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BERNARD SALVAT

LE PATRON QUI FAIT DANSER LES BEAUNOIS

À 66 ANS, BERNARD SALVAT VEILLE AU GRAIN TOUS LES WEEKENDS AU SEIN DE SON ÉTABLISSEMENT DE NUIT LE COPACABANA À BEAUNE. VÊTU DE SA CRAVATE AUX MOTIFS DE DESSINS ANIMÉS, ET APRÈS PLUS DE 40 ANS DANS L’UNIVERS DE LA NUIT, IL PREND TOUJOURS LE MÊME PLAISIR À RECEVOIR SES CLIENTS ET À LEUR OFFRIR DES SOIRÉES ENDIABLÉES.

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À Beaune, Bernard Salvat est une institution à lui tout seul. Ce directeur de discothèque a roulé sa bosse dans toute la France avant de faire escale en Côte-d’Or à la fin des années 90. Ce Montpelliérain s’est pris de passion pour la région et n’a plus voulu la quitter. À la tête du Copacabana à Beaune, il dirige cette boîte de nuit mythique avec bonhomie, bienveillance et joie. « Je veux que les

gens s’amusent, qu’ils dansent et qu’ils se sentent en sécurité, c’est mon plus grand bonheur. » D’ailleurs, Bernard n’a jamais raté un weekend de toute sa carrière. « Je pars en vacances du lundi au jeudi et je reviens ! J’aime ça, que voulez-vous ! »

Un parcours atypique et déterminant

Bernard Salvat et les discothèques, c’est un coup de foudre. Ils se sont rencontrés dans les années 80 et ont fait, depuis, un sacré bout de chemin ensemble. « Je viens d’un petit village du Midi et, à mon époque, nous ne sortions pas en boîte de nuit, nous allions danser dans les bals ! Lorsqu’un ami m’a proposé de l'accompagner, j’étais réticent. J’avais 17 ans et j’ai passé l’une des meilleures soirées de ma vie. Au petit matin, je savais ce que je voulais faire ! » Un jour, Bernard ouvrirait une discothèque. « Pour un tel projet, il fallait beaucoup d’argent. J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai multiplié les petits jobs. » Son diplôme d’électromécanicien en poche, il travaille sur des chantiers et se crée un réseau. « On m’a proposé de partir travailler dans le golfe Persique. Je suis jeune, impétueux et téméraire, j’ai dit oui sans sourciller. » Or, à ce moment-là, l’Iran et l’Irak sont en guerre mais Bernard fonce. « Les primes de risque étaient astronomiques ! » À son retour en France, il est bien décidé à dilapider son petit pactole dans une seule chose, la création de son établissement. Il se forme au métier et trouve un établissement en liquidation à Bourges. « Je me sentais prêt à me lancer dans cette nouvelle et folle aventure ! »

Les débuts de la gloire

La ténacité de Bernard Salvat paie et il ouvre en 1980 sa première discothèque, Number One, à Bourges. « J’ai tout imaginé de A à Z. Déco, ambiance, musique, j’avais une idée bien précise de ce que je voulais. Mais ce qui primait pour moi, et encore maintenant, c’est la convivialité. J’ai à cœur que mes clients se sentent à l’aise, soient bien reçus, dans le plus grand des respects. Chez moi, il n’y a pas de table VIP, pas de bouteilles de champagne émoussées de partout. Chez moi, tout le monde est logé à la même enseigne et tout le monde doit bien se comporter. Si quelqu’un déroge à cette règle, il prend la porte. » Avec Bernard, la messe est dite. « J’aime mon métier, je le fais avec entrain et vigueur et personne ne viendra m’embêter ! » Cette force de caractère se traduit dans l’évolution de son parcours. Il crée une deuxième boîte de nuit à Bourges. Puis, à la fin des années 80, il part voguer vers d’autres horizons, Meaux, Clermont-Ferrand, Troyes et Chalon-surScène. « J’ai fait mon tour de France des discothèques. Quand j’arrivais dans une ville, je m’intéressais aux lieux de sortie puis je réfléchissais posément. Comment faire d’un endroit délaissé un endroit à la mode ? Je mettais le doigt sur le problème et je cherchais à le résoudre. » Homme de challenge, Bernard met sa pâte dans chacun de ces projets. « Je me suis créé plein de jolis souvenirs et je suis fier d’avoir redonner vie à ces endroits, aujourd’hui en bonne santé financière et avec une image redorée. C’est ma marque de fabrique. J’aime que les choses soient bien faites ! » assume-t-il.

Le Copacabana et Beaune

L’histoire se poursuit à Beaune en 1999. Bernard saisit l’opportunité de reprendre les rênes de l’Opéra Night, un établissement connu de tous les Beaunois. « En toute honnêteté, j’ai eu un coup de cœur pour la région. C’est un endroit privilégié, il y a ce charme inexplicable. À Beaune, j’ai décidé de m’impliquer plus qu’à l’accoutumé et de fonder ma petite famille. » Dès lors, Bernard rachète le Copacabana en 2005, un ancien cabaret en dépôt de bilan. Le pari était risqué (après la fermeture de l’Opéra Night en 2007) mais il s’avère réussi, puisque vingt plus tard, il fait toujours carton plein. « Beaucoup diront qu’au Copa, la musique est populaire. C’est assumé ! Nous faisons régulièrement des travaux d'embellissement pour offrir un cadre sympa, nous adaptons des tarifs abordables, nous faisons appel à des Dj en vogue, mais nous gardons aussi notre âme et je vous assure que la jeunesse s’éclate sur la musique des années 80 ! ».

De plus, au Copacabana, Bernard a toujours l’œil aiguisé. « Je surveille tout. Je me balade dans la salle. Je croise les enfants de mes anciens clients, certains même qui se sont rencontrés ici, et je chaperonne. Les gens qui viennent au Copa recherchent un lieu de fête et veulent avoir l’esprit léger. Je m’attache à leur apporter tout cela. » D’ailleurs, depuis la fin de la crise sanitaire, Bernard n’a jamais eu autant de boulot. « C’est de la folie ! Après deux ans sans danser, sans rire, les clients ont besoin de s’éclater. C’est une nouvelle génération qui n’a pas connu la fête, alors en bon fêtard, je me fais un plaisir de leur faire découvrir cet univers. »

Voilà déjà 50 ans que l’entreprise familiale Lavaillotte, spécialisée dans l’ameublement, la décoration d’intérieur et l’installation de cuisine, a conquis le cœur des Beaunois et a pris part dans leur habitat. Créée par Colette et Gérard Lavaillotte en 1972, l’entreprise Lavaillotte dispose aujourd’hui d'une belle notoriété grâce notamment à un catalogue de produits de qualité mais aussi et surtout à un accueil et service privilégiés, orchestrés par Emilie et Guillaume Lavaillotte.

UNE TRANSMISSION DE PASSION

Issu d’une famille d’antiquaires, Gérard Lavaillotte se passionne naturellement pour l’ameublement. «Mon père était ébéniste. Il a toujours eu un attrait pour l’univers des meubles et de l’habitat. Il était très attaché à l’aménagement et à l’agencement d’un foyer, ce foyer, entouré d’éléments de confort, où l’on se sentirait au mieux entouré» confie Guillaume. Dans les années 80, l’entreprise Lavaillotte se spécialise dans la conception, la fabrication et la pose de cuisines. «Ce fut notre cœur d’activité durant une dizaine d’années. De là est née notre collaboration avec l’enseigne Mobalpa, qui est toujours aussi forte depuis.» L’activité évolue jusqu’à se tourner également vers le marché de l’ameublement. «Nous avons voulu suivre les tendances et les demandes de nos clients. Beaucoup recherchaient à se créer un cocon plus fonctionnel, plus intimiste et ils ont fait appel à nous.» Guillaume rejoint l’entreprise familiale en 2003 et sa compagne Emilie emboîte le pas quelques années plus tard en 2014. «Lorsque mon père a pris sa retraite,

nous avons voulu vraiment conserver un esprit artisanal et familial au sein de l’entreprise. Il y a un vrai lien qui nous unie à notre équipe et à nos clients et c’est cela qui guide nos choix et nos orientations» ajoute-t-il.

UNE BOUTIQUE AUX MILLE ACCESSOIRES

Avec une vue envoûtante sur les coteaux des vignes de Beaune, l'entreprise Lavaillotte dispose d’un showroom de 2000 m² sur trois niveaux. «Il faut pousser la porte pour découvrir notre grande surface d’exposition et profiter des diverses atmosphères que nous avons créées !» confie Emilie. « Nous présentons des produits sélectionnés par nos soins et proposés par des marques de confiance françaises et européennes.» Côté meubles, on retrouve Celio. Côté fauteuils, Charles Paget et Stressless. «Nous sommes également très sensibles à la literie et notamment les marques Epeda, Simmons, Merinos. Vous pouvez y aller les yeux fermés !» Le couple est attentif à présenter des gammes variées qui suivent les tendances. «De plus, depuis deux ans, nos clients s’intéressent davantage à leur intérieur. On a senti un véritable engouement autour de l’ameublement et ça nous a boosté à être toujours plus présent pour nos clients.» En effet, les confinements à répétition ont mis en exergue des besoins nouveaux. «Ils recherchent des produits fonctionnels, avec un niveau de praticité et de facilité d’entretien élevé. Nous nous adaptons à cela en choisissant des produits toujours plus novateurs, astucieux et ergonomiques. On propose des canapés triple fonction (méridienne, convertible et rangements), des tiroirs coulissants, des nouveaux tissus déperlants et imperméables ou des plans de travail de cuisine à hauteur. Il y a constamment des évolutions techniques qui offrent un confort indiscutable.» L’entreprise Lavaillotte s’attache à distiller des conseils avisés. «Notre métier de commerçant et notre sens du travail nous conduisent également à accompagner nos clients tout au long de leurs achats (financements, livraisons, poses…). Il y a une belle continuité dans nos rapports et c’est ce que nous apprécions depuis tant d’années.»

À noter, de mi-octobre à fin novembre, des nombreuses animations, ateliers et jeux concours seront présentés à tous au sein des murs des Ets Lavaillotte pour fêter ensemble ce bel anniversaire des 50 ans.

Charlène Raverat

67/69 Rte de Pommard, 21200 Beaune 03 80 22 62 57 www.cuisines-meubles-lavaillotte.fr

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