swiss ski mag
no.08 | freeskiannual | dec.12
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faLL/WInTer coLLecTIon 2012 Dave Treadway in Heli Loft Jacket & Pants
Cody Townsend – Swatch Proteam
www.dakine.ch by Bucher + Walt
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ieder einmal ist ein Jahr vergangen und ihr haltet unseren Stolz in euren Händen. In einer Zeit in der Trends schneller wechseln als die Medien darüber berichten können, wollen wir etwas Zeitloses bieten. Geschichten aus der Schweizer Freeski-Szene, unterwegs in fremden Regionen oder zuhause in unseren Lieblingsbergen. Oskar Enander aus Schweden hat es ebenfalls in die Schweiz verschlagen. Was daraus entstehen kann, seht ihr in seinem Portfolio. Danach gibt es Reiseberichte aus Rumänien und dem hohen Norden in Island zu bestaunen. Beides Orte wo man selten zum Skifahren hinfährt. Eveline Bhend erzählt ihre Geschichte mit dem Schneesport und wir stellen euch zwei Schweizer Filmproduktionen vor. «Time of my life» und «Awone Again» sind beides Westschweizer Produktionen – wo bleiben nur die Deutschschweizer? Der Höhepunkt dieser Ausgabe ist aber ein etwas anderes PortraitFormat: ein Comic von und über Kai Mahler und Samuel Ortlieb. Wo gibt’s Raketenglacé?
ncore une année qui se termine et vous tenez entre vos mains tout ce qui fait notre fierté. A une époque où les modes changent trop vite pour que les médias puissent toutes les analyser, nous avons voulu proposer quelque chose d’intemporel. Des histoires du milieu du freeski suisse, de voyages dans des contrées étrangères et de plaisir dans les belles montagnes de notre pays. Le Suédois Oskar Enander est venu en Suisse et il y est resté. Et vous pourrez voir dans son portfolio ce dont il est capable. Vous pourrez également lire des articles sur la Roumanie et, beaucoup plus au nord, l’Islande, deux pays dans lesquels on ne va que rarement skier. Eveline Bhend nous parle de son rapport avec les sports d’hiver. Nous vous présentons également deux films produits en Suisse romande: «Time of my life» et «Awone Again». On peut vraiment se demander ce que font les Suisses allemands? A ne pas manquer dans ce numéro, un portrait d’un genre nouveau: la bande dessinée que Kai Mahler et Samuel Ortlieb ont réalisée sur eux mêmes. Mais où peut-on trouver des glaces fusées?
Viel Spass und einen guten Winter wünsche ich euch!
Je vous souhaite une bonne lecture et un bel hiver!
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The Appetizer | text by ruedi flück | photo by yves garneau in troll peninsula, iceland
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The Appetizer | coverstory and photos by tero repo | loris falquet on the cover and jeremie heitz on this page in les marecottes
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ir nahmen den letzten Lift auf den Berg um ca. 16 Uhr nachmittags. Nachdem wir 45 Minuten eine steile Piste hochmarschierten, waren wir dort, wo die Falquet Brüder und Jeremie Heitz einige Lampen installiert hatten. Das war ziemlich beeindruckend, denn die Scheinwerfer waren stark genug, um ein 100 Meter langes Couloir in der Nacht zu beleuchten. So musste ich während des Shootings keinen Blitz verwenden, denn die zwei Lampen reichten aus. Dank den erhöhten ISO Werten von 800-2000 konnte ich ohne Blitz sogar kurze Sequenzen schiessen. Obwohl ich nach der 20-minütigen Fahrt mit der Stirnlampe runter zum Parkplatz nicht vor fünf Uhr morgens ins Bett kam, war dieses Shooting definitiv eines der Besten letzten Winter.
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et après-midi là, nous avons pris la dernière montée aux environs de 16 heures. Après avoir remonté à pied pendant 45 minutes une piste bien raide, nous sommes arrivés à l’endroit où les frères Falquet et Jeremie Heitz avaient déjà installé quelques lampes. Le spectacle était impressionnant, car les projecteurs étaient assez puissants pour illuminer un couloir de 100 mètres de long au cœur de la nuit. Je n’ai donc pas eu besoin d’utiliser mon flash durant tout le shooting, les deux lampes apportaient suffisamment de lumière. Grâce à d’excellentes valeurs ISO de 800 à 2000, j’ai même réussi à saisir de courtes séquences. Et même si, après 20 minutes de descente avec lampe frontale, je ne suis arrivé dans mon lit qu’après cinq heures du matin, ce shooting reste incontestablement l’un des meilleurs de l’hiver dernier.
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theappetizer 8 welcome 10-11 coverstory
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14-24 oskar enander 26-31 eveline behnd
thebanquet 32-36 products
drivethrough
38-44 romanian roadkill 46-54 in the face of he
eyecandy
56-65 photo gallery
shoppinglist
66-67 where to find twin
tv dinner
68-70 time of my life 72-74 awone again
therecipe 76 77 78 80
in focus: evoc abs talent search
in focus: tree lee gorillas?
topchef
82 event calendar
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84-87 tales about skiing
freshfish
88 piers solomon 90 fabian bรถsch 92 rico schuler
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94 truth and lies
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The Menu | samuel anthamatten by tero repo in zermatt
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behind the lens with
oskar
enander o e skar wollte gar nicht unbedingt Fotograf werden. Doch 2002 überschlugen sich die Ereignisse. Oskar kaufte sich die erste Profi Spiegelreflex Kamera in Luzern, er verbrachte gerade seinen zweiten Winter in Engelberg. Kurz darauf gewann er den «Powder Magazine – Photo of the Year» Award mit einem Bild von seinem ersten Shooting mit einer Schwedischen Filmcrew.
n fait, Oskar n’avait jamais pensé à devenir photographe. Mais tout allait changer en 2002. C’est alors qu’Oskar a acheté son premier appareil photo reflexe à Lucerne juste avant de passer son deuxième hiver à Engelberg. Peu après, il remportait le «Powder Magazine – Photo of the Year» Award avec une photo de son premier shooting avec une équipe de tournage suédoise.
Es war als Fotograf immer ein grosses Risiko seine Dia-Unikate per Post in der Welt herum zu schicken, doch für Oskar lohnte es sich dieses erste Mal. Er wurde per Email an die Award Show in Aspen eingeladen und nach diesem Schlüsselereigniss verlief seine Laufbahn definitiv in Richtung Fotografie. Im 2005 produzierte er ein Buch «The Powder Road» und 2007 gewann er als erster Fotograf den «Powder Magazine - Photo of the Year Award» zum zweiten Mal. Engelberg ist und bleibt Oskars Base und er ist weitherum bekannt dafür. Letzten Winter entstanden viele Bilder mit den Locals Lars Windlin und Piers Solomon. Ein kleiner Auszug aus Oskars Schaffen ist hier zu bestaunen.
Pour un photographe, envoyer par courrier une dia originale dans le vaste monde comprend un risque non négligeable, mais pour Oskar, la première tentative a été la bonne. Il a reçu par mail une invitation pour l’Award Show d’Aspen et, après cet événement déterminant, son destin s’est définitivement orienté sur la photographie. En 2005, il a produit le livre «The Powder Road» et, en 2007, il était le premier photographe a remporter pour la deuxième fois le «Powder Magazine Photo of the Year» Award. Engelberg est et reste sa homebase, et son attachement à cette station est bien connu. L’hiver dernier, il a produit de nombreuses photos avec des mecs du coin, Lars Windlin et Piers Solomon. A vous maintenant de découvrir ici le travail d’Oskar.
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Man Meat | intro by ruedi flück | photo lars windlin in engelberg by oskar enander
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ch bekam im vergangen Herbst eine Email von DPS, ob ich jemanden kenne, den sie unterstützen sollten. Sie fragten spezifisch nach einem jungen und starken Fahrer, nicht ein Parkfahrer, sondern jemand der Big Mountain Lines mit Stil fahren kann. Ich kannte damals niemanden der noch keinen Skisponsor hatte, also fragte ich meinen Freund Lars Windlin, ob er jemanden wisse. Er empfahl mir einen Jungen der jahrelang Skirennen fuhr, aber damit aufhörte und jetzt voll auf Freeriden setzte – Piers Solomon. Nach ein paar gefilmten Runs auf der Gletscherpiste schickte ich DPS das Video, und sie waren begeistert. Man kann darob einfach urteilen, ob jemand solide und stilsicher Skifahren kann und ich spreche hier nicht über Inruns in einen Park Kicker. Nach einigen Shootings mit Piers diesen Winter wusste ich, dass Lars Recht hatte. Piers ist ein sehr starker Skifahrer, der es weit bringen wird, wenn er will. Dieses Foto zeigt nicht sein bestes Können, aber einen guten Bonus: ein Turn vor einem grossen Felsen.
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u cours de l’automne dernier, j’ai reçu un e-mail de DPS qui me demandait si je connaissais quelqu’un qui aurait besoin de leur soutien. Plus spécifiquement, ils recherchaient un jeune espoir prometteur, pas un skieur de park. Il fallait qu’il soit capable de descendre les Big Mountain Lines avec un style impeccable. A l’époque, je ne connaissais pas de skieur sans sponsor, alors j’ai demandé à mon ami Lars Windlin s’il avait une idée à me proposer. Il a alors attiré mon attention sur un jeune mec qui avait fait des compétitions de ski durant des années avant d’abandonner pour se concentrer sur le freeride – Piers Solomon. Nous avons alors filmés quelques runs sur la piste du glacier et envoyé la vidéo à DPS. Ils ont été enthousiasmés. On peut rapidement voir si quelqu’un a un style authentique et sûr, et je ne parle évidemment pas ici d’inruns sur le kicker d’un park. Après avoir réalisé plusieurs shootings avec Piers cet hiver, j’étais bien conscient que Lars avait eu raison. Piers est un skieur puissant qui arrivera loin s’il le désire. Cette photo ne montre peut-être pas au mieux ses capacités, mais c’est un beau bonus: un turn devant un gros rocher.
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text and photo by oskar enander, piers solomon, 360 in engelberg
| Man Meat
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m Januar durfte ich nach Nelson in Kanada fahren, zusammen mit der amerikanischen Filmcrew Sweetgrass und dem schwedischen Fahrer Johan Jonsson. Leider verletzte sich Johan, also musste ich jemand anders finden, und fragte deshalb Piers. Dies war sein erster Filmtrip, aber ich wusste er würde in das Team passen, da Sweetgrass voll auf Backcountry-Fahren setzt. Geplant war möglichst viele lange Lines zu filmen, aber dazu braucht man gutes Wetter und gute Sicht. Statt Sonne hatten wir fast drei Wochen Schneefall, also mussten wir nahezu alles in den Bäumen filmen. Es ist hart zu jammern, wenn man jeden Tag Neuschnee hat, aber wir vermissten die Sonne. Wie auch immer; es war ein gutes Gefühl im Wald herumzusteigen. Überall wo man hinschaute sahen die Bäume aus wie Marshmallow-Glacé-Kugeln und der Schnee war so tief, dass man überall runterspringen konnte. Als wir dieses Foto machten, kam die Sonne für ein paar Minuten hinter den Wolken hervor, gerade genug um Piers Flug durchs «Marshmallow-Land» zu erhellen.
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n janvier, j’ai eu la chance de partir pour Nelson au Canada, en compagnie de l’équipe de tournage américaine Sweetgrass et du skieur suédois Johan Jonsson. Malheureusement Johan a subi une blessure et j’ai dû trouver quelqu’un pour le remplacer. Alors, j’ai demandé à Piers si cela l’intéressait. Il s’agissait de son premier trip pour un tournage, mais j’étais persuadé qu’il allait bien s’entendre avec l’équipe, car Sweetgrass est le spécialiste des skieurs de backcountry. Nous avions prévu de filmer de nombreuses longues lines, mais pour cela, il faut que la météo soit bonne et la vue bien dégagée. Mais au lieu du soleil attendu, nous avons eu des chutes de neige durant trois semaines, ce qui nous a obligé à filmer quasiment tout le temps dans les arbres. Et même si nous avions envie que le soleil revienne, il est impossible de se plaindre lorsqu’il y a de la neige fraîche tous les jours. Quoi qu’il en soit, c’était très agréable de passer un moment en forêt. Où que le regard se pose, les arbres ressemblaient à des immenses guimauves glacées et la neige était si profonde que l’on pouvait s’y laisser tomber sans risques. Lorsque nous avons pris cette photo, le soleil faisait une courte apparition de quelques minutes. Il sortait des nuages au bon moment pour mettre en lumière le vol de Piers au «Pays des Chamallows».
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Man Meat | text and photo by oskar enander, piers solomon in nelson/whitewater canada
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ch mag es früh in der Saison zu fotografieren. Einige werden es frustrierend finden, aber ich schätze es, wenn es im Dezember und Anfangs Januar nur sehr wenig Licht gibt in Engelberg. Es gibt mir die Chance auf die erste Gondel zu gehen und – ohne übers fotografieren nachzudenken – selber zu fahren. Sobald die Sonne über den Titlis klettert, gibt es an wenigen Stellen am Berg ein weiches Licht. Nach zehn Jahren in der Schweiz und vor allem in Engelberg weiss ich genau, wann und wo ich zu sein habe. An diesem Dezembertag ging der Nebel die ganze Zeit rauf und runter. Einmal konnte man nur wenige Meter weit sehen, eine Minute später schien schon wieder die Sonne. Johan, den man als einen der schwedischen Locals in Engelberg bezeichnen könnte, war an diesem Tag mit mir am Fahren und Fotografieren. Als es aufhellte begannen die Schneekristalle vom Nebel in der Sonne zu glühen. Es war Zeit für Johan loszufahren...
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’aime beaucoup faire des photos en début de saison. Certains peuvent trouver cela frustrant, mais j’apprécie le fait qu’il n’y ait que peu de lumière à Engelberg en décembre et au début du mois de janvier. C’est pour moi l’occasion de monter dans les premières gondoles et de skier seul – sans devoir penser à faire des photos. Dès que le soleil escalade le Titlis, certains endroits de la montagne s’illuminent d’une lumière douce. Et après dix ans passés en Suisse et surtout à Engelberg, je sais exactement où et quand les trouver. Au cours de cette journée de décembre, le brouillard montait et redescendait constamment. A certains moments, on ne voyait plus qu’à quelques mètres de distance. Une minute plus tard, le soleil brillait. Johan, que l’on pourrait qualifier de local suédois d’Engelberg, était venu avec moi pour skier et faire des photos. Lorsque le brouillard s’est levé et que les cristaux de neige ont commencé à scintiller au soleil, c’était le moment de s’élancer pour Johan...
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text and photo by oskar enander, johan jonsson in engelberg
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ch liebe den blauen Farbton und die Formen von Gletschereis. Du kannst es bei blauem und grauem Himmel fotografieren und es gibt immer einen schönen Kontrast. Der Gletscher in Engelberg ist nicht besonders gross und furchteinflössend wenn du ihn mit Orten wie Chamonix, Alaska oder anderen grossen Gletschern vergleichst. Nichtsdestotrotz solltest du immer aufpassen wo du anhältst, egal wie klein und freundlich ein Gletscher zu sein scheint. Ich fotografierte diesen Ort im Steinberg mehrmals mit verschiedenen Fahrern, aus verschiedenen Winkeln und mit verschiedenen Herangehensweisen. Patrick, auch genannt «Le Baguette», kam seit Jahren jeden Winter zurück nach Engelberg, deshalb gingen wir viel zusammen Skifahren und Fotografieren. Er sucht dauernd nach geeigneten Stellen für Turns, Jumps oder Sprays wenn er am Fahren ist. Er benutzt den ganzen Berg wie einen Funpark. Das Problem an diesem Ort ist der Inrun und Absprung. Es ist offensichtlich, dass es sehr schwierig ist, auf dem Gletschereis etwas zu konstruieren. Also musst du nutzen was gerade dort ist, und schauen, ob es funktioniert. Patrick schaute es sich eine Weile an, fand seine Line und mit kleinen Problemen konnte er den Trick hinstellen. Ich bin glücklich versuchte er es.
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’adore les teintes bleutées et les formations des glaciers. Que le ciel soit bleu ou gris, les photographies sont toujours dotées de beaux contrastes. Le glacier d’Engelberg n’est peut-être pas aussi grand et imposant que ceux que l’on peut trouver à Chamonix, en Alaska ou ailleurs. Mais même sur ce petit glacier à l’air sympa, il faut faire constamment attention à l’endroit où l’on se tient. J’ai photographié cet endroit du Steinberg à de maintes reprises, avec plusieurs riders, sous différents angles et avec d’autres techniques. Depuis des années, Patrick, que l’on surnomme «Le Baguette», revient chaque hiver à Engelberg, nous avons donc eu souvent l’occasion de partir ensemble pour skier et faire des photos. Dès qu’il est sur ses lattes, il est à la recherche d’un bon spot pour faire des turns, des jumps ou des sprays. Pour lui, toute la montagne est un fun park. Le problème de cet endroit est son inrun et son jump. Il est évident qu’il peut être difficile de construire quelque chose sur un glacier. Il faut donc utiliser ce qu’il y a sur place et voir si c’est possible d’en faire quelque chose. Patrick a bien observé la situation, trouvé sa line et réussi son trick sans aucun problème. Et moi, j’étais bien content qu’il ait tenté le coup.
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Man Meat | text and photo by oskar enander, patrick vuagnat, 360 in engelberg
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Wie könnte es anders sein, Oskar blieb aufgrund der Liebe in Engelberg. Erst kam er als Skibum mit dem Wohnwagen nach Sankt Anton in Österreich. Dort Wie könnte es anders sein, Oskar blieb aufgrund der Liebe in Engelberg. Erst reiste er als Skibum mit Freunden in einem Wohnwagen nach Sankt Anton in Österreich. Dort wurden die Schweden verjagt und sie entschlossen sich für den damaligen Geheimtipp Engelberg. In Engelberg campierten sie den ganzen Winter im Eienwäldli weil so gut Bedingungen zum Skifahren herrschten und zack, verliebte sich Oskar nebenher in ein hübsches Mädchen. Im Sommer musste er dann doch wieder zurück nach Schweden und arbeitet als Fischevom-Boot-Stapler, kam aber im September wieder zurück zu Mädchen und Schnee. Im Winter hielt er sich mit einem Nebenjob als Aushilfe in einer Bar über Wasser und später lebte Oskar mehr und mehr von der Fotografie. Wohin es in Zukunft gehen wird weiss er noch nicht genau, will aber in Engelberg bleiben und weiterhin das tun was er am liebsten tut: Fotografieren. Engelberg ist für den gebürtigen Schweden zu einer zweiten Heimat geworden und mit ihm reisen immer mehr Skandinavier nach Engelberg zum Powdern. Der Geheimtipp war einmal, heute muss man um die guten Abfahrten kämpfen, doch Oskar weiss immer noch ein jungfräuliches Plätzchen. Die Nähe zu den Bergen macht das Arbeiten als Outdoorfotograf viel einfacher, auch im Sommer ist Oskar mit Bikern und Hikern in den Bergen unterwegs. «Ich muss nicht erst überlegen, oder auf Webcams checken wie das Wetter ausschaut, ich gehe einfach raus und so erwischt man die magischen Momente in denen Wetter, Schnee und alles passt.»
On pouvait s’y attendre: Oskar est resté à Engelberg par amour. Tout d’abord, ce fana de ski était parti en camping-car avec des amis pour se rendre à Sankt Anton en Autriche. Mais les Suédois n’y étaient pas les bienvenus, ils décident donc de partir pour une station alors encore peu connue: Engelberg. Une fois arrivés à Engelberg, les conditions sont idéales pour skier et ils campent tout l’hiver dans le Eienwäldli. Oskar en profite aussi pour tomber amoureux d’une jolie fille. Arrive l’été et il doit rentrer en Suède où il travaille sur un bateau de pêche. Mais Oskar est de retour en septembre déjà pour retrouver sa gonzesse et sa poudreuse. Durant l’hiver, il se maintient à flot en travaillant comme auxiliaire dans un bar, mais la photographie prend de plus en plus de place pour devenir son véritable gagne-pain. Oskar ne sait pas ce que lui réserve l’avenir, mais il veut rester à Engelberg et continuer à faire ce qu’il préfère: la photographie. Engelberg est aujourd’hui devenu la deuxième patrie de ce Suédois et ses compatriotes sont de plus en plus nombreux à y venir pour profiter de la poudreuse. La station peu connue d’alors est maintenant un endroit où l’on se bat pour avoir les meilleurs spots, mais Oskar sait où trouver des emplacements encore vierges. La proximité des montagnes facilite grandement son travail de photographe outdoor et, en été aussi, on peut y rencontrer Oskar en randonnée ou en VTT. «Je ne dois pas réfléchir ou vérifier la météo sur les webcams, je pars tout simplement et ça me permet d’assister à des moments magiques où la nature, la neige et tout le reste sont en parfaite harmonie.»
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Man Meat | outro by ruedi flück | photo johan, tom-oliver and marja in engleberg by oskar enander
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ous nous rencontrons un lundi matin pluvieux à Meiringen. Eveline porte des bijoux simples, un foulard et des vêtements sobres. Quelque chose en elle trahit ses racines taïwanaises, mais rien ne laisse deviner qu’elle fait partie de l’élite mondiale du freeski.
Kein Girly Girl, sondern eine erwachsene Frau. Ihr Alter werde leider oft als negativ hervorgehoben. Sie dreht den Spiess gerne um und sagt, dass sie dank ihrer Erfahrung auch gerne mal nein sagt. Sie kennt ihren Körper, kennt ihre Stärken und Schwächen, weiss wo die Grenzen sind. Erst mit dem Alter merkt man, dass eine ausgewogene Vorgeschichte die perfekte Mischung für Erfolg ausmacht. Rhythmische Sportgymnastik und Leichtathletik geben ihr das Gleichgewicht und das Durchhaltevermögen auf den Skiern.
Ce n’est pas une girly girl, amis une femme adulte. Son âge lui est d’ailleurs souvent reproché. Elle préfère s’en moquer en ajoutant que son expérience lui permet de dire non lorsqu’elle en a envie. Elle connaît son corps, ses points forts et ses faiblesses. Elle sait où se situent ses limites. C’est d’ailleurs avec le temps que l’on constate que l’équilibre du passé décide des succès à venir. La gymnastique rythmique et l’athlétisme lui ont donné son aplomb et l’endurance nécessaire pour s’imposer sur ses skis.
Keinesfalls überschwenglich kennt man Eveline. Sie stellt sich ungern ins Rampenlicht. Kommt aber ins Schwärmen sobald sie vom letzten Nine Queens in Serfaus, Österreich, erzählt. Alles sei perfekt gewesen, T-Shirt und Rose lagen auf dem Bett im persönlich beschrifteten Zimmer bereit. Sie mussten sich um nichts kümmern, einfach nur Spass haben, einander kennenlernen und Skifahren. Aus Spass entstand dann auch die Motivation, welche Eveline im Contest perfekt in einen neuen Trick (Misty 900) umsetzte. Dieser brachte ihr einen verdienten zweiten Rang ein. Respekt und Anerkennung weiss sie zu schätzen. «Diesen Winter meinte ein Mädchen zu mir, dass ich ihr Vorbild sei. Solche Situationen finde ich süss und schätze ich sehr», erzählt Eveline.
Eveline n’est pas connue pour ses allures de vedette. Elle n’aime pas être sous les projecteurs et elle ne s’enflamme que lorsqu’elle parle du dernier Nine Queens de Serfaus en Autriche. Tout était parfaitement organisé. Un T-shirt et une rose l’attendaient sur le lit d’une chambre portant son nom. Les filles n’ont dû s’occuper de rien. Elles ont eu tout le temps nécessaire pour s’amuser, apprendre à se connaître et skier. C’est ce plaisir qui a suscité la motivation qu’Eveline a démontré lors du contest en réalisant parfaitement un nouveau trick (Misty 900) qui lui a permis d’obtenir une deuxième place bien méritée. Elle sait apprécier à leur juste valeur le respect et la reconnaissance du public. «Cet hiver, un petite fille m’a dit que j’étais son modèle. Je suis très touchée par ces témoignages que j’apprécie beaucoup», explique Eveline.
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ir treffen uns an einem regnerischen Montagmorgen in Meiringen. Eveline mit dezentem Schmuck, Kopftuch und zurückhaltender Kleidung. Ihre taiwanesischen Wurzeln sieht man ihr irgendwie an. Dass sie an der Weltspitze der Freeskierinnen mitfährt sieht man ihr hingegen nicht an.
Man Meat | text and photos by ruedi flück | eveline and hector in serfaus-fiss-ladis
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u Recht ist Eveline auf die kommende Saison im Nationalen Kader des Schweizer Freeski Teams aufgenommen worden. Dank professionellem Training wird sie noch weitere Fortschritte beim Skifahren machen können. Vor rund fünf Jahren brachte Nils Lauper sie damals auf die Skier, und seither trainieren sie eigentlich meistens gemeinsam. Auch die Reisen zu den wichtigen Contests werden von nun an vom Team organisiert und müssen nicht mehr von jedem einzeln gebucht werden. Das teure Hobby finanziert sich Eveline übrigens vorwiegend selber. Damit Sponsoren heutzutage Budget frei geben, reicht nicht einmal mehr Olympia-Potenzial. Im Sommer arbeitet Eveline im Seilpark in Interlaken, um sich den Winter zu finanzieren. Daneben leitet sie ganzjährig Turnunterricht für übergewichtige Kinder. In eine solche Richtung möchte sie sich die Türen auch weiterhin offen lassen. «Ich werde nicht ewig professionell Skifahren, dass gebe ich offen zu», sagt Eveline. Der Master Abschluss in Sportwissenschaften werden ihr sicherlich dabei helfen, auch in ferner Zukunft eine solche Arbeit zu finden.
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e n’est donc pas par hasard qu’Eveline fait partie des cadres nationaux de l’équipe de freeski suisse pour la saison à venir. Grâce à un entraînement professionnel, elle fera certainement encore des progrès sur ses lattes. C’est Nils Lauper qui l’a incitée à rejoindre ses skieurs voilà cinq ans, et depuis, ils s’entraînent généralement ensemble. Les voyages pour participer aux principaux contests sont désormais organisés par l’équipe et elle ne doit plus se charger des moindres détails. Mais Eveline régle encore les nombreux coûts engendrés par son hobby en grande partie seule. Aujourd’hui, même un potentiel de médaille olympique ne suffit plus pour que les sponsors attribuent un budget. Au cours de l’été, Eveline travaille dans le Seilpark d’Interlaken et elle finance ainsi sa saison hivernale. En plus de cette occupation, elle donne toute l’année des leçons de gymnastique à des enfants en surpoids. Elle tient d’ailleurs à garder ouvertes les portes de cette spécialisation. «Je ne pourrai pas toujours faire du ski professionnel, j’en suis parfaitement consciente», reconnaît Eveline. Son master en sciences du sport l’aidera certainement à trouver des postes de travail dans cette branche à l’avenir.
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orerst gilt es den Fokus auf Sotchi 2014 zu richten. Eveline setzt alles daran, an den olympischen Spielen starten zu können. Dazu wird sie im kommenden Winter viele Weltcups absolvieren. Zum einen um Punkte zu sammeln, aber auch um die Quotenplätze für die Schweiz zu sichern. Zurückhaltend und unscheinbar erzählt Eveline von diesen grossen Zielen. Sie möchte sich nicht zu viel Druck auferlegen. «Ich bin halt eine ruhige Persönlichkeit, aber das ist auch gut so», meint sie zum Schluss und lacht. Finde ich auch und wünsche ihr weiterhin viel Erfolg und vor allem Spass beim Skifahren.
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ais maintenant, il s’agit de se concentrer sur Sotchi 2014. Eveline met tout en œuvre pour s’assurer un dossard aux Jeux olympiques et elle participera pour cela à de nombreuses compétitions de coupe du monde au cours de cet hiver. Cela lui permettra de cumuler des points, mais aussi d’assurer à la Suisse suffisamment de place pour ses athlètes. Timide et discrète, Eveline vise pourtant de grands objectifs. Mais elle ne vous pas se mettre trop de pression. «J’ai un caractère calme, et c’est très bien ainsi», conclut-elle en riant. Je suis tout à fait de son avis et je lui souhaite encore beaucoup de succès et de plaisir sur ses skis.
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roadkill A A ide Cheffe», ruft der dicke Fahrer aus dem kleinen Zastava. Weitere drei Menschen mit männlichen Pauken haben sich auf den Beifahrersitz und die Rückbank gequetscht. Ein herrliches Bild, wie die vier dem Tankwart Beine machen, damit er schnell ihr Auto auftankt. Nur 500 Dinar, umgerechnet rund 5 Franken, geben sie aus. Dafür tanken sie keine 4 Liter Benzin. Willkommen auf einer weiteren Abenteuerfahrt mit David und Samuel Ortlieb in den Osten.
ide Cheffe», crie le gros chauffeur à l’intérieur de sa petite Zastava. Trois autres personnes à la mine patibulaire sont coincées sur le siège du passager et la banquette arrière. Quel bonheur de les observer alors qu’ils stressent le pompiste pour qu’il se dépêche de s’occuper de leur voiture. Au final, ils paient 500 dinars seulement, soit près de 5 francs, ce qui ne correspond même pas à 4 litres d’essence. Bienvenue à notre aventure dans les pays de l’Est avec David et Samuel Ortlieb.
Als chronischer Optimist ist es kein Problem, mit dem Auto kurz nach Rumänien zu fahren. Auch der Schnee wird da gut sein. Es wird sich sowieso auch ein Berg zum Runterfahren oder ein Rail zum Sliden finden. Auch die Unterkunft vor Ort ist doch kein Problem, ich kenne schliesslich jemanden aus Bukarest und der sagte mir, dass wir in seinem Haus übernachten könnten. Auch die fast abgelaufene Identitätskarte von Samuel Ortlieb wird doch kein Problem darstellen.
En tant qu’optimiste, cela ne pose aucun problème de partir spontanément en Roumanie en voiture. Surtout que la neige doit y être parfaite. Et qu’il y aura bien une montagne à descendre ou un rail pour slider. Se loger sur place ne devrait pas poser de problème non plus, car je connais quelqu’un à Bucarest qui m’a promis de nous héberger dans sa maison. Et la carte d’identité bientôt expirée de Samuel Ortlieb ne devrait pas non plus constituer un problème.
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Am Freitag Morgen in der Früh brachen wir auf, waren am Abend bereits in Belgrad und merkten dann die Müdigkeit in uns hochkommen. Irgendwie schien das mit dem Durchfahren doch nicht so gut zu gehen. Nächster Tag, Grenze nach Rumänien. Endlich kamen wir im Zielland an. Nach endloser Fahrt entlang der Donau auf serbischer Seite und über die Brücke, an der wir die Grenzposten mit einem Kägi-Fret bestachen. Im Nachhinein fanden wir heraus dass wir besser den nächsten Posten bestochen hätten. Dort gaben wir anstatt der Fahrzeugpapiere den Blutgruppenausweis. Die Zöllner hatten das Gefühl wir wollen sie verarschen, bis sie merkten, dass wir wirklich keine Ahnung hatten und uns durchliessen. Noch einmal Glück gehabt. «You came through Serbia? But that’s retarted, you went like this», amüsierte sich unser Freund Pavel und fuchtelte wild mit den Armen, als wir in Bukarest ankamen. Den ersten Abend verbrachten wir mit Pavel im pompösesten Club der Stadt. Scheinen um zu sein, wir hatten dank Beziehungen den besten Tisch und wurden auf italienisch angesprochen, weil sie dachten wir gehören zur Mafia Familie, welcher der ganze Club gehört. Irgendwo muss man ja all sein Geld waschen. In den zahlreichen Aquarien, welche angeblich jährlich umgebaut werden, steckt wohl schon einiges.
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Nous sommes partis le vendredi matin très tôt et sommes arrivés le soir déjà à Belgrade. Nous avons alors senti la fatigue nous gagner, peut-être que ce n’était pas une si bonne idée de vouloir faire le trajet en une seule fois. Le lendemain, arrivée à la frontière avec la Roumanie, notre objectif. Après un interminable trajet longeant la rive serbe du Danube, nous arrivons sur un pont au poste de frontière que nous traversons après en avoir corrompu le personnel avec un Kägi-Fret. Après-coup, nous nous sommes dit que nous aurions mieux fait d’attendre le poste de douane suivant pour nos tentatives de corruption. En effet, nous y avons donné une carte de groupe sanguin au lieu de la carte grise du véhicule. Les douaniers ont d’abord cru que nous nous foutions de leurs gueules, avant de remarquer que nous n’avions aucune idée de ce que nous avions fait et de nous laisser passer. Un coup de chance. «You came through Serbia? But that’s retarted, you went like this», se moque en gesticulant notre ami Pavel, à notre arrivée à Bucarest. Nous passons notre première soirée dans la ville dans le club le plus pompeux de la ville. Dans ce lieu du paraître, nous avions réussi à obtenir la meilleure table grâce à nos relations. Le personnel nous parlait en italien, pensant sans doute que nous faisions partie de la famille de mafieux qui possède ce club. Mais bon, il faut bien laver son argent sale quelque part – et quant on sait le nombre d’aquariums qui sont prétendument construits chaque année pour la déco, on peut penser qu’il y a de la lessive à faire.
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Drive Through | text and photos by ruedi flück | samuel ortlieb, elbow railslide in predeal romania
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nseren ersten Tag im Schnee verbrachten wir in Poiana Brasov, ganz in der Nähe des ehemaligen Schlosses von Graf Darcula. Diese Legend wurde nur zu Vermarktungszwecken erfunden, wie uns später erklärt wurde. Legende ist Legende dachten wir, und erfreuten uns an den touristischen Souvenirs am Strassenrand. Das Skigebiet ist erstaunlich gut, inklusive frischem Tiefschnee. Wir waren diesmal selber so dumm, wie wir es keinem wünschen. Nicht eine Fahrt auf der Piste vollbracht, bogen wir nach rechts in den Wald und merkten erst nach einigen hundert Metern, dass wir völlig falsch unterwegs waren. 45 Minuten aus einem Tal aufsteigen hiess die Devise, wobei wir ernsthaft Angst vor Wölfen oder Bären hatten, die es im Gebiet gibt. Schliesslich wäre es nur fair gewesen, hätte uns Meister Petz verspeist, so haben wir doch am Vorabend auch Bär gekostet. Sinaia heisst das eigentliche Highlight im Prahova-Tal nördlich von Bukarest. Wirklich steile Hänge, zum Teil moderne Bahnen und auch Freeride Events sollen hier ausgetragen werden. Leider war aufgrund der typischen NordSüdlage des Tales der Schnee sehr oft verblasen.
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ous passons notre première journée dans la neige à Poiana Brasov, à proximité de l’ancien château du comte Dracula. Ce personnage légendaire aurait, selon les locaux, été uniquement inventé à des fins commerciales. Une légende reste une légende, et nous avons adoré les souvenirs proposés aux touristes au bord de la route. Le domaine skiable était étonnamment convenable avec beaucoup de neige fraîche. Mais nous avons été vraiment si stupides que c’en est presque incroyable. Nous n’avions pas encore fait une descente entière d’une piste que nous tournons à droite pour nous enfoncer dans la forêt. Après quelques centaines de mètres, nous constatons avec effarement que nous nous sommes complètement fourvoyés. Et c’est parti pour 45 minutes de marche en remontant, avec une peur bleue des loups et des ours qui peuplent la région. Mais cela n’aurait été que logique de se faire dévorer par un ours puisque nous en avions nous mêmes dégusté une tranche la veille au restaurant. Sinaia, c’est le meilleur endroit de la vallée de Prahova, au nord de Bucarest. On y trouve des pentes vraiment raides, des remonte-pentes parfois modernes et, paraît-il, même des compétitions de freeride. Malheureusement, la neige y avait souvent été soulevée par les vents en raison de l’orientation nord-sud de la vallée.
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Drive Through | david ortlieb, rail to drop in busteni romania
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«...hätte uns Meister Petz verspiesen, so haben wir doch am Vorabend auch Bär gekostet.»
«...de se faire dévorer par un ours puisque nous en avions nous mêmes dégusté une tranche la veille au restaurant.»
Noch nie hatte ich Angst in einer Seilbahn, bis in Sinaia. Sie sagten uns bei der ersten Fahrt am Morgen dass aufgrund des Windes am Nachmittag eventuell geschlossen werden müsste. Wir freuten uns, liessen sie uns trotzdem hochfahren und lösten eine Bergfahrt. Schon beim Losfahren bemerkten wir das heftige Schaukeln der Gondel, bei jedem Masten bremste der Kabinenchef die Gondel ein wenig ab und schaute angestrengt aus dem Fenster auf die Seile. Ein abrupter Halt liess uns den Atem anhalten. «No Problem, no problem» versicherte er und stieg via die Kabinenleiter auf das Dach, kletterte auf den Masten und hebelte das aus den Rollen gesprungene Zugseil wieder zurück. Wir alle lachten und akzeptierten die scheinbar ganz normalen Abläufe einer Gondelfahrt in Rumänien.
Je n’avais encore jamais eu peur en funiculaire – avant de venir à Sinaia. A notre première montée le matin, ils nous ont expliqué que les installations risquaient d’être fermées l’après-midi à cause du vent. Nous nous sommes réjouis de pouvoir encore monter et avons acheté des billets. Au moment du départ déjà, nous avons remarqué que la gondole se balançait assez vigoureusement. Au passage de chaque mât, le chef de cabine freinait et inspectait d’un air inquiet les câbles par la fenêtre. Un arrêt brusque nous coupe le souffle. «No Problem, no problem» nous assure alors le maître de cabine avant de grimper sur le toit pour escalader le mât et remettre dans les rouages le câble qui s’en était échappé. Nous avons tous ri en supposant qu’il s’agissait du déroulement normal d’une montée en funiculaire en Roumanie.
Allgegenwärtig sind in Rumänien, wie in so manchen Gegenden im Osten, verlassene Gebäude. Wir verbrachten einen ganzen Tag im Garten eines alten herrschaftlichen Hauses. Nach dem Rail-Fahren fanden wir einen offenen Eingang und stöberten ein wenig in den Räumen. Hier wurde vor einigen Jahren in kurzer Zeit alles geräumt oder eben doch nicht. Persönliche Ferienbilder, Dokumente, Betten, Schränke und viel Müll. Alles war noch da. Ein wenig beängstigend, vor allem als wir die Hunde des Nachbars im Garten hörten und er uns zu verstehen gab, dass dieses Haus privat sei. Konnten wir gut verstehen, da war vieles noch so, als ob jemand hier vor kurzem noch gewohnt hätte.
Comme dans beaucoup d’autres régions de l’Est, on trouve en Roumanie des bâtiments abandonnés un peu partout. Nous avons passé une journée entière dans le jardin d’un ancien manoir. Après avoir fait des rails, nous avons trouvé une porte ouverte et nous sommes amusés à l’intérieur du bâtiment. On voyait tout de suite que la maison avait été abandonnée en vitesse, car on y trouvait encore des photos de vacances, des documents, des lits, des armoires et beaucoup d’ordures. Tout était encore en place. Nous avons eu un peu peur lorsque nous avons entendu les aboiements des chiens du voisin qui venait nous informer que ce manoir était encore une résidence privée. Ce n’était pas difficile de le croire, car tout indiquait qu’on y avait encore vécu voilà peu de temps.
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Drive Through | above, samuel ortlieb, ponaia brasov romania | right, samuel and david ortlieb in ponaia brasov romania
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Unseren letzten Skitag verbrachten wir ein weiteres Mal in Sinaia. Wir schaufelten einen grossen Step-Up-Kicker und erforschten das Gebiet noch zu Ende. Gesehen haben wir eigentlich alles Skifahrerische in dieser Gegend Rumäniens, doch liessen wir uns sagen, dass es noch andere tolle Bergzüge im Osten des Landes gibt. Vielleicht ein andermal.
Pour notre dernier jour de ski, nous sommes retournés à Sinaia. Avec des pelles, nous avons construit un grand step-up kicker et exploré le reste du coin. Au final, nous avons pu voir tous les domaines skiables de cette région de Roumanie. Mais nous avons entendu dire qu’il y aurait aussi de superbes montagnes à l’Est du pays. Ce sera pour la prochaine fois.
Auf dem Rückweg wählten wir die Route via Ungarn anstatt Serbien, mit scheinbar mehr Autobahn. Wir fuhren genauso «like this – fuchtelnde Hände», weil es in Rumänien keine Autobahn gibt. Auch die Strassensalzmaschine wurde von den Arbeitern von Hand betrieben. Diese standen auf der Ladefläche des fahrenden Lastwagens und schaufelten das Salz-Sand-Gemisch in groben Haufen auf die Strasse. Das Resultat waren unschön geräumte Landstrassen.
Pour le retour, nous avons préféré la route passant par la Hongrie plutôt que la Serbie, avec davantage d’autoroutes. Nous avons conduit «like this – en remuant les mains», parce qu’il n’y a pas d’autoroute en Roumanie où même les machines de salage des routes fonctionnent à la force des bras des travailleurs. Ces derniers se tiennent debout sur le chargement du camion et jettent avec des pelles le mélange de sable et de sel en tas sur la chaussée. Le résultat est une route de campagne dégagée, mais pas très jolie à voir.
Nach Ungarn bogen wir Richtung Tschechien an den O’Neill Soldiers Event ab. David und Samuel Ortlieb waren dort für das Finale eingeladen, so liessen wir uns diese Möglichkeit nicht entgehen. Es lag ja am Weg (17 Stunden Autofahrt). Trotzdem hatte es sich gelohnt, vor allem für Samuel, welcher einen super zweiten Platz herausfuhr. Auch für die Party und die nicht ganz nüchterne Heimfahrt aus Tschechien lohnte sich der kleine Umweg. Wir kommen wieder! Wieder einmal bestätigte sich: Mit grossem Optimismus lässt sich einiges erleben. Klar wird man Abstriche machen müssen, aber verliert man die Einstellung unterwegs nicht, so findet sich immer ein neuer Weg oder eine Lösung. mag
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Drive Through | david ortlieb, backflip japan in sinaia romania
Au sortir de la Hongrie, nous avons pris la direction de la Tchéquie pour assister à l’O’Neill Soldiers. David et Samuel Ortlieb y étaient invités à participer à la finale et c’était une occasion à ne pas manquer d’assister à cette manifestation. De plus, c’était sur notre route (17 heures en voiture). Mais cela a valu la peine d’y aller, surtout pour Samuel qui est monté sur la deuxième place du podium. Tout comme la soirée de clôture et le retour (encore un peu saoul) de Tchéquie méritaient bien ce petit détour. Nous reviendrons! Une fois de plus, nous avons constaté que l’aventure est toujours possible avec de l’optimisme. Il y a certes des obstacles, mais si on sait garder le moral, on trouve toujours une porte de sortie ou une solution.
2012/2013
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Ich machte von Ilir Osmani und Romain Grojean Fotos, den Olafsfjordur Eingang unter ruhigem blauem Himmel überblickend, als Bergmann den Gipfel seines privaten Berges umkreiste und Heli-Flaggen einsteckte, um die Landezone für die zwei Helikopter unter seinem Kommando abzustecken. Zum ersten Mal seit ich ihn vor zehn Tage getroffen habe, schaute er beruhigt drein. Vielleicht war es die Tatsache, dass der Tag ohne Unfälle endete, oder einfach die Tatsache, dass es schneite anstatt regnete wie die acht Tage zuvor. Auf jeden Fall war es ein Blick, der sich in allen unseren Gesichtern widerspiegelte.
J’ai fait des photos d’Ilir Osmani et de Romain Grojean, en surplomb de l’entrée du village d’Olafsfjordur et sous un ciel bleu et calme. Pendant ce temps, Bergmann faisait le tour de sa montagne privée en emportant les drapeaux qui allaient permettre de délimiter la zone d’atterrissage des deux hélicoptères placés sous ses ordres. Pour la première fois depuis que je l’avais rencontré, voilà une dizaine de jours, il semblait calme. Peut-être que c’était parce que la journée se terminait sans aucun accident, ou plus simplement qu’il neigeait enfin, alors que la pluie n’avait cessé de tomber depuis huit jours. Quelle qu’en soit la raison, sa bonne humeur illuminait tous nos visages.
ausend Meter über dem Bauernhaus, in welchem unser Guide Jokull Bergmann und vier Generationen seiner Familie Schafe bewirtschaftet haben, stand ich erleichtert, glaubend, dass wir «Ihn» jetzt ausgetrickst und den Kampf gewonnen haben. Resigniert aufgegeben nur wenige Tage zuvor, erlag ich der Vorstellung, dass wir von diesem Skitrip mit leeren Händen nach Hause fahren. Aber etwas tief in meinem Inneren sagte mir, dass der Kampf noch nicht vorüber war und wir ihn noch immer besiegen konnten. Es ist der letzte Tag unseres Skitrips auf der Troll Halbinsel auf Island und mein Einsatz scheint sich gelohnt zu haben.
In Island bezeichnet man den Wind als «ihn», ewig gesichtsloser, schlauer und tödlicher Gegner, den viele versucht haben auszumanövrieren, aber oft scheiterten. Getrieben von unersättlicher Spielerleidenschaft werfen die Isländer immer ein Auge auf «ihn», und versuchen ständig seinen nächsten Trick vorherzusagen. Bergmann, ein Mann der seine Chance packte, leitete alles schon ein paar Jahre zuvor ein, kaufte sein angestammtes Land von der Bank zurück mit der Vision, das erste Heli-Ski-Business im Land zu gründen. Es war alles andere als ein einfacher Weg für den 36-jährigen selbstgemachten Businessmann. Aber mit den neu eröffnenden Gästehäusern auf seinem Land für die zahlreichen Skifahrer scheint es richtig zu laufen.
mille mètres au-dessus de la ferme dans laquelle notre guide Jokull Bergmann, et quatre générations de sa famille avant lui, élève des moutons, je me lève soulagé, convaincu d’avoir gagné ma bataille contre «lui». Quelques jours auparavant, j’étais désespéré à l’idée de revenir les mains vides de ce trip de ski. Mais au plus profond de moimême une petite voix me disait que je n’avais pas encore remporté la victoire et qu’il allait encore falloir se battre contre «lui» pour gagner. C’est le dernier jour de notre séjour sur la presqu’île islandaise de Troll et mon engagement semble bien avoir porté ses fruits.
En Islande, on parle de «lui» lorsque l’on parle du vent, cet adversaire sans visage, malicieux et mortel, auquel ils avaient été nombreux à tenter d’échapper en vain. Avec leur esprit joueur, les Islandais gardent toujours un œil sur «lui» et tentent de deviner à l’avance quel sera son prochain vilain tour. Voilà quelques années, Bergmann, un de ces hommes qui a saisi sa chance, s’est lancé dans un projet insensé. Il a racheté ses terres ancestrales de la banque pour réaliser sa vision: fonder la première société de héli-ski du pays. La route n’a pas été facile pour cet homme d’affaires indépendant âgé de 36 ans. Mais les affaires semblent bien marcher maintenant qu’il a ouvert sa nouvelle auberge dans la ferme de ses terres où il accueille de nombreux skieurs.
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Drive Through | text and photos by yves garneau | ilir osmani in troll peninsula, iceland
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ls ich fertig war mit Osmani und Grojean Fotos zu machen, fuhren wir runter zum Bauernhaus. Die letzten paar Kurven waren eine düstere Erinnerung an das schlechte Wetter, welches die ganze Woche vorherrschte. Kräftiger Regen und Sturmwinde bis zu 120 km/h haben unser Team mehrmals an die Grenze gebracht. Unbeeindruckt von dem gerade erfahrenen brillanten Skitag mieden wir goldene Grasbüschel und für diese Jahreszeit aussergewöhnlich aktive Flussbetten, auf der Suche nach Schneefeldern, welche genügend verbunden waren um eine sichere Durchfahrt zu garantieren. Als die Berge glühten und ich meine Taschen für die Heimreise packte, konnte ich endlich verstehen, was Bergmann, den einzigen UIAGM qualifizierten Bergführer, nach Jahren im Ausland zurück in diesen isolierten Teil der Welt brachte. Eine durch ihren Überlebensinstinkt und Anpassungsfähigkeit gegenüber einer sich ständig verändernden Landschaft geprägte Nation. Es gibt einen unerschütterlicher Zusammenhalt zwischen den Isländern und ihren Wurzeln. Ein Isländer kann weggehen, aber selten wird er nicht wieder zurückkehren. Wir ratterten entlang der Dreckstrasse, wanden uns aus dem 20 km langen Tal auf dem Weg zum Flughafen ins nahegelegene Akureri. Ich scannte die Moorlandschaft, wunderte mich, ob ich einen flüchtigen Blick auf die 800 Euro teure Batterie erhasche, welche Will, unser Kameramann, am ersten Tag aus dem Helikopter verloren hatte. Der fliegende Schütze Will filmte für ein kommendes Filmsegment der nächsten PVS-Produktion, als kurz nach dem wir abgehoben waren eine Windböe durch den Heli rauschte und die Batterie direkt von seiner Kamera riss. Dies war ein schlechter Start und der Eindruck unseres Piloten von uns war offensichtlich. «Haltet eure Scheisse fest Jungs, das gilt ernst», kann ich Jon noch immer durch den Kopfhörer bellen hören, als er die Maschine stabilisierte und weiter nordwärts flog.
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près avoir fait des photos avec Osmani et Grojean, nous sommes rentrés en voiture à la ferme. Les derniers virages nous rappelaient le mauvais temps qui avait régné durant la semaine précédente, un souvenir épouvantable. Des pluies battantes et des bourrasques tempétueuses pouvant atteindre les 120 km/h avaient plusieurs fois mené les membres de notre team à leurs limites. Au terme de cette superbe journée sur les skis, nous évitions les touffes d’herbes dorées et les torrents particulièrement vivaces pour la saison, et recherchions les champs de neiges qui étaient par chance suffisamment reliés pour nous permettre de passer en toute sécurité. Alors que je préparais mon sac pour mon retour, le soleil a embrasé les montagnes. Et j’ai enfin compris pourquoi Bergmann, le seule guide de montagne UIAGM, était revenu dans ce coin perdu après des années passées à l’étranger. Son pays est un concentré d’instinct de survie et d’évolution, avec un paysage toujours changeant en toile de fond. Il y a une cohésion inébranlable entre les Islandais et leurs racines. Un Islandais peut partir, mais il est rare qu’il ne rentre pas au pays. Nous empruntons la route d’une vingtaine de kilomètres menant à l’aéroport et nous arrêtons bientôt à Akureri. J’observe le paysage des tourbières en me demandant si j’arriverais à retrouver la batterie d’une valeur de 800 euros que Will, notre caméraman, avait laissé tomber de l’hélicoptère le tout premier jour. Will était à bord pour filmer une séquence de la prochaine production de PVS, mais peu après le décollage, une forte bourrasque a traversé l’hélicoptère et arraché la batterie de la caméra qu’il tenait en main. C’était un bien mauvais début, aussi mauvais que l’impression que nous faisions sur notre pilote. «Tenez bien votre bordel, c’est du sérieux», nous a hurlé Jon dans les écouteurs en stabilisant l’appareil avant de mettre le cap sur le nord.
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Drive Through | ilir osmani in troll peninsula, iceland
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«Als der Helikopter abhob, realisierte ich schnell, dass ich die Kameratasche an Bord vergessen hatte...»
«Lorsque l’hélicoptère est reparti, j’ai réalisé que j’avais oublié le sac de la caméra à bord ...»
Nicht lang nach unserem ungeschickten Debut landeten wir in einer nachts zuvor auf der Karte lokalisierten Gegend, zwischen zwei unaussprechlichen Buchten gelegen, wo die Abfahrt dich direkt zum Meer führte. Die atemberaubende Aussicht machte mich schwindlig, dass ich einen Ballverlust erwartete, nur diesmal mich selber anstelle des Balles. Als der Helikopter abhob, realisierte ich schnell, dass ich die Kameratasche an Bord vergessen hatte, also blieb mir nur eine Linse zum Arbeiten. Nervosität überkam mich, aber als ich in meine Bindung klickte und die erste sanfte Kurve auf dem Sulzschnee machte, löste sich die Anspannung. Wir können unsere erste Fahrt ja auch gut geniessen dacht ich. Der Spielraum des Landes ist grossartig und die von Will gefilmten Bilder überwältigend, dank seiner Reservebatterie.
Peu après ce début peu glorieux, nous avons atterri dans une zone que nous avions localisée sur la carte une nuit auparavant. Située entre deux baies incroyables, la descente allait jusqu’au bord de la mer. La vue à couper le souffle me donnait le tournis au point que j’avais de la peine à me tenir debout. Lorsque l’hélicoptère est reparti, j’ai réalisé que j’avais oublié le sac de la caméra à bord – il ne nous restait plus qu’une lentille pour travailler. La nervosité a commencé à me submerger, surtout lorsque le tendeur de ma fixation a sauté dans le premier virage. Je me suis demandé si nous arriverions à apprécier cette première descente. Mais ce pays est si magnifique et les images filmées par Will avec la batterie de réserve sont tout simplement grandioses.
Jon verbrachte den Morgen damit, uns auf verschiedene Gipfel entlang der Halbinsel Troll zu fliegen, welche sich durch die zwei zuvor genannten Buchten definiert, Hédinsfjordur und Siglufjordur. Diese behüteten Buchten wurden erst vor kurzem per Auto zugänglich gemacht und sind jetzt mit einspurigen Tunnels, welche die kleinen Fischerdörfer an jedem Ende verbinden, befahrbar. Im Westen befindet sich das fotogene Dorf von Siglufjordur. Einst die HeringHauptstadt der Erde, ist es nun ein ruhiges kleines Fischerdorf, welches sich mehr auf den Tourismus fokussiert als aufs Fischen. Dank dem tiefen Wasser in der Bucht kann es grosse Kreuzfahrtschiffe aufnehmen und ist eine Drehscheibe für touristische Aktivitäten während den Sommermonaten.
Jon a passé la matinée suivante à voler d’un sommet au suivant, sur toute la longueur de la presqu’île de Troll. Cette dernière est délimitée par les deux baies dont nous parlions précédemment, Hédinsfjordur et Siglufjordur. Ces baies protégées ne sont joignable en automobile que depuis peu en empruntant une nouvelle route traversant des tunnels à une voie et reliant les petits villages de pêcheurs situés à leurs confins. A l’ouest se trouve le très photogénique village de Siglufjordur. C’était jadis la capitale mondiale du hareng, aujourd’hui ce n’est plus qu’un petit patelin qui vit plus du tourisme que de la pêche. Les eaux profondes de la baie permettent le passage des grands bateaux de croisière, ce qui en fait un centre touristique important durant les mois d’été.
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Drive Through | above, northern lights in troll peninsula, iceland | right, romain grojean, switch line in troll peninsula, iceland
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ir haben einen intensiven Tag Arbeit investiert, aber wegen der mageren Schneeverhältnissen waren wir nicht wirklich zufrieden mit den produzierten Actionbildern. Zum Skifahren war es fabelhaft, aber wir hofften auf zehn Fuss Tiefschnee, über dem Arktischen Meer hängend, um unseren Sponsoren das Wasser im Mund zusammenlaufen zu lassen. Nichtsdestotrotz frönten wir uns dem heissen Whirlpool beim Bauernhaus und hofften, dass «er» eventuell besseres Wetter für die folgenden Tage bringen würde. Nach einem traditionellen Nachtessen mit gesalzenem Fisch und geröstetem Lamm, sitzend um den grossen Küchentisch mit den anderen Gästen, stürmten wir in Bergmann’s überfülltes Hauptquartier, um die letzten Wettervorhersagen zu bekommen. Mit einem Blick, so seriös wie dieser heute Morgen von Jon, schaute uns Bergmann an und sagte, «lass uns nicht über das Wetter sprechen.» Auf halben Weg zum Flughafen traf uns ein Windstoss von der Seite und drückte uns auf den unebenen Pannenstreifen. Nur Tage zuvor wurde ein Transporterlastwagen wahrscheinlich aufgrund des Windes umgekippt. Die Strasse war er für Stunden gesperrt, als wir von einem gescheiterten Freestyle Backcountry Ausflug zurückkamen. Wir suchten und wanderten mit Fellen zu einem Ort, ideal um einen Sprung für Grojean zu bauen, als plötzlich die leichte Brise in ausgewachsene Sturmwinde umschlug. Innerhalb von Minuten wurden wir auf die Knie gezwungen, als uns Sulzschnee von allen Seiten bombardierte wie Pistolenkugeln. Jede freie Hautstelle versuchend zu schützen, kämpften wir uns auf die Skis und machten uns auf den Rückweg zum Auto. Die Böen waren zeitweise so stark, dass wir immun gegen die Schwerkraft waren und manchmal sogar rückwärts den Berg hochfuhren.
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près une journée de travail intense, nous n’étions toujours pas satisfaits de nos images en raison des mauvaises conditions d’enneigement. Le terrain était certes propice à la pratique du ski, mais nous avions espéré trouver une neige de dix pieds d’épaisseur, suspendue au-dessus de l’océan arctique – de quoi faire saliver d’envie nos sponsors. Sans perdre espoir, nous nous amusions dans l’eau chaude du whirlpool de la ferme en espérant que «lui» nous apporterait une meilleure météo dans les prochains jours. Après un dîner traditionnel à base de poisson salé et d’agneau grillé que nous avons pris avec les autres visiteurs à la grande table de la cuisine, nous nous sommes précipités dans le QG surpeuplé de Bergmann pour découvrir les dernières prévisions météo. En nous regardant avec un œil aussi sévère que celui de Jon au matin, Bergmann a déclaré «Ne parlons plus de la météo.» A mi-chemin de l’aéroport, une forte bourrasque nous a fouettés sur le côté et poussés sur le bas-côté de la route. Quelques jours auparavant, un camion de transport avait été renversé au même endroit par le vent et la chaussée avait dû être fermée pour quelques heures. Tout cela s’était passé au moment où nous revenions dépités d’une excursion ratée de Freestyle Backcountry. Nous avions cherché et décidé de nous rendre avec des peaux de phoques sur un spot qui semblait idéal pour construire un saut pour Grojean. Mais soudain, la légère brise s’est transformée en un vent tempétueux. Quelques minutes plus tard, nous étions obligés de nous mettre à genoux pour éviter les paquets de neige mouillée avec lesquels les bourrasques nous bombardaient. En tentant de protéger chaque centimètre de peau nue, nous nous sommes battus pour revenir à la voiture sur nos skis. Les rafales de vent étaient si puissantes que nous avions l’impression de ne plus ressentir la gravité et que nous remontions parfois à l’envers sur le flanc de la montagne.
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Drive Through | romain grojean in troll peninsula, iceland
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Wir erklommen den letzten Hügel Richtung Akureyri und als der Flughafen in Sichtweit kam, überkam mich ein Wohlgefühl. Wir kämpften uns durch die schlimmste Schlechtwetterwoche die mir jemals auf einem Skitrip begegnete, aber die Geduld hat sich ausbezahlt. Zwölf Stunden vorher wachten wir mit blauen Himmel und frischem Schnee über der ganzen Halbinsel auf. Das Thermometer stand bei minus zehn Grad Celsius und wir waren die letzten verbleibenden Gäste auf dem Hof. Während wir ein leckeres Frühstück genossen, machte Jon seine letzten Checks am Helikopten um für einen langen Tag vorbereitet zu sein. Wenn jemals Hoffnung auf Rettung für den Trip bestand, so war es an diesem letzten Tag. Nervös tanzten wir wie Boxer im Ecken des Ringes, wissend, dass diese letzte Runde unsere Vorstellung von Heliskifahren in Island definieren würde. Geladen stiegen wir an Board des Helis und starteten in einen der unvergesslichsten Skitage, die wir je erfuhren. Unser zweimotoriges Flugzeug hob in die Luft ab Richtung Reykjavik. Die Berge und Täler, wo die Zahl der Islandpferde die der Bäume übertrifft, versprühten einen feurigen pinken und orangen Glanz unter uns. Wir trudelten südwärts über die einwohnerärmste Gegend der Insel, zurück in die Hauptstadt für einen ausgelassenen letzten Abend, diesmal ein wohl verdienter.
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Drive Through | ilir osmani in troll peninsula, iceland
Nous passons la dernière colline en direction d’Akureyri et nous nous sentons soulagés lorsque nous pouvons apercevoir au loin l’aéroport. Nous nous sommes démenés pour traverser les pires semaines, du point de vue météorologique, que je n’aie jamais rencontré lors d’un trip de ski. Mais notre patience a été récompensée. Douze heures auparavant, nous nous étions réveillés sous un ciel parfaitement bleu avec une couche de neige fraîche couvrant toute la presqu’île. Le thermomètre affichait moins dix degrés Celsius et nous étions les derniers hôtes encore présents à la ferme. Après un délicieux petit déjeuner, Jon a fait ses derniers contrôles sur l’hélicoptère en prévision d’une longue journée de mission. Et si nous devions espérer que quelque chose allait sauver notre trip islandais, ce devait bien être cette dernière journée. Avec nervosité, nous sautions sur place comme des boxeurs dans un coin du ring, car nous étions parfaitement conscients que notre sortie en hélicoptère allait être déterminante pour le succès de notre trip en Islande. C’est donc avec enthousiasme que nous sommes montés à bord de l’appareil. Nous n’allions pas être déçus, cette journée sur nos lattes allait être inoubliable pour nous tous. Notre petit bimoteur a décollé à destination de Reykjavik. En bas, nous voyions les montagnes et les vallées dans lesquelles les chevaux islandais sont plus nombreux que les arbres. La terre brillait avec des reflets roses et orange vif. Nous quittions les régions peu peuplées du nord pour revenir dans la capitale et passer une dernière soirée aussi tranquille que méritée.
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ACT DIS AG Neugasse 24 9004 St. Gallen
Dedicated Shop GmbH Bahnhofstrasse 35 3860 Meiringen
Intersport Graf Haupstrasse 3818 Grindelwald
Polore Hauptstrasse 12 8840 Einsiedeln
Alley-Oop Lohningerweg 19 8240 Thayngen
Diamond Boardshop Dorfstrasse 59 3715 Adelboden
Intersport Lüscher Hauptstrasse 35 8867 Niederurnen
Polore Rosenbergstrasse 1 8820 Wädenswil
Alpin Center Interlaken Beim Bahnhof 3812 Wilderswil
Ehrler Sport Baarerstr. 23 6300 Zug
Intersport-Tannenheim 8897 Flumserberg
QUIKSILVER/ROXY SHOP Kasernenstrasse 1 8004 Zürich
Amalgan Josefstrasse 144 8005 Zürich
Eiger Sport AG Bahnhofstrasse 2 3800 Unterseen
Andrist Sport & Mode Gotschnastrasse 7250 Klosters
EL Cap SA Bahnhofstrasse 20 3920 Zermatt
Arena Sport und Outdoor Ennetbürgenstrasse 4 6374 Buochs
Element Store Casa Belvair 7550 Scoul
Athleticum Gaiserwaldstrasse 7 9015 St. Gallen
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Athleticum Gessnerallee 3-5 8001 Zürich Backdoor Chalet Abendrot 3818 Grindelwald Bananas Seeblickstrasse 60 7050 Arosa Banzer Sport Neudorfstrasse 36 7430 Thusis Bardill Sport AG Landstrasse 185 7250 Klosters Bayard Sport & Fashion Bahnhofplatz 2 3920 Zermatt Berger Schuhe & Sport Oberdorfstrasse 25 3510 Konolfingen Dorf
Ferienart Sport & Fashion 3906 Saas Fee Fredel Sport AG Poststrasse 16 3800 Interlaken free mountain Burgstrasse 43 3600 Thun Fullmoons Telemark GmbH Promenade 106 7270 Davos Platz G1 Sport Dorfplatz 15 9056 Gais Go in Rothhorncenter 3 6174 Sörenberg Do-Sports 3961 Grimentz
Jelmoli AG Industriestrasse 19 8112 Otelfingen Joss Carving Dorfstrasse 26 3629 Opplingen Julen Sport Hermitage Hofmattstrasse 3920 Zermatt Just For Freaks Gotthardstrasse 84 6460 Altdorf K17 Sportswear plus Kasinostrasse 17 5000 Aarau Kunz Sport Leuenplatz 6 6130 Willisau Matterhorn Sport / Shop Bahnhofstrasse 78 3920 Zermatt Menzli Sport AG Glennerstrasse 30 7130 Ilanz NTC Flims Talstation 7017 Flims
Quattro Sport Dorfstrasse 27 6390 Engelberg RC Pro Shop 10, Via Rosatch 7500 St Moritz – Bad Rolling Rock Rathausgasse 10 5000 Aarau Rigi Sport AG Chlausjaegerstrasse 17 6403 Kuessnacht am Rigi Ripzone Snowshop Furkastrasse 24 3900 Brig Roth Bergsport & Trekking Linsebühlstrasse 77 9000 St. Gallen SFS Sport und Mode Bahnhofstrasse 7 9463 Widnau SFS Zehntfeld Rhyland Bahnhofstrasse 7 9443 Widnau Snow Wave Bankstr. 8 7000 Chur Schatz Sport 7050 Arosa
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Och Sport AG Bahnhofstrasse 56 8021 Zürich
Ski + Velo Center Hirschengraben 7 3011 Bern
Oester Sport AG Dorfstrasse 25 3715 Adelboden
Ski + Velo Center Papiermühlerstrasse 159 3063 Ittigen
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SUISSE ROMANDE Sport 4 You Gotthardstrasse 55 6490 Andermatt
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Adrelyx.ch Sport Shop Route de la Drague 14 1950 Sion
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Altmann Sports SA Rue de la Madeleine 22 1800 Vevey
RC Pro Shop B-Smooth Sàrl Immeuble Moderna Rue Louis Antille 1 3963 Crans Montana
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TreeLee Sempachstrasse 12 6280 Hochdorf
Athleticum Rue de la Vigie 1 1003 Lausanne
Sport Tannenheim AG Tannenheim 8897 Flumserberg
Vaucher Sport Specialist AG Postfach 3000 Bern 7
Athleticum Rue des Rottes 6 1964 Conthey
Sport Trend Shop Heuweidli 8340 Hinwil
W&M Sport Fuerst Franz Josefstrasse 43 9490 Vaduz
AZ Sport Chateau de la Cour 1-4 3960 Sierre
Sportfactory Dumoulin Maienfelderstrasse 4 7310 Bad Ragaz
Wisel Kälin Sport Bahnhofplatz 18 8840 Einsiedeln
Best Wear Les Vignettes 3963 Crans Montana
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Ski Service SA La Vallee Blanche 1936 Verbier
Sportplausch Wider AG Widenholzstrasse 6 8304 Wallisellen
Westpark Weststrasse 47 8570 Weinfelden
CrossRoad Cycles Rue du Chable-Bet 22 1920 Martigny
Snow culture Le Chamois Rue de la Gare 1865 Les Diablerets
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DBS Sport Grand-Rue 6 2000 Neuchâtel
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Steilhang Bahnhofstr. 1 4147 Aesch, BL
Wirth Sport GmbH Marktplatz 12 2540 Grenchen
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Sport´s House Rue Centrale 1884 Villars
Straub Sport AG Marktgasse 2 4900 Langenthal
Wyss Sport 3823 Kleine Scheidegg
Evasion Sports Place de Savoleyres 1936 Verbier
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Hardcore Sports Galerie Alpina 1936 Verbier
Soulier Sports Les Moulins 1145 Biere
Hefti Sports Place Large / CP 65 1854 Leysin
Street Contact Av. de la Gare 10 3963 Crans-Montana
Hofstetter Sports 3 5 Ch de la Marbrerie 1227 Carouge
Surf Machine SARL rue de Vevey 18 1630 Bulle
Stöckli Outdoor Sports Florhofstrasse 13 8820 Wädenswil
Holiday Sports SA val-Neige 1865 Les Diablerets
Tille Sports Les Fougeres 1862 Les Mosses
Stöckli Outdoor Sports Sirnacherstrasse 1 9501 Will/SG
Hot Tension SARL Place de I’Hotel de ville 9-11 1870 Monthey
Tof Sport Rue Francillon 11 2610 St-Imier
Stöckli Outdoor Sports Balz-Zimmermann-Str. 7 8302 Kloten
Jacques Luethy Village d’Enhaut 7 1637 Charmey
Tranzport SA 79 rue des Eaux-Vives 1207 Geneve
Stöckli Outdoor Sports Rothhorncenter 6174 Sörenberg
levitation Sport Shop Rue du Chable Bet 22 1920 Martigny
Trend Mania Port Franc 9 1003 Lausanne
Stöckli Outdoor Sports Stöckalp 6068 Melchsee-Frutt
Lolipop Route de Bâle 2 2800 Delémont
Virage Sport Imm. Cret du Midi 3967 Vercorin
Stöckli Outdoor Sports Bergstation Seebli 8842 Hoch-Ybrig
Manor Rue Cornavin 6 1211 Genève
Yosemite SARL Bd. de Grancy 12 1006 Lausanne
Stöckli Outdoor Sports Residenz an der Aa 6390 Engelberg
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Stöckli Outdoor Sports Ausserfeldweg 1/Gewerbezentrum N5 4528 Zuchwil
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Stöckli Sport Bahnhofstrasse 17 5623 Boswil
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Strimer Sport Neudorfstr. 35 7430 Thusis Strubel Sport GmbH Rawylstrasse 34 3775 Lenk Stöckli Outdoor Sports Kommetsrüti 7 6110 Wolhusen Stöckli Outdoor Sports Stockhornstrasse 11 3627 Heimberg
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as Projekt «Time of my Life» wurde im Sommer 2011 geboren. Nach einer miserablen Saison ohne Schnee kamen wir zusammen um uns folgende Frage zu stellen: «Was könnte uns motivieren, so viel Zeit zum Fahren zu verbringen und dort unsere ganze, oder zumindest einen grossen Teil, unserer Energie zu investieren?»
ime of my life» est un projet né au cours de l’été 2011. Après une saison pourrie, sans neige, nous en sommes arrivés à nous poser la question suivante: «Qu’est ce qui peut bien nous pousser à passer autant de temps à rider et à y investir toute - ou du moins une grande partie de - notre énergie?»
Die Antwort war alles andere als offensichtlich. Ihr kennt die gewöhnliche Bemerkung: «Nein aber ernsthaft, du fährst vier Stunden Auto für drei Kurven, findest du das normal?»
La réponse est loin d’être évidente. Vous connaissez l’habituelle remarque «Non mais sérieusement, tu trouves ça normal toi de faire quatre heures de route pour trois virages?»
Das Ziel des Projektes ist es, durch einen dokumentarischen Film erklären zu können, dass ja, das ist rationell. Auf unsere Weise und mit unseren Mitteln hoffen wir unsere Passion des – oft unbekannten – Skifahrens, Snowboarden oder Skateboarden verständlich zu machen.
Le but du projet est de pouvoir expliquer dans un film documentaire que oui, c’est rationnel. À notre manière et avec nos moyens, nous souhaitons pouvoir communiquer notre passion - souvent méconnue - du ski, du snowboard ou du skateboard.
Tatsächlich, während all den vergangen Stunden beim Zusammensein, beim Fortschreiten oder beim sich Nerven, dünkt es uns, dass es nötig ist zu zeigen, was uns während des Winters jeden Morgen zum Aufstehen bringt. Das Teilen, Erfahren, Erkunden seiner Grenzen oder die Freundschaft sind einige Begriffe nebst anderen, die uns dieses Abenteuer nahegelegt hat.
Après toutes ces heures passées à partager, à progresser ou à s’énerver, il nous semblait essentiel de montrer ce qui nous fait nous lever tous les matins durant l’hiver. Partage, expérience, recherche de ses limites ou encore amitié, voilà quelques notions parmi tant d’autres que cette aventure nous a amené à analyser. Ben Goncerut et Arnaud Cottet ont initié le projet. Ils ont rapidement été rejoints par Niko Sanz, Fred Goncerut et Adri Meredith derrière la caméra. Le projet a pu se concrétiser grâce à ses trois réalisateurs qui partagent les valeurs du groupe, et surtout grâce à leur investissement personnel frisant l’indécence. Toute l’équipe du film a pu profiter de journées assez exceptionnelles pour shooter – principalement en Suisse (Thyon, St-Luc-Chandolin, Grimentz, Nax, Champéry, etc.) mais aussi lors d’un trip épic de deux semaines dans la petite bourgade minière de Kirovsk en Russie.
Das von Ben Gocerut und Arnaud Cottet initiierte Projekt wurde schnell von Niko Sanz, Fred Goncerut und Adri Meredith hinter der Kamera unterstützt. Gnade diesen drei Regisseuren, welche die gleichen Werte der Gruppe teilen und vor allem Respekt vor ihren persönlichen Investitionen, die an Unanständigkeit grenzen und das Projekt zur Konkretisierung brachten.
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TV Dinner | text by arnaud cottet | photo arnaud cottet, renaud langel, greg tuscher in kirovsk, russia by nikola sanz
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Die ganze Filmequipe konnte von aussergewöhnlichen Tagen zum Filmen hauptsächlich in der Schweiz (Thyon, St-Luc-Chandolin, Grimentz, Nax, Champéry etc.) profitieren, aber ebenfalls während einem zweiwöchigen Trip in eine kleine Minen-Ortschaft Kirovsk in Russland. Bei den Fahrer haben diese einmaligen Bedingungen eine unerreichte Euphorie ausgelöst. Renaud Langel und Arnaud Cottet, ein Binom das seit Jahren zusammen fährt, wurde von Greg Tuscher, auch genannt Ragnar, ergänzt. Greg und seine legendären «Butters», Renaud und seine «Straights» und Arnaud und seine Liebe für die Berge, entwickelten ihren Fahrstil das Beste aus Jedem nehmend. Nicht zu vergessen ist der Einfluss der Snowboarder beim Projekt, welche uns gefördert haben spielerischer und mehr mit dem Terrain verbunden zu fahren. Ein schnell vergessenes Element auf der Seite der Skifahrer. Die Verbundenheit unter den drei Skifahrern von TOML hat sich durch die Reise in den Norden Russlands noch gefestigt. Sie konnten sich auf ihre Freundschaft verlassen (es gab keine oder nur wenig denkbare Rettungshilfe), das Vertrauen welches sich dadurch entwickelte, erlaubte es kurze, steile und verspielte Linien zu fahren, immer ein wenig die Grenzen verschiebend. Die Grenze die das Fass an einem der letzten Tage mit dem Kreuzband von Renaud zum Überlaufen brachte. Erinnerung an die Ordnung, welche die Crew lieber gemieden hätte. Gute Besserung Renaud! Auf alle Fälle wird euch TOML im Herbst ihren Film präsentieren. Wir sind gespannt! Mehr Infos auf www.toml.ch mag
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TV Dinner | greg tuscher and the local kids in kirovsk, russia by mathias andrä
Chez les riders, ces conditions exceptionnelles ont provoqué une euphorie encore inégalée. Renaud Langel et Arnaud Cottet, un binôme qui ride ensemble depuis des années, ont été rejoints par Greg Tuscher aka Ragnar. Greg et ses légendaires «Butter», Renaud et ses «straights» ainsi qu’Arnaud et son amour pour la montagne, ont fait évoluer leurs styles de ride en adoptant le meilleur des autres. Sans oublier l’influence des snowboarders du projet qui les ont poussé à explorer une manière de rider plus ludique et plus en accord avec le terrain. Un élément souvent ignoré par les skieurs! Les liens entre les trois skieurs de TOML se sont encore resserrés lors de leur voyage dans le nord de la Russie. Ne pouvant compter que sur eux-mêmes (pas ou très peu de secours envisageable), la confiance qui s’est installée a permis de rider de petites lignes, raides et fun, en poussant toujours un peu plus les limites. Ces limites ont quand même été dépassées au cours de l’un des derniers jours du voyage avec le ligament croisé de Renaud. Un rappel à l’ordre que le crew aurait préféré éviter! Prompt rétablissement Renaud. Dans tous les cas, TOML sera là dès cet automne pour vous présenter le film. On est impatient! Plus d’infos sur www.toml.ch
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eit fünf Jahren veröffentlicht der Awone Clan jährlich einen Gratisfilm. Nach der Realisation der letzten zwei Filme (Mixtape 2010 und OMG) mit der famosen Crewstacez, kehren sie mit Awone Again alleine zurück. Ein Film der ihren Winter beim traversieren des Backcountry, einigen Schweizer Städten und den besten Parks der Welt widerspiegelt. Im Zusammenhang mit diesem neuen Film haben wir ihnen einige Fragen gestellt.
epuis cinq ans, le clan Awone propose un film gratuit par année. Après avoir réalisé leurs deux dernières vidéos (Mixtape 2010 et OMG) avec le fameux Crewstacez, ils reviennent seuls avec Awone Again, un film retraçant leur hiver à travers le backcountry, quelques villes helvétiques et les meilleurs parks du monde. Nous leur avons posé quelques questions à l’occasion de la sortie de leur nouveau film.
Jules erzähl ein mal von eurem Film, wo habt ihr gefilmt? Ausserhalb der Schweiz waren wir in Colorado in den USA. Wir waren in vielen verschiedenen Orten wie zum Beispiel Breckenridge, Keystone, Aspen, Park City und Brighton. Am Ende der Saison waren wir am Phil Park Invitational in Vallnord, Andorra, eingeladen. Das war ein sehr aussergewöhnlicher Event, bei dem der Spass das Wichtigste war. Unsere grosse Chance während dieser Reisen war es, dass Marc Vertesi immer mit dabei war. Dies erlaubte uns, viel mehr zu filmen als normalerweise.
Jules, racontes-en nous un peu sur ton film, vous avez shooté ou? En dehors de la Suisse, nous sommes allés aux USA, au Colorado. Nous avons skié dans beaucoup de stations différentes, comme Breckenridge, Keystone, Aspen, Park City et Brighton. En fin de saison, nous avons été invités au Phil Park Invitational de Vallnord en Andorre. C’était un événement vraiment incroyable où le fun était le plus important! Durant ces voyages, nous avons eu la chance d’avoir Marc Vertesi toujours à nos côtés. Cela nous a permis de produire beaucoup plus d’images que d’habitude.
Welcher der Fahrer sticht aus dem Film heraus? Alle gaben ihr Bestes – Alex Neurohr mit seinem eigenen Style, Léo Bottarel (der Newcomer) auf schwierigen Spots. Laurent DeMartin hat sogar allein zehn Minuten brauchbare Bilder gesammelt!
Quel rider sort du lot dans votre film cette année? Tout le monde s’est donné à fond, Alex Neurohr avec son style bien à lui, Léo Bottarel (un nouveau venu) sur des spots très engagés. Quant à Laurent DeMartin il a amassé à lui seul dix minutes de shots valides. C’est tout dire!
Welches war euer bester Tag? Der Schlechteste? Es gab viele gute Tage. Sobald wir viel lachten und der Tag schnell vorüberging ist das ein guter Tag. Wir hatten viel Glück mit dem Schnee und es gab ein paar aussergewöhnliche Tage im Backcountry. Es kommt aber auch vor dass man nach Spots suchend, den ganzen Tag erfolglos rumfährt (vor allem in der Stadt). Aber die wirklich schlechten Tage bleiben immer noch die, an denen sich jemand verletzt. Lionel Dupertuis hat sich leider die Kreuzbänder und Innenbänder während unserer letzten Session anfangs Juni gerissen. Gute Besserung!
Quel a été votre meilleure session? Et la pire? Il y a eu beaucoup de bonnes journées. Tant qu’on rigole bien et que la journée passe vite, c’est réussi. Nous avons eu beaucoup de chance avec la neige et il y a eu quelques journées exceptionnelles dans le backcountry. Il arrive aussi qu’on tourne en rond toute la journée pour essayer de trouver un spot (surtout en urban). Mais les pires jours sont évidemment ceux où quelqu’un se blesse. Lionel Dupertuis s’est malheureusement déchiré les ligaments croisés intérieurs lors de notre dernière session début juin. Prompt rétablissement!
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TV Dinner | interview with jules guarneri | laurent de martin in villars by christophe voisin
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Eure Lieblingsskifilme? DM: Real Time Jules: French Toast Marc: Long Story Short
Film de ski préféré? DM : Real Time Jules : French Toast Marc : Long Story Short
Hollywood Filme? DM: «When you’re strange», eine Dokumentation über The Doors Jules: «GoodFellas» von Martin Scorsese Marc: «Pulp Fiction» von Tarantino
Film hollywoodien? DM : “When you’re strange” documentaire sur The Doors Jules : “GoodFellas” de Martin Scorsese Marc : “Pulp Fiction” de Tarantino
Porno? DM: Da kann ich mich nicht entscheiden, es gibt zu viele auf hohem Niveau. Jules: Gleichfalls. Marc: Alle, solange Samantha Saint drin spielt.
Porno? DM : Je ne peux pas me décider là-dessus, il y a beaucoup trop de films de haut niveau. Jules : Idem. Marc : Tant qu’il y a Samantha Saint dedans.
Was kommt als nächstes bei euch? Ein neues Filmprojekt, Reisen? Sicher ein neues Filmprojekt! Mit den ersten Zentimetern Schnee in unserer Region haben wir bereits mit einigen Streetsession zu filmen begonnen. Wie jedes Jahr planen wir einen neuen Film, aber leider können wir nicht mehr vorhersagen. Wir haben noch keine Idee für die Finanzierung, keine Sponsoren und wir sind alle am Studieren oder Arbeiten. Daher alles was sich organisiert ist immer in letzter Minute. Wenn in zwei Jahren die meisten von uns mit dem Studium oder Arbeit fertig sind, hoffe ich, dass wir ein grösseres Projekt und Reisen organisieren können.
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TV Dinner | alex neurohr by ruedi flück, 540 tail in superpark les crosets
Quelle est la suite pour le crew? Un nouveau projet de film, des voyages? Un nouveau projet de film pour sur! Nous avons déjà commencer à filmer quelques sessions street avec les quelques centimètres de neige tombés dernièrement dans notre région. Comme chaque année on prépare un nouveau film, mais nous ne pouvons malheureusement pas prévoir plus. Nous n’avons aucune aide financière, ni sponsors, et nous sommes encore tous aux études ou travaillons, donc tout ce que nous organisons est toujours fait à la dernière minute. Mais dans deux ans, quand certains d’entre nous auront fini leurs études/travail, j’espère que nous pourrons organiser des voyages et un plus gros projet!
Rhead.com
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RIDER: SIMON DUMONT / PHOT0GRAPHY: MARCEL LÄMMERHIRT
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THE CADDY
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VOC a mis au point son célèbre système d’airbag d’avalanche ABS pour sac à dos. Leader mondial des airbags d’avalanche ABS, ce système qui a fait ses preuves est équipé d’une poignée qui actionne deux airbags en une fraction de seconde et produit ainsi une augmentation de la portance qui maintient le freerider à la surface de l’avalanche. EVOC propose maintenant un sac à dos multifonctions qui te permet aussi d’y ranger ta pelle à neige, un plan d’urgence cousu et des boucles pour transporter tes skis. Tu es ainsi équipé au mieux et tu ne dois plus t’inquiéter en envisageant les pires scénarios.
Der ABS-EVOC BACKPACK ELEMENT-20L ist als Rucksackaufsatz für das ABS Tragesystem der ABS VARIO-LINE mit integrierten Airbags konzipiert. Das Rucksackteil bietet ein schnell erreichbares Lawinenfach und einen aufgedruckten Notfallplan, der übersichtlich die ersten Schritte nach einem Lawinenunglück erläutert. Ein hervorragendes Feature zum verstauen deiner Ersatz- oder Sonnenbrille ist ein mit Fleece gefüttertes Schneebrillenfach. Wasserabweisendes, robustes Außenmaterial sowie ein extra Kartenfach ergänzen den Rucksack ideal für alle Touren abseits der Piste bei jedem Wetter. Für Profi Freerider unter uns bietet der ABS Rucksack mit EVOC Aufsatz ein Ski-/Schneeschuh-Tragesystem mit schnell schließenden Aluminium Schnallen – ohne die Funktion der Airbags zu beeinträchtigen. So kann auch im steilen Gelände zu Fuss weiter gekraxelt werden. Zudem sind die Befestigungsriemen für Skier und Eispickel verstaubar. Der EVOC Packsack ist ganz einfach auf das Tragesystem der ABS VARIOLINE mit einem Reißverschluss anzippbar. Es ergibt sich ein schmaler und kompakter Freeride Rucksack mit Airbags und Tragesystem für Ski oder Schneeschuhe. Der Rucksack beeinträchtigt deine Kreativität und Flexibilität im Gelände nicht sondern unterstützt dich dabei neue Ziele zu erreichen egal wann, wie und wo. Das Rückenelement von ABS ist mit Schaumstoffpolsterung und atmungsaktivem Netzmaterial ausgestattet und macht ihn dadurch besonders angenehm zum tragen.
L’ABS-EVOC BACKPACK ELEMENT-20L est une unité pour sac à dos conçue pour le système portable ABS VARIO-LINE avec airbags intégrés. La partie sac à dos offre un compartiment avalanche facilement atteignable et un plan d’urgence imprimé qui t’informe clairement sur ce qu’il faut faire en cas d’avalanche. Tu apprécieras certainement aussi le compartiment doublé en polaire prévu pour accueillir une deuxième paire de lunettes ou des lunettes de soleil. Le matériau extérieur est déperlant et robuste avec un rangement spécial pour les cartes qui rend ce sac à dos parfait pour le hors-piste, quelles que soient les conditions météo. Pour les pros du freeride, le sac à dos ABS d’EVOC comprend un système permettant de transporter les skis/raquettes grâce à des boucles en aluminium à fermeture rapide – sans nuire en rien à la fonctionnalité des airbags. Tu pourras donc poursuivre ta route à pieds si le terrain devenait trop accidenté. Il est également possible de ranger dans le sac les courroies de fixation des skis et du pic à glace. Le Packsack EVOC peut être tout simplement zippé sur le système portable ABS VARIO- LINE. Au final, tu auras donc un sac à dos de freeride fin et compact avec airbags et système de transport pour skis ou raquettes. Ce sac à dos ne nuira en rien à ta créativité et à ta flexibilité, il te permettra d’atteindre de nouveaux objectifs quand et où tu le voudras. L’élément ABS pour sac à dos est équipé d’un rembourrage en mousse et d’un filet respirant qui le rendent particulièrement agréable à porter.
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VOC entwickelte für das renommierte ABS Lawinen Airbag System Aufsatzrucksäcke. Der weltweit führende ABS Lawinen Airbag ist ein bewährtes System, das durch Ziehen des Auslösehebels zwei Airbags in Sekundenschnelle aktiviert und durch den höheren Auftrieb dafür sorgt, dass der Freerider an der Oberfläche der Lawine bleibt. EVOC bietet nun einen Multifunktionsrucksack, bei dem du deine Lawinenschaufel, gleich neben einem eigenähten Notfallplan und Befestigungsschnallen für die Skis verstauen kannst. So bist du auch im schlimmsten Fall noch top ausgerüstet und musst dir im Stress nicht gross Gedanken machen, was als nächstes getan werden muss.
The Recipe | dominique perret in valais by loris von siebenthal
freeride talent scouting Stöckli sucht zusammen mit dem Altmeister Dominique Perret die besten Schweizer Freeride Talente. Auch wenn sich viele Freerider monströse Klippen runter schmeissen und waghalsige Straight Lines vollziehen, sind es nicht diese Stuntmans die Stöckli sucht. Fundierte Technik und Stil ist gefragt, damit du der Schweizer Marke in Zukunft helfen kannst Top Freerideskis zu entwickeln. Sende dein Bewerbungsvideo bis 28. Februar an freeride@stoeckli.ch Weitere Infos auf: stoeckli.ch/freeride En collaboration du légendaire Dominique Perret, Stöckli recherche les meilleurs jeunes freeriders de Suisse. De nombreux freeriders s’élancent depuis des falaises monstrueuses ou dans des Straight Lines mortelles, mais ce n’est pas ce genre de casse-cou que recherche Stöckli. On vous demande plutôt d’avoir une technique sûre et un bon style afin de pouvoir aider la marque suisse à développer les meilleurs skis de freeride à l’avenir aussi. Pose ta candidature en envoyant ta vidéo d’ici le 28 février à freeride@stoeckli.ch Pour de plus amples informations: fr.stoeckli.ch/freeride
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ertains disent «C’était mieux dans le temps», d’autres affirment «Le changement est la seule constante». Le traditionnel magasin de freeski a changé, à moins qu’il n’ait jamais existé. Car Internet est arrivé avec le freeski et Internet a entrainé la globalisation des produits. Le magasin TreeLee à Hochdorf a réussi à se positionner avec succès comme shop sur la toile et dans la réalité.
«Die Leute erkundigen sich im Internet, kommen dann aber trotzdem bei uns in den Laden», meint Marco Leu vom TreeLee. Weit und breit keine Berge, liegt der Shop in einer ländlichen, ruhigen Gegend. Einer der Wenigen die trotz ihrer Entfernung von den Alpen professionelle Beratung und ein ausgewogenes Sortiment im Bereich Freeski zusammenstellen. «Wir können alles für den heutigen Freeskier bieten», erklärt Marco und lässt nicht ausser acht, dass er im Raum daneben weiterhin das Erbstück, den Baumli Sport, betreibt. Vor sieben Jahren hat er diesen von seinem Grossvater übernommen und bedient darin noch immer die ältere Generation mit etwas anderer Sortimentgestaltung.
«Les gens commencent par se renseigner sur Internet, mais après ils viennent nous voir dans le magasin», dit Marco Leu de TreeLee. Loin des montagnes, son shop est situé dans la plaine, au cœur d’une campagne bien calme. Il est l’un des rares à proposer un conseil professionnel et un assortiment de freeski bien fourni aussi loin des Alpes et des pistes. «Nous sommes en mesure d’équiper complètement le freeskieur d’aujourd’hui», explique Marco, sans oublier de rappeler qu’il dirige également dans un espace attenant le magasin Baumli Sport dont il a hérité. Voilà sept ans qu’il l’a repris de son grand-père et il y propose encore un assortiment complet destiné aux générations précédentes.
Marco kennt seine Kunden, stellt sie in allen Belangen zufrieden und lebt daher auch von positiver Mund-zu-Mund-Propaganda. Lieber setzt er auf junge neue Marken, damit er etwas Neues zu erzählen habe. «Meine Kunden wissen wenn sie bei mir rein kommen, dass wir wieder etwas Neues am Start haben», meint Marco stolz. Er kennt sich aus, weiss was angesagt ist und bietet diese Produkte an. Meist vor den grossen Sporthändlern, die immer etwas träger sind und Veränderungen scheuen. Dies ist sein Vorteil und den weiss er auszunutzen. Daher gibt es kommenden Winter auch wieder neue Brands wie Saga bei ihm im Shop zu kaufen. Des Weiteren führt er Inspired, Jiberish, Tall T, FASC, Armada, Line, Fulltilt, Dalbello, Oakley oder Icelantic.
Marco connaît bien ses clients qu’il tente de satisfaire en tous points. Son succès provient en grande partie du bouche à oreille et du fait qu’il mise depuis toujours sur de marques jeunes qui lui permettent de parler des innovations. «Mes clients savent qu’en venant chez moi, ils trouveront à chaque fois quelque chose de nouveau», rappelle Marco avec fierté. Il connaît bien son domaine et sait toujours quels produits sont dans la tendance, car il les vend dans son shop. Il est souvent en avance sur les grands magasins de sport qui réagissent plus lentement et avec davantage de précaution face aux nouveautés. C’est là que réside son avantage et il n’hésite pas à s’en servir. C’est ainsi qu’il propose cet hiver de toutes nouvelles marques, comme Saga, qui viendront compléter son assortiment comprenant déjà Inspired, Jiberish, Tall T, FASC, Armada, Line, Fulltilt, Dalbello, Oakley et Icelantic.
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Sein kleines, vor allem lokales Freeski-Team weiss, was ein Shop haben muss, und gestaltet diesen daher indirekt mit. Sie sind aber auch perfekte Botschafter um die Philosophie des TreeLee hinauszutragen. «Ich will keine Superathleten im Team, sondern Freunde, die unseren Laden schätzen», bekräftigt Marco. Es lohnt sich daher sicherlich einen Blick rein zu werfen. Wieso übrigens TreeLee? «Das ist die englische Version von Baumli», lacht Marco. TreeLee | Sempachstrasse 12 | 6280 Hochdorf | 041 910 15 15
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rüher war alles besser» sagen die Einen, «Veränderung ist die einzige Konstante» meinen die Anderen. Der klassische Freeskishop hat sich verändert oder existierte gar nie. Mit dem Freeski kam das Internet und mit dem Internet die Globalisierung von Produkten und Preisen. Der TreeLee in Hochdorf kann sich erfolgreich online und als Geschäft positionieren.
The Recipe | marco leu in treelee | text and photo by ruedi flück
Composée en majeure partie de freeskieurs locaux, son équipe sait également très bien ce que doit proposer un shop digne de ce nom et elle participe ainsi indirectement au choix des produits. Elle est aussi une parfaite ambassadrice de la philosophie de TreeLee. «Je ne veux pas de super athlètes dans mon équipe, seulement des amis qui aiment notre magasin», souligne Marco. Cela vaut donc la peine d’aller y jeter un coup d’œil. Et pourquoi le nom de TreeLee? «C’est la version anglaise de Baumli», sourit Marco.
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viele weitere brands unter www.treelee.com
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ontrairement à l’économie, notre sport est en pleine expansion. Et l’on nous demande tout le temps des trucs pour apprendre le freeski. Comment faire pour apprendre les tricks de folie que réalisent des mecs comme Kai Mahler? Non, cela ne suffit pas de jouer sur sa console, ça peut t’aider à développer ta créativité mais surement pas du point de vue sportif. Il est difficile d’apprendre les bases et d’atteindre un savoir-faire suffisant pour réduire le risque de blessures lorsque tu feras tes premiers grands sauts
GORILLA hilft dir dabei! GORILLA bietet gratis eine Reihe an Lernfilmen, die Interessierte schrittweise ans Freeskifahren heranführen. Junge Cracks zeigen dir die Faszination des Freeskifahrens. Dazu gehen sie mit dir in die Turnhalle, wo sie mit Hilfe eines Trampolins Sprünge lehren. Bist du im Stande diese Sprünge auszuführen, wirst du, nach einem weiteren Clip über Pistensicherheit, bereit sein für echte Freeski-Erfahrung im Schnee. So steigert sich dann der Schwierigkeitsgrad im Snowpark allmählich bis zu fetter Airtime in der Halfpipe. Schau einfach unter dem folgenden Link vorbei und erzähl deinen Cousins, Neffen und Grosskindern davon! www.gorilla.ch
GORILLA vient à ton aide! GORILLA propose toute une série de vidéos avec lesquelles les personnes intéressées peuvent apprendre pas à pas les techniques du freeski. De jeunes cracks t’invitent ainsi à découvrir la fascination du freeski. Pour cela, ils t’emmènent tout d’abord dans une halle de gymnastique où ils exercent leurs sauts sur un trampoline. Lorsque tu seras en mesure de réaliser ces sauts et après avoir visionné un autre clip vidéo sur la sécurité sur les pistes, tu pourras faire tes premières expériences de freeski dans la neige. Le niveau de difficulté augmente progressivement dans le snowpark jusqu’à un airtime bien stylé dans le half-pipe. Utilise le lien suivant et parles-en avec tes cousins, tes neveux et tes petits-enfants! www.gorilla.ch
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nser Sport gehört im Gegensatz zur Wirtschaft zu den wachsenden Szenen. Darum werden wir immer wieder gefragt, wie komme ich zum Freeskien? Wie erlerne ich die fetten Tricks die auch der Kai Mahler im Kasten hat? Nein, mit Gamen alleine ist es nicht gemacht, das hilft dir höchstens bei der Kreativität, nicht aber beim Sportlichen. Es ist schwer die ersten Schritte zu erlernen und sich eine solide Grundlage für grosse Sprünge anzueignen, jedoch sehr wichtig um das Verletzungsrisiko gering zu halten.
The Recipe | christian bieri, switch 540 japan and nose grab in laax by ruedi flück
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event calendar winter 2012-2013 Tour Freestyle Romand 2013
Tour Freestyle Romand 2013
Die “Tour Freestyle Romand” ist eine Serie von Etappen, welche verschiedenen Amateur Freestyle Wettkämpfe der Welschschweiz vereinigt. Das Finale Klassement wird aus den verschiedenen Resultat in Jib, Big Air und Slopestyle ermittelt. Es gibt zahlreiche Preise zu gewinnen sowie die Möglichkeit in die “Romande Freestyle Selektion” aufgenommen zu werden! www.tourfreestyleromand.ch
Le Tour Freestyle Romand est une série d’étapes regroupant les différentes compétitions freestyle amateurs de Suisse Romande. Le classement final est établi en fonction des résultats obtenus sur les différents de jib, big air & slopestyle. De nombreux prix sont à gagner ainsi que la possibilité d’intégrer la Sélection Romande de Freestyle! www.tourfreestyleromand.ch
True Balance, Schwyz
superheroes of stoke villars premiere
30. November 2012 www.mythenpark.ch
14. December 2012 www.skimovie.com
DC Jib Night Contest, thyon
Verbier Freeride 2* WFQ
5. Januar 2013 www.centralcamps.com
14-19. Januar 2013 www.freerideworldtour.com
King of Rail, Bürchen
Engadin Snow 4* WFQ, Corvatsch
26. Januar 2013 www.funriders.ch
30-02. Januar 2013 www.freerideworldtour.com
Swiss Freeski Open Big Air, Davos
Engadin Snow, Corvatsch
2./3. Februar 2013 www.swissfreeski.ch
4.-7. Februar 2013 www.engadinsnow.com
401 Ski Dart Game, Hoch Ybrig
Ladies First Challenge, Wildhaus
9./10. Februar 2013 www.401ski.ch
16. Februar 2013 www.ladiesfirstchallenge.ch
Mythen Style Session (Rookies)
Open+Kids Slopestyle, Thyon
16. Februar 2013 www.mythenpark.ch
16./17. Februar 2013 www.centralcamps.com
T-Bar Free-session 2* WFQ, Morgins
Mythen Style Session (Men)
16./17. Februar 2013 www.freerideworldtour.com
23. Februar 2013 www.mythenpark.ch
Hill Jam, Ennetbürgen
Gangs of Thyon
2. März 2013 www.hilljam.ch
02./03. März 2013 www.centralcamps.com
Surselva Jam, Brigels
White Style, Mürren
3. März 2013 www.surselva-jam.ch
9. März 2013 www.whitestyle.ch
First Track Freeride 3* WFQ, St Luc Chandolin
Nine Queens, Serfaus/Fiss/Ladis AUT
9-10. März 2013 www.freerideworldtour.com
10.-17. März 2013 www.ninequeens.com
Wallisertour Bellwald Slopestyle
Ladies First Challenge Leysin
10. März 2013 www.wallisertour.ch
16. März 2013 www.ladiesfirstchallenge.ch
Nendaz Freeride 4* WFQ
Winter X Games Europe, Tignes FRA
16-18. März 2013 www.freerideworldtour.com
20.-22. März 2013 www.espn.com
Verbier Xtreme
Wallisertour Finale Quarterpipe, Belalp
23. März 2013 www.freerideworldtour.com
23. März 2013 www.wallisertour.ch
Swiss Championships
Nine Knigts Mottolino, Livigno ITA
6./7. April 2013 www.swissfreeski.ch
8.-15. April 2013 www.nineknightsski.com
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Top Chef | be there
Stöckli überzeugt. 15-mal in der Schweiz. stoeckli.ch
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Strange Brew | words and drawings by samuel ortlieb
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mmmm... ice creme
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Strange Brew | TWIN magazine’s publishers do not promote the use of fungi, talking cats or funny hats
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who invited the gigantic insect to our victory party?
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Piers solomon 13.03.93
- dps skis, patagonia, oakley
Nachdem wir so viel von diesem Jungen Piers Solomon gehört haben, ist es unschwer sich vorzustellen, dass er im Schweizer Freeriden noch Geschichte schreiben wird. Von sich reden macht er nicht durch Selbstvermarktung, sondern durch stilvolle Technik und die richtige Einstellung gegenüber den wilden Bergen und tiefem Schnee. Piers wuchs in Stans im Kanton Nidwalden auf und nennt Engelberg sein Homeresort. Engelberg gehört zu den besten Skiresorts der Welt wenn es ums Freeriden geht. Piers wusste davon zu profitieren und eignete sich einen ausgesprochen kraftvollen und verspielten Stil des Freeridens aus. «Sein Fundament ist wie das eines soliden Hauses – er ist nicht nur ehrgeizig, sondern auch aufgeschlossen und hat eine natürliche Demut. Er liebt das Skifahren wirklich und es ist eine Freude dabei zu sein.» Meint auch sein neuer Team Manager Stephan Drake bei DPS Skis. «Piers ist behutsam, gemässigt und entspannt in den Big Mountains, das ist bemerkenswert in seinem Alter. Aber wenn er schlussendlich in seiner Bindung steht, passt auf, glüht er mit roher Energie. Ich freue mich, sein Skifahren in den kommenden Jahren erblühen zu sehen.»
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Fresh Fish | text by ruedi flück | piers solomon in engleberg by oskar enander
Après avoir entendu tellement d’histoires sur Piers Solomon, on peut aisément s’imaginer qu’il écrira quelques grandes pages de l’histoire du freeride en Suisse. Lorsque l’on parle de lui, ce n’est pas parce qu’il fait sa promotion, mais plutôt parce que sa technique est imparable et qu’il aborde dans un bon état d’esprit les montagnes sauvages et leurs paquets de neige. Piers a grandi à Stans dans le canton de Nidwalden et Engelberg est en quelque sorte son home resort. Engelberg fait d’ailleurs partie des meilleures stations de ski au monde, pour le freeride en tout cas. Piers a sur en profiter et il s’y est forgé un style à la fois ludique et puissant. «Ses fondements sont aussi solides que ceux d’une maison et il sait gérer le terrain avec aisance, avec franchise et surtout avec une humilité naturelle. Il aime être sur ses skis et c’est un bonheur de le voir évoluer», nous confie Stephan Drake, le nouveau Team Manager de DPS Skis. «Piers travaille avec précaution, mesure et relaxation dans les Big Mountains. Il a une approche méthodique du terrain étonnante quand on pense à son âge. Et lorsqu’il met les pieds dans ses fixations, il bouillonne littéralement d’énergie. Je me réjouis déjà de voir comment son style va s’épanouir au cours de prochaines années.»
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Profis r ü f w o h s r Handwerke
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Ein Projekt von:
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Fabian Bösch 06.07.1997
- atomic, quiksilver, level
Niemand kannte den jungen, kleinen und doch schon sehr guten Skifahrer am Glacier 3000 Invitational, ziemlich genau vor einem Jahr. Er fuhr auf den dritten Platz und machte damit in der kleinen Schweizer Freeski Szene gleich mal auf sich aufmerksam. Kaum ein halbes Jahr zuvor, Ende Saison 2011, gewann er die Schweizer Meisterschaft im Slalom.
Voilà un an exactement, personne ne connaissait ce petit jeune qui venait présenter ses talents de skieur à l’occasion du Glacier 3000 Invitational. Il termina sur la troisième marche du podium, ce qui suffit à attirer l’attention du petit milieu du freeski suisse sur lui. Quelque six mois auparavant, à la fin de la saison 2011, il avait pourtant remporté le championnat en slalom.
Ziemlich überraschend kam der Umstieg auch für seine Trainer. Er war eine sehr grosse Hoffnung mit viel Talent für ausgezeichnete Leistungen. Irgendwie wollte der alpine Skizirkus ihn aber nicht so richtig packen und er wollte ganz aufhören zu Skifahren. Merkte aber dann schnell, dass er ja eigentlich einfach Freestyle fahren könnte. Diesen Eindruck hat man beim Zuschauen auch. Auf Skiern scheint für ihn alles einfach zu sein. Eine fundierte Technik, erlernt bei den Racern, ist und bleibt erfolgversprechend.
Ce changement de discipline a été une surprise pour son entraîneur aussi, car il s’agissait d’un espoir très talentueux réalisant de belles performances. Mais il ne réussissait pas à trouver sa place dans le milieu du ski alpin. Il s’est alors rapidement rendu compte qu’il avait de grandes dispositions pour le freeski, ce que l’on remarque rapidement lorsqu’on le regarde évoluer. Tout semble tellement simple lorsqu’il monte sur ses skis. Et la technique approfondie qu’il a apprise en compétition sera certainement l’un des outils de son succès.
Fabian, wohnhaft in Engelberg, musste sich dann neu für das dortige Sport Gymnasium bewerben und durfte auch ein paar Trainings auf dem Schnee mitmachen. Alles ging etwas lockerer zu und her und er machte schnell viele Freunde. In Zukunft will der 15-jährige auch an internationalen Contests mitfahren und sich dadurch weiter entwickeln. Aus dem Ritalin wächst er auch langsam raus, doch der Hyper Friday wird weiterhin zelebriert! Happy Hyper!
Habitant à Engelberg, Fabian s’est inscrit au gymnase sportif local et a déjà pu participer à quelques entraînements sur neige. Tout est désormais plus relax pour lui et il s’est rapidement fait de nouveaux amis. A l’avenir, cet athlète âgé de 15 ans désire participer à des contests internationaux et continuer à se perfectionner. Il semblerait qu’il sorte lentement du mode Ritalin, même s’il continue de célébrer le Hyper Friday! Happy Hyper!
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Fresh Fish | text and photos by ruedi flück | fabian bösch, flat 540 japan in glacier 3000
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Rico Schuler 17.5.1995
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Rico sieht gerne den Leuten zu. Beobachtet wie sie sich verhalten, und fühlt sich erwischt wenn man ihn beobachtet. Trotzdem mag Rico Schuler das Showbusiness. Er steht auf Events, schmiss nach vier Monaten seine Lehre hin, trainiert den Sommer über in Mettmenstetten im Jumpin und möchte bald mal an die X-Games. Den Sommer über arbeitet er als Gartenbauer bei einem seiner Sponsoren.
Rico aime bien regarder les gens. Et s’il adore se pencher sur le comportement des autres, il se sent coincé lorsqu’on l’observe lui. Malgré cela, Rico Schuler aime bien le show-business et apprécie les grandes manifestations. Il a laissé tomber son apprentissage après quatre mois seulement pour s’entraîner au jumping sur les hauts de Mettmenstetten. Il aimerait bientôt participer aux X-Games et travaille l’été comme jardinier pour l’un de ses sponsors.
Bekannt wurde Rico vor allem dank seinem letzten grossen Erfolg am Frostgun Invitational in Frankreich. Da belegte er vor der gesamten Weltelite den super zweiten Platz, gleich hinter Kai Mahler. Zuvor konnte Rico einige Erfolge in der Schweiz verbuchen, gewann auch vor vier Jahren den eigentlich ersten seiner Events in Sedrun. Danach habe es ihn voll geflasht. Man sagt ihm nach, seine Tricks raus zu schmeissen, doch der Junge weiss was er tut. Er macht kaum einen Trick im Schnee, den er im Sommer nicht fundiert im Jumpin erlernt hat. Ausser Switch Doubles, die kann man dort nicht üben. No Biggie.
Rico s’est surtout fait connaître par son grand succès lors du Frostgun Invitational en France. Il y est monté sur la deuxième marche du podium, juste derrière Kai Mahler et devant le reste de l’élite mondiale. Auparavant, Rico avait enregistré quelques succès en Suisse. Il avait remporté son premier contest à Sedrun voilà quatre ans et ensuite, il s’est fait plus discret. On prétendait qu’il présentait des tricks au hasard. Mais ce n’est pas la vérité, ce mec sait parfaitement ce qu’il fait. Chaque trick qu’il présente dans la neige a été minutieusement exercé lors de ses entraînements de jumpin de l’été. A l’exception du Switch Doubles, que l’on ne peut pas y pratiquer. No Biggie.
Im Sommer hat Rico in Engelberg die Hotelhandelsschule begonnen und kann nun neben Skifahren auch etwas in seine berufliche Zukunft investieren. Wir werden Rico noch öfters erleben, vor allem an den grossen Events, während und nach der Show...
Cet été, Rico a commencé à suivre les cours de l’Ecole hôtelière d’Engelberg, ce qui lui permet de préparer son avenir professionnel tout en perfectionnant son sport. Nous aurons certainement l’occasion de revoir Rico à de maintes reprises, lors des grandes manifestations, pendant et après la compétition…
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Fresh Fish | text and action photo by ruedi flück | rico schuler, cork 720 blunt in saas fee | portrait by tino scherrer
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Hier erwähnte Geschichten sind immer kurzlebig und entstehen meist aus einer dummen Situation oder sonst irgendwie schrägen Zusammentreffen wilder Partyhengsten. Es gibt aber auch Dinge die bleiben für immer. Zum Beispiel Tattoos. Alessandro Jossen ist so ein Kandidat, der schon mit einem DollarZeichen am Bein aus Amerika zurückkam und sich an Cyrill Hunzikers Geburtstagparty spontan entschloss, noch ein L und R für links und rechts auf die Hände zu zeichnen. Dominik Furrer konnte nicht untätig zuschauen und entschied sich für seine Schuhgrösse auf den Fuss. US 8 / 27 cm. Ein weiteres Beispiel der Ewigkeit von Partygeschichten: der ausgeschlagene Zahn von Camilla Berra in den USA. Daneben alle Jungs nackt im Pool am Baden. Nun zu den kurzlebigen Sachen: «Sogar die Toiletten-Putzfrauen sehen geil aus!» meinte David Ortlieb zu den Angestellten im Nobelclub in Bukarest, Rumänien. Christian Bieris neues Lieblingsgetränk: «Flämli». Man nennt es auch Swiss Crack und meint damit erhitzten Abricotine aus dem Wallis. Die Dämpfe werden dabei eingeatmet und der heisse Schnaps mit viel Zucker getrunken. Das Teufelszeugs tut tatsächlich seine Wirkung. Die Schäden am Swiss Freeski Team-Haus in den USA liessen sich wieder reparieren, da erübrigen sich weitere Kommentare. Misra Noto und Dominik Furrer liessen sich an den X-Games wegen Kai Mahlers Erfolg im Finale voll laufen. Danke Kai! Cyrill Hunziker war in Finnland kaum mehr zu bremsen. Nach dem gewonnen Weltcup warf er mit Burgern auf die Türsteher und leerte P*** auf die Tanzfläche. Vom Balkon runter, versteht sich, damit es sich auch gut verteilt. Dann noch unser Superheld Elias Ambühl: Auf einer Homeparty in den USA meinte Simon Dumont, dass sich eh niemand traue, ihm eine reinzuhauen. Nicht so unser Elias, er hat Mut!
Dans les choses moins durables, on peut se souvenir du «Même les femmes qui nettoient les chiottes sont sexy!» déclaré par David Ortlieb au sujet des employées d’un club chic de Bucarest en Roumanie. Il y a aussi la boisson favorite de Christian Bieri: le «Flämli». Il s’agit d’un verre d’abricotine du Valais servi chaud, également appelé Swiss Crack. On en respire les vapeurs avant de le boire avec beaucoup de sucre. Et c’est vraiment de la bombe. L’équipe Swiss Freeski a connu également des déboires aux USA, et même si tout est revenu dans l’ordre, on se rappellera de la cuite que Misra Noto et Dominik Furrer se sont mis aux X-Games pour fêter le succès de Kai Mahler en finale. Merci encore Kai! En Finlande, c’est Cyrill Hunziker qui a pété un câble. Après avoir remporté la coupe du monde, il a bombardé les portiers d’un club avec des hamburgers avant de p***** sur la piste de danse – depuis un balcon pour tout le monde en profite bien. Notre super héros Elias Ambühl a aussi son anecdote: au cours d’une homeparty aux USA, Simon Dumont s’était vanté que personne n’avait le courage de lui mettre un pain. Personne – sauf Elias le téméraire!
Und zum Schluss noch dies: Es erreicht uns die Meldung, das Tanner Hall sich in Nina Ragettli verguckt hat...
Une dernière pour terminer: nous venons d’apprendre que Tanner Hall avait craqué pour Nina Ragettli...
Happy drinking!
Happy drinking!
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La plupart des histoires de beuverie que vous lisez ici sont sans conséquences, elles naissent de situations stupides ou de la rencontre de grands fêtards. Mais il y a aussi des choses qui restent pour toujours. Comme les tatouages dont Alessandro Jossen est vraiment fan. Revenu des Etats-Unis avec un $ gravé sur la jambe, il a décidé spontanément, lors de la fête d’anniversaire de Cyrill Hunziker, de se faire un L (pour la gauche) et un R (pour la droite) sur les mains. Dominik Furrer ne pouvait pas regarder ça sans rien faire, il s’est donc fait tatouer sa pointure (US 8 / 27 cm) sur le pied. Autre conséquence durable d’une soirée arrosée: la dent cassée de Camilla Berra aux USA, souvenir d’une soirée mémorable avec une piscine pleine de mecs à poil…
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| text by ruedi flück, photos ZVG
_ henrik Harlaut _ kelly sildaru _ alexander moser _ Daniel Walchhofer _ stefanie de menech _ florian wieser _ martin hauck _ josh absenger _ luca Tribondeau _ lisi gram
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mitarbeiter dieser ausgabe redaktion
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Tero Repo, Yves Garneau, Oskar Enander, Ruedi Flück, Claudio Casanova, Alexander “Pally” Learmond, Christophe Voisin, David Birri, Nikola Sanz, Loris Von Siebenthal, Mathias Andrä, Tino Scherrer
André Grueter haftung
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