ABONNEZ-VOUS en flashant ce QR code avec votre smartphone.
Campagne Décoration sur les kiosques digitaux : Cafeyn, ePresse, Viapresse, Journaux…
DÉCOUVREZ plus de reportages et d’inspirations sur lejournaldelamaison.fr et rejoignez notre communauté déco sur Instagram.
Comme un pied de nez à la rentrée, ce numéro plein de décontraction et de découvertes inspirantes vous emmène du nord au sud et de l’ouest à l’est. De l’étonnante Flandre, terrestre ou littorale, à l’univers 100 % provençal d’un domaine de Grasse ; de Limoges, berceau de la porcelaine, à la campagne lyonnaise où une grange en pisé se réinvente en couleurs, tout nous appelle à faire perdurer cette douce indolence à grand renfort de matières et de nuances nature.
2022
Nos rendez-vous et coups de cœur déco
La palette lumineuse de l’été indien
Chiner avec… William Leymergie
L’art de la porcelaine selon Degrenne
Les dessertes, de précieuses alliées pour faciliter le service avec élégance
Une ancienne ferme entourée d’oliviers au cœur du pays d’Arles
Explosion de couleurs dans une grange rénovée près de Lyon
La simplicité raffinée d’une charmante maison portugaise lovée dans les collines
Esprit dedans-dehors dans un domaine en restanques ressuscité près de Grasse DÉCOUVERTE
Une partie de campagne fleurie dans le Perche
la découverte des richesses méconnues de la Flandre Chambre d’hôtes
Mas de Potelières, dans le Gard
nouveau, du beau, du bon
chauffer sans trop dépenser
Les secrets d’un dressing parfait
Une salle de bains connectée Testé pour vous
tout confort du Matelas Français
Jesuis cesdoux bonjours comme cesbeaux aurevoir.
Chic, le cabinet de rangement canné ! « Canopy », en bois, portes en cannage rotin, H105 x L85 x P37 cm, 399 €, Maisons du Monde.
On aime le confort du lin. Parure de lit « Nouvelle vague », coloris jaune sienne, housse de couette 240 x 220 cm, 385 €, taie d’oreiller 65 x 65 cm, 46,50 €, drap plat 270 x 300 cm, 269 €, Alexandre Turpault.
De la vaisselle, oui, mais coquette ! Collection seventies, en poterie culinaire, assiette à partir de 24 €, tasse jumbo 23 €, mug 20 €, bol 20 €, coquetier 19,90 €, tasse expresso 15 €, Maison Roussot.
Pour une plongée dans le grand bleu, il n’y a pas mieux.
Vase « Comète », en verre recyclé, Ø16 x H24 cm, 22,95 €, Sema Design.
Le monde fascinant et coloré des saltimbanques interprété par Chagall, Matisse ou Léger.
Jusqu’au 31/12
Musée départemental Matisse, Le CateauCambrésis (59)
« L’air du temps » 600 éventails, pour retracer depuis le XVIIe siècle une histoire tout sauf accessoire.
Jusqu’au 20/11 Musée d’Aquitaine, Bordeaux (33)
Une incursion dans l’univers dessiné du plus populaire des artistes urbains français.
Jusqu’au 15/01/23
Fonds pour la culture Hélène & Édouard Leclerc, Landerneau (29)
© Henri Matisse, Jazz Paris, Tériade, 1947 © Succession H. Matisse, photo musée départemental Matisse, Philip Bernard // Amer Picon, France, vers 1900, coll. J. Suire et P. Lorient © L. Gauthier, mairie de Bordeaux // © photo Bruno Paccard © Adagp 2022 © FHEL 2022
Minimaliste, élégante et de belle facture. Chaise « Clarisse », en chêne massif et paille, H80 x L47 x P44 cm, 799 € le lot de deux, Camif.
Texture étudiée et bords effilés pour ce coussin qui tire son épingle du jeu. En coton à franges, 30 x 40 cm, 24,99 €, Bouchara.
Le Bon Coin lance sur Internet son journal des bonnes nouvelles, pour donner de l’écho aux initiatives en faveur d’un monde plus durable, dans tous les domaines.
laveniradubon.fr
Le combo parfait pour se créer un doux refuge. Coussins et futon double face en coton recyclé, 40 x 40 cm, 30 x 50 cm, 60 x 120 x 12 cm, 19,90 €, 21,90 € et 79,90 €, Becquet.
Un jeu de lignes très tendance. Mug « Plump », en porcelaine, 32 cm, 2,29 €, Conforama.
« Jardins ouverts » Éclectique, la programmation artistique de ce festival nature et culture a pour décor les espaces verts franciliens. Jusqu’au 28 août iledefrance.fr/jardinsouverts
Chic ! La chaîne déco danoise s’installe à Aix-en-Provence dans un appartement de 200 m2 au cachet préservé, niché au cœur d’un hôtel particulier.
8 cours Mirabeau, Aix-enProvence – sostrenegrene.com
© Domaine Ronsard
Un sans-faute pour cette nappe qui nous oxygène ! Collection « Sea Life », multicolore, en coton enduit PVC, 160 x 200 cm, 112 €, Nydel.
C’est ce qui s’appelle éclairer avec précision. Applique murale « Vinni », en métal et tissu, H28,5 x L21,5 x P69 cm, 169 €, Bloomingville chez Drawer.
Pour cuisiner en beauté. Planche à découper en manguier, 48 x 29 x 5 cm, 5 €, Jardin d’Ulysse.
Se reposer non pas sous mais sur les feuilles des arbres fruitiers ! Fauteuil « Summer », en pin et polyester, L58,5 x H90 x P89 cm, 34,90 €, 4 Murs.
Plus de 80 astuces et conseils signés Emmanuelle Rivassoux, médiatique décoratrice d’intérieur. 144 p, 14,90 €, en kiosque ou en ligne sur kiosquemag.com
Richement illustré, cet ouvrage dévoile un art méconnu, hérité d’une longue tradition.
De Maxime Auger, Philippe de Kersabiec et Florence d’Ersu, éditions du Cosmogone, 34,30 €
Miss Maggie’s Kitchen, connue pour son site Internet, partage ses recettes et son univers chic et rétro.
D’Héloïse Brion, éditions Flammarion, 25 €
Ilseplaitàl’intérieurtoutel’année,danslesjardinsetsurlesterrassesenété,àconditiond’êtreabritédescourantsd’airfroids. Latempératureidéalepoursa
oraisonsesitueentre15et25°C.Ilaimel’eauetlalumière,maisilnefautpaslaisserlepot tremperdansunesoucouperemplie.C’estuneplantegourmande:elleproduitbeaucoupde
eursetabesoind’engraisunefois parsemaineenété.L’hiverlaplanteestaurepos,etnenécessitequ’unarrosageparcimonieux. Olivier,horticulteur.
Sol en pierre, canapés en coton, fauteuil en rotin tressé, poufs en jacinthe d’eau, table en bois, voilages en lin… cette terrasse imaginée pour réunir famille et amis coche toutes les cases du décor idéal pour l’arrièresaison. Paniers en paille Habitat ; lanternes et bol citrons Coton et Bois ; plaid et coussins Calma House.
PLACE À LA DOUCEUR, SANS PERDRE UNE ONCE DE LUMIÈRE, POUR JOUER LES PROLONGATIONS ESTIVALES AVEC UNE ASSOCIATION DE NUANCES APAISANTES, D'IMPRIMÉS DÉLICATS ET DE MATIÈRES BRUTES. Par Pauline Fontaine
Jaune ambré, orange, terracotta, pastels… la palette à adopter multiplie les tons méridionaux, à marier avec des nuances de blanc pour un effet lumineux.
Pour une déco chaleureuse, vive les ambiances chatoyantes, fraîches et solaires !
1. En finesse. Revêtement mural « Strata », intissé, effet gaufré, laize 90 cm, 69 € le mètre, Arte chez Étoffe.com.
2. Acidulé. Papier peint intissé « Lemon Tree », 10 x 0,52 m, 16,95 €, 4 Murs.
3. Rayé. Papier peint intissé « Olympe », coll. « Méditerranée », 0,53 x 10,05 m, 64,90 €, Casadeco.
4. Charmant. Carrelage mural « Zellie », 10 x 10 cm, 39,91 € le m2, Leroy Merlin.
5. Artisanal. Papier peint « Diamond », 50 x 70 cm par feuille, 112 € le lot de 12 feuilles, Le Monde Sauvage.
6. Revisité. Carreau de ciment « Zebra », 20 x 20 cm, prix non communiqué, Maison Bahya.
7. En zigzag. Sisal à motif chevrons, 34,90 € le m2, Leroy Merlin.
8. Brut. Carreau de sol « Liberti Natur », teinte gris nuancé, 16 x 16 cm, 62,77 € le m2, Rairies Montrieux.
« Pluie d’été », Tollens « Bleu niolon », Alinéa « Pollen », Pure & Paint « L’ocre », Dulux Valentine « Amandier », Maison Déco « Wild Flower », Benjamin Moore « Fada », Mercadier « Dunes », FlamantMélange vitaminé.
À accumuler sans retenue. Pouf, coussins et galettes de chaise « Malaga », Ø44 x 36 cm, 45 x 45 cm et 40 x 40 cm, 54,95 €, 12,95 €, 9,95 €, Jardiland.
Textures, couleurs et imprimés occupent le devant de la scène.
1. Surpiqué. Il s’invite aussi bien dedans que dehors. « Kérylos », coll. « Riviera Dream », laize 137 cm, 108 € le mètre, Élitis.
2. Faux uni. Minutieux et délicat. « Vogue », coll. « Amorgos », en polypropylène, laize 140 cm, 89,50 €, Casamance.
3. Folklorique. Un motif foisonnant ! « Heirloom », en lin, laize 140 cm, 118 € le mètre, Mindthegap chez Étoffe.com.
4. Effet d’optique. Ou savoir faire bouger les lignes… « Promenade », coll. « Villa
Riviera », laize 136 cm, 215 € le mètre, Humbert & Poyet pour Nobilis.
5. Yé-yé. Séduisant, l’imprimé géométrique seventies ! En sergé de coton, laize 150 cm, 15,99 € le mètre, Mondial Tissus.
6. Vibrant. Pour faire grimper la température. « Tess », en pure laine vierge, laize 144 cm, 259 € le mètre, Pierre Frey.
7. Rebelle. Réalisé à la manière d’un tissage ikat. « Rayure ottomane », en viscose et lin, laize 140 cm, 58 € le mètre, Thevenon.
Pour un style cosy et ensoleillé.
1. Conviviale. Cocooning, elle insuffle un air bohème. Méridienne « Manou », en rotin et tissu, H72 x L157 x P75 cm, 1 349 €, Bloomingville chez Drawer.
2. Aride. Pour planter le décor. Cactus à poser en fibres naturelles de jacinthe d’eau, 35 x 46 cm, 14,90 €, 29 x 50 cm, 24,90 €, 55 x 73 cm, 42,90 €, Zôdio.
3. Dans le vent. Il se faufile partout. Buffet « Tarifa », gamme écoresponsable « Good is beautiful », cannage en rotin, H70 x L100 x P45 cm, 299 €, Maisons du Monde.
4. À exposer. Authentique et moderne à la fois ! Bol « Tiga », en terre cuite, Ø21 x H16 cm, 39,90 €, 4 Murs.
5. Structuré. Des lignes ondulées pour se démarquer en toute discrétion. Coussin velours en coton, 40 x 60 cm, 29,99 €, Monoprix.
6. Tournoyant. Un abat-jour qui danse comme une jupe dans le vent. Suspension « Zea », en abaca, Ø50 x 50 cm, 380 €, Côté Table.
7. Dans le détail. Une surpiqûre dorée court le long des couleurs, pour une belle mise en relief. Tapis « Y », en jute, 160 x 230 cm, 299 €, Edito.
8. Pétillant. La maison va sentir bon l’été. Diffuseur « Citrus », 250 ml, 65 €, Phebo.
De ma jeunesse. Je vivais alors en Afrique car mon père y travaillait. Nous allions sur les marchés le samedi matin, notamment à Dakar, au marché Kermel. Je me rappelle l’odeur dominante du beurre de karité. Il y avait des étals de légumes, de fruits, et puis une multitude d’objets d’occasion vraiment pas chers. Des couverts en métal argenté auxquels il fallait redonner vie, des chandeliers, de la vaisselle ébréchée…
Ça m’est revenu une fois marié. À l’époque, nous commencions des collections d’objets anciens. On achetait des petits tableaux avec des thématiques identiques : ferme régionale, paysage de montagne… À la fin, nous les revendions pour nous acheter d’autres peintures sur de nouveaux thèmes… C’était très amusant.
Oui, mais des collections alimentées par les brocantes. C’est là que j’ai entamé celle de couteaux de poche, que je n’ai pas cessée depuis – même si je me suis un peu calmé. Partout où je passais, en France mais aussi dans le reste du monde, au Maghreb, au Moyen-Orient, j’en achetais, soit d’occasion sur les marchés, soit neufs dans des manufactures locales.
J’ai passé pas mal de temps au Marché Biron, à Saint-Ouen. Par la suite, au fi l des années, j’ai découvert une ville qui est pour moi un temple : L’Isle-surla-Sorgue, dans le Vaucluse. J’avais un ami qui y habitait. Je lui rendais visite assez souvent. Là-bas, il y a de tout : le plus beau, le plus cher, le plus rare, comme les petites bricoles uniques. Un endroit magique.
Après une enfance passée dans différents pays d’Afrique, William Leymergie commence sa carrière à l’ORTF en 1970. Il passe par la case jeunesse d’Antenne 2 (« Récré A2 ») puis, à partir de 1990, il entame l’aventure « Télématin »
Animateur, chanteur, acteur pour Claude Lelouch, il a également publié un roman, Mirebalais ou l’amour interdit, en 2021.
AVEC « SAMEDI EN FRANCE », SUR EUROPE 1, WILLIAM LEYMERGIE PRÉSENTE LES BEAUX ENDROITS MÉCONNUS DE L’HEXAGONE. DANS LA VIE, L’ANIMATEUR A TOUJOURS EU LE PLAISIR DE FURETER. LA PREUVE : LES BROCANTES AVEC LUI, C’EST TOUTE UNE AVENTURE !
« À L’Isle-sur-laSorgue, il y a de tout : le plus beau, le plus cher, le plus rare, comme les bricoles uniques. »
Aujourd’hui, un peu moins. Il reste les boutiques de quartier, dans le 12e , le 14 e et le 17e , à Paris. Quand j’en vois, je m’arrête. Mais je ne me déplace plus spécifiquement.
Un dé en argent déniché par hasard. Sur chacune des faces, il y a des réponses à « Je t’aime » : « Un peu », « Beaucoup », « Avec passion »… Et le dernier, c’est un point d’interrogation. Je l’ai constamment avec moi, au fond de mon cartable. Il n’a jamais noirci. C’est un mystère.
Pas vraiment… ou peut-être un petit tapis. À Trouville, rue des Bains, il y a une boutique appelée Fleur de Lin dans laquelle une dame vend des tapis extravagants venus du monde entier : des petits modèles que vous mettez dans une entrée ou au pied du lit, des kilims, plus ou moins chers… mais comme on n’en trouve nulle part ailleurs. Chaque fois que je m’y rends, je vais voir si elle a des nouveautés, c’est devenu un rituel.
À gauche, les objets fétiches de William Leymergie : un dé « amoureux » toujours dans son cartable et des couteaux de poche trouvés dans le monde entier. En haut à droite : L’Isle-sur-laSorgue, « un endroit magique ». En bas à droite : le Marché Biron, « une évidence ».
Fidèle à ses rendezvous, William Leymergie retrouve à la rentrée les escapades de « Samedi en France » sur Europe 1, et revient évidemment sur C8 avec l’émission « William à midi », programmée du lundi au vendredi.
«
Le plus grand et le plus célèbre marché aux puces à ciel ouvert d’Europe revient après deux ans d’absence. Trouvailles insolites, tas de moules et atmosphère festive bon enfant n’en auront que plus de saveur ! Du samedi 3 septembre à 8 h au dimanche 4 septembre à 18 h (braderie-de-lille.fr).
À côté de Boulogne-sur-Mer, les stands de cette brocante permanente, loués à des
particuliers, permettent de chiner toute l’année. 56 rue Pierre-Martin, zone de l’Inquétrie, 62280 SaintMartin-Boulogne. Du lundi au samedi 10 h-19 h (bradecobox.fr)
Déballage nocturne de Bray-Dunes Frontalière avec la Belgique, cette station balnéaire donne rendezvous aux amateurs de déco vintage. Au signal donné par la cloche, c’est parti pour les bonnes affaires ! Famiflora-De Panne, 143 Duinhoekstraat, 59123 Bray-Dunes. Tous les lundis en août, 17 h 30-21 h.
Cet espace de vente, également appelé « Allô Robert », est une institution à Menton. Sur plus de 1 000 m2, Patrick et Charles, qui se décrivent volontiers comme des « découvreurs d’objets et marchands de rêves », accumulent les trésors : objets d’art et curiosités, meubles et décoration du XXe siècle, jouets anciens… 3 rue Gallieni, 06500 Menton. Tous les jours sauf mercredi et dimanche, 10 h-12 h 30, 15 h 30-18 h 30 (allo-robert. monsite-orange.fr).
Le Buffet de la Gare (2) (3) Cette recyclerie associative et participative, où dénicher des articles de seconde main (mobilier, déco,
Événements sous réserve de modification indépendante de notre volonté.
livres…), s’est installée dans l’ancien buffet de la gare de Veynes, petite commune des Hautes-Alpes. On peut aussi s’approvisionner à l’épicerie, ou déguster une glace végétale en terrasse, avec vue sur les rails. Avenue PierreSemard, 05400 Veynes. Du mercredi au samedi, 9 h-18 h 30.
Rendez-vous pour dénicher des pépites dans ce petit village du Gers, situé à 50 minutes de Toulouse. Entre deux marchandages, on admire l’exposition de tracteurs anciens.
Le 21/08, à partir de 7 h autour de la salle des fêtes, 32200 Catonvielle.
Theillier Éric (1) (2) (4)
C’est le temple de la chine indus à Colmar ! Brocanteur depuis 20 ans, Éric propose meubles de métier et objets rétro soigneusement sélectionnés, laissés dans leur jus ou restaurés dans le respect de leur histoire. 31 route de Rouffach, 68000 Colmar. Mercredi 14 h-18 h, vendredi et samedi 10 h-12 h, 14 h-18 h 30 (brocante-theiller-eric.fr).
Les Tables de Béatrice (3) À Mulhouse, Béatrice partage depuis 2020 sa passion pour les arts de la table de 1900 à 1970 dans ce grand dépôt. Partie visible de l’iceberg, assiettes, verres en cristal, argenterie ou objets décoratifs signés Villeroy
et Boch, Sarreguemines, Lunéville, Limoges… paradent sur des tables joliment dressées. Car en 20 ans de chine, elle a réuni près de 3 000 pépites disponibles à la vente. 128 rue d’Illzach, 68100 Mulhouse
Vendredi 10 h-18 h (lesgitesdebeatrice.com).
Dans cette jolie commune typique de la vallée de l’Ehn, 120 exposants déroulent des stands éclectiques.
Le 4/09, de 6 h à 18 h. 11 rue du Stade, 67530 Bœrsch.
Dames-jeannes, tableaux, luminaires en rotin, salon de jardin en fer forgé, malles anciennes… dans sa boutique à l’esprit campagne chic, Carole soigne la mise en scène et propose une sélection à tous les prix, depuis le mois d’avril. 28 promenade du Grand-Mail, 72400 La Ferté-Bernard. Du jeudi au dimanche 10 h-19 h.
À 20 kilomètres de Nantes, Steve, ancien bagagiste d’Air France, offre une seconde vie aux meubles et objets dans son local de 600 m2. Pour consommer autrement et préserver la planète tout en se faisant plaisir. Site Internet de vente en ligne. 79 avenue de Bretagne, 44140 Geneston
(attic-recycle-ressourcerie.fr).
Mercredi, jeudi, vendredi 10 h-12 h, 14 h-18 h ; samedi 10 h-18 h.
Bassam Antiquités
Depuis 30 ans, une galerie incontournable en matière d’art et de design, implantée à Bordeaux et au Cap-Ferret. Pour rêver de pièces d’exception. 42 rue Notre-Dame, 33000 Bordeaux et 39 avenue de La Vigne, 33970 Cap-Ferret (antiquaire-galeriebassam. com).
La Maison des Brocanteurs (2) (3) Redynamiser les cœurs de village grâce à la brocante et à l’artisanat d’art, c’est le pari de Julien Cohen, qui fut l’une des figures d’« Affaire conclue » (France 2). La preuve à Avallon, aux anciens abattoirs, qui abritent désormais 12 stands, où se mêlent avec bonheur styles et époques. 66 rue de Lyon, 89200 Avallon. Du vendredi au dimanche 10 h-18 h (lesmaisonsdesbrocanteurs. fr/avallon).
Brocante de Chéniers (1) Cet événement creusois est bien connu des aficionados de belles pièces du passé grâce à la sélection rigoureuse de ses exposants,
qui comptent 60 % de pros. À noter, le salon des antiquaires se tient simultanément dans l’Espace de la culture et des loisirs. Le 14/08, le Bourg, 23220 Chéniers.
Au pays des volcans, cette boutique spécialisée dans le design et la décoration du XXe siècle fait la part belle aux céramiques des années 1950. 34 bd Jean-Jaurès, 63000 Clermont-Ferrand.
Sur RDV : 06 13 23 54 20.
Belleville et sa bande (1) Dans ce concept-store engagé flambant neuf du quartier Montorgueil, place au made in France, au savoir-faire, à l’upcycling et au vintage… bref, à une mode et à une déco écoresponsables. 9 rue Française, 75002 Paris. Du mardi au samedi 10 h 30-14 h 30, 15 h-19 h 30 ; lundi 14 h-19 h 30 (belleville-manufacture.fr).
Salon international du livre rare et des arts graphiques (2) Pensé comme un cabinet de curiosités ouvert à toutes les bourses, cet événement réunit pendant trois jours 150 libraires et galeristes autour de notre patrimoine écrit et graphique : ouvrages
Événements sous réserve de modification indépendante de notre volonté.
anciens, bien sûr, mais aussi BD, autographes, estampes, cartes anciennes…
Du 23 au 25/09, Grand Palais éphémère, place Joffre, 75007 Paris. 10 € l’entrée (salondulivrerare. paris).
Du Chic & du Rétro Artisan tapissier diplômée et ex-décoratrice de cinéma, Aurélie rhabille au goût du jour assises anciennes et design. Aucun fauteuil à révéler au grenier ?
Qu’importe, elle propose quelques modèles chinés par ses soins et relookés. 99 rue de Stalingrad, 93100 Montreuil. Sur RDV du mardi au vendredi 10 h 30-19 h, le samedi 11 h-19 h (du-chic-et-duretro.com).
1
Le podcast pour faire de bonnes affaires. Retrouvez l’épisode « Zoom sur les assiettes anciennes » en flashant ce QR code avec l’appareil photo de votre smartphone ou votre tablette.
Voussouhaitezacheterunbienimmobilier,rénovervotremaison,redécorerunepièce…Pourvousaider etvousaccompagnerdansvosprojetsimmobiliersethabitat,découvrezWoopen,lepremierréseau socialdédiéàl’immobilier.
Woopenest uneplateformeenlignequiréinventeleparcoursimmobilier, pouroffrirunevraie expérienceimmersive, ludiqueetinteractive,encombinantunportaild’annoncesimmobilières etunréseausocialdédié. AvecWoopen,vousneperdrezplusdutemps ànaviguerd’unsiteàunautre, toutestcentraliséaumêmeendroit: de votrerecherchedemaisonàlaprisedecontactdirectavecdesartisans pourvostravaux,toutestsimple,pensépour gagnerdutempsetchoisir lebonprofessionnelentouteconfiance.
Peuimportel’ampleurdevotreprojetimmobilier, Woopensauravous aider !Terminéesleslonguesheuresàchercherlebienimmobilierde sesrêves,àenvoyerdesdizainesde messagesàsesconnaissancespour trouverunbonprofesionnel…AvecWoopen, lepremierréseausocialdédiéàl’immobilier,touslesprojetsprennentune nouvelledimension
Cetteapplicationgénialeapourambition d’accompagnerl’utilisateur toutaulongdesonprojet.Grâceàdesfonctionnalitésquirappellent cellesdesréseauxsociaux,ilspourrontenquelquesclics entreren contactdirectaveclebonWoopener grâceàsabasedeprofessionnels référencésetrecommandés.Unemiseenrelationquirassureralesplus néophytesetpermettra unvéritableéchangebasésurlaconfianceet leconseil.
Ainsi, Woopenaccompagnelesutilisateursdansleursprojets,touten remettantaucentrelesartisans,lesprofessionnelsdel’immobilierafinde leurpermettrededevelopperleurboucheàoreillenumérique.
Unlargeécosystèmedeprofessionnelsquipartagentleurs conseilsetleursréalisations.
Jesuisheureuxdefairepartie desambassadeursdeWoopen. Eneffet,celamepermetde mettreenavantmontravail etd’exposermesréalisations. Lesavantagesquem’offrecette application:medonnerdela visibilitéetdoncdelareconnaissancedansmontravail.
D’ABORD RÉFÉRENCE DANS L’UNIVERS DU COUVERT ET DU PLAT DE TABLE EN ACIER INOXYDABLE, DEGRENNE S’EST PEU À PEU IMPOSÉ DANS CELUI DE LA PORCELAINE. JUSQU’À FOURNIR LES ASSIETTES DE L’ÉMISSION « TOP CHEF » OU CELLES DE L’ÉCOLE DUCASSE. Par Élodie Declerck – Photos Claude Weber et Élodie Declerck
La pâte de porcelaine se compose de kaolin, feldspath et quartz.
On l’utilise molle (calibrage), liquide (coulage) ou sèche (pressage) selon le procédé de fabrication.
Ci-contre, les théières « Salam », icones de la marque, sont sorties une par une de leur moule. Il s’en vend une toutes les 5 minutes dans le monde.
Ce n’est pas comme ça que vous réussirez dans la vie, monsieur Guy Degrenne ! » Qui ne se souvient pas de cette publicité du cancre des années 1980 ? Si la marque au trèfle a, depuis, abandonné son prénom pour se rajeunir, elle n’a de cesse de faire rayonner le savoir-faire français. Limougeaud, même. Car en 1988, soit 40 ans après sa fondation, l’entreprise d’orfèvrerie normande fait l’acquisition de la manufacture de porcelaine Defaye-Médard afin de s’ouvrir à tous les arts de la table. Après des années de crises et de luttes, le pari est gagnant.
Forte de son label Entreprise du Patrimoine Vivant et, depuis 2019, de l’indication géographique protégée (IGP) « Porcelaine de Limoges », la maison est aujourd’hui plus dynamique que jamais. Et ouvre fièrement, pour la première fois, ses 5 000 m2 d’ateliers au public. L’occasion de découvrir les étapes insoupçonnées de la création d’une pièce, depuis le moulage jusqu’à la décoration en passant par la cuisson, et d’écouter Bruno Lamande, passionné et passion-
nant directeur du site, narrer à la fois les péripéties et subtilités de cette manufacture d’excellence. Il ne cache rien de ces étapes automatisées (la production des moules, par exemple) « qui ont énormément fait évoluer le secteur » mais demeurent minoritaires : « Nos procédés restent pour l’essentiel artisanaux, avec des durées de fabrication variables allant de cinq à six jours pour une pièce simple (assiette, bol, mug…) à une dizaine de jours pour les plus grosses. » Loin de se reposer sur ce séculaire travail de la main, Degrenne investit dans la modernisation de son outil de production pour valoriser son positionnement made in France. « Plus d’un million d’euros seront dévolus cette année au réaménagement du site, à l’ergonomie des postes et à la rénovation du parc de machines », dévoile Géraldine Hottier-Fayon, la présidente, pour qui la formation et la transmission du savoir-faire patrimonial sont capitales. De quoi accentuer encore le capital sympathie dont la marque bénéficie déjà auprès des professionnels de l’hôtellerie-restauration… et des particuliers que nous sommes.
Après la première cuisson (10 heures à 950 °C), chaque pièce est trempée à la main dans un bain d’émail qui lui donne solidité, brillance et garantit son anti-porosité.
Rue Beausoleil, 87260 Pierre-Buffière.
Magasin d’usine, ouvert du lundi au samedi de 10 h à 18 h 30. Visites les 25, 30, 31 août et 1er septembre à 10 h, puis lors des vacances scolaires. Durée 1 h ; tarif 4 €. Renseignements et réservation obligatoire au 02 31 66 44 44 ou par e-mail : visite@degrenne.fr.
À main levée, la fileuse trace au pinceau un filet d’or, de platine ou de couleur. Autre décor possible : une chromolithographie, apposée sans guide ni repères, par une décalqueuse.
Cécile Souton, 30 ans de carrière à Limoges, s’occupe du finissage. Avant la première cuisson, elle élimine les imperfections ou travaille les becs et les anses.
Degrenne possède une dizaine de fours à gaz montant jusqu’à 1 400 °C (deuxième cuisson après émaillage). Cinq heures de refroidissement sont ensuite nécessaires pour récupérer les pièces, qui auront perdu 14 % de leur surface initiale.
Avec ses motifs de fruits et légumes colorés dessinés à la main, la collection « Saisons » incite à vivre au rythme de la nature et de ses richesses. Elle se décline en deux coffrets de quatre assiettes : cerise, pêche, figue et citron ; radis, tomate, potiron et brocoli.
Indus’. Fonctionnelle, intemporelle, elle a tout bon. « Bessie », en métal et sapin, H78 x L96,5 x P40 cm, 199 €, Maisons du Monde.
Sanguine. De la couleur, s’il vous plaît ! « Nissafors », en acier, H83 x L50,5 x P30 cm, 29,99 €, Ikea.
À étages. Un tiroir, trois étagères, pour un modèle hyper-pratique. « Claude », en MDF, panneau de fibres de bois, PVC et hévéa, H87 x L58 x P48 cm, 99,99 €, Atmosphera.
Pastel. Dedans comme dehors, elle se fond dans le décor.
« Souris », en acier, H81,5 x L70 x P45,5 cm, 79 €, Alinéa.
Mini. Pour un dîner en petit comité. En fer et MDF, 40 x 31,5 x 71 cm, 265 €, Comptoir de Famille.
Rétro. Elle deviendra vite une pièce maîtresse dans votre intérieur.
« Splendeur », en rotin, H73 x L86 x P45 cm, 205 €, Jardin d’Ulysse.
Circulaire. Une version polyvalente et élégante. « Guinguette », en métal, Ø40 x H62 cm, 145 €, Fermob.
Taille mannequin Avec ses dimensions élancées, elle se faufile partout. En bambou, H74,5 x L36 x P15 cm, 19,99 €, B&M.
Bien pensée. Mention spéciale pour son porte-bouteilles intégré.
« Felisa », en acacia, H82 x L73 x P55 cm, 155 €, Kave Home.
Valérie a aménagé plusieurs espaces pour s’abandonner à la quiétude du grand jardin qui entoure le mas. Ici, entre deux tilleuls, un tapis Maisons du Monde habille un mini-salon de plein air. Fauteuils à assises blanches Casa ; fauteuils orange « Nairobi » Maisons du Monde.
L’été, les repas se savourent à l’ombre des arbres. Valérie aime dresser de jolies tables accueillantes : vaisselle et verres Casa sont mélangés à des articles trouvés sur des marchés aux puces. Table et chaises en fer achetées dans une boutique de la région.
La vieille ferme à l’allure majestueuse se découvre au bout d’une longue allée qui traverse un jardin à la végétation abondante.
C ’est l’histoire d’un coup de chance et d’un coup de cœur. Depuis longtemps, Valérie, son mari et leur fille avaient pris l’habitude de quitter Paris le temps de vacances en Provence, dans le pays d’Arles, entre parcs naturels et villages ensoleillés. Rien de surprenant à ce qu’un jour, ils aient fini par décider d’y acquérir un endroit bien à eux. Par hasard, leurs recherches les ont conduits à Raphèle-lès-Arles. Au bout d’un chemin, à moitié cachée par la végétation, une charmante ferme de 1850, typique de la région, semblait n’attendre qu’eux. Le mas avait tout d’une maison de maître avec ses 350 m² sur deux niveaux, un terrain de 6 000 m² généreusement arboré, au milieu des champs d’oliviers et des cyprès. « Quand nous l’avons visitée, c’était une demeure familiale proposant un bed and breakfast en saison, raconte Valérie. Cet endroit idyllique et plein de caractère était immédiatement habitable, contrairement aux autres, en piteux état, que nous avions vues auparavant. » À l’intérieur, la bâtisse tenait toutes ses promesses, avec derrière les murs
de près de 1 mètre d’épaisseur, garants de la fraîcheur en été, de somptueux carrelages d’origine, différents dans chaque pièce et en parfait état.
L’idée de Valérie était de faire de son repaire un endroit où l’on se sente en vacances toute l’année. Elle a donc opté pour un décor joyeux, léger, mêlant styles et époques. Certains meubles avaient été laissés par les précédents propriétaires, d’autres ont été achetés neufs ou encore chinés sur les nombreux marchés aux puces et chez les antiquaires de la région. Chacune des six chambres possède à présent son code couleur : vert, jaune, gris… L’ambiance y est reposante, avec un minimum de mobilier pour ne pas nuire à la détente et au sommeil. Et si, l’été, la vie est plutôt à l’extérieur, au bord de la piscine ou dans le jardin, où plusieurs petits salons ont été aménagés, le mas sait aussi se rendre chaleureux l’hiver, devant la grande cheminée. La Favorite, ou l’art de profiter de la beauté de la Provence en toute saison.
De la lumière, des murs blancs, des doubles portes imposantes : La Favorite affiche dès l’entrée un tempérament généreux. Comme dans chaque pièce, le carrelage datant du XIXe ajoute de la personnalité à l’intérieur. Table
« Saskia » Maisons du Monde ; chaises Decoclico.fr.
Une cheminée réchauffe la salle à manger lorsque reviennent les jours plus frais. Table « Saskia » Maisons du Monde ; suspension Paola Navone pour Gervasoni ; buffet et lampe Maisons du Monde. Dans la cuisine, les zelliges et l’évier ont été posés par les précédents propriétaires.
Au mur, affiche du Festival d’Arles.
Dans le grand salon rafraîchissant et lumineux, le mobilier s’assortit au carrelage original. Sofa, banquette et matelas Caravane ; coussins L’Atelier Émilie ; tables basses AM.PM ; tapis berbère trouvé à Paris ; suspension « Sinnerlig » Ikea .
Un autre carrelage, cette fois à motif étoilé, joue les tapis précieux dans un deuxième salon.
La chaise longue en rotin a été trouvée chez Antik-Azimut, à Arles. La suspension en papier de riz avait été accrochée par les anciens propriétaires.
Les salles de bains semblent figées dans le temps… Pourtant, si le miroir est d’origine, la baignoire pattes de lion est neuve. À l’étage, le palier a été aménagé en petit salon. Sofa Decoclico.fr ; table basse dénichée chez Emmaüs ; tapis Maisons du Monde ; affiche Rita Hayworth Copacabana de Corinne Dalle-Ore.
Les chambres sont meublées a minima, pour une sérénité maximale. Linge de lit La Redoute Intérieurs ; commode scandinave des années 1960 achetée à L’Isle-sur-laSorgue ; lampe blanche AM.PM ; affiche encadrée qui était déjà dans la maison.
Une aire de sable a été aménagée pour délimiter un autre salon dont le mobilier invite au farniente, à proximité de la piscine. Banquettes et table Maisons du Monde.
1. Préassemblés. « TC01 », zelliges coloris terracotta, en plaques de 30 x 30 cm, 275 €/m², Ateliers Zelij. 2. Classique.
« CIMI 74 », carreau de ciment au décor traditionnel, 20 x 20 cm, 10,50 € la pièce, Bati Orient. 3. Flammés. « Anjou », nuance Valanjou, carreaux de terre cuite fabriqués au four à bois, 16 x 16 cm, à partir de 73,60 le m², Rairies Montrieux.
4. Sicilien. « Star », carreau de terre cuite émaillée peint à la main, 20 x 20 cm, 412 € le m², Studio Le Nid chez Étoffe.com.
5. Bucolique. « La Forêt », carreaux de ciment avec motif sur 4 carreaux, 20 x 20 cm, 48 couleurs au choix, 121 € le m², Emery & Cie. 6. Hypnotique. « Peonie Corole noir », carreau de ciment sol et mur, 20 x 20 cm, 69,90 € le m², Leroy Merlin.
7. Pixellisé. « Square 1 », carreau de ciment fabriqué à la main, personnalisable avec 75 coloris, 20 x 20 cm, 144 € le m², Maison Bahya. 8. Rosées. Tomettes hexagonales moulées à la main, 16 x 16 cm, 50,60 € le m², Ligerio. 9. Joint précreusé.
« Mediterranea Javea », carrelage effet carreau de ciment, plaques de 45 x 45 cm, 20,95 € le m², Castorama.
Sur les murs extérieurs, le rose en aplat monochrome évoque le lever et le coucher du soleil, mais aussi les réalisations de l’architecte mexicain Luis Barragán. Décoration murale tissée et coussins en raphia Maisons du Monde.
POUR RÉNOVER CETTE ANCIENNE GRANGE EN PISÉ PRÈS DE LYON, LES ARCHITECTES ANNE ET MARC DELACOURT ONT LAISSÉ PARLER LEUR CRÉATIVITÉ. UNE INTERPRÉTATION COLORÉE ET UN JEU DE VOLUMES OÙ LE BOIS VIENT SCULPTER L’ESPACE, LAISSANT CIRCULER LA LUMIÈRE. Texte Christine Pirot-Hébras – Photos Frenchie Cristogatin
Délimité par un habillage en bouleau, le coin repas comprend un banc intégré avec rangement et, dessinée par le couple, une table en BauBuche, panneau multilignes en hêtre, dont les pieds ont été réalisés avec des tréteaux « Loop » Hay. Au sol, carrelage « Azulej » Patricia Urquiola pour Mutina ; chaises Eames ; lampes « Amp » Normann Copenhagen.
Ce meuble en Valchromat noir contraste avec le reste de la cuisine en bouleau. Le petit électroménager aux teintes vives et gourmandes y est mis en valeur. Un tableau noir est l’occasion pour toute la famille de noter courses et petits messages. Robot pâtissier KitchenAid ; bouilloire Smeg ; machine à capsules Guzzini.
Associés de l’agence d’architecture Et Si, Anne et Marc ont choisi de s’installer à la campagne avec leurs trois enfants. « Nous recherchions une maison à rénover à l’écart de la ville, à investir sans limites et en toute liberté. » Visitée en décembre, cette construction vernaculaire en pisé, composée d’une partie habitable de 35 m 2 au sol sur deux niveaux et d’une grange attenante, correspondait totalement à leurs attentes : « Sans nous concerter, nous avons immédiatement su que nous étions chez nous », se souviennent-ils.
« Comme une farce, nous avons démarré les travaux le 1er avril 2011 ! » Ce chantier d’envergure comprenait la réfection de la charpente, l’extension de l’habitation dans le prolongement de la grange et la création d’un étage. Pour transformer le rez-de-jardin en immense pièce à vivre en enfilade, il a fallu démolir toutes les cloisons intérieures. Accueillant les
chambres, le deuxième niveau communique avec le premier grâce à trois grandes trémies formant des puits de lumière à intervalles réguliers – une manière de rythmer et d’étirer verticalement cette zone. Habitués à explorer les innombrables possibilités créatives du bois, les architectes ont choisi le bouleau pour les aménagements : « La bâtisse a été sculptée, le meuble n’en est que la continuité », expliquent-ils. Un modelage en bois clair, pensé telle une sculpture, épouse l’architecture. La couleur s’est imposée pour pallier l’étroitesse des lieux et, tout comme les volumes, connecte les espaces entre eux, laissant circuler la clarté de part et d’autre. Les peintures murales réalisées par Marc, complétées par les photos et les objets chers au couple, évoquent un kaléidoscope : « Quand on se dit que l’un des murs a besoin de couleur, on sort les pinceaux et on commence une fresque ! » Une demeure familiale pleine de vie, qui assume résolument son esprit ludique.
Les différentes zones de la pièce de vie sont délimitées par des structures en contreplaqué bouleau, comme dans le salon, dont le module sculpté englobe à la fois une banquette et un escalier menant aux chambres. La fresque peinte par Marc anime le mur jusqu’à l’étage.
Le bureau est composé de modules de rangement recto verso qui se détachent sur le fond noir, jeu de construction composé de cubes empilés, pensé pour accueillir deux personnes face à face à la même table de travail. Suspension Hartô ; lampe à poser Fatboy ; fauteuil vert et table d’appoint Ikea ; sac Monde Ethique.
L’esprit de la nature règne dans la chambre avec le papier peint « Mischievous Monkeys » Rebel Walls. Murs et plafond vert prairie renforcent cette ambiance végétale. Vases &klevering ; tableau Lionel Pourron ; suspension bambou « Sinnerlig » Ikea ; parure de lit Monoprix ; plaid et coussins Hema.
Dans la chambre de Chad, 9 ans, du bleu azur encadre le lit en hauteur. Détail original, une fenêtre s’ouvre sur le puits de lumière reliant les deux niveaux. Autre idée : une fois ouverte, la porte de la pièce cache les étagères sur mesure où sont rangés personnages de jeu et petites voitures. Applique blanche Ikea.
La salle de bains décline différents bleus. Les murs et le meuble-vasque sont réalisés en Valchromat teinté dans la masse, résistant à l’humidité.
La mini-crédence se pare du même carrelage que la douche – modèle « Rombini » de Ronan et Erwan Bouroullec pour Mutina. Sol vinyle « Bubblegum » Saint Maclou ; cache-pot Ikea.
Le bureau de Maé, 16 ans, a été dessiné par Anne et Marc et réalisé en contreplaqué bouleau filmé blanc. Des panneaux perforés blancs « Skadis » Ikea investissent le mur, servant à la fois de rangement et de pense-bête. Tabouret blanc « Stool M » Marzais Créations ; suspension « Egg of Columbus » Seletti ; poubelle Magis.
1. Gravée. « Dyenna », en verre et bronze antique, Ø17 x H22 cm, 89 €, Alinéa. 2. Gaufrée. « Joyce », en gypse blanche, Ø12,6 x H10 cm, 48,30 €, Habitat. 3. Colorées. Suspensions en verre soufflé bouche teinté masse et métal doré. « Vague » (à gauche) , Ø24,5 x H26 cm, 320 € ; « Pure » (à droite), Ø25,5 x H27 cm, 350 €, Maison Sarah Lavoine. 4. Lunaire. « Kat », en verre strié, Ø15 cm, 13,99 €, Atmosphera. 5. Délicate. « Myrte », en verre transparent et métal doré, Ø15,5 x H26 cm, 29,99 €, Maisons du Monde. 6. Charmante. « Iloa », en laiton et verre strié, câble en tissu, Ø35,5 cm, 109,99 €, La Redoute Intérieurs. 7. Ancienne. En opaline dentelée, Ø25 cm, 70 €, L’Objet, brocante Sofia Antonovich. 9. Coquillage. « Calicot », en mousse polyuréthane moulée avec fillite gris effet béton, Ø50 x H176 cm, design Nathan Yong, 397 €, Cinna. 8. Grisée. « Solklint », en verre et acier, Ø22 x H32 cm, 29,99 €, Ikea.
CES JOLIES PETITES SUSPENSIONS AFFICHENT UN AIR RÉTRO QUI DONNE UN CACHET FOU À N’IMPORTE QUEL RECOIN EN MANQUE DE LUMIÈRE.
Par Bénédicte Le Guérinel
Perchée en haut d’une colline au milieu d’une végétation odorante, la maison rustique de Mónica invite à la détente. Installée sous un arbre et entourée de pieds de lavande, la salle à manger extérieure est l’endroit idéal pour partager un repas au frais.
PERDUE DANS LES OLIVIERS, À QUELQUES ENCABLURES DE L’OCÉAN ATLANTIQUE, LA PETITE MAISON DE MÓNICA PENAGUIÃO MÉLANGE DESIGN, STYLES RUSTIQUE ET MODERNE AVEC SIMPLICITÉ ET SPONTANÉITÉ. DÉLICIEUX. Texte et stylisme Lotje Deinum – Photos Denise Keus/CocoFeatures.com – Traduction Aline Lorant
La piscine se compose de matériaux naturels pour se fondre dans le décor, où la végétation est reine.
À côté du bassin en béton, des rondins de bois forment une sculpture inattendue.
Le transat est posé sur un tapis marocain.
A u bout d’un chemin de terre poussiéreux, le refuge de la décoratrice Mónica Penaguião, perché au milieu de collines recouvertes d’une végétation pratiquement sauvage, offre un dépaysement total à une heure de route à peine de Lisbonne. La propriétaire des lieux vit toute l’année avec mari et enfants dans un vaste appartement citadin. Pour son retour au pays, à l’occasion des vacances, elle aime se ressourcer dans cette demeure discrète au toit de tuiles romanes, que l’on devine très fraîche derrière ses murs épais blanchis à la chaux. Mónica a choisi de préserver la taille et la modestie d’origine de cette villa achetée en ruine à un vieil ami, entourée de 7 hectares de citronniers, d’oliviers et de lavande.
Lors de la rénovation, volontairement sans prétention, le plan existant a été conservé. Ici, pas de matériaux révolutionnaires : tuiles, poutres en bois et canisses pour couvrir la terrasse, murs blancs, dans le respect de la tradition régionale.
Des fenêtres en nombre suffisant, de tailles raisonnables, laissent entrer la lumière mais pas la chaleur. « Quand je travaille pour un client, le projet s’organise autour de son histoire, dit Mónica. Ensuite j’utilise ma tête et ma créativité. Ici, j’ai laissé faire les choses. J’ai écouté mon cœur. » Dans une ambiance immaculée ponctuée de couleurs vives, la décoration, minimaliste et gaie, est un mélange de contemporain et d’ancien, d’œuvres d’art et d’objets en tout genre qu’elle rapporte de ses voyages au Maroc, en Inde et aux Philippines : « Je suis une collectionneuse compulsive, avoue-t-elle. J’ai une multitude de tabourets, de vaisselle et de terres cuites que je regroupe pour éviter l’effet bric-à-brac. » On retrouve la même modestie pleine de charme à l’extérieur, sur la terrasse, où une banquette en maçonnerie aux coussins rebondis invite à la relaxation, ou encore au bord de la piscine en matériaux naturels, en osmose avec le paysage. « La simplicité m’apporte la paix. C’est tout ce dont j’ai besoin pour mes vacances », conclut Mónica.
L’envie d’authenticité a guidé la rénovation de la bâtisse.
Poutres de bois et canisses peintes en blanc dominent la terrasse, où se côtoient tapis et paniers en paille, plats en terre cuite… Sur la table, des citrons cueillis sur le terrain.
La terrasse dispose d’une confortable banquette maçonnée garnie de coussins, ce qui permet de se prélasser en profitant de l’ombre rafraîchissante. Tapis et panier en paille ; tabourets de la région de l’Alentejo ; fauteuil en osier Poeira ; plats en terre cuite, l’une des passions de Mónica.
Éclectique, le salon mêle pièces design et trouvailles chinées. Le blanc s’impose du sol au plafond, réveillé par des accessoires hauts en couleur, tels les coussins jaunes sur le sofa violet. Suspension « Zeppelin » (design Marcel Wanders) Flos.
Des objets de caractère ont été associés : une armoire métallique pour une touche industrielle, une chaise en bois recyclé signée Piet Hein Eek pour le design, une commode blanche et un pouf jaune Cappellini pour la modernité.
Poteries et vaisselle figurent parmi les objets préférés de Mónica. Sur un vieux buffet en métal, une lampe « Big Shadow » verte (design Marcel Wanders) Cappellini.
Le mobilier noir contemporain de la salle à manger contraste avec le blanc pur des murs. Sur un tapis en ficelle, la table en bois laqué a été imaginée par la décoratrice. Chaises « Wishbone CH24 » Carl Hansen & Søn.
Le salon faisant également office de chambre, un grand lit recouvert d’une couette colorée a été installé. Toile jaune et rose de l’artiste franco-brésilienne Isabelle Tuchband ; lampe de Jean-Louis Domecq chez Jieldé ; table Cappellini.
Dans la salle de bains lumineuse, le blanc est ensoleillé par un mur recouvert d’un carrelage jaune dessiné par Mónica et réalisé par Cerâmica de Bicesse.
Une pierre peinte en blanc sépare la douche du lavabo en Corian®.
Robinetterie Gessi.
L’absence de sophistication accentue l’impression de fraîcheur sur la terrasse ombragée. Devant la banquette, des tabourets en paille sont assemblés pour former une table basse.
1. Tourné. « Jorf », en céramique kaolinite, coloris rouge arcilla, Ø32 x H47 cm, 79 €, Alinéa. 2. Soliflore. Vase en faïence, Ø27,5 x H44 cm, 64,99 €, Bouchara. 3. Mini. « Cotta », petit vase en grès, Ø8,6 x H12 cm, 5,95 €, Casa. 4. Annelé. « Saturne », en grès blanc, Ø30 x H30 cm, 190 €, CFOC. 5. Extérieur. « Catarina », en terre cuite, Ø55 x H75 cm, 119 €, Maisons du Monde. 6. Alimentaire. Pot en grès, Ø12 x H15 cm, 7,98 €, Søstrene Grene. 7. Pratique. « Curryblad », en terre cuite, Ø30 x H25 cm, 9,99 €, Ikea. 8. Patiné. « Kenza », en terre cuite finition argent vieilli, Ø22 x H25 cm, 49 €, AM.PM. 9. Avec anses. En terre cuite effet ancien, Ø20 x H17 cm, 11,99 €, Muy Mucho.
JARRES, VASES OU AMPHORES… CES CONTENANTS EN TERRE CUITE APPORTENT UNE TOUCHE AUTHENTIQUE À NOTRE INTÉRIEUR.
Par Bénédicte Le Guérinel
Véritable éden aquatique, la piscine en pierres naturelles de la demeure principale se distingue par un fond aux nuances marbrées. Les citronniers et les orangers qui la bordent embaument. Dans l’alcôve, idéale pour faire la sieste, sont disposés des coussins et textiles Haomy.
C’est un bonheur de se lover sur la terrasse du salon d’extérieur du gîte, protégé du soleil par des canisses, face à la vallée dominée par les oliviers qui ondulent jusqu’à la mer. Canapé, fauteuil et table Casa ; objets en bois d’olivier Dubosq et Fils (Tourrettes-sur-Loup) ; coussins et textiles Haomy et Maison de Vacances.
I l y a une douzaine d’années, Éric et Chrystelle, en vacances dans la région, tombent par un heureux hasard sur une annonce immobilière avec la photo d’une chapelle abandonnée entourée d’oliviers : le domaine de Saint-Sauveur, sur lequel elle se dresse – qui s’étend sur 6 hectares –, est à vendre. Éric, originaire de la région, rêve alors de s’y installer. Après avoir travaillé et vécu non loin de Paris, à Montfort-l’Amaury, le couple veut changer de vie. « À la veille de ses 40 ans, Chrystelle souhaitait être plus disponible pour nos deux enfants, Alexandre et Garance. » S ans visiter les lieux, ils font une offre, qui est acceptée. « Nous avons tout imaginé et réalisé de A à Z avec l’aide d’un maçon, d’un architecte, Henri Wendling, et de tous nos proches. Nous avons débroussaillé, rabattu les arbres, refait les murets en pierre… cela nous a pris trois ans », explique Chrystelle. Après la restauration de la chapelle de façon écoresponsable – murs en briques alvéolées,
laine de bois, charpente et huisseries en chêne, sols en pierres naturelles, tuiles en terre cuite et enduit à la chaux –, les propriétaires se lancent dans la construction d’une première bastide de 120 m 2 pour en faire un grand gîte avec quatre chambres et leurs salles de bains.
Le chantier terminé, ils planchent sur la construction de leur maison personnelle, 180 m 2 suffisamment fonctionnels pour accueillir famille et amis. L’idée de Chrystelle ? Faire entrer des éléments du jardin, en bois et métal, à l’intérieur. Une allure sobre, qui laisse parler les matières et la nature, ainsi que des portes et des fenêtres anciennes chinées, encadrées de volets gris argile se fondant parfaitement dans la verdure, achève de donner une âme simple à cette demeure sans chichis. « Nous voulions que l’architecture se fonde dans son environnement », conclut Chrystelle. Pari réussi.
Chrystelle est devenue exploitante agricole, productrice d’huile (300 oliviers poussent sur ses terres). Elle commercialise en outre tisanes et plantes aromatiques médicinales cultivées sur place : ciste, origan, sauge, verveine, romarin, arbousier, thym, laurier, carotte sauvage, angélique…
Belle harmonie de bois structurée par des éléments graphiques noirs, qui apportent un esprit atelier à la décoration intérieure : chaises de bistrot Athezza ; équipement et accessoires ménagers Cuisinart ; suspension Sia Home.
Ici, on vit les fenêtres ouvertes pour profiter de la nature généreuse.
Dès que possible, les repas sont pris sur la terrasse. Les volets en bois lasuré rappellent la couleur des canisses.
La cuisine ouverte sur l’espace repas cultive un esprit dedans-dehors : encadrée par des huisseries en métal sombre, la vue sur la terrasse animée de suspensions noires fait écho à la décoration intérieure.
Dans les chambres du gîte, beaucoup d’éléments de décoration ont été réalisés avec du bois du domaine, comme des branches pour suspendre les vêtements, une rambarde d’escalier… Suspension Pomax ; paniers muraux
Le Grand Comptoir (Mouans-Sartoux) ; coussin et jeté de lit Haomy ; foulard Maison Sarah Lavoine.
La chambre de Garance bénéficie d’une baignoire sabot Leroy Merlin placée devant la fenêtre qui donne sur le parc. Robinetterie Leroy Merlin ; vase lanterne en verre Casa ; végétaux ramassés sur les chemins ; rideau en lin MFTA.
Ce paysage verdoyant, qui s’étend à perte de vue jusqu’à la Méditerranée, est propice à la méditation et au farniente. Les arbres centenaires ombrent la terrasse, et un chemin en pierres de pays court le long des allées. Chaise en teck Ecofurn ; table d’extérieur et banc, en poudre et résine Sia Home.
1. Tressé. « Lois », en eucalyptus massif et polyéthylène, L60 x P78 x H73 cm, 179 €, 4 Murs. 2. Souple. « Gera », en rotin tressé naturel, L71 x H70 cm, 398 € le lot de deux, Alinéa. 3. Moelleux. « Pantai », en teck naturel, L70 x P77 x H85 cm, 349 €, Casa. 4. Raffiné. « Allaperto Veranda », en métal, teck et rotin naturel, L79 x P80 x H70 cm, design Matteo Thun & Antonio Rodriguez, 1 197 €, Ethimo. 5. Déhoussable. « Tiwi », en acacia et polyester, L85 x P69 x H76 cm, 549 € le salon de jardin 4 places, Hespéride. 6. Solide. « Théodore », en acacia brut à peindre, L68 x P93 x H95 cm, 199 €, AM.PM, 199 €. 7. Rétro. « Carthagène », structure en acier imitation rotin et revêtement en polyester, L75,5 x P65 x H75 cm, 169,99 €, But. 8. Élégant. « Better », en acacia massif et corde beige, L57 x P55 x H81 cm, 245 €, Kave Home. 9. Duo. « Tenay », en acacia et corde tressée, L57,5 x P60 x H88,5 cm, 279,90 € les deux, Sklum.
CES FAUTEUILS EN BOIS CONFORTABLES APPORTERONT UN SUPPLÉMENT DE NATURALITÉ À LA TERRASSE, MAIS AVEC ALLURE ! Par Bénédicte Le Guérinel
Pour mettre en valeur ses recettes, Julie choisit des assiettes et des serviettes aux motifs floraux variés. Avec sa fille, elles aiment dresser la table au jardin, afin de profiter de leur environnement le temps d’un déjeuner campagnard.
EN CUISINE, JULIE DÉCLINE LES FLEURS SELON LES SAISONS POUR FAIRE PARTAGER À SES CONVIVES DE DÉLICIEUX ET RAVISSANTS REPAS OÙ LES PRODUITS DU PERCHE SONT À L’HONNEUR.
Par Marie Le Goaziou – Photos Franck Schmitt
Lorsque Julie a quitté la capitale pour le Perche, elle s’est laissé gagner par le charme de ce territoire jusque dans sa cuisine. Après avoir travaillé des années à Paris dans le monde de la mode et de la beauté, elle s’est tournée vers l’organisation d’événements, puis elle a lancé un service de traiteur végétal avec les produits les plus naturels et locaux possible.
Des brunchs aux déjeuners de famille, des dîners de fête aux lunch boxes, elle régale désormais petits et grands avec des plats champêtres à base de légumes mais aussi – plus surprenant – de fleurs comestibles. Car depuis qu’elle a rencontré des producteurs dans la région de Rambouillet, elle prend plaisir à « fleurir » la plupart de ses créations gustatives ! Et grâce à son grand jardin, elle multiplie les cueillettes sauvages, pour donner à ses recettes une identité forte et florale.
Capucines, pensées, violettes, bourrache… toutes sont aussi belles que bonnes à manger. Julie les emploie donc dans ses salades comme
dans ses desserts, mais aussi pour agrémenter sa table, car elle aime que tout soit en accord avec le menu.
Chez elle, rien de jetable, pas de plastique, les serviettes sont en tissu – fleuri, bien sûr – et les assiettes en faïence, chinées par ses soins. Car si Julie affirme qu’elle fait une cuisine rustique et campagnarde, cela ne l’empêche pas d’être raffinée ! Elle pousse même le sens du détail jusqu’à décorer ses sablés à message de fleurs pressées comme celles qui émaillaient les herbiers d’autrefois. Elle souhaiterait d’ailleurs développer une gamme de biscuiterie fleurie qui puisse transmettre des mots doux et de bonheurs simples à ceux qui les dégustent, un projet qui doit encore mûrir et nécessite de nombreux essais pour tester la manière dont les fleurs réagiront à la cuisson. Prendre le temps… pour mieux souligner les extraordinaires richesses de la nature qu’elle a à cœur de partager.
Dans un esprit rustique chic, les fleurs fraîches comme les herbes sèches colonisent le moindre pichet pour composer de jolis tableaux.
Sur la table de la salle à manger aux murs de pierre, les bouquets s’accumulent au fil des saisons et des cueillettes sauvages qu’affectionne Julie, composant ainsi d’inspirantes mises en scène.
Dans la chambre sous les toits, la tête de lit en rotin et la couette fleurie rappellent que chez la maîtresse de maison, le végétal est roi.
Un broc de toilette transformé en vase et une série d’assiettes anciennes habilement disposées dans un panier trônent sur la desserte de la salle à manger.
Une mallette de rotin, une gourde en terre cuite et un ancien pot de confiture accessoirisent avec élégance de délicieux pique-niques en pleine nature ou au jardin.
Pour 4 à 6 personnes
Préparation : 20 min Cuisson : 45 min Repos : 20 min
o 3 aubergines o 4 cuil. à soupe d’huile d’olive o 1 grenade o 1 gousse d’ail écrasée o 2 ou 3 cuil. à soupe de tahini o Le jus de 1 citron o 3 cuil. à soupe de purée
de noix de cajou o Sel, poivre o Des pétales de fleurs comestibles pour la décoration
1 - Coupez les aubergines en deux dans la longueur. Badigeonnez-les d’huile d’olive, salez, poivrez et enfournez pour 45 min à 180 °C.
2 - Lorsqu’elles sont bien molles et légèrement grillées, laissez-les refroidir une vingtaine de minutes, puis coupez-les en gros morceaux (sans enlever la peau).
3 - Égrainez la grenade et réservez les grains.
4 - Mixez grossièrement les aubergines avec l’huile d’olive restante, l’ail, le tahini et le jus de citron.
5 - Transférez la préparation dans un bol et incorporez la purée de noix de cajou. Rectifiez l’assaisonnement si nécessaire.
6 - Servez le baba ganoush réparti dans des tasses ou des ramequins, parsemez de grains de grenade et de pétales de fleurs.
Pour 4 à 6 personnes Préparation : 25 min Cuisson : 1 heure Repos : 30 min
Pour la pâte brisée au tahini 250 g de farine bise o ½ cuil. à café de sel o 2 ou 3 brins de thym o 70 g de tahini o 30 g d’huile d’olive o 10 cl d’eau environ.
Pour la garniture 1 oignon o 4 tomates o 1 cuil. à café de paprika o 1 petit pot de sauce romesco
(sauce catalane à base de poivrons, de tomates et d’amandes ou de noix) o 2 branches de tomates cerise ou de tomates cocktail o Huile d’olive o Sel, poivre
1 - Commencez à préparer la garniture : dans une poêle, faites revenir l’oignon et les 4 tomates coupés en morceaux avec de l’huile d’olive pendant 10 à 15 min, jusqu’à ce que le jus s’évapore. Salez, poivrez, ajoutez le paprika. Laissez refroidir 20 min.
2 - Pendant ce temps, réalisez la pâte brisée : au robot ou à la main, dans un cul-de-poule, mélangez la farine, le sel, le thym, le tahini, l’huile d’olive et l’eau. Pétrissez jusqu’à former
une boule (attention à ne pas mettre trop d’eau). Laissez reposer 10 min au frais.
3 - Étalez la pâte brisée sur un plan de travail préalablement fariné ou du papier de cuisson, transférez dans un moule puis badigeonnez le fond de sauce romesco. Recouvrez ensuite de préparation à la tomate, puis parsemez de tomates cerise – vous pouvez même laisser les branches, pour une décoration encore plus rustique.
4 - Enfournez pour 40 à 45 min à 190 °C, si possible en mode tarte (chaleur tournante + résistance du bas uniquement, c’est important pour que le fond soit bien cuit).
5 - Servez tiède ou à température ambiante. La tarte sera également très bonne le lendemain.
Pour 4 à 6 personnes Préparation : 45 min Cuisson : 30 min Repos : 3 heures
Pour la génoise au citron 2 œufs o 200 g de sucre o 170 g de farine o 30 g de poudre d’amandes o 1 sachet de poudre à lever o 1 pincée de sel o 9 cl d’huile neutre ou d’olive douce o 5 cl d’eau o Le jus et le zeste de 1 citron.
Pour la chantilly végétale 600 ml de crème de coco (sans gomme de guar) o 100 g de sucre glace o 1 cuil. à soupe de jus de citron o ½ cuil. à café d’extrait
de vanille ou d’amande amère (facultatif). Pour la garniture 80 g de confiture ou de compotée de fruits rouges o 2 pêches (épluchées et coupées en dés) o 50 g de fruits rouges frais o Des fleurs comestibles pour la décoration
1 - Réalisez la génoise : dans un robot ou un cul-de-poule, commencez par battre les œufs avec le sucre jusqu’à ce que l’appareil blanchisse et double de volume. Ajoutez ensuite le mélange farine/poudre d’amandes/poudre à lever/pincée de sel, puis les œufs, l’huile, l’eau, le jus et le zeste de citron. Versez dans un moule à charnière soigneusement chemisé et enfournez pour 30 min environ à 175 °C (vérifiez que le cœur est bien cuit avec une pointe de couteau). Laissez refroidir sur une grille pendant 3 heures minimum (vous pouvez aussi faire la génoise la veille
et la filmer hermétiquement afin d’éviter qu’elle se dessèche).
2 - Fouettez la crème de coco, de préférence au robot à la vitesse maximale pendant 2 min. Ajoutez le sucre glace, le jus de citron, l’arôme de vanille ou d’amande amère, puis fouettez encore, jusqu’à ce que la crème se tienne bien. Réservez au frais.
3 - Une fois la génoise bien froide, coupez-la en deux afin d’obtenir deux disques d’égale épaisseur. Disposez le premier sur le plat de service, face tranchée vers le haut. Étalez une couche de confiture ou de compotée, répartissez des dés de pêche puis une couche de chantilly végétale. Posez le second disque de génoise. Étalez le reste de chantilly sur le dessus et les bords du gâteau, lissez et raclez les côtés avec la spatule.
4 - Décorez avec les fruits rouges et les fleurs. Le gâteau peut se conserver au frais pendant 2 ou 3 jours.
Julie a choisi de s’installer dans la verdoyante campagne percheronne pour vivre au plus près de la nature.
Les ravissants petits sablés fleuris composés par la maîtresse de maison transmettent les jolis messages de celui qui les offre.
Quand Julie descend au jardin avec son pot à lait, c’est pour le remplir de fleurs qui donneront à ses recettes le goût d’une journée au grand air.
Les pimpantes cabines de plage de Malo-lesBains s’élèvent en file indienne devant de majestueuses villas Belle Époque.
La Deûle traverse Lille et longe en partie le parc de la Citadelle, poumon vert de la métropole, où les berges verdoyantes invitent à la détente.
Monument phare de la Grand-Place de Lille et fleuron de l’architecture flamande, la Vieille Bourse est dominée par le beffroi de la chambre de commerce.
Atlantes, cariatides, guirlandes de fleurs, cornes d’abondance…
la richesse ornementale des façades des bâtiments qui entourent la Grand-Place témoigne d’un passé florissant.
Elle semble toujours en ébullition, comme animée d’un souffle solaire : Lille, la locomotive du Nord, séduit les visiteurs par son dynamisme et la densité de son patrimoine. Sur la Grand-Place, la Vieille Bourse à la flamboyante architecture captive les regards. Au-dessus du portail, une sculpture représentant les lions de Flandre témoigne de l’ancrage flamand de la cité, tout comme les ruelles pavées du centre historique, bordées de belles demeures en brique.
Après une courte halte à Armentières, à moins de 20 kilomètres au nord-ouest, admirable pour son beffroi classé à l’Unesco, on file vers les monts des Flandres. Surprise ! Le « plat pays » présente une physionomie bosselée inattendue…
Certes, ces reliefs affichent une altitude modeste – autour de 150 mètres – mais offrent de magnifiques échappées sur la plaine de Flandre, piquetée de bocage, de fermes traditionnelles et rapiécée de surfaces agricoles aux multiples nuances de couleurs. C’est dans les villages autour du
mont Noir et du mont des Cats – Godewaersvelde, Boeschèpe, Saint-Jans-Cappel – que se dévoile une partie de l’âme de la région, marquée par la simplicité, la convivialité et le partage. Des valeurs qu’incarnent les « estaminets » : depuis quelques années, ces vieux cafés de campagne connaissent un fulgurant retour à la mode. Attablé dans un décor de bric et de broc, on se régale de plats traditionnels aux noms imprononçables, arrosés d’une bière brassée localement. Vous avez dit potjevleesch ? À Boeschèpe, l’enfant du pays, l’étoilé Florent Ladeyn, finaliste de « Top Chef » 2013, cultive comme personne l’attachement au terroir dans son aubergerestaurant située sur les flancs du mont Noir.
À seulement 20 minutes de route, Cassel joue les ensorceleuses. Perchée sur une colline verdoyante, cette cité attachante semble flotter en apesanteur au-dessus de la plaine. Flamande
Au cœur du centre historique, l’Hospice Comtesse occupe une bâtisse du XIIIe siècle qui abrite aujourd’hui le musée d’art et d’histoire de la ville. Il accueille l’exposition « Le Serpent Cosmique » dans le cadre du festival Utopia (jusqu’au 2 octobre).
Rénovée en 2020, la maison natale de Charles de Gaulle, à Lille, est une belle demeure bourgeoise du XIXe siècle. Le jardin
d’hiver a retrouvé son aspect d’origine avec ses éléments décoratifs.
Endroit couru, la brasserie Brique House a pris ses quartiers dans une filature réhabilitée à SaintAndré-lez-Lille. On y sert d’excellentes bières.
Les vitraux du grand escalier du beffroi d’Armentières évoquent des scènes liées au passé industriel de la ville, jadis surnommée « la cité de la toile ».
Forte d’atouts culturels et naturels de premier plan, la Flandre est promise à un bel avenir touristique.
Au cœur des monts des Flandres, la villa Marguerite-Yourcenar, aménagée dans un manoir de style néonormand serti dans un écrin de verdure, accueille des artistes en résidence.
La célèbre brasserie des 3 Monts, à SaintSylvestre-Cappel, possède ses propres houblonnières, lesquelles demandent un entretien minutieux et constant par un personnel spécialisé.
Fayolle Tapissier, à Cassel, est une entreprise familiale
spécialisée dans la couture d’ameublement et les voilages. Des ateliers de tapisserie d’ameublement sont animés par Barbara Fayolle, meilleur ouvrier de France.
À quelques kilomètres en retrait du littoral, Bergues aligne un remarquable patrimoine architectural. Les fortifications se mirent dans l’eau des douves.
jusqu’au bout des ongles, elle n’est pas peu fière de son titre de « village préféré des Français » décroché en 2018. Une visite s’impose au musée départemental de Flandre, logé dans un hôtel particulier de style Renaissance, qui fait honneur à l’art flamand du XV e siècle à nos jours. On gagne facilement l’adorable petite cité fortifiée de Bergues par la D916. Paradoxalement, ce haut lieu de la culture flamande fut retenu pour le tournage du film Bienvenue chez les Ch’tis Allez comprendre !
Changement de décor à Leffrinckoucke, à seulement 12 kilomètres. On bascule dans la Flandre maritime. Cette fois, c’est la mer du Nord qui joue les premiers rôles. Que de trésors ! De somptueux massifs dunaires plantés d’oyats s’étendent à perte de vue le long d’immenses plages désertes battues par les vents. Un paradis pour les kitesurfeurs. Ici et là, des blockhaus rappellent l’importance stratégique du littoral pendant la Seconde Guerre mondiale. On suit le
Il a fière allure, le moulin de Boeschèpe ! Restauré avec soin depuis sa mise à l’arrêt en 1958, il est un repère visuel fort dans le secteur des monts des Flandres.
Quartier de Dunkerque, Malo-les-Bains se distingue par ses magnifiques bâtisses balnéaires qui donnent un cachet particulier à cette station ouvrant sur la mer du Nord.
Le restaurant La Grande Marée à Zuydcoote est réputé pour la fraîcheur et la qualité de ses produits, sourcés localement, et son emplacement privilégié au milieu des dunes, face à la mer.
Amarré devant le Musée portuaire à Dunkerque, le bateau-feu Sandettié, classé Monument historique, était un navire immobile qui servait à signaler la présence de dangereux bancs de sable au large de la ville.
À Leffrinckoucke, des guides naturalistes proposent des balades commentées dans le secteur de la dune Dewulf, un site naturel sauvage et protégé qui se caractérise par une riche biodiversité.
Le château-arsenal de Gravelines, qui abrite le musée du Dessin et de l’Estampe originale, possède de jolis jardins à la française, habités par un ensemble de sculptures en bronze appelé La Conversation.
L’Aa, fleuve canalisé, sépare Petit-FortPhilippe (repérable à son phare noir et blanc) et Grand-FortPhilippe, avant de déboucher sur une immense plage.
Les estaminets font partie intégrante de la culture flamande. Dans ces restaurants traditionnels à la déco vintage, on mitonne de délicieuses spécialités locales.
bord de mer vers l’ouest jusqu’à la promenade de Malo-les-Bains. Coup de cœur pour ce quartier balnéaire huppé de Dunkerque, avec ses superbes villas qui toisent un alignement de cabanes de plage aux airs de bonbons acidulés. Longtemps méprisée, Dunkerque, ville natale du corsaire Jean Bart, tient sa revanche. Elle valorise désormais son patrimoine touristique, culturel, nautique et gastronomique. Un signe qui ne trompe pas : Florent Ladeyn ouvrira un restaurant dans l’ancienne criée municipale d’ici la fin de l’année. Contournons la zone industrielle et portuaire pour découvrir la pépite architecturale du littoral flamand : Gravelines. Cette cité fortifiée en étoile, sur les rives de l’Aa, a des airs d’Aigues-Mortes nordique. En remontant les berges, on débouche sur la plage du Petit-Fort-Philippe, baignée par les eaux vert de gris de la mer du Nord et nimbée d’une lumière mystérieuse. Comme dans un tableau de peintre flamand.
De la frontière belge à Gravelines, le ciel, la mer et le sable semblent se confondre, comme dans une aquarelle aux teintes insolites.
Au cœur du Vieux-Lille, ce musée offre un panorama de la vie lilloise des XVIIe et XVIIIe siècles. Lille (tél. : 03 28 36 84 00).
Dans une maison bourgeoise, une suite raffinée que prolonge un joli jardin d’hiver. Cassel (tél. : 06 78 27 87 65 ; jardindhiver-cassel.com).
Les chambres de cette auberge tenue par Florent Ladeyn, génie des fourneaux, sont conçues dans un esprit « grange ». Le restaurant sert une cuisine imaginée autour de produits locaux. Boeschèpe (vertmont.fr).
Un établissement de bon standing, avec une vue exceptionnelle sur la plage. Malo-les-Bains (tél. : 03 28 69 99 68 ; hotelmerveilleux.com).
Trois chambres de charme, avec jardin et jacuzzi. Initiation au brassage de la bière. Godewaersvelde (tél. : 03 28 40 84 82 ; montsetmerveilles59.fr).
Ancien de « Top Chef », Steven Ramon propose une cuisine généreuse et créative dans son établissement à la déco épurée. Lille (tél. : 03 20 67 08 84 ; rougebarre.fr).
Le chef Lucas partage sa vision épicurienne de la cuisine, élaborée à partir de produits locaux. Lille (tél. : 03 20 00 81 21 ; suzannelille.fr).
La « cantine flamande » du chef Florent Ladeyn, dans un cadre associant briques apparentes et poutres métalliques. Lille (bloempot.fr).
COMPTOIR HIRONDELLE (7)
Dégustation de bières artisanales de qualité dans une ancienne gare de marchandises. Lille (tél. : 07 62 68 59 67).
CHOCOLATERIE ENCUENTRO (1)
Dans une filature réhabilitée, cette chocolaterie fabrique des tablettes à partir de fèves de cacao d’exception. Saint-André-lez-Lille (tél. : 07 81 78 84 95 ; chocolatencuentro.com).
LA GAUFRE DU PAYS FLAMAND (4) Jean-François Brigant confectionne de manière artisanale de délicieuses gaufres flamandes fourrées.
Houplines (tél. : 03 20 77 40 19 ; gaufrehouplines.com).
LA FERME BEUN (5)
Du frais, du naturel et du local, telle est la devise de cette ferme dotée d’un point de vente (fruits
et légumes, fromage, viande).
Sainte-Marie-Cappel (tél. : 03 28 42 45 25 ; fermebeun.com).
Le temple de la décoration d’intérieur, dans une ferme flamande du XVIIIe siècle. Saint-Sylvestre-Cappel (tél. : 03 28 41 48 15 ; lafermeduveld.fr).
Plusieurs sortes de miels (tilleul, printemps…) au goût exquis. Hoymille (tél. 06 98 19 17 60).
LA BROCANTE DE CAMILLE
Cette caverne d’Ali Baba, dans un ancien entrepôt de chicorée, fait aussi salon de thé. Saint-Pol-sur-Mer (tél. : 06 15 27 50 56).
À Maxime Truffaut (tourisme-en-hautsdefrance.com, weekend-esprithautdefrance.com), Laurence Bailleul, Aude Wavrant, Fabien Jansen et Karine Modeste.
LOVÉE À POTELIÈRES, DANS LE GARD, CETTE MAGNANERIE EN PIERRE DE 350 M² ABRITANT SIX CHAMBRES ET SUITES ULTRA-LUMINEUSES
ÉTÉ ENTIÈREMENT REPENSÉE PAR CLAUDIA LOMMA ET BENJAMIN SPARK, DÉSIREUX DE CRÉER UN HAVRE DE PAIX INTEMPOREL.
Elen Pouhaër – Photos Stef Candé
est après le premier confinement à Bruxelles, où il réside alors, que le couple décide de poser ses valises dans cette vaste bâtisse familiale où Benjamin passait tous ses étés lorsqu’il était enfant. « Dans cette ancienne maison de vacances, nous avons entrepris des travaux d’envergure afin de moderniser les lieux, qui n’avaient pas été rénovés depuis de nombreuses années », explique Claudia. Si la configuration originelle est restée inchangée, chaque espace a néanmoins été remodelé en préservant l’âme de la demeure. Le travertin existant, qui habille le rez-de-chaussée, le bel escalier en pierre et la cheminée ont ainsi été soigneusement conservés. Les salles de bains font désormais la part belle aux matériaux bruts, tout comme les chambres, tandis que l’ancien grenier a été métamorphosé en dortoir douillet pouvant accueillir cinq hôtes. Auparavant directrice des rédactions des magazines Elle et Marie Claire Belgique, Claudia, passionnée de décora-
tion, a orchestré l’aménagement de ce cocon chaleureux en mariant trésors chinés, souvenirs de famille et pièces venant des quatre coins du globe. Le blanc immaculé, mis en lumière par quelques notes de bleu grisé, s’associe aux fibres naturelles et au bois clair pour dessiner la trame de ce mas solaire.
Le jardin a également bénéficié d’un lifting complet grâce aux mains expertes de la maîtresse de maison. Dans cet écrin vert, un champ d’oliviers dialogue avec les mûriers séculaires, qui servaient autrefois à la culture du ver à soie, aux côtés des grenadiers, citronniers et mandariniers qui peuplent la propriété. Promesse d’une déconnexion totale en pleine nature, la terrasse abrite plusieurs espaces de vie pour partager un repas champêtre sous la canisse ombragée ou refaire le monde, confortablement installé dans l’un des salons d’été cosy avant de profiter d’une sieste près de la piscine, où le temps semble s’être arrêté.
Cette bâtisse en pierre bénéficie d’une vue dégagée sur le château de Potelières, datant du XIVe siècle.
« Estragon, sauge, romarin, artichauts, choux rouges, tomates ou rhubarbe poussent librement dans le potager en permaculture », confie la propriétaire des lieux.
L’ADRESSE Le Mas de Potelières, rue Principale, 30500 Potelières (tél. : +32 473 671 535, claudialomma.com). Maison à louer du 1er juin au 1er septembre (ou à la demande), de 810 à 950 euros la nuit (entre 3 et 7 nuits minimum).
Ambiance bucolique dans cette chambre côté jardin qui accueille un portemanteau en bois clair coiffé d’une sortie-de-bain en satin brodé rapportée d’un séjour à l’étranger. Sous la fenêtre, l’ancien meuble de famille bleu s’associe à une pièce sculpturale en bois signée Atmosphère d’Ailleurs.
Agrémentée d’une terrasse extérieure, cette suite ultralumineuse est réveillée par une couverture traditionnelle berbère aux tonalités épicées mêlant ocre, rose et noir. Un vrai clin d’œil au voyage !
Dans la salle à manger à l’esprit campagne, une grande table en bois réalisée par un menuisier s’harmonise avec une série de chaises en rotin et une suspension en osier provenant de Marrakech.
Cette salle de bains zen marie mobilier sur mesure en bois de chantier, travertin et enduit à l’aspect brut évoquant la teinte beige rosé de la façade du mas.
Place à l’apaisement dans cette suite nimbée de lumière où se mêlent un lit en bois clair, une table de chevet en rotin et un linge de lit immaculé rehaussé de rouge créé par Valérie Barkowski, l’une des amies de Claudia.
Rosiers anglais, glycine, chèvrefeuille et jasmin embaument cette piscine tout en courbes, parée d’un béton brut aux tons doux et de margelles à pas japonais, dont les matières organiques tranchent avec la végétation luxuriante.Sur les banquettes extérieures, irrésistibles appels au farniente, Claudia a disposé une accumulation de coussins douillets réalisés à partir de tissus chamarrés chinés lors de ses multiples voyages.
Invitant à la douceur de vivre, le petit village de Potelières, niché entre les gorges de l’Ardèche et les Cévennes, est aussi un point d’ancrage rêvé pour découvrir Uzès, Barjac et Lussan, détenteur du label Plus Beaux Villages de France.
L’une des plus belles adresses du Périgord Noir, nichée dans un hôtel particulier du XVIIe siècle, dévoile sept nouvelles chambres, réinterprétations poétiques et chaleureuses de l’esprit château, ainsi qu’un spa d’exception avec vue sur la roche. À partir de 170 €, hoteldebouilhac.com
Jusqu’à 50 % d’économies d’énergie Économiques et écologiques, les chauffe-eau thermodynamiques, qui intègrent une pompe à chaleur en plus d’une résistance électrique, ont le vent en poupe. Pour répondre à cette demande croissante, Atlantic a repensé son modèle « Egéo », silencieux, doté de nouvelles fonctions et pilotable à distance. 1 833 € TTC, atlantic.fr
La brosserie française Andrée Jardin lance son savon miracle en stick. Parfumé à l’huile essentielle d’orange, enrichi en terre de Sommières, il vient à bout des taches les plus tenaces. 5,50 €, andreejardin.fr
des Français cuisinent au barbecue au moins une fois par semaine l’été* C’est le résultat d’une étude initiée par Weber, la célèbre marque américaine qui fête cette année ses 70 ans avec une édition limitée du modèle iconique à charbon « Kettle ». L’engouement pour ce mode de cuisson en plein air ne tarit pas, et devient peu à peu plus qu’un plaisir estival partagé, pratiqué par un nombre grandissant d’adeptes en automne. Vive les grillades !
* Étude BVA/Weber réalisée par Internet du 7 au 12 janvier 2021 auprès d’un échantillon représentatif de 1 334 Français âgés de 25 ans et plus, dont 998 adeptes de barbecue qui ont cuisiné au cours de l’année passée.
Une micro-maison écoresponsable posée sur les terres d’exploitants agricoles, c’est le concept très nature de Parcel, qui vient d’ouvrir trois adresses en Normandie. On y court ! parceltinyhouse.com
Dernier-né de la marque Kostum, le portail « Lara » combine l’esthétisme du bois et la praticité de l’aluminium, résistant et facile d’entretien.
Le plus ? Ses lignes ajourées qui permettent de laisser passer la lumière avec style, tout en préservant l’intimité. kostum.fr
GIMM Menuiseries, spécialiste de la menuiserie pour les pros, donne ses lettres de noblesse à la porte intérieure avec sa gamme « Pulsion Décor Bois », tout en jeu de matières. Ci-dessus, « Milo », décor noir mat structuré avec inserts Inox. gimm.fr
Radiateur design connecté à chaleur douce, corps de chauffe en fonte, 3 modes de rétroéclairage (tamisé, veilleuse, détection de mouvement), mode « Auto » qui adapte son fonctionnement aux rythmes de vie. « Divali », à partir de 688 €, Atlantic.
AUJOURD’HUI, LES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE SONT AU CŒUR DES PRÉOCCUPATIONS DES FRANÇAIS. À LA MAISON, LE CHAUFFAGE REPRÉSENTE UN POSTE DE DÉPENSES IMPORTANT : ALORS, QUEL ÉQUIPEMENT CHOISIR POUR LIMITER SA CONSOMMATION ?
Par Bénédicte Le Guérinel
Remplacer sa chaudière de plus de 15 ans permet de bénéficier d’un meilleur rendement et de réduire les coûts (de 15 à 40 %, en fonction du modèle choisi). La chaudière gaz à condensation est la plus performante. Elle tire profit de l’énergie contenue dans les fumées de combustion. Ces dernières contiennent de la vapeur d’eau qui condense, libérant de la chaleur : celle-ci réchauffe l’eau de retour du circuit de chauffage. Cet appareil peut être raccordé à l’ensemble des installations de chauffage à eau chaude (radiateurs et planchers chauffants).
Il diffuse la chaleur par rayonnement, pour une température douce appréciable. Il stocke dans son cœur de chauffe une partie de la chaleur qu’il produit et la restitue ensuite progressivement. Grâce à son excellente inertie, il continue à chauffer, même quand il est éteint. Ce type d’équipement permet d’économiser jusqu’à 40 % par rap-
port à un ancien modèle de radiateur.
Certains sont équipés de fonctionnalités innovantes, qui les rendent encore plus économes : thermostats connectés, détecteurs de présence et de fenêtres ouvertes, applications domotiques…
Les PAC basse température offrent le meilleur rendement. Les pompes à chaleur air/ eau puisent les calories de l’air extérieur et les utilisent pour chauffer un plancher ou des radiateurs à eau chaude. Les modèles air/air restituent la chaleur sous forme d’air chaud diffusé via des ventilo-convecteurs ou un diffuseur centralisé. Enfin, les PAC géothermiques extraient les calories du sol puis les restituent comme les modèles air/ air ou air/eau. Les pompes les plus récentes sont souvent dotées de la technologie Inverter, qui adapte la puissance de fonctionnement aux besoins en temps réel. À la clé : des économies d’énergie de 30 à 40 %, et une durée de vie supérieure.
Musical. Radiateur chaleur douce avec double système chauffant, fonctions intelligentes (pilotage à distance, programmation, détection fenêtre ouverte/fermée), enceintes et diffuseur de parfum. « Equateur 4 horizontal » blanc granit, 1 500 W, 1 166 €, Thermor.
Il existe de nombreux soutiens lorsqu’on souhaite investir dans une solution de chauffage plus performante : MaPrimeRénov’, la prime « Coup de Pouce Chauffage », MaPrimeRénov’ Sérénité, l’éco-prêt à taux zéro et taux de TVA réduit à 5,5 %, sans compter les aides locales. Renseignez-vous auprès de votre mairie.
Gain de place. Radiateur électrique compact à inertie sèche, système de chauffe breveté (résistances électriques moulées dans de la pierre) pour une chaleur douce et homogène. « Kolone », 899,81 € HT, Acova.
4 saisons. PAC air/eau multifonction, fonctionnement optimal en mode chauffage, rafraîchissement et eau chaude sanitaire, efficacité énergétique jusqu’à 204 %, connectée, assistance à distance. « Arianext Link R32 », prix sur demande, Chaffoteaux.
Autonome. Radiateur électrique autonome, connecté et lumineux à inertie fonte + façade chauffante, disponible en blanc et en noir. « Hekla horizontal », à partir de 629,90 €, Sauter.
Design. Chaudière murale à condensation à très haute performance énergétique, pilotable à distance avec la régulation intelligente, existe en version à microaccumulation. « Condens 8700iW », à partir de 3 415 € HT, Bosch Thermotechnologie.
Simple. Combinaison de penderies ouvertes et de tiroirs en panneaux de fibres de bois. « Hauga », 208 x 199 x 46 cm, 328 €, Ikea.
Quand on envisage de créer un dressing, la première question à se poser est celle de son emplacement. L’idéal est de disposer d’une pièce dédiée, mais c’est malheureusement rarement le cas. On l’installe le plus souvent dans la chambre, sur un palier ou dans un espace inutilisé – sous un escalier, en soupente ou dans un large couloir. En I, en U ou en L, il s’adapte exactement au volume disponible.
Il n’existe pas de surface minimale. Celle-ci doit être déterminée par les besoins. Mesurez vos linéaires de vêtements actuels pour estimer la taille nécessaire et prévoyez si possible 20 à 30 % de place libre pour les futurs achats ou les affaires d’une autre personne. Pour un dressing sur mesure, commencez par prendre les mesures de la pièce, qui définiront la profondeur et la hauteur des rangements. Puis vient le choix des caissons, de leur finition, et des portes : coulissantes pour gagner de l’espace, battantes avec de jolies poignées si l’on souhaite installer un miroir,
ou pas de portes du tout si l’on est sûr que tout sera toujours bien rangé.
Bien étudier l’aménagement intérieur est le secret d’un dressing réussi. Les barres de penderie permettent un rangement efficace de tout ce qui peut se suspendre. Prévoyez une hauteur de 60 cm pour un porte-pantalon, 90 cm pour les chemises et vestes, et 140 à 150 cm pour les robes et manteaux. Si l’on veut utiliser toute la hauteur en penderie, il existe des tringles à crémaillère très pratiques, que l’on tire vers soi pour accéder aux vêtements. Les étagères sont réservées aux vêtements que l’on plie, mais veillez à ne pas dépasser une trentaine de centimètres entre chaque pour pouvoir accéder facilement à vos affaires sans que la pile s’écroule… Les tiroirs avec séparateurs intérieurs permettent de ranger harmonieusement bijoux, montres et accessoires. Ajoutez éventuellement des paniers, boîtes et caissons pour dissimuler ce que vous ne souhaitez pas montrer.
Classique. « Spaceo Home », ensemble de caissons et tiroirs blancs de 60 cm, prix selon la composition, portes battantes miroir brillant, H200 x L60 cm, 139 €, Leroy Merlin.
Compacte. Armoire dressing en MDF, entièrement personnalisable et modulable, portes battantes blanc neige, L120 x P63 x H231 cm, à partir de 1 718 €, Meubles Celio.
1. Désencombrer : c’est laborieux, mais essentiel. J’aide mes clients à se débarrasser des vêtements qu’ils gardent « au cas où ».
2. Catégoriser : les pulls avec les pulls, les robes avec les robes, etc.
3. Réfléchir à une organisation cohérente avec sa façon de vivre : les choses du quotidien doivent être à portée de main.
4. Ranger : avec un pliage vertical pour les pulls et les tee-shirts, aussi pratique qu’esthétique, par matières, par couleurs… pour mettre les affaires en valeur.
Écolo. Dressing modulable français en bois de hêtre massif français certifié PEFC.
À partir de 739 € (pour un rangement large avec étagères et tringle à rideaux), Kipli.
Recyclé. Dressing responsable panneaux 100 % recyclés mélaminés, avec penderies, niches, coulissants, joues éclairantes, bibliothèque de séparation qui masque le lit et assure une transition douce.
« Garde Robe », existe en 29 coloris, sur devis, Schmidt.
Blanc ou chêne. Solution modulaire en panneaux de particules épaisseur 18 mm renforcés, bois certifié FSC, système silence, multiples configurations possibles, 7 hauteurs, 3 largeurs, 2 profondeurs. « Espace », 617,50 € la configuration en photo (hors accessoires), Lapeyre.
LA DOMOTIQUE S’INVITE JUSQUE DANS LES PIÈCES D’EAU, VENANT FACILITER L’HYGIÈNE, AMÉLIORER LE CONFORT ET SURVEILLER LES CONSOMMATIONS. Par Céline de Almeida, Pauline Fontaine et Bénédicte Le Guérinel
1. Bienfaisant. Kit de douche connecté « Pure Rain », à partir de 724 €, Grohe. 2. Au poil. Deux semaines d’autonomie, 4 têtes différentes et 5 modes de brossage pour cette brosse à dents connectée, « Diamondclean Smart », 209,99 €, Philips. 3. Magique. Robinetterie à commande électronique qui régule température, quantité d’eau, statistiques de consommation, « Multiplex Trio E », prix sur demande, Viega. 4. Précis. Pèse-personne qui transmet en wi-fi vos données sur votre smartphone, « Master Coach », 79,99 €, Terraillon. 5. Autonome. Miroir bluetooth avec haut-parleurs intégrés et système antibuée, « Pure Line », à partir de 842,40 €, Porcelanosa. 6. Appréciable. Ce WC lavant permet de régler la lumière d’orientation qui se déclenche à votre approche la nuit, « AquaClean DuoFresh », 690 €, Geberit. 7. Design. Sèche-serviette connecté pilotable à distance, « Serenis », à partir de 755 €, Atlantic. 8. Paramétré. Sèche-cheveux connecté pour un séchage sur mesure, « i-Flex », 218 €, Velecta.
Par Élodie Declerck
En quelques années seulement, depuis sa création en 2016, Le Matelas Français a conquis le marché de l’hôtellerie haut de gamme, équipant une centaine d’hôtels 4 et 5 étoiles. Ses atouts ?
Une démarche locale et deux fondateurs très à l’écoute des exigences drastiques du secteur, dont ils ont ensuite voulu mettre les produits à disposition du grand public.
Une gamme ultra-courte, composée de deux matelas, d’un sommier tapissier et de deux accessoires (une couette tempérée et un oreiller), est donc désormais proposée à tout un chacun, en ligne uniquement. C’est ce qui la rend « accessible et à prix juste car nous vendons sans
intermédiaire, sans marge de distributeur, coût marketing ou de distribution… », éclaire Damien Saillard, cofondateur.
L’oreiller, en micro-gel polyester, offre un bon maintien cervical, une sensation de fraîcheur et un confort appréciable en position couchée ou lecture. Seul bémol, il est moins pratique si vous dormez sur le ventre puisqu’assez volumineux. Ses plus : un gonflant bluffant qui reprend vite sa forme et un prix plus que raisonnable pour cette qualité.
L’Oreiller, avec enveloppe en percale de coton biologique finition passepoil et garnissage micro-gel, existe en 2 tailles : 65 × 65 cm (carré) et 45 × 70 cm (rectangulaire). Tarif unique : 70 € (lematelasfrancais.com).
Lavable à 30°, hypoallergénique, anti-poussière, certifié Oeko-Tex®, cet oreiller est issu d’une production semi-artisanale réalisée dans des ateliers des Hauts-deFrance et de l’Aube, au savoir-faire reconnu en matière de literie.
Acova acova.fr Alexandre Turpault alexandre-turpault.com
Alinéa alinea.com
AM.PM laredoute.fr
Ateliers Zelij zelij.com Athezza athezza.com Atlantic atlantic.fr Atmosphera atmosphera.com Atmosphère d’Ailleurs atmospheredailleurs. com
Bati Orient bati-orient-import.com Becquet becquet.fr B&M bmstores.fr
Benjamin Moore benjaminmoorefrance. com/fr
Bosch
Thermotechnologie bosch-chauffage.fr Bouchara bouchara.com But but.fr
Calma House calmahouse.com
Camif camif.fr
Cappellini cappellini.com
Caravane caravane.fr
Carl Hansen & Søn carlhansen.com
Casa fr.casashops.com
Casadeco casadeco.com
Casamance casamance.com
Castorama castorama.fr
CFOC cfoc.fr
Chaffoteaux chaffoteaux.fr
Cinna cinna.fr
Comptoir de Famille comptoir-de-famille.com
Comptoir des Lustres comptoirdeslustres.com
Conforama conforama.fr
Corinne Dalle-Ore dalleore.com
Côté Table cote-table.com
Coton et Bois cotonetbois.com Cuisinart cuisinart.fr
Decoclico.fr decoclico.fr Domaine Saint-Sauveur 06130 Grasse Tél. : 07 60 23 01 83 ledomainesaintsauveur. com
Drawer drawer.fr Dubosq et fils boisdolivier.fr Dulux Valentine duluxvalentine.com
Ecofurn ecofurn.eu
Edito edito.paris/fr Élitis elitis.fr Emery & Cie emeryetcie.com
Et Si etsi-architectures.com Ethimo ethimo.com Étoffe.com etoffe.com Fatboy fatboy.com Fermob fermob.com Flamant flamant-boutique.com Flos flos.com
Geberit geberit.fr Gervasoni gervasoni1882.com/fr
Gessi gessi.com Grohe grohe.fr Guzzini fratelliguzzini.com/fr Habitat habitat.fr Haomy harmony-textile.com Hartô hartodesign.fr Hay hay.dk Hema hema.com Hespéride hesperide.com
Ikea ikea.fr
Jardiland jardiland.com
Jardin d’Ulysse jardindulysse.com
Jieldé jielde.com Kave Home kavehome.com
Kipli kipli.com KitchenAid kitchenaid.fr &klevering klevering.nl
Lapeyre lapeyre.fr
La Redoute Intérieurs laredoute.fr
L’Atelier Émilie latelier-emilie.com
L’Objet, brocante
Sofia Antonovich lobjet.bigcartel.com
Le Grand Comptoir legrandcomptoir.com
Le Monde Sauvage lemondesauvage.com
Leroy Merlin leroymerlin.fr Ligerio ligerio.fr
Magis magisdesign.com/fr Maison Bahya maison-bahya.com
Maison de Vacances maisondevacances.com
Maison Déco maisondeco.com
Maison Roussot maisonroussot.com Maison Sarah
Lavoine maisonsarahlavoine.com
Maisons du Monde maisonsdumonde.com
Marzais Créations marzaiscreations.com
Mercadier mercadier.fr
Meubles Celio meubles-celio.fr
MFTA
mfta.fr
Monde Ethique monde-ethique.fr Mondial Tissus mondialtissus.fr
Monoprix monoprix.fr
Mutina mutina.it/en Muy Mucho muymucho.es/fr/ Nobilis nobilis.fr
Normann Copenhagen normann-copenhagen.com Nydel nydel-france.fr
Phebo fr.granado.eu Philips philips.fr
Pierre Frey pierrefrey.com Piet Hein Eek pietheineek.nl/en Poeira poeiradesign.com Pomax pomax.com Porcelanosa porcelanosa.com Pure & Paint pureandpaint.com
4 Murs 4murs.com Rairies Montrieux rairies.com Rebel Walls rebelwalls.com/fr
S Saint Maclou saint-maclou.com Sauter sauter.com Schmidt home-design.schmidt/fr Seletti seletti.it/eu
Sema Design semadesign.fr Sia Home sia-home.com Sklum sklum.com Smeg smeg.fr Søstrene Grene sostrenegrene.com
Terraillon terraillon.com Thermor thermor.fr Thevenon thevenon1908.com Tollens my.tollens.com
Valérie Barkowski valeriebarkowski.com Velecta velecta-paris.com Viega viega.fr Zôdio zodio.fr
Stef CandéLa fraîcheur d’une salade estivale au Mas de Potelières, parsemée de basilic du jardin cultivé en permaculture.
La recette des pommes au four de Stéphane Marie, les plus beaux sentiers de randonnée de l’Aubrac, les secrets de fabrication des tapis d’exception de la Manufacture Cogolin, près de Saint-Tropez, des idées pour (re)passer au salon après l’été, ou encore les nouveautés les plus désirables du rayon électroménager… Avec ce menu de saison, votre magazine vous invite à passer en sa compagnie, au fil de ses pages, un automne rassérénant, gourmand, dépaysant. Vous venez ?
8, rue Barthélémy-Danjou 92100 Boulogne-Billancourt Tél. : 01 45 19 58 00
Directrice éditoriale et diversification Aude Bunetel
Directrice Pôle Déco Céline Chahi
Chargée de projet éditorial et diversification : Alexandra Bromberg
Campagne Décoration est édité par RMP, SAS au capital de 16 458 890 €. Siège social 8, rue Barthélémy-Danjou, 92100 Boulogne-Billancourt. RCS Nanterre 802 743 781.
Cécile Béziat
cbeziat@reworldmedia.com
Germain Périnet
gperinet@reworldmedia.com
Dorothée Rourre drourre@reworldmedia.com
Chloé Desmoulin cdesmoulin@reworldmedia.com 01 41 33 50 68
Aurore Dehe adehe@reworldmedia.com
Bruno Matillat bmatillat@reworldmedia.com
Hélène Bernardi hbernardi@reworldmedia.com
Nadine Chatry nchatry@reworldmedia.com
Jérémy Parola jparola@reworldmedia.com
Catherine Nowak cnowak@rewworldmedia.com
Agatha Christophi achristophi@reworldmedia.com
Réalisation : La Fabreek - Clotilde Delaunay
11 rue Bernard-Jugault, 92600 Asnières Tél. : 01 40 86 78 15 | www.lafabreek.fr
Conception et coordination : Élodie Declerck, Lucie Tavernier
Création graphique : Mélanie Gautry, Pascal Fromont
Secrétariat de rédaction : Céline de Quéral
Photo et productions : Barbara Bouyne barbara.bouyne@gmail.com
Photogravure : PCS. Impression : Roto France Impression, 77185 Lognes. Numéro de commission paritaire 0625 K 79669. ISSN 1299-2585
Origine du papier : Allemagne. Taux de fibres recyclées : 0 %. Certification : PEFC Eutrophisation : 0,014 kg/t. Distribution France Messagerie. Dépôt légal à parution. Imprimé en France
RMP est une filiale de Reworld Media. Président du directoire Pascal Chevalier
Publicité Reworld Media Connect connect@reworldmedia.com 01 45 19 58 00
Élodie Bretaudeau-Fonteilles ebretaudeaufonteilles@reworldmedia.com Stanislas Delmond sdelmond@reworldmedia.com 06 20 42 88 43
Jean-Noël Chevalier jnchevalier@reworldmedia.com 01 45 19 58 34
Frédérique Di Manno fdimanno@reworldmedia.com 01 45 19 58 37
Laurie Benevent etpub@reworldmedia.com
Tarif Suisse
Campagne Décoration, Service abonnements 59898 Lille Cedex
