Bee-kome 1ere édition

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Le magazine des entrepreneurs

Edition No 1

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Bee-kome Magazine, le magazine des entrepreneurs.

No 001/2016


Bee-kome

Magazine

P 2 Sommaire P 3 Mot d’ouverture P 4 Comment ça marche

Un panneau solaire P 5 Astuces Comment trouver la bonne idée business P 8 Entrepreneur story

Interview avec William Elong, comment est-t-il arrivé où il en est. P 14 Golden Start-up CONTACTEZ NOUS g237magazine@g237mag.com

Cloomify, everything everywhere P 16 Invite: Steve Tchoumba Comment lancer son idée au Cameroun

www.g237-mag.com

P 21 Evénements +237 694993291

New Africa Networking SUIVEZ NOUS SUR :

P 23 Spécial Le Village Android

Facebook: BeeKome

Twitter: @G237mag

P 25 Etudier Après le BACC

Instagram: entrepreneur237 2

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Canada No 001/2016


MOT D’OUVERTURE

Mot d’ouverture Bee-kome est un concept introduit suite à une remarque : beaucoup de jeunes voudraient réussi mais ne savent pas comment le faire. Beaucoup de personnes s’empêchent de rêver simplement parce qu’ils pensent que c’est impossible. Le plus dur c’est de penser avoir l’idée du siècle pour se rendre compte qu’elle est déjà développer par quelqu‘un d’autre. Alors je voudrais que : - Plus de personnes soient conscientes des opportunités qui s’offrent à eux. -Qu’elles soient plus impliquées surtout en ce qui concerne la Technologie et l’innovation au Cameroun. -Que les jeunes se donnent la possibilité de rêver en lisant les histoires à succès de certains Camerounais, qui par leur seule volonté et l’aide du tout puissant, ont pu faire quelque chose de leur vie et de notre pays. -Que plus de gens sachent quel chemin suivre pour entreprendre un projet, grâce à tout ce que nous les apporterons. Bee-kome qui vous voulez.

Bonne Lecture !!

Rédactrice en chef Carmene Nepeyime 3

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COMMENT CA MARCHE

COMMENT CA MARCHE Un Panneau Solaire ?

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n panneau solaire est composé des cellules solaires, constituées essentiellement de de silicium. Chaque cellule transforme directement la lumière en électricité. Une cellule solaire est composée d’une plaque mince ayant une charge négative en dessus et une charge positive en dessous. Cette plaque est fabriquée de matériel semi-conducteur, le plus souvent de silicium, qui ne conduit bien que quand il y a de la lumière. L’énergie de la lumière incidente fait démarrer un courant électrique qui circule à travers la plaque de panneaux voltaïques. Les panneaux photovoltaïques sont liés les uns aux autres et connectés aux batteries ou au courant d’électricité. Un système photovoltaïque autonome produit de l’électricité pour un consommateur d’électricité qui n’est pas lié au distributeur principal d’électricité. Le panneau 4

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photovoltaïque livre directement de l’électricité au consommateur d’électricité, le reste est stocké dans une batterie. Durant la nuit ou quand le soleil ne livre pas assez d’énergie, le consommateur d’électricité prend de l’énergie de la batterie. Des exemples de consommateur d’électricité inclus des calculateurs, montres, l’éclairage des rues et aussi des bâtiments dans des régions isolées. Le Saviez-Vous Assez d’énergie en provenance du soleil, frappe la terre à travers ses rayons, pour suffire au besoin mondial d’électricité. No 001/2016


Comment passer d’une bonne idée business à l’idée du siècle ? Comment passer d’une bonne idée business à l’idée du siècle ? Vous avez plein d’idées business en tête ? Bien. C’est une bonne base, mais comment savoir laquelle est la meilleure à lancer ? Voici quelques caractéristiques de pour vous aider à trouver LA bonne idée business, celle qu’il vous faut et qui pourrait vous mener à une success story. Une idée qui vous passionne : Difficile d’entreprendre sans passion, quand on sait ce que ça demande beaucoup d’efforts, de persévérance, de motivation. Si l’idée business que vous avez, vous motive « juste » pour de l’argent qu’elle pourrait vous apporter, alors vous faites fausse route. L’argent à lui seul ne pourra pas vous motivez lorsque vous passerez par des périodes difficiles (et il y en aura !). Vous devez croire en votre idée et être passionné au point d’être prêt à payer pour le produit/ service que vous souhaitez lancer s’il existait. 5

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« La bonne idée business doit vous passionner au point où vous seriez prêt à acheter le produit s’il existait et que vous vous verriez bien encore 10 bonnes années à travailler sur les problématiques auxquelles elle apporte une solution. » Une idée simple et évidente : Les meilleurs business sont souvent issus d’idées simples qui se sont par la suite développées en de véritable success story. L’idée apporte une réponse claire à un problème réel, qui existe, et que parfois l’entrepreneur lui-même rencontre ou a rencontré. « La bonne idée résout un problème précis grâce à un unique produit qui répond au besoin d’un type de client. » Une cible bien définie : votre idée doit adresser un problème ou une souffrance éprouvée par un type bien précis de client. Et vous devez justement connaitre par cœur l’archétype de votre cible. No 001/2016


ASTUCES

« La bonne idée répond au besoin d’un type de client très précis, dont vous savez tout (ou vous devrez en faire votre top priorité) et lui apporte la solution qu’il cherche désespérément. »

Une innovation 10 fois meilleure que l’existant : LA bonne idée doit reposer sur une nouveauté, qui améliore l’existant, qui est unique en son genre et qui est différenciant. Mais pas seulement. Cette nouveauté doit être au moins 10 fois meilleure que ce qui existe à un instant T. L’innovation doit induire une réelle transformation dans les habitudes du client ciblé. « La bonne idée repose sur une botte secrète qui bouscule les habitudes du client et lui facilite la vie. » Un petit marché à fort potentiel : votre idée business doit cibler en priorité un petit marché en forte croissance et qui donc deviendra très grand. Pourquoi ? Parce que commencer par un grand marché d’emblée, c’est se confronter à une concurrence de plus en plus forte et risquer de se faire écraser bien avant de pouvoir émerger. A con6

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trario, un marché très petit mais qui pourrait rester petit dans le futur (pas de potentiel de croissance important ou un marché déjà arrivé à maturité), ne vous permettra pas de durer. Or plus le marché est petit tout en étant à fort potentiel et plus il sera négligé par de potentiels concurrents et plus vous aurez une longueur d’avance. « La bonne idée cible un petit marché à fort potentiel pour prendre de l’avance et s’inscrire dans la durée. Le potentiel de croissance du marché doit pouvoir vous permettre d’adresser rapidement un marché dont la taille dépasserait les 10 millions de potentiels clients. » Des points faibles connus et maitrisés: Ce n’est pas tout d’avoir l’idée business, et de connaitre tout ce qui fait qu’elle LA bonne idée pour vous aujourd’hui. Il faut aussi, avant de vous lancer, bien connaitre les risques liés à cette idée, les failles du concept et donc les vulnérabilités. Une fois connus, il faut faire en sorte de les éliminer un par un et de limiter au maximum ceux que vous ne pourrez pas éliminer. En quelque sorte, ça vous permet de dresser certaines No 001/2016


ASTUCES

barrières à l’entrée et donc de prendre une longueur d’avance sur les potentiels nouveaux entrants. « La bonne idée devient bonne, une fois les défauts, risques et failles éliminés et/ou limités. »

Une source de monétisation unique et déterminée : Une bonne idée business ne serait pas l’idée du siècle sans monétisation. Et là encore quelques conseils à suivre. Premièrement, essayer de se focaliser sur une et une seule source de monétisation (pas deux, ni trois combinées). Cette source de revenue doit permettre au projet de se financer. Deuxième chose, la monétisation ne doit pas pouvoir se mettre en place difficilement ou tardivement. L’idéal serait maximum 3 grandes étapes avant de pouvoir monétiser. « La bonne idée génère des revenus via une source unique de monétisation, simple à mettre en place et donc atteinte au bout de 3 grandes étapes maximum. » Référence : Blog: Créer sa startup Trouver son idée business, techniques et astuces Le Saviez-Vous?

Twitter au départ à été lancé par Jack Dorsey, pour permettre aux utilisateurs de partager facilement leurs petits moment de vie avec leurs amis.

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WILLIAM ELONG 8

CEO&FOUNDER DE WILL & BROTHERS

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ENTREPRENEUR STORY

lant en 2016 Vous avez eu un beau palmarès professionnels notamment avec les sociétés comme Oracle, Thales et j'en passe, qu'est-ce qui vous a motivé à rentrer au pays et fondé la Start-up Will and Brothers ?

Comment pouvez-vous qualifié la formation donnée au jeunes Camerounais ? Et quelles sont les barrières posées par cette formation vis à vis de l'émergence visée ? La formation donnée aux jeunes Camerounais n'est pas mauvaise mais elle ne correspond pas aux réalités du marché de l'emploi. Les enseignants sont compétents dans leur domaine mais ne mettent pas assez à jour les cours qu'ils donnent aux élèves. L'émergence ne se fera pas tant que les étudiants de 2010 auront les mêmes cours qu'un étudiant de niveau équiva9

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Au fond ce n'est rien, tout le monde peut le faire, c'est un mélange de chance et de travail qui m'a permis de travailler avec ces entreprises. J'ai créé Will&Brothers par passion. Depuis le bas âge, je sais une chose, je veux être mon propre patron. J'ai grandi, étudié, travaillé jour et nuit avec ce rêve en tête. Lors de sa création, vous avez incubé Will and Brothers chez Activspaces, comment c'est dérouler votre période au sein de cette incubateur? Je suis toujours à Activspaces. En bref sans Activspaces, je ne serai jamais arrivé à ce stade. La force de cet incubateur est dans les personnes que vous y rencontrez et les échanges que vous avez. No 001/2016


ENTREPRENEUR STORY

J'ai appris à utiliser Twitter pour promouvoir mon projet à Activspaces. J'ai organisé une conférence TEDx après une discussion avec Yannick Nkegne de Kwiizi, un ami que j'ai rencontré à Activspaces. La communauté Raspberry a tenu des ateliers pratiques au sein d'Activspaces. Ce ne sont que des exemples pour dire que j'ai beaucoup appris, un incubateur c'est littéralement une famille. Vous vivez de façon concrète les bons et mauvais côtés de l'entrepreneuriat. Vous avez créé DroneAfrica, cette Start-up qui offre des services de drones, par la suite pour améliorer l'agriculture, la cartographie du pays, le système de défense et j'en passe. Mais nous voyons encore ces objectifs comme étant futuristes, quelles sont les problèmes que vous rencontrez vis à vis leurs réalisations.

réalité, au Rwanda et même désormais au Cameroun les drones sont utilisés tant pour la santé que pour la défense. Le monde entier découvre encore les drones dans la sphère civile, il y a une crainte des populations qu'il faut surmonter. Les gens connaissent surtout les drones militaires, c'est un accompagnement psychologique progressif.

Et pour ces jeunes qui entreprennent déjà, pourquoi avons-nous l'impression que quand d'autres avance, certains sont toujours en pause ?

Parce que nous n'avons pas tous les mêmes chances tout simplement. Ça ne signifie pas que les La législation. Il n'y en a tout sim- autres sont mauvais, ça signifie plement pas. C'est le frein princi- qu'ils ne sont pas exposés ou que pal. Ce n'est pas futuriste, c'est la certains ne sont pas dans l'environnement adéquat. 10

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ENTREPRENEUR STORY

D'autres n'ont pas l'humilité de se nesse camerounaise, que diriezremettre en question. Je ne con- vous est à l'origine de cette rétinaissais pas utiliser Twitter, je n'ai cence de vouloir entreprendre ? pas hésité à demander à ceux qui En réalité, le Cameroun est le s'en servait déjà comment s'y 4ème pays le plus entrepreneuprendre, c'est simple. Certains riale au monde secroient encore « Aujourd'hui on investit aulon le classement qu'il faut travail- tant dans le projet que dans publié par Virgin. ler dans l'ombre. le porteur du projet » Ceux qui n'entreQuand on a une prennent rien sont rares au fond. startup Tech au Cameroun, croyezMême les fonctionnaires entremoi, c'est faux. Aujourd'hui on inprennent, très peu vivent exclusivestit autant dans le projet que dans le porteur du projet. Per- vement de leurs salaires, les sonne n'investit dans un projet de femmes dans les zones rurales qui startup dont le porteur est invi- vendent dans les marchés sont ensible. Il faut communiquer et tra- trepreneuses. Le Cameroun est vailler, l'un n'empêche pas l'autre. une terre d'entrepreneuriat, si Quand on n'a que l'idée, on fait vous ne saisissez pas la vague acavec les moyens de bord, c'est ça tuelle, c'est vous qui perdrez et le monde réel. L'entrepreneuriat personne d'autre. A vous de voir. au Cameroun n'est pas l'entrepre- Objet de tous les débats, Les réneuriat aux États-Unis. Vous n'êtes seaux sociaux, comment pourraitpas obligés d'avoir tout le projet on se servir des RS pour mieux parfaitement monté avant d'en entreprendre dans ce monde ? parler, vu que de toute façon, vous Si je vous dis que plus de 60% des allez encore le peaufiner au fil du journalistes avec lesquels j'ai temps pour le rendre meilleur. échangé sur le projet DroneAfrica, Concernant maintenant à la jeu- cela c'est fait grâce à Twitter, 11

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ENTREPRENEUR STORY

vous me croirez ? C'est le cas. C'est DroneAfrica, récemment désigné une simple question de stratégie. jeune espoir Camerounais, vous Si vous mettez en avant votre tra- avez fait la couverture de nomvail, vous soignez au minimum breux magazines et blogs. Quel votre langage et votre image, vous rôle votre famille a-t-elle joué donner des informations pratiques dans votre succès ? liées à votre secteur, à un moment Honnêtement, je ne pense pas envous finissez par vous imposer sur core avoir du succès, je n'ai qu'une votre activité. Ne croisez pas les startup. Le jour où Will&Brothers bras, en croyant que ça va se faire sera un grand groupe avec un imtout seul. Proposez aux journapact économique majeur, je pourlistes sur Twitter de parler de votre rai dire projet, cer- « DITES À TOUT LE MONDE CE QUE tains diront VOUS VOULEZ FAIRE, ET QUELQU’UN que j'ai eu du succès. oui, 'd'autres VOUS AIDERA À L’ACCOMPLIR. » Ceci dit, non, c’est - W. Clement STONE ma famille comme ça la m'a touvie. Qui ne tente rien n'a rien. Il n'y a absolument rien de compli- jours soutenu à toutes les étapes qué là. Les réseaux sociaux c'est de ce projet. Sans ma famille, mon l'occasion de faire parler de votre équipe et moi on n'aurait pas pu projet au-delà des frontières. Soit atteindre nos premiers objectifs. vous vous en servez pour vous Quels conseils pouvez-vous donamuser uniquement, soit vous les ner à vos jeunes frères qui souhaiutilisez pour défendre vos idées et tent suivre le même parcours ? vos rêves. Dans tous les cas, vous Je n'ai pas la prétention d'avoir la aurez ce que vous méritez. science infuse donc prenez mes Plus jeune diplômé de l'école de conseils comme ceux d'un jeune guerre économique de Paris, CEO comme vous en vous disant que & Founder de Will and Brothers et 12

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ENTREPRENEUR STORY

vous pouvez, et vous avez intérêt à rêve qui compte le plus, ce n'est faire mieux, je sais que chacun de pas le jugement des autres. vous en a la capacité s'il travaille. Keep the flame. Le monde appartient à ceux qui rêvent trop. :) 1) Croyez en vous-même. 2) Inscrivez-vous sur LinkedIn, c'est un réseau social professionnel qui vous permet de vous connecter à des gens partout dans le monde. 3) Créez un compte Twitter, et essayez de vous amuser tout en mettant en avant vos compétences et expérience pro, l'un n'empêche pas l'autre. Joindre l'utile à l'agréable.

Merci de nous avoir accordé cette interview.

Merci à vous pour cette opportunité.

4) Mettez-vous en avant. C'est très simple, vous vous cachez, personne ne vous verra et vous aurez toujours le sentiment que les autres se font voir.

5) N'ayez peur de rien, rêvez grand. Je ne me suis jamais donné de limite dans mes rêves. Jamais. 6) Soyez humbles mais soyez Fiers de vous. L'humilité ne signifie pas la faiblesse. La confiance en soi ne signifie pas l'arrogance. 7) Apprenez à vous détacher des opinions des autres, c'est votre 13

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Cloomify

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n Camerounais a lancé une application pour aider à la géo-localisation au Cameroun sous le nom de Cloomify aka shoower. Grâce à Cloomify, Bamal Samuel Aymard a pour ambition de révolutionné le système de localisation au Cameroun et partout en Afrique. Cloomify en lui-même est un service disponible sur trois plates-formes : en ligne via le site internet (www.shoower.com), avec l'application disponible sur le marché Android, Play store, et par message sms. Avec Cloomify la localisation des endroits autour de nous devient possible avec ou sans connexion internet. Cloomify ne vous localise pas seulement, il vous permet d'avoir accès à des promotions sur des articles d'intérêt, autour de vous, il enrichit l'utilisation à travers un service de recommandation basé sur les utilisateurs de l'endroit concerné. Cloomify offre aussi un service d'entreprise par quel moyen, ils ont l'opportunité de croître leur clientèle à travers des publicités sponsorisées. En bref, Cloomify c'est la révolution de la géo-localisation, maintenant au Cameroun et bientôt sur tout le continent Africain. 14

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15 Bee-kome Magazine, le magazine des entrepreneurs. Visiter www.activspaces.com Twitter: @Activspaces

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INVITE Avec nous, est présent Monsieur Tchoumba, il a une Licence en Relations Internationales-Science Politique de l’université de Coventry en Angleterre, un Master en Développement Internationales. Après beaucoup d’années hors du Cameroun, il est revenu en tant que Directeur à The Bridge International School. Présentement il est Business Development Manager à Activspaces, et il est là pour nous aider à mieux entreprendre. Ainsi nous partons sur le thème : « Comment lancer sa start-up au Cameroun. »

Bonjour Monsieur Tchoumba, pouvonsnous avoir un bref rétro sur votre cursus scolaire ?

A mes onze ans je suis allé en Europe, précisément en Angleterre où j’ai faire mon primaire et secondaire. Au secondaire j’ai fait mon GCSE avec l’option de Baccalauréat internationale, quand 16

bien même en Angleterre c’est A-level que l’on fait. Après mon Baccalauréats international j’ai fait ma Licence à l’Université de Coventry en Relations InternationalesScience Politique. Durant cette période je suivais une formation pour plus tard devenir instituteur dans une école en Angleterre. Ensuite j’ai eu à faire

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mon Master Développement International. Vous avez fait vos études et une partie de votre vie professionnelle en Europe, mais alors qu’est-ce qui vous a poussé à revenir au pays ? J’ai toujours été afro centrique, car le choix d’aller vivre en Europe

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INVITE

n’était pas le mien comprenais pas com- beaucoup de difficulmes plutôt celui de ment je n’arrivais pas tés. La première mes parents. J’ai à ne pas parler ma chose que je vais dire commencé à venir en langue maternelle. c’est que le secteur Afrique en 2006 après Enfaite il y a toujours privé ne peut que j’essayais de venir eu cette attirance vers faire à leur niveau, il chaque année, hors- le Cameroun en moi. faut que des institumis bien sûr les « Vous ne pouvez tout ré- tions soient bien fêtes de Noël où soudre, focalisez vous sur mises en place papa nous invitait. un seul problème . » pour que l’entreEn 2009, je suis vepreneuriat soit. Il nu au Cameroun et Comme nous le sa- est vrai que toutes les j’ai décidé de faire 3 vons vous êtes Busi- structures ne sont pas mois au Cameroun, ça ness Manager à bien en place mais m’a plus, ça m’a inté- l’incubateur de pro- bon, l’entrepreneuriat ressé et j’ai décidé de jets, Activspaces au Cameroun, on est considérer revenir (depuis un an et de- dans une culture de vivre au Cameroun. mi), ainsi vous beau- « bayam-sellam » Mais ce n’est qu’en coup côtoyez beau- c’est-à-dire on achète 2013/2014 que j’ai eu coup de start-ups et et on vend. l’opportunité de venir donc la question est, Beaucoup de perau Cameroun et diri- comment qualifierez- sonnes ne savent pas ger une école interna- vous le niveau d’en- comment entretionale, The Bridge In- trepreneuriat au Ca- prendre correctement ternational School. meroun? ici au Cameroun, pour Déjà en Europe, je Moi je pense que ces gens-là, avez-vous parlais le Français, l’entreprenariat au quelques conseils l’anglais et même Cameroun fait face à pour parvenir à leur l’espagnole et je ne but. 17

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Je voudrais d’abord dire qu’on n’entreprend pas parce qu’on n’a pas trouvé de travail à la sortie de l’université, on n’entreprend pas par ce qu’on se dit qu’on ne va pas travailler pour quelqu’un. C’est d’abord important de trouver la motivation pour entreprendre. Une fois que vous avez fait cela, identifiez un problème ou un manque dans le marché, ce qu’on appelle généralement « le problem solution fit ». Dès que vous avez identifiez ce problème vous devez identifier la solution à ce problème, en gardant à l’esprit que des gens ont déjà leur solution de ce problème. Maintenant par rapport à votre solution 18

demandez-vous, ‘estce que elle est moins chère, est-ce qu’elle doit être moins chère, est-ce qu’elle change la vie de votre client’. Je pense que vous devez même réfléchir à ces questions-là avant de construire le projet. C’est pourquoi nous à Activspaces nous utilisons une approche de Lean start-up, ce qui veut dire que nous testons toutes les hypothèses avant de lancer le produit. Ça ne sert à rien de construire un produit pour se rendre compte plus tard que le consommateur n’en a pas besoin ou n’est pas prêt à l’acheter. Vous construisez la version la plus basique de votre produit (minimum viable product) et à partir de là

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vous pouvez tester le produit par rapport à votre business. L’idée c’est qu’à chaque niveau de votre entreprise vous tester les idées que vous avez au début, et c’est comme ça que vous grandissez petit à petit. Si nous regardons maintenant, l’aspect de la présence des incubateurs au Cameroun tel que Activspaces, Jokolabs et j’en passe, sont-ils bien exploités par les entrepreneurs camerounais ? Les entrepreneurs déjà ne savent pas eux même ce qu’est le rôle d’un incubateur, et c’est ce sur quoi on a passé la majeur partir de notre travaille l’année passer à Activspaces. No 001/2016


INVITE

Mais pour ceux qui comprennent ce qu’est un incubateur, ils savent comment l’utiliser. Et encore, je lisais le message du ministre sur l’entreprenariat au Cameroun, et le gouvernement camerounais prévoie créer plus d’incubateur au sein des grandes institutions, ils en ont déjà un à Douala, à l’université de Dschang, à Yaoundé et même à Maroua, et donc ils sont en voie d’accroître de croître ce nombre. Est-ce qu’avoir une idée business suffit à l’entrepreneur pour qu’il accoure vers l’un de ces incubateurs ? Si non, que faut-il de plus ?

L’idée c’est déjà un bon début mais, nous à Activspaces, au-delà de l’idée on veut savoir si l’entrepreneur comprend l’ampleur de son idée et est-ce qu’il est prêt à se donner à fond pour avancer avec son idée. La deuxième chose c’est est- ce qu’il a une équipe avec lui qui l’aide à mener à bien ce projet, parce que bien que l’on peut se retrouver seul à mener un projet, si on n’est pas capable de convaincre des gens de se lier à nous pour travailler sur les projets, alors on se demande comment vous arriverez à convaincre des investisseurs d’investir dans votre projet. Parlons

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tivspaces, quelle est la politique d’Activspaces en ce qui concerne l’incubation des start-ups ? Déjà ce qu’il faut savoir c’est qu’à Activspaces ont fait dans des start-ups strictement Tech. Ça veut dire que peut importer le problème que vous essayez de résoudre, il doit y avoir un aspect nouvelle technologie là-dedans, que ce soit dans la fin Tech (financetechnologique) ou dans l’agri-Tech, Activspaces est disposer à accueillir votre startup dans son programme. Il suffit à la personne d’aller postuler sur notre site web, www.activspaces.com

d’AcNo 001/2016


INVITE

et si sa start-up est validée il sera appelé à intégrer un des programmes que nous offrons. Maintenant nous sommes déjà partenaires avec des entreprises comme Orange avec qui nous mettons sur pied un programme accéléré de lancement d’activité sur le marché. Un programme qui

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EVENEMENT

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oirée dédiée à la promotion de l’entrepreneuriat camerounais et africain, le New Africa Networking est une vitrine de présentation pour les porteurs de projets, startuppers, promoteurs d’entreprise qui aspirent à se faire connaitre et faire profiter les uns et les autres de leurs inventions. Les soirées commencent par un exposé sur un thème relatif à l’entrepreneuriat ayant pour but de conseiller et motiver les jeunes à se lancer dans ce domaine. Ensuite des jeunes entrepreneurs présentent leurs startups pendant cinq minutes et sont suivis par quelques questions prises dans la salle. Une fois toutes les startups et communautés présentées, des guest speakers (des chefs d’entreprise, des DRH et d’autre) sont appelés à partager leur savoir avec ces jeunes entrepreneurs suivi d’une période 21

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d’interaction où chacun à l’opportunité de se tisser des nouvelles relations voir même avoir plus de clients. Le New Africa Networking, organisé par le groupe New Africa, est une soirée de réseautage ayant pour objectifs -D’offrir une tribune d’expression aux jeunes entrepreneurs de tous les domaines et secteurs d’activités. -Permettre aux jeunes entrepreneurs de se rencontrer, et surtout de se créer des opportunités de partenariats ou de collaboration sur des projets complémentaires ou identiques. -Offrir aux bailleurs de fonds une base de données de jeunes entrepreneurs de porteur de projets, startups, entreprise dans le besoin d’accompagnement ou de financement. No 001/2016


VILLAGE ANDROID

Le Village Android en images

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VILLAGE ANDROID

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u 16 au 18 mai 2016 au musée national de Yaoundé s’est déroulée la première édition du village androïd. Une initiative par le ministre des postes et télécommunication qui a pour but de promulguer les innovations numérique et les startuppers tech au Cameroun. S.E Minette Libom Likeng la ministre des postes et télécommunications, a affirmé que « tout pays qui tardera à s’arrimer à ce nouvel environnement court le risque de rester à la traine de l’évolution humaine.» C’était un public large et diversifié qui s’est montré au rendez-vous pour le premier salon digital au Cameroun .Une centaine d’exposants et plusieurs startuppers étaient présents avec des startups innovantes dans la médecine ,les jeux ,le transfert d’argent ,le commerce. Parmi plusieurs, Nteff Alain 23

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âgé de 23 ans, est considéré par le MINPOSTEL comme modèle de startup œuvrant à l’émergence du Cameroun grâce à son application ‘Gifted mom’ avec pour objectif de combattre la mortalité infantile. Le jeune entrepreneur a remporté le prix Anzisha de 2013 ,le total starupper challenge de 2016 et le prix de la jeune entreprise africaine au New York Forum Africa et son application compte maintenant plus de 10,000 utilisateurs. C’est à travers un système de sms que les femmes enceintes reçoivent des messages de rappel des vaccins et des consultations prénatales. Aussi présent au titre d’exposants, Drone Africa de William Elong avec un drone survolant l’esplanade du musée national spécialisé dans la cartographie et la retransmission en direct d’évènements sur la toile. Les studios Kiro'o games, crée par Madiba Olivier était aussi No 001/2016


VILLAGE ANDROID

au rendez vous pour montrer le tout premier jeux vidéo camerounais, Aurion :L’héritage des koriodan. Un jeux dans un contexte de African fantasy qui a séduit une foule considérable d’amateurs de jeux vidéos , Kaymu le site de ecommerce, SOS médecins et ‘mon docteur a moi’ des applications qui permettent la consultation à domicile, Njorku le premier site africain d’offre d’emploi ,Evisas le site qui offre aux étrangers la possibilité d’obtenir des visas en ligne pour le Cameroun. Pour le MINPOSTEL, le village androïde serait un grand rendez-vous annuel pours les acteurs du numérique et les startuppers au Cameroun

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ETUDIER APRES LE BACC

ETUDIER APRES LE BACC AU CANADA

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ême s’il est vrai que dans notre pays la majorité des établissements d’enseignement supérieur les plus convoités sont les écoles de formation, et quand bien même le ratio de lauréats des concours par rapport aux bacheliers est très petit, il n’est pas pour dire que la vie s’arrête au secondaire. Des possibilités telles que des études au Canada s’offrent à nous. Les méthodes d’entrée dans les instituts d’enseignement supérieure du Canada varient selon le fait que ce soit publique ou privé ; donc il faut bien se renseigner sur comment avancé avec la procé25

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dure d’admission de votre école d’intérêt. En générale la procédure est des plus simples ; fournit des documents officielles et des lettres de recommandations, des copies de certificats et j’en passe. Contrairement aux instituts basés au Royaume-Uni qui utilise la plateforme UCAS, les instituts du Canada n’ont pas de plateforme standard mais la majorité des instituts font leur admission en ligne. Néanmoins, il est connu que pour entrer dans la majorité (pour ne pas dire tout) les écoles du Canada, il faut prendre un examen : le TOEFL (Test Of English as a Foreign Language).

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ETUDIER APRES LE BACC

Il va de soi qu’il faut bien se ren- sur le site de l’ambassade. Une seigner sur le centre d’examens et fois le VISA obtenue, la démarche habituelle est de commencer à les dates. Les dates pour débuter les de- chercher une chambre à l’aide mandes d’application sont généra- d’une parenté qui se trouve dans lement vers septembre-octobre de le pays en question ou parmi les l’année précèdent l’entrée acadé- dortoirs offerts par l’université (si mique. Mais les dates limites pour toute-foi il y’en as). les dépôts de dossier et paiement des frais, diffèrent en fonction des écoles. Certaines écoles se permettent d’avoir deux périodes de dépôt de dossier, ce qui donne la possibilité à ceux qui n’ont pas réussi la première vague de se signaler durant la seconde. Ici aussi, un étudiant ayant reçu une réponse positive à la première vague est donné une admission conditionnelle en attente des résultats de son BACC. Les résultats sont sortir à une date assez appropriez pour permettre aux étudiants de se retrouvez prêt pour le début du premier semestre. Une fois la lettre reçu, l’étudiant se rend à l’ambassade du Canada situé au Rond-point Bastos, Yaoundé pour effectuer une demande de VISA (le plus tôt sera le mieux). Cette demande prend généralement 3 semaines à être traité. Les détails pour la composition du dossier du VISA sont disponibles 26

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Bien que cela dépende de la filière, en générale le temps d’obtention d’un diplôme au Canada est en moyenne de 4 ans. En contraste, il est aussi vrai que les diplômes obtenus au Canada sont plus valorisé que ceux obtenus au Cameroun (tout dépend quand même de la mention du diplôme). Tout dépend juste de l’état financière des parents, néanmoins, les parents et l’étudiant pourraient chercher d’autres voies telles que ; les bourses scolaires qui, en passant sont très affluent au Canada. Ceux-ci prêtent beaucoup plus attention au cursus scolaire et extra-scolaire de l’étudiant et bien noté qu’il est très difficile d’avoir une bourse sportive quand bien même il n’est pas impossible. Pour plus d’info visiter www.sencampus.com

No 001/2016


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