La vie en mode végane La chronique de Jan Graafland Connexion au monde végétal

Connexion au monde végétal

Le monde végétal m’offre un sentiment de stabilité. Un roseau est un roseau. Un coquelicot est un coquelicot. Un souci est un souci. Les plantes sont fidèles à elles-mêmes, ni plus, ni moins. Tout le contraire de l’Homme, qui se laisse porter par ses changements d’humeur.

Quand j’ai besoin de réconfort, la douceur de la pensée sauvage me rappelle que la tendresse existe. S’il m’arrive de douter après un revers, le roseau est là pour me rassurer : il plie mais ne rompt pas.

Une tige de romarin me soulage en cas de coup de froid. Une salade printanière de pissenlit, d’herbe aux goutteux, de plantago et de gratteron booste mon immunité et me met de bonne humeur. Je me sens connecté aux plantes. Je dirais même que l’homme et la nature ne font qu’un. Nous sommes étroitement liés au monde végétal. Comme les plantes, nous sommes des organismes vivants. Nous avons nos organes internes : deux poumons, un foie, un cœur, un système circulatoire. Mais les plantes aussi ont leurs organes : ils s’appellent racines, tiges, feuilles et fleurs.

Le soleil est l’organe thermique de la plante. Un organe externe auquel la plante est intimement connectée. Si j’étais une plante, le soleil, sa chaleur et sa course quotidienne rythmeraient mon existence. Tout comme le cœur rythme la vie de l’homme. ●

RESPONSABLE DU JARDIN BIODYNAMIQUE DE WELEDA À ZOETERMEER, JAN GRAAFLAND AIME PHILOSOPHER SUR LA NATURE, LA VIE ET, SURTOUT, LA FAÇON DONT ELLES S’ENTREMÊLENT.

»Je me sens connecté aux plantes. Je dirais même que l’homme et la nature ne font qu’un«