique. Bien souvent nous nous inquiétons ou nous nous agaçons de cet état d'humeur négatif. Or en nous en inquiétant nous aggravons le mal être et nous nous replions, ce qui nous écarte de la possibilité d'avoir d'autres sensations. La première étape va donc être de l'accepter, d'y voir une réaction de notre organisme. Il faudra ensuite se relancer dans des activités pour éviter le cercle vicieux L'acceptation des états d'âme négatifs est une étape essentielle au mieux être psychologique. L'acceptation n'est pas la résignation mais la conscience que nous vivons des états d'humeur négatifs comme des positifs et que nous ne pouvons pas les supprimer systématiquement. Un état d'humeur peut avoir lieu face à un évènement et/ou face à des idées qui nous traversent l'esprit. Quand vous venez de rire de quelque chose vous allez garder pendant quelques minutes voire la journée une sensation de joie indépendamment des autres évènements que vous pouvez traverser. Il en est de même des humeurs négatives, elles peuvent nous accompagner un petit moment. Si on l'accepte sans jugement on ne rajoute pas des couches et on ne maintient pas l'humeur. Mais nous ne pouvons pas plus supprimer les émotions négatives que celles positives.

Par ailleurs, il est important de maintenir les activités qui pourraient vous plaire: le sport, les sorties, les occupations créatives... Même si l'envie n'est pas là il faut agir pour la réveiller au contact de ces activités et des personnes que nous aimons côtoyer.

Si vous n'avez pas le moral et qu'il n'y a pas eu de réels éléments en cause, ne jugez pas votre vie. Il est en effet tentant au moment de la nouvelle année de faire le bilan de sa situation professionnelle, familiale, de son âge... Or, si l'humeur est négative votre jugement va être faussé et ainsi vous conduire à des décisions qui ne sont pas nécessairement les plus justes. Prenez le temps de vous sentir mieux pour avoir du recul et une meilleure évaluation de la situation et des décisions à prendre.

Identifier les objets de rumination pour quitter le brouillard psychique provoqué par ces idées incessantes et mal définies.

Renforcer et entretenir le positif : prendre un petit carnet tous les soirs et noter trois éléments de votre journée qui ont été agréables. Cela peut être de toutes petites choses (la douche, un repas, le sourire de quelqu'un, le soleil qui brille, un petit achat...), comme des moments plus exceptionnels (une réussite, une bonne surprise, un évènement particulier...). Le principal est d'accueillir toutes les choses positives que vous laissez peut être trop facilement filer ou que vous banalisez, pour les revivre et ainsi mieux les encrer en vous. ¶ Marie SANDERS 09 50 03 70 79 - psychologue.sanders@gmail.com www.psychologue-bordeaux-tecc.fr

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“Quand les animaux viennent chez vous”

la

mobile La première ferme itinérante pédago-gériatrique en Aquitaine

La Ferme Mobile® Jérôme BEYAERT Tél : 06.80.94.54.02 www.fermemobile.fr j.beyaert@fermemobile.fr

Euronature Institut de Formation de la Naturopathie Fondé en 1983, Euronature dispense un enseignement professionnel adapté aux personnes désireuses d’apprendre un métier dans le secteur du bien être et de la relation d’aide.

A Biarritz, en week end sur 3 ans A Toulouse en semaine sur 1 an Co fondateur et membre de la Fédération Française de Naturopathie (FENAHMAN) depuis 1985 seule organisation nationale organisant la profession, son expérience, son équipe pédagogique de haut niveau font de l’Institut EURONATURE une école incontournable.

Visiter note site : www.euronature.fr Mail : euronature1@wanadoo.fr Tél. : 01 48 44 89 75

Initiatives durables Le

Bacalan Tennis Club

Implanté depuis 2008 sur le stade Charles Martin, au cœur du quartier de Bacalan, le Bacalan Tennis Club est un club de tennis atypique tant dans ses objectifs que dans son fonctionnement.

L’idée principale est de permettre à tout un chacun, enfant comme adulte, de découvrir, pratiquer, voire se perfectionner dans la pratique du tennis, sport dont le Bacalan Tennis Club tend à démocratiser l’image. Quartier populaire par excellence, Bacalan était le quartier idéal pour implanter un club de tennis comme le nôtre, d’autant plus que ce quartier bénéficie d’un tissu associatif assez conséquent, ce qui permet, via la pratique du tennis et un travail en commun avec les structures associatives, de créer du lien et de la cohésion sociale dans un quartier longtemps oublié mais désormais en pleine mutation, ce qui ne l’empêche pas de conserver ses particularités et notamment ce formidable esprit de quartier qui fait de Bacalan une ville dans la ville ! Une large majorité de nos jeunes de moins de 18 ans sont désormais classés, et deux d’entre eux émargent même en 3ème série ! En 2010, nous avons élaboré un programme de sorties et d’activités assez complet, puisque nous avons pu emmener les enfants assister aux finales de grands

Les jeunes du BTC à New-York - avril 2011

tournois comme les « Petits As » à Tarbes, ou encore un groupe de 15 jeunes jouer sur les cours de Flushing Meadows à New-York. Les jeunes mettent en place tous les ans une manifestation sportive de grande envergure, baptisée « Bacalan Fête le Sport », Cette fête annuelle est devenue un grand rassemblement au fil des années. En 2012 nous comptons mettre en place, outre la 3ème édition de notre journée multisports le 2 juin, la « 1ère Nuit du Tennis » les 23 et 24 juin, manifestation pensée, construite, structurée et mise en place par les jeunes du club ! Tous ces projets ne pourraient pas voir le jour sans l’appui de nos partenaires qu’ils soient associatifs, institutionnels ou privés (Lyonnaise des Eaux…). Malheureusement, depuis l’incendie et la perte de notre local (dont la vocation était bien plus qu’un clubhouse conventionnel puisqu’il servait aussi de plate-forme de discussion, d’échanges, de rencontres entre les familles et les jeunes du quartier) et de notre matériel, nous rencontrons nombre de problèmes qui ralentissent un peu notre action. Nous souhaitons aujourd’hui lancer un appel à destination d’autres partenaires qui souhaiteraient attacher leur nom à une aventure extraordinaire, un projet d’avenir et l’unique lieu de pratique du tennis pour les habitants, de plus en plus nombreux, du quartier de Bacalan. ¶

Bacalan Tennis Club est une association (33) indépendante depuis décembre 2009. Elle comptait comptait 27 licenciés en 2009, 113 en 2010, et plus de 70 licenciés depuis le début de la saison 2011.

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Bacalan Tennis Club Thierry LOUBIERE bacalantennis@free.fr

e écologique Le salon de la vi

Biarritz

à la halle d’Iraty

du 27 au 29 janvier 2012

de 10h à 19h.

Eco'vie est signataire de la charte éthique des foires et salons écologiques biologiques et alternatifs (autres salons signataires: Asphodèle, Biocybèle, Biozone, Foire Eco-bio d’Alsace, Prairial, Primevère et Valériane). Ce salon pratique donc une sélection très rigoureuse des exposants et intègre la dimension écologique dans son organisation générale, dans sa communication, dans son éthique.

Biarritz

Halle d’Iraty

Ce salon s’organisera autour de 5 pôles d’exposition : éco-habitat, alimentation bio, santé et bien-être, développement durable, et loisirs verts, pour regrouper au total plus de 150 exposants.

L’habitat sain à l’honneur

Du 27 au 29 Janvier 2012

Durant 3 jours, des professionnels auront le plaisir de vous faire découvrir toutes les solutions d’écoconstruction au travers de stands, d’animations et de conférences, et ce, afin de bénéficier d’un habitat En Partenariat avec plus sain et plus naturel afin qu'il soit plus économe et plus respectueux de l'environnement : matériaux VU BIEN VU de construction sains, récupération d’eaux de pluie, géothermie, poêles à bois, matériaux isolants, solaire, traitement de l'eau, ventilations, constructeurs de maisons BBC, bureaux d’études thermiques et énergies renouvelables, etc. Vous les retrouverez tous dès l’entrée du Hall principal du salon. ®

Le magazine du développement durable en Aquitaine

Une alimentation meilleure pour la santé

Egalement cette année la part belle sera faite aux vins bio, avec la présence encore plus importante de grands producteurs de vin bio de tout l'Aquitaine et d'ailleurs. Venez déguster des produits de qualité que vous n’avez pas l’habitude de trouver dans vos magasins habituels et surtout n’oubliez pas vos paniers !

Retrouvez aussi Eco'vie à Bordeaux, Hangar 14, du 13 au 15 avril 2012 Un salon ludique

La portée pédagogique du salon reste une priorité avec de nombreux ateliers et conférences. Durant tout le week-end les enfants comme les grands pourront aller à la découverte de la faune, comprendre comment fabriquer des briques en terre crue, se sensibiliser avec le respect de l’environnement, apprendre à construire des produits d’entretien et produits de beauté naturels ou se familiariser avec les énergies renouvelables sous forme d’expériences ludiques...

Entrée 5 €, tarifs réduits à 3 € sur le site Internet.

Gratuit pour les Séniors le vendredi. Conférences samedi et dimanche.

Restauration et buvette bio sur place.

Covoiturage et horaires de bus sur le site du salon.

Retrouvez tous les renseignements, le programme complet et la liste des exposants sur

www.salonecovie.com.

Retrouvez-les sur le Salon Eco'Vie

« La Pierre d’Eau vive » Procédé naturel de bio-dynamisation de l’eau

Il suffit d’observer la nature pour qu’elle nous apporte tous ses bienfaits Venez découvrir nos produits et profitez de nos promotions au salon Eco’vie.

Pensez à offrir une Pierre d’Eau vive pour le bien-être de vos proches et de vos amis.

SARL PIERRE D’EAU VIVE

Maison le Jugla – 64390 SAUVETERRE DE BEARN

Tel : 05 59 69 24 59 / 06 24 33 68 66 Email : pierre-eau-vive@wanadoo.fr www.pierre-eau-vive.com

Environnement

Le Grand Revirement : des poids-lourds aux poireaux !

La crise a eu du bon. A Bordeaux, elle aura eu le mérite de mettre fin au projet hasardeux d’un grand contournement routier de l’agglomération.

Ce dossier, serpent de mer de multiples délibérations dans le passé, devait, on s’en souvient, éviter la rocade aux poids lourds espagnols en transit pour les marchés du nord ainsi qu’aux touristes scandinaves désireux de joindre en un temps record les plages de sables blancs de l’Andalousie. Le tout sans que jamais les décideurs ne se soient posé la question d’éventuelles retombées positives pour la CUB. La boucle devait tracer sa route au sud à partir de Belin-Beliet, à travers pinèdes et landes pour couper les routes d’Arcachon, du Cap-Ferret et du Médoc, et venir se raccrocher à l’autoroute A10 au Nord de l’ag- glomération après avoir franchi l’estuaire sur un nouveau et somptueux pont suspendu. Autant dire un rêve de bétonneurs d’autrefois en forme de chimère de plus en plus marquée.

La crise ayant fort heureusement mis le budget de l’Etat devant des principes de réalité financière, Paris s’est désengagé et les édiles bordelais ne pouvant plus compter sur Bruxelles non plus pour boucler un budget désormais démesuré, ont sagement commencé à douter de la faisabilité de l’affaire.

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, dès le 10 juillet 2012, une délibération complémentaire de la CUB permettait de réserver l’espace préempté pour la grande boucle afin d’y développer un tout autre usage : une ceinture verte où se concentreraient, sur la centaine de kilomètres que comptait le tracé, une bonne cinquantaine d’entreprises de maraîchage.

Depuis, l’idée a fait son chemin : il s’agit tout d’abord de retrouver une tradition qui, sur le quadrant Nord Ouest de l’agglomération a toujours fait de Bruges, d’Eysines, de Macau et de plusieurs autres communes, un lieu privilégié de cette activité grâce notamment à la présence de nombreuses jalles irriguant naturellement les champs. Et le consommateur change et les AMAP et autres lieux de proximité sont complètement débordés. Il est temps que le politique intervienne pour donner à cette nouvelle demande toute sa dimension. A la clé, plus de 3000 emplois créés, une production de qualité, issue de l’agriculture raisonnée et consommée à moins de 50 kilomètres des lieux de production. Enfin, on le comprendra, la ceinture verte s’avère être la meilleure arme contre l’étalement urbain et la spéculation foncière, en sanctuarisant cet espace réservé au ruban végétal.

Aujourd’hui, c’est chose faite : poireaux et autres radis consommés dans les cantines de nos écoles et dans les services de restauration de nos maisons de retraite porteront haut les couleurs des productions girondines.

Mieux encore : il se dit qu’un projet de partenariat avec les restaurateurs bordelais garantira au touriste venu visiter la cité classée au patrimoine mondial, de manger bio et local. Une première en matière de tourisme responsable !¶ VELORUTION CLIMATIQUE, le déclic !

extraits de l'article tiré de Sud Oued édition du samedi 24 septembre 2016 Une image du passé !!!

TACA

Taca est une association (33) qui a pour but de regrouper le plus grand nombre de citoyens pour agir contre le réchauffement climatique

Jean SIREYJOL jsireyjol@yahoo.fr http://taca.asso.fr

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Environnement

Les animaux

de notre région sont-ils tous communs ?

Il est des oiseaux comme du reste de la faune. Il y a ceux que l'on voit passer dans les documentaires. Ils éveillent naturellement l'intérêt car ils sont beaux, ils sont rares et vivent dans de lointaines contrées dans lesquelles on sait que jamais on ne s'aventurera. Dès lors ces animaux imposent un certain respect, et l'on se réjouit de voir tel programme de réintroduction de la tortue des Galapagos faire ses preuves, tel marais d'Afrique enfin préservé, ou l'on se désole dans tel autre pays de la destruction d'une espèce, sans pour autant savoir exactement où l'on se situe, nous, au milieu de tout cela.

Et puis il y a toute cette faune qui vit là, autour de nous. Elle a beau être très riche, elle est bien souvent méconnue, si ce n'est les quelques espèces d'oiseaux qui viennent chaque hiver fréquenter les mangeoires installées à leur intention.

Pourtant l'Aquitaine regorge de très nombreuses espèces, qu'il s'agisse d'oiseaux, de mammifères, de reptiles, amphibiens ou autres insectes, qui font la fierté des naturalistes et pour lesquels, disons-le, la France et la région elle-même ont parfois une responsabilité très forte pour leur préservation.

C'est que l'Aquitaine dispose d'une grande diversité de milieux dont la flore et la faune ont évolué pour survivre et s'adapter millénaire après millénaire à des conditions sans cesse changeantes.

Si l'on voulait en faire un petit tour, pour le plaisir des yeux et celui de mieux connaître la nature qui nous entoure, on pourrait commencer par aller marcher au mois de juin parmi les grandes pelouses à molinies qui parsèment la lande. On y rencontrera le fadet des laîches. Ce papillon, dont la chenille se nourrit exclusivement ce cette molinie, ne fréquente plus en France que quelques parcelles dispersées dans les La LPO est une association de protection de la nature en France dont la vocation est de connaître, faire connaître et protéger la nature. Pour cela elle agit au quotidien au travers de programmes de suivi, des comptages, le recueil de données et un vaste programme d'animations.

pays de la Loire et dans les départements des Landes et de la Gironde, les seuls où les populations soient encore en bonne santé.

Au milieu de ces landes résident quelques vestiges de la dernière glaciation, de petites mares et étangs appelés à tord lagunes. Dépendantes de l'eau pour la reproduction, les libellules fréquentent assidûment ces plans d'eau. Avec plus de 60 espèces, l'Aquitaine accueille les deux tiers des espèces françaises, parmi lesquelles figurent les leucorrhines, rares et discrètes.

Si l'on s'intéressait aux plus gros animaux, on s'apercevrait que l'Aquitaine est encore l'un des derniers bastions de la cistude d'europe, que les populations de loutre y sont aussi en bonne santé, que l'élanion blanc y assied son installation.

Toute cette faune est là, accessible aux plus curieux, et jusque dans nos jardins.

La faune de notre région n'est pas réservée aux seuls spécialistes de l'environnement. Il appartient à chacun de s'y intéresser, pour la satisfaction de mieux la connaître ou seulement pour le simple et agréable plaisir de l'observer, mais aussi et surtout pour ne pas oublier que nous en sommes un peu responsables...¶

Ligue de Protection des Oiseaux

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Philippe Germain aquitaine@lpo.fr www.lpoaquitaine.org

Environnement

Une campagne

contre la navigation en eaux troubles…

Clapotis de l’eau sur la coque, souffle du vent dans le gréement… la navigation de plaisance permet le rapprochement entre le monde terrestre et le monde marin, vecteur de liberté et symbole de nature sauvage. Mais tout n’est pas bleu dans l’univers du nautisme, dès lors que l’on jette un œil sur les pratiques des usagers, les matériaux employés ou encore les rejets dans le milieu. En effet, si les progrès techniques ont fait des prouesses depuis les années 1960, ce fût malheureusement au détriment des considérations environnementales.

Les matériaux, synthétiques pour la plupart et dérivés du pétrole, dégagent des composés nocifs au moment de leur traitement, et représentent un vrai casse-tête lorsque le bateau arrive en fin de vie : la filière de recyclage est encore balbutiante. Ensuite, lors de l’utilisation du bateau, plusieurs sources de pollutions sont à dénombrer : les hydrocarbures, déversés dans l’eau au moment du plein, par échappement des moteurs, ou lors de la vidange des eaux de fond de cale, sont très nocifs pour la vie aquatique…et ceux qui s’en nourrissent ! Les eaux usées, provenant des WC ou du lavage (évier, douche, pont…) peuvent répandre des organismes pathogènes, et libèrent dans le milieu aquatique les détergents utilisés, dont l’impact est très négatif sur la faune et la flore. Souvent dénigrée, et à raison, la peinture anti-salissure, appliquée sur la coque des bateaux pour éviter que les algues et organismes marins ne la colonisent, est composée généralement de dérivés de cuivre, biocides et fongicides, nocifs pour toute la vie marine. Les autorités sont déjà intervenues à ce sujet pour interdire l’emploi du TBT, une substance très efficace, mais hautement toxique et à l’origine de malformations des organismes, dont ont été notamment victimes les huîtres du bassin d’Arcachon. L’ancrage, lorsqu’il

est effectué avec négligence, peut détériorer les fonds marins (on pense aux herbiers de zostères du bassin d’Arcachon) et participer à la prolifération d’espèces invasives. Enfin (mais est-il nécessaire de le répéter ?), les déchets jetés négligemment par-dessus bord ne disparaissent pas, ils deviennent juste invisibles. Ils perturbent alors l’écosystème marin, du fait de leur toxicité, et peuvent provoquer l’étouffement d’animaux qui les confondent avec des proies…

La liste est assez longue (et pourtant pas exhaustive !), mais le tableau n’est pas aussi noir qu’il n’y paraît. Nul n’est besoin de changer de loisir, mais plutôt de comportement : louer un bateau plutôt que d’en acheter un, équiper son réservoir d’un nable anti-débordement pour éviter le déversement d’hydrocarbures, utiliser les stations de pompages pour vidanger les fonds de cale et les cuves d’eaux usées, naviguer pour ne pas laisser le temps aux organismes de se fixer sur la coque, choisir une peinture anti-adhésive ou opter pour une place dans un port à sec…Les solutions existent, il reste à les découvrir. C’est le message de la campagne Echo-Gestes Aquitaine en créant un réseau de structures engagées en faveur de l’éco-navigation : http://echogestesaquitaine.blogspot.com¶

Le CPIE Médoc et le CPIE Littoral Basque, qui portent ensemble la campagne sur le littoral aquitain, sont deux associations de protection de l’environnement, s’impliquant dans le développement durable de leur territoire.

CPIE médoc / CPIE Littoral Basque

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Magali Duvacquier 05 56 09 65 57 / 05 59 20 37 20 www.curuma.org / www.cpie-littoral-basque.eu

LES TROPHÉES DE L'EAU 2012 u a e ' l à s è c c "* 'a é t "L i n a m u h ' l de l a t n e m a d n o f r le défendre u o p n o ti a est un droit tre imagin it appel à vo

l'eau A L'agence de

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7 DISCIPLINES ARTISTIQUES POUR VOUS EXPRIMER www.soifdecrea.fr Concours ouvert à tous du 13 décembre 2011 au 20 février 2012

*d'après la résolution de l’ONU de juillet 2010

Environnement

Du sable qui disparait et des plages qui rétrécissent

Les plages sableuses de la côte aquitaine subissent depuis plusieurs décennies une érosion intense. C’est le long des côtes girondines que « l’attaque » est la plus importante. (photo ci-contre : Soulac/Mer, @Observatoire Côte Aquitaine)

Pourtant leur rôle « protecteur » est essentiel sur ce type d’environnement, permettant de lutter contre les inondations des zones basses et marécageuses de l’arrière pays médocain.

Le littoral nord girondin offre actuellement la vision de plages « agressées » où le cordon dunaire est « amaigri », victime de l’assaut des vagues et de l’impact des tempêtes répétées ces dernières années.

Les sables, arrachés à la côte par le vent, les vagues, la houle et les marées sont entrainés par le courant côtier de la « dérive littorale ». C’est aujourd’hui entre 1 et 3 mètres en moyenne de plages sableuses girondines qui disparaissent chaque année.

Dans certains secteurs, l’érosion a pu atteindre et dépasser les 6 mètres par an, comme c’est le cas à l’Amélie (photo ci-dessous, @Terre et Océan), au sud de Soulac-sur-Mer où les rivages prennent des allures de falaises de sable.

En effet, ici, les grandes et belles dunes littorales, véritables barrières naturelles contre les agressions de l’océan et du vent, ont presque disparues.

Mission d’étude de l’Observatoire de la Côte Aquitaine : Le GIP Littoral Aquitain (Groupement d’Intérêt Public du Littoral Aquitain), représentant les élus et les collectivités territoriales concernées par le littoral, a confié à l’Observatoire de la Côte Aquitaine, une mission d’étude du phénomène de l’érosion côtière, avec pour objectif d’envisager l’évolution du littoral aux horizons 2020 et 2040.

La mission a été la suivante : - Evaluer le phénomène d’érosion à l’échelle régionale et à l’échelle locale sur trois sites tests (« Lacanau » dans le département de la Gironde, « Contis » dans le département des Landes et « Ciboure » dans le département des Pyrénées Atlantiques) pour les horizons 2020 et 2040 ; - Mettre à disposition les données concernant les dispositifs de protection existants ; - Apporter un appui technique.¶

Terre et Océan est une association (33) de médiation culturelle des sciences et de l'histoire des environements, qui sert d'interface entre le monde scientifique et le grand public

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Terre et Océan Bérengère CLAVE-PAPION 05 56 49 34 77 - contact@ocean.asso.fr www.ocean.asso.fr

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Soyez à l'heure !

Environnement

Changement climatique global et adaptation locale

Le changement climatique, lié aux Gaz à Effet de Serre (GES), est d’actualité. La planète se réchauffe avec pour conséquence une augmentation des évènements climatiques extrêmes (sécheresse, pluies intenses, inondations, canicules, tempêtes).

En Aquitaine, l’analyse des données de l’Association Climatologique de la Moyenne Garonne (ACMG) à Agen montre une hausse des températures moyennes de 1,5°C depuis les années 1970 avec un risque accru de canicules (2003). Pour l’instant, les précipitations annuelles, variables dans le temps et dans l’espace, restent suffisantes pour reconstituer les réserves en eau des sols et permettre le remplissage des lacs et des nappes.

Au-delà du réchauffement avéré et d’une variabilité accrue du climat, le risque de sécheresse et de stress hydrique peut entraîner une réduction de la biodiversité. De manière positive, le réchauffement permet de réduire les besoins de chauffage en hiver ; par contre, en été, les poussées chaudes provoquent un inconfort qui pousse à la « Clim » et à plus de consommation d’énergies fossiles.

La prise en compte du changement climatique est indispensable. S’il est essentiel, pour l’avenir, de réduire nos émissions de GES en maîtrisant nos consommations énergétiques, la conservation de notre qualité de vie passe par l’adaptation pour que nos territoires restent agréables à vivre et attractifs.

Le maintien du confort d’été est propice à la mise en œuvre de réflexions et d’actions. L’ACMG participe déjà à la sensibilisation des acteurs et élus locaux comme par exemple dans le cadre du CAUE 47, du PLU Durable de la CA d’Agen ou des Etats généraux de l’Agriculture du 47.

L’Association Climatologique de la Moyenne-Garonne et du Sud-Ouest (ACMG) propose aux agriculteurs et toutes personnes intéressées une assistance et des solutions techniques pour la gestion des aléas climatiques au quotidien.

Nous pensons que la pluie, notre « Or bleu », est au travers de la végétation un atout important pour le rafraîchissement naturel ambiant, à condition que le stockage, la récupération et la réutilisation de la ressource en eau soient organisés dans le cadre d’une synergie entre ville et campagne. En milieu urbain, la végétalisation irriguée des espaces publics minéralisés permet de climatiser passivement, maîtriser le ruissellement et faciliter l’infiltration naturelle des eaux pluviales. Un arbre irrigué est 10 à 15°C plus frais qu’un sol nu ou bétonné.

Le maintien du confort intérieur dans les bâtiments passe par l’amélioration de l’isolation thermique pour réduire, en hiver, les consommations d’énergies fossiles et, en été, éviter le recours à la climatisation.

Le végétal irrigué joue le rôle d’isolant naturel en été par le biais de murs ou de terrasses végétalisés. Pour les nouvelles constructions, l’habitat à haute performance énergétique, bioclimatique et s’appuyant sur l’eau, ressource durable, doit être privilégié afin de favoriser le confort, les économies de dépenses énergétiques et la réduction des émissions de GES. Le changement climatique nous concerne tous. Il est donc temps d’apprendre à adapter au mieux nos sociétés, nos modes de vie à ses effets et conséquences. Il en va de notre futur bien être.¶

ASSO CLIMATIQUE DE MOYENNE GARONNE François GUYOT et Jean-François BERTHOUMIEU www.acmg.asso.fr

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Publi-rédactionnel

Mimizan Voyez les choses en grand, travaillez autrement !

Au bord de l’océan, au cœur de la forêt Landaise, venez travailler autrement à Mimizan !

Profiter d’un cadre de vie exceptionnel en bénéficiant de toutes les technologies de l’information et de la communication est désormais possible grâce au télétravail.

Des moyens à votre disposition...

Un mode de vie alternatif !

Inscrits dans un projet global de développement économique, les télétravailleurs bénéficieront du soutien de la communauté de communes qui met à leur disposition sa pépinière d’entreprises, un réseau via le club d’entreprises ainsi qu’un centre de formations agréé et à distance équipé d’un dispositif de visio-conférence.

+ Le télétravail, c’est être autonome et gérer son temps de travail selon un rythme personnel. + Le télétravail permet de ne pas être tributaire du trafic routier ou des transports en commun. + Le télétravail, c’est conjuguer plus facilement sa vie professionnelle et sa vie personnelle. + Le télétravail, c’est réduire les emissions de CO2 et favoriser le développement durable. + Le télétravail c’est aussi se retrouver dans un lieu dédié et créer des synergies.

Vers le Très Haut Débit !

La communauté de communes de Mimizan s’est lancée dans l’élaboration de son schéma directeur d’aménagement numérique pour accompagner la montée en débit et le développement des usages et services numériques sur le territoire.

Le télétravail à Mimizan vous intéresse ?

Audrey Arnauduc, responsable développement économique vous accompagne dans vos démarches.

Renseignements : deveco@cc-mimizan.fr Tél. 05 47 81 70 09

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Venir travailler à Mimizan, c’est évoluer dans un cadre de vie exceptionnel, au coeur de la nature, entre forêt et océan et bénéficier de nombreux services comme une pépinière d’entreprises, un centre de formation agréé, un réseau via le Club d’Entreprises de la Côte d’Argent et un accompagnement personnalisé à l’installation de votre entreprise.

À MiMizan...

Voyez les choses en grand, travaillez autrement !

CoMMunauté de CoMMunes

AureilhAn l BiAs l MiMizAn l PonTenx-les-forges l sAinT-PAul-en-Born Développement économique l Audrey Arnauduc l Tèl. : 05 47 81 70 09 l deveco@cc-mimizan.fr

Agenda 21

Agenda 21 local :

l’outil incontournable d’une politique locale durable Les collectivités territoriales, comme celles de l’ensemble des pays signataires sont depuis lors expressément appelées à mettre en place un programme d’Agenda 21 à leur échelle, intégrant les principes du développement durable à partir d’un mécanisme de consultation de la population : il s’agit de l’Agenda 21 local.

Il convient cependant de préciser que ce référentiel de développement durable ne revêt pas de caractère obligatoire, mais relève entièrement d’une démarche volontaire. Par ailleurs, dans l’hypothèse de l’adoption d’un tel outil la responsabilité de la collectivité n’est nullement engagée en cas de non atteinte des objectifs fixés, même si le choix des indicateurs reste hautement stratégique. Nonobstant la crédibilité politique est, quant à elle, pleinement en jeu… la sanction des urnes étant sérieusement à craindre.

Agenda 21 local : mode d’emploi…

L’Agenda 21 local est un projet à long terme qui se décline en programme d’actions à court ou moyen terme, soumis à une évaluation régulière (démarche d’amélioration continue). Il doit être l’aboutissement d’un large débat organisé à l’échelle de l’ensemble des parties prenantes (autrement dit, de toutes les entités ayant une relation quelconque avec la collectivité concernée).

Toutefois, la démarche est adaptée aux moyens humains et financiers de la collectivité qui s’engage dans un tel projet. C’est pourquoi il convient de rester souple dans l’approche méthodologique,

même si certaines étapes semblent incontournables car elles assurent la pérennité du processus. Il existe donc un certain nombre de facteurs clés pour la réussite du projet : la démarche doit être impulsée et soutenue par l’ensemble de l’équipe, du premier magistrat jusqu’aux simples agents, et coordonnée par un porteur de projet ; pour un pilotage de qualité, des instances de dialogue doivent être mises en place ; il convient également de former et de mobiliser les équipes, ainsi que d’être exemplaire en interne ; ne pas oublier de sensibiliser les parties prenantes et de les associer pleinement à la concertation ; le passage à l’action démarre par l’indispensable identification des enjeux majeurs de la collectivité à travers un diagnostic préalable partagé, ainsi que d’un diagnostic des attentes ; puis, il s’agira de définir les axes stratégiques à partir des diagnostics et d’élaborer le programme d’actions en fonction des objectifs, si possible chiffrés, préalablement fixés ; Enfin, il convient de publier et diffuser l’Agenda 21, puis de mesurer les résultats à travers des indicateurs pertinents préalablement désignés et la rédaction d’un rapport ad hoc, qui servira ultérieurement de document de communication.¶

Grenelle Terre est une association (33), à vocation nationale, qui oeuvre à sensibiliser et à former l'ensemble des citoyens aux mesures du Grenelle de l'environnement. "dans une dynamique d'évolution comportementale collective."

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Grenelle-Terre

Marie-José del Rey mjdelrey.grenelleterre@gmail.com

Eco-habitat

Quand l’architecture bioclimatique n’a plus de secret pour nos enfants.

Depuis 2008, date de lancement des « Espaces d'expérimentations bioclimatiques », 11 établissements ont pu participer au projet, plus précisément 24 classes sur Pau, son agglomération et même au-delà (Pau, Gelos, Laroin, Assat, Arros-Nay, Artigueloutan, Jurançon). Le support principal de ces animations : deux prototypes en bois, installés dans chaque établissement inscrit dans le projet.

Principalement destiné aux élèves de cycle 3, ce projet pédagogique est également décliné auprès d’élèves de collèges. A tous niveaux, l’élève devient petit à petit expert en suivant, tout au long de la progression proposée, une démarche d’expérimentation scientifique. A travers les supports et outils méthodologiques proposés, l’élève participe aux recueils d’information, suit des protocoles scientifiques, observe, formule des hypothèses, analyse des situations et propose des résultats, le tout illustré et consigné sur un carnet de route spécifique à chaque classe.

Les prototypes ont été réalisés en 2008 par des élèves de la section menuiserie du Lycée professionnel de Gelos. En bois, de même taille (4m2), ils semblent identiques en tous points au premier regard. C’est la progression de la démarche scientifique du projet et les expérimentations testées par les enfants qui leur permettent de constater les nombreuses différences entre les 2 « cabanes ». Chaque jour, les élèves suivent un protocole précis. Les températures extérieures et intérieures des prototypes sont relevées, via une station météo et des sondes reliées. Cette observation sert de base aux premiers constats. S’ajoutent alors des manipulations dans chacun des prototypes. Les élèves observent très rapidement des différences de température et s’intéressent alors à la structure même de ces

prototypes. En effet, en parallèle de nos interventions en classe, des hypothèses se vérifient au fur et à mesure que de nouvelles notions apparaissent : matériau bois, double vitrage, mur trombe, isolant naturel, ponts thermiques, inertie des matériaux, …

Ces éléments assemblés permettent aux enfants de conclure que l’un des prototypes est isolé et l’autre pas.

Ainsi, sur ce constat, les élèves vont pouvoir aller plus loin. Ces prototypes, s’apparentant à des cabanes témoins, servent alors à faire le lien avec notre vie quotidienne et les modes d’habiter en général. Le but : comprendre les enjeux environnementaux qui se cachent derrière cette conception architecturale.

Ainsi, Les séances d’animations autour de l’implantation, l’orientation, l’isolation, les matériaux de construction permettent en effet aux élèves d’avoir une meilleure compréhension des enjeux architecturaux, ici plus raisonnés et garants d’un environnement mieux préservé. Les élèves comprennent alors qu’il existe des liens forts entre l’environnement et l’architecture bioclimatique. En effet, le climat, le choix d’un site, la situation (orientation, végétation…) et les matériaux utilisés peuvent avoir une incidence et un impact direct sur la maison, son confort et ses consommations.¶

Ecocene est une association (64) qui informe, sensibilise, éduque à l’environnement en plaçant l’humain au centre des questions environnementales : eau, énergie, air, mobilité, gestion des déchets, biodiversité, paysages.

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ECOCENE

Aurélie Sayer 05 59 32 12 36 - info@ecocene.fr www.cdiebearn.com

Ecomobilité

Quand faire une route calme la circulation

L’innovation actuelle en terme d'aménagement apaisant la circulation automobile et incitant au partage de la chaussée, c'est "la Chaucidou". Une avancée importante aux yeux des associations d'usagers du vélo qui ont longtemps milité pour l'évolution des pratiques grâce aux aménagements.

"Chaucidou" est une expression inventée de toutes pièces, contraction de "CHAUssée à CIrculation DOUce", par l’association Vélo Buc en Région Parisienne, elle traduit en français ce qui est appelé Kernfahrbahn en Suisse. En pratique "la Chaucidou" réserve un espace aux cyclistes (sécurité et continuité) par une bande latérale similaire en largeur à une bande cyclable. Aux Pays-Bas, ces bandes multi-usage s'appellent "Suggestiv-Streifen" (bandes vélo suggérées).

Mais dans le même temps, une voie commune bi-directionnelle est créée au centre de la chaussée.

On supprime donc la ligne médiane et la voie devient étroite avec la possibilité pour les voitures de se rabattre si besoin est. Charge aux automobilistes de faire leurs contrôles dans les rétroviseurs.

L'intérêt de cet aménagement s'illustre par des emprises réduites, cela suffit à ralentir la vitesse des véhicules motorisés.

Le principe de la « Chaucidou » est de garder la même largeur de chaussée tout en changeant le marquage (passer de la "route" à la "rue"), par conséquent, changer la répartition de l’espace, donc induire un changement de comportement, et par ricochet un changement de mentalité.

L’oeil de l’automobiliste cherche de nouveaux repères car l’axe médian est absent : il faut regarder le trait de droite. Le regard devient plus attentif aux usagers venant de la droite. La prudence est accrue et la sécurité aussi : c’est un compromis acceptable par tous, pour une cohabitation meilleure.

La commune du Bouscat a un projet de "Chaucidou" sur son territoire et un autre existe déjà à Mérignac.

L'important étant de bien faire savoir et faire comprendre aux usagers l'usage et l'intérêt de ce type d'aménagement. Une bonne communication associée à un aménagement correctement réalisé, l'innovation se situe d'abord là.¶

Vélo-Cité est une association (33) dont le but est la promotion et l'usage du vélo au quotidien dans l'agglomération bordelaise.

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VELO-CITE

Muriel Sola 05 56 81 63 89 - bordeaux@fubicy.org www.velo-cite.org - www.aquibike.canalblog.com

Publi-rédactionnel

Le Bouscat et les nouvelles pratiques de la rue L'évolution de la législation ces dernières années est notamment liée aux nouvelles pratiques favorisant les déplacements doux. Au Bouscat, le plan cyclable, construit en partenariat avec la Communauté Urbaine de Bordeaux et l'association Vélo-cité et lancé à la concertation en octobre 2010 se met en place progressivement, intégrant ces nouvelles règles et nouveaux procédés. La physionomie très contrainte et urbanisée de la commune ne permettant pas de construire des pistes cyclables en site propre par principe, des aménagements « malins » sont testés et proposés aux Bouscatais et usagers de la route. Les zones 30, doubles-sens cyclables, sas vélos, itinéraires cyclables et chaucidou mis en cohérence entre eux et dans tous les quartiers contribuent à dessiner ce plan cyclable original et adapté aux caractéristiques de la ville.

Les zones 30 de la commune La première zone 30 a été inaugurée en 2008 dans le centre-ville, peu après la restructuration de la place Gambetta et de ses abords.

En parallèle à la création d'un plan cyclable innovant en milieu très urbanisé, un deuxième quartier apaisé vient de voir le jour dans les rues : V.Billon, E.Royer, J.Gérald, avenue du Général Leclerc et Laharpe. D'autres quartiers apaisés sont à l'étude.

Les itinéraires cyclables Les itinéraires ont pour vocation de quadriller la commune en reliant les principaux sites entre eux. 4 itinéraires ont été étudiés pour relier les deux collèges, traverser la ville d'est en ouest (rues R Lavigne, Ecus, Ausone, Baudin, A.Briand), faciliter la liaison entre le centre ville et la Place Ravezies (rues Martial, Blanqui, Chanzy, A.Briand) et se rendre des boulevards à Bruges (L.Blum, Av. Schuman).

Pour accompagner ces itinéraire, des sas cyclables ont été créés.

La “chaucidou ” ou chaussée à circulation douce Au Bouscat, une chaucidou sera proposée en test dans le courant du mois de janvier 2012 sur l'avenue R.Schuman, dans la portion comprise entre le rond-point de la place Guichenet et la rue R. Poincaré. Une signalétique spécifique sera implantée en amont et des animations d'accompagnement et d'information se dérouleront sur cette période expérimentale.

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