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www.epernay.fr

Épernay le journal Le mensuel d’information des Sparnaciens -mars 2004 - N° 25

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heures aux

Urgences DOSSIER P. 8-10

LOGEMENT P. 4

Les débuts de l'O.P.A.H multisites ENTREPRISE P. 11

Bag-in-Box, le sac est dans la boîte THÉÂTRE P. 13

Claude Rich sur des braises



édito Les Urgences, une leçon de vie T T

ous les jours, 24 heures sur 24, ils sont prêts à sauver des vies. Les médecins, infirmiers, brancardiers et personnels des services d'urgence sont souvent l'ultime recours, quand un accident survient ou que la douleur est trop forte. Mais quand il faut, au quotidien, soigner les plaies du corps et parfois les blessures de l'âme, il ne s'agit pas d'une mission ordinaire. A Epernay, chaque jour, plus de cinquante personnes en moyenne sont prises en charge par les professionnels des Urgences de l'hôpital Auban-Moët. A chaque fois, l'équipe soigne, écoute, rassure, fait son possible pour que la vie soit la plus forte… malgré tout.

clin d’œil Les urgences, une équipe au service de la santé publique…

Epernay le journal tenait à saluer ce travail indispensable et exigeant. A montrer, aussi, les coulisses d'un univers souvent méconnu. Un univers particulier que, pourtant, tout le monde peut être amené à fréquenter un jour ou l'autre. Ces hommes et ces femmes forcent le respect, en toute humilité. Merci à eux.

Le Maire d’Épernay

sommaire vivreen ville P. 4 Les débuts de l'O.P.A.H multisites

P. 5

construirel’avenir redécouvrir Supplément agenda P.13 à voirà faire Claude Rich sur des braises P.14

Elections, mode d'emploi

Akadêmia rend hommage à Vivaldi

P. 6

P.15

Les sportifs à l'honneur

La Fête de l'Internet tisse sa toile

P. 7

P.16

Impôts sur le revenu, dites-le avec le web

Mots Croisés sur le thème des métiers d'autrefois

DOSSIER P. 8-10

24 heures aux Urgences

P.11

P.17-18 Libre expression

Bag-in-Box, le sac est dans la boîte

P.12 Hôpital-Clinique : le rapprochement

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vivreen ville

LOGEMENT è a noter Une permanence est assurée à la Division Aménagement, Développement Territorial et Prospectives de la C.C.E.P.C, 1, rue des Huguenots à Epernay. Elle se déroule le jeudi, de 11h à 14h et de 16h à 18h30 et le vendredi, de 10h à 13h30. Numéro vert 0 800 000 257

L'O.P.A.H. s'étend à sept communes près le succès rencontré par la première Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat qui s'est déroulée à Epernay, la Communauté de Communes Epernay Pays de Champagne a décidé d'en créer une deuxième, cette fois à l'échelle de son territoire. Une O.P.A.H. multisites a vu le jour en novembre 2003 sur les centres anciens des communes de Chouilly, Epernay, Magenta, Mardeuil, Oiry, Pierry et Plivot. Objectif : améliorer le cadre de vie des propriétaires occupants, promouvoir des logements locatifs de qualité et encourager la mise en va-

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ARRÊTS SUR IMAGE

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leur du patrimoine. Grâce à cette opération, soutenue par l'Etat, le Conseil régional et le Conseil général, les propriétaires de logements qui réalisent des travaux d'amélioration de l'habitat peuvent, sous certaines conditions, bénéficier de subventions. Celles-ci sont délivrées par la Communauté de Communes et la Région associées et par l'Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat (ANAH). Au total, 55 propriétaires, occupants et bailleurs, ont déjà pris contact ou déposé un dossier de demande de subvention. •

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La vente aux enchères organisée au profit de Téléthon a permis à ses organisateurs de récolter 2390 euros. Les acquéreurs sont repartis avec des objets aussi divers que des tableaux, des bouteilles de grands vins et de champagne, des tenues de sportifs ainsi qu'une collection de 500 plaques de muselets. 4 | Épernaylejournal mars 2004


vivreen ville

5 675 euros

PRATIQUE

Elections, mode d'emploi Les 21 et 28 mars prochains, les électeurs sparnaciens désigneront les conseillers généraux et régionaux. Epernay le journal propose un petit rappel sur le déroulement des scrutins. es électeurs qui se rendront aux urnes voteront pour les élections régionales et cantonales. Les deux scrutins se dérouleront en même temps, dans les mêmes bureaux de vote. Ceux-ci seront ouverts de 8 heures à 18 heures sans interruption. Les électeurs devront avoir été inscrits sur les listes avant le 31 décembre 2003 et être munis d'une pièce d'identité (carte nationale d'identité, permis de conduire,

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passeport, carte du combattant, carte d'invalidité civile ou militaire, permis de chasser, etc.). Pour des raisons pratiques, il est conseillé de se munir de sa carte d'électeur. Tous les nouveaux inscrits et les personnes ayant signalé leur changement d'adresse recevront une nouvelle carte d'électeur sur laquelle sera indiqué le bureau de vote dans lequel ils devront se rendre.•

l'emplacement des 18 bureaux de vote sparnaciens Bureaux 1 et 2 (1er canton) : Palais des Fêtes Bureaux 3 et 4 (1er canton) : Ecole élémentaire Jean-Jaurès Bureau 5 (1er canton) : Ecole maternelle Léon-Bourgeois Bureaux 6 et 7 (1er canton) : Ecole élémentaire des Jancelins Bureaux 8 et 9 (1er canton) : Ecole maternelle Langevin Bureau 10 (2ème canton) : Ecole maternelle Horticulture Bureau 11 (2ème canton) : Ecole élémentaire Jean-Jacques-Rousseau Bureau 12 (2ème canton) : Ecole maternelle Pré-aux-Coudes Bureau 13 (2ème canton) : Ecole élémentaire Vignes-Blanches II Bureaux 14 et 15 (2ème canton) : Groupe scolaire Crayère Bureau 16 (2ème canton) : Ecole maternelle Saintonge Bureau 17 (2ème canton) : Ecole maternelle Belle-Noue Bureau 18 (1er canton) : Ecole élémentaire Chaude-Ruelle (entrées rue des Rocherets et rue Chaude-Ruelle) Le vote par procuration, une procédure simplifiée Depuis l'ordonnance du 8 décembre 2003, les personnes désirant voter par procuration ne sont plus tenues de produire un justificatif. Désormais, une attestation sur l'honneur de leur empêchement est suffisante. Par ailleurs, le mandataire n'est plus dans l'obligation de présenter son volet de procuration pour voter. Les procurations sont établies par les juges d'instance, les officiers de police judiciaire et leurs délégués.

A l'occasion des élections, la Ville d'Epernay met un véhicule à disposition des personnes à mobilité réduite. Celles-ci pourront bénéficier de ce transport sur simple appel au 06 30 16 60 14 de 10 h à 12 h et de 14 h à 17h30, créneau pendant lequel fonctionnera ce service.

A l'occasion d'une réception organisée en leur honneur, les agents du service des espaces verts de la Ville d'Epernay ont remis un trophée à Franck Leroy. Il s'agit de la coupe décernée par le Comité Régional de Fleurissement pour la conservation de la troisième fleur.

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C'est la somme versée par le Comité de l'Avenue de Champagne à l'association "Le Verger de Mathilde", qui œuvre pour le quotidien des enfants hospitalisés atteints de tumeurs. Cette somme a été récoltée au cours de la vente aux enchères organisée à l'occasion des Habits de Lumière en décembre dernier.

ATMO

Qualité de l'air une étude satisfaisante n novembre et décembre 2003, Atmo Champagne Ardenne* a réalisé, une campagne de mesure des concentrations en dioxyde d'azote (NO2) de l'air de l'agglomération sparnacienne. Cette campagne a été menée à la demande de la Ville d’Epernay qui a également participé à son financement.

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Les mesures enregistrées par les capteurs laissent apparaître trois zones distinctes : •le centre-ville et la zone d'activité située entre la gare SNCF et le quai de Marne (taux de NO2 compris entre 25 et 30 microgrammes par m3 d'air). •autour du centre-ville, du Nord-Ouest au Sud-Est de la ville (taux de NO2 compris entre 20 et 25 microgrammes par m3 d'air). •le Sud-Ouest d'Epernay (taux de NO2 compris entre 15 et 20 microgrammes par m3 d'air). Globalement, la concentration moyenne dans l'agglomération sparnacienne est donc de 22 microgrammes de dioxyde d'azote par m3 d'air, respectant ainsi l'objectif de qualité fixé par un décret à 40 microgrammes par m3 d'air. Par ailleurs, si des capteurs situés à proximité du trafic routier ont décelé des concentrations susceptibles de dépasser cet objectif de qualité, aucun des sites n’atteint la valeur limite annuelle fixée à 54 microgrammes par m3 d'air en 2003. Afin de compléter ces données, une nouvelle campagne sera menée à Epernay au cours de l'été 2004.• * Association dont la mission principale est de surveiller la qualité de l'air et d'en informer quotidiennement la population.

Coup de chapeau aux jeunes footballeurs du Racing Club Epernay.Auteurs d'un excellent parcours dans la compétition, ils ont décroché leur billet pour les 32e de finale de la Coupe Gambardella. Le 7 mars, ils seront opposés à Sedan au Stade Paul-Chandon à Epernay.

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vivreen ville SPORTS

Les

sportifs de l'année 2003 récompensés

Le palmarès des sportifs de l'année 2003 a été délivré au cours de l'assemblée générale de l'Office Municipal des Sports. Une quinzaine de clubs, dirigeants et sportifs ont été récompensés à cette occasion. 1

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èsportif

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de l'année

sandrine vieira : Boxing Club d'Epernay (1) julie wackers : SNSE (2) tom kettani latu : Epernay Canöe Kayak (3) èclub

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èdirigeants

de l'année

Athlétisme (pas de photo)

moto club Président : Gilbert Brugnon(4) èequipe de l'année r.c.e.c a (football). Entraineur : Alain David (5)

èarbitre

de l'année

giovanni richard (R.C.E.C.) (8)

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bruno crovisier Epernay Badminton (6) et gérard douchet Racing Epernay èentraîneur de l'année hervé gierens (R.C.E.C.) (7)

de l'année

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èmédaillés

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d'honneur

sébastien paumier (Cercle Athlétique) (9) bruno thibault (Cercle Athlétique) (10) morgane boiteux (Boxing Club d'Epernay) (11) samir driouch (Boxing Club d'Epernay) (12) robin bauchet (Réveil Gymnastique) (13) laurent decès (Epernay Badminton) (14) maxime deloire (ASCEM badminton) (14) ètrophées

de reconnaissance

michel hontoy (Réveil d'Epernay) (15) patrick chapier (Boxing Club) (16)

TRANSPORTS

Une desserte de qualité pour Epernay n réponse à une lettre de Franck Leroy, dans laquelle le maire d'Epernay soulignait le souhait des habitants de la région d'Epernay de préserver une desserte ferroviaire de qualité, Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports et à la Mer lui a réaffirmé sa volonté "d'examiner les incidences de la mise en œuvre du TGV-Est sur les services Grandes Lignes et TER actuels".

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Dominique Bussereau a demandé à ses services "de prendre contact avec les services du Conseil régional et de la SNCF afin d'élaborer des scénarios de complémentarité de dessertes Grandes Lignes, TER et TGV". Ce travail permettera "l'organisation d'une réunion avec les élus locaux". "L'objectif visé est que chacune des villes desservies aujourd'hui continue à bénéficier d'une offre de qualité en complémentarité des liaisons TGV" a précisé le secrétaire d'Etat. Pour Franck Leroy, "le maintien de dessertes ferroviaires suffissantes est indispensable à la bonne santé économique et à la conservation de la qualité de vie du bassin de vie sparnacien".•


vivreen ville

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SENIORS

ENFANCE

Méli'môme, dix ans et toutes ses dents ! u 20 mars au 1er avril, pour la dixième année consécutive, Epernay accueille le Festival Méli'môme 2004. Au programme, sept spectacles pour les enfants à partir de 18 mois, dans des lieux de représentation répartis dans toute la ville : Maison Pour Tous de Bernon, Crèche Tom Pouce, Médiathèque, Théâtre Gabrielle-Dorziat, Ferme de l'Hôpital, Palais des Fêtes et école maternelle Bernon Village. Entre théâtre, danse, mime, poésie et musique, les spectacles sont tournés vers le monde de la petite enfance, avec une large part laissée aux nouvelles créations.•

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è a noter méli'môme 2004 Réservations à la MPT de Bernon 3, rue Charles-Gounod Tél. : 03 26 55 00 01 Retrouvez le programme du Festival dans l'agenda situé au centre d'Epernay le journal.

Garder son équilibre a Coordination Gérontologique Champ'âge d'Or organise régulièrement des rencontres à destination des seniors. Le 11 mars, la rencontre se déroulera autour d'un goûter sur le thème de l'équilibre. Avec la participation d'un médecin, d'une diététicienne et d'une kinésithérapeute, les participants pourront parler d'équilibre alimentaire, intellectuel et physique ainsi que de la prévention des

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è rendez-vous Jeudi 11 mars, de 15 h à 17 h

INTERNET

Déclaration de revenus : dites-le avec le web omment remplir sa déclaration d'impôts sur le revenu 2003 et la renvoyer sans avoir à se déplacer de chez soi ? Rien de plus simple. Le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie organise, sur son site Internet, de remplir sa déclaration en ligne. Afin d'en savoir davantage sur ce service, la Médiathèque d'Epernay propose, en partenariat avec la Direction des Services Fiscaux de la Marne, des séances de découverte et de démonstration de télé-déclaration. Sécurisée et facile à réaliser, la télé-déclaration a déjà conquis un public nombreux. En effet, en 2003, 610 025 Français, dont 5120 Marnais, ont rédigé leur déclaration via Internet.•

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è rendez-vous Mercredi 17 mars 2004 Séances à 15 h et à 18 h Médiathèque d'Epernay www.impots.gouv.fr

Palais des Fêtes – Parc Roger-Menu à Epernay Entrée libre

ECOLES

Rentrée 2004-2005 : inscriptions dès le 8 mars es inscriptions pour la rentrée scolaire 2004-2005 en école maternelle et élémentaire se dérouleront du 8 mars au 30 avril 2004. Pendant cette période, les parents doivent se présenter à Mairie Accueil ou au Point Accueil Multi-Services, munis du livret de famille, du carnet de santé de l'enfant et d'un justificatif de domicile. •

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dossier

SANTÉ

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24 heures aux Urgences d'Epernay Découvrir les coulisses du service des urgences de l'hôpital Auban-Moët d'Epernay pour mieux connaître et en comprendre son fonctionnement, c'est ce que propose Epernay le journal ce mois-ci. Une plongée de 24 heures avec les médecins, les infirmières, les brancardiers qui consacrent leur vie à sauver celles des autres. Coup de projecteur sur les moments forts d'une journée (presque) comme les autres.

8 h 3 0 Début de la journée. Les médecins arrivent et prennent les informations auprès de leurs collègues qui s'apprêtent à quitter leur garde de nuit : c'est le moment des transmissions. Chaque jour, trois médecins sont présents dans le service. Un pour l'accueil, un pour le SMUR* et un pour l'U.H.T. * (voir encadré). Aujourd'hui, deux VSAB (Véhicules de Secours aux Asphyxiés et aux Blessés) sont déjà stationnés devant la porte du service. La journée commence sur les chapeaux de roues. Parmi les deux admissions, une personne qui vient d'avoir un accident, un retour de manivelle au niveau du visage. Premier verdict : la lèvre ouverte et quelques dents déchaussées. Le blessé devra certai-

l'effectif du service des urgences è

10 médecins, un interne 24 infirmières è8 brancardiers-ambulanciers è3 secrétaires è1 assistante sociale è

nement subir une opération de chirurgie faciale. Pendant ce temps, l'équipe de garde de Sézanne est sur le départ. Un médecin et une infirmière effectuent chaque jour une garde de 24 heures pour assurer les urgences et le SMUR à l'hôpital de Sézanne, antenne de l'hôpital sparnacien.

11hUn patient se présente à l'accueil. Il est envoyé par son médecin traitant pour se faire enlever un kyste. Un médecin urgentiste prend contact avec un chirurgien de l'hôpital qui fixe un rendezvous au jeune homme.

12hUn médecin appelle les urgences. Il veut envoyer une de ses patientes, une personne âgée chez laquelle il a décelé une tumeur au sein. Le Docteur Emmanuel Petit lui conseille de prendre rendez-vous avec le gynécologue de l'hôpital afin de la faire examiner, plutôt que de l'envoyer aux urgences. "Nous ne disposons pas du matériel nécessaire pour faire une mammographie dans le service", justifie le médecin. "En outre, il ne s'agit pas d'une urgence dans le sens où la pathologie ne présente pas de danger pour le pronostic vital de la personne", souligne-t-il.


vivreen ville 12h10Les

pompiers de Dormans amènent un adolescent qui a fait une mauvaise chute en cours de gymnastique. Après avoir été examiné, il sera mis en observation. Des cris résonnent dans le hall : un petit garçon s'est coincé le doigt dans une porte à l'école. Son ongle est presque arraché. Réconforté par une infirmière qui lui administre un anti-douleur, il passera une radio avant d'être hospitalisé.

13h35

Appel du SAMU 51. Une personne a perdu connaissance consécutivement à un malaise. L'équipe du SMUR* part

cueil avec sa valise. Vérification faite, il s'agit de la personne qui vient se faire examiner pour sa tumeur au sein. Le Docteur Petit lui explique qu'il ne dispose pas du matériel nécessaire et contacte le gynécologue de l'hôpital afin que celui-ci puisse l'examiner.

14h45

Un homme vient d'être admis dans le service. Son pied gauche est très enflé et présente des plaies ouvertes. Depuis cinq jours, dit-il, suite à une chute. Après examen par un médecin, des analyses et une radio sont pratiquées pour vérifier l'état des lésions. Le patient sera hospitalisé le temps de soigner sa blessure.

15h30Occupés

avec d'autres patients, les médecins s'informent rapidement du cas d'une octogénaire. La dame souffre d'une douleur abdominale. Son ventre est anormalement gonflé. L'occlusion intestinale ne fait presque aucun doute. Alertés, le chirurgien et l'interne en chirurgie viennent l'examiner. L'état avancé de l'occlusion intestinale présentant un

immédiatement. Un médecin, une infirmière et un brancardier s'engouffrent dans le véhicule, sirène et gyrophare allumés. Quelques minutes plus tard, le véhicule à peine arrivé sur place, tous descendent, matériel en main. Ils découvrent un jeune homme allongé sur le sol, victime d'un malaise. Mesure du pouls, de la tension artérielle, "dextro" (mesure du taux de sucre dans le sang), les tests s'enchaînent rapidement mais sans précipitation. Les gestes sont nets et précis. Le Docteur Marc Noizet questionne le jeune homme calmement pour tenter d'obtenir des informations susceptibles de l'aider dans son diagnostic. Le patient est transporté à l'hôpital en ambulance où il subit un électrocardiogramme et des examens sanguins dès son arrivée. Il sera hospitalisé et gardé en observation pendant 24 heures.

14h30Une dame se présente à l'ac-

les urgences. Ils transportent une personne blessée dans un accident de la route.

17h30

La sirène du SMUR résonne. En quelques secondes, l'équipe est dans le véhicule. Direction la route de Sézanne : les pompiers qui transportent l'accidenté de la route, inquiets de l’importance de la douleur du patient, ont dû s'arrêter en chemin et demander le renfort du SMUR. La sirène et le gyrophare indiquent aux automobilistes de laisser passer le véhicule d'urgence. L'équipe est calme mais la concentration est palpable. Un coup d'œil sur le compteur rappelle l'urgence de la situation et surtout qu'une vie est peut-être en jeu. Montmort. Les pompiers ont stationné leur VSAB sur un parking. Le médecin, l'infirmière et le brancardier se rendent immédiatement à l'intérieur du véhicule. Quelques minutes plus tard, retour vers Epernay. Le médecin et l'infirmière sont restés avec le blessé dans le VSAB des pompiers. On ne dépasse pas les 60 km/h. "Nous réduisons la vitesse pour éviter les secousses au blessé", précise David Husson, le brancardier.

18h30Fin du service de jour, début danger vital, le médecin prend immédiatement la décision de l'opérer en urgence. "La personne ne se plaignait pas et pourtant son état nécessite une intervention immédiate", précise le Docteur Petit. "C'est la preuve que les cas les plus graves ne sont pas forcément ceux pour lesquels les gens crient le plus fort".

17h10

Nouvel appel du SAMU 51. Les pompiers de Sézanne sont en route vers

*le SMUR, toujours prêt L'équipe du Service Mobile d'Urgence et de Réanimation est composée d'un médecin, d'une infirmière et d'un brancardier-ambulancier. Constamment sur le qui-vive, l'équipe peut être appelée à tout moment pour une intervention par les régulateurs du SAMU 51 et doit donc se tenir prête. Les membres du SMUR disposent d'un boîtier sonore sur eux afin de pouvoir être prévenus immédiatement et être disponibles dans les quelques secondes qui suivent un appel.

*l'U.H.T. pour la surveillance L'Unité d'Hospitalisation Temporaire est un service d’hospitalisation dans le service des urgences. Gérée par un médecin, elle compte quatre lits destinés à recevoir des patients nécessitant une surveillance à la suite d'une intoxication (alcool, médicaments…), d'une allergie, ou d'un traumatisme..., ou en attente qu’un lit d’hospitalisation se libère dans l’hôpital. L'U.H.T. de l'hôpital d'Epernay accueille en moyenne 1200 patients par an. Ces derniers y restent 48 heures maximum.

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les dernières recommandations aux ambulanciers. Depuis 0h, le service a accueilli et pris en charge 44 patients. "Une journée assez calme", selon le Docteur Noizet.

22h

2 3 h Le

de la garde de nuit. Comme lors du relais entre les équipes du matin, c'est l'heure des transmissions. Les équipes de jour et de nuit s'échangent les informations sur les patients alors pris en charge. Le Docteur Marc Noizet se rend au service de radiologie pour examiner les clichés de l'accidenté de la route. La onzième vertèbre semble assez sérieusement touchée. Un scanner est réalisé afin de déterminer l'étendue des lésions. Le résultat est clair : la vertèbre est complètement écrasée. Par chance, la moëlle épinière ne semble pas touchée et les risques de paraplégie écartés, dans l’immédiat. L'accidenté est cependant envoyé au Centre Hospitalier Universitaire de Reims où il subira une opération chirurgicale.

2 1 h L'activité ne fléchit pas. Les six salles du service sont occupées. Une plaie à l'œil, un malaise cardiaque, une fracture du doigt, une entorse, une côte cassée… les entrées se suivent mais ne se ressemblent pas toujours.

2 1 h 4 5 L’ambulance

vient chercher l'accidenté pour l'emmener au CHU de Reims. Il est installé dans une coquille. Avant son départ, les médecins formulent

bloc opératoire appel pour prévenir que la patiente opérée en urgence pour oclusion intestinale est décédée en cours d’intervention. Peu après 23 heures, un jeune homme visiblement en état d'ébriété se présente à l'accueil accompagné de deux amis. Il veut être admis aux urgences pour arrêter de boire. Les médecins lui expliquent la démarche à suivre pour être pris en char-

ge dans le cadre d'un sevrage. "La première étape consiste à prendre un rendez-vous au Pôle d'Education et de Prévention pour la Santé", explique Marc Noizet, qui accompagne ses paroles d'une carte avec les coordonnées du Pôle. L'intéressé demande encore une fois à être admis aux urgences. Nouveau refus du médecin. Le jeune homme se présentera plusieurs fois à l'accueil dans la soirée.

0h45

Deux agents de la Police nationale se présentent, accompagnés d'un

individu interpellé dans la rue quelques minutes plus tôt pour Ivresse Publique et Manifeste (I.P.M.). Les dispositions législatives obligent en effet les policiers à faire examiner ces contrevenants par un médecin avant de les placer en cellule de dégrisement. Le personnage est calme et se soumet sans résistance aux examens médicaux. "Ça n'est pas toujours le cas", précise le Docteur Marc Noizet. Une fois les analyses terminées, le prévenu repart, encadré par son escorte. Il passera la nuit au commissariat.

2h20

Une personne entre dans le hall d'accueil. Sans domicile, elle demande où elle peut passer la nuit au chaud. L'infirmière appelle le 115, le numéro d'accueil d'urgence pour les sans-abri. Son correspondant lui indique qu'il reste une place au dispositif d'urgence hivernal installé près du camping municipal. Quelques minutes plus tard, la personne est emmenée à l'abri où elle passera la nuit.

2h30

La nuit est bien entamée. Tandis qu'une partie de l'équipe lave le service et nettoie le matériel, les médecins et les internes se relaient dans les chambres de garde pour se reposer quelques minutes, voire quelques heures, en attendant une entrée ou un éventuel appel du SAMU 51.

8h30

La garde de nuit est terminée. Après 24 heures de service, le Docteur Marc Noizet peut rentrer chez lui. Pour l'équipe de jour des urgences, à qui il a passé les

une mini-entreprise Avec 50 personnes sous ses ordres, le Docteur Marc Noizet, chef du service des urgences de l'Hôpital Auban-Moët, est à la tête d'une véritable PME. Avec une particularité : "Notre activité est très imprévisible, avec des périodes en dents de scie", insiste le médecin. Le service peut connaître un nombre d'admissions qui passe du simple au double d'un jour à l'autre. Ce qui n'est pas sans poser des problèmes en matière de gestion du personnel. "Nous sommes obligés d'avoir les mêmes effectifs, que ce soit pour les journées calmes ou pour les journées chargées", estime Marc Noizet. Avec un total 18 947 passages en 2003, soit une moyenne de 52 passages par jour, le service des urgences connaît une activité en hausse chaque année. "Les admissions pour des urgences vitales restent stables

d'année en année. En revanche, il existe un flux croissant de consultations de médecine générale qui n'ont aucun caractère d'urgence", déplore le chef du service. En effet, le service admet 3% de patients dont le pronostic vital est engagé immédiatement et 15% dont l'état d'urgence est susceptible de s'aggraver sans prise en charge. A contrario, 25% des personnes qui se présentent aux urgences nécessitent une simple consultation par un médecin généraliste. Malgré ces difficultés, les horaires parfois dantesques et les surcharges de travail, la vie aux urgences s'organise au quotidien. On y trouve des équipes soudées, passionnées par leur métier et constamment à l'écoute du patient, du plus petit "bobo" à la pathologie la plus sérieuse.

service des urgences du centre hospitalier auban-moët

p.a.s.s. : Permanence d'Accès aux Soins de Santé

Tél. : 03 26 58 71 41 -Secrétariat : 03 26 58 71 31 samu (urgences médicales) : 15

Secrétariat : 03 26 58 73 33 Assistante sociale : 03 26 58 73 34 p.e.p.s. : Pôle d'Education et de Prévention pour la Santé (alcoologie, tabac, dépistage anonyme HIV et hépatite, tuberculose) : 03 26 58 73 04

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construirel’avenir

ENTREPRISE

Bag in Box (Smurfit) : c’est dans la poche ! On ne mettra certainement jamais de champagne dans un BiB (Bag in Box), à cause de la pression, mais c’est sur le marché du vin que se développe surtout cet emballage. Fabriqué à Epernay, il est distribué dans le monde entier.

en chiffres... bag in box epernay, c’est : è 150 salariés (dont 25 créations de postes en 2003) è

32 millions d’euros de chiffre d’affaires (en progression de + 15% en 2003) è

8 000 m2 de locaux “propres”

è 11 lignes de production è

70 millions de poches fabriquées par an è Une gamme de 500 références, de la poche 1 L à la poche 1000 L

5 % de nos débouchés sont aujourd’hui sur le marché du vin. Nous travaillons aussi dans les secteurs du lait, de l’eau, de l’œuf liquide, des purées de tomate, des concentrés de jus de fruits… Nous explorons le créneau de l’huile d’olive et nous intéressons désormais l’industrie pharmaceutique. Nos clients se trouvent dans le monde entier.” Franck Trotignon, directeur de l’usine Bag in Box, filiale du groupe Smurfit, basée à Epernay, campe tout de suite le décor. Ce fabricant d’outres (dites aussi poches) plastiques qu’on insère dans un suremballage carton (Bag in Box veut dire “le sac dans la boîte”), travaille à l’échelle planétaire. L’usine ultra-moderne, discrètement installée tout au bout de l’impasse du quai de l’Ile-Belon, est la seule du genre appartenant à ce groupe mondial sur le créneau porteur du BiB en France. C’est Charles Catala, le fondateur de Socar, qui avait eu la bonne idée, il y a une vingtaine d’années, de ramener d’un voyage aux Etats-Unis ce concept novateur. Quand Smurfit a racheté Socar en 1996, Thierry Minaud a été nommé Pdg de l’entreprise. Il a tout de suite "boosté" commercialement cette activité, démontrant les multiples atouts du BiB par rapport à la bouteille en verre ou au cubitainer… “Léger et souple, le Bag in Box est parfaitement adapté au conditionnement des liquides alimentaires dont il garantit la

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conservation. Y compris lorsque la consommation est fractionnée. Les films utilisés forment une barrière à l’oxygène. Nos systèmes de bouchage font de même. Dans ce contenant qui voyage très facilement, le contenu ne s’altère pas”, explique Franck Trotignon. À l’heure de la consommation du vin au verre, c’est un plus… Convaincus, les actionnaires ont suivi. Leur politique d’investissements a permis à Bag in Box Epernay de décoller très rapidement et de prendre des parts de marché là où la concurrence est pourtant rude. “Environ 1,5 millions d’euros ont été injectés chaque année par le groupe Smurfit pour augmenter et automatiser notre capacité de production.” Les soudures des poches sont examinées sous toutes les coutures et le process de fabrication se déroule dans une ambiance ultra-propre, avec air climatisé, filtré et canalisé. “La maîtrise de la chaîne anti-contamination nous permet d’évoluer vers des produits stérilisés ou plus complexes. Le professionnalisme de nos équipes contribue au développement de notre entreprise même si le cours du dollar, dans une économie mondialisée, peuvent nous fragiliser”, note le directeur. Cela ne devrait toutefois pas remettre en cause le projet d’extension de l’usine sparnacienne. Celle-ci doit s’agrandir de 3 700 m2 en 2005 et embaucher encore. •

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construirel’avenir INITIATIVES

SANTÉ

Rapprochement Hôpital-Clinique : un enjeu d'avenir Pour les deux établissements de santé sparnaciens, le rapprochement sur un site unique avec des équipements communs est avant tout une question de survie pour la santé publique du bassin de vie. Explications avec Philippe Fague, directeur du centre hospitalier Auban-Moët, et Jean-Luc Rivière, directeur de la clinique Saint-Vincent. vice d'IRM (Imagerie à Résonance Magnétique), à une unité de soins intensifs et également à un service de néonatologie. La prise en charge du malade devrait être améliorée avec un seul lieu d'accueil.

Jean-Luc Rivière :Il faut essayer d'imaginer ce que sera Epernay au niveau de la santé publique dans 10, 15 voire 20 ans pour raisonner. Actuellement, le monde médical souffre d'une lourde pénurie de chirurgiens, d'anesthésistes et de gynécologues. Par ailleurs, les normes de fonctionnement évoluent quotiDe gauche à droite, Jean-Luc Rivière, directeur de la Clinique Saint-Vincent, Philippe Fague, diennement dans un souci, lédirecteur de l'Hôpital Auban-Moët, Philippe Fraget, président du Conseil d'administration de la gitime, de santé du patient. Ces Clinique Saint-Vincent, Philippe Grenier, chef du service de chirurgie générale et digestive de l'Hôpital Auban-Moët et Franck Leroy, président du Comité de pilotage. normes entraînent des investissements financiers très lourds. Epernay le journal : Quelle est la teneur du pro- Ces deux problèmes sont présents à l'Hôpital comme jet de rapprochement entre les deux établisse- à la Clinique. En restant chacun de notre côté, nous ments ? les doublons, alors que nous pouvons les réduire en Philippe Fague : Par ce rapprochement, nous créons mettant nos moyens en commun. C'est le sens de un plateau technique commun rénové pour nos ser- notre démarche. vices. Outre la pérennisation des services de santé sparnaciens, ce projet devrait nous permettre d'or- Epernay le journal : Quelles conditions avez-vous ganiser avec la Clinique une permanence de soins. posé à ce projet ? Philippe Fague : Notre principale condition était le Jean-Luc Rivière : Nous nous orientons vers un rap- maintien de l'activité hospitalière actuelle, y comprochement géographique, une mise en commun de pris la chirurgie. Nous voulions également continos moyens techniques et humains, mais nos deux nuer à exercer notre mission de service public, avec entités restent indépendantes. Il s'agit d'un volonté une ouverture 24 heures sur 24, 365 jours par an. partagée de collaboration entre les deux établissements tout en sauvegardant l'intérêt de chacun. Jean-Luc Rivière : Du côté de la clinique Saint-Vincent, deux conditions étaient posées. D'une part, Epernay le journal : Quels sont les avantages de nous sommes favorables à un déménagement techce rapprochement vos établissements et les pa- nique mais pas à une fusion. La clinique fonctionnera toujours sur le mode libéral. D'autre part, notre tients ? Philippe Fague : Le rapprochement présente de bâtiment actuel, qui appartient à des investisseurs nombreux avantages : il devrait nous permettre d'ob- privés, est en bon état. Nous avons mis une condition tenir des services et des matériels que nous ne pos- suspensive non conservatoire pour permettre aux insédons pas aujourd'hui à Epernay. Je pense à un ser- vestisseurs de réaffecter ce bâtiment. •

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èLe Dé à Coudre fait peau neuve

Véritable royaume des amateurs de couture, de broderie et autres raccommodages, le dé à coudre a vu, de fil en aiguille, sa façade perdre sa fraîcheur d'antan. Avec une grande réfection de la devanture, la petite boutique s'est offert cet été une véritable cure de jouvence… Mais, bonne nouvelle pour les habitués, la gamme de produits demeure inchangée! Le petit plus : Le sourire et la bonne humeur des vendeuses. Renseignements : NATHALIE ET CÉLINE 19, rue Saint-Martin Tél. 03 26 54 45 16

èBoulangeriepâtisserie : Du nouveau rue du Général-Leclerc

Depuis le 4 novembre dernier, M. et Mme Hauet ont repris la boulangerie-pâtisserie Letrou. Des séjours dans diverses régions de France leur ont permis d'apprendre la fabrication de nombreuses spécialités culinaires qu'ils comptent bien faire apprécier aux papilles sparnaciennes. Le petit plus : La boulangeriepâtisserie devrait prochainement proposer des sandwichs variés et des pains bagnats. Renseignements : Boulangerie-pâtisserie Hauet M. ET Mme HAUET 25, rue du Général-Leclerc Tél. 03 26 55 25 63


redécouvrir

THEATRE

Claude Rich sur des braises A l'affiche de la pièce "Les braises" dont il a assuré l'adaptation au théâtre, Claude Rich sera sur les planches sparnaciennes le 10 mars prochain. Entretien avec un grand monsieur de la scène hexagonale. Claude Rich, pourquoi avoir choisi d'adapter ce roman de Sandor Marai au théâtre ? Claude Rich : J'ai appris l'existence de ce roman

Comment choisissez-vous vos rôles, que ce soit pour le théâtre ou pour le cinéma ? Claude Rich : Toujours sur des coups de cœur.

par une amie et dès que je l'ai lu, j'ai commencé à l'adapter pour le théâtre. J'ai été très séduit par les personnages, démesurés et en même temps très simples. Un drame s'est produit entre eux quarante ans auparavant et au fil de la pièce les choses s'éclairent. Le texte aborde les rapports humains, l'amour et l'amitié. C'est une pièce très forte, ambiguë, violente, parfois drôle aussi. De plus, l'histoire se déroule à la fin de l'empire austro-hongrois, à l'époque de Stefan Zweig.

J'aime jouer des choses qui ne ressemblent pas à ce que j'ai fait juste avant. Je peux interpréter un salaud puis un homme séduisant. Je n'ai pas envie d'être catalogué dans un registre particulier.

Vous venez de changer de partenaire dans la pièce… Claude Rich : En effet, Bernard Verley, avec qui j'ai

Vous vouliez absolument jouer dans cette pièce ? Claude Rich : Si j'adapte un roman c'est parce

commencé les Braises l'année dernière, étant malade, c'est Gérard Desarthe qui a repris le rôle. Nous avons joué beaucoup de choses du même réperetoire à des années d'intervalle. Tous les deux, nous jouons instinctivement la même musique.

qu'un personnage m'a plu. En l'occurrence, pour les Braises, j'ai adapté le roman en pensant que je jouerai le rôle du Général.

Connaissez-vous la région ? Claude Rich : Je suis Alsacien, ce n'est pas très loin de la Champagne. Je me souviens avoir déjà joué à Epernay, il y a longtemps…•

èrendez-vous

les braises Mercredi 10 mars 2004 Théâtre Gabrielle-Dorziat 20h30 Renseignements et réservations au 03 26 51 15 99

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EXPOSITION

CHANT

Akadêmia fait revivre Good morning Viêtnam le Gloria de Vivaldi

À LIRE

redécouvrir

le déserteur De Roger Bichelberger Editions Albin Michel

'ensemble vocal Akadêmia mettra Vivaldi à l'honneur le 26 mars prochain. Dirigé par Françoise Lasserre, il interprètera le Gloria du célèbre compositeur italien en l'église Notre-Dame d'Epernay. Un lieu qui convient parfaitement à ce chant de louange, un classique du répertoire religieux. Ecrit en 1713, le Gloria. Comme dans toutes les compositions d'Antonio Vivaldi on y retrouve le dynamisme des rythmes, la richesse des harmonies, le goût des contrastes et l'influence de l'opéra. L'ensemble vocal sera accompagné pour l'occasion par l'orchestre du Grand Théâtre de Reims.•

L

n mars, Jacki Colson exposera ses peintures réalisées sur le thème du Viêt-Nam à la Médiathèque d'Epernay. Intitulée "Good morning Vietnam", l'exposition est une invitation au voyage et à l'évasion. Les toiles, nées d'un voyage de l'artiste-peintre en 2002, représentent les sensations et les couleurs du lever du jour en Asie du Sud Est. Les scènes de la vie quotidienne sont saisies sur le vif et reproduisent les couleurs chaudes et lumineuses de cette région du monde.•

E

è a noter good morning viêtnam Peintures de Jacki Colson

è a noter

9 mars au 3 avril 2004 Médiathèque d'Epernay

gloria de vivaldi Mardi 30 mars – 20h30 Eglise Notre-Dame Renseignements et réservations à la Médiathèque et au Palais des Fêtes

1938. Alors que la seconde guerre mondiale est sur le point d'éclater, Joseph W., âgé de 21 ans est alors sous les drapeaux dans les Ardennes. "Je ne ferai jamais la guerre", répétet-il. Puis, un jour, il disparaît. Roger Bichelberger raconte ici la courte vie de son oncle Joseph dont il a retrouvé la tombe en 2002, par hasard, dans le carré des héros d'un cimetière miltaire de CharlevilleMézières.

172 pages – 15 euros "Le déserteur" est disponible à la librairie des Arcades, 15bis, rue Saint-Thibault à Epernay.

RENCONTRE

Mathurin Bolze, Fenêtres sur le monde Mathurin Bolze présente "Fenêtres", sa première création, les 24 et 25 mars prochain à Epernay.

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"Le trampoline est mon lieu d'expression privilégié. C'est la discipline qui me rapproche le plus du monde du cirque", souligne Mathurin Bolze. Dans "Fenêtres", l'artiste de 29 ans, formé au Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne, joue avec l'apesanteur et explore les hau-


redécouvrir WEB

CHANSON

Fête de l'Internet : logiciels

Berthet en scène

libres et administration électronique

uteur-compositeur-interprète, Berthet sera en concert le 13 mars 2004 au Palais des Fêtes. L'auteur de la chanson "A la terrasse d'un café", succès de l'année 2001 vient de sortir son deuxième album intitulé "Equivoque". A découvrir sur scène avec France Bleu Champagne.•

vis aux internautes ! La Fête de l'Internet se déroulera du 29 mars au 4 avril 2004 et la Médiathèque comme la Ferme de l'Hôpital font participer les Sparnaciens à l'événement en leur proposant des animations liées à l'Internet. Le mardi 30 mars et le jeudi 1er avril, l'espace multimédia de la Ferme de l'Hôpital organisera deux animations sur l'administration électronique au service des citoyens : téléchargement de formulaires administratifs, déclarations fiscales, etc. Le samedi 3 avril, la Médiathèque proposera des ateliers individuels consacrés à l'initiation du grand public aux "logiciels libres". Une bonne occasion d'apprendre le fonctionnement de ces logiciels délivrés (gratuitement ou non) avec leur architecture même (“code source”) et qui peuvent être étudiés, modifiés et améliorés. Ces modifications étant elles-mêmes rendues accessibles à la communauté des utilisateurs.•

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è rendez-vous

Mardi 30 mars et jeudi 1er avril 2004 - De 14h à 16h - Ferme de l'Hôpital Tout public – sur inscription - Renseignements au 03 26 55 78 09 Samedi 3 avril 2004- De 10h à 12h et de 13h30 à 18h - Médiathèque – salle polyvalente - Entrée libre- Renseignements au 03 26 53 37 89

ENFANCE

Des ateliers d'éveil pour les tout petits a Maison Pour Tous de Bernon organise des ateliers découverte pour les enfants de 2 à 6 ans. La halte-garderie accompagne les tout petits dans leur épanouissement avec des animations d'éveil corporel, culturel et artistique proposés tous les mercredis de l'année.•

L

è rendez-vous •Atelier découverte enfants 2/3 ans - Eveil corporel - Le mercredi de 10h à 11h •Atelier découverte enfants de 4 à 6 ans - Céramique, arts plastiques, musique, éveil corporel - Le mercredi de 10h à 12h

Renseignements et inscriptions à la Maison Pour Tous 3, rue Charles-Gounod Tél.: 03 26 55 00 01

teurs. Créé en 2002, son spectacle est inspiré du "Baron perché" d'Italo Calvino, "pour sa posture particulière par rapport au monde", souligne-t-il. "Pour mon travail, je suis parti du postulat selon lequel un sol qui rebondit offre de nouveaux points de vue". En tournée depuis près d'un an, Mathurin Bolze est de passage au Palais des Fêtes pour deux représentations à rebondissement…

A

è rendez-vous

berthet en concert Samedi 13 mars 2004 à 20h30 - Palais des Fêtes

MUSIQUE

Le quatuor Modigliani en concert de clôture e 19 mars 2004, le Théâtre GabrielleDorziat accueillera le traditionnel concert de clôture du XXIe concours de cordes d'Epernay. Pour l'occasion, le quatuor Modigliani (deux violons, un alto et un violoncelle) sera accompagné de Roland Pidoux, professeur de violoncelle et président du jury. Ils interpréteront le quintette de Schubert pour deux violoncelles en ut majeur. Certains musiciens du quatuor Modigliani sont déjà connus du public sparnacien, les deux violonistes étant d'anciens lauréats du Concours : Philippe Bernhard, 1er Prix du Concours en 1999, Loïc Rio, 1er Prix en 2001. Ils seront accompagnés de Laurent Marfaing et François Kieffer.•

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è rendez-vous concert de clôture du concours de cordes d'epernay - Vendredi 19 mars 2004 Théâtre Gabrielle-Dorziat - 20h30

è rendez-vous mercredi 24 et jeudi 25 mars 2004 20h30 Palais des Fêtes Renseignements et réservations au 03 26 51 15 99

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! redécouvrir LOISIRS

Mots croisés par PHILIPPE IMBERT “Les métiers d’autrefois” A

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Horizontalement 1- Elles travaillent en plein jour ! -2- Avant après Sortie d’enceinte - Fait partie de la couronne -3- Il prépare la bonne marmite -4- Entendis - Au cœur de la nuit - Mis en condition -5- Avec lui jadis, on trouvait toujours une chaussure à son pied ... et on trouvait ça beau ! -6- En ardoise - Avant un joint - Suit Costa en Amérique Centrale -7- Travaillent pour de l’or ou de l’argent - Exécuté par le potier -8- Refusa de passer à table - Un métier à la corbeille ! -9- Un homme qui n’hésitait pas à nous tirer son chapeau - Décimètre 10- Chiffres romains - Un cœur tendre -11- Courant d’Eire - Un métier qui permettait d’être très (bien) à cheval -12- Finit au dernier numéro - Ils mettaient aussi de l’eau dans leurs moulins.

Verticalement

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A- Un métier parfait pour remettre en état de marche -B- Arrivé en fin de délai - Canton suisse - Sans cuisson -C- Simple d’esprit - Manque à manger -D- Est dans les habitudes - Vieux poème -E- Fin anglaise - Double 5 et double 500 pour César -F- Lettres à lettres - Donnai dans un certain jaune - Personnel -G- Prénom masculin - As en main - Fait un avoir -H- C’est une façon de nuire - Lettres à sentiments - Deux dans la lune -I- Réfuter Terme de chimie - Pour les pieds jaunes -J- Il a un grand siège - Un outil en S du tailleur de pierre - Le mou de la ficelle -K- Périodes - Son travail, c’était vraiment dans ses cordes ! -L- Répétât - Des étendues d’eau impressionnantes.

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LE SAVIEZ-VOUS ? les cépages champenois

Résultats en avril

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seuls trois cépages peuvent entrer dans la composition du champagne : • le Pinot Noir (raisin noir à jus blanc) • le Pinot Meunier (raisin noir à jus blanc) • le Chardonnay (raisin blanc)

Le champagne "blanc de blancs" n'est élaboré qu'avec les raisins blancs du chardonnay. Le "blanc de noirs" est le fruit d'un assemblage de raisins noirs (pinot noir et/ou pinot meunier). Le champagne rosé est le plus souvent obtenu en assemblant un vin blanc et un vin rouge de Champagne.

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Solutions de la grille du mois de février.


libreexpression

expression Deux pages de ce magazine sont mises à la disposition des différentes composantes du Conseil municipal tous les deux mois. La liste "Un vrai projet pour Epernay avec Franck Leroy” a choisi de s'exprimer d'une seule voix. La liste "Epernay autrement", conduite par Jean-Paul Angers, a décidé de s'exprimer à quatre voix : le groupe des élus socialistes, le groupe des élus communistes, le groupe du Mouvement des Citoyens et le groupe des Verts. Epernay le journal permet dans ses colonnes la libre expression des différentes tendances et courants représentés au sein du Conseil. Puisque 5 "voix" ont souhaité s'exprimer, 5 espaces, d'égale longueur, leur sont attribués dans la pagination du magazine.

Groupe de la majorité è Grands chantiers : Epernay et son agglomération bougent Epernay et son agglomération vont être concernées - à court et moyen termes - par un certain nombre d’opérations d’envergure. De natures très différentes, reposant sur des partenariats très divers, elles ont toutes pour point commun de conforter notre commune et son bassin de vie. Elles constituent également des réponses concrètes à ceux qui voudraient faire croire au déclin d’Epernay. En matière d’équipements structurants, la Communauté de communes joue, chacun le sait, un rôle primordial. En fédérant les communes qui la composent, elle mobilise

des moyens importants permettant des réalisations qui seraient hors de portée pour chacun de ses membres pris individuellement. L’ouverture en mars du complexe Bulléo en est un exemple récent et probant. La nouvelle station d’épuration dont les travaux ont débuté à Mardeuil, le futur parc des expositions et la reconversion du site du 13ème R.G. sur Epernay et Pierry en seront de prochaines illustrations. La confirmation de la construction dans la Capitale du Champagne d’un atelier de maintenance pour les trains TER représente également une bonne nouvelle pour notre agglomération.

Groupe des élus socialistes

En matière d’habitat, deux défis vont être aussi relevés : le réaménagement sur plusieurs années du quartier de Bernon, avec l’Opération de Renouvellement Urbain, et l’achèvement du quartier de la Rénovation. Enfin, un pôle de santé cohérent va bientôt naître avec le rapprochement du centre hospitalier et de la clinique Saint-Vincent. Toutes ces opérations vont se traduire par des chantiers importants et représenter une somme globale de quelque 110 millions d’euros (soit quelque 720 millions de francs) ! Le signe qu’Epernay et son agglomération figurent parmi les territoires les plus dynamiques de la Marne.

JACQUELINE LEMAÎTRE - JEAN-PAUL ANGERS - BERNARD GOSSE

è L’arroseur arrosé.

è Fermetures

F. Leroy, le candidat (apolitique….) des municipales, contrairement à ce qui s’était réellement passé pour établir la liste unie de la gauche, n’avait pas hésité à écrire des propos mensongés dans sa profession de foi, “après de longues tractations, nos opposants ont finalement constitué une liste dictée par les états-majors politiques…, cette liste dissimule mal sa désunion…, ces désaccords ne peuvent rien produirent de bon…” . En soif de pouvoir exclusif, aujourd’hui, l’exemple donné par la droite hégémonique UMP à travers les actions et les coups bas, de Leroy contre Martin, est l’image même de ce qu’est capable un professionnel de la politique.

Après les 3 écoles et 7 classes fermées à la rentrée 2003/2004 (uniquement dans le public…), voilà qu’Epernay est à nouveau dans la ligne de mire (Jean Jaurès, Crayère, Bernon, Près aux coudes, Léon Bourgeois), alors que des classes sont surchargées, que des parents sont tenus de courir d’une école à une autre pour récupérer leurs enfants, etc…, des classes sont menacées de fermeture à la rentrée 2004/2005. Si le départ du 13ème RG est responsable partiellement de la baisse des effectifs, la fermeture d’écoles a favorisé le transfert d’inscription du public vers le privé. La population sparnacienne vieillit. A nouveau nous attirons la municipalité sur le départ des jeunes ménages vers les communes environnantes, il est plus qu’urgent

de mettre en place à Epernay une politique dynamique et offensive en faveur des jeunes (une ville qui ferme des écoles et des classes est une ville en déclin).

è Arrivée secouée C’est l’histoire de la passagère d’une voiture qui, fatiguée par son voyage de retour de vacances, s’était assoupie. Cette passagère fut réveillée par des secousses dues à l’état de la chaussée qui l’ont remis dans la réalité des choses : elle était de retour à Epernay ! Même si le budget prévisionnel 2004 prévoit la réfection de quelques hectomètres de voiries (dont certaines prévues en 2003), notre passagère endormie continuera à être réveillée en arrivant dans Epernay….

Épernaylejournal mars 2004 |17


libreexpression Groupe des élus communistes

è Fermeture de classes

RAYMOND GALATAUD - ODILE KOPP

Trois écoles sparnaciennes ont été fermées récemment par la municipalité de Franck Leroy. Une redéfinition des périmètres scolaires devait permettre d’éviter des fermetures ultérieures. Or, à la commission écoles du 26 janvier dernier, quatre nouvelles fermetures de classes

mesure de fermeture de classes. Le budget de fonctionnement des écoles primaires d’Epernay s’élève à 418 975 euros. Celui de la Police municipale se monte à 413 210 euros. La politique sécuritaire de M. Sarkozy

cheront le RMI et des allègements de charges contre le paiement d’heures de travail en dessous du SMIC. Le MEDEF a un large sourire ! Quant à la caisse de la sécurité sociale, on verra ça après les élections.

fait des émules.

ont été proposées. En primaire, une classe à l’école Jean-Jaurès et une à l’école Crayère (ZEP), en maternelle, une à l’école de Bernon-Village (ZEP) et une à l’école de Pré-aux-Coudes. A l’école Léon-Bourgeois, une fermeture de classe maternelle est à l’étude. Voilà qui va à l’encontre de l’intérêt des enfants et des conditions de travail des enseignants. Nous réaffirmons notre opposition à toute

è Le Medef rit, les salariés trinquent

è La peste brune

Après les retraites, le gouvernement Raffarin s’en prend au Code du travail. Il veut introduire des contrats de « mission » de cinq ans, ce qui remet en cause les contrats à durée indéterminée. La transformation du RMI en RMA met déjà au service des entreprises une main d’œuvre très bon marché. : les entreprises tou-

Groupe du mouvement républicain et citoyen è8 mars, journée internationale des femmes. Pour la dignité, pour l’égalité républicaine Les femmes sont aujourd’hui présentes à quasi parité (46%) dans le monde du travail. Cependant, cette présence ne signifie pas, loin s’en faut, égalité. Aujourd’hui, 3,4 millions de personnes, dont 80% de femmes, travaillent pour moins de 839 euros par mois. Il s’agit de salariés au SMIC, travaillant à temps partiel avec des horaires très éclatés. Cette organisation du travail, relativement récente, a contribué à créer des poches de pauvreté féminine au sein du salariat. Depuis 1970, les filles ont rattrapé les garçons avant de les dépasser, en terme de réussite au baccalauréat ; en 1975, elles ont confirmé l’essai au

Groupe des verts

La mise en examen de huit jeunes gens de la région d’Epernay nous incite à redoubler de vigilance contre l’extrême-droite et ses agissements fascistes. En effet, ces jeunes s’en sont pris à la Synagogue d’Epernay, ainsi qu’à des habitations de notre cité, les recouvrant d’autocollants fascistes. Nous soutenons la plainte déposée contre les responsables de ces actes.

JACKY BLAVIER

niveau universitaire. Cependant, selon l’INSEE, les bacheliers ont 17 % de chances d’occuper un emploi de cadre contre 8 % pour les bachelières. Pour les titulaires d’un diplôme supérieur, ces chances sont respectivement de 76% et 57%. Quant au fameux principe républicain “à travail égal, salaire égal”, il reste pour l’heure un vœu pieux. Les études, tant sociologiques qu’économiques, ont démontré qu’à parcours professionnel similaire, une femme touche un salaire inférieur de 10% à 15% à son homologue masculin. Pourtant, nous disposons de lois qui devraient venir à bout des injustices, mais qui sont rarement appliquées. La loi Roudy (1983) sur l’égalité professionnelle. La loi Génisson (2001) oblige à négocier sur l’égalité professionnelle dans les

branches et les entreprises. La loi du 16.11.2001 est relative à la lutte contre les discriminations. La journée du 8 mars, c’est aussi un combat de tous les jours pour demander une plus grande protection des femmes victimes de violence. C’est aussi dénoncer le port du voile islamique, instrument barbare d’infériorisation de la femme et qui porte atteinte à sa dignité. C’est aussi dénoncer le harcèlement au travail, le viol qui, le plus souvent, laisse des séquelles pendant toute la vie. Pour en finir avec cette situation, la solution est politique ; c’est pourquoi en 2002, seul le candidat à l’élection présidentielle JeanPierre Chevènement avait dans son programme de véritables solutions pour en finir avec les injustices dont les femmes sont les premières victimes.

MARIE-ANGÈLE KLAINE

èDu rififi au conseil Le 3 février, la Communauté de Communes Epernay Pays de Champagne a accueilli 6 nouvelles communes, ce qui donna l'occasion d'élire de nouveaux conseillers et un nouveau bureau. Le groupe des élus d'opposition de la Ville d'Epernay, groupe auquel j'appartiens, trouva que c'était une excellente idée d'étoffer

pour notre groupe qui a toujours eu à cœur de travailler et de faire des propositions, tant au Conseil municipal d'Epernay qu'au Conseil communautaire. De plus, nous avions proposé

un parti politique) et qu'un Conseil communautaire ne l'est pas (alors que les élus communautaires sont forcément choisis parmi les élus municipaux), ce qui n'aurait alors dû poser

un homme et une femme, ce qui aurait eu l'avantage de féminiser un peu le Conseil communautaire où les élues femmes représentent à

aucun problème pour l'élection de 2 élus supplémentaires (la demande sur le "quota" d'Epernay étant purement proportionnelle).

la représentation de notre groupe à la

peine 20 % des élus. Hélas, un seul fut élu, et quelques péripéties intervinrent lors de l'élection d'un des nouveaux vice-présidents, ce qui pose plusieurs questions : peut-on considérer qu'une instance comme le Conseil municipal d'Epernay est poli-

Cela pose aussi la question du suffrage universel : est-il normal de ne pas élire les conseillers communautaires au suffrage universel,

Communauté de Communes qui, comme le clame son président "ne conçoit la politique qu'au sens grec du terme : le bien de la cité" et ne fait pas de politique partisane. Bien ! Nous avons donc en toute confiance (ou naïveté ?) proposé 2 conseillers supplémentaires

18 | Épernaylejournal mars 2004

tique (de par la représentation des élus affiliés à

comme cela se pratique pour les conseillers municipaux ? Cela enrichirait la vie publique et permettrait aux femmes de s'y présenter et d'y prendre toute leur place.



Épernaypratique Numéros Utiles PERMANENCES Pompiers : 18

Les élus à votre écoute Adjoints et conseillers municipaux délégués sont à votre disposition et tiennent des permanences au cours desquelles vous pouvez les rencontrer. Epernay le journal vous informe régulièrement de leur calendrier dans ces colonnes. Chantal Laluc, chargée des Affaires sociales Chaque semaine. Sur rendez-vous, à Mairie Accueil (03 26 53 37 50) en alternance avec le service Logement (03 26 53 30 72). Au service Logement, les 16 et 30 mars. A Mairie Accueil, les 9 et 23 mars.

Anne-Marie Legras, chargée du Cadre de vie, de l'Urbanisme et du Patrimoine Le lundi matin, de 9h à 11h, tous les 15 jours. Sur rendez-vous, à l'Hôtel de Ville (03 26 53 36 20). Le lundis 15 mars.

Jacques Fromm, chargé du Commerce Claude Maréchal, chargé de la Culture et de la Coordination de la Politique de la Ville Le samedi matin, de 10h à 12h, les 2e et 4e samedis du mois. Sur rendez-vous, à l'Hôtel de Ville (03 26 53 36 20). Les samedis 13 et 27 mars. e

Marie-Line Canada, chargée du 3 Age et des Handicapés Le samedi matin, de 9h30 à 11h, un samedi par mois. Sur rendez-vous, à Mairie Accueil (03 26 53 37 50). Le jeudi, de 14h30 à 16h30, un jeudi par mois, en alternance avec la Résidence du Cèdre ou la Résidence Chenier (03 26 53 37 50). A Mairie Accueil, le 13 mars. A la Résidence Le Cèdre, le 25 mars.

Le lundi matin, de 9h à 11h, les 2e et 4e lundis du mois. Sur rendez-vous, à l'Hôtel de Ville (03 26 53 36 20). Les lundis 8 et 22 mars.

Le mardi après-midi, de 13h30 à 15h, tous les 15 jours. Sur rendez-vous, à l'Hôtel de Ville (03 26 53 36 20). Les mardis 9 et 23 mars.

Jean-Paul Guillot, chargé de la Vie associative et des Cérémonies Le mardi soir, de 17h à 19h, tous les 15 jours. Sur rendez-vous, à l'Hôtel de Ville (03 26 53 36 20). Le mardi 16 mars.

Les vendredis après-midi, de 14h à 16h, chaque semaine. A Mairie II. (03 26 53 54 69) Les vendredis 5, 12, 19 et 26 mars.

Le mardi après-midi, de 14h à 16h, les 2e et 4e mardis de chaque mois. Sur rendez-vous, à Mairie II (03 26 53 37 68). Les mardis 9 et 23 mars.

Olivier Carteret, chargé de la Tranquillité publique et du Stationnement

Anne-Lise Petitpas, déléguée aux Fêtes et Animations de Quartier

Sur rendez-vous, à l'Hôtel de Ville (03 26 53 36 20).

Sur rendez-vous, à l'Hôtel de Ville (03 26 53 36 20).

Le maire à votre écoute

PERMANENCE

Vous pouvez contacter le maire d'Epernay :

Anne-Cécile Castellani, déléguée du Médiateur de la République,

assure une permanence le samedi matin, de 8h30 à 12h, au Point Accueil Multi-Services, 25, avenue de Middelkerke Tél : 03 26 55 76 60.

Urgences médicales et Samu : 15 Gendarmerie Nationale : 03 26 54 22 22 Police Municipale : 03 26 53 37 42 SPARNABUS : 03 26 55 55 50 GDF (sécurité dépannage) : 03 26 51 71 78

Annie Loyaux, chargée de l'Enseignement

Marie-Claude Garza, chargée de la Petite Enfance Benoît Moittié, chargé de la Jeunesse et des Sports

Police Secours : 17

èpar courrier, en adressant vos lettres à l'Hôtel de Ville, 7 bis, avenue de Champagne-BP 505-51331 Epernay Cedex èpar téléphone, tous les lundis de 12 h à 13 h, "Allô Monsieur le Maire" au 03 26 53 36 36 èen prenant rendez-vous au 03 26 53 36 13 pour le rencontrer lors d'une de ses permanences dans les quartiers d'Epernay èpar e-mail : maire@ville-epernay.fr

EDF (sécurité dépannage) : 0 810 333 151 Centre anti-poison : 03 83 32 36 36 Centre Accueil et Soins pour Toxicomanes (C.A.S.T.) : 03 26 53 15 95 SOS Amitié : 03 26 05 12 12 Pharmacies de garde et médecins de garde : appeler le Commissariat de Police d'Epernay au 03 26 56 96 60 Région Lumières (éclairage public) : 0 800 316 316 (numéro vert)

S.O.S. Voirie : 0 800 08 95 67 (numéro vert)

Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit : 03 26 58 71 02 (3 permanences/semaine)

Mensuel d'information édité par la Direction de la Communication de la Ville d'Epernay. Hôtel de ville - 7 bis, avenue de Champagne – BP 505 – 51331 Epernay Cedex. Tél : 03 26 53 36 04 - fax : 03 26 53 36 39 - Directeur de la publication : Franck Leroy - Directeur de la rédaction : Jean-François Lerbré - Rédacteur en chef : Séverine Adam - Rédacteurs : Séverine Adam, Benjamin Busson, Aurélia Thille, Philippe Schilde (p.11) Photographies : Direction de la Communication, Studio Janisson, Le Salmanazar, Philippe Schilde (p.11). Illustration : Laurent Lolmède (p.3) - Réalisation graphique : Céline Mélin Conception : Citizen Press - ISSN : 0767-9696 titre clé : bulletin municipal-Epernay - Impression : Le Réveil de la Marne - 4, rue Henry-Dunant, 51200 Epernay. Tél : 03 26 51 59 31. Distribué par

20 | Épernaylejournal mars 2004


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