La Fleur de Mai

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Ça c’est présenté à moi telle expérience inopiné. Je n’aurais cru me croiser de telle plaisir, si de mes yeux j’aurais dû me fié juste. Qui aurait dit qu’on pouvait de telle source exercer de technique ? Qu’on pouvait lui crée une expérience autre que celle de sa beauté ? On lui as inventé une fonction et un procédé de consommation qui m’ont rappelé à d’autres corps qu’une fois m’avaient aussi assouvi. Des parties de notre anatomie caché qui détiennent de telle pouvoir, on leur doit la vie. Je l’ai retrouvé par terre, molle et flétri de son usure. Certes, portait des couleurs encore vives sur ces bouts. Son tout était enrobé de plusieurs couches de feuilles, qu’on aurait dit lui servaient que de décoration mais qui avaient aussi leur devoir, celui de protéger ce qui cache le tout. Avant de commencer n’importe quel manipulation, je l’ai emmené chez moi pour nettoyer ce qui lui restait de la terre. Je l’ai lavé puis enlevé les petits bouts de choses sans nom et je l’ai reposé à coté du feu pour que la chaleur ambiante de la maison prenne sa forme. Après telle voyage, il en était moins de recevoir un peu de temps pour s’habituer à cette nouvelle espace. Intrigué par ces vitales, je l’observais de loin. Depuis mon fauteuil, je regardais comment l’eau s’évaporait de son corps et les gouttes coulaient de sa peau. Je voyait les fibres prendre l’air et respirer vers l’intérieur, tranché de la vie et dans une fin négligé, je voyais encore dans sa matière un peu d’énergie finissante. Alors, comme toute chose qui pousse de la terre, j’ai décidé de la rendre à elle. Cela faisait deux jours que je ne mangeait point, mon corps purge de ce qui est passé avant maintenant. Je m’étais imposé un jeûne comme qui s’impose une cure. Un partir à nouveau et prendre des décisions claires, comme quitter tout ces choses qui ne me font du bien et me retrouver moi, en chair, os et esprit. Grâce à ces choses que la vie a à nous offrir quand on ne lui demande rien, je trouve de quoi m’intéresse à manger. Cette fleur, qui mine de rien, allait me rendre la curiosité que j’avais entre temps perdu. Je ne suis pas aller chercher dans les livres de cuisine quel était sa meilleur recette, je ne suis même pas aller investiguer ces bienfaits dans les livres oubliés d’herboristerie. Intuitivement, j’ai pris une casserole et je l’ai rempli d’eau, vu que d’eau elle était faite et je l’ai laissé bouillir avec la gerbe. Je suis resté avec elle tout le long, jusqu’à voir comment elle se distillait de son essence. L’eau devenait verte comme le sol qu’une fois l’habitait et ces feuilles se sont détendu laissant le tout plus accessible à mes gestes de nourrisson. Une fois la matière arrivé à une tendresse molle, je l’ai sorti de l’eau et enlevé la casserole du feu. Le temps que l’eau se tiède et la fleur puisse être manipulé, j’ai fais une vinaigrette. Une qui m’est venu à l’esprit, telle simplicité mon souvenir d’enfance. Trois cuillères à soupe d’huile d’olive, une pincé de sel, un tour de poivre, le moins d’un quart d’une petite cuillère à soupe de moutarde et trois gouttes de vinaigre de cidre. Une fois s’être un peu airée et mes mains accommodées à la chaleur et l’humidité, j’ai commencé à enlever


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