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Invitation à une communication consciente La communication est un process de plusieurs niveaux. C’est à cause de cette complexité que plusieurs d’entre nous, nous nous sentons inadéquats dans nos essais pour comprendre les autres et être compris. Quand deux personnes essayent de communiquer, on observe deux niveaux de communication : le visible, message conscient les messages qu’on entend et les gestes qu’on voit l'invisible, message caché l’intention derrière les mots
Ces derniers sont les messages que nous négligeons souvent car nous n’avons pas le langage pour les déchiffrer. Nous savons touxts que les communications floues et les affaires inachevés du passé interférent dans notre habilité d’être présent. Dans ce fanzine, je vous résume et partage ce que j’ai appris du livre de Susan Campbell sur ces 7 clés qui nous aiderons à rester plus présents avec nos sentiments et les exprimer plutôt que les garder à l’intérieur de nous. Ces 7 clés nous permettrons d’avoir des relations centrées dans le présent et éventuellement nettoyer les interférences du passé, pour redisposer notre attention mentale et énergie dans la présence. 3
Démasquer l’intention de contrôler
Toute communication a une intention derrière.
La plupart du temps, les gens essayent de manipuler les outcomes de leur interactions et si ce n’est pas le cas, euls essayeront de renforcer leur ego en agissant plus en contrôle ou over-de-top de la situation. Pour une communication authentique, faudrait faire la différence entre quand-on-a-l'intention-de-contrôler et quand-on exprime-nossentiments-et-pensées simplement dans l’échange d’informations. Si on est plus focalisés à éviter l'inconfort-de-ne-pas-savoir plutôt que communiquer, on n’est pas présent dans la communication. On est dans notre tête ou dans le future, comme dans un jeu d’échecs. Nous prévoyons les mouvements de l’autre pour le contrôler et non pas pour arriver à une entente. Ce type de rationalisation nous maintient dans un état de peur chronique ou anxiété.
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La plupart des gens ne sont pas conscients du fait que la pluspart de leur dialogue intérieur et communication avec les autres viens d’une intention de contrôler. Quand on est plus centrés à créer un dénouement favorable ou faire bonne impression auprès des autres, on renforce les peurs et anxiétés. Dans cette façon de procéder, on est dans un sens affirmant que SI les événements ne se déroulent pas selon votre plan, vous ne serez pas ok. Le fait est, que vous serez ok. Plus vous essayez de contrôler quelque chose, plus en perte de contrôle vous vous sentirez. Ce qui mène à la frustration et encore plus de perte de contrôle de soi. Quand on se relax, on laisse les choses se déployer et on fait attention au moment présent, on est naturellement plus assuré. La seule façon de le découvrir, c’est en apprenant à se faire confiance en expriment nos sentiments de façon authentique.
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Se rendre réel et Se relationner Sentir et exprimer à chaque moment est ce qui s’appelle ‘se rendre réel’ ou ‘se relationner’. Y a une grande différence entre la communication qui viens de l'intention de contrôler et la communication qui cherche à se relationner. La plupart des gens communiquent avec des mécanismes de défense inconscients pour se protéger de blessures, rejet, abandon, contrôle ou ne-pas-se-sentir-en-contrôle. Nous avons été blessées par d’autres gens dans le passé quand nous avions essayé de nous exprimer authentiquement, offrir de l’amour ou satisfaire nos besoins. Quelque part dans le passé nous avions eut besoin de nous protéger pour minimiser les endommagement. Mais une saine communication ne se base pas réellement sur notre protection contre l’inconfort et le contrôle de comment les autres réagissent à nous. Une communication saine favorise la connexion, la confiance, l’intimité et le respect se basant dans les connaissances et les reconnaissances. Ce n’est pas faire-que-les-gens-fassent-ce-qu’on-veut mais créer des solutions qui soient bénéfiques pour toutxes. Ce n’est pas non plus contrôler se qu’on sent mais sentir ce qu’on sent et partager se qu’on ressent et paenser dans le moment présent. Un partage à cœur ouvert qui nous « connecte ».
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Les 7 phrases pour se sentir en sécurité Ces 7 phrases sont essenteulles pour avoir des relations authentiques. Utilisez les quand vous voulez garder l’attention focalisé sur ce qui est en train de se passer maintenant et avec la personne qui est en face de vous. En faisant usage de ces 7 phrases, on empêche nos peurs sur l’incertitude de prendre place car on est plus connectés à nous mêmes et à l’autre dans le temps présent. Se sentir présent et connecté maintient notre attention dans ce qu’on fait. Quand on est présents, on n’est pas dans la peur, car la peur est sur le future. Le besoin de contrôler le résultat vient souvent de la crainte que quelque chose se produise dans le futur et que vous ne pourrez pas gérer, donc vous essayez de contrôler la façon dont vous vous rencontrez ou comment l’autre personne vous répond. La communication centrée sur le présent (reliation) est ouverte et détendu. L’objectif étant de s’exprimer sincèrement et permettre à l’autre d’avoir la réaction qu’eul a et l’acceuillir ouvertement. Quand on est présent, on se rends disponible à ce qui arrive vraiment en face de nous et on devient naturellement plus ancré. L’utilisation de ces 7 phrases clés nous amène dans un état d’esprit qui puise dans notre essence naturelle d’amour et de confiance en soi, par opposition à notre moi conditionné auto-protecteur (basé sur la peur). Vous développez la capacité de communiquer plus et de moins contrôler. Et vous apprenez que quelle que soit la réaction de l’autre, vous trouverez en vous les ressources pour y faire face.
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Bénéfices d’une communication authentique basé sur le présent : - Les sept phrases nous amènent dans l'ici et maintenant. Elles aident à rester concentré sur ce qui est réel plutôt que sur ce qui est imaginé ou craint. Les craintes portent généralement sur l’avenir. Lorsqu’on est présent, on est dans notre corps et ainsi on est plus susceptible d’être dans notre cœur également. Cela aide les autres à nous faire davantage confiance et nous aide à avoir confiance en nous. - Elles nous ressourcent. Lorsqu’on est plus conscient et plus présent, on est plus ressourcé. Notre attention se porte sur notre la réalité actuelle, de sorte que nos communications ont plus de chances d’aboutir à des résultats positifs. - Elles rendent notre communication plus percutante. Lorsqu’on établi un contact plus fort et plus intime, on a plus de chances d’obtenir l’attention de l’autre. Il n’est pas facile de vous ignorer. - Elles nous mettent dans un état d'esprit plus ouvert en aidant à accéder à une gamme plus complète de sentiments, y compris les sentiments et les désirs les plus doux qui se trouvent sous les sentiments plus durs et plus défensifs. Cela permet de développer l'empathie, la confiance et les relations entre nous et les autres.
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- Elles nous aident à nous sentir connecté non seulement avec nous-même et l’autre, mais aussi avec l’ensemble de notre contexte ou de notre réalité actuelle. Nos communications sont plus susceptibles d’être adaptées à la situation plutôt que sous-estimées ou exagérées. Lorsqu’on est plus connectés à notre réalité actuelle, nous faisons des choix plus sains parce que’on voit davantage le tableau d’ensemble. - Elles nous placent, nous et l'autre personne, dans une relation de coopération plutôt que d’opposition. Lorsqu’on communique avec l’intention d’établir une relation en utilisant ces énoncés, on envoit le méta-message suivant : «Je suis de votre côté, j’apprécie cette relation, je suis prêt.x à prendre un risque ou assumer un certain leadership pour contribuer à améliorer nos relations». - Elles aident à nous détacher de ce qu'on pense être ou de ce qu'on pense devoir être. Être dans le présent et communiquer à partir de l’expérience de la présence permet d’élargir notre identité à une identité plus spirituellement unifiée avec tout ce qui est. Lorsqu’on ne se soucie plus de contrôler le résultat, on a tendance à se sentir surtout aimant, détendu et ouvert - même lorsque les choses ne vont pas dans notre sens. La présence vous amène dans un état d’harmonie et d’unité avec le reste de la vie. Lorsqu’on est simplement authentiquement présent, on s’investi moins dans l’image qu’on a de nous-même ou dans ce qu’on pense être.
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Chapitre 1 : « En t’écoutant dire ça, je me sens…. » En t’écoutant dire ça, je me sens blésé.x En t’écoutant dire que tu veux que je vienne ce soir chez toi, j’ai peur de te décevoir. En t’écoutant dire que tu te sens négligé, je pense à que «j’aurais voulu être là pour toi quand ça allait pas.» Dire à quelqu’unx comment on se sent après qu’eul est exprimé.e quelque chose d’important aide à construire l’intimité et la connexion. Révéler des sentiments au moment même où on les ressent est une pratique de communication avancé. C’est juste une option qui n’apparaît pas au premier à bord car la pluspart d’entre nous avons grandi dans des familles dans lesquelles on ignorait notre essence humaine. Pourtant la plus part de nous désirent être vu.x.s, écouté.x.s et senti.x.s par ceux qui nous sont proches mais on a appris y a longtemps à demander moins, souffrir en silence et porter avec nous notre ressentiment et notre douleur.
SI seulement on apprenait à répondre au niveau émotionnel, nos
relations d’adultes seraient une source d’incroyable guérison. Ce n’est jamais trop tard pour transformer nos relations d’adultes en moyens pour guérir le passé. La façon pour faire cela c’est en pratiquant le langage des sentiments.
Pour t’aider à identifier tes émotions, regarde la liste de sensations et émotions et au fur et à mesure ajoute la phrase « En t’écoutant dire ça, je me sens... » et observe le ton émotionnel avec lequel tu les énonce et ce que tu ressens dans ton corps. 10
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La phrase « En t’écoutant dire ça, je me sens…. », aide a amener la conscience dans le moment présent. Quand on fait cela, on est plus connectés à nous mêmes et au contexte, ce qui nous fait sentir plus assuré et puissant. La peur de l’inconfort est remplacé par la confiance. La confiance que, quel que soit le résultat, on sera suffisamment centré pour gérer avec ce qui se passera. En utilisant « En t’écoutant dire ça, je me sens... » pour cadrer une réponse nous pratiquons la communication responsable. On se rend responsable de ce qu’on resent, sans dire aux autres comment euls doivent se sentir. On se tient de notre côté de la toile – une métaphore pour parler seulement de ce qu’on experimente au lieu de dire aux autres comment euls doivent se sentir ou qu’euls devraient faire autrement. Quand on est connecté à nos sentiments, on focalise instantanément notre attention dans ce qui est réellement présent, ce qui laisse une plus forte impression dans les autres. Quand on utilise cette phrase clé, on s’aide à embrasser la douleur volontairement, ce qui remplis ce moment de pouvoir car on assume notre vulnerabilité. On est en train de mettre en lumière la prise de conscience de nos sentiments et sensations. On affirme qu’on est ok, tel qu’on est. Être présent avec notre douleur est un acte d’auto-affirmation et d’auto-encouragement. On se sent plus assuré et plus résilient quand on fait cela.
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Apprendre à changer Une des raisons pour lesquelles les gens s’empêchent d’exprimer des sentiments inconfortables c’est qu’euls assument que en exprimant un sentiments, euls leurs donnent plus d’importance. Désormais, le contraire s’avère véritable. Si on exprime un sentiment douloureux, en priorisant la lumière de la conscience sur lui, c’est plus probable qu’il prenne moins de place dans notre attention, pas plus. Il devient plus facile à laisser aller. C’est quand on garde nos pensées et sentiments cachés qu’ils persistent et se cristalisent dans notre esprit. L’important lors de l’utilisation de cette phrase est de se laisser le temps d'écouter, faire une pause, observer et répondre. Quand deux personnes font ça régulièrement, on peut voir comment les sentiments vont plus profondement et un sens de connexion s’agrandi, grâce à ce retour à la réalité du moment présent. Un autre bénéfice de cet exercice c’est constater que les sentiments changent d’un moment à un autre. Si tu te laisse l’espace pour sentir et exprimer ce qui a maintenant, ce qui arrive après seras certainement différent. En plus d’aider les gens à apprendre à être plus à l’aise avec des sentiments très chargés, cet exercice les aide également à apprendre à croire que lorsqu’ils prennent conscience et expriment un sentiment autrefois caché, ce sentiment est susceptible de changer ou se transformer.
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Affronter le conflit Si on se sent en colère contre quelqu’unx à cause de quelque chose qu’eul a fait ou dit, cette phrase peut vous donner une structure sécure pour l’exprimer. Ça vous aidera à éviter la tentation de minimiser ou détourner le conflit. La raison pour laquelle les gens évitent le conflit c’est parce qu’euls ne se font pas confiance pour gérer leurs différences constructivement. Euls ont peur de blesser leur relation. Apprendre à se battre équitablement Le processus commence par une personne exprimant une «carotte». Une carotte est quelque chose dont vous n’êtes pas satisfait, déclaré comme quelque chose que votre partenaire a fait qui vous a déclenché et quelle a été votre réaction: «Quand tu as......, j’ai ressenti.........» Ensuite, on demande à l’autre partenaire de répondre par « En t’écoutant dire ça, je me sens... ». Cela garde l’auditeur d’entrer dans une explication ou une réaction défensive. Après cela, le partenaire avec la carotte est invité à répondre en utilisant « En t’écoutant dire ça, je me sens... » Ensuite, les partenaires continuent à faire des va-et-vient comme ça, en commençant par la phrase. « En t’écoutant dire ça, je me sens... » pour quelques-uns minutes.
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En faisant cela, on découvre que le simple fait de partager ses sentiments sur ce que l’autre vient de dire peut être extrêmement guérisseur. Ça peut être tentant de réagir à la colère de quelqu’un par une contre-attaque ou une explication plutôt qu’un sentiment. Mais si les partenaires sont d’accord pour utiliser cette phrase simple, euls éviteront la tendance trop humaine à devenir défensif ou interminable. En étant défensif et vague les explications diluent la qualité et la puissance de votre contact. Ce sont des exemples de contrôle et non de relation. La phrase clé « En t’écoutant dire ça, je me sens... » est une discipline qui vous permet de rester en relation les unxs avec les autres.
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Essayez ceci à la maison Demandez à quelqu’un que vous connaissez d’essayer cet exercice avec vous. Asseyez-vous face à face. Remarquez ce que vous ressentez. À tour de rôle, expliquez comment vous ressentez en ce moment cette relation. En répondant à l’autre, exprimez vos sentiments sur ce qui vient de vous être dit, commençant par la phrase: « En t’écoutant dire ça, je me sens... ». Répondez uniquement à ce que vous venez d’entendre et à ce que vous ressentez maintenant après avoir écouté. Une fois que vous vous êtes exprimés, remarquez ce que vous ressentez maintenant. Si vous remarquez que vos sentiments ont changé après avoir les avoir exprimées, rappelez-vous que cela est naturel. Essayez de ne pas rester coincé dans l’idée que vous devez rester «cohérent» dans vos sentiments. Les sentiments changent après avoir été exprimés. Permettez à la conversation d’être complètement spontanée. Les deux personnes doivent être ouvertes à la surprise, non seulement par l’autre, mais par elleux-mêmes aussi. Lorsque les partenaires font cet exercice, en utilisant l’expression « En t’écoutant dire ça, je me sens... » comme «roues d’entraînement», leurs communications ont tendance à surgir d’un niveau plus profond de leur être, montrant que vous pouvez abandonner le besoin d’expliquer ou de défendre, être incertain de l’endroit où vous allez, et rayoner toujours de confiance. Dans ces moments de spontanéité accrue, les gens incarnent un sentiment de confiance ou de confiance en soi que je vois rarement dans leur personas contrôlées. La volonté de simplement partager des sentiments avec une autre personne, sans essayer de contrôler le résultat, ouvre des nouvelles possibilités.
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À mesure que nous apprenons à faire confiance aux résultats sans essayer de les contrôler, nous apprenons à faire plus généralement confiance à l’inconnu et chaotique. Se faire confiance pour gérer des résultats inconnus est une compétence de vie très précieuse.
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Rester ouvert aux nouvelles possibilités La phrase clé « En t’écoutant dire ça, je me sens... » aide à ralentir et à prêter attention à ce qui bouillonne dans votre conscience en ce moment. Elle vous empêche de recourir à des retours habituels ou programmés. Et cela vous aide à rester en contact avec le fait que vous ne pouvez pas savoir ce qui va venir, mais vous pouvez vous préparer à rester présent à tout ce qui se passe. Être dans un état d’esprit ouvert et non défensif est la meilleure préparation pour faire face à la vie telle qu’elle vient. N’oubliez pas que lorsque vous vous sentez incertain.e de ce qui va suivre, vous pouvez être à peu près sûrxs que vous êtes en contact avec la réalité actuelle. Être ensemble dans le temps présent est ce qui fait vivre une interaction. Pour vivre une véritable intimité, deux personnes doivent être capables d’entrer ensemble dans l’inconnu et l’incertain. Les partenaires qui le font régulièrement rapportent que cela garde leurs relations vivantes, croissantes et jouissives. Chaque fois que vous révélez comment vous êtes affecté par les paroles de quelqu’unx, cela crée un reconnexion considérante, et l’autre personne a tendance à vous faire plus confiance. Les gens sont plus ouverts à ce que vous avez à dire parce que vous vous êtes montré ouvert à eux. De plus, en exprimant ses sentiments et en les communiquant avant d’entrer dans le problème lui-même, vous vous connectez d’abord au niveau humain.
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N’oubliez pas vos pensées, pour une discussion plus complexe et approfondie Si je devais partager un sentiment et ensuite ajouter mon discours intérieur, ma communication serait encore plus efficace. Cela pourrait ressembler à ceci: « En t’écoutant dire ça, je me sens... . Mon discours personnel est :…. Je trouve qu’exprimer d’abord nos sentiments, puis le discours intérieur, est souvent une combinaison gagnante. La déclaration de sentiments vous connecte émotionnellement à vous-même et à l’autre, et votre discours personnel vous donne un peu plus d’informations sur ce qui se cache derrière vos sentiments. Que faire quand l’autre surréagit ? Continuez à utiliser cette phrase clé pour rester présent, je répondrais: «En vous entendant dire cela, je me sens blessé», puis restez un peu en silence. Il est très important de laisser le silence après avoir exprimé votre sentiment. Laissez votre réponse être. Ne vous justifiez pas et ne vous excusez pas; justifier et expliquer diluent votre communication. Restez simple respectueusement silencieux et en contact. Si je peux rester présent, il y a de fortes chances qu’eul voit que je ne me comporte pas comme un adversaire. Et peut-être qu’il deviendra plus présent aussi. Cela fonctionne souvent de cette façon. En collaboration.
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Pratique du langage des sentiments et du discours interieur Si vous avez la chance d’avoir quelqu’unx dans votre vie qui est prêt.e.x à être votre partenaire de pratique dans un voyage mutuel pour obtenir plus de présent et de réel, invitez cette personne à s’engager avec vous dans la pratique des compétences suivantes. Asseyez-vous ou tenez-vous face à face. Prenez un moment de silence pour que chacun identifie une chose que l’autre a faite ou dite récemment qui a créé une distance entre vous deux - quelque chose qui a entraîné des sentiments blessés, de la colère ou de la méfiance. Ensuite, la personne A commence par partager ce que l’autre a fait qui a créé la distance: «Quand tu...., j’ai ressenti....» La personne B écoute et répond: «En vous entendant dire cela, je ressens....et je me dis à moi-même......» (ou je pense, ou mon monologue interieure est.....). C’est ensuite au tour de la personne B de partager la même question. Cet exercice est une merveilleuse façon de pratiquer simplement en étant présent aux sentiments d’une autre personne sans essayer de réparer quoi que ce soit. Vous allez découvrir que la plupart du temps, le simple fait d’utiliser cette pratique de communication pour exprimer et être entendu, corrige les choses. En pratiquant, vous apprendrez que lorsque deux personnes éclairent la conscience mutuelle d’une situation problématique, elles vivent cette situation différemment.
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Chapitre 2 : « Je veux..... » Je veux écouter tes sentiments par rapport à ce que je dis. Je veux avoir un talk avec toi sur quelque chose que j’ai en tête. Je veux sentir tes bras autour de moi. Je veux que tu viennes avec moi au magasin. Je veux que tu m’écoutes jusqu’à la fin sans m’interrompre. Dans le chapitre anterieur, on a vu comment partager ces sentiments construisent la confiance et alimentent la communication de coeur à coeur. « Je veux » est un sentiment special. Souvent on sent le « Je veux » dans notre corps et il a un ton émotionnel. Si tu veux plus d’intimité dans ta vie, c’est important d’exprimer ces besoins souvent et sans honte. Les relations sont un endroit où on reçoit et on donne de l’attention, de l’aide, du toucher et du soin émotionel. Mais du à notre enfance négligé, c’est difficile en tant qu’adultes de rester présent dans nos besoins. Dans des expériences précoces, on a certainement appris qu’exprimer nos besoins peut engendrer de la deception. Donc on porte avec nous la croyance que ressentir et exprimer nos envies et besoins dans le présent est source de douleur. Avoir ces attentes négatives est un moyen de nous protéger car ressentir est synonime de souffrance et de danger dans notre inconscient. Et avoir ces apprehensions negatives et formes de proceder nous méne à nous proteger.
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Lorsqu’on a des affaires émotionnelles inachevées de notre passé, c’est difficile d’être ouvert.x.s aux possibilités réelles du moment présent. La plupart d’entre nous se souviennent d’un certain nombre d’expériences douloureuses où nous avons demandé ce que nous voulions et où nous nous sommes sentis frustrés par l’absence de réponse. Cette expérience peut conduire à un schéma où on communique trop ou pas assez nos souhaits. Soit on va trop loin avec les exigences, les menaces ou les manipulations, ou nous minimisons nos désirs en faisant des allusions, en étant indirect, en nous accommodant ou en abandonnant trop tôt. L’un ou l’autre de ces schémas vous semble-t-il familier ? Voyezvous l’une ou l’autre de ces tendances chez quelqu’unx qui vous est proche ? Les envies sont dans le moment présent, là La phrase clé «Je veux...», s’associe à une déclaration très précise de ce dont vous avez besoin, vous amène dans l’ici et maintenant, au moment où vous faites une demande. Le but de cette phrase est de vous aider à exprimer un désir que vous ressentez en ce moment même. Elle permet d’interrompre toute tendance à faire des «annonces» sur des choses dont vous avez besoin en général ou pour toujours. Il s’agit d’une distinction importante : un besoin présent est quelque chose que vous pourriez effectivement recevoir ou ne pas recevoir. Une annonce concernant un besoin générique, comme «Je veux que tu me fasses plus confiance», est trop générale. Ce n’est pas une demande qui peut être satisfaite en ce moment.
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En vous recommandant d’exprimer vos souhaits du moment, je ne dis pas que vous ne devez jamais faire de demandes générales. Mais la demande générale n’est pas aussi présente et ne soutient pas le fait d’entrer dans l’inconnu avec votre partenaire. Une véritable intimité exige d’aller dans l’inconnu avec quelqu’un - en demandant ce que l’on veut sans essayer de contrôler le résultat. Une demande générique est généralement un moyen de jouer la sécurité. Vous essayez de vous assurer que vos besoins futurs seront satisfaits sans devoir à le demander. Lorsque vous jouez la sécurité, vous êtes dans une position de contrôle. Le style de demande génerique est en fait une modèle de contrôle. N’oubliez pas qu’un schéma de contrôle est tout ce que vous faites pour éviter l’anxiété d’affronter l’inconnu, l’ambiguïté ou l’incontrôlable. La relation est le présent, c’est être dans le moment présent et autoriser le future d’être ce qu’il sera. L’avenir est toujours inconnu et incontrôlable. La meilleure façon d’apprendre à se sentir à l’aise avec cette réalité est de ressentir l’anxiété que vous pouvez avoir à ce sujet plutôt que de masquer votre anxiété avec un schéma de contrôle. L’anxiété face à l’inconnu est normale. Lorsque vous lâchez l’idée de contrôler les choses (y compris votre propre anxiété) et ressentez ce que vous ressentez dans le présent, alors votre anxiété diminuera.
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Le fait d’être spécifique amène les deux personnes dans leur corps. Cela vous donne une chance d’essayer kinesthésiquement d’avoir ce que vous voulez. Une autre erreur que les gens commettent lorsqu’ils expriment une volonté est de la demander à un moment où il est peu probable qu’elle se réalise. La raison principale pour laquelle une demande faite en temps utile a plus d’impact est que votre demande est faite à l’heure actuelle. Vous ressentez en fait votre vulnérabilité et votre ouverture à recevoir en ce moment. Il existe une connexion énergétique entre vous deux que votre partenaire peut ressentir. Il y a un besoin réel qui se manifeste en vous en ce moment et une possibilité réelle pour votre partenaire d’agir sur votre demande (ou non). Vous prenez un plus grand risque. Cela donne plus de poids à votre demande.
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Un mauvais timing peut être un modèle de contrôle Certaines personnes font une ou plusieurs des erreurs mentionnées ci-dessus parce qu’euls ne s’attendent pas vraiment à obtenir ce qu’elles veulent de toute façon. Elles se sabotent donc, croyant secrètement que leurs besoins ne seront pas satisfaits quoi qu’euls fassent. Le fait d’être vague ou d’utiliser un mauvais timing les empêche de ressentir pleinement l’impact de la déception et donc ce comportement est en fait un modèle de contrôle pour éviter la douleur. Vous essayez de vous protéger contre les malaises normaux de la vie ou de ressentir vos véritables sentiments. L’auto-sabotage est un modèle de contrôle parce que, dans un sens, vous vous infligez de la douleur avant que la vie ne puisse le faire. C’est comme si vous préfériez éprouver une douleur certaine et sous votre contrôle plutôt que d’être ouvert à la possibilité (incertaine) d’entendre un non douloureux (qui n’est pas sous votre contrôle). Tant que vous ne comprendrez pas le coût de ces stratégies défensives et que vous ne commencerez pas à dire ce qui est réel, vous ne développerez jamais la confiance en soi dont vous avez besoin pour affronter l’inconnu avec sérénité. Remettre la demande à plus tard—Not a Good Idea! Certaines personnes n’aiment pas paraître arrogantes, exigeantes ou nécessiteuses, alors elles essaient d’être très patientes quant à leurs désirs. En conséquence, elles attendent demander ce qu’euls veulent jusqu’à ce qu’une forte pression s’installe derrière ce désir. En repoussant leurs demandes, ils essaient d’être gentils ou peut-être paraître «peu exigeant». Cette stratégie se retourne généralement contre vous parce que si vous ne demandez que rarement, alors vous êtes plus susceptibles d’avoir des attentes que l’autre devrait vous donner ce que vous demandez. (Après tout, vous avez été si accommodant !) 26
«S’eul m’aimait vraiment, eul saurait ce que j’aime.» Euls supposent que la personne doit s’en soucier suffisamment et les connaître suffisamment bien pour savoir ce qu’eul veut, sans qu’elle ait à le demander. Pour ces personnes là, demander est considéré comme équivalent à s’avouer à soi-même que l’autre ne s’en soucie pas beaucoup. Ils pensent : «Si je dois le demander, il a moins de valeur» ou «S’il voulait sincèrement me faire plaisir, il le ferait sans que j’aie à le demander». Garder cette attitude est une autre technique pour éviter de prendre le risque de demander ce que vous voulez. Lorsque vous agissez comme si c’était vrai, vous ne demandez pas grand-chose, pour que vous n’ayez pas à entendre «non» très souvent. Le problème est qu’en utilisant cette stratégie d’autoprotection, vous manquez la chance de développer la résilience et la confiance qui naissent du fait de demander sans savoir comment l’autre personne va réagir. Il est évident qu’on ne peut jamais savoir à l’avance comment l’autre va recevoir votre demande - donc demander est toujours un peu risqué. Mais si la personne se soucie de vous, c’est un risque intelligent. Vous survivrez même si vous entendez un non, et de toute façon, en vous ouvrant à l’inconnu, vous approfondirez votre confiance en vous et commencer à guérir la vision dépassée que vous avez de vous-même comme étant trop fragile.
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Je ne veux pas me sentir redevable Une autre raison que les gens donnent pour ne pas exprimer leurs désirs est qu’ils supposent que demander quelque chose les met dans une position de faiblesse. Ils peuvent dire : «Demander de l’attention ou de l’aide me met dans une relation de dépendance vis-à-vis de l’autre personne. J’admets que je ne peux pas faire quelque chose. Se sentir dans le besoin est peu attrayant ou inconfortable» ou «Si je demande et reçois ce que je veux, cela signifie que je suis redevable ou endetté envers l’autre». Si l’un ou l’autre de ces sentiments vous est familier, peut-être nourrissez-vous la conviction inconsciente qu’il n’est pas correct ou pas sûr d’être dans le besoin ou de dépendre des autres. D’où pensez-vous que cette croyance est née ? La plupart des personnes qui ont cette croyance ont eu, très tôt dans leur vie, un certain nombre de leçons douloureuses qui leur ont donné l’idée que les autres ne sont pas fiable. Dans quelle mesure vos premiers soignants étaient-ils solidaires, compétents et fiables ? Quand ou comment avez-vous appris qu’il n’est pas sûr de se sentir dépendant ou nécessiteux ? Il se peut que, dans le passé, une personne importante de votre vie n’ait pas été fiable, mais faites attention à l’état d’esprit qui a tendance à supposer que le présent sera une répétition de votre passé. L’égo-mental humain tente de vous protéger du mal en enregistrant des souvenirs de danger, puis vous avertir chaque fois qu’un danger similaire peut être présent. Mais il y a un problème dans la façon dont l’ego fonctionne : il a tendance à faire preuve d’exces dans l’exercice de cette fonction d’autoprotection.
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Il vous dira d’éviter une situation si celle-ci ressemble, même de loin, à celle qui était douloureuse dans le passé. Cela vous empêche d’apprendre deux leçons très importantes et réelles : (1) que la personne actuelle n’est pas la même que celle qui vous a fait du mal ; et (2) que même si la situation actuelle entraîne une douleur ou déception, vous êtes plus grand et plus débrouillard maintenant, vous serez donc probablement en mesure de faire face. Vous ne serez pas aussi dévasté maintenant (en tant qu’un adulte) lorsqu’un être cher dit «Je n’ai pas de temps pour toi», comme lorsque tu étais enfant. Si vous avez du mal à demander de l’aide ou de l’attention, vous pouvez être coincé dans un schéma d’autoprotection découlant d’une croyance apprise il y a longtemps. Il est probablement temps de mettre à jour vos croyances. Laissez le phrase clé «Je veux...» faire partie de votre programme d’auto-guérison.
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Types de besoins Il existe plusieurs types de demandes : demander un contact ou de l’attention demander de l’espace ou l’absence de contact demander une aide tangible (comme l’aide pour un projet) demander à l’autre de ne pas vous aider (comme dans «Je veux que vous écoutiez et que vous n’essayiez pas de réparer»). Il est tout aussi important de pouvoir dire «je veux de l’espace» (ou l’absence de contact) que de pouvoir dire «je veux du temps» (ou un contact). Une demande très important est «Je ne veux pas répondre à cette demande pour l’instant». Souvent, il s’agit d’une réponse directe à la demande d’information ou d’attention d’un partenaire. Donnez-vous la permission de demander plus de temps, comme dans «Je ne suis pas encore prêt à répondre à cette question ou à cette demande. J’ai besoin de plus de temps pour me renseigner à ce sujet».
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The Quid Pro Quo Response ou le Bussiness Mode En repondant a une demande, vous pouvez dire, Oui Non Peut-être Pas maintenant Je fais ça pour toi SI tu fais ça pour moi Parfois, si vous êtes flexibles à une demande, vous devez prendre soin de vous en demandant à l’autre d’être un peu flex pour vous aussi. Laisse toi être deçu «Je suis vraiment déçu d’apprendre que tu ne veux pas passer la soirée ensemble, et en même temps, j’apprécie tellement que tu me dises ce que tu ressens vraiment.» Vous pouvez aider un partenaire comme celui-ci à guérir de son conditionnement passé en lui montrant que vous pouvez supporter d’entendre non et de vous sentir déçu sans paniquer. Et pendant que vous y êtes, notez votre propre attitude face à la déception. Si vous ne pouvez pas supporter d’entendre non, vous n’êtes pas non plus une très bonne perspective pour une relation réussie à long terme. Deux personnes ne voudront pas toujours la même chose en même temps. Pour créer une relation saine et mature, les deux personnes doivent se sentir libres de refuser une demande sans crainte de punition. Et ils doivent être prêts à se sentir parfois malheureux ou déçus l’un par rapport à l’autre.
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Faites une auto-évaluation rapide Pour évaluer votre propre niveau de maturité en ce qui concerne les désirs, examinez d’abord votre intention en demandant ce que vous voulez. Est-ce que votre «je veux…» vient de l’intention de relier ou de contrôler? Rappelez-vous que se relier signifie s’exprimer dans l’intérêt de l’expression de soi, et non manipulation. Oui, vous voulez ce que vous voulez et ne vous en excusez pas, même si vous pensez que votre désir n’est pas raisonnable. Mais vous voulez aussi une pleine expression de soi pour votre partenaire et vous êtes intéressé par sa réponse authentique à votre demande. La relation est une communication bidirectionnelle, issue du désir de connaître et d’être connu. Lorsque votre intention est de vous relier, entendre une réponse véridique est plus important pour vous que d’entendre oui. Le contrôle est à sens unique. Lorsque votre intention est de contrôler, votre énergie et votre attention sont concentrées sur le fait que les choses tournent comme vous le souhaitez ou comme vous le prevoyez.
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Demander ce que tu veux, aide à te soigner Dans ce chapitre, j’ai mentionné un certain nombre de façons dont cette phrase clé favorise la guérison émotionnelle: elle vous enseigne que demander est beaucoup plus important que d’obtenir tout ce que vous demandez - vous apprenant ainsi à vous concentrer sur ce que vous pouvez contrôler (demander) plutôt que sur quoi vous ne pouvez pas (si vous l’obtenez); elle vous invite à parler des désirs que vous ressentez réellement dans l’ici et maintenant, augmentant ainsi votre capacité de contact centré sur le présent; elle vous incite à être précis sur vos désirs, une autre façon de renforcer votre présence personnelle; et cela vous donne la permission de demander tout ce que vous désirez plutôt que de garder ou de protéger les autres de vos désirs. Cela vous aide à vous libérer de l’idée que les désirs doivent être raisonnables et que vous devez protéger les autres de vos désirs. Se permettre de vouloir ce que l’on veut vraiment est un excellent moyen d’affirmer à quel point l’état de vouloir est vraiment innocent et incontrôlable. Vouloir, c’est vous rendre vulnérable. Ce n’est pas un contrôle. Se permettre de vouloir ce que l’on veut vraiment est un excellent moyen d’affirmer à quel point l’innocence et la non-maîtrise de l’état de vouloir est vraiment.
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Chapitre 3: «J’ai des sentiments à clarifiér» Y a quelque chose que je me retiens de te dire. Il y a un peu de colère que j’ai besoin de clarifiér, pour qu’on soit de nouveau bien ensemble. Peut-on parler de quelque chose qui me tourmente? J’ai quelque chose à te dire qui pourrait être dur à entendre... S’il te plaît sache que mon intention n’est pas de te blesser mais d’amélliorer notre relation. Quoi qu’il en soit, le nettoyage de l’air doit se produire à intervalles réguliers dans toutes vos relations importantes et au quotidien si vous voulez être vraiment intime avec un partenaire. Nous avons tous vécu des situations où deux personnes s’entretiennent harmonieusement pendant un certain temps, mais progressivement, au fur et à mesure de plus en plus de conflits et de déceptions sont balayées sous le tapis, un mur commence à se développer entre vous. Savoir comment purifier l’air en utilisant cette phrase clé aide à briser tout mur qui peut se développer entre vous et votre partenaire, et vous permet de revenir dans le temps présent l’un avec l’autre.
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S’il est vrai que la condition préalable la plus importante pour une bonne communication dans une relation est la capacité d’être présent, alors il est important de réaliser que lorsque vous vous sentez incomplet à propos d’un incident récent ou même passé depuis longtemps, vous ne pouvez pas être pleinement présent. Vous n’êtes pas tout à fait là. Beaucoup de gens résistent à aborder de vieilles affaires par peur d’aggraver les choses ou de reprendre une discussion frustrante. Si vous avez de telles préoccupations, il n’est pas facile de prendre les mesures nécessaires pour les surmonter, car cela risquerait de créer un plus grand désordre. Pour surmonter le peur des conflits, vous devez prendre consciemment la pratique d’avoir des séances de compensation/ nettoyage d’air régulières - des séances où vous exprimez à tour de rôle des sentiments rétenus. En plus de vous aider à avoir des interactions plus vivantes et réelles, nettoyer régulièrement l’air vous apprendra à ne pas craindre les conflits, les désaccords ou les émotions fortes. Utiliser une pratique régulière de nettoyage d’air vous donnera l’assurance que de telles choses peuvent se faire face et être résolues.
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Gérer conscienment avec l’évitement de conflit Un must-do or shoul-do pour une relation réussisse, serait de s’engager dans une pratique régulière de nettoyage d’air. Mettre de côté quinze minutes chaque jour pour exprimer ses irritations retenues, déceptions et colère. Les deux partenaires prenent à tour de rôle cinq à huit minutes pour partager ce que l’autre avait fait ou dit, et ce qu’était leur sentiment, par exemple: «Quand tu m’as dit que j’avais l’air d’un clown, je me sentais blessé»; «Quand tu n’as pas appelé pour dire que tu allais être en retard, je me suis senti en colère.» Après chaque élément, l’auditeur répéte à l’orateur ce qu’eul venait de dire pour l’aider à se sentir entendu. Faire entendre votre colère vous aide à abandonner votre ressentiment, même si la situation ne change pas. Et la pratique consistant à répéter les carottes de quelqu’un à votre sujet vous aide à réaliser que le mécontentement de votre partenaire à votre égard ne vous tuera pas. (L’écoute Active) Finalement, vous deviendrez plus ouvert et présent à tout ce que votre partenaire ressent. Vous apprendrez à rester de votre côté et à ne pas accepter les sentiments de l’autre comme une mise en accusation contre vous.
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Parfois, lorsqu’on commence une séance de compensation, l’unx ou les deux n’arrivent pas à penser à quelque chose de nécessaire à dégager, mais si on creuse un peu plus profondément et on cherche vraiment, on peut généralement trouver quelque chose qu’on avait caché. En faisant cette pratique, on veille toujours à ce que les deux personnes aient à tour de rôle exprimé leur «refus». Après avoir exprimé chaque ressentiment, on vérifie nos sentiments pour voir si on se sent complet. Sinon, on essaye de répéter les ressentiment jusqu’à ce qu’on se sentent plus détendus et connectés. Le but de cet exercice est de nous remettre en harmonie en parlant de ce dont on a peur de parler. Souvent, tant d’énergie a été libérée pendant ces séances de nettoyage qu’on fini par y rire ensemble. Plus la compesation est pratiqué, plus on arrive à se sentir sécurité et à l’aise en présence de sentiments de colère. Ce qui nous aide à ressentir une intimité et une sécurité plus profonde dans sa relation. On a moins peur d’entendre, de ressentir et d’exprimer notre colère. On découvre que la colère n’est qu’un autre sentiment ârmis d’autres, et que si on peut assumer notre colère et l’exprimer de manière responsable, l’énergie autrefois contenue dans la colère se transforme en vivacité. Et ça nous apprends aussi à ne pas avoir peur de la colère de l’autre et à la recevoir, et peut-être de se sentir blessé ou effrayé par elle, sans fermer notre cœur.
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Utiliser un préambule pour créer la sécurité Si j’exprime ma colère à quelqu’un qui a l’habitude d’éviter les conflits, de réagir ou de prendre ma colère personnellement, je commence mon invitation à éclaircir les choses par un préambule qui le rassure sur le fait que ma colère n’est pas un état permanent. Je m’en remettrai si j’ai la possibilité de l’exprimer. Ainsi, même si nous faisons l’un des rituels de clarification mentionné ci-dessus, je commencerai par dire : «J’ai une certaine colère à dissiper avec toi, et je veux que tu saches que je m’en remettrai probablement une fois que j’en aurai parlé». Cette simple introduction peut faire une énorme différence dans la capacité de l’autre personne à recevoir la colère. Cette déclaration confirme également que la propre intention est d’exprimer la colère de manière consciente plutôt que punitive et de la laisser s’exprimer. Développer l’espace d’attention Ces rituels de nettoyage vous aident à vous débarrasser continuellement des vieilles affaires non terminées afin que vous puissiez être présent à ce qui se passe réellement ici et maintenant. Ils vous aident à développer une conscience plus spacieuse et moins réactive. Ce sont en fait des «pratiques de sensibilisation» ainsi que des outils pour maintenir votre relation à jour. Elles vous libèrent du besoin de contrôler la façon dont les autres vous perçoivent en vous aidant à ne plus vous sentir responsable de leurs sentiments. Elles vous apprennent que vous pouvez écouter des points de vue qui diffèrent des vôtres sans perdre le contact avec votre propre point de vue. 38
Une autre leçon importante qui découle de la pratique de ces rituels est le fait qu’une fois que vous exprimez un sentiment, celuici change, alors que lorsque vous n’exprimez pas de sentiments, ils restent dans votre subconscient et s’amplifient. Il est important d’apprendre que les sentiments vont et viennent et n’ont pas besoin d’être si effrayants ou significatifs. En même temps, ils méritent d’être ressentis, exprimés et effacés. Ces rituels de nettoyage vous aident à vous débarrasser continuellement des vieilles affaires inachevées afin que vous puissiez être présent à ce qui est réellement en cours. Vous développez donc une conscience plus spacieuse et moins réactive. Tous ces rituels de nettoyage sont conçus pour être courts et doux. Vous dites simplement ce que vous avez vécu (ce que vous avez vu ou entendu et ce vous avez ressenti ou pensé), en étant très précis. Le principal avantage de toutes ces pratiques de compensation est qu’elles vous permettent de garder l’esprit libre pour vous concentrer sur ce qui se passe ici et maintenant entre vous et une autre personne. Lorsque vous êtes présent à ce moment, vous êtes plus créatif, plus ingénieux et plus réaliste. Vous voyez plus clairement ce qui se passe réellement au lieu de laisser vos croyances et vos craintes d’enfance (sous la forme de bavardages) diriger le spectacle.
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Rituels de Nettoyage de l’Air
Prevoir un moment de nettoyage
Prévoir un moment de nettoyage de l’air car la plupart des gens sont trop occupés pour ressentir et exprimer pleinement les sentiments difficiles au moment où ils se produisent. Nos vies sont souvent si remplies de tâches et de projets qu’il ne nous vient pas à l’esprit de faire une pause pour parler de sentiments bouleversés ou de communications insatisfaisantes. Cela étant, tant dans les relations amoureuses que professionnelles, les partenaires doivent s’engager à clarifier l’air à un intervalle régulier, mutuellement convenu. Fonctionement Une fois que vous avez convenu que c’est le bon moment pour faire votre rituel de compensation (plus option bougie, sauge et encens, si convenu) commencez par une déclaration comme: «J’ai quelque chose à clarifier.... » « Je me retiens de te dire quelque chose.... » « Y a-t-il quelque chose que j’ai fait récemment qui a créé de la distance ou du ressentiment? » À tour de rôle exprimez vos sentiments sauvegardés. Après chaque déclaration faites une pause pour que vous puissiez répéter ce que vous avez entendu. Ce processus de répétition de ce que vous avez entendu s’appelle l’écoute active. Quand eul se sent satisfait.e que vous «avez compris», alors c’est à votre tour d’exprimer vos sentiments soutenus.
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Si vous laissez les ressentiments s’accumuler, de plus en plus de sujets deviennent tabous, des sentiments non exprimés créent un ressentiment inconscient et la vie sort de votre relation. Il existe un certain nombre de structures pour purifier l’air. Il y a le processus de rétroaction, le processus de ressentiments et d’appréciations, et le processus de retenue. Dans tous ces rituels, les deux personnes doivent se mettre d’accord sur la fréquence et la durée des séances. En plus de votre horaire régulier, ces pratiques peuvent également être effectuées spontanément chaque fois que vous en avez besoin. Ne pensez pas que juste parce que vous avez un temps réservé pour partager vos commentaires dans deux jours, vous devez attendre jusque-là. Désignez un espace sûr pour le rituel en choisissant un endroit quelque part où vous ne serez pas interrompu et où vous pourrez vous asseoir face à face. Il est utile de faire le rituel au même endroit chaque fois que vous le faites. De cette façon, lorsque vous allez dans cette zone, vous avez le sentiment que vous entrez dans un état d’esprit différent - un état d’esprit dans lequel vous évitez tout besoin de prouver votre point ou de renforcer votre position. Votre objectif est la transparence: connaître et être connu. Nous pouvons craindre que nos ressentiments semblent égoïstes, mesquins ou peu éclairés, il peut donc sembler risqué de les révéler. N’oubliez pas que révéler des ressentiments ou des réticences est un acte de vulnerabilité.
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Rituel de Rétro-action Le rituel de rétroaction consiste à compléter à tour de rôle la phrase «Quand je t’ai entendu dire… j’ai ressenti…. « Quand je t’ai vu faire… , j’ai ressenti…. C’est très similaire à «En t’écoutant dire ça, …», mais dans ce cas, vous décrivez ce que l’autre a fait ou dit spécifiquement, en faisant attention de parler de ce qui s’est réellement passé et non de vos inférences ou interprétations sur les motivations ou l’intention de l’autre. Si les partenaires nettoient régulièrement l’air, ils ne sont pas aussi susceptibles d’être aveuglés par une liste de choses qu’ols ont mal faites au cours de toute l’histoire de la relation. Si vous avez déjà été la cible d’une telle accumulation de déni et de non-dit passés, vous savez que cela érode la confiance et peut être très blessant.
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Recevoir un Feedback/Commentaire Lorsque vous recevez des commentaires, faites une pause et prenez-en connaissance. Remarquez les sensations et les sentiments que vous ressentez dans votre corps. Vous sentez-vous détendu ou contracté, ouvert ou défendu ? Notez vos pensées : Êtes-vous d’accord ou non avec les commentaires ? Ressentez-vous une pression interne pour changer de comportement ou de vous-même ? N’oubliez pas : c’est à vous de choisir ce que vous voulez faire en ce qui concerne le retour d’information. Vous n’êtes pas obligé de changer n’importe quoi. Écoutez votre discours. Votre critique intérieure s’est-elle déclenchée ? Avez-vous automatiquement ignoré ce qui a été dit ? Êtes-vous défensif et avez-vous commencé à expliquer ? En répondant aux commentaires, restez simple. Après avoir pris le temps de bien comprendre ce que l’autre vous a dit, remerciez-lae pour ce qu’eul vous a dit. Si le retour d’information est surprenant ou troublant, reconnaissezle sans être en accord ou en désaccord avec le contenu - du moins à ce stade. Il est également conseillé de pratiquer l’écoute active si l’information est difficile à entendre. Répéter ce que vous venez d’entendre vous permet de rester centré, ce qui vous évite de réagir de manière excessive. Cela vous donne le temps d’assimiler les réactions avant de répondre.
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Si le retour d’information est vague ou général, ou si vous ne savez pas ce que l’autre personne veut dire, demandez-leurs d’être plus précise. C’est important. Demander des précisions est différent d’être sur la défensive. Si vous voulez apprendre quelque chose, et si l’autre personne veut clarifier les choses. Pour réussir, vous devez tous deux savoir ce que vous avez fait et ce qu’elle a ressenti. En recevant un retour d’information, voyez si vous pouvez adopter une attitude d’ouverture à l’apprentissage. Évitez de vous excuser ou de rendre quelqu’unx coulpable. La personne qui reçoit un retour d’information peut se retrouver incapable de gérer les sentiments qui en découlent et se met immédiatement sur la défensive ou adopté un mode de contrôle agressif. (Flight or Fight mode) Il est recommandé, lorsque vous utilisez pour la première fois le rituel du feedback, de le recevoir sans trop de réponse verbale, en respirant lentement et profondément. Cela vous permet d’apprendre à vivre pleinement les mots de l’autre et vos sentiments. Le fait d’être calme et de remarquer votre respiration est particulièrement important si vous avez tendance à vous déclencher facilement. Parfois, un retour rapide permet d’éviter de ressentir l’inconfort de votre véritable sentiments. Si vous êtes mal à l’aise, il est bon d’en être conscient. Acceptez votre malaise consciemment.
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Lorsque les gens vous considèrent comme capable de recevoir un retour d’information et d’être avec vos sentiments au lieu de contrôler la situation pour éviter un malaise, euls se sentent bien accueillis et ont tendance à vous faire davantage confiance. Ils se sentent plus en sécurité lorsqu’ils disent ce qui est réel et partagent des choses qu’ils pourrait sinon refuser. Et ils se remettent de ce qui les dérangeait. Si vous choisissez de répondre tout de suite verbalement au commentaire, commencez par partager votre expérience au fur et à mesure que vous entendez les commentaires : Quelles sont les sensations dont vous êtes conscient dans votre corps ? Quelles sont les émotions que vous ressentez ? Quelles sont les pensées, les jugements et le discours sur soi-même qui vous viennent à l’esprit ? C’est ce que vous devez partager. «En t’entendant dire cela de moi, je me sens soulagé. J’avais peur que tu dises que c’est fini entre nous». Ou encore : «En t’entendant dire cela, je me sens un peu sur la défensive. Mon discours sur moi-même est : «Dois-je m’expliquer ou juste comprendre ce que tu dis ?» Être ouvert aux commentaires ne signifie pas que vous acceptez automatiquement les impressions de l’autre sur vous comme étant la vérité. Cela signifie qu’il faut lae laisser et laisser le commentaire avoir un impact sur vous. Écouter un retour d’information est différent que d’être d’accord avec lui ou de le prendre comme votre responsabilité de faire quelque chose. C’est vous qui décidez de faire ou non des changements en fonction de ce que vous avez entendu.
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Le rituel des ressentiments et des appréciations Dans ce rituel, chaque personne complète à tour de rôle la phrase «Je t’en veux d’avoir dit/fait...» (quelque chose de spécifique que l’autre a fait, a dit, ou n’a pas fait). Une fois que vous avez tous deux partagé vos ressentiments, racontez-vous à tour de rôle des choses spécifiques que vous appréciez, en utilisant le formulaire «Je vous remercie pour...» (quelque chose de spécifique). Soyez généreux dans vos appréciations. Plus vous commencerez à apprécier, plus vous renforcer votre capacité à apprécier, et vous vous trouverez à découvrir de plus en plus de choses à apprécier. Vous deviendrez plus sensible aux sentiments d’appréciation. Avant la fin du rituel, partagez quelque chose que vous appréciez chez vous. Terminez-le en vous appréciant mutuellement pour vous être engagés dans la pratique. Recevoir des ressentiments Lorsque vous recevez des ressentiments, voyez si vous pouvez être assez ouvert.e.x pour permettre à l’autre d’avoir des sentiments, même si les entendre vous cause de la douleur ou la contrariété. Il suffit de remarquer votre bouleversement et les pensées et sentiments qui y sont associés. Si vous ressentez du ressentiment et que votre partenaire fait une déduction ou une interprétation sans vous dire le comportement ou les données sur qui eul base sont ressentiment, demandez une présision. C’est un signal pour le partenaire de reconnaître qu’il ou elle fait une supposition ou une l’interprétation. Cela vous donne également le temps de vous centrer pour être moins susceptible de réagir de manière excessive.
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N’attendez pas de votre partenaire qu’il vous donne des détails précis sur tout ce que vous avez pu faire ou dire pour déclencher le ressentiment. Si votre partenaire ne peut se souvenir que d’une partie de ce que vous avez dit ou fait, essayez de ne pas laisser votre bouton «je suis incompris» s’enfoncer. Même s’il ne peut rappelez-vous un fragment de ce que vous avez dit, cela peut encore l’aider à clarifier les choses. Le ressentiment n’équivaut pas la culpabilité Exprimer votre ressentiment n’implique pas que l’autre ait fait quelque chose de mal ou qu’elle ait provoqué votre réaction. De même, vous pouvez ressentir du ressentiment sans penser que vous avez raison. Les sentiments ne sont ni bons ni mauvais. Ils n’ont pas besoin d’apparaître raisonnables ou justifiables. Certaines personnes pensent que partager des ressentiments en utilisant les mots «Je t’en veux pour...» implique que vous blâmez l’autre. Ce n’est pas l’affaire. La structure de la phrase «Je vous en veux pour...» n’implique pas que l’autre soit responsable de vos sentiments. J’utilise cette structure de partage des sentiments pour aider les gens à faire l’expérience de s’exprimer fortement et à découvrir à quel point cela vous travail pour assainir l’air. Ce rituel est particulièrement recommandé pour les personnes qui évitent les contacts forts. La leçon dont ces personnes ont besoin, c’est que quelqu’un peut ressentir de la colère envers vous et vous aimer en même temps. Une fois la colère dissipée, il est plus facile de sentir l’amour.
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Le rituel des retenues Le partage des retenues est une autre pratique utile pour clarifier les choses et surmonter vos craintes face aux conflits. C’est un peu plus contrôlé, donc pour la plupart des gens, c’est moins effrayant que de partager des ressentiments. Le partenaire A commence : « il y a quelque chose que je t’ai caché.» Le partenaire B dit : «Ok, tu veux me le dire ?» Ensuite, le partenaire A raconte quelque chose qu’elle a ressenti ou pensé, comme par exemple : «J’ai été déçue que tu ne m’aies pas offert de cadeau d’anniversaire». Le partenaire B dit : «Merci». Le «merci» signale la fin de ce tour. Si le partenaire B ressent le besoin de soulever à nouveau la question, il peut le faire pendant son tour, car dans, « il y a quelque chose que je t’ai caché.» Le partenaire A dit «Ok, tu veux me le dire ?» et le partenaire B pourrait dire «Je suis désolé de ne pas avoir au moins fait une carte. Si je pouvais le refaire, je planifierais à l’avance et je t’offrirais quelque chose de vraiment spécial». Ensuite, le partenaire A dit : «Merci».
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Dire «merci» est une partie importante de la pratique, car cela permet de reconnaître la franchise de l’autre personne. Il ne signifie pas nécessairement que l’orateur est satisfait. Cela empêche les partenaires de se lancer dans une discussion, puisque le but du partage des retenues est simplement de partager des informations sur votre réalité actuelle. Souvent, il suffit de le faire pour résoudre le problème. Des ressentiments ou des appréciations peuvent également être exprimés dans le cadre de la structure de partage des retenues. Ainsi, un retour d’information sous forme de «Quand je t’ai entendu dire/quand tu l’as fait..., je me suis senti...» (comme décrit ci-dessus). Si vous remarquez que votre partenaire se met sur la défensive pendant que vous écoutez ses commentaires, c’est le moment idéal pour employer l’écoute Active. Après avoir entendu ses commentaires, répétez-lui ce que vous avez entendu (à la fois le contenu et les sentiments). Cela vous permettra de rester centré et de ne pas réagir, de sorte que vous n’ayez pas à faire face à son attitude défensive avec plus de défensivité.
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Chapitre 4: «Je suis en train de get triggered» Ce que tu viens de dire à déclenche une réaction. Je remarque que j’ai une réaction. Je commence à être sur la défensive. Je pense que je suis en train de trigger J’appuie sur le trigger «pas assez bien». Je suis triggered. Souvent, si les circonstances actuelles d’une personne lui rappellent une situation effrayante ou douloureuse de son passé, cela provoquera une réaction négative instinctive. Lorsque vous réagissez de manière excessive, cela signifie que l’une de vos anciennes peurs a été déclenchée, comme la peur de ne pas être aimable ou la peur d’être contrôlé. Lorsque cela se produit, je recommande d’utiliser la phrase clé «Je suis en train d’être triggered». Cela amène une plus grande sensibilisation à l’interaction. Elle vous aide à prendre du recul et à vous rendre compte que vous vous comportez de manière automatique. Le fait de remarquer et de révéler votre réaction peut également favoriser l’acceptation de soi. C’est comme si vous vous disiez : «C’est normal que j’aie été déclenché. Cela fait partie du fait d’être un être humain avec des émotions humaines. Maintenant, revenons à l’ici et maintenant».
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Quand vous utilisez cette phrase clé, vous vous rendez présent au lieu de rester bloqué dans une réaction inconsciente. Une fois que vous avez appris à accepter que parfois vous êtes sur la défensive ou réactif, votre tendance à réagir de manière excessive diminuera probablement simplement en raison cette prise de conscience. Lorsque vous êtes présent à vous-même, vous vous sentez naturellement plus fort - parce que vous vous donnez la permission d’être comme vous êtes, plutôt que de nier ou de masquer vos véritables sentiments. En vous exprimant de manière responsable et authentique, vous créez une puissante affirmation de soi. Éviter et se cacher de ses sentiments douloureux affaiblit le lien qui vous unit à vous-même. Reconnaître ce que vous ressentez renforce la confiance en soi, qui vous permettra de faire face plus facilement à des situations difficiles à l’avenir.
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Au milieu d’une dispute Si deux personnes sont coincées dans une dispute, il est probable que les deux personnes soient poussées à bout en même temps. Lorsque cela se produit, comment les partenaires peuvent-ils s’en sortir ? Le secret est le suivant : si l’un des deux admettait : «Je suis déclenchée ici. Je réagis. Je suis en mode automatique», ce qui amène toute la conversation à un niveau supérieur de vérité et de transparence. Lorsque une personne devient suffisamment humble et consciente pour faire cette déclaration clé, c’est comme un réveil, invitant les deux personnes à moment présent. Nous reconnaissons à quel point nous sommes peu présents et, paradoxalement, cela nous rend présents. Quand on ne peut écouter un non comme réponse Une chose qui pousse la plupart des gens à bout est le refus lorsqu’ils demandent ce qu’ils veulent. La déception est un véritable casse-tête. Si vous êtes quelqu’un qui a particulièrement du mal à entendre non, il est bon d’en être conscient. Cela vous aidera à être plus prêt de constater votre réaction lorsque quelqu’un refuse votre demande. Quand on est interrompu au mileu d’une phrase Tout le monde a fait l’expérience d’être interrompu. Si c’est un domaine sensible pour vous, et que vous en êtes conscient, vous serez mieux prêt à rester présent lorsque des interruptions vous arrivent. De quoi s’agit-il ? Avez-vous peur de ne pas être intéressant pour les autres ? Pas significative ? Sans valeur ou sans intérêt ?
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Mieux vous nommerez la peur associée au trigger, plus il sera facile pour l’autre personne pour vous entendre et éprouver de la compassion pour vous - et plus vous éprouverez de compassion pour vous-même. Connaitre ses triggers Si vous pouvez nommer vos triggers, ils ont moins de chances d’avoir du pouvoir sur vous. La meilleure assurance contre le contrôle de vos peurs, c’est de savoir ce qu’ils sont. Pour vous aider à identifier vos trigger, voici une activité papier-crayon que vous pouvez faire pour évaluer vos craintes: Faites une copie du questionnaire suivant pour votre partenaire. Chacun de vous doit écrire ses réponses en privé et en discuter ensuite. 1. Pensez à des cas où, dans vos relations passées, vous avez été triggerred et vous avez été réactif ou défensif dans la réponse. Sur une feuille de papier, énumérez plusieurs exemples spécifiques en suivant le format ci-dessous : Button-pushing event: La peur qui a été déclenchée: Exemple: Event: XXX passe 2 semaines sans me contacter Peur: je ne fait plus partie de sa vie
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2.Ensuite, écrivez quel(s) événement(s) blessant(s), effrayant(s) ou décevant(s) de votre enfance a (ont) pu vous inspirer la peur ou la croyance que vous avez mentionnée dans chaque scénario cidessus. 3. Comment avez-vous réagi à chacun des événements éclencheurs que vous avez énumérés ci-dessus ? 4. Ensuite, complétez la phrase suivante pour chacun des cas que vous avez énumérés : Si, à l’époque, je m’étais sentie suffisamment en sécurité ou suffisamment consciente pour exprimer mes véritables sentiments, voici ce que j’aurais dit: 5. De quelle manière avez-vous fait quelque chose pour contrarier une autre personne ou vous venger d’elle pour avoir poussé un de vos triggers ? Énumérez-en trois exemples. Le partenaire idéal n’est pas quelqu’un qui n’a jamais de réactions inconscientes. C’est quelqu’un qui peut prendre la responsabilité de ses propres des réactions sans vous culpabiliser.
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Chapitre 5: «Je t’apprecie pour...» J’apprécie que tu me dises ce que tu veux. J’apprécie que t’ai fait la vaisselle hier soir. J’apprécie la façon dont tu me regardes en ce moment. J’apprécie que tu aies obtenu ton projet de fin d’études fait en une semaine avant la date limite. Je te remercie de m’avoir dit que tu te feras soigner pour ton alcoolisme Comme nous l’avons vu à plusieurs reprises, tout ce qui vous rapproche de l’autre dans le moment présent accroît votre capacité d’intimité et confiance. Être présent à vos sentiments tout en étant consciemment conscient de votre lien avec les autres ne fait pas qu’améliorer votre relations les plus intimes. Elle approfondit également votre capacité de connexion avec les autres dans votre vie. Dire à quelqu’un que ce qu’il a fait et que vous appréciez, c’est donner plus de présence à l’interaction, et ce de deux façons : (1) vous partagez un sentiment d’actualité ; et (2) vous décrivez ce qui a été spécifiquement fait ou dit de manière à faire revivre le souvenir, et donc dans le temps présent. Cette phrase clé ramener au cœur et au corps à chaque fois qu’on se retrouve à s’adonner à des inquiétudes et des craintes concernant l’avenir d’une relation. Lorsque je me sens en insécurité ou incertaine, j’ai tendance à me concentrer sur mes craintes, à prêter attention à quelque chose qui n’arrivera probablement jamais au lieu de rester avec ce qui se passe réellement maintenant.
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Exprimer des appréciations interrompt ce bavardage mental, me ramenant à quelque chose de plus réel et de plus présent. La chose la plus importante quand on est dans le temps présent est la suivante : quand on est présent, la peur est absente. Je pense que c’est parce que la plupart des peurs sont des fantasmes sur quelque chose qui pourrait arriver dans le futur. Être présent est intrinsèquement responsabilisant. Votre attention est concentrée là où elle devrait l’être, sur les choses que vous pouvez affecter. Le fait de se lancer dans un voyage de réflexion sur des choses qui pourraient ou non se produire est déresponsabilisant ; votre attention se porte sur des choses que vous ne pouvez pas affecter. L’appréciation guériseuse La plupart des enfants reçoivent plus de critiques et de contrôle que d’appréciation. Par conséquent, la plupart des adultes ont un critique intérieur assez sévère, à moins qu’ils n’aient suivi beaucoup de psychothérapie et aient appris à se «re-parenter». Lorsque vous exprimez votre appréciation sincère à une personne sur un acte ou un propos qu’elle a commis ou sur une de ses qualités personnelles, vous fournisez un antidote à tout «poison» dont elle aurait pu être nourrie lorsqu’elle était enfant.
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L’appréciation accroît notre capacité de plaisir Le trait de personnalité le plus commun est peut-être la limite arbitraire que les gens imposent à la quantité de bonté ou le plaisir qu’ils laisseront entrer dans leur vie. Notre conditionnement culturel nous a appris que nous devons travailler dur pour gagner de l’argent ou obtenir des notes, et puis, lorsque tout notre travail est terminé, nous pouvons nous accorder une période de repos, de plaisir ou de complaisance - si jamais nous en avons le temps. Ce conditionnement culturel est soutenu par la critique intérieure, qui a plusieurs façons de faire passer le message que «vous n’êtes pas assez.» En intériorisant le message «pas assez», nous nous rendons vulnérables à la manipulation des médias, à la propagande, et la publicité, ainsi que par une éthique de travail extrêmement exigeante. Il en résulte que nous avons peu de temps et d’appétit pour le plaisir. Il existe un plafond invisible à la capacité de la plupart des gens à se sentir bien. L’anxiété et la dépression sont les maladies mentales de notre époque. Et si nous n’en souffrons pas, c’est souvent parce que nous avons trouvé une substance addictive ou un comportement compulsif pour nous aider faire face à notre douleur refoulée d’être emprisonné dans un corps engourdi ou tendu. Pourtant, notre potenteul est bien plus que cela. Apprécier les autres vous donne l’habitude de remarquer de plus en plus de choses à apprécier, ce qui conduit à une attitude de gratitude à la vie.
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L’appréciation renforce L’appréciation est un outil puissant pour créer ce que vous voulez. Selon l’ancienne sagesse métaphysique (ainsi que l’apprentissage moderne), tout ce que vous appréciez ou auquel vous accordez une attention positive augmentera, perdurera ou verra le jour. Pour cette raison, il est merveilleux de combiner cette phrase clé avec la phrase clé «Je veux....». Votre message commence par l’appréciation de ce que fait la personne déjà avant de demander quelque chose de plus. Voici à quoi cela ressemblerait : «Chérie, j’adore que tu me chuchottes des trucs à l’oreille. Je veux maintenant que tu m’embrasse». L’appréciation en tant que style de vie Si vous intégrez la phrase «Je vous apprécie pour...» dans votre mode de vie - en la faisant figurer dans vos communications quotidiennes - elle va changer votre façon de vivre. Si nous, les humains, sommes ici sur Terre pour nous aider les uns les autres à apprendre, à grandir et à guérir, comme je crois que nous le faisons, alors les appréciations quotidiennes sont une aide puissante dans ce processus. Si nous pouvons nous aider nous-mêmes et aider les autres à élever la barre de la bonté nous pouvons tous faire l’expérience, le monde ne peut que devenir un endroit meilleur.
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Chapitre 6: «Je t’entend, et j’ai une vision differente...» J’ai entendu dire que tu voulais passer le week-end ailleurs, et je préférerais que nous passions un week-end romantique ensemble. J’ai entendu dire que tu voulais acheter un nouveau camion, et j’ai peur que nous ne puissions pas effectuer les paiements. J’entends que tu veux commencer à être sexuellement ouvert à d’autres amoureux, et je veux toujours être monogame. Il peut être effrayant que quelqu’un qui vous est cher ne soit pas d’accord avec vous. La plupart d’entre nous préfèrent l’harmonie au conflit. Mais si vous avez déjà été dans une une relation émotionnellement engageante, vous réalisez probablement que la vie sans conflit est un rêve impossible. Deux personnes ne voudront pas exactement la même chose au même moment. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’embrasser vos différences sans que cela ne menace votre connexion et, en fait, l’approfondisse. L’utilisation de la phrase clé «Je t’entends et j’ai une perspective différente» vous aidera à apprendre à honorer les valeurs, les besoins ou positions simultanément. Nous partons généralement du principe que dans une situation de conflit, nous avons essenteullement deux choix : soit vous obtenez l’accord des autres, soit vous cédez. Il ne nous est jamais venu à l’esprit que nous pourrions garder à l’esprit deux choix apparemment opposés -que nous puissions écouter ouvertement quelqu’un qui n’est pas d’accord avec nous sans que cela ne menace notre propre point de vue.
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Si vous ne parvenez pas à prononcer sincèrement les mots «Je vous entends, et...», vous ne serez jamais un très bon négociateur. Toutes les relations nécessitent de fréquentes négociations d’un type ou d’un autre. Les gens voient les choses différemment et veulent des choses différentes. C’est un fait. Et si vous voulez que vos relations fonctionnent, les gens ont besoin de sentir que vous ne vous occupez pas que de vous, mais que vous vous souciez de leurs besoins et de leurs opinions. Le secret pour rester dans l’impasse est d’utiliser cette phrase clé comme une sorte de mantra pour vous aider à tenir vos différences et à «tenir» ou contenir la douleur d’être frustré. Il est si facile de blâmer, de céder ou de fuir. Mais aucune de ces options n’est vraiment respectueuse de soi. La façon la plus respectueuse d’être avec des différences avec un être cher est de respecter et d’honorer votre propre position tout en respectant le droit de votre partenaire à vouloir quelque chose de différent.
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La capacité de voir un plus grand paysage de la situation est une compétence relationnelle très avancée. Vous n’abandonnez en aucune façon vos propres besoins. Ce que vous faites, c’est inclure davantage dans votre point de vue celui de l’autre. Le fait d’avoir un point de vue plus étendu favorise un sentiment plus profond de la connexion avec les autres. Elle favorise également un niveau plus élevé de résolution créative des problèmes, car elle encourage la coopération au lieu de la compétitivité. Lorsque deux personnes ont un problème, la meilleure solution, la plus durable et la plus viable, est celle qui découle de la participation. L’utilisation de la phrase «Je vous entends et...» affirme la réalité et la validité des deux points de vue, tout en donnant aux partenaires une structure pour contenir la douleur que la différence provoque. Lorsque vous utilisez cette déclaration, elle montre à votre partenaire que vous ressentez la douleur de l’écart entre ses désirs et les vôtres. Vous vous reliez à sa douleur à propos de cette même divergence. Ainsi, c’est une expérience partagée de la douleur. Une douleur partagée sur un sujet important peut rapprocher les partenaires, même s’ils pleurent le fait de leurs différences. Cette déclaration aide également les partenaires à se sentir vus et entendus. Lorsque les partenaires se sentent vus, entendus et émus par l’autre, une nouvelle énergie créative est libéré qui avait été lié au conflit. L’utilisation de cette déclaration clé affirme qu’il y la place pour deux points de vue, et pas seulement un, dans cette relation.
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Chapitre 7: «Est ce que on peut parler de comment on se sent..» Comment tu te sens par rapport à cette relation ? Elle répond à tes besoins ? Pouvons-nous parler de nos sentiments par rapport à ce qui se passe ? J’aimerais parler de ce qui vient de se passer. Je pense que nous sommes peut-être coincés dans un schéma. Pouvons-nous parler de ce qui se passe ? Avant de nous lancer dans le sexe ce soir, je veux vérifier avec toi comment nous nous sentons tous les deux. Si votre partenaire n’est pas satisfait de votre situation actuelle et qu’eul souhaite que cela change, vous devez l’entendre pour que vous puissiez tous deux continuer à grandir et à développer votre relation. C’est là qu’intervient la question «Peut-on parler... ? C’est un moyen pour les partenaires de se donner constamment un feedback l’un à l’autre, de sorte que le cours de la relation puisse être corrigé si nécessaire. En vous consultant les uns les autres, vous pourrez mieux contrôler vos actions en accord avec vos sentiments et vos besoins en constante évolution. Cela empêchera votre relation de stagner. Lorsque je parle d’apprentissage et de changement dans une relation, je me réfère principalement aux adaptations mineures de moment en moment que nous devons tous faire tout le temps de la danse des relations. Les besoins des gens en matière de proximité et de distance changent non seulement de jour en jour, mais aussi de nuit. jour, mais d’instant en instant.
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Chaque interaction que vous avez avec un partenaire est comme une danse dans laquelle une personne fait un pas et ensuite l’autre suit cette piste, mène la danse dans une autre direction ou résiste. «Peut-on parler... ?» vous aide à vous arrêter et à vous mettre au diapason des mouvements plus subtils de la danse entre deux personnes. C’est comme prendre un temps d’arrêt pour sentir et ressentir davantage ce qui est en vous et entre vous. Dans les relations comme dans la vie, le changement est la seule constante. Alors pourquoi avons-nous tant de difficultés à accepter la nécessité du moment-to-moment correction de trajectoire dans les relations avec les autres ? Pendant/avant le sex La plupart d’entre nous considèrent toujours la stabilité comme la norme et le changement comme un problème. Nous aimons que les choses soient prévisibles - «sans surprises». En réalité, les gens, les sentiments et les désirs changent constamment. Tant que nous résisterons à ce fait, nous ne tirerons pas la leçon très importante de la manière de permettre le changement constant dans le cadre d’une relation continue. La capacité à accepter le changement dans un contexte de stabilité à long terme est l’une des plus grandes les défis relationnels de notre époque. «Pouvons-nous parler... ?» vous aidera à développer cette importante compétence.
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De nombreuses personnes ont un la conviction que vous ne devriez pas essayer de parler de ces choses en faisant l’amour - que seuls les confidences ou les mots bleus sont acceptables. Mais la réalité est que les gens ont souvent d’autres choses en tête pendant les ébats amoureux, et il est inutile de prétendre le contraire. Si quelque chose est dans votre esprit, et vous vous abstenez d’en parler, vous ne serez pas très présent à votre amant.e. La meilleure chose (et la chose la plus sexy que vous puissiez faire) est d’être là où vous êtes et de laisser votre partenaire vous dire où vous êtes. Souvent, après que les partenaires se soient reconnectés ainsi, ils sont plus à même de ressentir et d’exprimer leur passion. Pendant un argument et se reconnecter En arrêtant l’action pour se reconnecter, on revient à la présence. En continuant à partager avec l’autre phrase clé, «J’ai des sentiment.... à clarifier avec vous.» On révéle et évacue pour mieux s’entendre et trouver des solutions. Se reconnecter permet au couple de prendre suffisamment conscience de l’interaction pour voir qu’ols avaient vraiment besoin de dissiper quelque chose avant d’essayer de résoudre un problème ensemble. Se reconnecter vous permet d’entrer dans vos sentiments et de sortir de vos positions.
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Car besoin de se reconnecter Lorsque deux personnes prennent du recul et examinent ensemble leur situation, l’énergie passe de l’opposition à la coopération. Les conflits enfouis conduisent à un «acting out» inconscient. La résolution de ces tensions ramène l’ensemble du système dans l’harmonie. Partager vos frustrations à propos de vos différences peut être une sorte d’expérience qui crée des liens. Vous ressentez tous les deux quelque chose de similaire car vous souhaitez tous deux plus d’harmonie. «Regardons ce qu’on fait» aide deux personnes à prendre contact avec leurs désirs. Chaque fois que vous utilisez cette phrase clé pour vous aider à prendre du recul par rapport à ce qui se passe, vous finirez probablement par vous sentir plus connecté - parce que vous regardez ensemble ce qui se passe. C’est déjà un grand changement dans «qu’est ce que tu fais». Ce que vous faisiez, la dispute en cours, a changé. Maintenant, ce que vous faites est quelque chose de beaucoup plus amical.
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Résumé: Key #1: Quand je t’écoute dire ça, je me sens..... -Déclarer ces sentiments, les enoncer. -Accepter ce qui aviendra, car vous y survivrez. -Être ouvert.e à écouter et s’exprimer -Jugement, interpretation, peur sont des mechanismes de autodéfense. -Communication basé dans notre present personnel de l’experience, nous maintient les pieds sur terre. -Paenser avec le coeur Key #2: Je veux..... -Assumer que l’autre sait ce qu’on veut est un mechanisme de autodefense, nous empêche d’être dans la vulnerabilité de demander -Vous révélez un besoin, vous n’exigez pas que vous l’obteniez. -La satisfaction de savoir que vous vous êtes manifesté en demandant. Key #3: J’ai des sentiments à clarifiér -Résoudre des sentiments inconfortables ou des affaires non résolues avec quelqu’unx -Preparer un temps pour nettoyer l’air -Mentionner que votre intention est de mettre les choses au clair pour que vous puissiez tous les deux revenir en harmonie les uns avec les autres
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Key #4: Je suis en train de get trigger -Phrase d’urgence pour l’agressivité et la defensivité -Entraînez-vous à l’utiliser quand vous réagissez de façon excessive, vous avez un moyen de gagner du temps pour vous reconnecter, -Reprendre contact avec vous-même, et peut-être de réviser votre réponse antérieure. Key #5: Je t’apprecie pour -Permet de savoir comment un comportement vous a impact -Célébrer les choses dont vous êtes reconnaissant.e.s -Lorsque nous nous apprécions à l’âge adulte, nous nous aidons mutuellement à guérir des blessures des négligence d’enfance. Key #6: Je t’entends, et j’ai une vision differente -Les différences peuvent aider la relation à se développer en tant que conteneur pour rencontrer les besoins individuels. -Il aide les partenaires à apprendre à s’accrocher pendant la une période d’ambiguïté inconfortable qui se produit lorsque les partenaires s’efforcent de régler leurs différends. Win/Win -Le fait de dire ce-que-vous-voulez en même temps que ce-que-vouspensez-que-l’autre-veut crée un état d’esprit coopératif parce que vous commencez par reconnaître l’autre.
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Key #7: On peut parler de comment on se sent.... -«Examinons ce que nous faisons pour voir si c’est ce que que nous voulons vraiment faire». À chaque instant Lorsque les gens apprennent à converser de cette façon, cela affecte la qualité de leur conscience. D’une manière très profonde et subtile, elle leur apprend à dire oui à chaque instant tel qu’il est. La plupart d’entre nous ont été conditionnés à éviter le moment présent. D’une certaine manière, nous semblons plus à l’aise pour concentrer notre attention sur des «histoires» sur des choses qui se sont déjà produites ou qui pourraient se produire. Les «choses qui se sont déjà produites» et les «choses qui pourraient se produire» de la vie sont dans la tête. Ils ne le sont plus maintenant. Donc, dans un sens très réel, ils ne sont pas réels. Lorsque nous permettons à notre vie d’être contrôlée par le besoin de la raison de rester dans une certaine zone de confort, nous passons à côté de la plupart des choses de la vie réelle. Nous manquons le «maintenant» qui change constamment, instant par instant. Ces phrases vous aident à définir votre réalité en termes de temps présent, puisque c’est dans le temps présent que vous avez réellement des sensations (comme le plaisir ou la douleur), ressentez des sentiments (comme l’amour ou la colère) et agissez (comme le mouvement vers ou à l’écart).
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Ne soyez pas trop inhibé par vos craintes concernant la réaction de l’autre. Vous pouvez vous préoccuper de la réaction de l’autre, mais c’est différent. Si votre relation est importante, c’est votre responsabilité de vous clarifier des ressentiments non exprimés, même si votre partenaire ne fait pas le travail. Tout ce que vous pouvez faire, c’est exprimer vos désirs, et même si vous êtes constamment frustrés, exprimez votre frustration. Et n’oubliez pas de restez de votre côté de l’experience. L’objectif n’est pas de garder votre partenaire confortable. L’objectif est la vivacité, la spontanéité, la présence et l’honnêteté. Ce sont les éléments qui rendent une relation satisfaisante et forte.
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