1 minute read

MASQUE DU THÉÂTRE GIGAKU

Next Article
BÂTON DE CHAMAN,

BÂTON DE CHAMAN,

PERSONNAGE : PROBABLEMENT BARAMON (UN BRAHMANE)

Japon

Bois, pigments, laque (sur la face interne). Hauteur : env. 30 cm, largeur : env. 20 cm. Datation estimée : ère Heian (795-1185) - début de l’ère Kamakura (1185-1333), vers les 11e -12e siècles après JC. Note : le résultat du test de datation du bois par radiocarbone (Ciram) : 1032 - 1160 A.D est cohérent avec cette datation estimée.

HISTORIQUE DE COLLECTION TRANSMIS :

Collection particulière, Japon, avant 1941, Galerie Arts du Japon, Paris, France, Collection particulière, France, acquis de la précédente en 1978.

PUBLICATION :

Catalogue de vente en japonais, Gōmeigaishu nishiharaikutarō shoten, Japon, 1941. Illustré sur une planche à côté d’un autre masque Gigaku (type Rikishi, gardien), masque aujourd’hui conservé au musée national de Nara, Japon, et daté sur sa fiche du tout début de l’ère Kamakura.

Ce remarquable masque du théâtre Gigaku représentant vraisemblablement le personnage Baramon, un brahmane, provient d’une collection privée française où il a soigneusement été conservé pendant plus de quatre décennies. Chef-d’œuvre redécouvert, on retrouve son histoire plus tôt en 1941 au Japon, illustré dans un catalogue de vente à côté d’un autre masque Gigaku (Rikishi, un gardien), œuvre aujourd’hui célèbre conservée au musée national de Nara, Japon. Tous deux sont décrits au catalogue de manière similaire, “Masque en bois sculpté laqué rouge de l’ère Tenpyo”, erreur d’appréciation de date à l’époque car c’est visiblement vers la fin de l’ère Heian - début de l’ère Kamakura que ces deux masques furent conçus. Le Rikishi du musée de Nara et notre Baramon partagent non seulement une provenance ancienne de collection commune, une datation estimée similaire, mais aussi de nombreuses spécificités de réalisation, dont la virtuosité et la grande maîtrise de leur sculpture, le même type de pigmentation d’un rouge profond et intense appliqué sur leur visage, ou encore le même type de finition lisse recouverte d’une laque sombre sur la sculpture de leur face interne. Comme pour le Rikishi du musée de Nara, il est donc probable que notre Baramon soit lui aussi l’un des très rares exemples existants de masques Gigaku conçus par les influents maîtres sculpteurs bouddhistes de Nara des environs de la fin de l’ère Heian - début de l’ère Kamakura.

This article is from: