4 minute read

Chenilles processionnaires : un fléau dont

CHENILLES PROCESSIONNAIRES : UN FLÉAU DONT NOUS SOMMES LA CAUSE

Advertisement

L’été dernier, les chenilles processionnaires ont défrayé la chronique en Belgique. Et nous pouvons nous attendre à leur retour cette année. Attention à leurs poils urticants qui provoquent des irritations cutanées et de sérieuses démangeaisons ! Les scientifiques l’affirment : les processionnaires du chêne ne sont pas appelées à disparaître. Texte: Iris Termeulen

Cette espèce est très répandue en Belgique. Si vous habitez une rue bordée de chênes, vous éviterez très certainement de vous y attarder en été. Vous connaissez le risque qu’un poil urticant vous tombe dessus... Ces chenilles colonisent essentiellement les chênes, dans nos villes comme dans nos campagnes. Mais les festivaliers ont eux aussi dégusté l’été dernier sur les sites proches de zones boisées. Les processionnaires font tant de dégâts qu’on les a accusées de « terroriser » la population.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces nuisibles n’ont rien de nouveau. Les premières chenilles processionnaires ont été découvertes aux Pays-Bas à la fin du 19e siècle. En 1991, cet insecte était déjà considéré comme une nuisance. Ce n’est toutefois qu’en 2018 que le grand public l’a réellement découvert, en raison de la multiplication des foyers d’infection.

D’où viennent les chenilles processionnaires? Les pépinières et jardineries seraient en partie responsables de leur propagation. Elles importent de jeunes arbres dans lesquels se trouvent les cocons. Les cocons éclosent et les papillons se dispersent alors dans leur nouvel environnement - en Belgique par exemple.

D’autres facteurs contribuent à l’essor des processionnaires, et l’Homme est loin d’y être étranger. Ces dernières années, des chênes ont été plantés en quantité en bordure des routes et des boulevards. Le chêne est un arbre robuste et majestueux en toutes saisons. Personne n’avait songé que la chenille processionnaire y élirait son domicile...

Le changement climatique profite aussi à ces nuisibles. La chercheuse Silvia Hellingman a déclaré dans une interview pour le magazine néerlandais

Trouw : « Le réchauffement climatique est désastreux pour les insectes. Les prédateurs naturels des processionnaires du chêne - comme les oiseaux et les insectes - ont besoin d’une période froide. S’il fait trop doux, les insectes éclosent trop tôt ou sont détruits par la moisissure en hiver. C’est ce que nous avons vécu ces dernières années. » Au banc des accusés, c’est toutefois le déclin de la biodiversité qui pèse sans doute le plus lourd. Dans l’ensemble, 70 à 80 % des populations d’insectes ont diminué. Les processionnaires comptent donc de moins en moins de prédateurs naturels et se développent à tout va.

Contrôle naturel Nous pouvons prêter main-forte à la nature dans sa lutte contre les nuisibles. C’est notre meilleure chance d’enrayer le fléau. En mettant arbres et plantes à l’honneur dans votre jardin, vous offrirez aux oiseaux et aux insectes un milieu de vie propice à leur développement. Vous entretiendrez et protégerez aussi la biodiversité, à votre modeste niveau.

Il va sans dire que le déclin de la biodiversité, qui s’est enclenché voici des années, ne se résoudra pas en un seul été. Attention donc aux poils urticants des processionnaires !

Poils urticants La processionnaire du chêne peut muer jusqu’à six fois avant de devenir papillon. Les poils urticants apparaissent après la deuxième mue et demeurent jusqu’à la sixième. Une seule chenille a environ 700 000 poils. Portés par le vent, ils s’échappent des cocons, se disséminent dans l’environnement et terminent parfois sur notre peau.

« Au contact de la peau, les poils urticants peuvent provoquer des irritations et entraîner de graves démangeaisons », souligne Roelien de Jonge, spécialiste produits chez Weleda ; « Ne frottez pas, ne grattez pas ; rincez simplement la peau à l’eau. Les poils sont munis de minuscules crochets qui se plantent dans la peau. Pour vous en débarrasser, passez délicatement un papier collant sur la peau. C’est une solution simple et pratique pour éliminer un maximum de poils. »

Contre les démangeaisons Roelien : « En cas de démangeaisons, utilisez Urtica Gel de Weleda pour apaiser la peau irritée, rouge et sensible. Urtica Gel est formulé à base d’eau, ce qui le rend rafraîchissant et facile à appliquer. Évitez par contre les baumes qui réchauffent la peau et sont inconfortables sur une peau irritée. Urtica Gel est apaisant et n’a pas son pareil sur les piqûres d’insectes et les coups de soleil.

« Quand vous vous grattez par mégarde, de petites lésions se forment sur la peau. Nous vous conseillons dans ce cas d’utiliser la Pommade au Calendula », poursuit Roelien. « La Pommade au Calendula apaise la peau, la purifie et renforce sa capacité à se régénérer. Une solution naturelle et efficace pour lutter contre les désagréments des poils urticants des processionnaires du chêne ». ●

Urtica Gel € 9,99 25g

Pommade au Calendula € 8,99 25g

Urtica Gel et la Pommade au Calendula sont disponibles en magasins naturels/bio, pharmacies et parapharmacies ou en ligne. Retrouvez tous les points de vente sur Weleda.be.

This article is from: